Journal du Katanga

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s.n. 1914, 28 Avril. Journal du Katanga. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zg6g15w87b/
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4m" année 28 avril 1314 Nr 17 JOURNAL DU KATANGA PRIX DES ANNONCES : LA LIGNF Correspondance Fr. 5,oo Demandes d'emploi » 1,00 Offres diverses » 2,00 Feuille hebdo m adaire paraissant le mardi Le Numéro : 50 Centimes ADMINISTRATION : Avenue |n Élisabethvii.le (Katanga) Congo gc. PRIX DES ANNONCES: LA LIGNE Faits divers (fin) Fr. 3,00 fffeits divers (corps) » 5,00 âVJaisons à vendre ou à louer . . » 2,00 / J f'our les pays faisant partie de l'Union Postale UN AN FR. 25.00 SIX MOIS » 15.00 TROIS MOIS » 8.75 UN MOIS » 3.35 PRIX DE L'ABONNEMENT : Payable anticipai ivement Pour les pays ne faisant pas partie de l'Union Postaie: UN AN FR. 30.00 SIX MOIS » 17.50 TROIS MOIS » 10.00 MM MOIQ • • 4 OO AVIS L \ Iministration du Journal du Katanga informe ses aban 133 et lecteurs de ce que les fonctions de Rédacteur en chef seront exercées intérimairement par M. S. DANSE, pendant le congé que l'Administrateur-délégué va passer en Europe. Tantes les communications relatives au Journal doivent être adressées, à dater de ce jour, à M. S. Danse, Directeur de la Société Générale Sud-Katanga, avenue du Sankuru, Élisabethville. Les Roches du Katanga ni Considérations géologiques sur la région Est du Congo. (Suite) On trouve dans la région Est du Congo ^ i° des roches dites normales, parmi lesquelles les roches éruptives (laves de volcans, diorite, granité, diabase) sont prédominantes; 20 des roches clastiques, telles que les sables provenant des alluvions anciennes du lac et les argiles de sédi-'mentation pélagique; 3° des roches organiques, telles le charbon de la « Géomine» et les calcaiiss; 4° quelques roches chimiques tel que le kaolin provenant de l'altération de roches préexistantes et dont nous avons expliqué la formation dans un article précédent. On rencontre également des roches qui 3nt passé de leur état sédimentaire à des états de métamorphisme différents allant jusqu'au dernier stade de la transformation et renfermant alors des cristaux, tous comme les roches éruptives. Ces roches sont surtout dues, croyons-nous, à l'act'on des forces internes sur les roches sédimentaires (action dynamique ou éruptive). C'est ainsi que l'on trouve des grès, psammites, quartzites provenant des sables et des schistes et phyllades provenant des argiles. Il ne nous a pas été donné de voir du marbre saccharoïde provenant de la transformatiou des calcaires relativement nombreux cependant dans la région. Dans le livre de M. Robert Smitz, intitulé «Les Baholoholo », se trouve une coupe géologique transversale au lac, faite aux environs d'Albertville. Dans cette ■ région, les terrains sont très redressés et les plis sont isoclinaux; il y a donc eu des bouleversements dynamiques importants produits par les forces internes, jusqu'au point d'avoir des couches ou strates, originairement horizontales, redressées verticalement. On y trouve, parmi les roches cristallophylliennes qui ont contribué à former la première écorce du globe : a) des micaschistes et des amphibolites, qui sont des schistes cristallins, c'est-à-dire des roches formées de deux éléments seulement, lesquels sont disposés en couches alternatives ; b) du gneiss, à cassure transversale zonaire, que l'on pourrait considérer comme du gneiss granitoïde, parce que la stratification des éléments coustitu-tifs n'est pas fortement accentuée (quartz, feldspath, orthose et mica); c) des roches d« transition, cristallines qui ont été probablement formées par l'action combinée des agents internes et externes et parmi lesquelles nous avons les schis tes et les grès qui se sont transformés et se transforment encore respectivement en phyllades et en quartzites. Parmi ces roches qui appartiennent sans contredit à la série sédimentaire, sont venues à jour des collines entières de granités provenant d'une éruption localisée. Les rives du Lac dans les environs d'Albertville et jusqu'à la Lukuga sont constituées de schistes, de schistes durs ayant tendance à passer au phyllades, de grès, de grès micacés, de psammites (roches dites de mélange, très dures, et formées de sable, argile et mica, dont il a été question précédemment), de macigno, ou psammite :alcareuxetd'ampellite(toutesde formation primaire), renfermant comme minerais de fer l'oligiste et la magnétite. Cet oligiste, très abondant partout, à texture oolithique, doit avoir été formé par certains animaux microscopiques, les foraminifères, et plus particulièrement les nummulites, qui auraient extrait de l'eau de la mer les matières ferrugineuses pour donner naissance, après leur mort, à ces minerais. La Magnétite provient du métamorphisme d'un gîte de fer normal, la sidérose. Le calcaire des environs d'Albertville est siliceux. Un peu au Sud de l'éperon Gubwa et jusqu'à Tembwe, à une bonne journée de l'exu-toire de la Lukuga donc, on trouve également des cherts et des calcaires, de sédimentation organique. Les cherts, que l'on appelait anciennement phtanites, sont formés de rognons de silex qui sont intercalés dans les calcaires et constituent les «clous» de nos tailleurs de pierre. Parmi les calcaires, certaine espèce, à cassure concoïdale, donne une excellente chaux pour enduits. Cette pierre à chaux doit donc être relativement très pure et pourrait être comparée à notre « petit granit » provenant de carcasses d'animaux désignés, en paléontologie, sous le nom de crinoïdes. D'autres pierres donnent une chaux hydraulique se rapprochant du ciment ; il en est enfin qui donnent, après la cuisson, une chaux impure provenant de la présence de matières étrangères dans le calcaire, telles que la silice et le fer surtout. Il nous a été donné de voir chez les Révérends Pères Blancs plusieurs fours à chaux et différentes espèces de chaux obtenues, par la cuisson, après triage, de pierres se trouvant à quelques journées de marche de Baudouinville. En tout état de choses il est permis d'envisager, dans un avenir, peut-être assez proche, la possibilité d'une fabrication de Ciment Portland artificiel provenant d'un mélange judicieux de calcaires avec des argiles existant sur place. Il existe encore à Mulonde quelques fours à chaux et fours à briques. On peut affirmer et nous avons pu nous en convaincre, que l'argile est excellente pour la fabrication des briques, tuiles et carreaux. Les briques que nous avons vu fabriquer à Baudouinville sont très consistantes, pas friables et pulvérulentes du tout; elles proviennent d'une argile grasse ne contenant pas trop de sable. Au cap Gubwa apparaissent des masses importantes de grès rouges feldspathiques avec des intercalations de bancs de quartzite,lesquels vrai- -nTmrri—i—-- - semblablement forment une espèce de transition entre l'Archéen et les roches sédimentaires proprement dites. Ces masses appartiennent au système géologique des Kundelungu, et d'après M. Hock, ces formations seraient donc d'âge carbonifère, comme nous l'avons vu dans un article précédent. A Tembwe l'archéen est nettement caractérisé par la présence de gneiss. Enfin toute la partie Sud est constituée par les terrains primitifs, le granité en ordre principal. Comme nous nous en tenons uniquement à la question des roches, ce n'est qu'en passant que nous parlerons de l'existence de quelques filons métallifères ou gîtes de sublimation—ils sont plutôt rares dans toute la région du Tanganika — dans les roches éruptives, telles que certaines roches tourmalinifères et pegmatitiques, à la Lukuga. Ces filons métallifères sont dûs au dépôt, par suite de refroidissement, d'un sel métallique, dans une crevasse qu'a parcourue une eau thermale, chargée de substances minérales; d'où leur différence avec les roches encaissantes. Ce., terrains fortement plisses des environs d'Al-t «tville appartiennent aux plis, appelés, par IV'1 J Cornet, loualabiens, lesquels, comme nous l'avons vu, sont accompagnés de grandes failles longitudinales. M. Cornet écrivait en 1911 dans « Le Katanga Province Belge », ce qui suit : « Le plus grand nombre des gîtes métallifères du Katanga sont intercalés dans les terrains plissés, l'étain dans la zone des plis loualabiens, le cuivre dans la zone loufilienne (Sud Katanga)». Ainsi donc, il serait peut être très intéressant de poursuivre la prospection dans ces terrains plissés (plis loualabiens des environs d'Albertville), là où laprésencedepegmatite et de tourmaline est une indication sérieuse pour la recherche de l'étain. Nous terminerons cesconsidérations géologiques parquelques notes supplémentairessur le charbon découvert parles ingénieurs de la «Géomine» dans le bassin de la Lukuga, à une dizaine de kilomètres du Lac. Il appartient, comme nous l'avons exposé, aux terrains horizontaux du système du Lualaba, lesquels terrains s'étendent à l'O. des plissements loualabiens dont nous venons de parler. Nous pouvons affirmer dès maintenant que la question du chauffage au charbon des locomotives circulant sur les trois tronçons et des vapeurs faisant le service sur les différents biefs, peut être envisagée comme résolue. La découverte de ce combustible est donc des plus importante au point de vue du développement économique de notre grande province minière. Les Allemands ont déjà passé avec la « Géomine » un contrat pour la fourniture des cent mille (100.000) premières tonnes de charbon que l'exploitation donnera.Ce combustible sera à bon marché, d'après les renseignements que nous avons pu recueillir, et aura le grand avantage de se trouver à proximité directe du rail. Ce sera, à n'en pas douter, un combustible industriel. Dès que l'exploitation régulière commencera, — cela dépendra évidemment de l'avancement des travaux au chemin de fer du4roisième tronçon — la «Géomine » serait Délicieux à boire "sec,, 3 1^1 l\.l agréable à boire Idéal à boire glacé £ C 1 1 wmm I ^8 g £ étendu d'eau de Seltz

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Cet article est une édition du titre Journal du Katanga appartenant à la catégorie Koloniale pers, parue à Elisabethville du 1911 au 1930.

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