L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 18 Octobre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rv0cv4d11m/
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[ Aewe Annie ;e ÏV° Ï4-5 52! *r+ ■ L'ECHO BELGE L'Union fait la For VX —. ™ B . _ _ ^ S . _ S -A. „ W 1tf.--o.-Bfl — , Belge est noire nom de Famille. 1^/, nies les lettres doivent être adressées ai ^.«•eauderédactlon: M. Z. VOOISBUBGWAL 234-24C 5ÎHSTEKDAM. Téléphones: 2797 et 1775. vanit^a.ia-.wjai^sj uia.ii.flcaa.JiiJ».JI EJ'-caiE. «s-4i.ii-22P53C_ujK.Jia ^-aji i t Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaers. • Comité cîe Kfidactiotj:' ChaHes Bemard.Hené chambr r Abonnements : Hollande fl. 1 50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour l« militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mots payabl . 1R />»i4c la linn» ^ r> oantr la linon |La libération de la Belgique continue -I aiiw msiine rl«ke | plus d'entraves. I Dans quelques semaines les plénipote ■ ^a:res belges prendront place à la table ■ ia Conférence de la Paix. Nous pouvc ■ ftvoir confian°e dans♦ la façon dont ils sa ■ gardèrent les intérêt® ^ vitaux qui le ■^confiés. Ils no représentent pas u ■ nation humiliée, affaiblie, et leur taclie ■ sera pas d'obtenir des concessions d'i ■ vainqueur et de rendre moins dures : ■ conditions d'une capitulation. Non. Ils pe ■ ]eDf au nom d'un Etat Souverain qui, ; ■ bout de quatre années de guerre, après ] ■:plUs terribles épreuves et de mortelles vie ■jjitudes, a reconquis tout ensemble^ son te B jiioire et sa liberté. Parmi eux siégera, « ■ qualité de conseiller militaire, un officie ■portant l'uniforme des vainqueurs d'il ou ■List, de Roulers et d'Iseghein. Quat ■innée* de la résistance la'plus tenace, co ■Unées par quatre semaines d'offensiv ^Kictorieuses, leur donnent le droit et lei ^■imposent le devoir de parler haut et de pa Parmi'les questions^ qu'ils auront à déba ■•' il en est qui concernent plus partie ■ilrcment nos rapports futurs avec l'Ail ^Bmagne et d'autres qui ont trait à notre st ■tut international, à la position de la Be ■gique dans la société des nations, Vis-à-v ■de l'Allemagne nous aurons à régler 1 ■modalités de'la réparation des dommag ■ subis et des garanties pour l'avenir. Ce sei I un chapitre lcng et compliqué. L'atitre ■era moins, mais, dès maintenant, si nati ■elle, si évidente que soit notre- prétentic I cie nous libérer de toutes ^les entraves, que Hes qu'elles soient, qui gênent notre liber ■politique, il est cependant des esprits fai I ,et des coeurs timorée qui' élèvent des craii ■kes et formulent des réserves. II s'agit du maintien de notre neutralité ■ Le Droit des Gens connaît trois sortes c ■îeutralités. Tout d'abord la neutralité ter Horaire qu'un Etat observe dans un c; ■éterminé par l'effet de sa propre volont Homme la neutralité des Pays-Bas dans ■lierre actuelle; ensuite la neutralité pe ^métuelle proclamée par un Etat indépe: ■liant, personne du Droit des Gens, en vi ■de tous les conflits à venir ; tel est le c; Wkin la Suisse ; enfin la neutralité perpétuel ^nposée pat un groupe d'Etats à un Eti ■Sétsrminé, ce qui était le cas de la Be ■ Nous disons: ce qui ,,était" et non p; ■«qui ,,est". Nous avons toujours souten ■h thèse q,ue l'Allemagne, partie contra< ■tinta au traité de 1839, qui nous obligea ■ Ja garder la. neutralité dans un conflit eur< ^ftéen éventuel, ayant rompu ce traité, celu ■ ci est devenu caduc non seulement vis-à-v ■le l'Allemagne, mais dans son principe m< En réalité, la garantie de ce trait ^Kside dans l'accord des puissances qui l'oi ^Bonclu. Cet accord rompu, la garantie disp< ■J'ai et le traité evec elle. Lorsque l'AIL ^Bnagne a envahi la Belgique, le 3 août. '191,4 I le traité a sorti ses effets, oui, mais il sera: ^Bsscz comique de prétendre que c'est poi Cape abstraction du Droit des Gens que noi IHvons pris les armes, que nous avons laiss allumer et piétiner notre pays, que nous avor i rntlé pendant quatre ans. Non: Ce n'eî il--"pa? la neutralité de notre pays que noi iHvons ainsi défendue, c'est notre pays lui-mi I pe. Ce sont des intérêts communs, c'est u iiynl identique qui a soudé, notre alliant avec les puissances'occidentales contre la b< te de proie allemande. Et, la, lutte finie, 1 ete domptée, nous souffririons que des al facteurs, vivant en dehors de la réalitt jeissant à nous ne savons quels mobiles ol wrs, vinssent nous dire : vous êtes neutre près la guerre comme vous l'avez ét endant la guerre et avant la guerre; le trà [de 1839 revient «m vigueur avec d'autar plus de raisons qu'il n'a jamais cessé d'exi: «r; la Belgique a été, est et restera en ti bile. C'est une prétention que nous repoussor toutes nos forces. Parmi les cinq puissar garantes de notre neutralité, deux or priait à leurs obligations: l'Allemagne € Autriohe-Hongrie. "Une troisième, la Riu a en fait repris 6a parole. Il ne rest jonc plus au traité que la France et 1 grande-Bretagne. Comme il est impossibl d'admettre que nous acceptions encore 1 irantie de la signature d'un roi de Pruss Pu d'un empereur d'Autriche, noir.î trait .*9 neutralité, rCduit à n'être plus qu'u >ntrat entre la Belgique, d'une part, 1 rance et la Grande-Bretagne, d'autr art, ce traité rendent à n'être plus qu'un >rte de pacte d'alliance où nous faisons fi ure de petits garçons vis-à-vis de ces deu ||™^ands pays. Et il serait alors à la foi [us pratique, plus conforme à notre digni ' surtout, de lui donner son caractère véri ible et de tirer de la situation de fait le pnséquences qu'elle comporte. ttne double considération a guidé les ar îurs du traité de 1839. Les puissances, ja [uses l'une de l'autre, n'ont pas veulu que flr une alliance avec l'une d'elles, non ^placions l'état d'équilibre qu'elles pré Pndaient maintenir. Elles n'ont pas cr litiqUe. Il est apparu que la neutralité bi ge, loin de favoriser la localisation d'un co 1 flit en Europe, en a favorisé au contrai l'extension. Il est apparu également que, n- nous nous sommes montrés dignes penda de une période de quatre vingts années ns paix de notrô liberté et de notre autonomi u- nous avons pu nous en montrer dignes pe ur dànt la guerre. Et nous pouvons dire av ne un légitime orgueil que, s'il est un pays i ne monde qui-a mérité cette indépendance q m est le bien suprême des nations, c'est la Be es gique. Cette indépendance entière, que r- gouvernement belge réclamait dans sa r lu ponse à la note du pape du 24 décemib es 1917, nous l'exigeons au nom de nos mort ;s- Charles Bernard. r" —i ,%< « în t! Les clauses de l'armistice conclu entre ™ France ei l'Allemagne en 1871. es Au moment où l'Allemagne parle de • pa ir et sollicite des Alliés la conclusion d'un armi r- tice, il nous a paru intéressant de reprodui ici les dures conditions — aujourd'hui tr< t- oubliées — que 1;ennemi imposa à la Fran en 1871 : Art. 3. — Il sera fait imniédiatenieent remi .à l'année allemande, par l'autorité militai: ~ française, de tous les forts formant le péi . mètre de la défense extérieure de Paris, air que de leur matériel de guerre, tes commun 2S et les maisons situées en dehors de ce périm 3S tre ou entre les forts pourront être occupé •a pair les troupes allemandes, jusqu'à une ligi [e à tracer par des commissaires militaire Art. 5. — L'enceinte sera désarméevde s canons, dont les affûts seront transport n dans les forts à désigner par un commissai \ de l'armée allemande. be Art. 6. — Les garnisons (armée de lign X garde mobile et marins) des forts et < l- Paris seront prisonnières de guerre, sa-une division de 12,000 hommes, que l'autori • miHtaire dans Paris conservera pour, le se vice intérieur. e Les troupes prisonniers de guerre déposi 1_ ront leurs armes, qui seront, réunies dar ^ des lieux désignés et livrées suivant ràgl 3, ments par commissaires, suivant l'usage j o [a troupes resteront dans l'intérieur de la vil r_ dont elles no pourront pas franchir l'en cour pendant l'armistice. Les autorités français* s'engagent, à veiller à ce que tout, indivic appartenant à l'armée et à la gardé mobi' reste consigné dans l'intéiieur de îa ville. Les officiers des troupes prisonnières seroi it désignés par une liste à remettre aux autor 1- tés allemandes. A l'expiration de l'armistice, tous les milita ls res appaa*tenant à l'armée, consignés Qai Paris, auront à se constituer prisonniers c guerre de l'armée aliamande, si la paix n'e? ?" pas conclue jusque-là. Les officiers conserveront leurs armes. )- Art. 7. — La garde nationale conservera s< i- armes; elle sera chargée de La garde c is Paris et du maintien do l'ordre. Il en ser i_ de même de la gendarmerie et des troupe assimilées, employées dans le pervice mun , cipal, telles que garde républicaine, dom niers et pompiers la totalité de cette cat< L" gorie n'excédera pas 3.508 hommes. 1 Art. 11. — La ville do Paris paiera une contr: bution municipale de guerre de la somme <! t 200 millions; ce paiement «devra être effe> p tué avant le quinzième jour de l'armiotice. s Le mode de paiement sera déterminé par un commission mixte allemande et française. 6 Art. 12. — Pendant la durée de l'armistice, 1S ne sera rien distrait des valeurs publique ^ pouvant servir de gages au recouvrement de is contributions do guerre. Fait à Versailles, le 28 janvier 1871. n Signé: Jules Favre, Bismarcks 0 : Une lettre du Cardinal Mercier à l'Institut ce France. f A l'occasion dé son élection au titre d'as ® socié l'Institut de France, le c,ard\ï-a L" Merci«r adresse à ses nouveaux confrères 1 £ lettre suivante: l" Monsieur le Secrétaire perpétuel e honoré confrère,. Il me tardait d'exprimer à l'Institut d s France, qui a bien voulu m'ouvrir ses poi " tes,, mes sentiments de reconnaissance et d t confraternelle sympathie. ^ Les journaux avaient parlé, il y a plu sieurs semaines déjà, de mon élection 6 l'Académie des sciences morales et politi 1 oues de Paris, mais je me croyais si pei 6 aigne cTun tel honneur que j'hésitai à ; a croire» jusqu'au jour où m'est parvenu 0 votre communication o^ticielle. é Veuilles dire à mes nouveaux confreie 1 que je suis fier de mon titre d'associé d 2 l'Institut de France, et que je leur suis trè e reconnaissant de me l'avoir décerné. e Venant do l'élite intellectuelle d'un - nation amie, dont les Belges admirent ar t demment la vaillance, le culte de l'honneur s le désintéressement, le témoignage d'estim - qui m'est accordé est, pour mes compatrio - tes, une récompense et un encouragement s Ils ont conscience de m'avoir mérita l'honneur qui m'échoit, et j'ai moi-mêm - le sentiment que c'est leur reconnaissanc- - que je traduis en vous exprimant la mienne , Agréez, Monsieur le secrétaire perpétuel s avec l'expression renouvelée de ma grati - tude, l'assurance de mes sentiments de haut i considération et de toute dévouée confra En Belgique. re " si . ïe L'enthousiasme à Anvers et à Bruxelles. Heureusement, la température est res; e, assez doiice jusqu'à present, Qt la situati n- La nouvelle de la demande de paix de sanitaire <*t assez satisfaisante, se l'Allemagne a provoqué un grand enthou- iu siasme en Belgique occupée. A Bruxelles, I aétalinrie hnrhtf ui pendant la nuit de dimanche'a lundi, un in- w ^Vci«2>5^i&BQ'alSs OOGOc 1- connu a noué un grand drapeau belgo aiihaut , 0n P,ellt malheureusement prévoir que toi le d'un poteau télégraphique. Naturellement, *!, ™?hesse fo^t.ero de'la Belgique ee: P lac uAt, ' 4. J. J' - r • après la guerre, littéralement reduite a nea: e- les boches n ont pas tarde a faire enlever Lcs Allemands ont rasé la majeure partie ^ î^os couleurs nationales. nos forêts dont ils ont utilisé les arbres pc % A Anvers, aussitôt que la nouvelle fut des buts militaires. connue ce fut la joie générale. Dans les . C>n sait le sort qu'ils ont réservé à la foî _ cinémas on entama la „ Brabançonne" et Soignes, où ils ont procédé à des couj dans line rue du port un habitant mit bra- £ombres- Mais d'autres, dans le sud du pa; U vemont un drapeau belge à sou balcon. Une ' ^Plètement disparu. C'est ainsi que !8 heure après les boches viurent enlever le ,f.°re\d5 ^ qU° , "la, frontiero . ,1,,,^. 1 . u •> ver. l'ouest de Clnmay, celle do Baudour, au no •drapeau et arrêter le courageux patriote, de Mons, ceUes de Nismcs et de Senzeil L-eiui-ca tut néanmoins ^relâché peu après, dans la région do Chimay et de Cou vin — po Dans une commune près d'Anvers 'on a ne citer que celles-là — n'existent plus mai s. même vu flotter pendant tout un jour le >tenant qu'à l'état de souvenir, et il n'en res re drapeau belge; plus que l'emplacement dénudé et pelé. >p Les Boches sont effrayés de ces manifes- Celles du nord de la irranœ Q'orit d'ailleu =e tatious mais n'osent prendre des mesures pnSï plus épargnées :1a vaste forêt do ÎI< priflriTiimio« ti- mal, notamment, entre Le Quesnoy et Maube eneigiques. Ils sentent trop que, pour eux, ge 'le lon de ^ frontière belge; a été ont: ^ cela durera plus longtemps. ^ent rafée pi>r les boches. » Hos activistes décampent! Ce qu'on voit en Beigiqui as Pendant le tout récent bombardement ( 10 correspondant de la frontière du ,,Te- la côte belge par la flotte anglaise, cpér s. legiaat ' annonce en date du 12 octobre: tion qui a coïncidé avec la-victorieuse offei îs L amiral von Schrôder, qui détenait le sive belge en direction de Roulers, le tir d- •e PT°'r ^ Bruges, est parti. Il a quitté la menitors britanniques a dû faire merveille m le^ sans tambours ni trompettes et cela si l'en en juge par ce que racontent les Ail e, ■ a ftu>etre rudë*ment dur pour cet^homme mands eux-mêmes. lo Ç111 légua sur la bourgeoisie brugeoise com- C'est de ces derniers que l'on tient le fa if me un despote! suivant: A Ghistelles, à mi-chemin entre! f . Le docteur Dumont, membre du Conseil côte et Thourout* un obus d'une gros des Flandres, a suivi l'exemple do ses mai- pièce de marine est venu tomber sur ui .. \rC% a Pru'|emment quitté la ville compagnie de soldats boches en Nmarche, o s e Lruges avant qu'elle ne soit délivrée ! ficiers en t^te, ]3our aller faire une relève si > * ~ le front. Seize hommes ont été tués, ving 's J\ A" c r c^ncl P^us 011 moins grièvement blessés. Ie rOpdlSîiOnS éVâGUSBS Dans uno forêt eutre Bekegiiem et Es . i ' neghem, un important dépôt de poudre i u quelques jourVla^popTaSde la ^ munitions, que les boches étaient e 0 gSn cpmprise entre Ath, Namur et Huv au 'alU retlrer ™ 1 abri souterrain ou il i sud, et Gi-ammont. Hal et Otiignie au nord trouva.lt et do charger sur des camions ai :t a subitement doublé. C'est que cette partie de poùr être évacué à l'arrière, a é; [. la Belgique reçoit, en ce moment, non seule- atteint par un obus anglais et a fait expL ment un certain nombre d'évacués de.]a Flan- sion. Presque tous les' soldats ont été tuéï l~ rio6 r^enîal6J ^t13 -sllfto,ufc 'fl°t immense les autres ont été blessés. s des habitants du !Nord de la France, de ceux * * * t Ctc nue l^°ïlSn:rrmg; s V al-enc^nnes> Ces jours derniers, enttre les stations d'A ' teS? pays ïatalTt emmèn^t a'vee eux °p™î ?" ** flapstraet sur la ligne do Cou: s£en servir, comme d'otages eu à la façon d'un \ a ■ , \ colllslon a eu lieu entl rs bouclier protecteur. 4 un tram de blesses venant du front et u 0 Parmi eux, il y a aussi beauccrup de pauvres ^rain qui transportait du matériel et qi a gens de Cambrai et de Douai, qui ont dû par- venait de Tliielt. Lo second convoi éta s "tir avec les boclies quand ceux-ci ont évacué arrêté, quand le premier, qui ai*rivait de: jeg vn ,dov.ailt l'assaut victorieux des ar- rièro lui à toute vitesse, est venu le ta" £ coenHnuerr°pluseîo?n %r1£ul T™' ™ fraC3S produ exode. S1T;- Le dénûment de tous ces malheureux est t La locomo^ve du tram-lazaret monta si e épouvantable. Ce sont presque tous des fem- ies. w.aSons de queuo, tandis que les cin > mes, de petits enfants, des vieillards, dont les Prfniier3 wagons, bondés do blessés, v< maris, les pères et les fils ont été ' déportés naient se briser, les uns sur les autres. 1 e dans d'autres régions, où ils sont au travail paraît qu'il y a plus d'une centaine d force. Los «malheureux n'ont naturellement rien morts, tant parmi les blessés que parmi le s ,œaisr0s lhar<?es' "n infirmières de la Croix Rouge peu do nourriture, ae pauvres souvenirs de t \ n ^ i l t? • , ■> s famille. Allemands ont naturellement mterd: Toute les conditions sociales sont mélangées- } la,Press® »™su«e et emboohée de Bruxe on se coudoie et on s'entr'aide fraternellement. €S de Parler de cet accident. Les femmes et les enfants des plus riches in- — - dustriels se trouvent pêle-mêle avec les familles 2k des plus modestes de leurs ouvriers ; leur mi- ^ " sère est la même, elle les rapprochent les V11 certain André P..., d'origine porti réunit. gaise, se faisait passer pour noble. Il fr< Inutile do dire que l'accueil que leur font queutait assidûment les cercles de jeux, o les populations du Hainaut et'du Namurois est il s'était fait présenter sous le nom o cordial et hospitalier. Déjà si éprouvés eux- comte Andrès de Papas. Cet individu - memes par lu guerre et l'occuoation étrangère. j i 1 1 nos Belges n'en trouvent pas moins le moyen \ . e^n^^1'eiU^ escroqueries. Recen ^ de tendre aux arrivants une main secourable. llieu'' 21 ^ parvenu a escroquer une somm D'ailleurs, la commission du Relief s'est char- dô 1^7,550 fr. à Mme Geuvrich, rentière j. gée de pourvoir à la nourriture des évacués du rue Busselenberg, à Anderlecht. Sur plaint Nord de la France ; au prix des plus admirables de cette dernière, un mandat d'arrêt ava: efforts et grâce au dévouement inlassable de été délivré. Au moment où l'on perquis ses délégués,, e le est arrivée en fort peu de iion,Eait dan3 son <JoJllicila avenue L.-Bel temps a organiser les distributions et a assurer -, -r, .-, ■ r ■ , , 3 l'alimentation de ce surcroit de population . <J, ' ® e^ai^ ^nfui en sautant par 1 qu'on doit évaluer, parait-il, à plus de trois fenêtre. Il vient d être- arrete et defmitiv< - cent mille âmes. ment écroue. Ses victimes sont nombreuse? i Ces évacués sont logés dans les bâtiments seo- * * « . laires, dans les couvents, et chez tous ceux des Un coup identique a été commis au boule j habitants qui ont un peu de place à leur' offrir vard d'Anderlecht, dans le café - tenu pa 7 à leur foyer. Dans certaines communes, on a Mme Veuve Hautmortels. Trois individu dû les abriter jusque dans les églises : dans les saisirent également la commerçante, 1 environs de k harleroi, beaucoup couchent dans „ • , i v, , i ; i des usines, «ijnt l'outillage a été enlevé oar ^ent hors d état d appeler au secours s les boches et qui, de ce faic, ne fonctionnent Pl\ls arranch^rent s^es bijoux. Ils can - pas. Les verreries de l'Etoile, pour ne citer oriolerent ensuite le cafe et prirent la fuite 5 qu'un exemple, abritent quinze cents person- La police indague au sujet de ces deu nés. Des propriétaires de château ont libérale- audacieux actes de banditisme. * ment offert l'hospitalité à de nombreuses fa- * * . milles, sans distinction de caste ou de rang, La bande des ,,perceurs de muraille" cor qui y trouvent des soins attentifs. la série de ses exploits. Pendant 1 Les malheureux font de 1 existence qu'ils j. 30.000" francs de b: menaient jusqu'ici sous 1 occupation allemande . » , . * . .... T < " et des dévastations que les boches font et pré- loux dans les magasins <lu joaillier Léo parent systématiquement daus les pays qu'ils Couplet; Monta^ne-de-la-Cour. La bijoute l évacuent lo tableau le plus émouvant. D'après rie de Mme Colïard, rue de la Madeleine = eux,' des florissantes cités industrielles du nord 35, a été également complètement dévali 3 de la France on ne retrouvera guère que des sée. pierres noircies par le feu et des décombres causés par les explosions. «sssb>-c-^-^<E33=« ' Le lamentable exode de tous ces pauvres gens est-il terminé? Ou bien les Allemands vont-ils 8M ». ^ 93 ' au fur et à mesure les emimener plus loin en- t/3 èS M Eu US S ■ coreP On ]'ignore dan, le pays _ _ 1917: Us .F-rcvicais repousse,, Les ©pérations milita ares. . • ioisïsaux succès is alliés an Flandre. on « Les troupes angle-belges poursuivent leur marche victorieuse et menacent directement les positions ennemies au nord sf ; et au sud du saillant de Courtrai. j Les Français franchissent Sur ie fronî belge. Les Belges occupent Keyern, Ardoye et les êt Français Lichtervelde. es (Communiqué officiel belge) .s- LQNDBiES, 16 octobre.. Nos troupes co: a tinuent leur marche sur tout le front d'à rJj taque. Elles passèrent l'Yser vers Schoo e bakke, progressèrent vers Schoore, conqu ur' rent Keyern et atteignirent 1© bois de Prae n- Elles sont en train d'encercler Thourout < te ateignirent la voie ferrée de Thourout Bruges à la gare de Wynedaele Hooge. Ni rs troupes uvancent entre Thourout êt Mande Le3 Français atteignirent Turfhamm conquirent Lichtervelde et se trouvent à ! lisière de Coolcamp. Au sud de la veie fe rée Lichtervelde-Thielt nous dépassâmes A: doye. s Les Français atteignirent le parc du chi ' teau d'Ardoye et avancèrent leurs ligm '6 jusqu'aux premières maisons d'Emelghen L" Iseghem. 1_ Plus vers l'est les Belges dépassèrent " -s gare d'Ingelmunster et atteignirent la L^ 5' près de Bavichove. Nous fîmes aujourd'hi plusieurs centaines de prisonniers. L'ennemi bombarda toute la journée Dui ^ kerque et La Panne. a Les Britanniques occupent Hausîy, la lign l© Oignies—Capinghem et étendent teur3 c succès en Flandre, 1 (Conimuruiquc officiel.) LONDRES, 16 octobre. Dans la nu d'hier les Britanniques réussirent des ops rations locales dans la vallée de la Selle, o ^ ils conquirent Hausly et firent plus de 3C prisonniers. Sur lo front Douai-Lille l'ennemi, talo: né par nos troupes, continue à battre en r< traite. Nos troupes atteignirent la ligue g< nerale Oignies, Carvin, Allenes-les-Marai: " Mangro, Capinghem. ' . Sur plusieurs points il y eut de vifs cou bats entre les arrière gardes .ennemies et ne avant-postes ; nous fîmes quelques prisoi niers. ,Q La 2e armée britannique (général Pli u mer) réalisa les trois dernières journées, e j- coopération avec les Franco-Belges, une pre k gression de pltis de 8 milles. Dans cette période cette armé^ conquit, e dépit de la résistance énergique de l'ennem ■_ Ccmines, Wervicq, Wedelghem, Heule e Guerrier et la partie septentrionale de Coui r trai. Q La rive gauche de la Ly6 est purgée d'er ^ nemis vers le nord-est, jusqu'à Harl&beke Aujourd'hui nos troupes passèrent 1 c Lys entre Armentières et Menin. Dans le ,s villes et villages conquis par la 2s armé en Flandre ou libéra b:rmcoup -de civils gé missant sous le joug allemand. Nous fîmes jusqu'ici 4000'prisonniers e capturâmes plus de 150 canons. Dans ces opérations couronnées de succès la 9e division (général Jacobs) s'est à non: veau tout particulièrement distinguée. Le .- 29e, 35e, 36e, 41e divisions et les autre i- divisions lancées au feu rendirent Qgàlèmerj à des services inappréciables. ° Plus de 20 localités libérées par les troupes anslo-belges. LONDRES, 17 octobre. (Reuter.) Les trot e pes-sous.lo commandement du !Roi Albert con tinuèrent leurs attaques entre Dixmudo et 1 e Lys et ava.ncèrent sur une profondeur moyenn t de six kilomètres. Au nord de Dixmude les Belges franchiren l'Yser et occupèrent Schoorbakke. Les Anglais passèrent la Lys et avancèren a de plusieurs kilomètres au delà de Menin. Les Belges occupèrent Thourout, les Françai Liclitci'vclde et Ardoye. Les Anglais occupèrent Menin et on annonb - déjà qu'ils sont entrés dans Courtrai. r Plus de 20 .villages o;nt été libérés. L'offensiye des alliés dans los Flandres. a PAiRiIS, 17 octobre. (Ilavas.) Les journau » français donnent les détails suivants sur l'oi .- fënsive des alliés en Flandre : Les dernier . combats ont procuré aux forces de l'entent ^ de nouveaux et considérablee résultats. L marche vers Thourout, Lichtervelde et Coui trai se .poursuit avec succ.os. Les faubourgs cl Courtrai sont atteints et Thouront c*t étroite ment encerclé. La prise de Menin et le passag a de la Lys à Wervicq ont permis à l'armé " Plumer .de pousser en direction de Tourcoing jusqu'aux environs de Roncq. Les Allemand i- ' ont, à l'aide de divisions de renfort, lancé su , ce point une violente contre-attaque; ils on été repousséts avec des pertes sanglante?. Pr^ d'Haubcirdin des combats d'avant-garde on.t .permis aux détachements britanniques d'o( . centuer leur progression vers le faubourg d Lille, atteignant les abords de l'Homme et d Lobs et patrouillant sur les grande? voies d'ace<: qui aboutissent à La Citadelle. Des iucendio s'aperçoivent très au loi® à l'intérieur de * licne-s ' allemandes. On peut prévoir la déli l'Oise près de Buzay Choisny. L'offensive des alliés. ' • Les Français occupent Notre Dame de Hicssa tî Talma. (Communiqué officiel.) i- PARIS, 16 octobre. Au cours d'e la t- jomrnée les Français réalisèrent des progrès r- locaux, surtout au nord-ouest de Sissonne, i- où ils se rendirent maîtres de Notre Dame b.. de Hiesse, et à l'ouest de Grandpré, où ils ït étendirent leurs gains et conquirent le vil-à lage de Talma. |S Les Américaiens poursuivent leurs attaques des deux côtés de la Meuse. (Communiqué officiel,) _a LONDRES, 16 octobre. (Reuter.) JLa première armée américaine continua 6es attaques et réalisa des progrès des d£bx cotés de la Meuse. îs Los Français passent l'Oislî i- LONDRES, 16 octobre. (Router ) Les armé?3 Debeney ont passé l'Oise près de a Buzay Choisny, à 5 kilométrés èn amont du rS confluent de l'Oise et de la Serre. Le commentaire Havas. PARIS, 16 octobre. La retraite générale deg troupes allemandes en France a commencé. Les communicjués de Berlin disent qu'il s'agit d'une retraite volontaire et bientôt ils déclareront e qu'ils ont commencé l'évacuation en attendant les conditions de M. Wilson. Ce n'est pas tout à fait conforme à la. vérité. Les armées allemandes doivent en retirer verjs la frontière .t l'épée dans les reins et pour éviter uno grande catastrophe militaire elles demandent un armis» ^ tice. C'est donc exâctement lo contraire. 0 . Çn ^?"t cas l'armée allemande est battue irrémédiablement; toutes ses lignes ont été enfoncées et elle ne dispote plus que de quelques divisons fraîches. Son artillerie a dimi-)" n«® d'un tiers et depuis le 15 juillet nous cap-turâmes plus de 4500 canons. , Pour lo ravitaillement d'au moins 5 armées l'ennemi ne dispose plus que de 2 ligues, celle L_ d'Hoison et colle de Mézières. s Encore quelques kilomètres et celle d'Hoison tombera également sous le feu des canons bri-l" tanniques. "Voilà pourquoi les Allemands se replient et pourquoi ils veulent conclure la paix h tout priv. n L'appui des rtalions. ROME, 17 octobre. (Stcfani.) Les trou-Q pes italiennes continueut' à combattre la résistance de l'ennemi, appuyées par de l'ar-£ tillerie et des mitrailleuses. Elles suppor-tent courageusement les fatigues de la marche à travers un teiTain rempli d'obstacles et coupé par do nombreux cours d'eau. Le 14 octobre elles dépassèrent Sissonne et fi-a rent des prisonniers. La population libérée s reçut les troupes avec joie. c La défense désespérée des Allemands dans le vscîeur cfc Vvrdun. LONDRES, 17 octobre. Le correspondant de t Router au quartier général r.méritvin annonce en date du 16 octobre: La marche des Américains, h ]j> suite de ' laquelle la brèclhe dans la ligne KriemhiV-e fut élargie, eut lieu malgré la résistance s acharnée de l'ennemi qui fit de temps à f^tre s des contre-attaques désespérées, aP.puyécvs par t un violent feu d'artillerie. Les progrès furent réalisés à la 6uite d'un mouvement enveloppant et pas par une attaque de front. Les •bois et les cotes étaient 'abondamment garnis de mitrailleuses et à la suit»; d'une pluie d'obus '• à gaz asphyxiants les Américains furent obligea de se battre pendant 'fies heures munis de a leurs masques, tandis que les barrages étendus D de fil de for barbelé entravèrent leur marche. En dépit de cela îeA Américains, 'sans inter-t ruption, continuèrent leur marche rers 'les sommets. TJn ordre du jour allemand capturé dit t que la patrie dépend de la féeistance dans le secteur de Verdun. Depuis que les Américains 5 ont dépassé la ligne Kriemhi'de, le but principal est de couptr lis lignés' de communications c ennemie», co qui entraînerait le repli do tout le front allemand à l'ouest! Ç'est pour cela oue ^adversaire' a amassé ici ses meilleures dissions.Un million d'Anglais tués. LONDRES, 15 octobre. Reuter. apprend ^ gue, jusqu'à présent, presque un million J d'Anglais ont été tués au cours de la . guerre. Les forces aériennes des alliés, ë WASHINGTON, 16 octobre. (Reuter.) e A la suite d'une série de conférences entre , les autorités américaines, britanniques et s françaises, pour obtenir une coopération r plus étroite en fait d'utilisation de la force ^ aérienne, un accord a été conclu d'après le-S quel chaque pays produira eelon ses meil-S leures forces, dans le domaine pour lequel il ô est le mieux outillé. C'est de cette produc-g tion commune que les trois pays seront ap-s provisionnés. La diminution des réserves allemandes, LONDRES, 17 octobre. Le corvreèpondant

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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