L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 04 Août. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wp9t14vx3x/
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4ême Année N° 13SO et 1381 S cent© Dimanche et HaansU S août IÇM® L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal «aiaottcllea-j du matin paraissant en HoflSarîsae Beige est noire nom de Famille, les lettrés doivent être adressées tti» horeaS de rédaction: N. Z. VOORBUBGWAL 234-240, Téléphones: 3797 et I77S. Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaers. eomité de R^euon:) Be"é Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mots. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au- front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Les Alliés île l'Allemagn L'Allemagne a aussi des alliés, nous s< I rions plutôt tentés de dire: des vassaus I Elle ne se trouve donc pas toute eeufc I comme il plaît de dire aux Allemands, vis-a vis d'un univers d'ennemis. Il y a l'Ai L triche-Hongrie, la Bulgarie, la Turquie, 1 [ Russie bolscheviste. On peut supputer rapi | dement les services que ses alliés lui on F rendus. • L'Autriche-Hongrie lui à servi d'instru iment pour le déchaînement du conflit. U avenir très proche nous dira jusqu'à que ; point ce service initial aura grandi la for î tune ou précipité la ruine de l'Allemagne La guerre déclenchée l'Autriche-Hongrie en se faisant battre consciencieusement su I tous les champs de bataille, en Pologne, e] | Galicie, en Serbie et sur l'Isonzo, a attir à elle de grandes armées et les a laissée ■ épuisées par leurs victoires mêmes en sort m que ce ne fut plus qu'un jeu pour l'Aile ■ magne de les battre à leur tour. La Bulga ■ rie a permis d'abord et achevé ensuit ■ l'étranglement de la Serbie. Elle a mis à J; ■ disposition du grand état-major allemand I des troupes exercées à l'allemande, bieo I dressées au meurtre et au pillage. La Tur M quie >a empêché la jonction qui eût ét« ■ funeste aux Centraux des Franco-Anglais e I des Russes, et elle a obligé la Grande-Bre [ tagne à mobiliser contre elle une puissant il armée dont l'absence, souvent, 6'est fai : sentir sur les champs de bataille de l'Occi f dent. Enfin la Russie bolscheviste a étx ; certainement l'alliée de l'Allemagne qui lu r a reudu les plus grands services. Elle a pro I vaqué la défection d'une armée de huit mil-I lions d'hommes dont Broussiloff avait con-I duit les avant-gardes jusqu'aux confins dï E la Hongrie, et permis à l'Austro-Allemagne I de retourner toutes leurs forces contre les F puissances de l'Ouest. Elle a livré à l'Allemagne de vastes territoires et ouvert dan? F l'immense cercle d'acier et de feu qui entourait les empires du centre une brèche de i plusieurs milliers de kilomètres. Ce n'est vraiment pas la faute des maximalistes si f l'Allemagne n'a pas encore réussi à faire S entrer par cette énorme, ouverture le plus petit grain de mil. Voilà pour le passé. Malgré la défection de la iRussie les armées d'Hindenburg et de Ludendôrff, qui croyaient ia partie belle., n'ont pas réussi à vaincre les années de P Fcch. Elles ont remporté d'indéniables suc-L ces, poussé à gauche et à droite de dange-I reuses hernies dans le front franco-britan-I nique, mais, au moment critique, elles ont I toujours été arrêtées. Aujourd'hui même la f vigoureuse riposte de Foch a enlevé aux [ Allemands les dernières illusions qu'ils pou-f vaiont avoir sur l'usure,des réserves françaises et ce qu'ils appelaient le bluff américain. Et ils songent si peu désormais à nier l'aide des Etats-Unis, que Guillaume II, dans son message du lr août, croit devoir opposer l'idéal et l'enthousiasme allemand aux gros bataillons de l'Amérique. Ce serait le moment pour lea alliés de li l'Allemagne de ee montrer — de se mon-I tror sur le champ de bataille. Qu'attendent-lils? L'Autriche-Hongrie a tente d'interve-I air, non pas directement mais indirectement I en attaquant sur la Piave. Ça été le désas-j. tre. L'espoir de Ludendôrff de voir quelques I bonnes divisions françaises prendre le che-I min des Alpes a été déçu. Et si jamais il a » ^nourri l'espérance de voir quelques divisions ■ autrichiennes venir grossir ses propres ar- ■ niées sur le front de l'Ouest, il a pu faire ■ une cro-ix. En effet, les Belges sur l'Yseï I ont bien ramassé quelques soldats autrichiens Bcomme hébétés dé se trouver là, mais l'aide I autrichienne est et restera nulle. Par contre E une offensive heureuse des Italiens pourrait f obliger Ludendôrff, qui a déjà prêté à l'Autriche un de ses meilleurs lieutenants, vor ËBelow, à lui prêter aussi quelques corps d'armée. Et les Bulgares? On a beau ainiei ' se battre, tuer, piller, incendier, se livrer sans retenue à tous les instincts sanguinaires et brutaux de la bête primitive, on se lasse de tout, même de cela. On 6'en lasse surtout I quand il y ;t, moins de profits à tirer et plus I de horions à recevoir. Les soldats bulgares, , sur le front de Macédoine, ne donnent plus I 1'exeanple d'une discipline parfaite. Beau-I coup préfèrent le libre séjour dans la mon-I tagne au séjour forcé dans les tranchées. Il I serait difficile de les persuader d'aller 6e f battre pour le roi de Prusse dans les marais f flamands ou les plaines crayeuses de Champagne. Au surplus la Bulgarie boude l'Allemagne. Elle est mécontente du traité de Bucarest qui ne lui a donné provisoirement que la moitié de la Dobroudja. Elle est aussi ' en froid avec la Turquie qui voudrait obte-Kttir de l'Allemagne qu'elle obligeât la Bul-[ garie à lui rendre la gare d'Andrinople. La [ Bulgarie se prétend trahie et ce voleur crie I au volé. Juste retour! Le seul ami, et en-I core, que l'Allemagne possède à Sofia, c'est [ Radoslavoff, le premier déchu. Mais Rados-lavoff, en butte aux outrages de la populace, a été forcé^ bon gré, mal bré, de faire sa I soumission à Malinoff, le premier actuel, t qui ne passe pas pour faire sa cour à Berlin. I Quant à Ferdinand, on ne sait pas où il est. | Le rusé potentat commence à ressentir des i troubles intestinaux et il est parti pour faire f une cure vers une destination inconnue. La Turquie a bien assez à se défendre ? contre les Britanniques qui remontent le | Jourdain, le Tigre et l'Euphrate. D'autre part, elle est mécontente de l'Allemagne pour l'es mêmes motifs qui éloignent de l'Al-! lemagne la Bulgarie. Le» partage des dépouille* de la Russie a fait naître une autre ; source de conflits. La Turquie veut Bakou et sec sources pétrolifères que l'Allemagne guigue pour elle-même. Et si l'on a vu na-i guère des Turcs en Galicie où ils n'avaient que faire, il y a des raisons de croire qu'on [nen verra jamais en Belgique. Restent les i iïfàles alliés, ©t les meilleurs amis de l'Alle- | magne autocratique et militariste, les bo ~ | schevistes. ■ j Certes, l'Allemagne ne peut attend: * I d'eux qu'ils envoient quelques bandes c gardes rouges renforcer les divisions mal e point de Ludendôrff. Ils peuvent se rendi f- autrement utiles en livrant tout simiplemer les ressources de leur immense pays à l'AIL , magne. Mais voilà. Leur politique a vidé 1< . usines et chassé les ouvriers des champs. I - ont perdu la Sibérie, la côte Mourmane < i le Caucase. Ils sont réduits à exercer 1er - régime de terreur dans la banlieue de Mo: t cou et, à Moscou même, ils sont incapable d'empêcher que les ministres allemand! - comme von Mirbach, soient assassinés e i plein jour. Et, parmi les alliés de l'Allemc 1 gno, les bolschevistes, qui sont les dernier - venus, sont aussi les premiers qui menacen . de lui faire défaut. - , La conclusion de tout ceci c'est que le r Allemands, quand ils se plaignant de reste i seuls en face d'un univers d'ennemis, con: 3 mencent à avoir raison. Ce sentiment d s solitude ne fera que s'accentuer et il consti 3 tue déjà en soi une sorte de châtiment. A - moins les Allemands, restés seuls avec leu - déshonneur comme on cliaute à l'Opéra 3 savent qu'ils ne doivent s'en prendre qu' i eux-mêmes. Mais nous doutons qu'ils y pui l sent une consolation. l Charles Bernard. ; ■— ; Magnifique réception, à San-Francisco, d corps belge des auto-canons, retour de Russie. i Le ccrps belge des auto-canons, retour d< Russie où il s'est vaillamment comporté, i débarqué en mai en Amérique. Le granc pays qui, avant d'envoyer ses enfants con tre l'Allemand, avait tant fait, déjà, poui la Belgique, no pouvait que recevoir cordia lement ses visiteurs. Ainsi en alla-t-il. Qu'or en juge d'après ces détails qui arrivent d( San-Francisco. Dès l'annonce de la venue prochaine dr ,,Sheridan;', le maire de la grande ville californienne, M. James Rolph, se dépensa sans compter. Bientôt un Comité de récep tion était créé, sous l'énergique et intelligente présidence de M. l'avocat John L. Me Na)}, puissamment secondé par le secrétaire du maire, M. Edward Rainey. Le dimanche 12 mai, au point du jour, le transport jetait l'ancre. Le lundi 13 mai, les soldats belges étaient les hôtes des ,,Knights of Colombus". Le mardi, encadrés par d'importantes troupes américaines, ils défilaient au centre de la ville et la foule, animée d'un enthousiasme sans précédent, couvrait de fleurs le détachement belge dont chacun reconnaissait la belle allure. Au cours de la réception à l'Hôtel de Ville, le maire, M. Jamey Rolph, après une vibrante allocution, remit aux canonniers un magnifique drapeau en soie. Le chef de la mission militaire belge aux Etat-TJnis, M. le majoï Léon Oster-rieth, remercia en termes émus. ,, Cou rage! dit-il, pour finir. Tenez bon ! La victoire arrive avec Oncle Sam et son gro3 bâton!" Touchant témoignage de l'extrême sympathie des habitants, les soldats belges furent reçus dans l'intimité des familles. Le mercredi 18 mai, les Belges excureion-naient en auto à l'Université Stanford, au camp de Frémont et aux cantonnements militaires. Le jeudi, un lunch réunissait au ,,Commercial Club" les officiers belles, français, anglais et italiens. Le soir, ils se retrouvaient à l'Opéra. Le vendredi, une messe solennelle de Requiem était chantée à l'église française de Notre-Dame-des-Victoires nour le repos de l'âme des soldats belges morts pendant la guerre. L'aumônier du corps belge des auto-canons, M. J. Lens, rendit un émouvant hommage aux soldats belges, vivants et morts. Le soir, il y avait réunion au Garrick-Théâtre.Le samedi, les Belges prenaient part à une revuo dé la Croix Rouge, visitaient Oaldand et une Kermesse donnée à Idova Park. Un bal, au ,,Hall" des ,,Knights of Colombus' clôtura la journée et les festivités auxquelles, non seulement les auto-canonniers mais tous les Belges ont été profondément sensibles. Un savant belp élu membre correspondant de l'Aladèmie des Sciemes de Paris La ,,Nation Belgo" signale que l'Académie dés Sciences de-Paris vient d'élire membre correspondant pour la section d'anato-mie et zoologie, en remplacement de M. Yung, de Genève, décédé, M. Lameere, professeur à l'Université libre de Bruxelles, un des entomologistes les plus distingués de notre époque, auteur de travaux de grande _ n x □ ^ ' — Pour nos œuvres De la part de Mlle Julia Grégoire, Ervielo : Pour les prisonniers cle guerre... fl. 0.60 Pour les orvhelins de guerre ... ,, 0.60 Pour le Dubbeltje belge ,, 0.60 - Si y a un an J/. août 1917: Les Français progressent au delà' du cabaret de Korteheer et les Britanniques au nord-ouest de Saint-Julien. 5 août 1917: Les Français réalisent cfes progrès au nord-ouçst de Bixsçliootc En Belgique. IX 1 La terreur allemande en ■ : Belgique occupée. s Des détails récents confirment tout ce qui a été dit do la Terreur allemande en terri-r toire belge envahi. Dans le ,,Times" un avocat bruxellois bien connu, récemment évadé, évoque en ces termes la vie des Belges dans les géhennes teutonnes: ,,Politiquement et économiquement, les Bcl-ti ges, au delà du front, ont aussi à résister à . une violento offensive. Les Allemands sont s décidés à piller le pays et à supprimer, à tout j. in-ix, toute,activité patriotique. Jamais la police secrète n'a été tant occupée. Elle est composée, en.grande partie, de juifs allemands s et d'agents commerciaux qui parcouraient r toute la Belgique avant la guerre. A Bruxelles, une école a été ouverte où, sous la direction e du Herr Bergan, ex-chef de police dans une grande ville allemande, ces personnes appren-i nent- les divers trucs du métier. Pour le r moindre prétexte, — un soupçon, une lettro anonyme, été. — leâ citoyens les plus hono-' rables sont arrêtés, emprisonnés et' complètement isolés. Certains no sont jamais interrogés et sont mis en liberté après quelques mois de captivité sans qu'on leur permette de connaître la cause de leur arrestation. D'autres sont soumis^i do continuels con tre-interrogatoires' et, parfois, à des mauvais traitements pour les contraindre à confesser leur prétendu . crime. Les prisons de Turnhout, Anvers et J Charleroi ont été converties en chambres de torture. ,,A Turnhout, un officier allemand, nommé Fliegeç, frappe l'accusé à la figure, avec un fouet. A Anvers, les deux frères Meyer et le directeur do la prison sont les maîtres-bout reaux. Plusieurs do leurs victimes sont devenues folles. Si la force brutale échoue, les Allemands s'efforcent d'arracher un aveu au moyen de fausses promesses: tel fut le cas pour un citoyen do Bruxelles qui avait correspondu avec son fils au front. Ses lettres ayant été saisies, il lui fut solennellement promis que s'il révélait le nom du messager celui-oi ne serait pas inquiété. Il eut la faiblesse de parler et il s'en suivit une condamnation à inuit , mois d'emprisonnement cellulaire pour son complice. Cette méthode n'est-elle pas couron-néo de succès, les interrogateurs adoptent, des moyens plus durs, privent le prisonnier de nourriture, le droguent ou mettent dans sa cellule un espion déguisé qui essaie de gagner la confianco de son compagnon. Même, parfois, de faux documents sont produits, prétendument signés par un complice et l'on dit au prisonnier que,- ses amis ayant avoué leur crime, une plus longue résistance serait vaine. ,,Les prisons sont surpeuplées, une cellule, construite pour un homme, en contenant trois et quatre. La literie n'est changée qu'après des mois. Les prisonniers no reçoivent qu'un essuie-main mensuellement et ils doivent l'employer pour tout. La plus grande partie de la nourriture est inmangeablo et les prisonniers — accusés ou condamnés — sont soumis aux pires des mauvais traitements. S'ils ne se mettent, pas en position devant leurs gardes, s'ils parlent dans la cour, s'ils tournent la tête lorsqu'ils sont en position, on les frappe sans pitié sur la figure. Parfois, durant la nuit, les condamnés à la déportation sont avertis de se tenir prêts à partir au point du jour. S'ils crient do-colère ou même pleurent d'angoisse à la réception de la nouvelle, leurs gardes se . précipitent dans les cellules et les malmènent jusqu'à, ce qu'ils tombent sans connaissance sur le parquet. Ceci n'est pas racontar. J'ai eu l'occasion de rencontrer plusieurs personnes dignes de foi qui ont été les témoins oculaires et les victimes de scènes semblables, particulièrement à Anvers." Voici, d'autre part, d'après le ,,Daily Tele-graph5'*, un émouvant extrait d'un article écrit ,,en l'honneur des civils morts pour leur patrie", dans l',,Ame belge", une des vaillantes feuilles clandestines de la Belgique occupée. (Ceci , se passe à Charleroi (avril, mai 1918), où des personnes de toutes les classes avaient été jugées pour crime de patriotisme.) ,,Le jugement ne fut rendu qu'après un mois d'attente intolérable et alors commença la plus diabolique cruauté. Les 19 malheureux ne furent pas informés de la sentence. Aux familles appelées à Charleroi par télégramme, les Allemands annoncèrent que six prisonniers seraient fusillés le matin suivant et que, peut-être, leurs parents seraient du nombre. Elles prièrent et implorèrent pour avoir une certitude. En vain. Elles purent visiter les prisonniers, plusieurs se lamentèrent. L'atroce vérité eût été plus supportable que cette agonisante incertitude. Mais on la leur refusa. Les bouchers voulaient que les cellules résonnassent de sanglots et de prières. Le sang que le matin allait voir répandre ne suffisait pas. Il fallait les faire souffrir, tous, avant cela. Femmes et enfants restèrent debout toute la nuit, aux portes de la prison, pris tantôt d'un désespoir infini, tantôt d'un espoir insensé. L'aube leur apporta la certitude..." A. ESa-RssreSiSes La Bruxelloise, ligue des propriétaires et des créanciers hypothécaires de la région de Bruxelles, vient do tenir une assemblée générale extraordinaire. Un auditoire nombreux a écouté avec une attention marquée l'exposé des divers points qu'il était convenu de porter -à la connaissance des affiliés. M. Van Bets, secrétaire-général, lit, après lecturo du procès-verbal do l'assemblée générale du 3 juin, une lettre dont l'auteur est Mme Letens, administrateur, et qui fait un pressant appel aux juges de paix pour que les intérêts des propriétaires soient examinés à l'avenir avec plus de bienveillance, ceux-ci étant trop souvent victimes de locataires malintentionnés, qui peuvent payer, gagnant de l'argent et vivant bien, mais qui oublient que le propriétaire n'a souvent comme principale ressource que les loyers de ses maisons. M. Roggemans, délégué de la Ligue des Propriétaires de Molenbeek, lit à son tour un plaidoyer très long en faveur des propriétaires. ,L'assemblée nomme ensuite quatre administrateurs nouveaux. Sont élus à l'unanimité: MM. Van der Goten-Jacobs fils, Van den Daele Léop., Mullcay et Stuyck Charles. MM. Groensteen et Monrique sont nommés membres d'honneur. M. Fernand Monrique est, en outre, élevé au rang de conseilller. M. Monrique, après un exposé d'une par-. faite clarté, dépose ensuite le voeu suivant adopté, après plusieurs échanges de vue, par l'unanimité des affiliés présents: ,,La Bruxelloise", ligue do défense des droits et intérêts des propriétaires et créanciers hypothécaires de la région do Bruxelles, dont les affiliés, réunis en assemblée générale extraordinaire, tenue le lundi 22 juillet 1918, au siège de la société, Hôtel de l'Espérance, à Bruxelles-Midi, place de la Constitution, iO. Après avoir entendu le rapport fait par M. Fernand Monrique, fondateur de la ligue, sur sa proposition d'intervention do celle-ci auprès de Qui-de-Droit, au sujet de la situation judiciaire actuelle ; Tenant compte des discussions et échanges de vues qui' ont suivi la communication do ce rapport, lequel conclut comme suit: Il faudrait demander : 1. Au pouvoir judiciaire belge, en la personne de son plus haut représentant, M. le premier président de la Cour de Cassation, à Bruxelles. 2. Au pouvoir occupant, en la personne de Son Excellence M. le Gouverneur Général allemand de la partie de la Belgique occupée, à Bruxelles, de bien vouloir, dans l'intérêt des Belge# paisibles, des justiciables abandonnés leurs causes et sort, examiner à nouveau s'ils no pourraient enfin trouver un terrain ou moyen d'entente pour apaiser le conflit d'opinions qui a surgi entre eux et qui a. eu pour conséquence, depuis le 11 février 1918, de lais-ces ces justiciaires sans aucune justice. Tout au moins laisser ou faire fonctionner une chambre ou section de chaque tribunal, la quelle connaîtrait des affaires urgentes et siégerait tous les jours ouvrables, toute la journée, sauf à y employer, en nombre suffisant, des juges qui se relayeraient. Adopto la dito proposition et charge le bureau directeur de la transmettre d'urgence à Qui-de-Droit. .Supplie les hautes parties en cause d'examiner avec bienveillance cctto proposition conciliante, de l'adopter et, de la mettre d'urgence à exécution. Ce faisant, elles agiront entière- j ment dans l'intérêt général des justiciables, .qui i supportent seuls les préjudices que cause la | situation anormale actuelle, sans y avoir été mêlés et qui ne demandent raisonnablement que Droit et J ustice. * * * Il y a quelques jours, M. Stocké, bijoutier, rue Antoine Dansaert, avait expédié à l'adresse i do M. Paul M., bureau restant en gare Char- J ! leroi-Sud, un colis contenant pour 250,000 j francs de bijoux. Ce colis n'était pas arrivé à i destination. Toutes les recherches faites pour le retrouver avaient été vaines. M. Stocké j j prévint la police. M. l'officier-inspecteur Èrtel ■ et ses agents Myster et Kints/se mirent en ! campagne. Ils interrogèrent habilement certains individus pratiquant aux environs de la gare tous les métiers, dont certains fort peu recommandables, recueillirent ainsi d'heureuses indications et mirent finalement en état ! d'arrestation deux employés à la gare au service d'expéditions, les nommés Louis B... et j Charles C... domiciliés rue Jelly. Ceux-ci, habile-; ment cuisinés, finirent par avouer. Au domi-' cile de l'un d'eux on découvrit une grande ! partie des bijoux volés. Une autre partie fut , retrouvée chez la maîtresse d'un des coupables | habitant Wolmve-St-Lrambert. L'enquête dé-; montra la culpabilité de trois autres individus, ! convaincus de recel: Gustave T..., ancien : cocher, Jean D..., rue du Progrès, et V..., I 1 établi cabaretier dans cette même rue. Dieux j d'entre eux furent arrêtés, le troisième est en fuite. Au domicile de ce dernier on retrouva également pour 5000 francs d'outillage électrique volé au préjudice d'une maison de com- i merce de la chaussée d'Anvers. Jusqu'ici, la , valeur des bijoux retrouvés par les habiles policiers s'élève à 150,000 francs. A N sx rra ia r Le Parc de la Citadelle, qui est pendant le jour la promenade favorite des Namurois, qui aiment ses beaux points de vue et ses superbes avenues, devient la nuit le rendez-vous des voyous et 'des malfaiteurs. L'autre soir, un garçon de café y a été attaqué par trois bandits et débarrassé de sa bourse. En résistant à ses agresseurs, il a été si grièvement blessé que son transport à l'hôpital s'imposa. A Muy Des passants apercevaient sur la berge de la route de Bas-Oha M. Jules David, garde-champêtre de cette commune, couché dans l'herbo. Il était mort d'une congestion*cérébrale.L?Â8irJ¥©rsaire- Il y a quatre ans, un ennemi,, dont la flétrissure éternelle sera de nous avoir jugés à son aune, lui chez qui tout s'achète et se vend, nous mettait le marché infâme en main : libre passage payé, ou la guerre au couteau. Il a trouvé la nation entière debout et frémissante: sans vouloir réfléchir à sa faiblesse, à la Cyrano, elle a crié fièrement ,,non, merci!'' pour l'or de la trahison, et, d'un geste spontané, tirant son trop court espadon, elle est tombée en garde, pour la guerre, au couteau. Ce qu'il lui en coûte? Frappée dans sa population paisible par des exécutions sans nombre et sans justification, dépouillée de tout, même de Son unité nationale, elle n'a gardé que son honneur et sa foi. Son premier mouvement — le bon — n'était que le réflexe de la probité outragée, et les héros de Belgique occupée aussi bien que ceux de l'Yser ont montré que leur feu sacré a'otait pas un feu de paille. Nous, Belges de Hollande, n'avons pas davantage laissé éteindre le nôtre, et, nous associant d'une des seules manières q.ii nous sent possibles à la lutte contre nos bourreaux, nous nous ferons .un devoir pieux de répandre, dans tous les pays où nous avons des correspondants,la série des six dessins illustrant et "ce geste et les crimes boches, -éditée r.-ouf i'aî.r.i-versaire de cette date inoubliable, au profit des oeuvre^ belges (1) par le bureau de propagande ,,Appuyer pr. obtenir", Poâtbox 71, Zwolle, en même temps que là 2e édition française et flamande de ses populaires Pro Beî-gica.(1) Illustrées, fl 0.50 les 12 assorties, timbres' fl 0.(30 l.« 120 Pro Belgica.. fl 0.45 le 100, 4 fl le 1000 franflfl. Prière indiquer langue. Retraite générale des Allemands entre Boissons et Reims. Les Français à Soissons! Bousculés sur toute la ligne par la brillante tactique du général Foch les Boshes reculent. — ArcySte-Restitue, Cou longes, Sous-sancourt, Villers-Agron, Ville-en- Tardenois, Gueux et Thillois sont occupés. — Les Français entrent à Soissons ! — Les Américains poursuivent l'ennemi coude à couda avec les Français. — Les Allemands serrés de près. — Leurs réserves sous le feu des canons alliés. — La cavalerie française en action. — Un ordre du jour du général Berthelot. Au Mourman les Anglais occupent Onega. — Les progrès des 7 chéco-Slovaques. — Les Japonais à Vladivostok. La contre-offesisitfe des alliés. Les Français bousculent Ie3 Allemands. — Ils entrent àans Soissons, franchissent la Crise, occupent ArcySte-Restitue, Coulonges, Coussancourt, Villers-Agron, Ville-en-Tarde-nois, Gueux et Thillois. — Les Allemands précipitent leur retraite. (Communiqué officiel.) PARIS, 2 août. (Reuter). Les attaques menées depuis deux jours par les troupes françaises et les unités alliées sur le front au nord de la Marne ont obtenu un plein succès. Bousculés sur toute la ligne, les Allemands ont été contraints d'abandonner la position de résistance qu'ils avaient choisie entre Fère-en-Tardenois et Ville-en-Tarde-nois et de précipiter leur retraite. A gauche les ' trtfupes françaises sont entrées dans Soissons. Plus au siid elles ont franchi la Crise sur tout son parcours. Au centre, progressant largement au nord de T'Ourcq, elles ont dépassé Arcy-Ste-Restitue et pénétré dans les bois de Dole. Plus à l'est Coulonges, à 4 kilomètres au nord du bois Meunière., est en leur possession. A droite Goussancourt, Villers-Agron et Ville-en-Tardenois 6ont à «îles. Sur cette partie du front les Français ont porté leurs lignes à 5 kilomètres environ au nord do la route de Dormans à Reims, sur la ligne générale Vézilly-Chery. Entre Ardre et Vesle ils ont occupé Gueux et Thillois. (Nos lecteurs se rappelleront que la ville de Soissons tomba entre les mains des Allemands le 29 mai, lors de l'offensive sur le Chemin des Dames, après que les Français l'eussent évacuée). Les Américains enlèvent la cote 230. (Communiqué officiel.j LONDRES, 2 août. Les Américains conquirent la cote 230 au sud de Coulonges et les bois sittiés à l'est de la butte. L'ennemi commença à battre en retraite ce matin. Nos troupes le serrent de près. Nous avançâmes déjà de 5 Idlomctres. Notre progression continue. Nos aviateurs bombardèrent avec succès la gare et les établissements du chemin de fer à Conflans. Un raid réussi des Britanniques à l'est du bois de Dickebusch. (Communique officiel)* LONDRES, 2 août. (Reuter.) Le maréchal II ai g mande : Nous exécutâmes un raid réussi à l'est du bois de Diakebuech au cours duquel nous fîmes des prisonniers. Les aviateurs britanniques détruisent 30 appareils ennemis. (Communiqué officiel.j LONDRES, 2 août. (Reuter.) Le rnaré-:-hal Iiaig mande: Les aviateurs britanniques jetèrent 24,000 kilcs de matières explosives sur un champ d'aviation ennemi et >ur d'autres buts. Six hangars et 16 appareils furent incendiés. Ils détruisirent de plus 14 aéroplanes ennemis ,tandis que 2 appareils britanniques manquent. Un aperçu détaillé des opérations des forces aériennes britanniques coopérant avec la flotte. (Communiqué officiel.) LONDRES, 3 août. (Reuter.) L'amirauté publie un rapport détaillé, reçu des forces aériennes opérant avec la flotte clans la Méditerranée, l'Adriatique et la mer Egée. De la mer Egée on entreprit continuellement des raids de reconnaissance vers les Dardanelles. Au cours de deux attaques lériennes sur Kulem et Bourgas ainsi que »ur la voie ferrée du Grand-Orient on con-it-ata que de graves dégâts furent occasion-lés. Lois d'un raid aérien sur la gare de [varagasj ainsi que sur le pont du Grand-3rient sur l'Arda on constata des résultats satisfaisants près du pont et sur le matériel roulant. Lors d'une attaque sur la gare et >ur le pont d'Uzan Neupri on constata de graves dégâts aux bâtiments de la gare. Dans la matinée du 26 juillet on entreprit .me attaque sur Nagara et, la nuit, sur Mata. La nuit du 28 juillet en répéta .'attaque sur ces deux objectifs. Plus de 5,000 kilos de matières explosives furent anteées qui occasionnèrent de grands incen-iies.Le port et le chantier de Conotantinople furent bombardés avec succès dans la nuit lu 27 juillet. Dans la Mer du Nord nos forces aériennes jetèrent t?1us de 15 tonnes de bombes sur des objectifs d'intérêt militaire: sur les bassins de Zeebrugge et de Bruges et sur ' Ostende. Les navires ennemis furent également bom- Nos escadrilles de patrouille et d'escorte nuages de fumée s'élevèrent mais le brouillard entrava les constatations ultérieures. Ncs ecadril'les de patrouilles et d'escorte furent attaquées par des forces aériennes ennemies. 15 appareils ennemis furent détruits et 12 furent abattus. Cinq de nos appareils manquent. 2ta commentaire Havas. PARIS, 3 août. (Havas). La ligne aile* mande a été à nouveau entamée gravement hier. Les troupes franco-anglaises, qui entreprirent une attaque assez importante sur un front de 10 kilomètres, au nord de l'Ourcq, enlevèrent les positions aux abords des plateaux qui commandent la Crise eH que les Allemands, conformément aux on dro9 reçus, défendirent à outrance. Ces progrès sont encore plus importants par la valeur que par l'étendue du terrain conquis. Les batailles, d'un acharnement désespéré, se terminèrent toutes à notre avantage. Nous atteignîmes tous nos objectifs. Nous dépassâmes ensuite la chaussée et nous nous rendîmes maîtres des hauteurs i au nord de Grand-Rozoy et de Beugneux et nous atteignîmes ces villages, situés à 6 ou j 7 kilomètres du nord-est de Fèr^-en-Tarde-nois, en dépit de la résistance désespérée i des Allemands. Les progrès des troupes franco-américai-I ifes à l'est de Fore ne sont pas moins iih-: portants. A l'est du bois Meunière, transformé en redoute par l'ennemi, nos troupes entrèrent en contact avec les troupes qui approchaient Villers-Agron par le sud. Au nord' de ce point nous atteignîmes les lisières du beis de Vézilly, le centre de la ligne do retraite de l'ennemi. j La conquête de Rcmigny amena les' Fran-j çais à 2 kilomètres de Ville-en-Tardenois, dont la chute peut être considérée comme I imminente, car la ville est déjà encerclée ; plus qu'à moitié. i La ligne allemande a donc été enfoncée sur plusieurs points et il est- pocsible que i l'ennemi se rét:re sur la Vesle. Mais le fait principal est quo l'initiative : demeure encore toujours entre nos mains et i que nous sommes en mesure d'impeser notre ! volonté à l'ennemi . I Comme de coutume le communiqué alle-I mand explique ce recul notable et impor-; tant de la ligne allemande comme un échec ; pour l'adversaire. Ce mensonge ne nous est pas trop désagréable. Il montre que le public allemand a besoin cle telles sottise? au-! tant que de pain. Au début de la cinquième année de guer-| re les journaux donnent un aperçu de la I situation qu'ils considèrent comme tout à j fait suffjsante. Quelques journaux font suivre leurs commentaires par une analyse du manifeste de l'empereur Guillaume, dont le ton est lcin d'être triomiphant. et des commentaires de la -p-'esse allemande qui sont encore plus lugubres. Les réserves allemandes se trouvent .sous Je feu des canons ailiés. • LONDRES, 2 août. (Reuter.) Nous apprenons ce soir que les Français avaient progressé, avaiit H heure ce midi, de 3 milles sur un front de 25 milles entre l'Ardro et- le village de Faux. La marche en avant eut lieu lentement pendant la nui£ d'hier mais fut activée co matin. En vue de préparer Une retraite ultérieure probable les Allemands incendient les villages à l'est de l'Ourcq. Cchan et Poilly, situés derrière leur ligne, se trouvaient en feu aujourd'hui. La nouvelle position occupée par l'armée allemande est telle que, là "où l'ennemi a son front tourné vers l'Ouest, il e?t: exposé à un tir dans le dos et que ses réserves se trouvent actuellement exposées à notre feu. On cache la retraite et 1,-s fortes pertes aux treupes allemandes s© trouvant sur les autres parties du front. LONDRES, 2 août.. (Reuter.) Notre correspondant particulier près de l'armée britannique manda aujourd'hui: Lorsque des officiers allemands, faits prisonniers près de Morris, apprirent que leurs troupes avaient été ropoussées à plusieurs milles au îiord de Château-Thierry, ils furent très étonnés. ,,On nous cache la vérité", • 6e disaient-ils entre eux, et il ressort de ce fait à quel degré on est consterné dans les milieux ■ allemands. Lee fortes pertes provoquent également un grand découragement. Un prisonnier, appartenant à la 104me division, qui fut capturé près de Merris. déclara qu'il y a actuellement plus de 3000 tombes de soldats allemands au nouveau cimetière de Sailly. Les pertes des forces aériennes allemandes. LONDRES, 2 août. (Reuter.) Au cours de la dernière semaine les aviateurs britanniques seuls détruisirent au front occidental 70 appareils ennemis e»t en descendirent

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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