Journal des réfugiés: organe quotidien des réfugiés belges en Hollande

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27 octobre 1914
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s.n. 1914, 27 Octobre. Journal des réfugiés: organe quotidien des réfugiés belges en Hollande. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5t3fx74m2k/
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JOURNAL DES RÉFUGIÉS Organe quotidien des réfugiés Belges en Hollande. Service télégraphique spécial par nos corres- Administration-Rédaction : t-es annonces et les avis aux réfugiés sont pondants particuliers de Londres, Pétrograde, . * , reçus à la Rédaction: Oranjestraat 4-6 et Paris, Rome et Washington. Oranjestraat 4-6 - Rotterdam. Ned Kioskenmaatschappu, Wynhaven 85. La Situation générale. A l'Ouest. Les Allemands ont beau redoubler de viguur dans leurs attaques, ils ne parviennent pas à briser les lignes des allié3. Le général Joffro, hanté, dirait-on, par le souvenir de 1870, oû l'armée française de campagne fut enfermé par petits paquets dans des places foi tes, se défend triomphalement contre toutes les attaques „en coin" qui, sur tout le front, sont repoussées depuis plus de deux mois. Le généralissime français semble donc piéférer une avance lente mais sûre à un mouvement brillant et brusque, qui devrait ê.re suivi bientôt aprè3 d'une nouvelle retraite. A l'Est. Le retour offensif des russes devant Varsovie s'est encore très sérieusement accentué. Il semble bien que les Allemands aient essuyé dans cette région et vers Ivangorod une très grave défaite, puisque les dépêches nous parlent de 30.000 morts sur un seul point de la ligne de combat. Accordons quelques jours encore a l'armée russe pour développer son offensive sur tout le front et bientôt l'avance se fera définitive de ce côte. G. L. Une lettre de M. le bourgmestre J. De Vos. Nous avons reçu la lettre suivante que nous insérons bien volontiers en raison de l'e3time que nous professons pour la per-sonnaliié de M. Jean De Vos, vrai et seul bourgmestre d'Anvers : ANVERS, le 23 Octobre 1914. VILLE D'ANVERS. CABINET. DU BOURGMESTRE. Monsieur le Rédacteur en Chef du „Journal des Réfugiés",-Boschstraat 68, Bergen-op-Zoom. Monsieur le Rédacteur en Chef. Je viens de lire le numéro du 21 Octobre de votre journal, et je dois, m'élever avec indignation contre la version que vous donnez de la reddition de la ville d'Anvers. Vos articles sont de nature à faire supposer qu'alors que l'autorité militaire était d'avis que la défense de la position pouvait être prolongée encore, l'autorité civile, ©t Mr. Franck en particulier, serait intervenue pour rendre la ville. C'est la une affirmation fausse et calomnieuse. Il vous suffira de vous rapporter aux documents officiels pour vous en assurer. L'autorité civile n'est intervenue que lorsque l'autorité militaire avait quitté la ville et la rive droite. En intervenant comme elle l'a fait, et à l'heure où elle l'a fait, sans craindre d'assumer les responsabilités nécessaires, elle à épargné à la ville la prolongation d'un bombardement qui durait déjà depuis 36 heures, avait causé des ravages énormes et aurait fini par entraîner la destruction complète de la ville. Loin que l'autorité civile ait lagi à l'encontre des intentions de l'autorité militaire, celle-ci n'a pas hésité un instant à ratifier de la façon la plus complète tout ce qui à été fait dans ces circonstances pénibles par l'autorité civile. La population n'appréciera jamais assez les grands services que Mr. Franck lui à rendus dans les heures tragiques que nous avons vécues1. Invité à accepter, au moment du départ du Gouvernement, une mission importante et officielle à l'étranger, Mr. Franck à préféré rester au milieu de ses concitoyens et â ma demande pressante, il a non seulement partagé mais assumé la plus grande part des charges de mon mandat. Brisé par les privations, la fatique et les émotions au cours de ces journées terribles, j'ai été contraint, après la reddition de la place, de soigner ma santé absolument ébranlée et de prendre un repos devenu indispensable,. C'est alors que Mr. Franck, qui avait bien voulu accepter également la fonction de Président de la commission intercommunale, à pris en mains, et avec une autorité que je ne saurais assez reconnaître, la lourde ©t. difficile charge des le négiotiations, à propos de l'occupation, avec le les autorités militaires allemandes, d'accord ir- avec le Collège Echevinal, dont tous les ul membres sont restés à leur poste et ont rivalisé de zèle et de dévouement à la . chose publique et avec la commission intercommunale dont tous les membres aussi et en particulier le vice président, Mr. le Sénateur Alph. Ryckmans, se sont également dépensés sans compter au bien de la cité et ont fait preuve du plus grand courage. Laissez-moi ajouter, Monsieur le Rédacteur en Chef, que ni de la part de l'autorité ni de la part population aucune démarche n'a été faite pour influencer les décisions de l'autorité militaire. Tous ceux qui sont c restés à Anvers ont stoïquement supporté les risques et 1ns anxiétés du bombardement.s. ) Je ne blâme pas ceux de nos conci-e toyens qui ont quitté la ville et personne, n je pense, ne les à blâmés, mais il est extrè-^ mement pénible de voir des compatriotes • t réfugiés en terre étrangère, attaquer aussi injustement ceux qui, dans la situation la plus pénible, ont défendu et continuent à défendre les droits et les intérêts de notre r n grande cite et de tout le pays d'alentour. e Je termine en vous engageant vivement g à cesser ces polémiques stériles à l'heure ^ où, devant l'ennemi, l'union est le premier des devoirs. Il sera toujours temps do reprendre plustard les questions de responsabilité s'il y à lieu. a t Je fais appel à votre loyauté pour que , vous publiiez cette lettre en première page et qu'ainsi il ne reste rien d'accusations r basées sur une évidente ignorance des faits. Recevez; Monsieur le Rédacteur en Chef, ^ mes salutations distinguées, i- (s.) lt DE VOS. it ■© Ainsi que l'honorable bourgmestre veut t- bien nous le faire observer, l'heure de la reddition des comptes n'est pas venue. z Aussi nous abstiendrons-nous pour l'instant de à discuter à fond ses affirmations, sachant s fort bien que s'il y a des coupables — et c'est à cette seule question que se bornait u la lettre que nous avons inséré3, ces cou- pables seront châtié3. s Nous retiendrons cependant du document s, piécieux que l'on vient de lire, les deux é passages que voici: ils contiennent, nous n sommes navrés d'avoir à le constater, l'aveu même d'une partie de cette vérité que >t réclamait notre correspondant. s M. le bourgmestre écrit en effet: - „L'autorité civile n'est pas intervenue que é lorsque l'autorité militaire avait quitté la s ville et la rive droite. En intervenant comme elle l'a fait, et à l'heure ou elle t l'a fait, sans craindre d'assumer les respon-i sabilité3 nécessaires, elle a épargné à la ville - la prolongation d'un bombardement qui 3 durait déjà depuis 36 heures, avait causé - des ravages énormes et aurait fini par s entraîner la destruction complète de la ville." ! Il ne s'agit pas de savoir si le bombardement allait faire du tort à la ville, mais bien si le général de Guise, chef unique^de la position fortifiés d'Anvers continuait ou non de défendre celle-ci. U résulte de la lettre même que l'on vient de lire que la rive gauche (qui fait partie de la dite position fortifiée), était toujours défendue par nos troupes et que seule l'autorité militaire avait pouvoir de traiter avec l'ennemi. Tout le reste est phra&éologie Nous ajouterons que par une décision explicite, exprimée en séance extraor dinaire le dimanche matin à 8 heures, donc trois jours avant le bombardement, le Conseil communal avait autorisé le pouvoir militaire — qui d'ailleurs n'avait que faire de pareille autorisation — à défendre la ville autant que de besoin. La lettre de M. De Vos contient d'ailleurs un second aveu et nous n'en demendions pas davantage: „Loin que l'autorité civile ait agi à l'encontre des intentions de l'autorité militaire, celle-ci n'a pas hésité un instant à ratifier de la façon la plus complète tout ce qui a élé fait dans ces circonstances pénibles par l'autorité civile." Le terme «ratifier," signifie: donner son approbation à un acte antérieurement posé par une autre personne. C'est donc bien le pouvoir civil qui, pour sauver les briques d'Anvers, après que tant de familles belges avaient fait patriotiquement et stoïquement le sacrifice du sang de leurs enfants, est allé traiter de la reddition de la ville sans avoir consulté au préalable la seule autorité compétente d'Anvers, le général de Guise. C'est là le fond même de la question. Le reste, comme le dit très bien l'honorable bourgmestre, sera élucidé plus tard. J. Wappers, En Italie. La flotte Italienne mobilisée. Le New-York Herald annonce que la flotte Italienne est complètement mobilisée sous le commandement du duc des Abruzzes. Elle comprend sept divisions, chacune d'elles ayant ses sous-marins. Le pavillon amiral flotte sur le cuirassé Reine-Marguerite. Val Ion a n'est pas occupée. ROME, 22 Octobre. — L'édition de mid du Messaggero annonçait que Vallona a été occupée par les Italiens. Le Giornale d'Italia déclare que cette nouvelle est formellement démentie de bonne source. Nouvelles élections en Italie? ROME, 22 Octobre. — Dans certains milieux, on parle de la probabilité de prochaines élections. Le pays aurait ainsi à se prononcer sur la politique suivie et à suivre par sa diplomatie.Il est à remarquer toutefois que ces élections ne pourront avoir lieu sur le champ. Cette rumeur ne s'accrélite pas partout. Notre journal est rédigé exclusivement par des Belges. Dans les Balkans. Pas d'accord turco-bulgare. ATHÈNES, 21 octobre. — On dément catégoriquement de source bulgare l'existence de pourparlers et la présence, annoncée par les journaux Italiens, d'une commission bulgare â Constantinople en vue d'un arrangement militaire ou autre entre la Turquie et la Bulgarie. HET WISSELKANTOOR, Leuvehaven 21, Rotterdam. 2—5 BUREAU DE CHANGE VIS à VIS DU MARCHÉ AUX POISSONS. Les hostilités en France. Communiqué officiel de 3 heures du 23 octobre. PARIS, 24 octobre. — Le communiqué officiel de S heures dit: Sur notre aile gauche, la bataille continue, L'ennemi a progressé au nord de Dixmude et vers La Bassée. Par contre, nous avons sensiblement progressé à l'est de Nieuport, à proximité de Langenmarcq et dans la région comprise entre Armentières et Lille. Sur les autres points du front, les attaques des Allemands ont été repoussées. Sur plusieurs points, nous avons gagné un peu de terrain. En Woevre, notre offensive s'accentue vers la forêt de Montmare et le nord de Pont-à-Mousson. Communiqué officiel de 11 heures du *3. PARIS, 24 octobre. — Voici le texte du communiqué de 11 heures. Depuis la mer jusqu'au sud d'Arras, les violentes attaques de l'ennemi ont é'.ë repoussées. . A l'est de l'Argonne, nous nous sommes emparés du village de Melzicourt, qui commande la route de Varennes à la vallée de l'Aisne. Communiqué officiel de 3 heures du 24 octobre. PARIS, 25 octobre. — Voici le texte du communiqué officiel de 3 heures d'Aujourd'hui:La situation depuis la mer du Nord jusqu'à Arras ne s'est pas modifiée. Aucun changement en Argonne. Sur les Hauts-de-Meuse, notre artillerie de campagne a détruit trois nouvelles batteries allemandes, dont une de gros calibre. Communiqué officiel de 11 heures. PARIS, 25 Octobre. -•— Voice le texte du communiqué officiel de 11 heures d'aujourd'hui: La bataille continue dans les mêmes conditions que les jours présédents. De violents combats ont lieu entre Nieuport et la Lys. Les allemands sont parvenus à passer l'Yser entre Nieuport et Dixmude. A l'ouest et au sud de Lille, de vigoureuses attaques de l'ennemi ont été repoussées. Entre l'Oise et l'Argonne, nos troupes ont fait quelques progrès. En iWoevre, notre artillerie lourde ca-nonne la route Thiaucourt-Monsard-Bruxerelles-Woanville, qui est une des principales voies de communication des Allemands vers Saint-Mihiel. Hier, en Argonne, au nord du bois de Chalade, tout un régiment d'infanterie allemande a été anéanti. Le plan des allemands. (Service spécial du „Journal des Réfugiés.") PARIS, 25 octobre. — Par dépêche de notre correspondant particulier. — L'opinion générale des autorités militaires est que les attaques violentes dirigées par les Allemands au nord de-la France n'ont pas pour but de prendre Calais et d'attaquer l'Angleterre, mais bien de dégager, si possible, les lignes de communication de l'armé 3 allemande. Troupes Autrichiennes en France. ROME, 21 octobre. — On mande de Venise au Messaggero, que des lettres de soldats autrichiens, parvenues du Trentin, indiquent que les troupes autrichiennes, qui ont été. retiréas de la frontière du sud, ont éW envoyées non pas en Bosnie, mais en Bel-gique et en France. En quittant Saint-Mihiel. Les Allemands ont dû évacuer Saint» Mihiel, qu'ils occupaient depuis le 22 sep tembre. Toutefois, leurs patrouilles continuent à sillonner le pays; l'occupation du Camp des Romains leur permet, en outre; de bombarder les villages d'alentour. C'esl ainsi que furent canonnées la résidence dfl. M. Poincaré, à Sampigny, et la gare d« Lérou ville. Cette gare a moins souffert des obus que des engins lancés par les avions ennemis. La voie a été partiellement détruite; il serait facile de réparer promptement les dommages matériels et de rétablir la circulation normale des trains; mais, comme ca troeçm du réseau de l'Est demeure exposé au tir des gros canons allemands, une élémentaire prudence commande de suspendre tout trafic aux abords de la gare de Lérou-ville.En quittant Saint-Mihiel, les Allemands ont emmené une quarantaine d'otages. Les hostilités en Russie. La défaite d'Ivan gorod leur coûta 30.000 hommes. On télégraphie de Petrograd au Dai'y News de Londres: Les prisonniers allemands arrivés à Varsovie admettent que l'attaque dirigée sui la ligne de la Vistule fut d'abord une opération politique, bien plus qu'un mouvement stratégique. Elle fut décidée au conseil des généraux allemands qui, de concert avec le gouvernement de Berlin, résolurent l'opération, pensant que si la Russie pouvait être tenue sur la défensive dans la zone de Cracovie, son rôle serait évidemment terminé. L'argument prévalut, et quatre colonnes furent rapidement dirigées pour assurer le passage de la Vistule aussi prè3 et aussi au sud que possible de Varsovie. Elles furent cruellement battues à Ivangorod, où un pont traverse le fleuve. Pendant l'assaut, l'ennemi perdit 80.000 hommes et eut les plus grandes difficultés à retirer ses pontons sous le feu des canons russes. Il chercha alors plus loin un endroit favorable, mais il fut tout le temps harcelé par les cosaques. Jeudi, les Russes arrivèrent en force et mirent en déroute les Allemands, qui s'enfuirent dans la plus grande confusion. Leura prévisions ne se sont pas réalisées et ils ont cependant fait donner toutes leura lé serves, même une grande partie de la garnison de Thorn. Les troupes autrichiennes en danger. (Service spécial du „Journal des Réfugiés.") PETROGRADE, 24 octobre. — Les combats d'arrière garde de l'armés allemande en retraite se poursuivent de façon à mettre très sérieusement l'armée autrichienne en danger. Un corps de volontaires anglais. (Service spécial du „Journal des Réfugiés.'8) PETROGRADE, 25 octobre. — La coloni< anglaise de Pétrograde s'occupe de forme, en ce moment un corps de volontaire» anglais, avec l'autorisation des autorité» russes. \ Q O Mardi 27 Octobre 1914. 5 Cents. ,èr# Année. No. 11. . . - .-T8-- ». ■

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Cet article est une édition du titre Journal des réfugiés: organe quotidien des réfugiés belges en Hollande appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bergen-op-Zoom du 1914 au indéterminé.

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