L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1118 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 27 Août. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/251fj2b920/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

I Annee s cessîs ^'S7 aoflî s^s2C3 L'ECHO BELGE L'Oifion fait la Force. Journal csasotidies-ï dits oîffltSra paraissant ers MolloiraeSe. Belge est nuire nom de Famille. ù Toutes les lettres doivent être adressés» au I I bureau de rédaction: IM. Z. VOOKBURGWAL 334-240, | '^mfiTEBPAiW. Téléphones: 3797 et 1775. | IlSédacteur en Cheï: Gustave Jaspaers. „ ... . ( Charles Bernard, René Chfitlibry, eo.n.té de Réduction : ; E^jfe Palnparé. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Eîranger SI. 2.00 par mois. Peur teo militaires au front et les militaires internés en Hollande ?!. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents 3a ligne. Le Truc Boche I jj sévit en Hollande, depuis la guerre, ■ ayeo une intensité croissante'^ I H n'est pas nouveau, mais il prend de B nouvelles formes. ■ Il consiste essentiellement en ceci: 1 ex- ■ ploitation de. sociétés allemandes par l'inter-I œsdiaire des neutres. , ■ Nous veiTons ce truo boche se repe^er a I M11t exemplaires, à mille peut-être, dès la ■ eiraature du traité de paix. I Les Allemands, qui sont d'assez bons I commerçants, mais de médiocres psycholo-I eu6S ont érigé en dogme que l'argent n a ■ !L d'odeur., et ils croient, ferme crampe roc, I ouï 165 neutres sont gens à tout faire. t Ils prennent dono leurs précautions em I a'sisura.nt, comme associés, nous allions dire H mm complices, quelques voisins dénués I Je scrupules . _ La guerre actuelle aura si justement dis-S crédité l'Allemagne auprès -des honnêtes I gens qu'après la guerre ceux-ci no voudront | pi^ des produits allemands^ ■ Les boches, qui ne &e font pas illusion la-I dessus, prennent déjà* leurs précautions. Ils ■ a0u8 feront offrir leur marchandise par les ■ neutres. _ . A l'heure à laquelle nous écrivons, les H boches essaient de fonder en Hollande des ■ filiales de toute nature. Nous ne sommes pas les premiers à signa-I 1er ce truc. Des Hollandais, honnêtes gens et I commerçants avisés, ont jeté, à diverses re- ■ prises, un cri d'alarme. I En février 1917, l'un de nos confrères de K la presse 2holla.ndaise signaliait, d'après le I „Journal officiel", l'acte de fondation ■ d'une société intitulée Zeister Machinefa- ■ brieh, à Zeist, aveo un capital par actions I s'élevant) en totalité à 100.000 florins. I L'acte renseigne que la moitié du capital a [ été versée par la société ,,Bamiag , à Berlin, ; et l'autre moitié par la société ,,Didier", à Stettin. . Or, tous ceux qui connaissent l'industrie allemande savent que la Barnag, c est 1 ap-1 pellation en abrégé de la ,,Berlin Anhalti-sche Machinenbau Aktien Gesellschaft" et 1 que la Didier (un mot français!) c'est — écoutez bien — la ,,Stettinor Chamobtefa-brik Allgemeine Gesellsohaft vormals Di-I dier". Ces deux sociétés, réunies en un con-1 sortium, depuis quelques annees, constituent Iuno. entreprise allemande très puissante pour \i fabrication des machines. Par conséquent la nouvelle société de Zeist, comme le constatait notre confrère hollandais, ne constitue qu'une filiale de I cee grands établissements industriels alle-B manda. Il ajoutait, avec beaucoup de bon 6ens, le ■ confrère, cetta juste observation: , .L'Allemagne, exclue d'un marché étran-1 ger, s'efforcera de recourir à des intermé- ■ diziree neutres, h des prête-noms qui confé- ■ rèront aux industries ainsi maquillées un ■ brevet de nationalité neutre". Le8 alliés sont prévenus de ces maquilla-I ge3, et, si nos hôtes actuels ne prennent pas ■ des mesures de protection contre le truc ■ boche, ils auront fatalement a pâtir de cette I situation. Sous l'étiquette hollandaise, nous K reconnaîtrons très vite la marchandise I boche, et si nous ne parvenions pas à la ■ reconnaître, alors que nous la soupçonnons, B ce sera le boycottage sans pitié de l'intermé-I diaire suspect au même titre que le boycot-I tage de l'ennemi. L',,Algemeen Handeleblad" a signalé le ■ danger que court de ce fait le commerce I hollandais et préconisé, pour éviter toute ■ équivoque, l'institution d'un registre du ■ commerce où seraient renseignés les noms de ■ toute-j les personnes intéressées dans les en-B treprises financières, industrielles ou com- ■ merciales. L'Angleterre a déjà introduit, pour 6on ■ compte, l'usage de pareille mesure de dé-B fense. K M. Treub, ministre des finances dans le ■ dernier cabinet hollandais, a préconisé ■ l'adoption de semblables moyens de protec- ■ tion. Il voulait faire adopter d'urgence [ ^obligation, pour toutes les entreprises [ s exerçant aux Pays-Bas, de fournir au re-| gwe du commerce, sous peine de sanctions severes, tous les renseignements susceptibles de vérifier l'identité des intéressés. Les alliés et les neutres connaissent donc Je truc boohe. Les premiers ont déjà pris leurs précautions. L'intérêt des neutres, si ces neutres ne tiennent pas à être boycottés comme de vulgaires booh.es, est de se défendre contre les louches procédés des maisons allemandes. Quand le registre du commerce aura été rendu obligatoire, le truo boche sera mis °rs service pour de bon, et ce jour-là nous pourrons veniier de plus près d'où viennent ces capitaux qu'on nous affirme hollandais. Pour aujourd'hui il nous suffit de savoir cju une marchandise est boche pour la re-I pousser aveo dégoût. L'Allemagne s'est mise au ban de la civi-iisatnon. Qu'elle y reste. Auger de BusbecU, Li egopérstioii de la Belgique à la guerre L'effort militaire belge ne s'est pas limité •i l'Yser, on le sait. Les soldats du Roi Albert ; pris aussi une part glorieuse aux opérations de guerre dans l'Est Africain et en Russie. Dans ce dernier pays, la coopération belge cains.n'a pas pris fin avec le départ du vaillant corps des autos-canons qui vient de terminer, aux Etats-Unis, une marche rendue vraiment triomphale Par l'ardente sympathie des Américains. En effet, ,,11 Stcole", signale une information reçue de Moscou, à la date du 18 juillet, par les ..Berliner Neuesto Nachrichten", «fc dans laquelle il est dit que des officiers belges, aveo des officiers français et anglais, orga-la résista-ace militaire êft Moura^aaie., Le journal d'une infirmière américaine. Au nombre des rares femmes autorisées à pénétrer dans les tranchées de première ligne, opposées aux Allemands, en France et en Belgique, 6e trouve Mme Larz Andersen, de Brooklyn (E.-U.),. qui, soit dit en passant, est la seule femme honorée d'un diplôme (docteur ès lettres) par l'Université George Washington. Cette périlleuse excursion aux tranchées de première ligne, Mme Larz ' Andersen ne l'a pas effectuée moins de quatre fois, ce qui ne veut pas dire que le reste de son séjour en terre belge et française ait été sans danger, car ses bienfaisantes occupations de nurse la retinrent, pendant huit mois, à portée des balles ennemies, dans des hôpitaux alliés, dont la plupart de ceux où elle soigna .les blessés furent détruits, depuis, par le feu allemand. Rentrée en Amérique, Mme Larz Ander-son y prépare, au profit de la Croix, Rouge, une relation de ses aventures. La lecture de celles-ci ne manquera certes pas d'intérêt à en juger par quelques extraits bruts du journal de Mme Larz Andersou, que publie le grand quotidien ,,Boston Evenin# Trans-cript", et qui respirent la plus vive sympathie pour la Belgique. Ainsi, sur les infirmières belges: ,,Je ne comprends pas comment ces infirmières belges, si jeunes et si jolies, sont à même de supporter ces spectacles épouvantables et de faire si bien leur besogne." Sur le savant et-dévoué docteur Depage, que la piquante comparaison divertira: „...TJn bon nombre, de médecins américains sont venus ici po&r voir des méthodes. Us reconnaissent tous que cet hôpital est un modèle. Le Dr. V. est absent pour le moment et le Dr. Depage opère presque chaque jour... ,,Avec 6a haute, puissante stature, ses lunettes, sa longue blouse blanche d'opération, son front emperlé de sueur, le docteur ressemble à une suffragette intellectuelle mais vraiment furieuse." Citons, enfin ,ces deux tableautins dont la Reine Elisabeth,' est le personnage principal et qui se donnent un mutuel relief: ,,Taudis que j'étais assise, à la Cloche, cet après-midi, avec un médecin et sa femme, une lettre me manda à la demeure du Dr. Depage. Lorsque j'ouvris la porte vitrée de. la salle à manger, qui trouvai-je assise à la table? La Reine. Elle se leva, me serra la main, puis le docteur m'invita à m'asseoir et à prendre le chocolat avec eux. Sa 'Majesté portait un vêtement blanc et un simple chapeau blanc. Elle me demanda si mon mari était en colère parce qu'elle m'avait laissé aller dans les tranchées et exprima le désir de savoir comment il s'était fait que les Français m'avaient laissé les quitter pour venir travailler en Belgique. J'expliquai que je travaillais ,,en permission" (en français dans le texte). ,,Le Dr. Vandevelde, qui était survenu, fit la remarque qu'il fumait parfois la pipe et la Reine dit qu'il en allait ainsi avec le Roi, qu'elle avait nettoyé sa pipe mais qu'elle craignait de ne pas l'avoir très bien fait. La Reine désire se remettre à l'ouvrage, ici, dans la salle d'opération du docteur V. ,,La Reine arriva à 10 heures ce matin et travailla pendant deux heures. Nous avions fait un nettoyage extra dans la salle et préparé un équipement spécial pour Sa Majesté. Elle portait un tablier blanc caoutchouté, des contre-souliers de coton blanc, des gants de caoutchouc, mais une espèce de turban de soie blanche au lieu du voile blanc des infirmières françaises et belges. Elle entra fort tranquillement et nous fîmes la révérence. Elle pansa des blessures, exécutant la besogne des médecins, et nous la servîmes. Son premier patient fut un homme avec un très j mauvais bras; alors un homme amputé des deux jambes. Je la servis de derrière la table portative aux bandages. Elle avait effectué pareil travail avant la guerre, dans les hôpitaux de Bruxelles. Je trouve qu'elle est vraiment merveilleuse de travailler autant et si bien. 'Car ce n'est rien moins qu'agréable de voir pareilles blessures terribles, d'entendre des hommes gémir et grincer des dents de douleur. ,,Lorsqu'elle a fini, les infirmières la débarrassent de ses gants et de ses couvre-souliers, et, lorsqu'elle sort, nous faisons toutes la révérence." ,wwn~' Les Allemands organisent ia vente des meubles volés en Belgique. "Une vente de meubles belges anciens avant été annoncée en Norvège, le „Morgenbladet" engagea les acheteurs éventuels à bien examiner leurs acquisitions, de peur qu'il n'y reste quelque tache de sang. M/M. Henri'k Daae et P. Behncke, les organisateurs de la vente, protestèrent contre les imputations du ,,Morgen* bladet'\ Dans le numéro de ce quotidien, en date du 24 mai 1918, sous le titre: ,,Meubles des pays belligérants", M. Oh. Kaarboë pose les questions suivantes à son contradicteur Behncke: ,,&i les meubles importés par les Allemands no sont pas volés, sont-ils donc des ,,Liebesgaben" (dons d'a-mitié) des Belges aux Allemands pour tous les bienfaits don t.ils leur sont redevables? Ou bien les Belges auraient-ils créé, pendant la guerre, une industrie et une exportation de meubles anciens?" A M. Henrik Daae, qui avait protesté con-tro les mesures ^prises par les Etats de l'Entente pour protéger les victimes des vols, M. Oh. Kaarboë dit : ,,Les Etats de l'Entente ont appliqué le droit d'angarie aux navires neutres, ce qui, d'après les Allemands Perels et Liszt, est tout à fait légitima." Fait digne de remarque, le ,,Morgenbladet" constate que le magasin attaqué par son collaborateur di ^arut après la publication du j/re-mipr article*. En Belgique. A SrasselSes Mme Van Linthout, demeurant rue des Deux-Tours, passait jeudi après-midi rue des Deux-Tours en compagnie de sa soeur, Marie Uytebrceck. Les deux femmes croisèrent un certain Pierre Denis, ancien fiancé de Mlle Uytebroeck. Les relations entre les deux amoureux avaient été rompues à la suite des brutalités du quidam, par trop partisan de la manière forte. L'individu accosta les deux femmes, les injuria, menaçant de leur faire un mauvais parti. Comme Mme Van Linthout voulut prendre le parti de sa soeur, Denis sortit'une formidable clef de sa poche et la frappa violemment à la tête... La pauvre femme, perdant son sang en abondance, fut transportée dans une pharmacie voisine et y reçut les premiers soiii6. La police emmena le brutal personnage au bureau voisin où procè6-verbal fut dressé à sa charge. • * « A partir du 1er août 1918 le transport des corps au cimetière d'Evere est effectué par la Compagnie des Tramways bruxellois, j La ville de Bruxelles en a décidé ainsi en raison du prix extraordinairement élevé de la traction chevaline, consécutive aux réquisitions de chevaux par les Allemands. Le. nouveau service se fait de la façon suivante: la voiture mortuaire des tramways stationne à l'entrée de la rue Verbist, près de la place St-Josse, à partir de'sept heures du matin. Cette voiture peut contenir 7 à 8 cercueils; elle fait quatre voyages par jour. Le trajet de la place St-Josse au cimetière prend dix minutes. A la voiture mortuaire est attachée une voiture pour voyageurs, à la disposition de la famille des défunts. Le3 vn-n. sont amenés rue Verbist par les corbillards de la ville et transbordés immédiate- ' ment. Pour faciliter le service au cimetière de la ville, la Compagnie des Tramways a fait poser des voies ferrées à l'intérieur du champ dè repos et raccordées à la ligne principale. Au Limbourg Dans les cafés des villages du Limbcurg, où l'excellente bière du pays était autrefois si bon marché, un tout petit bock coûte maintenant 30 centimes, ce qui est énorme pour la région. La brasserie de Borloo, qui livrait jadis dans tous les environs, est aujourd'hui fermée, en raison du manque des matières premières. Les débitants achètent de la ,,double brune'-' de Tirlemont, qu'ils doivent paver un franc le litre et qui est loin de valoir ce qu'elle valait avant la guerre. On a vu payer cent marks pour un agneau de quelques jours à peine. Un petit cochon de lait vaut couramment 400 francs. Voulez-vous fumer un cigare même très ordinaire? On vous demande un franc. A ce compte-là, il n'y a plus que les richards qui en puissent fumer. A ïïasselt une salade coûte vingt-cinq centimes, et les petits pois nouveaux 1 fr. 50 la livre. La viande est tellement rare et tellement chère qu'il vaut mieux n'en pas parler. Dernièrement un jeune homme a voulu s'habiller à neuf pour son mariage : on lui a demandé 120 francs pour une paire de chaussures et 400 francs pour un complet veston. Les Conseils communaux de Hasselt et de Çuringen, à l'exemple de ce qui a été fait à Bruxelles et à Anvers, ont loué des terrains \ appartenant à l/Ebat et situés le long de la route qui relie les deux localités : on y a planté des pommes de terre et autres légumes. De cette façon on pourra, dans une certaine mesure au moins, obvier aux difficultés do l'alimentation publique. H v ê un su 27 ajout 1917: Les Britanniques progressent dans le- secteur de Langemarh. Les Italiens étendent leurs progrès sur le ■plateau de Bainsizza. Les Russes réussissent une expédition de bombardement à Ordmi (Mer Noire). Les opérations militaires. Ln Iisfliis pirsÉBiit iwr urels étmeiise Malgré l'arrivés ds renforts snnsmis les Britanniques étendent leurs succès. — Us s'emparent de nsuntreux inuages et entrent dans Bapaume. Succès locaux français. L'offensive des ailiés. Les Britanniques occupent Bray, La EoieseMe, Ûvillers, Thîe^va*, Grantrcouri, Miraumenî, GreviSlers, Bïefviliers, Irtes, St-Léger, Henïn-siir-CojeuI et Neuf-Berquin, font plus de 3000 prisonniers et s'emparent d'un butin considérable. (Communiqué officiel.) LONDRES. 24 août. -(Reuter). Depuis ce matin, à l'aube on se bat sans répit sur le front au nord de la Somme. Nous exerçons partout de la pression sur l'ennemi, nous lie lui laissons pas une seconde -de répit et nous avançons sur tout lé front. Notre attaque progresse malgré l'arrivée de renforts considérables - pour l'ennemi. Un grand nombre de prisonniers et un important butin en matériel de tout genre sont tombés entre nos mains. Peu après minuit les Australiens attaquèrent le long de la rive nord de la Somme, s'emparèrent de Bray et firent un certain nombre de prisonniers. Poursuivant l'attaque avec une grande habileté et une intelligente initiative, ils s'emparèrent des positions ennemies dans cette région. A l'aile gauche les troupes de Londres et de? comtés orientaux avancèrent par le terrain élevé au sud-est d'Albert et firent plusieurs centaines de prisonniers. • A l'aile droite et au centre les troupes du Pays de Galles et des comtés du nord ont progressé sur l'ancien champ de bataille de la Somme de 1916. Elles conquirent La Boisselle, Ovillers, la ferme Mou-quet, Thiepval et G-randcourt, malgré lès positions puissamment fortifiées que l'ennemi y défendit avec opiniâtreté. Plus de 2000 prisonniers y furent capturés. Nos troupes ont dépassé à présent la crête de Thiepval et progressent encore toujours, plus vers l'est. Au centre les troupes du Lancashire oriental sont engagées dans un vif combat pour la possession de Miraumont, où l'ennemi se maintint opiniâtrement jusqu'au moment où le village menaçait d'être enveloppé par nos colonnes d'assaut. Au nord de ce village une division <le Néo-Zélandais attaqua énergiquement dans la direction de Bapaume et pénétra irrésistiblement jusque dans le bois de Loupart, faisant 400 prisonniers. Avançant, avec ùn grand courage, les Néo-Zélandais .s'emparèrent ensuite de Grevillers et de Biefvillers et atteignirent Avesnes-lez-Bapaume, un des faubourgs de Bapaume. Sur les ailes de ce front d'attaque les Anglais occupèrent irles et progressèrent dans la direction de Sapignies, brisant la résistance énergique de l'ennemi dans le village d'Irles et à l'est de Bibucourt. A l'aile gauche des divisions anglaises et ♦écossaieses, ainsi que la garde, combattent sur le front Mory:—Croisilles—Neuville-Vi-tasse et se sont emparées de St-Léger, de Henin-sur-Cojeul et de la cote à l'est de ce village; le nombre de prisonniers ne peut encore être évalué. Sur le restant du front britannique eu-ient lieu d.îe opérations locales réussies. Au j nord de la Scarpe nous nous emparâmes ; d'une partie de la ligne allemande à l'est de Fampoux. Au nord du canal de La Bas-• eée nous conquîmes l'ancienne ligne du j front britannique à l'est et au nord-est de | Givenchv et pénétrâmes dans les positions allemandes où nous maintînmes tous nos S gains et fîmes 60 prisonniers. ? Nos patrouilles occupèrent Neuf-Berquin pendant la nuit, où nous trouvâmes un grand nombre d'Allemands tués. Nous avançâmes notre ligne au nord de BàLlleul le matin sur un front d'un mille, fîmes 50 prisonniers et repoussâmes une contre-attaque ennemie par notre feu d:'artillerie. Les Anglais s'emparent de Contajmaison, . Warlencourt, Eaucourî, Sapignies et Behagnies. (Communiqué officiel.j | LONDRES, 25 août. (Reuter). Notre attaque au nord de la Somme continue. Nous sommes en possessiou de la route ; d'Albert vers Bapaume jusqu'à la lisière de j Le Sars et nou6 noua sommes emparés de ! Contalm ai son, Warlencourt et Eaucourt. Au nord de Bapajime nous avons occupé Sapignies et Behagnies. Le nombre de prisonniers, faits depuis le 21 août par la Illme et la IVme armée, dépasse 17.000. Malgré l'arrivé© de renforts allemands les Anglais étendent leurs succès. (Communiqué officiel). LONDRES, 25 août. (Router.) Aujourd'hui résistance de l'ennemi la, qui reçut des renforts, augmenta. De nombreuses contre-attaques furent brisées par notre feu tandis que l'adversaire subit de grosses pertes. Malgré cette résistance nos troupes se frayèrent un chemin et gagnèrent du terrain. Elles firent de nombreux prisonniers. Sur la rive nord de la Somane, le matin de bonne heure, les Australiens s'emparèrent do la position ennemie sur le terrain élevé à l'est do Bray, tandis qu'à leur aile gauche nos troupes poursuivirent leur marche dans la direction de Cornoy, s'emparant do Mametz et du Bois de Mametz. Au centre nous dépassâmes la route d'Albert-Bapaume dans toutô sa longueur au sud de Bapaume et nous nous emparâmes de Martin-puich, de Le Sars et de Le Barque. Au nord de Bapaume de violents combats eurent lieu près dp Favreuil et de Mery Croisilles. Nous gagnâmes du terrain à l'est de Behagnies et à Neuville Vitasse. fUne contré-attaqufe sur nos nouvelles positions dans le secteur de Givenchy fut repoussée, repoussée. Les Français progressent au sud do Crécyau-Mont, — «Les Américains atteignent la route de Boissons à Reims. (Communiqué officiel.) PARIS, 24 août. (Havas.) Entre l'Ailette et l'Aisne les Français réalisèrent des progrès dans la région au sud de Crécy-au-Mont au cours desquels ils s'emparèrent d'une centaine de prisonniers. A l'ouest de Fisnies les troupes américaines ont avancé leur ligne sur un front d'environ 800 mètres jusqu'à la route de Soâssons à Reims. ailleurs la journée fut cajme. Les Français poursuivent leur marche à l'est do Bagneux. s (Communiqué officiel.) n PARIS, 25 août. (Havas). Au nord de c Roye un raid' ennemi échoua. Nous fîmes 1< une vingtaine de prisonniers. Près de Beu- n vraignes des actions d'artillerie assez violen- d tes se produisirent. Entre l'Ailette 6b l'Ais- <1 ne nous continuâmes notre marche à l'est de Bagneux. ^ Sur la rive droite de la Meuee et en a Woëvre nos patrouilles firent des prisonniers, dont plusieurs appartenant à des dé- d tachements austro-hongrois. Nouveau progrès des ,,poilus" entm n l'Ailette et l'Aisne. ]( (Communiqué officiel) 8 PARIS, 26 août. (Reuter). Dans la contrée de Lassigny d® violentes actions d'ar- L tillerie se produisirent. Entre l'Ailette et l'Aisne les _ Français s gagnèrent de nouveau du terrain' à 1 est de ç Bagneux et repoussèrent des contre-attaques allemandes à l'ouest de Crécy-au-Moint. Ils a firent 400 prisonniers. Le 24 le mauvais temps entrava les ac- € tions aériennes, mais nos avions abattirent f néanmoins quatre appareils ennemis. ' Pendant la journée il fut impossible c d'exécuter des bombardements, niais pen- 1 dant la nuit, quand le temps s'améliora, e 18 b tonnes de matières explosives furent i lancées sur des stations et des bivouacs. On € constata des incendies à Laon, à Guiscon c et à Guignioourt. * i Les opérations des aviateurs français. I (Com muniqué officiel) PARIS, 24 août. Hier les pilotes fran- c çais abattirent 9 appareils ennemis et incen- c dièrent 1 ballon captif. Nous lançâmes c 12.300 kilos de bombes dans la région e d-'Anizy-le-Château, Brancourt, Landri- ^ court et du bois de Mortier où de ( considérables réserves ennemies et des oon- ç vois avaiont été signalés. f Dans la dernière quinzaine les Britanniques ont | mis hors combat 462 avions allemands et 31 ballons captifs. T (Communiqué officiel.) LONDRES, 24 août. Nos aviateurs abattirent 14 appareils ennemis et contraignirent 3 autres à atterrir désemparés. Quatre avions britanniques ne rentrèrent pas au camp. € Dans les deux dernières semaines nous c abattîmes 328 appareils ennemis et con- g traignîmés 134 autres à atterrir désempa- y rés et nous détruisîmes 31 ballons captifs. ] Expéditions de bombardement en Allemagne, j (Communique officiel.) s LONDRES, 24 août. Les pilotes britan- c niques lancèrent 8 tonnes de bombes sur € l'aérodrome de Folpefaweiler. Plusieurs ^ hangars prirent feu. Nous attaquâmes avec c ^.'excellents résultats les usines de produits z chimiques à Saaralben. Trois avions britan- c niques ont été abattus ou contraints d'atter- £ rir par les batteries spéciales de l'ennemi. Nous bombardâmes également l'aérodrome de Buhl et la bifurcation de Trêves. ^ Los opérations des pilotes britanniques. F LONDRES, 25 août. (Officiel). Nous 1 abattîmes 7 appareils ennemis et détruisî- c mes 5 ballons captifs. Dix avions britanni- c ques ne sont pas rentrés au camp. Non/; lançâmes des bombes sur les bifurcations à Valenciennes et Cambrai. „ Des avions britanniques attaquèrent avec € succès un champ d'aviation allemand ainsi que ^ les stations près de Bettembourg, au Luxembourg.Des patrouiîîes britanniques à Bapaume. r Le correspondant de Reuter annonce que des patrouilles anglaises sont entrées à Bapau- 3 me, Thilloy et Oroisiiles. Le commentaire Reuter. j, LONDRES, 24 août. (Reuter.) Nous c apprenons que le 4ine corps d'armée de u Rawlin6on a occupé une importante partie c de la rive orientale de l'Ancre. En face c d'Albert les faubourgs occidentaux de Braye c furent atteints, mais le village est encore c entre les mains des Allemands. Au sud de q la Somme la 3me armée du général Byng a p progressé de deux à trois milles. Les patrouilles de la 2me armée ont pénétré dans c Miraumont, qui se trouve probablement à c présent entre les mains des Anglais. L'ar- s mée du général Byng a progressé de 4 à 5 c milles sur un front de 13 milles. Les An- p glais avancent très vite dans la direction de 1 Bapaume, dont ils ne sont plus 'éloignés I qu'à une distance de moins de deux milles, r Notre marche au nord et au sud de la crête i de Thiepval menace sérieusement les posi- f tions allemandes de l'ancien front de la ba- j-taille de la Somme. Le total des prisonniers r faits par les Britanniques et les Français depuis le début de la contre-offensive le 18 1 juillet a atteint à présent au moins 100,000 s hommes. A la suite des progrès réalisés par s l'armée de Mangin les Allemands ne peu- f vent plus faire usage en ce moment de la e voie ferrée le long de la rive nord de l'Oise s entre Noyon et Chauny. 1 ■c Lo commentaire Havas. ^ PARIS, 24 août. (Havas.) Le communi- 1 qué allemand avoue la retraite sur l'Oise et t sur l'Ailette, mais cette retraite, tout com- 1 me la précédente, eut lieu — suivant Lu-dendorff — ,,volontairement" et ,,sans que nous nous en apercevâmes". Quoiqu'elle se retirât ,,volontairement", l'armée du général von Ebon laissa des centaines de ^ canons et des milliers de prisonniers entre ^ les mains de l'armée de Mangin. <] Sur la rive occidentale de l'Oise nos for- p ces légères qui avaient franchi la Divette 1< vèrs le nord furent suivies par une force de 9 troupes considérable qui passa la rivière ^ dans les environs a'Evricourt, entre Lassigny et Noyon. ^ La lutte d'artillerie est très vive entre i le Mate et l'Oise, ^incipalemeut' à l'est de c Las&igny. " Mais la journée d'hier fut tout de même pécialement une journée pour les Britan-iq«es. Les troupes britanniques s'appro-ior</nt d'un seul bond jusque presque sous is murs de Bapaume et conquire nt plus a a ord des points d'appui solides, dans le bif& e se diriger en ligne droite sur Croisilles ui est 6ur le point de tomber. L',,Echo de Paris" écrit même que des étachements de troupes légères ont déjà tteint Croiselles et Bapaume. Plus vers le sud les progrès des Anglais ans la direction de Péronne furent très smarquables .Au cours de la journée le3 britanniques firent plus de 3000 prison-iers, ce qui, ajouté à ceux faits les deux )urs précédents, forme un total de plus de 000 prisonniers, es prisonniers et le butin no cessent d'affluor. LONDRES, 24 août. Le correspondant pécial de Reuter près de l'année britanni-ue mande en date du 24 août: La rapidité avec laquelle notre marche en vaut s'est développée hier après-midi et lier soir peut être considérée comme un des vénements les plus dramatiques do la uerre. Sur un front de 30 milles les lignes -Demandes ont été mises en mouvement .'une façon extraordinaire. Il est impessi-ile de prédire actuellement quelles peuvent n être les conséquences. Les Allemands fu-ent violemment ébranlés et r assemblé ient n toute hâte leurs réserves locales en vue .e soutenir les unités hâtivement concen-rées qui se déployaient afin de tenir tête à lotre approche du réseau de lignes de coin-., îunication qui 6e concentrent à Bapaume; Notre succès, qui débuta par l'occupation ie Gomiécourt, à 3 h. hier matin, permit e procéder à l'opération qui fut commen-ée hier matin à 11 heures entre ce village b Miraumont et qui nous mit en état d'at-ïindre vers 2 heures Perles et Achiet-le-irand et de passer la rivière au sud de rrandcourt. Ce mouvement fut à son tour acilité tactiquement par les 6uccès de l'at-aqu© des Australiens d'hier matin, au ours de laquelle ils- firent plus de 2000 irisonniers, appartenant à 10 régiments de uatro divisions différentes. Parmi les pri-onniers se trouvaient troiss commandants e bataillon. En même temps nous captu-âmes 12 canons, quelques lance-mines et es mortiers de tranchées. Hier soir nous nous trouvions en certains ndroits derrière les Allemands. Au cours le l'attaque de ce matin nos troupes ont, , ce qu'il paraît, occupé des positions iiû-•ortantes près de Bray et ont marché vers Secordel. Depuis mercredi matin, au lever du jottr usqu'à la nuit écoulée, le nombre de pri-onniers capturés par les 2mo et 3me corps .'armée comporte plus de 13.000 hommes t le nombre de canons capturés 60. Ce qui ait que le total, y compris les prisonniers lu 4me corps d'armée depuis le 8 août, tteint 598 officiers et 27,146 hommes, tan-Us que les ,,Feldgrauen" continuent b ifluer. Les prisonnier». LONDRES, 24 août. (Reuter.) L'atii-ude des centaines d'officiers allemands faits risonniere dans les combats récents forme n contraste frappant avec celle des offi-iers capturés au coure de la retraite britan-ique au printemps, qui montraient, beau-oup d'arrogance et qui croyaient pouvoir ous écraser tandis que les nouveaux prison-iers sent très abattus. Ceux-ci parlent assez 01 en tiers. Ils racontent que l'Allemagne ntra en lies aveo beaucoup d'enthousiasme la-is que cet enthousiasme s'est dissipé dénis longtemps. La guerre, ajoutent-ils, est evenue une lutte économique avec la rrande-Bretagne. Ils avouent que l'Allemagne se trouve dans une situation désss-érée au point de vue' économique et mili-lire. Ils demandent si la Grande-Bretagne • e considère pas encore l'Allemagne mime suffisamment affaiblie pour demeurer n concurrent redoutable dans le domaine mimer ci al et si les alliés veulent écraser empiétement l'Allemagne. En ce dominas, disent-ils, l'Allemagne sera forcée de ombattre jusqu'au bout, mais ils n'expli-uent pas ce que ce plan signifie pour leur ays. A leur avis l'Allemagne est prête à évaluer immédiatement la Belgique, le Nord e la France et à nouer des négociations au ujet de l'Alsaoe-Lorrsiue. Ils considèrent omrne une lourde faute les annexions et la •aix de Brest-Litcvsk, mais ils croient que îurs compatriotes ne peuvent évacuer la Russie dans les circonstances présentes. Ils econnaissent que l'armée américaine a pris ne extension énorme et ils regardent le ait comme un facteur très important. Il« ne euvent parler de l'action sous-marine sans îontrer une certaine inquiétude. Les Eoua-cfficiers faits prisonniers attri-uent leurs dernières défaites à l'insuffiance des forces aériennes allemandes et urtout à l'instruction incomplète et au dé-aut d'endurance des. jeunes levées, mal xercêes et inaptes au point de vue phy-ique à tendre le grand effort qu'exige une iitte défensive. La présence dans les rangs e ces recrues exerce une influença démorali-ante sur les autres soldats. Le fait que 'Allemagne se voit forcée d'employer des roupes ei pitoyables montre la gravite de i situation- où elle se trouve. La démoralisation (fans 5o camp erîftemf. Le correspondant spécial de Reuter près de armée britannique annonça dimanche après-îidi que, depuis eamvndi, -le contact entre les coupes allemandes se dissout sur une grande tendue. Par-ci par-là on voit dé petits groupes 'Allemands errants qui n'attendent que la remière occasion pour se rendre avec tout iur bagage et qui déclarent ouvertement u'ils ont plus qu'assez do la guerre. C'est un rave symptôme de la démoralisation chez ennemi et certainement le fait le plus im-ortant de la situation actuelle. Il est certain ue les Allemands se replieront EUr une ligne e défense très puissante, mais sa-mefii, en tout as, ils subirent uqe Refaite près massif do rhiepv^i;

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes