L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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s.n. 1917, 26 Avril. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d50ft8fc80/
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L'ÉCHO DE LA PRESSE ou <H dûlilïIUiXa*®lMJiiB •a *flfc DD OAjNAL, 20. BftDXELLJSt W« II. I.WBTWI-I weww les lettres et communiqués à la Rédaction, sv .Annonces et demandes diverses à l'Administration INTERNATIONALE JOURNAL BELGE QUOTIDIEN D'INFORMATIONS Petites annonces, la ligne fa- &«"' Réclame avant les annonces, 4e page .... 8.C f s ï » 3° pa«ro • • • • tjf Faits divears « * 1.6» Nécrologie • 1,58 ON TRAITE A FORFAIT La YdritdWfi Histoire It la torpilb * On se plaît à donner la paternité de l'inven- (lj tion des torpilles à M. Whitehead; il n en est rien; o est a ± ni ton, l'inventeur des bateaux a ■ vapeur, que nous devons cet engin de destruc- |> • tion. On numéro de la « Gazette des Pays-BaS » de i805 relate des expériences de torpiLes faites à iÀ-ymouth sons la direction de 1 inventeur, un P« peu après la déclaration de guerre de 1 Angle- J» terre a la Franc®. iuiiton s'était déjà occupe des moyens de de-fendre Les côtes et de les protéger contre les — flottés ennemies ; c'est même lui qui donna a ces eno-ins le nom de torpilve, en souvenir du poisson dont le contact produit une commotion. ^cto-que. Fulton remplit de pciudre un corps nottan, qui pouvait s'enilammer à volonté par la marche . d'un mouvement d'horlogerie adapté à la pia - ■ tine d'un fusil; en 1805, à Plymauth, il fit es- ^ sai de sa torpille devant les lords de 1 amirauté. ^ Ella x'ut dirigée contre un vieux brick, qu elle atteignit au bout de dix minutes et_q.ua, souneve à une grande hauteur par l'explosion, retomba fracassé; en 180T, Fulton répéta mais avec moins de succès, ses expériences aux Mats-Un.®. On n© s'occupa plus jamais de cette, invention jusqu'à l'épcque de la guerre de Sécession ou les Américains, reprenant les idées de lulton, dt construisirent un petit navire, le « Spitting-De- sv vil i muni à son avant d'un mécanisme mettant m ci mouvement une languis tige à l'extrémité de laquelle était fixée une tcrpille en forme d obus, à qui allait se placer contre le bâtiment qu on vou- C1 Lait faire sauter. ■ •+;* « Aujourd'hui tout cela semble bien primitit, s car on a perfectionné les torpilles jusqu'à en q, fairie des êtres vivants, mais la paternité de 1 e- C( lément le plus important de la guerre navale actuelle n'en reste pas moins toute entière a 1 m- o. venteur du bateau à vapeur. Ce fut en 1860 quie le public européen corn- p inenca à entendre parler sérieusement des ter- e pilles ! un cons*raicteiir autrichien, M. Luppis, u s'adressa au ministère autrichien de la manne, <; qui lui fit toujours la même réponse: « Trouvez c avant tout le moyen de régler la marche et ^la direction de votre engin ». Or, M. Luppas n a- t vait 'trouvé que des cordes pour diriger, du rivage son, brûlot à droite et à gauche, et pour le mettre en mouvement, qu'un simple mécanisme c d'horlogerie et un appareil à pétrole; mais vous c allez voir comment une idée en amene une au- ipe • M. Luppis entra en rapport par le hasard avec l M Whiitiehead, alors directeur de la publication ï « Stflbdlimento Technico », de Fiume, et qui s'é- f tait acquis, par ses constructions pour La marin© de o-uerre autrichienne, une très grande réputa- • tion; c'est à Whitehead qu'on, devait notam-ment l'excellente machine de la frégate a Jj erdi- ( nand Max », qui, dans la bataille de Lissa coula ^ bas la frégate cuirassée « Re d Italia ». M. Lup-pis expliqua son idée et n'eut pas de repos tant qu i. us se fuit associé à l'habile ingénieur an-gjrs ' mais VVhiit.ehead ne tarda pas à se convaincre que l'invention était trop défectueuse pour avoir chance de succès. « damais, dit-il, ii_u ne parviendrons à diriger notre engin par k 4-ros temps, de sorte que cette arme restera ans^eiïeit pratique. Je crois qu'il vaut mieux eue relier un corps plus petit qui puisse se mou-vo: de lui-même à une certaine profondeur aur dessous de la surface de l'eau — comme un gros poisson — et qui soit tout à la fois à i'ann du vent et dles vagues et invisible à l'œil de i'enne-mi ». W'mitehead, sans repos et sans trêve, obsédé de son idée, encore vaporeuse comme lie oiouLlard, se mit à la rouler dans sa tete, : a ie tournant et la fouillant en cous sens, cherchant h lui donner une forme. Enfin, il trouva la tor-lille idéale, « lie fisli torpédo » ; la croyance à o épreuve de son associe soutint son coura .près huit 'ans de travaux, d études, d es- _ d expériences de toutes espèces, WiiiieLend '.f -a enfin son œuvre terminée et s'adressa au ornement autrichien. L'arehidu? Léopold.. t -tenir de k marine, vit immédiatement ~ le parti qu'on pouvait tirer d'une sembla-découverte ; il envoya le contre-amiral i'j. % à Fiume assister à des essais: 1 affût du lan&emeïîit consistait alors en un simple ^tube de iei\ placé 4 un mètre sous l''eau, et qui se fermai et s'euvrait au moyen d'une soupape. On construisit sur le modèle d'une frégate cuirassée un,e ca.rêae de bois que l'en chargea de pierres juî :'à ce qu'elle se fut enfoncée à quatre mètre s'envir,on. dans J.'eau. La torpille lancée contre la cible, partagea la carène dans toute sa Longueur comme si on l'eut sciée en. deuix, et les pierre* «enlevées par l'explosion dans une énorme vague, furent lancées dans les airs. La om m lésion réclamait encore des améliora--tiens {.d'est alors, qua Whitehead trouva le moyen S.- j/.jîef par un ^ûécani iv.p, de son invention, la T-.aiche rt-.ésfuilière_de la torpille ; ce mécanisme La maintient h une ésraîe"profêfttiëinr~im • - l'ftn bout de a course. En nréœnçe de ce ré-sultat, le gouvernement ai'tricliien ofîntt à Whi ■ijehead uoe soimûç 4e 2^00^000 ^Oïifl'S (500,000 x francs), pour l'achat de son invention. Il refusa. Les torpilles Whitehead furent successive -ment adoptées en Ang.eterre (1870), en France (1872, en Allemagne et en Italie (1873), en Russie (1875). Dams la guerre russo-turque, les Eusses firent usage du nouvel engin devant Batoum ; dans la nuit du 27 décembre 1877, comme la flotte ottomane s''était réfugiée dans le port, deux chaloupes s'approchèrent à la faveur des ténèbres, et lancèrent leurs torpilles; mais au lieu d'atteindre le but, celles-ci passèrent enître deux bâtiments à l'ancre et reparurent sur l'eau ; les Turcs les repêchèrent. Dans la nuit du 29 au 30 janvier, les deux chaloupes revinrent devant Batoum et, cette fois, lancèrent leurs, torpilles avec plein succès; deux croiseurs furent détruits. Depuis lors, les moyens élémentaires de propulsion ont été amplement perfectionnés ; aujourd'hui, les torpilles automotrices de marine ne manquent plus que rarement le but : demain elles .seront dirigées « sans fil » par le torpilleur ou le .sous-marin assaillant, sans qu'il soit possi-be d'éluder cette attaque toujours sournoise et presque toujours mortelle. imiiin.rii m), HiMHMintlH'iMi fii Carnet û'un curieux Je reçois de La Fraternelle, fédération des soldats mutilés et inuaUdes de ta guerre, la lettre suivante, que je m?empresse de transmettre à mes dévoués tseteurs : ...11 s'agit d'un frère d'armes, revenu aveugle à la. suite des blessures qu'il a reçues sur le champ de bataille. Cet homme très digne d'intérêt, apprend le métier d'accordeur de pianos. Seulement, il lui faudrait, pour qu'il puisse acquérir de la pratique, qu'il obtienne un piano, ce dernier pourrait au besoin.être très usagé. Et vodà, ce n'est pas plus difficile que cela: on me demande un piano. Jusqu'à ce jour, j'ai reçu les demandes les plus invraisemblablest et je me suis toujours ■ efforcé de trouver les objets demandés,seulement , un piano, cela ne se trouve pas partout et je , crai-ns beaucoup de. ne pas pouvoir être utile à i cet mvahde. \, Qui sait pourtant, combien de vieux pianos traînent misérablement et inutilement au fond - d'un grenier ou dans une cave humide! î Ce piano cassé, usé, démantibulé peut-être, ; candidat aux fagots, trouverait une gloneusc 5 carrière sous les doigts de ce héros que la vd-r traille n'épargna point, Et si un tel, piano n'existe pus, on trouverait y peut-être une âme généreuse, àssez charitable ! pour prêter à ce soldat cet instrument nécessaire . pour l'armer contre les luttes de l'avenir. g Evidemment, un piano est un piano. La de-I mande que m'adresse La Fraternelle est importante. Il est difficile de satisfaire tout le monde. Moi, malheureusement, je n'en possède point. Seulement, ce que je puis fairet c'est le deman-h der. Quant, à l'obtenir, ceci dépend uniquement i de mes lecteurs! !t G. RED. Communique officiel allemand BERLIN, 25 avril. (Communiqué d'hier au soir.) Au nord-est d'Arras, or s'est, durant la journée, battu pour la possession de Gavrelle. Le long de la route d'Arias à Cambrai, de nouvelles attaques anglaises ont été déclanchées dans la soirée. Nos rapports militaires s'accordent à constater que les pertes essuyées, hier, par les Anglais, furent d'une gravité inouïe. Le long d© l'Aisne -et dans la Champagne, canonnades intenses, mais intermittente». Dans l'Est, rien d'essentiel,. BERLIN, 25 avril. (Communiqué de midi.) Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du prince héritier Eupprecht de Bavière : Sur le champ de bataille d'Arras, depuis hier matin, on combat autour du village de Ga-vivlie ; sinon, l'ennemi n'a pas renouvelé ses attaques au nord de la Scarpe. Au sud de la dépression de la Scarpe, le combat s'est déchaîné de nourtau l'après-midi des deux côtés de la rou" te Àrras Cambrai ; sur un large front, des divisions anglaises, amenées^ en rangs profonds, ont attaqué au-delà de Monchy-Wancourt. Le choc anglais fest écroulé sous les plus lourdes pertes dans uçtre feu et an cours d'un âpre corps à corps. Des garnisons de tranchée et des aviateurs d'infanterie annoncent, au sujet du 23 avril, que le nombre des Anglais morts et, blessés gisant, devant lé front, est extraordinairement élevé. Au cours des ccntre-poussées, 650 prisonniers xynt, été faits par notre infanterie çt plusieurs automobiles -blindées ent-'eté. détruite s._ Nos groupes'de cïicc, après une préparation efficace, ont pénétré, ie 23 avril, à proximité de la côtœ dans la posftiojj. ennemie ei apt nuwewé 21 Français prisonniers, ainsi que 4 mitrailleuses comme butin. Le 23 et le 24 avril, sur l'a-vant-terrain de notre ligne de combat au nord-ouest de Saint-Quentin, plusieurs combats ont ^ eu lieu, au cours desquels l'adversaire a subi des pertes sanglantes et perdu également des pri- ° sonniers. , Groupe d'armée du Kronprinz allemand : Dan® quelques secteurs du front de l'Aisne et ! en Champagne, La Lutte d'artillerie s'est de ^ nouveau accrue. Des poussées françaises près de la ferme d'Hurtebise, sur le Brimont et à l'ouest, de la Suippes, sont restées infructueuses. b' Nous avons constaté, derrière les lignes enne-mies, un mouvement animé que nous avons ef- ^ ficacement canonné. ^ Groupe d'armée du duc Albrecht : La situation n'a pas subi de changement. ^ Le 23 avril, les Anglais et les Français ont perdu, au cours d i luttes aériennes, 20 avions et ^ 1 ballon captif ; le 24 avril leur a coûté 19 avions, dont 16 au cours de luttes aériennes, 3 par le feu de défense, parti de terre, ont été abattus. Le lieutenant Bernet a abattu ses 20", ^ 21° et 22° adversaires. Au cours d'une de nos . contre-poussées près de Gavrelle, le capitaine u Zorer, commandant d'une Escadrille de prctec- ^ tion, a survolé en tête de i'infafe. .erie assaillante s \ • X à 150 mètres de hauteur et a fait feu du haut de son appareil sur les lignes anglaises, à l'aide de la mitrailleuse. , Théâtre de la gue-rre à l'Est. ^ Notre artillerie a riposté vigoureusement au feu de batteries russes, qui opéraient principalement près de Jacobstadt, Postawy et sur la voie ferrée Zlcczov-Tarnopol. Front de Macédoine : c La vigoureuse action de l'artillerie anglaise, ^ effectuée depuis plusieurs jours contre aotre position entre le Yardar et le lac, de Doiran, a été suivie hier par des attaques, qui toutes ont été repoussées par les troupes bulgares. * < * * * ( La guerre sous-marina. j Berlin, 25 avril. (Officiel.) - Depuis les sa; 's des sous-marins, annoncés le ig \vril, ont été coulés nouvellement, par nos sous-mari d'acrès des - - J saignements 'collectifs arrives jusqu'au 24 av.- •, «u * total 143,500 to.nnes de navires-marchands ennemie et \ neutres, dans le canal anglais, dans l'océan Aïlanti- ^ que et dans la mer du Nord. * * * ! Berlin, 24 avril (officiel) : S. M. i'Empereur a adressé' à S. A. R. le Kromprinz ■ Ruppiecht ue .baviere, chef du. groupe d'armées combattant en Artois, le oéjegramme suivant : « Vos troupes ont brisé le nouvel assaut anglais sur • le champ.de bataLie d'Arras-. J'envoie aux hé.os d'Arras et à leurs chefs éprouvés qui ont égaié en sav-oi., en performance et en. succès leurs camarades de l'Aisne, mes remerciements a.nsi que ceux -de la patrie. Que Dieu continue à nous aider 1 (s.) GUILLAUME I. R. x- Berlin, 23 avril (officiel) : L'escâcJJiJie ae enasse commandée par le capitaine baron vorn Riohthofen a descendu so,n 100e adve.sa.re. Maigre ie temps peu faivo.abiC, les aviateuis se sont montrés, actifs ie 22 avril; au cours de nombreux combats aériens, l'ennemi a perdu onze appareils ; six d entre eux sont entre nos mains. Tandis que, sur de nombreux points., les attaques dirigées, par des. aviateurs ennemis contre nos baLons capt fs étanent repoussées avec succès, nos av ateurs ont r,eut,si a î.n.cenaier quatre bauons captifs eiinemis. Le capitaine vo,n Ricntofen a descendu son 46° adversaire et le lieutenant v'voiff son 19e et son 20° adver-6aures.De nombreux vois de reconnaissance et des bombardements aériens ont donné les résultats que' nous en attendions. Les aviateurs attachés à notre infanterie et à notre 1 artillerie ont travaillé de commun accord avec nos troupes. Dans les Balkans, nos escadrilles éprouvées ont de nouveau lancé 35,coo kLos d explosifs sur d'import^n-' tes installations de l'ennemi, " ~ * -T i Berlin, 23 avril (officiel) : 1 Les deux avions allemands qui ont attaqué le 21 3 avril, à vingt m.iles au noua de Zeebragge, un îdiiscea-ble anglais et i ont rapidement descendu, étaiei.t con- ' duits i un p,ac l'aviateui Meyer et l'autre par le chef 4 d'aviation maritimç Kçstner. Trois hommes se t,ou-1 valent da^s >a nacerle du dirigeable ennemi. Le dirigeait avait deuix moteurs, était armé de deux mitrail- ^ leuses et poria.t le numéro 17. * * * t Berlin, 24 avril (officiel) : Une vive activiié aérienne a régné le 23 avril sur les fronts de combat principaux. Nos aviateurs de re-V connaissaïKC ont poussé jusque fort avant en terr toi-rç ennemi et nous ont apporté des mlormations précieuses,. D'autres esc-driiies de bombardemait oi,t jeté avec un vis.fole succès un total de 1,374 kilogrammes ci explosifs sur des gares et des abris ue troupes. e Nos aviateurs d'infanterie et d'a'.tillerie ont appuyé les troup,:,s combattant âprement, de la façon siirou-. vée que l'on sait, t A 1 ii Auras, ils put attaqué des rassemblements de troupes ennemies et ont ouvert efficacement un feu c de mitrailleuse®. 5 L'adversaire a perdu 20 avions en combat aérien, à dont 17 ont ctffi abattus derrière les lignes ennemies, f.c fiiii est une poyvçlie preuve décisive à oppose.: aux àffirnîîition's de l'adversaire oui pçgtçn<j que nos S avions "&& risquent' rarement au-dessus de son territo-i-re. En outre, nous avo.n® abattu un ballon captif en-3 nemi qui s'est abîmé ep flammes. Le rittmëister baron , von Richthofen est resté vainqueur pour la 47° fols et son frère 1e lieutenant baroa voa Richthofen pour ia iooB fois, ;•— Communiqué officiel autrichien e VIENNE, 25 avril. (Cominuniqué de inidi.) é La aitofltioB e?5t restée io m«a«a partout. Communiqué officiel turc CONSTANTINOPLE, 24 avril. (Communiqué du 23 avril.) Front de l'Irak : Le 21 avril, l'ennemi, engageant plusieurs brigades d'infanterie et de grandes forces d'artillerie, a attaqué nos positions de la rive droite du Tigro. A notre aile gauche, il a réussi à pénétrer dans une partie de nos positions, mai® nous avons reconquis la plupart des tranchées. L'adversaire a perdu des prisonniers et quelques mitrailleuses. Ses pertes sanglantes sontt extraordinairement lourdes et beaucoup plius élevées que les nôtres. Après avoir opposé durant la journée, une résistance efficace, nos troupes eut été, au cours de la nuit, afin d'éviter des pertes inutiles, repliées sur des positions organisées, d'avance ett situées à quelques kilomètres pilus au nord. Sur la rive gauche du Tigre pas d"évé,nements particuliers. L'artillerie ennemie en position sur cette rive a pris part au combat engagé sur la rive opposée. Front d.u Caucase : Lnns 1e secteur de notre aile droite, une de nos patrouilles,, pénétrant dans les positions ennemies, y a poussé jusqu'à u0 kilomètres en arrière. Par une attaque brusquée, eîlle y a surpris un village occupé par 40 soldats ennemis, dont 1 Ue en tua 15, puis est revenue avec quelques fusils et des chevaux de selî© capturés. Dans le secteur de notre aile gauche, en général, le calme a régné, abstraction, faite de canonnades ennemies à l'aile gauche. Quelques patrouilles ennemies ont été repoussées.Front du Sinaï : Canonnades peu intenses ; à part cela, le calme règne. Notre artillerie a descendu un aviateur et démoli cinq canons ennemis. Des autres fronts, on ne signale rien de particulier.CONSTANTINOPLE, 25 avril. Front de l'Irak : Sur la rive droite du Tigre, le 22 avril, un nouveau combat s'est engagé, au cours duquel nous avons réussi à arrêter la marche en avant de l'ennemi et à lui infliger de fortes pertes. D'abord, nous avons repoussé un régiment de cavalerie ennemie qui tentait de marcher contre notre aile gauche et qui subit vlv-o c rt y, L- ! J.O ; O" «l+lr, "Ilfin-IA OlliX fut attaquée par d'importantes forces d'infanterie qui, vers la soirée, furent renforcées par des détachements de cavalerie et des automobiles blindées. Partout où 1 adversaire parvint à pénétrer dans nos positions, il en fut rejeté par une contre-attaque à la baïonnette. Après avoir ainsi repoussé toutes les attaques ennemies, nos troupes se sont, conformément aux ordres reçus, retirées 'dans de nouvelles positions au nord de Samara. Sur les autres parties de ce front, il n'y a eu aucun engagement. Front du Caucase: Activité peu intense, à l'aile gauche seulement, où l'ennemi nous a canonnés sans aucun résultat, tout en éclairant, de temps à autre ncs positions à l'aide de ses projecteurs et en dirigeant contre elles, par intermittences, le feu de ses niitraillleuses. Front du Sinaï : Le 22 avril, au cour» d.e l'après-midi, près >de Gaza, La canonna." de est devenue violente par moments ; le 23 avril!, vers midi, elle a perdu de son intensité; le restant de la journée a été calme en général. Le 23 avril, un croiseur, un© canonnière et us transport ennemis se sont montrés devant Aka-bah. A la suite d'un violent bombardement, où ils firent emploi de projectiles dégageant des gaz délétères, les Anglais, dont les effectifs pouvaient être évalués à 2,000 hommes, ont, à six reprises, mais sans succès, ten'té de débarquer. La. mosquée d'Akabah a été totalement démolie par le fpu de l'artillerie ennemie. Les pertes que nous a causées le bombardement furent de 7 hommes, dont 2 tués. Sur les autres fronts, pas d'événements particuliers, Communiati' ometef PABIS, 24 avril (3 heures après-midi). Dans la région de baint-Quentin et de l Oise, notre artillerie a pris sous son feu des batteries ennemies et les a efficacement contre-battues. Nos patrouilles,, très actives, ont ramené des prisonniers. Deux reconnaissances ennemies qui tentaient dl'aoorder nos lignes vfers Itancour't ont été repoussées avec de lortes pertes. — Vio-lente lutte d'artillerie dans la région d'Hurtebise, de la VaLée Foulon et de Craonne. Des actions de détail nous ont permis de progresser et d'améliorer nos positions sur le plateau du Onemin-d,es-Dames et vers Juvincourt, où nous avons enlevé un poste ennemi.. Au nord-est de Kaims, nous avons fait échouer deux coups die main >de l'ennemi, qui nous ont procuré des prisonniers. En Champagne, combats à la grenade, au cours desquels nous «vans également fait dés prisonniers. Nous avons exécuté avec succès des tirs sur les voies de ccmmunications ennemies, Près des Eparges, une do nos reconnaissances s pénétré dans les lignes ennemies et a rament des prisonniers, après avoir détruit plusieurs abris. — liien à signaler sur le reste du front. PARIS, 24 avril (11 heures du soir). La journée a été marquée principalement pa] des actions d'artillerie sur Fensemblç du fïont Nous avons continué nos, lir$ dç cfôsirufction su: les batterje^ i§t Isii «Eganisations ennemies daïu la légion de Saint-Que^tia, d© J'Oise, de Cor beny, Juvincourt et en Champagne. Des explosions ont été constatées dans un certain nombre de batteries. Nous avons ramené quatre obu-siers ennemis de 105, capturés au oours des récents combats sur le plateau du Chemin-des-Da" mes et compris dans les chiffres précédemment donnés. Près de Moronvilliers, nos éléments légers ont pénétré, après une courte préparation d'artillerie, dans les tranchées ennemies, que nous avons trouvées remplies de morts. Rien d'important sur le reste du front. Communiqué officie! anglais LONDRES, 23 avril. — Ce matin, à la pointe du jour, nous avons attaqué sur un large front, sur les deux rives, de la Scarpe. Le combat continue. Nos troupes ont progressé avantageuse -ment,. Pendant la nuit nous avons conquis le restant du village de Tnescau.lt, près die la route Bapaume-Cambrai. Nous nous sommes emparé, également de la plus grande partie du bois d'HavrincioUrt. Le combalt a continué aujourd'hui sans interruption sur les deux rives de la Scarpe, où nous nous sommes emparés d'une importante position ennemie. Les opérations die la journée ont été marquées par le nombre et la violence des contre-attaques allemandes qui coûtèrent de lourdes pertes aux assaillants. Le village de Gavrelle tomba entre nos mains avec ses travaux de défense qui s'étendent ,sur un front die trois kilomètres et demi au tud, qu'au cimetière de Rœux. Sur la rive droite de la Scarpe, nous avons réalisé un progrès sur un large front, au sud-est de Monohy-le-Preux et, avonsi conquis le village de Guémappe. LONDRES, 23 avril. — En Mésopotamie, dans la n-uit précédant le 22, l'ennemi a évacué ce qu il occupait encore de la position d'Isabou-la.it, dont, la veille, nous avions pris d'assaut quelques part es et que nous avions mises en état de dtefen.se. Dimanche, a la pointe du jour, nous avons commencé la poursuite die l'ennemi, 'avons fait des prisonniers et capturé un obusier, * * * Londres, 24 avril (officiel) : orieSfalë'^rUairmqûe" ' ïfesï' pàs Tcntfeî'^Ô'ïs; ftvoftS~ constaté, samedi ap.ès-midi, qu'un dirig-ea'.ve est tombé en flammes dans la baie de Douvres. Peu de temps auparavant, un av on avait été aperçu à proxi-mip®; O® croit que le dirigeable qui manque à l'appel a été détruit par de$ forces aériennes ennemies; il est aussi possible que la force motrice lui ait fait défaut eit aue le vent l'ait poussé à une grande dUtanc°. Tout l'équipage est considéré comme perdu. Communiqué officie) Italie. ROME, 23 avril. — Sur le front du Trentin, échange de feu 'continuel. Notre artillerk a provoqué des incendies dans les dépôts de Torbolc (vallée de Sarca) et a causé des dégâts à la station de Marter (vallée de Sugana). Dans la vallée supérieure du Rienzo, l'ennemi a réussi dans lia nuit du 22 avril, après une violente préparation par 1,'artillerie, à occuper une die nos positions avancées au nord de Tré-cime. Yers le ma tin nous en avons rejeté l'ennemi en lui inSi -géant des pertes sensibles, faisant trente, pri -sonniers dont un O'ffïcier. Communiqué officiel fuss® PETEOGRAD, 28 avril. — Sur le front occidental, échange de feux et combats d'éclaireurs. Dans la. région de l'Aa, les Allemands ont bombardé nos positions à l'aide d'obus asphyxiants.Dans les Carpathes, on signal© de fortes ohx: -tes de neige. buic je ii ont roumain : échange de îeux et rencontre ~ de patrouilles de reconnaissance. Depuis deux jours on signale d'abondantes chutes do neige dans les montagnes et de fortes pluies dans les vallées. Le niveau des rivières a considérablement augmenté et des débordements -y,9 sont produits. Front du Caucase : En Perse, les actes d'hostilités des Kurdes contre nos troupes dev.enn-ent toujours plus fréquents. Le 15 avril, des Arabe ont assailli, près de Chéraban, à 25 vers*.es au sud-est do Èiziï Rabat, une escorte de cosaques qui accompagnait rattaché militaire snpiais. L'escorte réussit à atteindre Bakouba. Sur le reste du front, feu de part et d'autre et combats, d'éclaireurs. Aviation : Dans la région de Ta Madziol, notre artillerie a abattu un dirigeable allemand • qui tomba dans les lignes de l'adversaire. Bas ' dirigeables ennemis ont jeté des bombes sur le village de Touretz. • Dépêches diverses i1 E-adfort, 24 avril. — Il s'y a pas de transactions sua 5 I® marché actuel du cota». Le gouveroemcirf; a défendu 3 le commerce de a laiae. Berne, 34 avril-,— Le « Temps » annonce : A Valence (France méridionale), un quartier entier est dfepuis f ïiier en flammes; les pompier® de Lyon ont été envoyée peur donner d*u secours. r s B2i'ieaux offre son porî à l'ÀmSrlque. Berne, 24 avril. —, Le « Matin » mande de Barreaux: — £& Mu»rciïwliT*» a vc*ë Fïwdve du jour suivant ; rA* ANNEE. — N. 114. m»-

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Cet article est une édition du titre L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1917.

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