L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 24 Octobre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7940r9n56r/
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Année N°. 731 s cents MarardSl octobre 3916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal cpsotidien cSu rcmlio paraiSsssirsî era MoSIaaadle Z?©/$0 es/ noire nom de f amitié. I I II H mil.III. |||||H ,||| lyipg— Lumen Tan la force, Toute s les lettres doivent être adressas au bureau de rédaction: N. Z. VOOHBUROWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. i Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ■ „ . . I Charles Bernard, Charles HerWcî, l- Comité de Rédaction: J „ , . ' „ „ , , ( René Chambrj, Emile Palnparé. Poor les» annonces, abonnements et vanta au numéro, s'adresser A l'Administration om iournaliN.Z. Voorburtfwal 234-240, Amstsrdnni Téléphone: 1775. Abonnements! Hollonclefl. 1.50 par mois. Etranger H.2,00 par mois Annonoesi IS conta la llsne. Riolamesi 30 cents la ligne. lalsriède esiipe Ces messieurs tr&îtree ont eu peur d( l'indiscrétion des'avions alliés. Ayant an nonce l'ouverture de l'Universite-Froebe de Uand pour aujourd'hui, ils se sont em pressés de l'inaugurer samedi dernier. Ç'a été fort émouvant s'il* faut en croire IWolff, m»rtial aussi. A côté de l'urologue De Keersmaecker, du psychiatre Claui et du philosophe à la mamelle Lucien Bru lez, revêtus de la toge et coiffés du bonnel carré des docteurs, on a vu von Bissing, soi casque à pointe et son grand sabre de gé néral de la cavalerie. Histoire de bien mar quer que dans cette aventure c'est la tog< qui cède à l'épée et non l'épée à la toge Quant à Jolies, le Hollandais naturalisé boche (jui a servi dans l'armée allemande il paraissait tout fier de ses éperons encore souillés de sang belge où s'accrochait 1« bord de son jupon académique. Il n'y a pas eu de bombes; il n'y a eu que des discours. Passons. Maintenant, les apothicaires et autree poseurs do lavements qui ont signé le mani-feete de» 104 — car ils sont 104 comme sur la fameuse liste d'Arton — doivent .se dire qu'ils ont été roulés. No leur avait-on pas fait accroire que les boches n'étaient pour rien dans la flamandisation de l'Université de Gand? Car cela se trouve en toute» lettres dans 1© document au bas duquel l'analphabétique Augustoyns a marqué une croix. L'Université de Gand est sortie armée de pied en cap du sein de la mère Flandre comme Minerve du cerveau do Jupiter. Bissing-Vulcain n'a 'fait que pratiquer l'opération césarienne, pardon, appliquer le coup de marteau. Simple intervention chirurgicale qui n'engage pas même la reconnaissance de la mère ni du nouveau-né. Pourtant, si simples d'esprit que paraissent Augusteyns et ses co-signataires droguistes, il nous paraît difficile qu'ils ne soient pas tourmentés du remords tardif qui éclaira tout à coup la conscience de cet cton-, nant De Kock qui faussa compagnie à la bando au dernier moment. Car, oui ou non, Hoffmann, recteur peu magnifique, a-t-il reçu l'Université des propres mains de von . Bissing î Wolff nous le dit en toutes lettres, et, sinon, que signifiait la présence, à l'inauguration, du gouverneur temporaire de la Belgique et des représentants casqués et épe-ronnés de tous les Etats de l'empire allemand f Parainage à la fois comique et sinistre ! Nous assistons, à Gand, à une deuxième représentation de la petite comédie qui a été siffloe à Varsovie. L'intérêt des boches pour la Pologne et le polonais ? Hé, demandez donc aux malheureux Posnaniens chassés de leur terre et qui n'avaient commis d'autre crime que de parler leur langue. Il est vrai que cela se passait avant le 2 août 1914, quand, dans son intérêt militaire, l'Allemagne n'avait pas encore découvert la Pologne. A cette même époque les Allemands habitant la Belgique affichaient un mépris marqué pour le flamand qu'ils considéraient comme une déformation barbare du ,,hochdeutsch". Dans la Flandre, ils n'avaient encore découvert qu'Anvers qu'ils étaient en train de changer en un port do la HanBe. Gand, boulevard de la kultur, est une conception de guerre. Mais à quoi bon s'efforcer de démontrer une fois de plus cette chose évidente ? Aussi laissei-nous rire et soyons bon public pour ces boches qui nous dédommagent un peu de tant d'épisodes effroyablement dramatiques en nous donnant aussi la note gais. L'Université de Gand durera ce que durera encore la guerre, hélas ! assez -long-■i temps. Déjà on ne parle plus de l'université de Varsovie aussi compromise aux yeux de ses promoteurs que le Royaume de Pologne lui-même. Demain on ne parlera plus de l'Université allemande de Gand pas plus que de ce royaume des Flandres dont le garde-barrière Raymond Kimpe était allé gravement entretenir ces messieurs du Reichstag. Demain.... ce sera la Belgique ressuscitée, une et indivisible, toute saignante encore de ses blessures mais bien décidée, dans un élan unanime de tout son peuple, à s'ouvrir un chemin glorieux vers l'avenir. Demain la Belgique se consolera d'avoir tant souffert en travaillant. Cinq cent mille ouvriers reprendront le chemin de l'usine et de l'atelier et nous aurons vite fait de réoccuper notre place — la cinquième — parmi les grandes puissances économiques du monde. Nation entreprenante et laborieuse, pour s'être auréolée de la gloire d'avoir maintenu intact son honneur au prix des plus sanglants sacrifices, elle élèvera un peu plus haut son front mais sans manifester d'autre ambition que de cueillir de pacifiques lauriers. Cet avenir-là les mauvais plaisantins, qui se sont prêtés à jouer un rôle dans la farce de Gand, sont aussi incapables de le compromettre que la puissante Allemagne dont ils acceptent la complicité. Et demain démontrera que nous aurons su également bien résister a l'action des éléments de dissolution intérieurs qu'à notre ennemi extérieur. Nous pouvons donc rire sans arrière-pensée de la représentation toute molié-resque de Gand, où von Bissing et les Excellences de tout poil de la docte Bochio ont consonti à jouer un rôle à côté de nos Sga-narelle, de no» Purgon et de nos Vadius. Chartes Bernard. Four Ohsrlis irai On sait quo notre excellent confrère les " ,,Nouvelles" de Maastricht a ouvert une souscription, limitée à un cent par personne, pour payer l'amende de dix florins infligée à Charles Bernard à la requête de Jean Bàry. Nous i publions ci-dessous les premières listes parues dans ,,Les Nouvelles" sous le titre de: ! lîommag| de fraternelle sympathie. Charles Bernard : seule souscription autorisée dépassant 1 cent: 10 florins. Hommage dé fraternelle sympathie: Fr Olyff, P. Herman, Elise Olyff, Josse Olyff, Guy Oiyff, Claire Olyff, Francis Olyff, Julia Ilerman, Toto Herman, Marie-José Her->\ ma'n,. Gertrude Schepers, Bertine Schepers, Antoine Van Marsenille, Thérèse Van Marse-nille, Lambert Crémers, René-Marc Malherbe, Georges Claesséns-Wetstein, H. Claessens-Wetetein, Gaby Claessens ,René Claessens, Kitha Claessens, J. Lenoir, Ern. Delfosae, R. Michel, J. Colin. L. Detrez, Edouard Lizon, M. Picard, Ad. Missotten, L. -Boxus, C. Smul-ders, V. Fabry, J. Jans, S. Fraikin, G. Froid-mond, L. Alsembach, Mathieu Geurts, Lam-bermont, Dr D. Leblanc, H. Marres, A. Fas-sotte, J. Legentil, J. Grobben, G. Meys, Van den Einde, Cl. Fraikin, L. Cordy, J. Govers, C. Remy, J. Janssen, M. Lepage. H. Lepage, | P. Lepage, C. Lepage, J. Cheyssen, F. Prophète, Louis Robert, Lenaerts, G. Kleynen, J. Boosten, W. Boostcn, Em. Boost-en, Marrés, Simmermans, Epso Fias, P. Fias, J. Evrard, Baudour, Mme Baudour, de Malte, Fr. Saive, Mme Saive, M. Pinckaers, J. Kordel, A. Boiteux, Ed. Willems, M. Theunissen, Maria Cools, A. Wûyts, Charles Wesmael, Marie Wes-raael-Gilkinet,- Paul Wesmael Marcel Wes-mael-Gilkinet, Paul Wesmael, Marcel Wesmael, Amélie Wesmael, Charley Wesmael, Maurice Wesmael, Riemersma, Madame Riemersma, J. Riemersma, H. Riemersma, W. Riemersma, Mariette Claessens, Paul Claessens, Fernand Claessens, Charles Eyvaert, Emérence Lenoir, Alphonse Martin, F. Poswick, M. Hollman, G. Carlier, A. Frankignoul, Mme Sta'nislas-Se-gers, Léon Hermans, H. Pinckers, Jean Bury. En souvenir d'un officier belge mort pour la Patrie: sa Veuve et ses fille§ abonnées aux ,,Nouvelles" ; Pour que tous les traîtres à la Patrie soient pendus haut eb court, Marie; Désormais chez nous plus de boches et plus d'embochés, Louis; On donne v.olon tiers 1 cent pour contribuer à payer l'amende d'un homme honnête et patriote, Panla et Elise,' 2 cents ; Ma part dans votro condamnation, Marie-Louise ; 10 lecteurs des ,,Nouvelles" et de l'„Echo Belge" du camp d'Harderwijk à notre grand et noble compatriote Charles Bernard, 10 cents ; Un groupe d'étudiants de l'Athénée Belge de Flessingue, tous les élèves de la 3me Scientifique et de la 4me Moderne sans exception , ont souscrit 1 cent en l'honneur d'un grand j , Belge qui n'a pas hésité à dire la vérité, 30 i . cents. Honoré Lejeuno à La Haye ; Théo Delvoie, Mme Delvoie H. Fey, N. Gi-lissen, H. Deborre, Schipers, Coutermans, Dae- 1 nen, Schrynmaekers, Docteur Piron, Martin Vryens, Damien Schiepers, Demaht, Dumoulin, ; Seegers, Jeaon Lebron, Gasp. Daemen, Lenaerts, Straetmans, Th. Hameleers, H. Mengols, Louis Smoders, J. Melotte, à Maastricht; M. René Belinue, lieutenant au 2me régiment do lanciers ; Mime Belinne à Liège ; Joseph Stas, Jeanne Delvigne, Henry Stas, Willy Stas, Godfroy Stas, 6 Ma-estricbtois pur ] sang, 6 cents ; Léopold Beaujean, MathiMe " Beaujean, Guillemine Beaujean, Mme A. Fran- ] kignoul à Maastricht; ^ Florent Herbiot, Ch. Herbiet, D. B eau rai n, R. Hailliez, P. Gérard, Latinée, Louis Piérard à La Haye; Madame Vve Pirotte à Bocho'itz; 1 R. Vautrin, H. Schobben, J. Toile t, Schoub- 1 bon, H. George, Dorikens, Maquet, J. Mar- ] chael, E. Guns, H. Burins, Janssen, Jans, ( Reynders, L. Péters, H. Charl-ier, L. Délorge, Vaneetel, Wynants, Ferrier, Philippe, Fr. Van i Temsche, A. Sohuytjens, Albert Ghyssens, Louis < Pire, Dubois, Guiïlain, Lacroix, Pirotte R. ' Melart, G. Lemmens, Alexandre, C. Baudart, ( Keppenne, Bada, Franckart, Marchandise, C. 1 Fabry, A. Lafontaint, J. Rôtland, Schoonjans, 1 J. Honhon. A.Palmers, Bruyninok, F. Jans- 1 sen, Leleu, A. Servais, Oh. Coussen, Jean Fau- s tré, Van Asoh, Alphonse Mouart, A. Horen- ( brook, Warnier,* Mathieu Janssons. S. De i Brander, Henri Deainier, Louis Frédéric, Jules Dupriez, H. Brunix, Van Oudenhove, M. De-beer, J. Cols, Stassart, Hermans, Papriseiil, S. ^ Jacques, Simon, Octave Dormy, Louis Remy, ] Gustave Dmmet, M. Moors, A. Driessen, S. c Lefer, J. Sohotsman, H. Machiels, Vangebel- 1 beek, L.-E. Theunissen, L. Vliegeai, J.-B. Tho- x lomé, J. Mdssaire, Jansegers, J. Schellingen, L. Geurts Edgard Joiris, Rossignon, Fiereeth, L. Hermans, V. Meligen, M. X., H. Bousson, O. Linden, J. Louters, L. Affray, Deteux, Marin, Lermusier, Hankaert, V. Morren, M. X., A. Heyding, J. Defresne, Vandevyl, Ch. His- c selt, Alph. Lenaers, Gids, Fagnon, Al. Morfeid, c J. Fouquet. M. Schunk, Th. Steertens, Beer- g man, Millem'ers, Spreks, Schrani, Glod, Cis- ( drain, J. Duchateau, N. Docteur, Houbiers, Mme Wit, Anonyme, G. K., Mme M. T., T. H., Schrynemaokers, Contrôleurs au chemin de fer belge, Schrynmaekers s/lieutenant, J. F., A. H., R. H., P. H., S. IL, M. G., R. G., Ano. nyme, Marcel Janssen, Vosse, G. V., Is. Frai- : 1 kin, J. Janssens, M. Desart, P. Messe, E. c Franbomme, A. Degeuldre, Rita Claessens, i 1 Mme Baudour, Martin Jacques, Tony Moens, | 1 M. Jorissen, P. Dcltour, F. Hopman, Hamae- l kers, J. M.arse, M. Springuel, Eduard Sprin-iruel. F. Wolvrerk, M. Nicolaï, Gaby Claessens, Madeleine Quadeu, Carlos à Maestricht. ,c 1 1 (A suivre.) G r c // /âra m J 1 2J/. octobre 1916: Les Bulgares occupent t [ Uski^ , r il En Belgique. L5Oyverfi3r©^ Le "YVolff-Bureau maude: ,,Samedi ma tin, le gouverneur général freiherr von Bis siug a ouvert l'université flamande de Gand devant le corps professoral, accouru nom breux, le recteur Hoffmann en tête. Dans son discours inaugural, le gouver neut .général insista sur le fait que l'uni versité de Gand rouvrait ses portes et qu cet événement, salué avec joie, aura ta retentissement profond, étant donné quo 1; création de l'université flamande es une garantie pOur la future cultur spirituelle et un appui inébranlable pour l'existence de la. Flandre. H n faut pas ici une université allemande ajouta le gouverneur, mais encore moin (sic) une université française. Il fa-ut uni université néerlandais© qui plonge ses ra cines dans les couches populaires flamandes Le recteur Hoffmann, dans sa réponse dit qu'actuellement l'université est rendu à sa destination naturelle, puisque le fia mand est une des langues dans lesquellei on enseigne. Par ce fait, une des plus no bles aspirations du peuple flamand e3t réa lisée. C'est un idéal pour lequel la Flan dro a souffert pendaut 85 années. Aucun* crainte, aucun calcul souvent exprimé n'on: pu tenir contre le • raisonnement calme e' pratique. Il n'existe au surplus aucune considération morale ou juridique qui ait pi retenir les professeurs de servir leur peuple Aucun patriotisme intelligent no pourra mettre obstacle à cette transformation. Ai demeurant, la question est sans intérêt poui l'indépendance du pays et pour sa situ^tioi intérieure. Il ne s'agit ici que du désir d< la. Flandre, que de sgs droits, car l'université sera et restera flamando-néerlandais< (sic). Elle ne servira qu'au développemenl intellectuel du peuple flamand et de la culture néerlandaise. Le peuple flamanc était conscient de sa force. Il a augmenta en vérité son courage. C'est pourquoi il n< tolérera pas, quelle quo soit la marche det événements, qu'une main sacriliège soit portée sur son palladium. Le simple acte de transmission fut accompli en présence du gouverneur général, de îon état-major militaire et civil, de M. Bratez, représentant le chancelier von Be-th-mann, et des représentants de plusieun Etats fédéraux, parmi lesquels le ministre ie l'instruction publique de Bavière." Le télégramme Woiff s'arrête là. On e< figure la. scène : le gouverneur et ses offi-3iers, sur lesquels le sang de miss. Cavell et iu capitaine Fryatt retombèrent en gerbes :ouges, montés sur une estrade, écoutaient [es contes débités par Hoffmann, ce recteaii peu magnifique mais Luxembourgeois, et jui, jaloux du tsar des Bulgares, montra lux Boches étonnés qu'il avait, lui aussi, ippris le latin avec une cuisinière. Puis, derrière le polichinelle d'Echter-iach ou de Diekirah — on ne sait au juste — les professeurs en redingote : Klaus, von Keersmaecker, von Roy et autres déments issoiffés de gloire qui applaudirent à tout •ompre von Bissing. Seulement, l'agence Volff ne nous dit pas dans quelle langue es discours ont été prononcés. Nous avons -but lieu de croire que la langue allemande 'ut choisie, pour la double raison que von Bissing a autre chose à faire qu'apprendre e flamand et que von Hoffmann, depuis dngt ans qu'il mange le pain des Fla-nands, n'a jamais daigné s'attarder à étu-lier leur langue 1 Nous noterons pour terminer qu'officiel-ement les étudiants amstellodamois, par Î7 voix contre 21, ont décidé de ne pas invoyer de délégué à l'ouverture de l'Uni-rersité von Bissing. Voilà qui est parfait. jes Van Vessem et I03 S. H. E. Domela NTieuwenhuis Nijegaard n'ont donc repré-enté qu'eux-mêmes' — ce qui est peu de :hose — ou une fraction des étudiante Lollahdais. NoUs croyons nécessaire de redire ici que 'université de Gand étant une institution (urenient; belge, sa transformation ne regar-:e que les Belges. Si l'Algemeen Neder-indsch Verbond voulait bien ne pas se Qêler de nos affaires ? Le Régime da la.Terreur Les industriels Prosp-er Jatissens, E- Van en Berghe et autres notables de Berlaero nt été déportés en Allemagne. La commune été punie d'une amende de 40,000 francs. )n ignore le motif de ces condamnations. A OrMséâaes Dans l'es ,,Vlaamsche Nieuws" on trouve me première liste de cinquante pauvres .'esprit qui se prononcent en faveur de 'Université von Bissing. En tête de la col-îction de ces ,,purs", (c'est les ,,Vlaamsche fieiiws" qui parlent), on peut lire: ,,Lês remières listes des noms de Flamands qui onsidèrent l'université flamande comme un ienfait pour le peuple nous parviennent, 'ous les jours, nous publierons cinquante oms. Nous pouvons assurer, dès à présent, u'il n'y a pas des centaines, mais des mil-iers de signatures. Ceci malgré les calom-ies et les menaces, en dépit des persécutons — oui, pourquoi le taire, en dépit de 'offensive sur le front de l'Ouest qui a ap-icrté la fièvre de la Somme à tant de vail-ant3 intellectuels.. Le gouvernement du . I Havre n'est plus d'ailleurs qu'un croque : mitaine fransquillon dont les flamingants i salariés par lui ont cependant peur ! U 'est encore une fois la classe moyenne qui se '..lève pour sa langue, sa race et son pays, dans un sentiment de pur patriotisme." Le journal de la Komm-aaidantur nous : montre les flamingants tels qu'ils sont. Si i on menace — quand ils se conduisent mal 3 — de krnr retirer l'assiette au beurre, ils 1 rentrent dans le rang, piteusement, comme 1 Ghiens battus. Cafards et renégats, les k ,,Aktivistes" sont tout entier dans ces deux i mots. Les ,,Vlaamsdbe Nieuws" nous en * fournissent une nouvelle preuve. * * * ' Un organe des ,,Konwnandantur", pa-J raissant à Bruxelles, apporte des renseignements qui ne sont pas faits pour réjouir la population emprisonnée dans les réseaux des fils éleotroouteurs. Apres avoir annoncé que les sucreries ont entamé leur campagne annuelle, la feuille teutonisée ajoute : } j ,,La fabrication sera de courte durée, les i emblavements n'ayant pas eu l'importance 1 des années ordinaires, les cultivateurs ayant , préféré ensemencer du grain ou des denrées , de première nécessité. . ,,D'après des renseignements qui nous sont donnés de différents côtés, le rendement à l'hectare ne sera pas considérable, L "les producteurs n'ayant pu se procurer les engrais nécessaires. k ,,On estime que la moyenne de rendement [ no dépassera guère 22.000 kilogrammes à . j l'hoctare L ,, Quant à la richesse en sucre, elle variera , d« 15 à 16 degrés, d'après les premières analyse» faites dans les laboratoires de l'Etat. , >,On sait que cette année les contrats ont ■ été généralement faits sur la base de 55 frs. 1«g 14 degrés par 1000 kilos de betteraves rondues à la sucrerie. Ce prix n'avait jamais été atteint jusqu'à ce jour." , De tout quoi il résulte, qu'aux crises des po.nim-ra de terre, de la graisse, de la. viande, du pétrole, du savon, ^viendra s'ajouter une crise plus violente encore du sucre. * * » Le ,,Nieuwe Courant" donne quelques détail» intéressants sur ia vie dans la capitale belge. ,,Une peine sévère menace les personnes coupables de contravention à l'ordonnance qui défend de chanter les hymnes nationaux des pays ennemis de l'Allemagne. , A Bruxelles, dans un restaurant des environs de la Bourse, on chanta l^a Marseillaise. La chose fut connue de l'autorité allemande, qui ordonna la fermeture^définitive de l'établissement, frappa la tenancière d'une très forte amende, arrêta les chan-I teurs et les fit condamner, chacun, à.trois mois do prison." Les raids répétés dos avions sur les camps d'aviation allemands, de Berchëm-Ste-Agath^ ofc d'Evere ont entraîné la mise en vigueur d'un nouveau règlement sur l'extinction dos lumières. Voici le tableau de Bruxelles, le soir, esquissé par le correspondant du ,,Nieuwe Courant": ,,La ville est, do nouveau, plongée dans l'obscurité le soir. L'autorité militaire a ordonné la fermeture à 8 heures (heure allemande); ^ussi, à la tombée de la nuit, ne peut-on plus aperoevoir à l'extérieur des maisons le moindre rai de lumière. L'éclairage électrique fait défaut et on n'allume plus qu'un réverbère sur quatre. Les voitures des tramways ne peuvent circuler qu'avec un éclairage réduit et les glaces voilées par des rideaux de couleur rougo. Les cabarets, dont les devantures ne sont pas munies de volets, garnissent leur vitrine de stores rouges, bleus ou verts. Les aviateurs ayant annoncé leurs prochaines visites par des avis lancés sur les cités belges, les Allemands ont tenu compte de l'avertissement, d'autant plus que plusieurs villes ont été, depuis lors, survolées déjà." * » * Nous lisons dans ,,Paris-Midi", sous la signature de notro compatriote Maurice do Wa-Leffe : ,,Pour l'anniversaire do l'assassinat de Miss Edith Cavell, infirmière dans un hôpital de Bruxelles, je veu* vous raconter comment est mort le président de la commission des hospices de Bruxelles, le sénateur Nestor Catteau, père de notre excellent collaborateur Robert Catteau, qui ^xereait ici, avant la guerre, avec le talent que Ion sait, les fonctions de critique dramatique. Le sénateur Catteau, hommo riche et d'une grande bonté, couronnait toute une vie de travail en mettant l'énergie de »a verte vieillesse au service des oeuvres hospitalières. Quand les Allemands approchèrent de Bruxelles, il refusa de quitter la ville et crut que la place d'un millionnaire était do rester parmi les pauvres qui ne peuvent pas se sauver. Il sut, pendant une année entière, exercer son apostolat avec une telle dignité qu'elle en [ imposait aux Allemands. Cependant, ceux-ci j réquisitionnaient les denrées avec une telle : àpreté que les administrateurs des hospices vinrent trouver leur président : — Nos hospitalisés meurent de faim! Impossible d'acheter même un atome de graisse pour faire la cuisine! Toute la viande des abat- ! toirs est expédiée directement en Allema-: gne... Nos réclamations restent lettre morte. M. Catteau, décidé, fit envoyer irn camion j aux abattoirs et s'f rendit. La, avisant un stock de graisse abandonné dans la cour, il le : faisait charger sous ses yeux sur le camion, quand un officier allemand accourut: i _— Qu'est-ce que c'est que ça? On ne doit rien enlever d'icii — C'est pour Jee malades 1 monsieur l'offi-i cier* — Je le défends... — Parte» tout de môme! ordonna M. Catteau au ojunionn®ur. Et, à l'officier, rouge de colère, il répit* : Je prends bout sur moi. Il y a néceMité absolue. J« »ui» connu à la Komjnwuidantur ; vous n'auras aucun ennui'. L'officier, sans soldats, ne put s'opposer au départ du camion. Maie il déclara tout haut, en montrant l'audacieux qui s'éloignait: — Vous voyez çet homme? Il no couchera pas ce soir dans son lit. Un passant, qui entendit le propos, courut après le vénérable M. Catteau et le lui répéta. Il se hâta d'aller, comme il l'avait dit, se justifier à la Kommandantur. On* l'y écouta avec gravité: — Si votre récit est exact, nous pardonnerons pour oette fois. Mais si le rapport que nous allons reoevoir diffère d'un seul mot. vous partirez ee soir mémo pour une forteresst allemande. — Ma parole vaudra bien celle de votre subordonné?...— Votre parole n'est rien. Celle d'un offi. cier allemand est tout. Le vieillard, qui souffrait d'une maladie de coeur, rentra chez lui très impressionné : — Vite! Une valise, avec du ligne! Il ne faut pas que je reste ici une minute de plus! On va venir m'arrêter! Et, sa valise à la main, Fi oourut après le tramway. Mais, comme il atteignait la voiture, il battit l'air de ses bras et tomba, foudroyé par une attaque d'apoplexie. On le rapporta à son hôtel. On avait à peine étendu le oadavre sur le lit qu'une automobile, chargée d'offioiers allemands, arrivait pour l'arrêter. N'est-o© pas la mort d'un brave homme?" A CSorsd Dans les listes des ' professeurs nommés paa* le» Ailomanda à l'Univarsité de Gand, on ai rencontré à plusieurs reprises le titre de ,,professeur honoraire ordinaire','. L'arrêté suivant, signé par von Bissing et par le duc de Wurtemberg, généralissime de la IVo armée (Gand se trouve d-ans le territoire des étapes), nous donne la clef de oc rébus : ,,Article unique. — L'article 9 de la loi organique do l'ensoignemeoit supérieur donné aux frais de l'Etait, en date du 15 juillet 1849, est complété comme suit: ,,Les savants de mérite qui ont leur occupation principale en dehors de l'Université et qui sont appelés à faire partie du peirsonnel enseignant d'une université pour y représenter une branche spéciale de la science peuvent être nommée ,,professeurs honoraires ordinaires". ,,Cotte nomination l«ur attribue le rang de professeur ordinaire avec les droits attachés aux leçons. Leur traitement est dn.n« chaque cas déterminé par arrêté spécial. Us no sont pas compris dx\n» le nombre des professeurs fixé par la loi susmentionnéo. ,,Pour remplir leurs occupations spéciales. ils n'ont pas besoin de l'autorisation prévue par l'article 12 de cette loi." A Un journal germanophile de HoILaaid» publie une correspondance de son correspondant do Louvain. Nous en dotaahons oatte phrase : ,,Déjà quelques maisons ont été j rocongtaintes ; elles ont meilleur aspect oue j jadis." Nous pouvons affirmer que les maisons j reconstruites ne sont pas nombreuses. Nos compatriotes ne veulent pas reconstruire tant qu» l'ennemi terrorise le pays. D'abord paroe qu'il a la prétention d'imposer son ,,jugond" style, ensuite parce que, ayant brûlé la ville en Arrivant, il serait capable de brûler ce qui en reste en partant. "Lee Bcrlgcs ont raison d'être prudents et de se méfier. Ata Llmb'ourg C'est fâcheux pour eux, mais les Boches s'entendent mal. feauf respect, un vieux proverbe français dit que quand les ratsliors j sont vidçs les ânes se battent. Le cas s'est présenté un peu partout, à Bruxelles notam- ! ment, entre le gouverneur général du paya ; et le gouverneur civil de la capitale, entre le général Keim, gouverneur militaire, et le président de l'administration civile, etc Partout, les Boches sont jetés les uns contre les autres par des sentiments personnels ! égoïstes. Du Limbourg, il nous revient que j lo général Keim, gouverneur militaire et le : gouverneur civil, l'Excellence Basile, se «ont disputés comme de simples laquais. On apprend aujourd'hui que Basile, — suivi de la calomnie en longs voiles de deuil et de ses employés, — s'est retiré indigné dans un bâtiment du boulevard Guffens à Hassalt pour n'avoir plus de rapports directs avec l'indésirable général Keim. La morale de l'histoire est quo la ville d'Hasselt a dû payer les frais d'aménagoment du nouvel immeuble: 75.000 francs! Si ces' messieurs allaient se "disputer chez eux? Nous en serions fort aise. ■» * * Les Allemands sont logés à Calckcn chez les habitante de la commune et leur causent beaucoup de tracae. Au Pays Wallon L'aciérie de dabecq chôme. Les Boches ont construit une nouvelle route entre le cimetière de Tabi»s et la route do Virginal (Bruyère). On continue à élargir le cakal de Bruxelles à Charleroi. « « * Un certain B..., qui, avant la guerre, habitait un château à Clabecq, est aujourd'hui officier boche et chef de gare à Hal. . . I Jt Wdens&Zm !M| PARDESSUS I :4 D'HIVER /J 1 I depuis fi. 27.50. : Hofweg il Sa ".Haye. L-L ie Kiwis alleaande coatis feulent dit ielps ta I'biiusb riB&nale. Lies journaux ont annoncé, il y a quelque! semâmes, la saisie, par les Allemand», d'un* malle hollandaise transportant un certain nombre do Belges qui allaient prendre du service dans l'armée du Roi Albert. L• bateau ^fut conduit* à Zeebrugge et le» Belges arrêtés et déportés en Allemagne. Aiw-sitot, la propagande spéciale allemande a mis cet incident à profit, dans l'espoir de détourner quelques'hommes de l'accomplissement de leur devoir ]>atriotiquo. Dans une circulaire, rédigée d'uns manière insinuante, mais pas assez habile, cependant, pour ne pas trahir ses auteurs et par le ton arrogant dans lequel on prédit que tous les Belgçs prendront le chemin de Zeebrugge, et par l'air de dédaigneuse commisération avec lequel on parle des ,,malheureux Belges" surpris à bord de 1* malle, les agents allemands en Hollande enga,-gent les réfugiés à ne pas quitter le sol hospitalier qxii les a iefcueillis. Cette circulairè est adressée, par la poste, aux familles deB réfugiés belges. L'on espère ainsi détourner les jeunes Belges de s'embarquer pour répondre aux appels d'enrôlement du gouvernement belgo. La iftanoeu-ve a d'ailleurs échoué car, depuis la s&isûe de la malle dont il s'agit, de nombreux navires hollandais ont amené eh Angleterre quantités do Belgoa qui se sont mis à la disposition de leur gouvernement. Psisr- la fête patronale du FM Nous avons lo plaisir de répéter à noe abonnés, lecteurs et compatriotes, que, s>ous les auspioee do 1',,Union Be-lgo" d'Amsterdam, ,,L'Eciho Belge" organiser* le 14 novembre prochain une gra.ndo soiré* patriotique, à l'occasion do la.fête de notre glorieux, Souverain. Nous avons pensé qu'il fallait, cet** fois encore, réunir nos compatriotes eè hnx faire entendre la bonne parole qui nxlrefcie les énergies, caiflammo les oourag«a, bswxU les volontés et chassé le vol éperdu de» noir» soucis de ceux qui s'énervent dan» l'exil. Une soirée patriotique est donc en préparation, qui se composera do deux conférences, l'un© en français, l'autre en flamand, et d'une partie artistique qui aera pour nos invités l'occasion d'en tondre da la bonne musique exécutée par des artiaie» do talent donî^les noms seront prochainement publiés ici-même. D'ores fet déjà, nous pouvons annoncer que la soirée aura lieu dans la grande salle Belle Vue (400 Marnixstraiat), à 8 heure» du soir, le 14 novembre 1916. Dos ciroon-st-anoes indépendantes de notro roLorxU noufn ont obligé à céléhrer le Rcn-hérca la veille du jour de sa fête. ^1 importe p©¥, — c'est question do 24 heure», — pourvu que nos compatriotes aient l'occasion d» s» réunir et d'acclamer notre famille royaJ* de Bolgique, nos vaillants soldats «t d'adresser, par dessus la rangée des oaequea à pointe détestés, le fraternel &alut aux Belg»efi restés' au pays. Lo succès triomphal do la première *cdr£e orgKiniséo en avril dernier par I',,Ecsho Belge" nous fait prévoir une plu» grande affluenœ de monde. Nous ferons notre possible pour contenter tous nos compatriote», réfugiés à Amsterdam et aux environs. lia trouveront dans notro journal les date» auxquelles les invitations seront délivrée» <5t le programme"- do la fête. Nous publierons celles.-ci et colui-là dans quelques ■jours. JHI100" LE cigare à 4 j.A. SCHOTERf^AMjUtrechtschastr. 34 Tél. 143 - Âmorstoprt.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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