Journal des intérêts maritimes

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s.n. 1914, 27 Juin. Journal des intérêts maritimes. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f76639m748/
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ANVERS, samedi Vî juin 1914 .\o SI Trente-troisième Année Journal des Intéréts Maritimes Publicité à I^ortaït Les Annonces, Réclames et Abonnements sont reçus directement au wreau du journal 3,;, rue Vieille Bourse, Anvers; i BRUXELLES chez MM. J. Lebègue & C°, ne de la Madeleine. Organe de Défense des Intérêts Maritimes, Financiers, Commerciaux et Industriels d'Anvers» Directeur : François PRUES. ABONNEMENTS: } I Etranger 7.50 fr. par an. Prix par numéro : tO centimes Représentants du journal à l'Étranger : i PARIS, MIL John P. Jones & 0,31, rue du Faubourg, Montmartre; i IiONDRES, MM. Davies <£ C®, Finch Lane, Cornhill ; à COLOGNE, M. Rudolf Mosse.Annoncen-Eipéditioa. L'accord se fait La reprise des darses est imminente. L'accord entre l'Etat et la Ville sera définitivement conclu à bref délai, peut-être ce mois. Cet accord embrasse toutes les questions en suspens et en discussion depuis des années: exploitation des darses 2, 3 et du bassin-canal prolongé; rachat des nouveaux bassins et des terrains avoisinants; partage des bénéfices à provenir des expropriations au Nord; construction de nouveaux quais à Austruweel; nouvelles cales sèches; écluse du Kruisschans; canal Anvers-Kruis-schans.La question de la rive gauche est provisoirement abandonnée; transbordeurs et tunnels se feront dès que la Flandre orientale qui veut construire un port à la Pipe de Tabac et l'exploiter à son profit consentira à intervenir dans les frais d'établissement. La Ville d'Anvers accepte le pont sur l'Escaut au Sud des installations pétroli-fères, entre Hoboken et Burght-Cruybeke; l'Etat construisant ce pont de façon- à ne pas compromettre les profondeurs en rade d'Anvers. Le type du pont n'est pas arrêté; l'Etat hésite entre un pont sur piles en maçonnerie avec partie tournante au centre, et un pont d'une seule travée de 400 mètres à 30 ou 40 mètres de hauteur et de longues rampes d'accès dans les prairies de Cruybeke et de Hoboken. Disons ici que le pont du Forth est à 45 mètres de hauteur et comprend deux travées de 518 mètres d'ouverture.Les nouveaux bassins du Nord actuellement achevés seront payés comptant par la Ville au prix coûtant majoré des intérêts; la Ville obtient une largeur de terrains autour des nouveaux quais de 200 mètres de l'arrête du quai défalcation étant faite des installations, du chemin de fer qui seront doublées en nombre et en largeur par l'Etat aux quais Nord de la darse 3 où le trafic sera particulièrement intense. Sur la question de la bande de terrains autour des nouveaux docks, l'Etat a donc pu faire prévaloir ses vues du début des négociations;en échange la Ville obtient une participation de 15 p. c. dans le bénéfice à provenir des expropriations au Nord (l'Etat offrait 10 p. c., la Ville voulait obtenir 20 pour cent); en outre, la Ville obtiendra autour du bassin-canal prolongé entre l'Anvers actuel et le Kruisschans des deux côtés des rives, une largeur de terrains de cinq cents mètres au prix coûtant d'expropriation, l'Etat pouvant toutefois reprendre partie de cette largeur pour les voies du chemin de fer de ceinture et les voies d'exploitation des quais. L'écluse du Kruisschans de 300 mètres de longueur sur 30 mètres de largeur et 8.50 mètres de profondeur sous marée basse sera construite immédiatement de même que le canal Anvers-Kruischans. L'Etat intervient dans le coût jusqu'à concurrence des 3/5 environ; sur ce point les négociations ont été fort laborieuses; la Ville aurait voulu une intervention gouvernementale plus forte se basant sur les précédents de Gand, Ostende, Zee-brugge où l'Etat a payé à fonds perdus environ 4/5 des dépenses de construction. La Ville objectait en outre-que la construction de l'écluse et du bassin-canal découlait de la solution transactionnelle acceptée par les deux parties il y a quelques années concernant la ((grande coupure», ce à quoi l'Etat rispostait que la ((grande coupure» étant abandonnée,la Ville aurait quand même dû agrandir ses bassins au Nord et construire une nouvelle et grande écluse; en outre, que le produit des bassins revient à la Ville alors que le produit des quais du fleuve aurait servi à amortir une partie des dépen ses de l'Etat. Bref, on a fini par admettre de part et d'autre la côte mal taillée et fixe de 3/5, cette proportion ayant été approximativement déterminée et admise en se basant sur la quote-part de l'intervention antérieure de l'Etat dans les dépenses de construction du port d'Anvers de 1830 à 1913, soit environ 140 millions Etat 95 millions Ville. Il convient d'en féliciter les négociateurs., L'Etat construira immédiatement 2,00 mètres de quais dans le fleuve à Austruwee que la Ville outillera; le produit de ces quai sera partagé entre le gouvernement et 1î Ville au prorata de la longueur actuelle de quais de l'Escaut et sur la base des con ventions existantes de 1874.Ces convention: elles-mêmes sont résiliées; elles ont été fai tes en 1874 pour 40 ans mais n'échéaien toutefois qu'en 1824, soit 40 ans après achè ' vement des quais du Kattendyk à la gari du Sud. En échange de la résiliation de ce! conventions, la Ville garantit au gouver nement un paiement annuel équivalent à 1e moyenne des cinq dernières années; le gou vernement garantit le maintien des profon deurs et l'entretien des murs de quais mai^ sans reconnaître à la Ville un droit à des indemnités en cas de force majeure ou de mise hors service de sections de quais dam l'éventualité de nouveaux glissements; les redevances dues seraient seules proportionnellement réduites. La résiliation des conventions de 1874 aura pour principal avantage de permettre à la Ville d'unifier le mode d'exploitation des quais de l'Escaut et des bassins. Une très grande cela sèche sera construite à l'extrémité des nouveaux quais d'Austru-weel avec accès direct au fleuve; cette cale sera construite par la Ville, mais comme elle doit surtout desservir la clientèle des vapeurs amarrés aux quais du fleuve dont les paiements en droits cle pilotage et de port vont pour les neuf-dixièmes à l'Etat celui-ci interviendra dans les frais de construction jusqu'à concurrence dès 3/4; la Ville paiera l'outillage, les pompes, etc. D'autre part, la ville d'Anvers s'engage à construire deux nouvelles cales sèches de 160 mètres de longueur et 25 mètres de largeur à proximité de la cale du fleuve, mais avec accès du côté du bassin-canal prolongé, soit à environ huit cents mètres à l'ouest du n. 83 actuel; sur cette question d'emplacement l'accord n'est toutefois pas encore définitif, 1a. Ville offrant ces deux nouvelles cales dans le prolongement du bassin Ame rica vers l'Ouest. La question des communications n'a pas été oubliée cette fois; il y sera pourvu ou bien par l'administration des chemins de fer qui posera une double voie nouvelle autour des darses et organisera un service de ceinture ou plutôt du secteur Nord-Ouest d'Anvers avec départs d'Anvers-Centre ou plus probablement du Dam, continuant par les remparts d'Eeckeren et d'Austruweel pour contourner les darses jusqu'à l'écluse Royers; service à faire par deux trains d'une voiture du type Belpaire, dans le genre de celui reliant la gare de Gand-Sud aux installations maritimes de Gand-avant-port, ou bien par un service de trams électriques.A la demande de l'Etat, la Ville a admis le principe qu'elle doit augmenter ses installations maritimes dans l'avenir au fur et à mesure des besoins; il est donc intervenu un accord d'après lequel la Ville s'engage à construire de nouveaux bassins-quais ou darses et à outiller ceux-ci dès que le trafic maritime par mètre de quai-an dépassera à nouveau 800 tonnes; les statistiques de la douane serviront de base. Disons ici que ce trafic est actuellement (nouvelles darses non comprises) de 1,330 tonnes. A Marseille, la moyenne n'est que de 730 tonnes par mètre-an de quai; au Havre de 425 T.; à Gand de moins de 300 T.; à Liverpool 590 T. Et maintenant que l'accord définitif entre l'Etat et la Ville est sur le point d'être scellé pour être soumis à l'approbation du Parlement et du Conseil communal, rendons hommage au dévouement et à l'activité de tous ceux qui y ont coopérés: aux ministres Helleputte, Vande Vyvere et Se-gers, à nos vaillants députés Franck et Royers et à nos échevins Albrecht, Strauss et Coo.ls. Tous ont bien mérité du pays et de nos concitoyens. X. X. X. Nouvelles de l'Argentine Extrait d'une lettre: C'est encore la même chose. La gentille pluie continue à endommager le maïs et à ruiner notre santé. Pourtant, une quinzaine de jours de soleil pourrait bien changer la face des choses. Si le maïs arrive en bonnes quantités en juin et juillet, une période de belle activité nous sera encore réservée. Si les expéditions devaient nécessitrer un besoin de 600,000 à 800,000 tonnes par mois, il ne resterait plus beaucoup de tonnage ici. Nous avons eu une nouvelle fournée de faillites; une vieille firme anglaise, qui jouissait encore l'année dernière d'une grande considération, a dû suspendre ses paiements; ce qui reste de ses affaires sera repris sous un autre nom. Une confiance excessive dans la «valeur des terrains a causé une chute. Il y a eu aussi une succession de petites faillites dans le commerce des grains. La crise pèse toujours lourdement sur nous. Le pays doit entrer dans une nouvelle voie. Les effets du crédit excessif et de la spéculation ne seront pas si vite effacés, comme d'aucuns veulent le faire croire. On ne doit pas s'attendre à une amélioration cette année. On discute beaucoup en ce moment la question de savoir si en présence du taux exorbitant des valeurs de terrain et des rentes, la culture du froment sera profitable, même clans le cas de bonne réussite. PISCICULTURE 6 C Comment on transporte les poissons d'une eau dans une autre i De toutes les saisons, la plus favorable au transport des poissons est l'hiver, à moins que le froid ne soit très rigoureux. Le printemps et l'automne le sont beaucoup moins que la saison des frimas; mais il faut toujours les préférer à l'été. La chaleur aurait bientôt fait périr les individus accoutumés à une température assez douce; et d'ailleurs ils ne résisteraient pas à l'influence funeste des orages qui régnent si fréquemment pendant l'été. Il ne faut exposer aux dangers du transport que des poissons assez forts pour résister à la fatigue, à la contrainte, et aux autres inconvénients de leur voyage. A un an, ces animaux seraient encore trop jeunes; l'âge le plus convenable pour les faire passer d'une eau dans une autre, est celui de trois ou quatre ans. On ne remplira pas entièrement d'eau les tonneaux dans lesquels on les enfermera. Sans cette précaution, les poissons, montant avec rapidité vers la surface de l'eau, blesseraient leur tète contre la partie supérieure du vaisseau dans lequel ils seront placés. Ces tonneaux devront d'ailleurs présenter un assez grand espace. Bloch, qui a écrit des observations très uitles sur l'art d'élever les poissons, demande qu'un tonneau destiné à transporter ces animaux du poids de cent livres, ou à-peu-près. contienne 320 litres ou nintes d'eau. Il faut aussi qu'il y ait toujours une communication libre entre l'atmosphère et l'intérieur du tonneau, soit pour procurer aux poissons,suivant l'opinion de quelques physiciens, l'air qui peut leur être nécessaire, soit pour laisser échapper les miasmes malfaisants et les gaz funestes qui se forment en abondance dans tous les endroits où les habitants des eaux sont réunis en très grand nombre,même lorsque la chaleur n'est pas très forte, et leur donnent la mort souvent dans un espace de temps extrêmement court. Mais comme ces soupiraux si nécessaires aux poissons que l'on fait voyager, pourraient,s'ils étaient faits sans précautions,laisser à l'eau des mouvements trop libres et trop violents qui la feraient jaillir, pousseraient les poissons les uns contre les autres,les froisseraient et les blesseraient mortellement, il sera bon de suivre à cet égard, les conseils de Bloch, qui recommande de prévenir la trop, grande agitation de l'eau par une couronna de paille ou de petites planches minces introduites dans le tonneau, ou en adaptant à l'orifice, qu'on laisse ouvert, un tuyau un peu long, terminé en pointe, et percé vers le haut de plusieurs trous qui établissent une communication suffisante entre l'air extérieur et l'intérieur du vaisseau. (1). Toutes les fois que la distance le permettra, on emploiera des porteurs attentifs, plutôt que des voitures exposées à des cahots rudes et à des secousses brusques et fréquentes. Si l'on veut, conserver en vie, malgré un long trajet, des truites, des loches ou d'autrfes poissons qui périssent facilement, et qui se plaisent au milieu d'une eau courante, on change souvent celle du tonneau dans lequel on les renferme et on ne cesse de communiquer à celle dans laquelle on les tient plongés, un mouvement doux,mais sensible,qui subsiste lors même que la voiture qui les porte s'arrête, et qui, bien inférieure à une agitation dangereuse, représente les courants naturels des rivières ou des ruisseaux. On ne les laissera hors de l'eau que pendant le temps le plus court possible, surtout quand un soleil sans nuages pourrait, en desséchant promptement leurs organes, et particulièrement leurs branchies, les faire périr très promptement. Cependant, lorsque le. temps sera froid, on pourra^ transporter des anguilles, des carpes, des brèmes, et d'autres poissons qui vivent assez longtemps hors de l'eau, sans employer ni tonneaux, ni voiture, en les enveloppant dans de la neige et dans des feuilles grandès, épaisses et fraîches, telles que celles du chou ou de la laitue. «Un moyen presque semblable a réussi suides brèmes que l'on a portées vivantes à plus de 25 lieues. On les avait entourées de neige, et on avait mis dans leur bouche un morceau de pain trempé dans de l'eau-de-vie.» (2). Il consiste à transporter le poisson, non pas développé et parvenu à une taille plus ou moins grande, mais encore dans l'état d'embryon, et renfermé dans son œuf. Pour réussir plus aisément, on prend les herbes ou les pierres sur lesquelles les femelles ont déposé leurs œufs, et les mâles leur laite, et on les porte dans un vase plein d'eau, jusqu'à l'étang, à la rivière, ou au bassin que l'on désire de peupler. «On apprend facilement à distinguer les œufs fécondés d'avec .qeux qui n'ont pas été arrosés de la liqueur prolifique du mâle, et que l'on doit rejeter: les premiers paraissent toujours plus jaunes, plus clairs, plus diaphanes. » (3). Pour pouvoir employer ce transport des œufs fécondés, d'une eau dans une autre, il faudra s'attacher à connaître dans chaque pays le véritable temps de la ponte de chaque espèce, et du passage des mâles au-dessus des œufs. Si le trajet est long, on change souvent l'eau du vase dans lequel les œufs sont transportés. Ce changement d'eau sert à préserver les œufs (1) Introduction à l'histoire naturelle des poissons par Bloch. (2) Œuvre du comte de Lucépède. Tome IV. C'est avec des précautions analogues que dès le 16e siècle, on a répandu, dans plusieurs contrées de l'Europe des espèces précieuses de poisson dont on était privé. C'est en les employant qu'il paraît que Masqh'al a introduit la carpe en Angleterre en 1514; que Pierre Oxe l'a donnée au Danemark en 1550 et qu'on a peuplé de cyprins dorés de la Chine les eaux de France, d'Angleterre, d'Allemagne, de la Hollande et de la Belgique. Mais il est un procédé par le moyen duquel on parvient à son but avec bien plus de sûreté, de facilité et d'économie, quoique beaucoup plus lentement (3) Bloch, Introduction à l'histoire naturelle des poissons. et les embryons de l'action des gaz ou miasmes qui se produiraient dans une eau que l'on ne renouvellerait pas, et qui, pénétrant au travers de la membrane de l'œuf, agiraient d'une manière funeste sur les nerfs ou d'autres organes encore extrêmement délicats des jeunes poissons.On favorise le développement de l'œuf et la sortie du fœtus, en les plaçant après le transport dans un endroit éclairé par le soleil. Les eaux dans lesquelles vivent les poissons peuvent être salées ou douces, troubles ou limpides, chaudes ou froides, tranquilles ou agitées par des courants plus ou moins rapides. Elles doivent toujours présenter ces qualités combinées quatre à quatre, la même eau devant être nécessairement courante ou tranquille, froide ou chaude, claire ou limoneuse,douce ou salée. Que l'on dépose donc les poissons que l'on viendra det ransporter dans les eaux les plus analogues à celles dans lesquelles ils auront vécu. Aura-t-on à sa disposition des eaux thermales assez abondantes pour remplir de vastes réservoirs, ety couler constamment en si grand volume, que dans toutes les saisons la chaleur y soit très sensible ? On en profitera pour acclimater des espèces étrangères, utiles par la bonté de leur chair, ou agréables aux yeux par la vivacité de leursc ouleurs, la beauté de leurs formes et l'agilité de leurs mouvements, et qui n'auront vécu jusqu'à ce moment que dans les contrées renfermées dans la zone torride ou très voisines des tropiques. La qualité et l'abondance de la nourriture sont aussi des objets auxquels on doit faire le plus d'attention, lorsqu'on cherche à conserver des animaux en vie dans un autre séjour que leur pays natal, et parconséquent lorsqu'on veut acclimater des espèces de poissons. L'aliment auquel le poisson que l'on vient de dépayser est le plus habitué, est celui qu'il faudra lui procurer; il retrouvera sa patrie partout où il aura sa nourriture familière. Par le moyen d'herbes, de feuilles, d'amas de végétaux, de fumiers de toute sorte, on donnera un aliment très convenable aux espèces qui se nourrissent de débris de corps organisés; on cherchera, on rassemblera les larves et des vers pour celles qui les préfèrent; et lorsqu'on aura transporté des brochets ou d'autres poissons voraces, il faudra mettre dans les eaux qui les auront reçues ceux dont ils aiment à faire leur proie, qui se plaisent dans les mêmes habitations que ces animaux carnassiers. Que l'homme ne se contente pas de transporter à son gré; qu'il se livre à de nombreux efforts; qu'il tente de remporter sur la nature des victoires plus brillantes encore; qu'il perfectionne son ouvrage; qu'il améliore les individus qu'il se sera soumis. On a bien senti les avantages de cette trans-portation des poissons utiles dans presque tous les pays où le progrès des lumières a mis l'économie publique en honneur, et où les gouvernements profitant avec soin de tous les secours des sciences perfectionnées, ont cherché à faire fleurir toutes les branches de l'industrie humaine. C'est principalement dans quelques Etats du Nord de l'Europe, et notamment en Prusse et en Suède, qu'on s'est attaché à augmenter le nombre des individus dans les espèces précieuses; et un gouvernement paternel ne peut rien négliger de ce qui peut accraître la subsistance du peuple dont le bonheur lui est confié. Aujourd'hui nos connaissances scientifiques sur les poissons à transporter dans les eaux douces de la Belgique sont avancées et seraient bientôt tout à fait suffisantes après certaines études locales pour que l'on fasse une loi sur la pêche, où tout serait prévu et complètement fixé. Oui, mais qui donc rédigerait le projet de loi? Ce qui manque pour amélliorer le code de la pêche, c'est ce qui manque aussi pour améliorer tous les codes concernant les productions naturelles de notre pays, l'absence d'une connaissance du sujet, chez ceux qui sont chargés de préparer les lois. Ch. Rutgeerts. Le port au Conseil communal Les points suivants on été adoptés en séance du lundi 22 juin. Entrepôt royal. Reconstruction des magasins El-Saladero et Buenos-Ayres. Adjudication. Conformément aux conclusions du rapport des Commissions des travaux publics et du commerce, en date du 20 janvier dernier approuvées par le Conseil communal en séance du 2 février suivant, le Collège a mis en adjudication publique les travaux de reconstruction des magasins «El Saladero» et «Buenos Ayres» à l'Entrepôt royal. En vue de cette entreprise, évaluée à 180 mille francs, les offres suivantes ont été remises:Fenêtres Fenêtres Noms pourvus de pourv. de châssis châssis Frs Frs des soumissionnaires ordin. «Cyclop» •T. Verdonck, Borgerhout 159,900.— 161,636.— Grondel, frères, Gand 160,664.56 163,014.56 G. Hargot et R. Somers, Anvers 461,615— 162,865 — J. Van Riel-Peeters et Co, Vnvers 166,387.— 167,137 — P. et M. Hargot, Anvers 168,800.— 169,470.— C. Masson, Anvers 171,900.— 172,600.— J. Boisée, Anvers 175,800.— A. Van Rysseghem, Anv. — 185,946— De Poorter et Angenot, Anvers 197,432.— 197,632.— Les soumissions de MM. G. Hargot et B. Somers, de MM. J. Van Riel-Peeters et Co, de MM. Paul et Marcel Hargot, de M. C. Masson, de M. .1. Boisée et de M. Van Rijssegehem doi-; vent être écartées, ces soumissions n'étant pas accompagnées du bordereau de prix dont la communication était imposée par l'article 1 du cahier des charges. Les prix stipulés sont, ■du reste ,trop élevés pour être pris en considération.Seules les offres émanant de M. J. Verdonck et de MM. Grondel frères restent en présence.Avant de les comparer il y a lieu de signaler les prescriptions des art. 20 et 21 du cahier des charges régissant l'entreprise. L'un de ces articles stipule que les terrasses seront calculée pour une surcharge de, 1200 kilogrammes par mètre carré, y compris le gravier, la couverture, etc. L'autre mentionne que les piliers et les pilastres en ciment armé reposeront sur les fondations de maçonnerie de briques au moyen de fortes semelles, également en ciment armé, de manière que la pression sur les briques ne soit nulle part supérieure à 10 kilogrammes par centimètre carré.*'Ces conditions sont imposées parce que à ces magasins — devant être construits sans étage à la demande de la Douane qui désire au moyen de grands lanterneaux établis dans les terrasses, obtenir un fort éclairage dans les salles du rez-de-chaussée destinées à l'inspection des petits paquets — il pourrait être attribué ultérieurement une autre destination et qu'il convient d'envisager la possibilité de construire un étage dont la nécessité aurait été reconnue. C'est pour cette raison que le cahier des charges prévoit l'emploi de semelles de ciment armé sous les piliers et les pilastres ainsi qu'une surcharge de 1200 kilogr. par m. c. pour la terrasse, surcharge manifestement exagérée pour une terrasse ordinaire.Le projet présenté par MM. Grondel frères satisfait aux conditions imposées relati\ es à la terrasse et aux semelles. Le projet présenté par M. .T. Verdonck ne satisfait pas entièrement à ces conditions, parce que le soumissionnaire a établi en deux parties les calculs de la terrasse: la partie pleine, pour laquelle une surcharge de 1200 kilogrammes par m. carr. a été prévue et les parties attenantes aux lanterneaux, pour lesquelles il n'a été prévu qu'une surcharge de 300 kilogrammes par m. carr. afin de tenir compte du poids de la vitrerie, de la neige, de la pression du vent. Au surplus, suivant le projet de M. Verdonck, les poutres de ciment armé reposent bien, sur la maçonnerie de briques en élévation, au moyen de semelles en ciment armé, mais elles ne reposent pas, au moyen de pilastres en ciment armé, sur la maçonnerie des fondations. Le projet de MM. Grondel, pour la partie des travaux en ciment armé, est donc plus complet que le projet de M. Verdonck. Pour cette raison et vu l'écart peu important (fr. 763.44) entre les deux soumissions, M. l'ingénieur en chef F. De Winter, directeur du service des travaux maritimes avait proposé l'approbation de la soumission Grondel.Toutefois M. Verdonck, par sa lettre du 28 mai 1914, se déclarant disposé à modifier sans augmentation de frais, son projet en vue de la construction éventuelle d'un étage, le fonctionnaire précité a fait savoir au Collège qu'il n'y avait, dès lors, plus lieu d'écarter la soumission Verdonck, mais il a soulevé la question de savoir si un entrepreneur pouvait être autorisé à modifier son projet après l'adjudication. Quant aux châssis «Cyclop» quoiqu'ils offrent l'avantage de la solidité et permettent la dilatation du verre, néanmoins, de l'avis du service technique, ces avantages ne justifient pas l'augmentation de 2350 francs demandée par les entrepreneurs pour l'emploi de châssis de ce système. La Commission des travaux publics, réunie en séance de ce jour et après avoir pris connaissance des divers projets remis, est d'avis que M. Verdonck ne peut être autorisé à modifier après l'adjudication, le projet qu'il a envoyé.En conséquence, la Commission des travaux publics, par 9 voix et une abstention, propose au Conseil communal d'approuver la soumission, au montant de fr. 160,664.50, remise par MM. Grondel frères. Installations pétrolifères. Extension Remblais. Tous les terrains disponibles des installations pétrolifères au sud sont actuellement occupés et, afin de pouvoir donner suite à de nouvelles demandes en location de terrain,le service de la voirie a dû étudier les moyens de réaliser l'extension des installations existantes.Deux moyens se présentaient: a) renoncer définitivement à la construction du bassin de batelage projeté en arrière des quais numéros 1 et 2 du quai d'Herbouville et approprier immédiatement les terrains qui ont été réservés dans ce but; b) en supposant que la décision relative au bassin de batelage soit maintenue, négocier avec l'Etat pour obtenir une cession de terrains en échange des parcelles qui avaient été acquises par la Ville en vue de l'extension des instalations pétrolifères et sur lesquelles la gare du Kiel a été construite. Dans ce dernier cas, et comme l'Administration des chemins de fer n'a pas l'intention de supprimer la gere du Kiel dans un avenir rapproché, l'Etat devrait faire l'acquisition de nouveaux terrains pour les rétrocéder à la Ville. Ces opérations exigeraient nécessairement des délais assez longs et ce n'est qu'après avoir été mise en possession des terrains que la Ville pourrait entamer les travaux de remblais, faire établir les voies ferrées, les canalisations, etc. Le Collège a dû se prononcer au sujet des deux solutions préconisées. Considérant qu'un bassin de batelage, à l'endroit primitivement indiqué se trouverait trop éloigné de l'agglomération habitée de la Ville et que, entouré par des voies ferrées et par des installations pétrolifères, ce bassin ne pourrait être exploité convenablement, le Collège a décidé de renoncer à la construction d'un bassin de batelage, en arrière des quais numéros 1 et 2, du quai d'Herbouville et d'approprier,pour les installations pétrolifères,les les terrains devenus disponibles. Ces terrains occupent une superficie de 6 Ha 7,500 dont 3 Ha 7,500 pourront être donnés en location (la partie restante de cette superficie étant réservée aux voies de communication, aux voies ferrées et aux installations pour le pompage et l'épuration des eaux des égoûls du Kiel). Comme ils sont situés

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Cet article est une édition du titre Journal des intérêts maritimes appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1907 au 1919.

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