L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois

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s.n. 1914, 31 Janvrier. L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mp4vh5f53x/
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7™ annte. /V" 8 Le Numéro 15 centimes GAND, le 31 Janvier 1914 L'ETUDIANT CATHOLIQUE Abonnement : . . . fr. 5,00 et 3.00 Étudiants : fr. 1,50 ADMINISTRATION - RÉDACTION : 29, rue des Champs. ORGANE BI-MENSUEL DES ÉTUDIANTS CATHOLIQUES GAND DIEU! PATRIE! LIBERTÉ! Les manuscrits non insérés ne seront pas rendus. Il sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire nous sera parvenu. Les opinions émises par les collaborateurs Quelques mots sar la Tolérance Certains mots ont l'étrange infortune de se voir employés par les uns et les autres dans des sens singulièrement différents. Parmi ces victimes de la confusion, l'une des plus malheureuses est le mot de tolérance. Quel parti en lutte n'a revendiqué cette arme comme sienne propre, et ne s'est indigné de la voir en même temps dirigée contre lui par les mains de l'adversaire? Libéraux et catholiques se réclament également d'idées tolérantes. Des deux côtés même conviction, probablement même bonne foi. Cela crée des équivoques fâcheuses, et retarde indéfiniment les ententes et les transacti ns. Jadis un même terme signifiait di ux choses : se comprendre et s'accorder.C'est que l'on est piès de l'une quand on s'est rapproché de l'autre. Il y a donc quelque utilité à tâcher de dégager la notion d'un : mot si répandu. Nous essayerons de pré ciser la signification que nous donnons à ce terme; nous tenterons de démontrer ' que cette interprétation est la seule con forme à la nature des choses. Far aillt urs ' nous pensons que le problème de la tolérance est de ces nœuds gordiens qu'il ' est beaucoup plus facile de trancher que de défaire. ' ★ * * Remarquons d'abord, avec le R. P. Vermeeiscti, que la tolérance suppose un 5 mal. « A parler exactement, la tolérance 1 a toujours pour obj^t un mal : un défaut l pnysique, une erreur intellectuelle, une 1 diffoimité morale. On n'approuve que ce c qui est Don,on tolère ce qui est mauvais». 1 Or les libéraux ne reconnaissent point de ( vérité, ni par suite d'erreur objectives. c D'où il suit que, à parler français, les ( libéraux ne sont pas tolérants,et ne pour- ( raient l'être. Il est vrai qu'on a renoneé ( depuis longtemps à parler français. 1 La tolérance, étymologiquement, ^ constitue donc une notion négative. Cette 1 remarque a son importance : nous la retrouverons plus taid. ^ 1 » ♦ î Quand à nous, nous reconnaissons <■ une \enté objective, vénté définie et s délimitée.Nous apercevons clairement ce 1 qui est hors d'elle : ce qui est hors de la J vérité est l'erreur. En ces matières, il est { bon de piéciser. t Quelle sera, vis-à-vis de l'erreur <■ reconnue, l'attitude de la vérité? ( Deux solutions ont été proposées : la solution libérale: laisser faire; la solu- ( tion catholique : intervenir. * J * * | « Il faut croire, écrit-on, « que la liberté triomphe d'elle-même dans une libre discussion -. Une libre discussion est celle où tout le monde est admis.Cela £ suppose le commun des hommes capable c de comprendre la vérité : cela suppose a un optimisme assez candide, et qui n'est c plus fort de saison. Car il est remarqua- v ble que le libéralisme politique et reli- g gieux prétende échapper à la débâcle du î libéralisme économique. Dans ce dernier p domaine,l'intervention rè^ne en maîtresse 1 et conquiert les esprits un à un. Les eau- t ses de cette défaite doivent l'étendre au s libéralisme tout entier : il s'agit d'une u faillite essentielle de la liberté, par la démonstration de l'infirmité naturelle de: hommes. Si l'on manque de clairvoyanct ou de bonne volonté dans la poursuite di bien matériel, comment peut-on espérei qu'on retrouve ces indispensables qualité: dans la poursuite du bien moral, ou dans la découvertede la vérité? Certes la raisot seule peut arriver à elle, mais par le moyen d'une gymnastique absorbante qui a nom l'initiation philosophique, Dira-1-on que la philosophie est accessible à tous les esprits? Le serait-elle, combien, dans l'âpre lutte pour la vie quotidienne, auraient le loisir de s'} livrer? C'est une dérision que d'attendre d'un libre-examen impossible, et dont l'immense majorité se désintéresse, la solution des plus hauts problèmes. L'humanité a besoin d'un dogme, d'une mérité révélée, enseignée, défendue. Or cette vérité, l'Eglise en possède le trésor. Le défendre n'est pas seulement an droit pour elle, c'est le plus sacré de ;es devoirs. L'erreur reconnue, elle ne jeut que la combattre, et sans trêve^ et partout, et de la manière la plus énergique. Seule son intervention sauvera la mérité menacée, lelle est sa règle de con-luite : c'est celle de l'intolérance fondamentale. Voyons maintenant les corrects de cette intervention, qui fonderont a vraie tolérance, moyeu d'action excep-ionnel.* * * En premier lieu, tous les moyens ne iont pas bons pour assurer le tnomphe le la vénté. La bonne loi dans l'erreur st une barnère infranchissable : On l'oppiime pas leb consciences. L'Eglise :atuolique a, la première, p Oelamé ce )rincipe, et qu îqu'on en ait dit, son ;nseignement n'a pas varié. Aus.-a bien jue lui importe une adiiésion des lèvres? .-elle de l'âme est la seule qu'elle recher-;he : le teiiain spintuel ebt celui de ses xniquèus. Devant une bonne fol eirouée, 'Eglise s'ineline. Elle p<-ut, i lie doit 'éclaiter; elle n'iia pas au delà : tel est le >remier principe de sa toiétance. En second lieu, il est des cas où la utte est momentanément impossible, )arce que l'erreur est trop assise,et qu'une évolution serait nécessaire pour la déra-;itier. L'Eglise alors n'agit pas tout de •uite ; elle attend. Elle n'abdique pas, nais , comme le dit excellemment VI. Gabriel Hanotaux : « Rome ne cède )as, mais elle transige. Rome distingue :ntre ce qui relève deson idéal sublime et :e qui appartient aux réalités terrestres J'ebt le second principe de sa tolérance. Il faut souffrir ce qu'on ne peut nnpècher. 11 y a des barrières infranchis-;ables, d'ordre moral et d'ordre matériel. \]e pas tenter de les briser, telle est la ormule catholique de tolérance. * * * Et c'est aussi la vraie formule. "Quels .ctes ordonnera-t-elle, défendra-t-elle ? » lemande-t-on. Elle commande le respect • bsolu de la conscience d'autrui; elle iéfend d'exiger un acte d'adhésion à une érité que l'on ne reconnaît point ; elle arantit à chacun le droit de n'être pas nquiétéà raison des opinions qu'il se dit rolesser (ce qui est très différent de la .berté de prosélytisme). Abstention,dira-on, droits négatifs! L'est le moment de e rappeler le terme de tolérance revêt ne notion négative. On dit ensuite: vous parlez de vérité I ' > objective. Mais vous devez reconnaître ; que - la vérité ne s'impose pas à tout le i monde avec les caractères de l'évidence. Sans doute, les catholiques sont surs de la > tenir,, mais les autres sont sûrs aussi. > C'est fort inexact : les catholiques savent, i et les autres estiment ; chez eux c'est une ! certitude, chez les autres une opinion. Il y : a là une différence de nature qui justifie la différence de traitement. 1 * * + > origiigoui yuà uu r cuuLiiun, En dernier lieu, on nous dira : vous parlez d'étymologie ? C'est donc là une querelle de mots. Outre qu'il est exaspérant d'entendre fausser le sens d'un terme d'une manière aussi continuelle, on doit reconnaître aux mots leur importance,qui est grande. On dit que les idées mènent le monde : c'est avec les mots que nos adversaires mènent le public, A, X. Notre Poète National Estudiantin Après avoir escaladé allègrement les marche d'un escalier qui n'en finissait pas, je vis devan moi une porte où s'étalait en belles lettres impri mées le nom glorieux du poète : Noël Dubois Je frappai à la porte, un peu ému. — Entrer, fit une voix grave,mais angélique Je tournai le bouton : le poète était assis à se table encombrée de livres-.derrière lui s'étageaien les rayons d'une bibliothèque bondée de volumes ily avait encore des livres sur les meubles, sur U plancher, et sur les chaises. J en dérangeai quelques-uns pour m'asseoir Régnier, Jammes, Guérin,Samain, tous des poètes Que désirez-vous,Monsieur'! fit de sa voi.x la plus aimable notre poète national estudiantin, — Maître honoré,dis-je, nous voici à Vaurore d'une année nouvelle. içi4 vient de commencer. Je viens vous demander, pour le répéter au lecteurs de l'Etudiant Catholique... — ... Un organe bien intéressant. — Certes ! Pour leur apprendre donc la démission sensationnelle que vous compte\ donner cette année-ci. Le poète sourit : — Mais, dit-il, il n'est point nécessaire que je donne une démission par année. Je compte déjà s cinq ans d'Univers ité, et n'ai encore à mon act t que quatre démissions... — Démission de membre de la Wallonne, démission de vice-président de la Gé, de rédacteur de « l'Etudiant Catholique », d'administrateur du même journal, énumérai-je. i — Vous êtes parfaitement renseigné. Mais t vous me fournisse^ vous-même mon argument. De quoi démissionnerais-je encore? De la Gé ■ j'y suis trop attaché. Quant à la Littéraire, c'est sacré. Le poète prononce ces mots avec une ferveur qui me toucha. A défaut 4e nouvelle sensationnelle, j'aimerais cependant de conter à mes lecteurs vos souvenirs de cette vie estudiantine que vous allez bientôt abandonner. — Me voici tout à vos ordres. Certes, ce n'est pas sans regret que j'abandonnerai ce cher milieu. Déjà en candidature, épouvanté de l'échéance encore lointaine, je résolus de prolonger d'un an j la durée de mes études Vous avouerai-je que j'y ai encore so?igé cette année-cil Mais décidément, mon temps est passé, mon ardeur s'éteint. Il ne faut point prolonger les agonies. Ce sont bien mes derniers mois. Oui, j'ai beaucoup aimé cette vie estudiantine.

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Cet article est une édition du titre L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Gand du 1872 au 1938.

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