L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 26 Août. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3f4kk9583w/
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I 1ère . ' 6 cents (IO Centimes) •jewcSi 26 août 191S L'ECHO BELGE L'Union fait la Force Journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam Belge est noire nom de Famille. | ^Tmitérûrlettres doivent être adressées .. hureau de rédaction: | au ^ureN Z VOORBUROWAL 234-240 Téléphones 2797. Rédacteur en Ctief s Gustave Jaspaers. , , ■ , . ( Charles Bernard, Charles Herhie4, Comité de Rédaction: j René chattîfopy> Emi3e Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: M.Z. VOORBOBOWAl, 234-240. Téléphone: I77S. Abonnement ( En Hollande fl. 1.50 par mois, payable par anticipation l Etranger fl. 2.00 „ ,, La Calomnie fl T.CS Autrichiens jouent un rôle assez -,T r»r les Serbes, battus par EfsJi ^ l'Xt^He prétendit enfin libérer du jous de leur bureaucratie tyran- niqtiD des pcupl® nés pour la blbarte, ^ crurent so grandir par lo mépris. On se Suvient des premiers communiques sur les yliopérr.tions dans le Tyrol pù Vienne, leur-Hâtent, S5 gaussait des Italiens. La vue . d'un „honved" faisait fuir ces joueurs de mandoline qui jetaient leurs fusils en criant: I llamma ! mammi!" Pourtant le ton ■Lngea quand le papier, si complaisant qu'il fût, ne put jamais faire dire autre chose à l'état-major autrichien que: „nous lavons repoussé l'ennemi", ou: „nous avons conservé nos positions". On y sentait l'aveu que le fameux ,,lionved" aussi bien Iqi'o lo chasseur tyrolien, habitué de s en-icourir devant le fouet des cosaques ou la Ibotte des vainqueurs du Vardar, ne trouvait (pas mieux à opposer à l'élan irrésistible des Jbersaglieri et des alpins que co qu un [[plaisant de salle d'armes appelait un jour la huitième parade. Le fouet des cosaques, la botto des Serbes, passe encore. Mais la «mandoline des Italiens! Décidément, cammo le dit un ;our le vieux François-iJoseph, rien ne lui aura été épargne. | Depuis que les sous-offs allemands ont repris par le collet tous ces habitués de la défaite et les ont reconduits à coups de trique dans les champs de la Pologne ils sont redevenus volontiers hâbleurs. Fal-staff s'est remis à faire de l'ironie- Le plein-de-bière s'en prend à l'une des gloire? les plus éclatantes de l'Italie, au poèi< Gabriel© d'Annunzio. Les journaux hollandais publiaient hier cette communication officielle du quartier général autrichien: , „La presse 'italienne prétend que le général en chef a promis 80.000 ? couronnes pour la capture de Gabriele d'Annunzio. Cette nouvelle donna immédiatement l'impression de n'être qu'un ridicule canard. Il serait risible de dépenser l'argent du trésor pour la capture de d'Annunzio et surtout une somme au5si importante. L allocation d'une telle prime serait inutile parce que l'on sait fort bien ici que le ,,Homère italien" ne se mettra jamais dans une situation qui put offrir le moindre danger pour lui. Il ressort des communications de l',,Avanti" que d'Annunzio ne s'est point trouvé jusqu'ici au front ni au quartier général mais à l'Hôtel Danieli à Venise." j Que de bassosse! Quand, du rocher de [Quarto, le verbe enflammé du poète du f[,,Feu" a libéré l'Italie de ses hésitations et de ses doutes pour jeter l'unanimité de ses if ils sur le peuple obscur de l'Europe, on iconiprend l'irritation des valseurs de foienne. Cependant les outrages que la na-|tion do Lehar peut jeter à la face do l'écrivain, dont le verbe ressuscite j les splendeurs du Tàsse et de l'Arioste, auraient pu emprunter une forme moins |méprisable. D'Annunzio est au-dessus des iinsultos d'un général d'opérette embusqué au département de la presse du quartier général autrichien. Mais le peuple italien «Ressentira .vivement l'injure de si bas qu'elle vienne. Ce sont les canons monstrueux, les avions vibrants chantés par Marinetti qui s'en iront porter la réponse du poète de la volupté qu'une heure inoubliable éleva ^jusqu'à devenir le chantre national du triomphe de la gloire sur la mort. Chaque (jgwheure du jour et de la nuit, le tonnerre '■i.^forgé dans les usines de la Liguri© couvre d'acier les trous où se terrent les vaincus .'des Carpathes et du Vardar. A chaque rafale nouvelle ils eu abandonnent une partie pour aller se cadher un peu plus loin. Et c'eçfc ainsi que, lentement et sûrement, à travers le feu et la mort grimaçante se [poursuit l'ascension da peuple sur le pla-ifceau tragique qui cache Trieste promise. Ï1 faudrait d'autres armes que le sarcasme pour endiguer ce flot irrésistible. Mais c'est parce qu'il ne le peut pas, que le valseur de la ,,Veuve Joyeuse", dont ce sera Me châtiment de recevoir le coup de grâce de la nation qu'il a le plus stupidement vexée et tyrannisée au cours de plusieurs siècles d'histoire, essaie de s'en tirer avec une pirouette sans grâce. : La gratitude des grands peuples créateurs, qui recèlent en eux les forces sans cesse renouvelées qui régénèrent le monde, ven £era le poète que n'atteint pas la salive celui qu£ se meurt d'impuissance. Pour & avoir jamais eu un d'Annunssio ni un ni un Pétrarque, ni un des milliers fl écrivains, de savants ou d'artistes qui font la beauté immortelle de l'Italie, ce que fut un jour l'Autriche ne laissera pas dans les cinq cent mille kilomètres carrés composent son immense territoire cette peignée de poussière que le passant ne foule qu'avec émotion. Dan» un tableau célèbre du musée des Pinces, à Florence, le divin Bottieelli a re-présenté la vertu livréo aux serpents de la toirar.nie. Ce n'est point cttte vision ai<nië Révoque la petite.... chose de l'auteur •f8. communiqués de presse du quartier Fierai autrichien. Il fait tout au plus 00nsctr * flW>ls»e don Bafjtfg gninearnerait» une dix-septième bas&e d'arrière province Il a beau affirmer aveo une grosse voi: creuse qu'à calomnier toujours il en rester quelque chose. Le public sait bien qu'i n'en restera rien. Charles Bernard. // y a m an ! 26 août 191Jf. Le maréchal von de Goltz devient gouverneur général de l Belgique. A Louvain, destruction d l'université et de 1<l bibliothèque far ordr de Manteuffel. En France remaniement ministériel. L gouvernement militaire de Paris est confi au général Galliém. Péronne subit Voccu pation allemande. Les Français se replien vers Saint-Dié, mais progressent entre Nan cy et les Vosges. Les alliés exécutent ave méthode une retraite entre Maubeuge et l DonOn. Les Russes continuent d'avance dans la Prusse orientale, à Nordenburg, Lemsburg, à Bischofburg, à Bothlicst, aiiu qu'en Galicie. 0 ccupalicrn de Chabatz pa les Serbes. Le Togoland allemand est défim tivement conquis par les trouves alliée d'Afrique. Proclamation de la nevtralit des Etats-Unis par le président Wilson. «'3 ■ La Belgique devant l'Histoire. C'est en frissonnant que nous avons pa couru les feuillets du livre que vient c publier M. Henri Davignon sous le titre La Belgique et VAllemagne. Ce livre est un réquisitoire terrible conti le grand peuple barbare qui s'est jeté si 1 nous le 4 août 1914 ; il est débarrassé c toute littérature, de toute phraséologie: C'ei un bloc documentaire inattaquable, d'ur puissance souveraine, destiné à écraser jamais le germanisme et' à le rendre été: nellement odieux aux yeux de la postériti Désormais, si même notre existence, cornu peuple, devait se terminer demain, noti cause est instruite et entendue; le faiscea de preuves accumulées contre l'Allemagr a gagné notre procès devant l'Histoire. C< ouvrage, composé de documents irréfutable reste le plus formidable des châtiments poi l'Allemagne, qui en supportera l'écrasai fardeau à travers le temps. Dans les pièces présentées par M. Hen: Davignon, et qui sont d'ordre multiple, o trouve l'exposé du droit de la Belgique l'indépendance. ,,Les nations," dit l'autei dans une introduction incisive, ,,l'ont ri connu en 1830, lorsqu'il jaillit du mouvi ment spontané et irrésistible d'un peupï né pour la liberté. Elles lui ont imposé e 1839 un statut rigoureux de neutralité al solue. Elles l'ont garanti contre toute atteint en 1870 et se sont, à nouveau, solennelli ment engagées à en respecter le caractèi et les obligations en 1907". On voit aussi comment la Belgiqu accueillit la menace et la violation effecti\ de son droit par la plus forte des puissance qui lui en avaient assuré l'inviolabilit< quels préceptes de prudence et de sagess elle avait rappelés à ses populations désai mées. On découvre enfin, parmi toute une séri de manifestations effroyables, par qu< système de cruautés, d'injustices et cl violations des lois de la guerre et de 1 simple humanité, l'agresseur a établi u joug sur un pays prospère et convoité. De cet exposé lumineux, tangible, pa! pable, découlent quatre faits majeurs qi dominent tous les autres, comme les son: mets des montagnes dominent les plaine vallonnées qui les entourent : 1° La Belgique, en résistant à l'Allemagne n'a accompli que son devoir; 2° Dès le premier moment de l'invasior l'Allemagne a appliqué à notre pays u système complet de terrorisme : 3° L'armée allemande s'est mise délibéré ment et effectivement en marge des lois d la guerre; 4° L'Allemagne, après avoir écrasé 1 Belgique pour obtenir la passage, a fait d l'occupation une exploitation abusive e oppressive. La documentation du livre de M. Henr Davignon est donc de deux espèces: D'un part, les éléments décisifs fournis par 1 diplomatie; d'autre part, les photographie prises au hasard des villes détruites et de assassinats collectifs. Et ici apparaissent tragiques cauchemars: Dinant, Louvain, Ter monde, Tamine, Andenne, Aerschot sou; leurs ruines effroyables et leurs hécatombe de victimes innocentes, avec leurs amon cellements de chair humaine où se confon dent, dans l'atroce promiscuité de la mort en un mehnge de sang et de boue, femme? adultes, vieillards, enfants... Ce livre, que nous n'avons parcouru qu'ei frémissant, doit devenir, dès notre retou: au pays libéré, un „manuel d'histoire" i l'usage de la jeunesse; pour chacun de nous ; il doit être aussi un „livre de chevet". Il faut qu'il nous enseigne la haine, comnn le veut notre grand Emile Verhaeren. Dan: notre cas, la haine est sacrée, la haine es sainte. Haïssons l'Allemagne de toute li force de notre âme martyre, régénérée e forte; haïssons-la impitoyablement, sans répit C'est le seul moyen de ne jamais oublie: ses forfaits. En Belgique. 1 A Bruxelles. Voici une lettre de Bruxelles qui nous est arrivée avec quelque retard. Nous la publions cependant, puisqu'elle dépeint parfaitement la vie actuelle de notre capitale. r La vie ici est intolérable. Messieurs les 1 Prussiens cherchent à nous tarabuster, à 5 nous exaspérer de toutes les façons. Ah ! 2 nous pouvons le3 pratiquer en ce moment, les vertus d'humilité ! Depuis l'officier 5 hautain et cupide jusqu'au dernier fonc-£ tionnaire boche, toute cette bande nous considère comme des esclaves. Nous 6om-t mes pour eux, et ils ne cachent pas de nous . le taire sentir, ce que les nègres sont pour c les Américains. La pis c'est que, la tri-c que à la main, ce6 messieurs veulent à tout r prix nous inoculer le virus boche. Mais com-i me le Bruxellois, entre autres, se rebute i facilement, qu'il n'a pas précisément la r bosse du. respect, il s'égaie naturellement - aux dépens de M- von Bissing et a pour s tout ce qu'il fait un mépris impertinent. é Nous avons passé ces derniers temps des périodes bien amusantes. M. von Kraevel, qui est la morgue en personne et qui signe toutes les affiches dont la teneur dégoûte M. von Bissing lui-même, a décidé de mater les Bruxellois et de faire une fois pour toutes plier le dos à tous ces zwanzeurs. Ça a commencé par la défense de porter des insignes sous peine de vingt-cinq mille francs d'amende ou quelque chose d'appro-e chant et par la défense absolue, cette fois, 1 : de porter des insignes des pays alliés en guerre avec l'Allemagne sous peine de mort, 6 je crois. Je dis, je crois, car à la fin on ne ir sait plus tout ce qu'en encourt dans cet Eden. Ah, ça n'a pas traîné. Le lendemain, 'e la mine souriante, tout Bruxelles arborait une feuille de lierre. Depuis le moutard au biiberon jusqu'à M. le procureur général. ; " L-P3 femmes en arboraier.t des bouquets au Q corsage, au chapeau. e Le surlendemain, la mine de plus en plus u souriante, on arborait déjà des insignes Q un peu plus significatives. On voyait par exemple un bon Brueseleer avec un chiffon g de papier à la boutonnière. Celui qui m'a r le plus amusé, était un long pinoe-sans-it rire qui portait imperturbablement un petit morceau dé macaroni. Bref, vous pouvez •i vous imaginer ce que la bonne zwanze avait n trouvé. Nous avons bien ri, surtout de la tête que tiraient les autres. r Vous n'êtes pas non plus sans savoir que le 21 juillet on a joué ici la bonne bla-». gue du ,,Deuil patriotique", ce qui.a eu l€ e don d'horripiler le vaniteux von Kraevel n au delà de toute expression. )- Donc, le 21, au matin, tous les magasins, e tous les cafés, toutes les maieons particuliè-res fermaient hermétiquement portes et e volets. Plus moyen de se ravitailler, de boire un verre et toute la population était sut e pied. Ce fut vraiment merveilleux d'una- 0 nimité. Dans la rue, il y a eu naturelle-s ment quelques petites scènes amusantes, î, étant donné notre goût pour la plaisanterie e joyeuse. En effet, nos vainqueurs sont in-•- capables malgré leurs procédés d'intimidation de nous inoculer la superstition de e l'autorité. Ce qui a été notamment vrai-(1 ment émotionnant ce fut, paraît-il, k e pèlerinage a la place des Martyrs a dont on a rempli littéralement la a crypte de fleurs et de couronnes. L'attitude digne et recueillie de cette fou-le, au regard des autorités militaires bo- 1 ehes, mettait, paraît-il, des larmes aux yeux - des soldats eux-mêmes. Car les troupes, s bien entendu, avaient formé les faisceaux dans toutes les rues, attendant que la popu-i, lation se rebiffe; mais il était entendu d'avance qu'il n'y aurait pas de bagarres. , Tout s'est donc bien passé. Des mar-i chands de crabes ont bien été arrêtés pour avoir crié ,,Kraevel en gsrnaudcs ( ?), - trois dames l'ont été pour s'être exhibées à 3 un balcon; l'une en robe noire, l'autre en robe jaune et la troisième en robe rouge. 1 Mais à part quelques autres incidents de 3 ce genre tout a été très digne. Le Comité t du salut public ne pouvait vraiment pas avaler pareille couleuvre* Aussi, le 4 août, jour béni de la déclaration de guerre, allait enfin donner à messieurs le6 officiers prussiens cette autorité énorme et leur permettre de se moquer du droit public et du droit des gens, de faire fusiller des gens reconnus ,,non coupables pour empêcher d'autre6 de le devenir" et de faire en même temps de bonnes petites affaires financières. Le 4 août donc, pour se venger de la journée du 21 juillet, M. von Bissing a fait fermer tout à 7 héures du soir et a ordonné aux habitants d'être rentrés à 8 heures sous peine de deux on trois millions d'amende, je crois. Vous imaginez-vous une population de 700,000 Bruxellois tenus chez eux à partir de 8 heures du soir? Impossible d'aller boire son lambic. Non! jouer martyr dans des conditions pareilles, c'était trop. Alors a commencé la plus formidable partie de zwanze qu'on puisse imaginer. Dans toutes les rues, tout lo monde était aux balcons, aux Son êtres, sur les toits. Dès qu'une patrouille allemande était annoncée, une cacophonie épouvantable commençait. L'un imitait le coq, l'autre le chien, un autre le chat, beaucoup le cochon. Tous les phonographes jouaient la Brabaû£fian^. .la Maraeâlbigg,. ©te, Pi®s cer tains appartements on avait organisé de concerts où on braillait naturellement le airs nationaux ennemis et des Brabançon nés appropriées aux circonstances. On mai telait le pas des patrouilles 6ur des fond de casseroles, on comptait tout ihaut ,,ein tzwij". On jetait des lampes électriques qu éclataient sur le pavé. On jetait des serpen tins. Les sous-officiers rageaient, les offi ciers encore plus et les Bruxellois s'amu saient... s'amusaient... Au tableau officiel: 600 arrestations. J ne 6ais pas combien de condamnations mort. A ce sujet il n'a rien été affiché, je doi le reconnaître. La rue de l'Escalier et la ru du Dam — où on avait été particulière ment respectueux sans doute — ont ét punies. Fermeture des magasins et cafés 6 heures et tous les habitants enfermés che eux à partir de 7 heures, toutes fenêtres e portes fermées, même pendant les chaleurs pendant 15 jours. Tous ces bons procédés, très adroits, n sont pas faits, comme vous pensez, pou nous exaspérer ni nous froisser dans ne fibres les plus intimes. Aussi, ce qu'on le aime!... A A rave s* s. Los huissiers ont, parait-il, reçu de len syndic, à la demande du parquet, une invita tion à ne plus pratiquer de saisies-gageries. * * * On a procédé, mercedi, au •triounal coi rectionnel, à la première poursuite intentée charge d'individus ayant employé des mo3ren frauduleux pour surprendre la bonne foi d Comité anversois de secours et d'alimentatior en vue d'émarger au budget de la charité pi blique. Ils avaient frustré de la même manier le bureau de bienfaisance. Les juges de la chambre des vacations se son montrés très sévères. Ils ont condamné l'un de trois inculpés, le plus compromis, à 10 moi d'emprisonnement et à 26 francs d'amende e ordonné son arrestation immédiate. Une fen me a été condamnée à 4 mois de prison et 2 francs d'amende, et un autre prévenu à 2 mo: de prison et 26 francs d'amende. Ces deux dei niers ont obtenu le bénéfice du sursis. * * * TJne circulaire- du gouvernement alleman nous apprend que, par suite d'importante améliorations à apporter à la route Bruxelle Anvers, den travaux ont été entrepris au environs de Contich entre les bornes kilométr ques 34 et 41. La circulation sera de ce fait il terrompue pendant environ quatre semaines partir du 2 courant. Importantes améliorations ? D'ordre mil taire? Tliat is the question. A Liège. Les Liégeois seront heureux d'apprendi qu'un des plus célèbres citoyens de la vil] de Tchantchet est bien en vie: ,,Narenn« di-boure" est à Bordeaux. C'est Indépendance Belge" qui noi l'apprend : ,,11 promène par les rues, nous dit-elh sa philosophie désabusée; car ,,Narenn< di-boure", loin de la Meuse, loin de la pla< Saint-Lambert, loin des têtss-de-houilh n'est qu'un simple réfugié sans gloire. C'était a^u bon temps de la paix (il y a : longtemps) ; do méchants garçons un peu d< goûtés de la politique s'étaient mis en tel ae faire de cet honorable camelot un dépi té à la Chambre. Jusque-là, ,,Narenne-d bourc" n'avait vécu que de plusieurs petil commerces. L'été, il vendait des maisor nettes; l'hiver, il vendait du charbon; e .c'était même,- pour F observateur, un typ dans le genre des hirondelles; il annonça: le retour des beaux et des mauvais jours. Aux dernières élections, ,,Narenne-d: boure" fut candidat; il parla dans des me< rings, il convertit des électeurs, il no fut p? élu. C'est en somme.l'aventure de beaucou d'avocats, de notaires, de journalistes e d'autres gens de chez nous. Mais la Gloir avait touché de son aile d'or l'épaule d brave ,,Narenne-di-boure" ; il était désoi mais voué à être sinon un candidat perpe tuel comme tant d'autres, du moins une pei sonnalité. ,,Narenne-di-boure" cherchait à êtr digne de sa renommée quand la guerr éclata. Au milieu de l'invasion des casques pointe on ne songea probablement pli. guère au ,,candidat. fantaisiste". On pre tendit que ,,Narenne-di-boure" s'était er gagé, et se battait au front, et la légende si elle se fût occupée de cet homme, en eû fait, peut-être, un héros décoré et galonin Mais non; voici que nous apprenons 1 vérité: „Narenne-di-boure" est' à Boî deaux. Dans un temps où nos amÎ3 sont jeté aux quatre vents du ciel, il n'est pas plu étrange de le savoir là qu'à Tonibouctou o Twickenham. Mais nous avons cru que ne lecteurs liégeois seraient contents de savoi leur ,,Narenne-di-boure" en sûreté." A Cluaifleroa. Nous avons annoncé à nos lecteurs qu'u mouvement gréviste avait commencé dan le bassin de Charleroi. Nous recevons au jourd'hui de nouveaux renseignements su ■ ces événements dans le monde charbonnie j belge. On connaît les origines du conflii pfejti & û» £ d'augmentation de salaire. Les travailleur réclament davantage. Mercredi, une échauffourée faillit se pro duire, rue de Montigny à Charleroi. "Un bande de grévistes arrivait de Montalgny 3 Quinze soldats allemands qui patrouillaién 3 par là leur donnèrent l'ordre de rebrousse - chemin. Comme les ouvriers refusaient plusieurs soldats les frappèrent à coups d s crosse tandis que d:'autres chargeaient leur , armes. Devant ce geste, les ouvriers se déci i dèrent à retourner vers Montigny. Vendredi, beaucoup d'ouvriers man quaient aux charbonnages de Charleroi. L - grève est partielle également à Marcinelle e à Jumet. A Couillet, à Fleurus et à Mai 3 chienne, grève générale. A Dampremy, grè i- ve partielle. A Gilly, grève complète. 0 A Gatid. L'exportation d'osiers hors des limites d 3 l'étape est interdite. à Les contraventions seront punies d'ur z amende pouvant s'élever à 500 marks ou d'ur ^ peine de prison correspondante sauf applic; tion de peines plus sévères conformément ' la loi. * * * 3 Le Comité provincial de secours et d'alimer r tation avait mis à l'étude la question du n 3 tionnement auquel on désirait des change s ments: la ration, en effet, est trop peu élevé en Flandre et' no satisfait pas les besoin de la classe ouvrière surtout. D'autre part, fallait prendre en considération que les résci ves ne sont pas très importantes. Le Comité de Gand et environs vient de d< r cider do donner tous les quinze jours un 1( bau de ration : c'est peu, mais c'est tout c même une amélioration qui sera la bienvenu On espère d'ailleurs que la ration pourra êti augmentée bientôt, et sensiblement, pour tout à la 'prorince. s La provision en farine blanche s'épuise u on ne donnera dorénavant plus que sept bon de farine blanche pour&ieuf bons ordinaire! * * * , e La vente des oeufs et du beurre ne peu avoir , lieu qu'aux marchés de Gand et d * Gavere, qui sont soumis au contrôle de 1 s Kommandantur. s Pour l'exportation hors de la Kommandar ^ tur une autorisation spéciale est nécessaire elle ne sera donnée que si l'armée dispose d 6 ienffi.cnnt.PS s A Poperinghe. Treize obus allemands sont tombés su Poperinghe samedi soir, vers 8 heures. _n p©u de personnes se trouvent encore e x ville, ce qui fait qu'il n'y a pas eu de vie i- tinies. >; Jusqu'à présent l'hôtel de ville et le bi à reau des postes, nouvellement bâtis, ont ét épargnés ; samedi un premier obus est ton 1 bé sur la poste, y causant assez bien de rt vages au toit et aux étages supérieur? Nous devons rendre hommage au persor nel des portes, qui, malgré les nombreu e bombardements de notre ville, reste toi e jours là pour assurer le service des corre? !- pondances. Un obus est tombé sur la caserne de s pompiers, nouvellement construite, a caus grands dommages au bâtiment et a mi ; hors de service les pompes à incendie, ave lesquelles l'es soldats anglais s'exerçaient re e gulièrement, sous la conduite du lieutenar > Decraene, afin de pouvoir s'en servir au b< soin. ;i D'autres obus sont tombés: un sur la nie nufacture de tabacs de M. Etienne Lebbe e un autre sur l'estaminet ,,Au Bassin", dor i- le toiit fut enlevé; un autre, en face, prè > ' de la maison Vital Loncke, ne faisant qu u s trou dans la rue; un autre, quelques ma sons plus loin, chez Hilaire Deraedt, et u b dans la lioublonnière de Th. Dewanoker. Le e autres sont tombés hors ville ou dans de l dépendances de maieons inhabitées. Le soir de ce jour, un incendie a détru: une partie des dépendances de la papeteri Coevoet-Camerlynck, où se trouvent car s tonnés des soldats anglais. Les pompes cl n la ville étant hors de service, les Anglai ,t ont eu les plus grandes difficultés à éteindr e le sinistre i " ; Daiss les Flandres On signale que la stomatite aphteuse règn dans les deux Flandres, malgré les mesure e prises. e Dans plusieurs villages, toutes les étable sont atteintes. t 1© MsiMiraaiMt. . ! Les écoles professionnelles du Hainaut vor ^occuper, do façon très active, de l'admissio ,t des invalides de la guerre à leurs cours pr< ; fessionnels. 1^ nombre des invalides est rel< , tivement considérable dans la province et ! a ; problème qui se pose est assez complexe, ca ! c'est surtout dans les écoles professionnelle possédant des cours-ateliers à côté des coui s ' techniques qu'il faut placer ces intéressant s élèves nouveaux. . , , La question a déjà été exammee a 1 Eco des estropiés de Charleroi, qui se propos s d'ouvrir pour eux de nouveaux ateliers du fe r et du bois, en plus des ateliers de vannerie reliure, cordonnerie, brosserie, etc., déjà c activité. Rien que dans les communes voisine de Charleroi, il y a déjà plus de cent invalide do la guerrol ;1 La .question sera examinée très prochain. 0 1 ment à l'Ecolc provinciale des arts et înétic; de Saint-Chislam. 11 existe là assez de coui spéciaux avec ateliers pour qu'on puisse évei 1 tuellement admettre nombre d'invalides. r Bref, les autorités se proposent d'agir < d'assumer tous les devoirs que comporte 1 i sitoti§2> ' Chez les Transfuges Le Comité Belge de Scheveningue nous ; prie d'insérer la lettre suivante qu'il vient ^ d'adresser à la „Vlaamsohe Stem". , Scheveningen, den' 24 Oog3t 1915. a Aan de redactie der „Vlaamsche Stem", s Mijnheeren, Het Belgische Comiteit te Scheveningen, in naam van zijne 800 Vlaamsoho als Waaloclie - leden ; i kennis genomen hebbende met het waardig £ ontslag der meest bevoegde leden der vroegere „ redactie der „yiaamsohe Stem", liierdoor be-tuigend dat zij hunne vaderlandslievende gd-voelens niet laten. binden door vreemden gold-' dwang, ovenvegend dat in deze dagen de geestelijkc eenheid tusschen Walen en Vlamingen meer dan ooit noodzakelijk is om datgene te bewer* q ken dat nu het eenige doel is dat wij, Belgen, betrachten en nastreven: onvermoeide strijd, q uit aile macht en kracht, tegen den verraderlij-e ken en barbaarschen ovorweldiger van ons L_ dierbaar Belgisohe vaderland, à overwegend dat, aangezien uw blad ondor den dwang staat van vreemdo geldschieters, overwegend dat, 6inds uw jongste pro-_ gramma-artikel, de „Vlaainsche Stem" den. _ naam noch rvan Belgisch, noch van Vlaamsch _ dagblad niet meer waardig is, e beslist afkeurend uwo afdreigende houding s tegenover de Regeering, waardoor gij de plan-U nen van den vijand in de'hand werkt om twee-dracht te stiohten, en tevens een zweem van verdaohtheid werot over de Vlamingen die aan l hunne vaderlandsliefde geene voorwaarden te [e 6tellen liebben, G betuigt, dat het Belgische Comiteit niets ^ gomeens meer wil hebben met een blad dat in 0 strijd is met het doel onzer rereenigihg, 0 wenscht van h'eden van do lijst der abon-nenten te worden gesohrapt. Naniens het Belgische Comiteit té s Scheveningen : Do voorzitters, C. van Damme, t P. de Rijcker8. 0 De secretaris, ^ Joz. Evrard. * * * Comme suite à la. dem?ssion des rédacteurs e de la ,,Vlaamsche Stem" et de l'article publié hier par ce journal 60us le titre ,,Qui s excuse..." nous recevons la lettre suivante | de^ .M. André de Ricîder, l'ancien secrétaire de rédaction du journal qui fut r belge. Monsieur le Rédacteur en Chef, Je tiens à protester, par l'intermédiaire ■ de votre journal, contre la publication nar les rédacteurs de la ,,Vlaamsche Stem" - d'une ^ lettre confidentielle q\ie je leur é avais écrite, à la suite do la parution du - véhément article de protestation de M. ,- Monet. J'en appelle à la conscience des . honnêtes gens pour juger un procédé com- me le leur. La lettre en question m'avait s uniquement été dictée par mon amitié .- pour notre ancien rédacteur en chef, Mr. i- Albéric Deswarte. Je n'avais aucun motif de m'excuser des attaques dont je gratifie s la,,Vlaamsche Stem" actuelle.Seul un souci é d0 responsabilité — pour éviter que M. g Deswarte (qui a estimé devoir promettre de c ne point se livrer à une campagne person-nelle contre ses successeurs) ne fût soupçon-t n® d'être l'interlocuteur de M. Monet — . m'avait inspiré ma missive. .MM. De Clercq et Jacob n'hésitent pas à commettre un _ abus de confiance, afin de compromettre notre attitude ferme et digne et de com-^ battre la réprobation unanime qu'ils sentent s peser sur leurs manigances... Je me suis séparé d'eux, en même temps que Mr. Deswarte et tous mes amis de la n rédaction, parce que leur programme jio-us paraît criminel en cette heure ® d'épreuves pour la patrie belge et funeste 8 pour la cause flamande... A ceux qui après la publication de ma lettre dans la ,,Vlaamsche Stem" auraient e pu penser que je cherohais à excuser l'hostilité de mon attitude ou à pallier c l'effet de l'article du dur et habile polé-P miste qu'est M. Monet, à ceux-là je tiems o à assurer que mes convictions n'ont point varié. Je signale à la réprobation publique l'inqualifiable acte dé fourberie dont ont usé les nouveaux ,,leiders" du journal que nous o avons fondé il y a sept mois, et dont ils ont s pu nous exproprier, grâce au concours de quelques bailleurs de fonds, complices de s leur politique non seulement radicale mais révolutionnaire... Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur en Chef, l'assurance de meg sentiments dévoués et mes confraternelles salutations. , André de Ridder. * * * n M. Carpentier, secrétaire du ,,Comité i- national ae secours et d'alimentation", a e commis l'erreur d'envoyer un communiqué r à la ,,Vlaamsche Stem" qui n'est plus un 's journal belge. La ,,Vlaamsche Stem" le ^ lui a bien fait voir. Elle refuse d'insérer son communiqué et lui donne, par dessu-;, e une leçon de savoir vivre! Pour les gens e qui se sont mis au ban de toute société r organisée en publiant des &ttres oonfiden-S tielles c'est un peu vif. 11 Le fond de l'affaire? On le devine. Le s communiqué de M. Carpentier était en français. La rédaction de la ,,Vlaamsç .e >_ Stem" le lui a renvoyé. M. Carpenr r, •s n'ayarji pas encore compris son erreur •— s co qui prouve sa bonne foi abrolue — !e réexpédia avec ce mot : ^ Monsieur le Rédacteur, a Ne-pourriez-vous me faire lo plaisir de fa^re ' i,ielfeç}ws te fe*)»#» m

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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