L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 22 Mai. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3j39020d7n/
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3éme Année N°. 941 S eeMts Mardi iranai l@I^ L'ECHO BELGE I L'Union fait la Force, Jpurti^l quo^Uen du malin par^iâsmit en HQUande. Belge est notre nom de Famille, Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de réduction: N. Zi VOOfiBOROWAIi 234-240, AMSTERDAM Téléphone: 2797. Rédacteur en CheS ; Gustave Jaspaers, ' . ( Charles Bernard, Charles Herlbieî* ComitêdeRédactlon: j HeSîi Chambry, Emile Painparé. JPour les annonces, abonnements et venta au nuairsér-o, s'adresser à l'Administration du iournal:\.Z.Voorburgwal 334-34©, Amsterdam Téléphone: 177S. Abonnements: Hol)aittlefl.l.50par mois. Etrangepfl.2.00par mois Annoncesi 15 cents la ligne. Réclames: 3(1 cents la ligne. tolère impuissante La colère de von Hurt est plaisante. On a lu samedi dernier le ,,placard!' de cette contrefaçon de duc d'Albe. II. s'en prend à des potaches, mais dans ce duel inégal^entre uri sabre de cavalerie et une règle d'écoliei ce n'est pas le sabre qui l'emporte. Demandez plutôt aux traîtres que ce sabre protège si mal contre les coups de plumier dont ils pnt les épaules toutes meurtries. Les trente deniers de Judas ont toujours exercé sur les canailles un attrait irrésistible, soit que ces trente deniers s'enflent jusqu'aux douze mille francs d'appointé* mente de directeur-général, soit qu'ils ne représentent que les deux mille quatre, ou les trois mille six de l'instituteur. Les Ver-heeo, les Vernieuwe et les Fabry qui ont consenti à vendre leur patrie pour cinquante louis par mois ont naturellement trouvé des émules dont les prétentions sont moins élevées. Cancres de l'enseignement, rejetés avec dégoût par leurs collègues loyalistes, ils ont accepté, pour compte de nos bourreaux, d'apprendre à la jeunesse belge le reniement et le parjure. Evidemment, nos potaches ne peuvent pas empêcher ces misérables de toucher leurs émoluments, mais quant à se laisser empoisonner, jamais. Si nous en croyons la circulaire^ du Ilurt susnommé, la réaction a été plutôt violente. Aucune forme du mépris par quoi se manifeste l'esprit inventif d'un âge sans pitié n'a été épargnée à ces tristes pions du prussianisme et de la culture du chiffon de papier. Ç'a dû être un joli chahut! Et lions devons être reconnaissants à Hurt dô vouloir bien nous donner là-dessus des détails dont la censure allemande interdit la publication avec un soin jaloux. Cette levée de cartables est certes une des formes les plus typiques et lês plus amusantes de la résistance irréductible des Belges contre l'oppression teutonne. Cette résistance, les Allemands en ressentent les effets mais ils ne la comprennent pas. C'est pourquoi ils se trouvent désarmés devant elle. Ils ne peuvent pas concevoir qu'on ne s'incline pas d'emblée devant leur supériorité, qu'on n^.ccueillo pas avec reconnaissance les bienfaits de la kultur à laquelle ils veulent bien nous initier: adoration du Vieux Dieu et de ses ministres, soumission aveugle à leurs décrets, qu'ils s'oc-cupont de réglementer la vie publique ou de pousser leur intrusion indiscrète jusque dans les choses les plus intimes de la vie privée, reconnaissance en un mot de la force allemande et de la justice dont elle tient lieu. Qu'un Jacqmain oppose l'autorité du droit dont il est dépositaire à la violence de lEnvahisseur, celui-ci aura tôt fait d appe-îantir sur lui sa main de fer. Mais cette hostilité latente partout, qui s'exerce par le oiépris ou le sarcasme, cette haine profonde du bcche et ce dégoût plus profond encore 3e la mentalité boche, de tout ce qu'elle représente de ' sottise, de prétention imbécile et de grotesque candeur,* tout cela qui >e résoud dans le pied de nez qu'un Ketje bruxellois fait à son* Excellence von Hurt, Gouverneur très intérimaire du Brabant par 'a grâce de la violation S'un traité international, les Allemands ne peuvent pas le réprimer. Eux qui ne comprennent rien au ridicule, ils se sentent ridicules et' ils en ;rèvent de rage impuissante et de fureur ;oncentrée. Encadrer les ganelons de l'en->eignement de deux soiidards, baïonnette au ;anon, les talons rouges encore d'avoir pa- 1 >eaugé dans le sang répandu à Dinant en : i Visé, Hurt y a songé certainement. Mais pourquoi donner à Ramaelters une occasion loijveile d'exercer sa verve? Placer des mitrailleuses dans les préaux des écoles et faire ■usjller les gamins soupçonnés de manquer le respect à des maîtres méprisables? Hurt, jaloux de3 lauriers du cruel Hércde, le vou-Irait bieen, mais il y a des bornes que même in Allemand ne peut pas franchir. lit puis, le côté pratique finit toujours pah l'emporter. Hurt. à défaut d'autre ^eirie, monnaiera en bon argent belge 'outrage fait à l'Allemagne dans la per-lonne des traîtres qui la servent. Crachat >our crachat. Après quoi Hurt s'est érigé ui-même en n&gister pour servir aux Belles une petite leçon de morale boche qui Mériterait d'être éclairée aux lueurs de l'in-îendie de Louvain. Bon Hurt! Les Belgeè, lui ont donné au monde une magnifique eç(/n de probité politique et qui subissent, ivec une alacrité d'humeur admirable, le tir* martyre pour être demeurés fidèles à a foi jurée, pouffent de rire devant son icces d'indignation. Et le jour, le plus prochain possible, où lui et ses pareils seront reconduits à la frontière à coups ,,de bottes, de bottes, de bottes", comme dit la-dia,nson, nous' n'aurons même pas besoin, pour le punir à notre tour, de le coiffer du ^c-Tiiiet d'âne qu'on réserve aux mauvais écoliers. "Il s'en est coiffé lui-même. Charles Bernard. Les capital)» allemands dans les industries belges T.o correspondant à Berne de l',,Idea Nazio-naki" signale lo nombre important de sociétés Bt industries diverses belges créées ou reprises à l'aide de capitaux allemands et conclut qu'on no veillera jamais assez. à ce danger d'après auerrjE* Moniteur Belge des 29 et 30 avril, 1, 2, 3, 4 et 5 mai 1£1 MINISTÈRE DE LA GUERRE ET MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR Appel général au service rie la Patrie. Belges nés pendant le 2e semestre 1898, ARRÊTÉ-LOI* ALBERT, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Salut* Vu l'article 26 de la Constitution qui confère l'exercice du pouvoir législatif au Roi, à la Chambre des Représentants et au Sénat; Vu l'impossibilité de réunir; les Chambres législatives ; Vu les arrêtés-lois des 1er mars 1915, 6 novembre 1915, 1er mars 1916 et 21 juillet 1916 ; Sur la proposition de Nos Ministres de la Guerre et de l'Intérieur ; De l'avis conforme de Nos Ministres réunis en Conseil, ' Nous avons arrêté et arrêtons: Article 1er. Tous les Belges nés pendant le second semestre do l'année 1898 (après le 30 juin 1898 et avant le 1er janvier 1899), sont appelés pour la duréo de la guerre à servir la Patrie. No sont pas compris dans le présent appel: lo Ceux qui, à la date du -21 juillet 1916, se trouvaient dans la partie de la Belgique occupée par l'ennemi ; 2o Ceux qui font déjà partie de l'armée belge ; sont considérés comme en faisant* partie les militaires qui, depuis le 31 juillet 1914, ont été déclarés inaptes au service, mis en congé pour quelque cause que ce soit; 3o Ceux qui font "partie de l'une des armées alliées. Art. 2. Sont applicables aux Belges nés pendant lo second semestre de 1808, pour autant qu'elles ne soient pas contraires au présent arrêté-loi, toutes les dispositions prévues par l'arrêté-loi du 21 juillet 1916 à l'égard des hommes mariés nés après le 31 décembre 1894 et avant le 1er juillet 1898, ainsi que nés célibataires nés après le 30 juin 1886 et avant le 1er,juillet 1898 (premier groupe). Art. 3. Les Belges visés par le présent arrêté-loi et désignés pour le service par les.commissions de recrutement ^avant lo 1er juillet 1917 entreront au "service effectif à cette, date. Ceux qui seront désignés pour le service par les commissions de recrutement après le 30 juin 1917 entreront au service effectif immédiatement après leur désignation. J> rt. 4. Le présent arrêté-loi sera Obligatoire lo jour do sa publication au t,Moniteur belge". Promulguons le présent arrêté-loi, ordonnons qu'il soit revêtu du sceau de l'Etat et publié par lo ,,Moniteur"* Donné en Notre quartier général, le 1er mai 1917. ALBERT. ' » I lli> I 0 |i ijllll I i ; La manoeuvre île StocÉli. Du journal socialiste le ,,Popolo d'Ita-! lia" : , Sur quelles bases peut donc ee faire le congrès de Stockholm ? sur celle de la vieille > internationale qui est morte et qui partant , n'existe plus? Ce serait un mensonge. Les socialistes européens — s'ils ne veulent pas re cristalliser dans l'adoration d'un passé , peu glorieux qui ne leur a donné que trop d'amertume et de désillusions — doivent être sincères avec eux-mêmes et attendre la fin de la guerre, quelle qu'elle soit. La guerre européenne a détruit bien des choses, mais elle a surtout révélé l'erreur dans laquelle nous tournions un peu tous au sujet des social-démocrates d'Allemagne. Ces chers ,,genossen" étaient parvenus à faire consister l'Internationale en la plus idiote négation de la propre nationalité et ils exploitèrent la bonne foi d'autrui pour i leurs fins impérialistes désormais confessées et par ailleurs trop évidentes pour être niées plus avant. Le prolétariat et les socialistes allemands sont tous étroitement réunis autour de la fortune de leur pays, autour de l'impérialisme du kaiser et du pangermanisme. Dans de telles conditions, le congrès de Stockholm a tout l'air de se changer en une i bouée de sauvetage jetée aux empires centraux. Désormais les choses sont arrivées à un tel point que l'on ne peut sortir que victorieux ou vaincus de la guerre. Seule, une action inopportune des socialistes pourrait sauver l'Allemagne et l'Autriche de la ruine certaine. Et qui donc devrait faire des concessions dans l'état actuel des choses, si ce n'est les socialistes de l'Entente? Les autres ne peu- ■ vent.plus rien donner-, pour cause... d'insolvabilité.Sous certains aspects, le congrès de Stockholm aurait l'air d'une table de jeu, où ceux qui ont un patrimoine risqueraient le sort tandis que ceux qui n'ont rien ne risqueraient rien. Il'est évident que les premiers auraient tout à perdre et les seconds tout • à. ga£ner- Ce serait une espèce de contrat en pure et sûre pe<rte. On en reparlera après la guerre. 1 ■ — gg— --—■ fl y a m an 22 mai 1916: Au front belge le ■président Toincaré décore la Heine Elisabeth de la Croix de Guerre. Les Français enlèvent les carrières de Tlaudromont et un-e tranchée allemande aux abords du -village de Vaux (rive droite de la Meuse). Ils occupent deux tranchées allemandes aux abords de la route d'Fsnes à Ilarcourt et plusieurs blockhaus dans le bois d'Ave-, Mm S°.u c. de la M eu se En Belgique, les „Sspt" eboy von Faikenhausen l Une députation du célèbre „Raad van Vlaan- ^ deren" s'est rendue le 20 mai, en redingote et ; en haut de fonne, chez le général-gouverneur ^ von Faikenhausen qui désirait connaître les 6 sept Judas. e Von Faikenhausen est un vieux militaire j . qui, avant la trahison de quelques flamingants. r l ignorait même qu'il y eut en Belgique deux c] éléments qui no parlaient pas la même langue. v s Lorsqu'il prit à Berlin ses instructions, avant 0 d'occuper le cabinet de travail de feu von Bis- sing, il lui fut recommandé de montrer une ■ j( ' bienveillante sympathie aux Belges qui trahi- , raient leur pays. Von Faikenhausen eut tout f; L d'aibord un liaut-le-coeur. Il est assez désagréable, en effet, de serrer la main do traîtres ou ■ de renégats.'Mais l'intérêt de l'Allemagne commandait qu'il en fut ainsi et c'est pourquoi le gouverneur convoqua il y a quelques jours les , sept fripons, qui lui parlèrent de la Moedertaal r 1 et de la ,.Vlaamsche Bevveging" en allemand, 11 j car von Faikenhausen ne connaît pas encore t le flamand et n'a au surplus aucune envie de 1 l'apprendre. A d'autres, dit-il, en souriant. 1< On imagine la cérémonie. Les sept imbéciles ( ont réédité la petite comédie de Berlin, pré- v ) sentant le peuple flamand comme victime de j l'autocratie ^vallonné. Or, rien n'est plus faux. Nous le démontre- n 2 rons à tous les Van Cainvelaert du monde. t< ( Ceci, d'ailleurs, sera la meilleure et la plus ré- e. L cente démonstration. Qu'étaient avant la guerre t] les nouveaux élus des Allemands aux ministè- ci i rcs flamands de l'agriculture et des travaux d. publics, de l'industrie et du travail, des scien- (~\ ces et des arts? ~~ ^ ; Nous ne retracerons plus la carrière de Ver- ^ nieu^-e, de Verliees et des autres premiers ■ rôles de l'Aktivisme. Mais qui sont les'Fabri, c] i les de Jaegher, les Gevaert, etc.? le Fabri est le beau-frère de Jules Obrie, nom- ti mé professeur à l'Université de Gand par son r( ami feu von Bissing. Fabri s'elt rendu en Aile- magne avec Hippolyte Meert pour y prêcher la ^ mauvaise parole dans les camps des prisonniers belges. On se rappelle l'accueil qui fut réservé c; à ces deux sous-Kimpe ! On en parle encore. R. Schrijvers est un ancien chef de divisiori fl qui est maintenu dans ses fonctions. Il a été beaucoup poussé jadis par le ministre Nyssens. la Ancien secrétaire du ,,Belgische Volksbond." jr H. Troosters, commis-principal, devient le ^ collègue de Schrijvers. Il est pareil aux peivples heureux et n'a pas d'histoire. Propagandiste connu du ,,Katholieke Vlaamsche Bond" (sec- 9 tion bruxelloise). le F. Gevaert est l'ancien critique d'art qui p signait Egée dans un journal catholique fran- s£ çais de Bruxelles. Très ou trop connu, comme d on voudra. La nominaton qu'il a acceptée no ^ surprendra personne. • C€ Ariel de Jaegher est un apothicaire sorti de , derrière ses locaux par Verliees lui-même qui f'. le fit agréger comme traducteur au ministère ^1 de l'iudustrie et du travail par le ministre d Nyssens. Celui-ci no fut pas très satisfait du la choix-- de Verliees et l*ori n'a pas oublié son la cri de stupéfaction en voyant de Jaegher : ie ,,Comment, je demande un traducteur et l'on m m'amène un pharmacien?" ^ Ariel de Jaegher partageait une petite maison à Ucole ayee le professeur flamboche Lam- ° briohts, un des sept de Berlin. ^ E. Coreraans e9t le neveu et le préféré de feu fc Edward Coremans, l'homme des ciseaux, dé- 1' puté d'Anvers, qui fit au parlement une chute m désastreuse qu'on n'a pas oubliée. a., Coremans était déjà directeur au ministère rg des scienocs et des arts. Il fut traducteur au Sénat et à la Chambre. Encore un malheureux flamingant, victime du gouvernement belge; qui ne donnait la préférence qu'aux Wallons, njest- l'1 ce pas? Ces exemples sont frappants. A toutes la les clameurs que certaines personnes font en- F tendre en Hollande nous répondons par des al faits. La plupart des flamingmts étaient assis m autour de l'assiette au beurre. Ceux quj ne ce participèrent pas à écorner lo budget sont si peu nombreux qu'on les compte aisément: Ce . sont des indépendants ou des cerveaux brûlés ^ dont On ne pouvait même pas faire de médio- a cres fonctionnaires. ei Ne voyons-nous' pas aujourd'hui encore di qu'Auguste Borms, cr; dépit de sa trahison, s'. reste chevalier de l'Ordre de Léopold II? Que doivent penser nos soldats qui meurent à l'Ysex et auxquels-on accorde la même distinc-tion? Il est inadmissible, répétons-le une fois pour toutes, que Borms continue à être soute- ci1 nu par certains personnages influents. Il nous le est parfaitement indifférent que Borms soit m catholique, libéral ou socialiste. C'est un traî- pl tre. Il importe donc que des sanctions soient m prises contre lui. Voilà ce que disent tous les ^ lBelges réfugiés en Hollande et tous les Belges restés au pays. On commerce à croire qu'il y a deux poids et deux mesures. Or, à l'heure actuelle, pré- P* cisément pour maintenir le principe de d' l'Union sacrée, il ne faut pas prendre uni- le quement Verliees comme victime expiatoi- ta re. Nous nous faisons ici l'interprète de tous la les patriotes: le gouvernement belge doit rayer ca sans tarder Auguste Borms de la liste des cite- valiers de l'Ordre de Léopold II. Ou qu'il fasse g savoir pour quelles raisons il .favorise un rené-gat. Il n'y a pas à prendre de demi-mesure : il faut agir énergiquement, en pleine lumière, tr Borms a donc oté le porte-parole des Akti- 1( vistes auprès de von Faikenhausen qui, au m beau discours ,,en allemand" de ces individus, al répondit qu'il avait décidé de suivre à la lettre p. les mesures prises ou mises à l'étude par son sj.. prédécesseur et de donner aux Flamands tous jv les droits qu'ils réclamaient, avec tant de for-ce, dans un haut esprit de justice. Von Faikenhausen ajouta qu'il avait la con- te viction que leurs buts seraient réalisés et que la le résultat du combat par les armes sanctionne- d( rait les résultats acquis. ^ fi , Les Flamands, s'est-il écrié, tout comme les p; Allemands, ont le droit, historique et moral de }a leur côté en relevant le germanisme opprimé en Belgique et par là ils préparent pour la -, Flandre un meilleur avenir national et économique." • P' Après ce beau discours, les .,sept" applaudi- n( rent sans trop de bruit, car ils portaient des la gants en filoselle. Mais ils remercièrent yon d.< t Palkenhausen et poussèrent trois en J. f on honneur. g Le Bureau Wolff ne dit pas qu'un pot de ^ ière fut offert aux ,,achetés". iSans doute, le q gouverneur général se sera-t-il gardé de leur ^ ffrir à boire. Il n'a pas voulu, chez lui, du ^ pectacle de représentants de la Flandre ivres t qui lui manqueraient probablement d'égards. ^ 1 lui a suffi de voir qu'ils manquèrent de te- c' me et de savoir vivre. On a beau être membre F iu Raad van Vlaandcren, l'éducation — voyez- v ous — ça ne s'achète pas comme une redin- r ;ote ou un haut de forme. Et si von Falken- j ausen est un homme perspicace — comme on ]. 3 prétend — il a dû se dire en voyant les sept niséraubles alignés devant lui c^ue l'habit ne i lisait décidément pas le mçine. A Brstxelles I' Les Boches publient un papier extraordi- ^ laire. Ils viennent nous faire la loi, chez n tous ! On verra par ce document le rôle pa- P riotique joué par M. Jacqmain, échevin de a« 'instruction publique de la ville do Bruxel- C( 2s, que les Baléares vont déporter : 31 ,,L'Administration allemande s'est trou- P ée, en Belgique, en présence de la nouvelle ri }i du 15 juin 1914 sur l'instruction pri-laire, votée peu avant la guerre. Aux I srmes de la Convention de La Haye, a lie avait • le droit et le devoir de métré à exécution les prescriptions de et-te loi. Il en fut ainsi dès le mois 11 'avril 1915, en ce qui concerne l'une es doux dispositions principales introdui-î.nt l'instruction obligatoire en Belgique, à 'ar contre, l'application de l'autre près- m l'iption principaile, en vertu dio laquelle La n: mgue maternelle des élèves devait coaisti- ci rer la langue véhiculaire de l'enseignement, ti mcontra les plus grandes difficultés, no-imment dans la capitale du pays, à Bru- de elles, et dans ses faubourgs. Chose à peine ai royable, des 70,000 élèves de l'aggloméra- co oii bruxelloise, dont environ 50,000 sont bi amands, moins de la moitié seulement refait un enseignement convenable dans la et ingno maternelle ; tous les autres étaient le istruits dans une langue qui leur était :aa'ngère, la langue française. De cotte içon, les administrations communales frans- ^ uillonnes (sic) de l'agglomération bruxel- ^ lise avaient, de tout temps, francisé le peu-le flamand] en lui refusant le droit .le plus ti icré- que puisse posséder un peuple, le pi roit de sa langue'maternelle. Les adminis- d^ rations communales persévérèrent dan6 re it-te voie, même lorsque l'administration y tlemande s'efforça d'assurer une applica- fi< on efficace die la loi scolaire belge. Dès le ébut, l'âme de sa résistance à l'exécution de , loi et à l'introduction du flamand comme 2e ,ngue véhiculaire de l'enseignement pour c< îs enfants d'origine flamande fut M. Jacq-ain, échevin de l'instruction publique à dr ruxelies. lorsque, au cours du printemps di > de l'été de 1915, les communes et les ad- pi dnistrations scolaires furent invitées à 1^ >urnir les renseignements nécessaires* à en application de la loi et relatifs, notam- de eut, y la langue maternelle des élèves, les ce lu-iniétratiox.-s communales de l'agglomé-ition, et particulièrement l'échevin do instruction publique de Bruxelles, mirent m iut en oeuvre pour fausser le résultat de S0 enquête dans un sens favorable à la ni ngue française, au détriment des lamands. Après que l'administration lemande, en février et en avril 1916, algré toutes ces obstructions et toutes :s difficul£és, eût publié les dispositions ti élémentaires concernant l'article 20 lie 3 la loi sur l'enseignement primaire, fa abord pour l'agglomération bruxelloise, to îsuito pour la partie purement flamande qi i pays, les communes de 'l'agglomération fa efforcèrent de faire obstacle à l'application pi ? ces dispositions et, jusqu'à ce jour, elles ai nt effectivement parvenues à l'entraver i à la retarder. Pourtant, les améliorations -vc îe l'on désirait apporter à la situation léga- ]o: . du peuple flamand étaient pour le mo- cr ent assez restreintes. Des "0.000 élèves et et us de 1"agglomération, ceux de la pre-ière année d'études seulement, au nombre en ; 12,752, devaient obtenir d'abord le droit a> 'être instruits dans leur langue mater- dé ille, car cette réforme devait s'accomplir pi ir étapes et d'année d'études par année ^ 'études. Mais même cela fut empêché r>ar s communes. Suivant la proportion exis-.nt entre la partie de la population par- ^ nt le flamand et celle parlant le fran-is, il aurait fallu, quant à cette année études, 254 classes flamandes, pour les 400 enfants flamands, alors qu'en réa- "V bé il n'en existait que 124, soit 130 de so op • peu ; dans la ville même, avec ses 5,000 élèves, il n'existe aucune école fla-ande. Il était impossible à l'administration de lemande, tant qu'elle ne disposait pas de an ippui d'un ministère flamand de l'in- D' ruction publique, de réaliser effectivement application des dispositions de la loi. Le 5 octobre et.le 15 décembre 1916, ce minis- ç. re fut créé. Relativement à l'article 20 de ^ , loi sur l'enseignement primaire, il a pris îux mesures : une commission ministérielle it instituée en vue de faire,'en toute im-irtialité, une nouvelle enquête sur la ngue maternelle des enfants ; les résultats nsi obtenus devaient servir à déterminer m langue véhiculaire de chaque classe en dr irticulier : puis, en vue de recruter un N >mbre suffisant d'instituteurs connaissant de , langue flamande, il fut organisé un cours qi 3 langue, néerlandaise__à l$ur intention,. En .l outre, l'occasion leur fut donnée d'établir leur connaissance, de cette langue devant une commission d'examen. L'application de ces deux mesures, indispensables à l'exécution de la loi belge sur l'enseignement n primaire, se heurta toutefois à la résistance générale des communes de l'agglomération e bruxelloise et des administrations scolaires. , e On contesta aux mandataires du ministère ir des sciences et des arts le droit de pénétrer s dans les écoles et surtout de donner des . instructions au sujet, soit de la connaissance ;1 de la langue maternelle des élèves par le e personnel enseignant, soit de la langue véhiculaire des écoles. Les instituteurs reçurent l'ordre de s'opposer aux mesures de la commission d'enquête. Le cours de ^ langue flamande fut nettement boycotté. Dans de telles conditions, il restait fort peu de chances de voir les Flamands obtenir leur droit à leur langue maternelle; il fallait donc briser la résistance illégale des administrations communales. Tout d'abord, - le chef de la résistance, M. Jéteqmain, sera z mené en Allemagne dès qu'il aura subi la peine prononcée contre lui. En outre, si les 2 agissements illégaux des administrations . . communales et scolaires continuaient, l'administration allemande n'hésiterait pas à . prendre les. autres mesures qui s'impose-' e raient." Ce document est un modèle d'impudence. : Il .ne hé jouira que René De Clercq et ses j amis. *. *. * ] 5 Les combats de boxe ont lieu périodique- , ment. Ils sont très suivis. ' * * * , Une manifestation de sympathie a eu lieu à l'hôtel communal de St-Gilles en l'hon- j • neur de M. Delandsheere, secrétaire com- < i/ niunal, qui prend sa retraite. Depuis vingt- ■ cinq ans M. Delandsheere exerçait ec3 fonc- ( , tions. M. Narcisse, chef de division, fit l'éloge de M. Delandsheere et le bourgmestre Bré- ' i art, en disant le regret de se séparer d'un * . collaborateur aussi dévoué, lui offrit un ^ ■ bronze d'art de Jef Lambeau. M. Delandsheere répondit avec émotion 1 , et la cérémonie intime s'acheva très cordia- j , lement. * * * i Le nombre de personnes qui demandent c . de pouvoir fréquenter la Bibliothèque Roya-. le augmente dans une proportion étonnante. On délivre deux cents cartes d'iden- * ; tification tous les jours. Il existe jusqu'à : présent 250.000 fiches à l'office central { . d'identification de la Bibliothèque, tenues j régunlièrement à jour, et l'on a constaté qu'il y avait en cours 18S.370 carnets d'identification.* * * 3 v Un certain M. Mayer demande devant la *: 2e chambre civile la remis© d'un procès en • captation d'héritage parce que Me Devèze, c . son avocat, so trouve actuellement tous les drapeaux. Or, Me Devèze a tfous les éléments 1 du procès èit tous les documents utiles à prouver la bonne foi de son client. M. Char- c L les Woeste, pour le défenseur, s'opposa énergiquement à la remise. Le substitut devra, dans la huitaine, se prononcer sur cet incident. * * » Les Boches obligent les chômeurs, les fem- c mes de chômeurs et les femmes de .soldats à c se présenter au contrôle trois fois par se- ( maine. ' c A Anvers A Contioli, devant un magasin de distribution do vivres. Depuis des heures un brave homme, parmi tant d'autres brades gens, fait la file. Il s'aperçoit, au moment où son tour va venir d'entrer dans le magasin, , qu'il a oublié son livret- d'identité. Il ne ^ fait qu'un bond jusqu'à chez lui et revient prendre sa place dans le raing. Mais les autres personnes ne l'entendirent pas ainsi. ' ,,Qui va à la chasse perd sa place." On ■voulut l'obliger à se mettre à la queue de la ^ lon.gue théorie. Il ne l'entendit pas ainsi, ^ cria, vociféra, bouscula un agent de police g et, finalement, attrapa un procès-verbal. Le lendemain, revenu de sa fureur, il £ envoya une lettre d.'excuses à celui qu'il c avait malmené. Mais une plainte avait été déposée et la oe chambre vient, malgré ses ^ pleurs et ses regrets, de condamner le bonhomme à quinze jours de prison ! r * * » ^ A Lierre la ration de pain a été augmentée de 25 grammes par jour. ? * * * j , Le bourgmestre de Bouchout a remis un billet de vingt francs à tous les enfants de ^ , soldats belges habitant la commune. * * * 1: Le père Van Eygen, recteur du couvent î des Rcdemptoristes, a été condamné à cinq années de travaux forcés et le révérend père De Snick à six mois de la même peine. * * # • r 1 Depuis le 1er mai les communes de j Calmpthout et d'Esschen sont rattachées au (j 5 Meldeambt d'Anvers et non plus de Turn- -1 bout. i c A Cîsairfiâ c i Les réunions vélocipédiques ont recom- ^ • mencé à Gentbrugge. Tous les coureurs flan- t d riens actuellement à Ga'nd y participent. : Nous trouvons parmi les champions les noms ^ de L. Buysse, Maertens, Van, de Veldej.Ço- ^ 1 A Namur M. Pierre Dassonville, machiniste à la gare de Namur, a été condamné, le 12 juin 1916, a 15 ans de prison pour-refus de travail. purge actuellement sa peine à la prison de Kheinbach. (Allemagne), Ml I ' i i |—i ■ rr. La Victoire" Oeuvra posthume de Joseph Be'rtourieux. Il est mort oa pauvre Bertourieux, il a eu bien tort. Les fautes de français, qui emaillaient si candidement ses oeuvres, ont du l'étouffer à la longue; c'est dommage pour nous, car la propagande allemande dans les mains de cet homme nous rendait un grand service. Cet Auguste naïf voulait jouer les Fre-goli ; malheureusement, comme ses compa-t notes, il avait la patte un peu lourde et c était par un^éclat de rire général qu'on le voyait apparaître, ayant oiiblié son veston ou sa culotte dans les coulisses et laissant entrevoir sa structure boche dans toute sa beauté. Nous avions déjà, et avec quel plaisir, déguste son livre ,,La Vérité", à qui le „N.R. C. ' avait fait une réclame gracieuse en en publiant de long3 extraits et en le comparant au vendique et impitoyable ..J'ae. cuse . Nous croyons fatalement qua ^la Victoire", oeuvre posthume, ait coûté' la vie à son auteur, c'est le produit d'un travail laborieux, mais l'enfant n'est pas beau, il est même difforme. L'organisation allemande, sans égale, c'est connu, est stupéfiante par son esprit simpliste. Le service de propagande, entre autres, agit comme si le monde entier avait sucé le lait substantiel de la Kultur; nous n en sommes pas encore là, l'esprit critique n est pas mort et nous marquons les coup3. Même Herren Professoren, un peu de logique s'il vous plaît. Etant donné que lo. la condition essentielle d'une oeuvre truquée c est l'adresse, 2o. que je veux publier une oeuvre truquée, la conclusion s'impose : il me faut de l'adresse. t Pourquoi alors ne pas recourir à une fripouille capable, au lieu de nous servir d'ânes, qui laissent toujours passer le bout de l'oreille à un moment inopportun? C'est désespérant de payer si "cher et d'être si mal servi. Ainsi cette ,,Victoire" de Bertourieux; c est un plat indigeste, même pour des estomacs habitués^ au pain K.K., c'est lourd, confit de pensées et structures germaniques,' le tout relié par la pâte grasse et filandreuse de périodes sans fin. Au hassard de la fourchette, je pique les morceaux suivants: Page 5. Lorsqu'on aime bien la Patrie, on doit comprendre que la valeur réelle de son triomphe, dans un conflit de peuples, est en inverse proportion (sic) de l'affaiblissement matériel ou des souffrances qui en sont pour elle U* prix. (Ouf!) Page 6. En outre, la victoire est elle (en français : serait-elle) excellente et complète que cependant elle ne fait pas (en français: elle ne ferait pas) finit* aussitôt la situation créée chez lez belligérants par les hostilités. Page 9. Je démontrerai par logiques déductions. , Page 8. Pour pouvoir évaluer avec suffisante justesse (sic) le temps que durerait encore le conflit. Page 14. Notre vieux passé (sîo) me permet d'écrire. Page 10. But véritable^ de la présente (sic) guerre. Page 16. C'est ainsi que dans son éditorial du 29 juin 1916 l'officieux (sic) ,,Temps" a pu annoncer. Page 22. On souffre de voir que l'Allemagne impériale, quoique soumise à des besoins vitaux plus exigeants que ceux de la „ France républicaine, sait (en français : srache) être quand même.... Page 22. On observe que les Allemands font vite d'essentielles concessions (sic) tout en parlant plus sévèrement. Page.25. Il est vrai qu'une moindre contribution (sic) pourrait être obtenue. Page 32. Mieux vaut l'arrêter que de lo prolonger . jusqu'à l'irrémédiable degré (sic). Page 34. La nation ne pourra envoyer de nouveaux et de plus loyaux élus à la Métropole. (Un Français dirait: à la capitale). Page 36. Sans exclusive condition (sic) d'être promptement obtenue. Page 63. Le diplôme d'honneur aux familles de soldats morts pour la patrie et qui ne laisseront pas moins leurs orphelins dans la misère en force cas (sic). Page 64. Tout d'abord nos présents (sic) adversaires ne sont pas des ennemis pour nous. Enfin, pour finir, la perle du galimatias: Page 62. Si la valeur d'une distinction est directement proportionnelle à la difficulté de l'obtenir, à sa rareté, ainsi qu'on le pense ordinairement, quelle valeur auront donc les titres, de gloire décernés en France, lorsque chacun en sera pourvu, tel que le permettra l'ampleur de répartition de plusieurs d'entre eux ? Comprenez-vous maintenant qu'après une telle débauche de germanisme^ Joseph Bertourieux en soit mort ? Goitt.;ait<son arnefi v. " ' - JE- W.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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