Journal des réfugiés: organe quotidien des réfugiés belges en Hollande

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s.n. 1914, 18 Octobre. Journal des réfugiés: organe quotidien des réfugiés belges en Hollande. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hm52f7kn7r/
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Dimanche 18 octobre 1914. 10 centimes. lêre année. flo. 4 JOURNAL DES RÉFUGIÉS Organe quotidien des réfugiés belges en Hollande. Service télégraphique spécial par nos correspondants particuliers de Londres, Pétrograde, Paris, Rome et Washington. Administration-Rédaction : 68 Boschstraat — Bergen-op-Zoor Les annonces et les avis aux réfugiés sont reçus à la rédaction, Boschstraat 68 et cnez nos principaux dépositaires à Bergen-op-Zoom. La situation générale. A l'Ouest La bataille de l'Aisne n'est plus a proprement parler, la bataille de l'Aisne. Elle se poursuit, au nord, jusque sur le rives de la Lys <e.t même av delà. Pour peu que les alliés accusent encore leur progression quotidienne, nous assisterons biehtôt i la bataille de la Meuse et de l'Escaut, les Allemands s'arcboutaiil à la mer, puis — en .cas de nouveau recul — à Anvers, pour former leur extrême droite. Mais quelle sera la durée de cette nouvelje phase de la lutter S'ouvrant au moment où l'hiver esl proche, elle pourrait fort bien se prolonger au moins autant que Ja bataille de l'Aisne et ainsi, notre malheureux pays aurait une fois de plus et plus cruellement que jamais à souffrir des horreurs de la guerre. A l'Est. Une question se pose: le mouvement de recul des E.usses n'est il pas une manifestation de plus de cette stratégion fuyante, orientale, ensaisissable et singulièrement efficace qui a toujours été fort gn honneur dans l'armée russe? En d'autres termes, n'est-ce pas REMEMBER JMTWERP ! de leur propre gré que les généraux russes ont attiré les alliés ' germaniques jusque sur la Vistule | où la grande bataille vient de s'en-| gager? ' Avant de répondre à cette ques-| tion, il ne faut pas perdre de vue , que le but final poursuivi par les Russes est la destruction des1 armées allemandes. Tous les efforts de la Russie tendant vers ce but, il importe qu'elle mette dans son jeu le plus grand nombre d'atouts | possible. I Dès lors, les armées russes n'ont elles pas tout avantage à se battre ' sur leur propre sol et à éloigner ' l'armée allemande de cet admi-' rable réseau de voies ferrées qui est une de ses plus grandes forces ? Personnellement je le crois, j Nous devons nous dire, enfin que, des deux adversaires, c'est l'Allemand qui est le plus pressé de vaincre et le plus prêt à risquer des coups dangereux .pour s'assurer une victoire. C'est don'c à lu,i, à courir Jes plus ; grands risques, aux dépens du I résultat filial. Sur Mer. i Les Anglais viennent de venger leurs morts en courant, en un seul combat, quatre destroyers allemands. La leçon de l'Angleterre. Dédié d Vadministration communale d'Anvers. Voici le texte d'un appel que le „Daily Mail" adressait en date d'hier aux municipalités anglaises sous le titre: Renumber Antwerp ! „I1 faut que chaque conseil communal et urbain dresse immédiatement une liste de tous les propriétaires portant un nom allemand ou autrichien, indépendamment de la question de savoir s'ils sont ou non naturalisés. „Des comités de vigilance devront être constitués pour la guerre en .chaque localité de chacun des districts campagnards et urbains. „Les membres de ces comités de vigilance devront avoir des pouvoirs de police leur permettant de perquisitionner dans les maisons, jardins, maisons, de campagne, je te. de tous Allemands et Autrichiens. „Une liste de tous les naturalisées Allemands et Autrichiens à qui des certificats de naturalisation ont été accordés depuis 1904 devra être fournie par le bureau central à la police de chacun des districts où des sujets naturalisés anglais, de pe genre, sont établis. „C'est le devoir de tout Anglais qui connait un allemand ou un Autrichien d'informer la police de sa présence et de s'assurer par lui même que cette personne est inscrite comme étant un ennemi étranger „Que tout Anglais gr,ave idans sa mémoire le sort d'Anvers et se rappelle comment les allemands se sont établis dans cette ville (et l'ont vendue. „Qu'il n'oublie jamais qu'en ,cas d'invasion chaque allemand ou Autrichien en âge de service militaire a son point de ralliement désigné, auquel il se rendra s'il n'est pas enfermé dans un camp sous la garde des baïonnettes.... „Quiconque n'est pas avec nous est contre nous. Il vaut mieux que chacun des allemands, naturalisés ou non, résidait en Angleterre, soit mis en sûreté par nous derrière, une porte de prison, qu'un seul soldat anglais ne vienne à mourir par 1& traîtrine d'un ennemi qui se trouve parmi nous. L'avis de M. Franck. Signalé au Gouvernement belge. Hier matin, à Roosendael M. Franck, est venu faire appel ,,au patriotisme belge" ! L'homme qui s'est improvisé président de „la commission intercommunale", forgée de toute pièce par lui pour les besoins d'une mauvaise cause, le pangermaniste avéré qui croit parler au nom d'une population dont il a muselé le bourgmestre et dont il ne représentait, avant la guerre, que cette minorité jde voix qui s'attache en Belgique à chaque candidat d'une liste élue, à osé éléver la voix pour ternir implicitement la "gloire de nos morts et pour salir notre héroïsme aux yeux de l'étranger. Il est 'des bourgmestres martyrs comme ceux d'Aerschot et dé Bruxelles. Il en est d'une autre nature, comme le f.f. d'Anvers. Voici quelques extraits de son discours : „La ville et la vie dans la ville, sont en sécurité. Nous .pouvons conseiller officieilleimleini et tranquillement à tous (fes i amis de l'ordre (!) de rentrer. Pous les jeunes gens qui n'appartiennent pas à l'armée de même que pour les gardes civiques désarmés, il n'y a pas plus de raison de crainte que pour les autres bourgeois. Il existe à ce sujet des \déolmâtim\s formelles et écrites. < ,, L'aMtorité allerna-nd-e déclare qu'elle veut mettre tout len oeuvre pour garantir la sécurité. Le monde entier a les1 yeux fixés sur de telles promesses faites à de pareilles cités. (Parlez-nous de Louyain ! N. d. 1. H.)" Enfin voici le; couplet ,de la péroraison : „Piensez à eela. N'ECOUTEZ POINT LES RACONTARS, <mm--trez que vous êtes des Anlversois QUI ONT UN. COEUR DANS LA POITRINE \ei reVaripz veiller AVEC NOUS stur n\otr@ vieille et grande ville. Montrez, mesdames et messieurs, que vous êtes encore les „sinjoren" du bon vieux temps et lyàttàrtiez VERS DES JOURS MEILLEURS."L'homme est jugé. J, ffiAPPERS. En Belgique. Hommage français à la Belgique. ! Plusieurs journaux parisiens publient des commentaires au sujet du transfert du Gouvernement belge en France. Le „Figaro" dit: „Parmi les révolutions et les surprises que provoqu i cette guerre sans précédent, l'aventure touchante et sublime de la Belgique assumera aux yeux de l'histoire des proportions épiques. „Au point de vue de la politique internationale, le transfert du gouvernement belge au Havre demeurera sans conteste l'épisode le plus intéressant. „Bien au dessus de l'intérêt national, l'image de la civilisation est apparue soudain et l'impérieux devoir de la défenc; re fut imposé à la France, à l'Angleterre, à la Belgique et à la Russie, „La Belgique fut la, première à s'offrir pour ce bon 'combat, où elle s'est magnifiquement sacrifiée. „Aussi longtemps que son territoire ne sera pas restauré dans son intégrité, que ses villes n'auront pas été rebâties et ses Soldats vengés, la luite .continuera implacable et ce sera l'honneur éternel du Hâvre que d'avoir servi pendant quelques semaines de .capitale à la Belgique !" D'autres journaux français disent, qu'en ouvrant .-ses portes au Roi Albert, à son gouvernement et à son armée, la France commence à peine à d'acquitter de Ja dette immense qu'elle doit aux premiers héros de la guerre de 1914, à ses plus utilejs1,! à sels» plus précieux défenseurs. Le fusil du Roi Albert. Du „ Gaulois": „Avec les Belges et leur Roi, nous vivons dans une atmosphère de beauté qui nous arrache; un cri d'admiration. „En Belgique, comme en France, chaque jour est une page nouvelle du livre de |gloire. Il n'y eut jamais un trait plus noble dans sa jsim-plicité que celui-ci: le Roi des Belges, avant de quitter Anvers, emprunta le fusil d'un de ses soldats afin de pouvoir lui-même brûler la dernière cartouche..." Notre idée approuvée. Nous avons reçu la lettre que voici: Monsieur le rédacteur, Bravo pour „La Vertu du Nationalisme" ! Les Belges juraient presque sujet de bénir la guerre, s'ils en sortaient pacifiés et fraternellement unis. Oui, arrière l'odieuse politique ! Puissent vos prévisions se réaliser ! ph ! de quel cœur on en accepte l'augure ! Cordial et respectueux salut s. Lei C]m)\oiUe Tleymssens ,(de G and) Rozendaal, Gasthuis Caritas. Des mines dans l'Escaut. LONDRES, 19 octobre. — Par dépêche de notre correspondant particulier. Le * Moming Post " d'aujourd'hui dit que les Allemands s'occupent de placer des mines dans l'Escaut. Notre journal ne publie aucune dépêche du Wolffbureau. En Hollande. A Rotterdam- Nous apprenons que lundi à 4 heures se réunissent au local u Zwarte Ruiter " 14a Korte Hoog-straat à Rotterdam les réfugiés belges qui vont examiner la possibilité d'envoyer une délégation au Hâvre. Les hostilités en France. communique oniçiel de «5 heures du 19 octobre. Calme relatif. Progrès vers Arras et St. Mihiel. PARIS, 19 octobre. — Voici le texte du communiqué officiel 'de 3 heures : v Les troupes allemandes occupant la Belgique n'ont pas dépassé la ligne Ostende—Thouroùt—Roulers —Menin. Un calme relatif a régné sur la plus grande partie Idu front. A notre aile, gauche, dans la région d'Ypres, il n'y a, rien à signaler.Sur la rive droite de la .Lys, les Alliés ont occupé iFleurboix et l,a banlieue d'Argentières. Dans la région d'Arras et de ,St. Mihiel, nous avons continué à gagner du terrain. Les Allemands sont en recul de plus de 30 Kilomètre (Service (spécial du ^Journal des Réfugiés.") LONDRES, 19 octobre. — Par-dépêche de notre correspondant particulier. — On annonce officiellement ici ce soir ,que les troupes anglaises en France ont fait des progrès considérables pendant ces derniers jours. Les alliés ont repoussé les forces ennemjeis à plus de trente kilomètres. Sur le front. Episodes des derniers combats. Les journaux publient un récit d'un témoin oculaire qui se trouvait près du quartier général : „ Dimanche, 4 octobre, la tranquillité relative qui régnait depuis samedi a été troublée sur une partie de la ligne des alliés par les musiques allemandes jouant des airs patriotiques, ce qui a permis aux obusiers des alliés d'apporter leur appoint au concert en bombardant les auditeurs. Lundi 5, trois duels ont eu lieu entre des aviateurs français et allemands ; deux ont été tués ; l'un d'eux a été brûlé au point d'être méconnaissable. Le même jour, plusieurs Allemands de la „ landwehr " ont été faits prisonniers ; ils pleuraient à chaudes larmes, parce qu'ils étaient convaincus que les Anglais fusillaient tous les prisonniers.Jeudi 8, une mitrailleuse allemande inaccessible harcelait de ses feux les Français ; ceux-ci creusèrent une galerie souterraine de cinquante mètres jusqu'au-dessous de la mitrailleuse'et la firent sauter. Les artilleurs allemands sont d'assez bons pointeurs et ils excellent à dissimuler leur position. Néanmoins, en dépit de leurs ballons et de leurs aéroplanes, des espions, des communications téléphoniques et des observateurs, leur tir produit peu de résultats. Les hostilités en Russie. Les Russes font plus de 1000 prisonniers. (Service! spécial du „ Journal des Réfugiés.") PETROGRADE, 18 octobre. — Par dépêche de notre correspondant particulier. —• Voici le texte du 'communiqué officiel russe issu aujourd'hui. Les efforts tentés aujourd'hui par les Autrichiens pour passer la San n'ont pas abouti. Au sud de Przeniysl, la bataille continue. Nous avons fait plusieurs charges à la baïonnette, au cours .desquelles nous avons capturé 15 of ficiers autrichiens et plus de 1000 soldats. Sur le front de Pologne et de Galicie. PARIS, 17 octobre. (Reuter). Il résulte du communiqué de 3 heures que l'état des choses ne s'est pas modifié sur le Iront de Prusse orientale Sur la Vistule et en Gralicie les armées austro-allemandes ont été réduites à la défensive sur tout le front. Au sud de Przemysl le combat se poursuit Les Russes ont fait 500 prisonniers. Sur la front Serbe. Violents combats sur la Driija. (Service spécial du ^Journal des Réfugiés.") NISH, 18 octobre. — Par dépêche de notre correspondant particulier. — De violents combats se sont poursuivis isur la Drina avec un acharnement particulier. Après plusieurs journées de lutte, les; Autrichiens ont été refoulés au delà de là, rivière. i En France. La cl?ance de M. Poincaré PARIS. — Maintenant que le quartier général français a, changé de position un fois encore, il (nous est permis d'annoncer qu'un aéroplane allemand laissa choir une bombe à Romilly-sur-Seine pendant la .visite ,dur président Poincaré au général Joffre. Heureusement la bombe nj'atteignit pas sç>n but et ne causa même aucun (dommage.Le service ^'espionnage allemand n'avait pas tardé à être (mis au courant de* la visite du président qui se rapprochait si p,uda-çieusement «des lignes -ennemies. • Aussi un des meilleure pilotes de „taube" fut-il désigné pour essayer d'atteindre tout à la fois M. Poincaré et le généralissime. Un aviateur français du nom de F,rantz poursuivit aussitôt l'avion ennemi et parvint à le descendre. Le président Poincaré le récompensa en épinglant la Croix de la Légion d'Honneur sur sa, poitrine. t)n «livre jaune» français. Le gouvernement français prépare en ce moment un „livre jaune" qui contiendra tous les échanges ide vue et documents diplomatiques relatifs aux événements qui ont précédé la guerre actuelle. Le volume comprendra environ 220 pages et fdeux points principaux y seront particulièrement mis en lumière : lo. Ja parfaite loyauté de Ja France, au sujet de son respect de la neutralité belge. '2o. les efforts réitérés de la France, pour amener l'allemagne — relativement à la fameuse note austro-hongroise que l'on sait —à s'associer a.ux démarches qui pourraient aboutir d'une façon quelconque, au maintien de la paix. Notre Journal est rédigé exclusivement par des Belges, rédacteurs au „Matin" d'Anvers.

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Cet article est une édition du titre Journal des réfugiés: organe quotidien des réfugiés belges en Hollande appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bergen-op-Zoom du 1914 au indéterminé.

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