L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 05 Mars. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cr5n87411d/
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4êrne AïSM©1 : !32S S cents L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .Efl-n.asff«T«is=îB muntidien «las m^tâas rmr^aiissarsî esra MoMoa-ade Or>l.'K~> I-* r%4 M r\ t — r* m #» wn«i «frt l Trustes M<es flt5E.S.i"t^5» uuswcia» »- - ,„nreL" de® éciactJoo : iV. K. VOOKBU8GW AL -334-3, -^ ■ »*> A 'T.? TP^Bû^tsïrutf^a-.É^ïs;: 27Ç7 et | Rédactear en CSneS: Oustetve Jaspaers. _ dian-Bes BerraEsrsB, Resué CïjasuSsirj Comité de Rédaction.) Poinnnr^. Abonnements : Hoiiandc f!. Ï.50 par mois. Etranger H. 2.00 _par ir.ois. Pou- ies militaires au front et les miSitaires internés en Hollande i:l^. 0./5 par itigi.3 paya^.o l.e pangeimanisme en Mm La, „I«gue des Pays Neutres" fait ton travail. La neutralité bieu camp; t«3ut être synonyme de liberté et elle n clut 'ni la dignité, ni le sentiment viril. N avons su le montrer au monde au n :. d'août- 1914. Dans d'autres pays égalera • — ici en Hollande — il. y a de bons esp j qui pensent que neutralité ne veut pas < •passivité. Devant les entreprises de 1 A ! rtiagne, qui prétend- entraîner les Pays-! dans son orbite, il y a des Hollandais opposent leur amour irréductible de liberté et leur légitime orgueil national. t' ipour mettre en garde ceux -de leurs coœ g triotes qui ne sentent pas avec l'acuité | ovaire le danger qui menace à l'Est, lèvent que c'est de l'excellente» prc I gando que de montrer oonnimemit l'ogre £ E mand a procédé en Belgique. A ce propos une. brochure que sj^ne I Il> Dr. A. J. d'Ailly est bien instinct I Ir'auteur l'intitule: „Un demi siècle de I r germanisme en Belgique". (1) Instruc pour les Hollandais, elle l'est encore j f pour les Belges. A ceux d'entre nous t l'ignoreraient, elle apprend que le pan< f planisme dans notre pays date d'avant 1 ! e) la fondation do l'université allemai [ !d'3 Gand. Quanid les boches, après la j [ rîière période de l'occupation où ils n'avai en vue que des mesures militaires, se mir ! à. chambarder l'administration de ne f pavs, ils passaient à l'exécution d'un f ■ giramme conçu d'avance, à la réalisation p tJque d'un voeu caressé depuis longtem A leuns yeux la Belgique est allemai [ ]jiDur <^eux raisons, l'une ethnographiq f l'autre historique, en sorte que, là où l'i ■ d'elle fait défaut, l'autre trouve son ap] cation. La Flandre proprement dite est limande parce que ses habitants parlent ciiialecte bas-allemand. Quant' au Brabant Limbourg, Liège, le Namurois et le Luxe > bourg, qu'on y parle un dialecte bas-a [ G.and ou roman, peu importe. Ces provin ont fait partie, jadis, du Saint Enupire ] m'.ain Germanique, de l'empire des Otlior d!ss Frédéric. On le voit, quand les boc prétendent garder Biuxelles ils en don<n Un motif qui pourrait aussi leur servir p . justifier l'annexion de Rome. Pour le re i 1<j droit à l'hégémonie dans le monde, < | créent à l'Allemagne 6a suprématie d. I tfms les domaines, la. supériorité de sa r ef; la (noblesse de son 6ang qui en font peuple dominateur — voir Fichte, SheUi fj.egel —, constitue une raison bien su sâ.nte... Un détail amusant, c'est qu'un K Lamprecht, qui jouit même en dehors l'Allemagne d'une certaine notoriété, jusqu'à mettre sur, notre art l'estamp allemande. Quel est donc l'abruti qui dis ,,Tout dénote en Jésus-Christ qu'il était Germain"? Karl Lamprecht et ses pare quand ils parlent d'açt allemand' devant chefs-d'oeuvre de notre architecture et notre peinture médiévale, ne commet u:ae erreur plus grossière. Et d'abord il a pas d'art allemand; il y a eu quelq écoles d'art dans les pays rhénans. Elles s assez distinctives de cette merveilleuse é( qui se développa dès le XlIIe siècle d lo nord de la France et des Pays-Bas, ■ di>s caractèfes de lourdeur et de barbe très prononcés, pour que, dans un musée prêmier visiteur venu en fasse immédic ment le départ. Au point de vue du fait, de la réalisat ; pratique, il est intéressant d'indiquer , étapes du mouvement pangermaniste Flandre tel que l'établit M. d'Ailly.. 1837 le poète-linguiste Hoffmann von ï lersleben visite notre pays et s'y rencon avec le créateur du mouvement tlaininga Willems et le poète Prudens van Du} Cet Hoffmann aussi fit un conte, mai< . dormir debout: ,,Vlaemsch und Franzosi | ir: Beilgien" et rima quelques mirlitons ! nibles sur la loyauté flamande et la perfi wetlsche. Peu de temps après son mysticis germanique devait lui inspirer le farm ,,Deutschland ueber ailes", ce qui je un jour singulier sur les sympathies que « auteur témoignait aux Flamands soi-dis; «opprimés. Le rapprochement entre Flamands et . lemands s'établit de plus en plus. En 1* lo boche Wc'lff, professeur à l'université Gand — déjà! — fait paraître une rev ,,De Broederhand", destinée à multiplier rapports entre les deux peuples apparent Mais c'était l'époque où le rêve impérial] n'obnubilait pas encore toutes les facul chez les ,,uebormenschen". Il y avait < o:>re à cette lointaine époque des Allemai q.ti rêvaient de liberté. Ils croyaient c les Allemands avaient à apprendre be; co"ip de choses aux Flamands, l'apport Flamands à l'Allemagne pouvait n'être Mgligeable. Ils fondèrent à Bruxelles quotidien, ,,Die Grenzboten", destiné à porter dans l'Allemagne autocratique pDU de cet air de liberté qu'on respii ciiez nous. Frédéric Guillaume, qui m quait de souplesse, interdit l'entrée ,,Grenzboten" en territoire allemand. I par mesure de représailles que les V le-ms, les Snellaert, les Conscience se re sèrent à adopter l'allemand comme lan^ do culture? Non, ils étaient Flamands ih prétendaient le. rester. Les ancêtres flamingantisme avaient une fierté que c.ynuaissent pas les activistes. Les Hoffma el. autres s'en étonnent. L'allemand, à 1< sç.ns, n'est qu'un flamand esthétique, flamand idéal. Le tort des Flamands d'al fut de ne pas voir tout de suite la peu d'absorption qui animait ces amis allemai qvai voulaient bien montrer quelque cond «mdance pour eux, ces parents pauvres, continuèrent de fraterniser. Wolff et V Buyse organisent le ;,Vlaamsch-Duit£ Zangverbond" qui doenna lieu à do graw manifestations de sympathie à ColcSgne e Gand. Les étudiants de Louvain f rater avec, les étudiants de Bonn. Yan: puj i a ans un transport} mystique, saisro sa iyre et |j0 chante: O Rhijn, g e brengt der Schelde blij Uw groeit vol zielenharmonij du Inj duitsahe broedsrzangen... 126 De quel étrange reflet ces vers e'ijlumi-ex" lient à la lueur de l'incendie de Louvain'... 01ls Sleeekx célèbre comme une victoire du meu-101S vement flamand la conclusion du premier traité de commerce avec le ,,Zollverein". Le r.L^5 puHiciste allemand Kuranda, l'homme du ^'ro ,,Grenzboten", pousse à l'entrée de la Bel-1^- gique dans la Confédération! Germanique. Bas Jjz Belgique, écrit-il, est au moins aussi qui allemande que la Hongrie..." Et ce même bonhomme prophétise quand il écrit: ,,En Et, cas guerre la Hollande et la Belgique ne peuvent pas se maintenir; pour ce qui est de né- [a neutralité conventionnelle, tout homme ils intelligent peut se rendre compte qu'il ne pa- s'agit là que d'un rêve..." Heureusement, -lie- 48 vint refroidir ces rapports germano-belges; les flamingants tournèrent de préfé-M. rence leurs regards vers le nord. Lve. M. d'Ailly termine son opuscule en nous an- montrant que, néanmoins, les rapports entre >ive Allemands et flamingants 6ont demeurés >i119 constants_. Ceux-ci ne péchèrent point ce-(ï'ul peuidant contre le patriotisme si le zèle de >erj ceux-là fut suspect. Aujourd'hui la défec-tion de quelques-uns ne sert qu'à mieux ide lettre en lumière le loyalisme de la masse. rre; Charles Bernard, snt (1) Edition do la Ligue des Pays Neutres, ^re 54 Vossiusstraat, Amsterdam. ira- ra- S; Un sppei ooiireiie des sohlais S et à !lné§e{ion des populations prisonnières >li- Dans la ,,Re\me des Deux-Mondes" M. le "f1 baron Beyens, ancien ministre de Belgique à e Berlin, ancien ministre des affaires étran-^u" gères, consacre une étude des plus reïnarqua-e~ blés: ,,L'Avenir des petits Etats". Voici l'un des passages émouvants de cet arfci'ole: ~ ,,Héros c'bscurs des tranchées, voius devinez .e d'onc ccmfbattre encore et tenir invincible-ment, et vous, pauvres habitant® des terri-en toires envahis, vous continuerez à voujs raidir ^ aveo une abnégation admirable contre les 5 e' privations et 1-es souffrances. Cette pensée lue nous déchire le coeur. Mais qui de vous, ayant supporté urne si longue épreuve, voudrait d'une paix de défaillance et de sur-icr prise, machinée dans l'ombre par les agents de l'Alilemagne et de l'Aïutriche? ,,Qui d'e vous accepterait une paix, con-an.| tenue soi-disant dans une formule étroite et sonore, que claironnent nos ennemis à la va tribune de lenira Parlemen,ts ou par l'organe1 Q de leurs journaux, tandis que la complicité de quelques neutres leur fait bruyamment écho? Voais savez bien, —- et d'exemple des Us maximalistes suffirait à vous éclairer, — les ciu0 eette formule est un leurre grossier. Les ^ plénipotentiaires des Alliés, s'ils se laissaient attirer à une conférence sur la foi d'une q. promesse de paix sans annexions ni indemni-ues ajFPre,u'^raieint vite comment la mauvaise . foi germanique s'entend à l'éluder et à la J-, dénaturer". olew ms mi i a» » ;— oar ■™ Assooistion És lioonoiés e! ingéniours des Ecsies supérieures de comiiieree lie Belgique ion - ) ' les On sait que l'Association dés licenciés et en ingénieurs sortis des Ecoles supérieures de En commerce de Belgique, fondée à Bruxelles 'al- en 1911, sous la présidence 'd' honneur de tre feu le général Thys, et dont le siège provint, soire est à Londres, prépare activement se. l'après-guerre, ce qui ne laisse pas d'inquié-: à ter l'Allemagne. sch II vient de se fonder (à Elisabethville pé- (Congo belge) une section quii s'est assigné, die entre autres buts, celui de contribuer dans me la mesure de ses moyens au développement -ux de3 rapports économiques entre la Belgique tte et sa colonie. ;on _ ^ «aji ■ C ■ & .1. " — mt u. Défense rie faire du café ? la betterave en ^ Belgique occupée. ne, ~ Ies A la suite de la publioaticn d'un artiou-e^' let où elle conseillait d'employer, entre au-^ très, la betterave torréfiée comme succédané ies du café, une feuille teutonisée de Bruxelles s'est vu rappeler, par la section des chico-1 3 rée'3, — création allemande — qu'un décret [uo du 22 novembre 1916, interdit aux parti-5,^' cu'liers de se livrer à la torréfaction des.bet-a teraves... Les consommateurs remplaceront ^ oes dernières, dit-elle, par des pois, les grains qui se trouvent dans la pulpe des raisins, les ^ graines de framboise et de mûres sauvages, ■ait ^es f®ve3 marais. an_ Pour préparer ,,scn café", l'habitant du territoire envahi n'a donc que l'enuban*as js^._ du choix parmi les ,,ersatz." cités ci-dessus et bien d'antres ! fu- ~ —=«=12 La paix allemande et les Belges du d6u territoire envanhi ne . —7 :— nm L'organe stipendié ,,Le Bruxellois" n'est !Ur pas content. Non seulement il.y a des Belges un qui lui écrivant qu' ,,il ne faut pas songer à 3rs la paix avant l'écrasement, ranéantis3ement îée des Centraux", mais il y a même un de ses Lds voisins qui professe: ,,Périsse le monde eues- tier mais qu'il ne reste plus un seul Alle'-Ils mand vivant!" an t H y a un 5 mars 1017. — Les Français délogent ^ i l'ennemi de quelques tranchées au nord chi 7 ^ bois des CmrièresJ En Belgique. Oppression, déj/as^tion venu un certificat de civisme et "les petits en_ fants eux-mêmes s'en orgueillissent quand ils Avant la guerre, en lisant l'histoire des peuvent déclarer que leur papa ou leur maman luttes soutenues par nos pères pour conserver es^ €12 pVis0U t Une dénonciation anonyme, faite leurs libertés, on se sentait quelque peu souvent par un policier allemand secret qui dépaysé dans l'atmosphère de combats efc do touoli"1 une prime par capture, une similitude sacrifices que la résurrection du passé rame- c]0 noiûj un indiCe plus'faible encore font arrê- nait autour de nous. L'admiration sincère ter des familles ent-ières. éprouvée par lo Belge pour ses ancêtres était |Tn exemple récent suffira à montrer coni-plutôt une admiration do confiance, car per- ment s'opèrent les arrestations. Le mardi 29 sonne ne parvenait à se figurer toute l'hor- janvier, à 10 heures du soir, la police allemande leur de l'oppression ni l'abnégation héroïque pénètre dans la demeure du nommé „Coop-avec laquelle ils sacrifiaient à la liberté leurs mans", 137, rue Jourdan, à Bruxelles. Outre le biens et leur vie. L'occupation nous a appris p^ro ja mère, la famille se compose do 4 le sens profond de ces mots. Ceux du denors enfants 13^ 10, 7 et 1 ans. Les enfants sont peuvent difficilement se rendre compte des éveillé:i dans leur lit par des soldats armés, réalités rivantes que ces mots recouvrent, baïonnette au canon, et emmenés aveo les L'espace les en sépare comme le temps sépare parents. On les garde jusqu'à minuit à la goules Belges d'aujourd'hui de ceux d'autrefois. darmerie puis on les transfère à la commanda-Nous voudrions cependant essayer do leur ture. |cs cnfaîlts. même le petit d'un an, V donner une idée de la vi« qui est la nôtre de- iurent rraidés jusqu'au vendredi 1 février, au puis si longtemps et qui se résume en ces deux soir ^ trois icurs ct trois nuits ! Alors seule-mots : ,,oppression, dévastation '. ment on consentit à autoriser la famille a les Nous ferons mieux comprendre ainsi toute faire sortir de prison. Ce qu'on reproche à l'importance des protestations anti-activistes oetto famine? On la soupçonno d'avoir distri-dans la^ Belgique entière, en indiquant les q.ielques numéros do la ,,Libre Belgique", difficultés qu'elles doivent' surmonter et les fio-ure-t-on ce qu'un pareil régime a de risques qu'elles doivent courir. déprimant! Lo Tribunal de Saby, au XVIme La dévastation de la Belgique esc oonnue: siècle, la Conseil des Dix à Venise, la terreur en ce qui l'est moins c'est l'oppression dont on y 1793 n'ont "pas fait peser sur les populations un est victime depuis 3A- ans. joug plus horrible. Il n'est personno qui, en se L'antiquité disait: ,,Plurimae leges, pessima levant, puisse avoir la certitude de coucher le respublica". On ne peut pas reprocher au soir f Mis son lit. Et encore, s'il était permis régime d'occupation allemande la trop grande ^e discuter les accusations, da faire compa-diversité de ses lois: elles se résumejit toutes raitre les témoins, de recourir aux conseils d'un dans trois seuls mots: ordre, défense, puni- défendeur! La procédure est secrète; elle n'est tiens, qui ont remplacé la constitution, les lois — contratfictoire, les accusés ne sont point organiques et les codes. Mais personne n'ad- confrontés avec les accusateurs et les avocats mettra ^pourtant qu'en évitant la multiplicité - gf) dévouent à la défense de leurs compa-des lois l'occupant ait réalisé la république triotes devant les tribunaux militaires ne sont idéale. Les ordres sont de livrer tout ce qu'on pas admis à s'entretenir avec leurs clients, possède: banquiers, industriels, particuliers, ils n'ont eommunicat'ion du dossier fabriqué tout ce que ceux-ci possèdent y passe. par jos Allemands qu'une heure avant l'au-La contribution do guerre vide tous les mois diencc. Les débats ont lieu en allemand, la caisse des banques; des procédés que nous devant- des juges inconnus, des officiers sans 110 pouvons qualifier ici comme ils le méritent connaissances juridiques et sans formation sout> employés par la direction des finances do ^diciaire qui ne comprennent pas un mot de l'empire pour en rendre le fardeau plus lourd ja ]anruo'des accusés. C'est donc dans ces con-à la population et l'avantage plus considera-bF dit'on'^ que se jouent la vie et la liberté de pour l'Allemagne. Les établissements industriels tant des Belges. ont été dépouillés de leurs machines; on dé- ' pour les amendes, la procédure est encore molit maintenant les installations fixes. p]us sommaire. On pénètre au domicile des particuliers: à Avëz-vous eu un incident, une explication ceux qui ne livrent pas volontairement les ob- aveo un représentant quelconque de l'autorité jets réquisitionnés on les enlève do force; les allemande, vous recevez quelques jours plus ménages |e vident comme les usines. TJne ré- tard l'avis que vous êtes condamné à tant do quisition n'e$t pas encore terminée, qu© les ru- marks d'amende à payer dans les trois jours, nfeurs alarmistes circulent ; après ie vin, l .étaân, Essavez-vous de discuter et refusez-vous de lo nickel, le cuivre les matelas; après les payer: quelque brocanteur louche, accompagné matelas, que sera-ce r1 On vit dans une in- d'un agent de-la police secrète, pénètre chca 'quiétude complète; chaque jour la ruine de- vous, évalue votre mobilier et applique sur les vient plus prc fonde, lo dénuement plus coin- objet? \.yant le plus de valeur un papier por- plet. Hien de plus déprimant que cette am- tant le mot saisi; une heure après, on vient biance d'insécurité. Rien de plus révoltant enlever 1^ tout et vous n'en avez plus de que ces violations incessantes du ,,Home", si nouvelles. cher à tous ies Belges. , Cette apparence de justice sommaire est en- Voilà peur les prestations. positives exigées core insuffisante! Aux détentions qui sont la desT3elges; que pourrait-on.signaler qui ne soit conséquence de oes déclarations, il faut joindre pas(défendu? leg déportations en Allemagne par voie admi- Sauf pour les activistes flamands, défense nistrative des,indésirables! de se réunir sans autorisation ; défense de par- L'indésirable, c'est le Belge à qui les Alle- ler en publio sans approbation du discours par mands n'ont pas un fait à reprocher et qui la censure ; défense de se livrer à des démonstra- nVd'autre tort que de porter ombrage eu tions publiques défense d'inrnrimer ou de nie pouvoir devenir un obstacle à leurs desseins reproduire mécaniquement des écrite quelcon- flans l'avenir. C'est celui qui n'accepte pas ques; défense de correspondre autrement que leurs avances, qui refuse son concours à leurs par la voie, de la poste soumise à la censiuè; projets, qui discute avec eux. C'est le magis- défense de fait de communiquer avec l'é- trat qui applique" la loi ; c'est le fonctionnaire tranger, par suite de la suppression de la cor- qui reste fidèle à son serment; le professeur respondance par la censure ; défense de détenir d'Université qui répudie la séparation arti- de la correspondance non censurée; défense de viste: le financier qui refuse d'entrer dans une détenir des écrits non œnsurés; défense pour affaire louche, l'industriel qui ferme son les hommes de 17 à 43 ans de sortir de l'arron- usine pour ne pas travailler pour l'occupant, dissement de leur résidence sans autorisation ; Arrêté le matin à son domicile, il est expédié toutes les libertés dont les Belges jouissaient, en Allemagne par lo train de 10 hs. du soir, sans en goûter tout le prix, sont supprimées. Il y en a dans toutes les villes, dans Les Conseils communaux, les seuls corps légaux tous" les centres industriels. Combien constitués encore en fonction, sont réduits au sont-ils en tout ? Et combien parmi eux ne sont silence par ordre de l'occupant et leurs pro_ pas déportés par la rancune d'Allemands testations sont étouffées eous la menace du avec lesquels ils ont traité avant la guerre, de Conseil do Guerre. concurrents qu'ils ont évincés ; un petit commis Tous les ordres exigeant des prestations por- allemand accepté avant la guerre dans une tant atteinte à la propriété privée, à la liberté maison de cc-mmerce, une servante allemande individuelle, malgré les Conventions de La qui quitte un service, font un rapport menson- Haye, toutes les défenses interdisant les actes ger sur leur patron ou sur leurs maîtres : sans qui constituent ^exercice des droits impres- explications, ceux-ci sont envoyés en\AHe- criptibles de chacun, sont sanctionnés par ce magne. I que la terminologie allemande appelle des ,,pu- Une commune témoigne-t-elle* trop peu de nitions", sans doute pour en mieux faire res complaisance à l'égard d'un commissaire civil sortir le caractère arbitraire; car une peine ou d'un Ivreischef prévaricateur, la sanction dans tous les paj's civilisés_ne peut être pro- ne tarde pas sous prétexte que l'un ou l'autre noncée qu'en vertu de la .Loi et par le ma- fermier ne livre pas une quantité de beurre gistrat compétent. suffisante ; lo Kreischef prive pour des mois Au sommet des punitions il y à la mort. tous les habitants de la commune du ravitail- *Saura-t-on jamais assez exactement le nom- lement des centrales; plus de sucre, plifs de bre de Belges qui ont été condamnés à mort sirop, plus de miel artificiel, plus de par les Allemands pendant l'occupation ? Au chicorée. Les innocents, lès enfants, les vieil- début, pour impressionner l'opinion publique, lards pâtissent de la punition collective. Le oh étalait sur les murs des- affiches ronges an- Kreischef seul pourrait dire la destination des nonçant les condamnations à mort ct suivies de denrées non distribuées et cependant mises à l'inévitable formule: le jugement .a été exécu- sa disposition. té. Cette publication était faite dans le but La désorganisation sociale est aggravée par d'émouvoir la population et "de lui inspirer de l'action permanente d'une presse vendue, à la la crainte, mais ou n'a pas tardé'Ji s'aperce- disposition de l'autorité allemande, qui voir, qu'au lieu d'effrayer le peuplo, ces ecn- énerve les courages, amollit les caractères par damnations ne faisaient qu'exaspère^ la colère ses théories humanitaires et pacifistes, atta- et l'exciter à la résistance. On a tout supprimé, que les institutions belges et les patriotes Tout se passe dans l'ombre»; on est arrêté, mis belges pour reporter ses sympathies vers l'au- au secret, jugé, condamné, fusillé. Le3 voisins torité occupante. Si les Allemands étaient même no s'en doutent pas. On ne peut s'empê- moins maladroits dcims leur ^ politique, cette cher de songer à la comparaison homérique de presse pourrait provoquer ici les plus sérieux la colombe, enlevée par 'l'épervicr, si rapide- embarras. ment et si silencieusement que les occupants Cette désorganisation sociale savamment des nids voisins né s'en aperçoivent pas. Dans Conduite suffirait pour tout autre peuple que un 'rapport officiel publié ici pour montrer la le peuple belge ; poursuivant son plan avec une mansuétude des Conseils de Guerre on a décla- persévérance machiavélique, l'autorité aile- ré que cent condamnations à mort .,seulement" mande y ajoute encore la désorganisation ad- avaient été prononcées en 1916 dans le terri- ministrative, politique, judiciaire. toire général. Nx>n seulement le sentiment national est Combien y en a-t-il eu en 1917? Seule-la poursuivi et traqué chez tous les Belges qui bute du tir national à Bruxelles, les murs des ne oraienent pas de le manifester, mais^ l'ossa^ prisons d'Anvers, de Hasselt, de Liège, pour- ture même du pays est l'objet de tentatives do raient répondre à cette question et dire com- démolition des Allemands aidés flSr les acti- bien d'adolescents, combien de femmes, com- vistes. bien *de jeunes filles sont tombées 60us les bal- L'administration centrale de l'Etat a été les, presque toujours pour avoir favorisé le supprimée; les fonctionnaires compétents et départ de Belges pour la Hollande. estimés qui la composaient ont été révoqués Après la mort viennent les condamnations pt remplacés par des gens sans aveu, t<ms soi- aux travaux forcés. Le même silence et le disant activistes flamands, fruits secs d'univer- meme mystère planent sur elles. On apprend sité, repris 'de justice et besogneux attirés par un jour qu'un ami disparu est dans une prison l'aspect du traitement. ^ allemande. C'est tout. Heureux quand cinq ou Le' ministère des finances dont 1 occupant six mois plus tard on n'apprend pas sa mort. avait jusqu'à présent respecté l'organisation Les prisons belges sont encombrées de con- est en partie démissionnaire : les r.rlmimstra- damnés ,,punis" par les tribunaux militaires, tions, les contributions et l'enregistrement Le nombre de ceux qui ont été emprisonnés directement _ atteints par la séparation admi- en Allemagne est tel que l'occupant a aménagé nistrative viennent de se retirer. les locaux militaires dé Vilvorde et de Diest La Cour do cassation, les tribunaux de pre- pour les recevoir. Cinq ou six"pour mille, soit mière instance et lc^ tribunaux de commerce 2o à 30.000 Belges, sont peut-être détenus en co de Bruxelles' ont décidé de cesser do siéger moment pour motifs politiques: la prison a jusqu'à nouvel ordre en présence de la mesure jperdu son caractère flétrissant* J.piise à l'égard de la Cour d appel de Bruxel- comble do dérision, les activistes flamand; mettent sans succès, à l'encan en quelqu* sorte*, les puaces de Conseillers à la Cour d'ap pel de Bruxelles. Le barreau a déserté le Palais de Justice. Il n'est pas un pays civilisé au monde où l'oi a constaté une pareille anarchie. Tout ceh c'est l'oeuvre de quelques fonctionnaires aile mands d'occasion, qui se sont embusqués dan. l'administration civile allemande en Belgiqu pour éviter d'aller au front, fils de famill dont les parents ont payé pour obtenir qu'il soient maintenus loin de la ligne de feu, de: Allemands écartés clo. l'armée par des préju gés de race ct de religion, des hobereaux su: le déclin tout fiers de se trouver une occasio) de faire sentir leur supériorité ct de parade1 en uniforme en échange d'un-plantureux trai tement. Nous pourrions citer des noms, mais... cer tains pourraient encore en tirer profit!! Aaa IPsis-7'^ «Se Tant dans les campagnes que dans les villes la situation devient de plus en plus pénible Elle est dans tous les cas profondément triste A^ la tombée de la nuit, les villages sont pion gés dans un silence de mort troublé seulemen par le roulement lourd d'utf^train allemaui passant dans le "lointain. Dans les demeure; s'allume alors une modeste veilleuse autoui de laquelle se groupe la famille. La nourriture se raréfie de plus eu plus Seuls les magasins- du ravitaillement sont ui peu' mieux fournis quo l'année dernière, mai: leurs denrées ne peuvent suffire à l'alimenta tion. De la viande, on en recevait 50 gramme: par ^ semaine; le reste du menu quotidiei consiste en quelques pommer» de terre, carottes-rutabaga, pain et «quelques légumes encore en irant dans la composition de l'indispensable pc tage. On souffre énormément du manque d graisse et on a toujours faim. Pour comble, la fraude se fait dans les villa ges sur une très grande échelle. C'est un bien sans doute, pour les citadins, et dans cette me sure les villageois la. comprennent et l'execu sent, mais c'est un bien aussi pour les Aile mand qui la favorisent ouvertement. Là où les chemins de fer vicinaux fonction nent encore des trains catiers de fraudeur villages voisins ae la gare <ie aesx.maxion. a-i ) retour, les Allemands sont là et interviennent en moyenne une fois sur trois; les fraudeurs ne se déoouragent pas; d'autre part, une fois sur trois les Allemands s'approvisionnent largement en beurre, navets, pommes de terre, carottes, etc. Quant au moral, il reste bou-cn ce sens qu'on déteste cordialement l'occupaut et qu'on espère toujours en la victoire des Alliés, mais on la trouve lente à se manifester. On tiendra cepen-; dant, car on 60 rend compte qu'une paix allemand serait un désastre. Dans le pays xvallon on reste indifférent en présence des menées activistes ; on hausse les épaules, quand on y fait allusion, ct ce déaaiu n'est pas sans réprobation bien entendu. ^ # L'union sacrée, en Belgique occupée, n'est pas un vain mot. C'est ainsi que Le comité constitué à Flémalle-Grande en vue de secourir les familles des victimes de la récente catastrophe a pour président le curé catholique, l'abbé Rosoux, et pour vice-président le pasteur pro-j testant, M. Delcourt. Tous deux rivalisent fra-. ternelllement de zèje dans l'accomplissement d© • ( leur mission. " ! * a * fc 1 f Le tribunal militaire allemand de la province de Liège a la main lourde. Pour des motifs futiles — contraventions aux arrêtes allemand?, erreurs dans les listes de réquisitions, etc. — il . vient de condamner: M. Théodore Huynen, 1 bourgmestre à "Wanze, à 3000 marks d'amende;" ; Joseph Dewael, colporteur. Henri Jadot, voitu- - rier, Eugène Lahaye-Detriche, messager, tous ; trois à Huy, le premier à 5 mois de prison. 1© L second à 6 mois, lo troisième à 4 mois ; Damiea , Leclercq, agriculteur à Donccel, à 3000 marks - d'amende ; Léonard Bartkolomé, à Dolhain, 15 - jours de prison; Rodolphe Delchef, à Verviers, s et Armand Goffin, à Stembert, chacun à 1 mois de prison; Albert Dejardin, rue Gravioule, 16, . à Liège, et Henri-Dupont, à Bressoux, chacun à 500 marks; Emile Montulet, à Verlaine, a !. 1000 marks ; Henri Jehaes, à Ans, et Eernand Doyen, à Verlaine, chacun à 800 marks; Alphonse Belle, Joseph Balt et Ferdinand Noirhomme, tons à Seraing, à 20 jours de prison ; Louis Warzée, de Liège, à 6 mois d» 5 prison. L©s opérations militaires Grande activité à l'Ouest Los Allemands cenismeat à sonder le terrain mais ies alliés repoussent tomes les tentatives de l'adversaire en lui infligeant de grosses pertes. La situation aux autres fronts. Sur !e front feeïge. L'activité îjs l'artiHeri© belge. (Communiqué officiel) La semaine écoulée a été marquée par de tentatives de l'ennemi, répétées à peu prè chaque nuit, contre plusieurs de nos élément avancés, notamment vers Nieuport, Dixmud et iiloostermoien. La vigilance oes défenseur et nos tirs d'infanterie et d'artillerie ont mi ces tentatives en échec. Au cours de plusieur luttes d'artillerie ncs batteries ont neutralis efficacement les batteries adverses. Devan tout le front les organisations ennemies on été soumises à notre bombardement, en ripost au tir des Allemands sur nos positions. Notr aviation a été très active et do nombreuses pa trouilles offensives furent exécutées par no appareils de chasse le 21 février. L'adjudan de Meulemeester a abattu son septième avio: ennemi. Sur le front occidental. Violentes attaques ennemies sur les lignes portugaises. (Communiqué officiel) LONDRES, 2 mars. (Reuter.) Haig rap porte: Au cours de la nuit dernière les cç îonnes d'assaut ennemies déployèrent un grande activité le long de tout le front an glais. A paVt les six raids déjà annoncés c matin les Allemands firent au cours de 1 nuit encore deux attaques sur nos position à l'est du Bois de Polygone qui toutes deu; furent repoussées. Nous fîmes quelques pri sonniers. Un raid ennemi sur le front portugais fu précédé d'un vif bombardement sur, un longueur de 3000 mètres. Au cours du com bat qui suivit alors l'ennemi réussit s'introduire dans notre première tranché et à faire de nombreux prisonniers, mai bientôt il ffit de nouveau rejeté par le réserves portugaises. Pendant d'autres attaques l'ennemi, dan certains cas, fut repoussé après un violen combat. Il laissa des prisonniers entre no mains et subit de grosses pertes. Dans la vallée de la Scarpe l'artilleri ennemie entra en action. L'activité dans les airs. LONDRES, 2 mars. (Reuter.) Haig an nonce: Hier le vent fut très violent et pendan presque toute la journée il a plu. Nos avions^firent quelques vols, coopéré rent avec l'artillerie et exécutèrent de reconnaissances. Plus de 200 bombes furen lancées sur plusieurs buts et nos aviateur se servirent également de leurs mitrailleuse; Notre artillerip anti-aérienne abattit deu avions ennemis. Deux autres appareils aile mands furent obligés d'atterrir par ne avions. Un de nos appareils manque. Les Anglais repoussent plusieurs tentatives allemandes. (Communiqué officiel) LONDRES, 3 mars. (Reuter). Sir Dougla Haig annonce: Au cours de la nuit dernière nous fîme une attaque réussie sur les tranchées ennemie au sud-est.d'Armentières. Une attaque enne mie fut repoussée avant que l'adversaire eû atteint nos positions au nord-ouest de S1 Quentin et à l'est d'Aflcux-en-Gohellc. LT détachement ennemi essaya de s'introduir dans nos tr^chées^auxj^vir^qnsjie Pont^Raiet ( mais au cours d'un corps à corps avec ur.e de nos patrouilles il subit des pertes importantes. Nous fîmes quelques prisonniers. Hier, soir l'artillerie ennemie bombarda violemment nos positions à l'ouest de Lens. 5 Pas d'événements importants. ( Communique officiel. ) LONDRES, 3 mars. (Router). Au oours de la nuit dernière, pendant une reconnaissance au n^rd-est du Bois du Polygone, nous fîmes quelques prisonniers. 3 Pend.-nt la journée aucun événement impor-^ tant ne se produisit. s Les Français rétablissent intégralement leurs 0 lignes vers la Pompelle. (Communiqué officiel./ 5 PARIS, 3 mars. Dans la région de Reims et Ç en Champagne l'artillerie allemande n'a raani- 1 festé qu'une faible activité au cours de la journée. 0 «iDès ce matin les troupes françaises ont com-, plètemcnt rétabli leurs lignes à. la Pompelle. . • D'après de nouveaux renseignements, l'attaque allemande dirigée sur co point la nuit dernière était forte de doux bataillons. ' ) Canonnade assez vive sur la rive droite de la : Meuse, vers la cote 344 et au nord do Bezon- - vaux, intermittente sur le reste du front; Actions d'artillerie. (C'oétw-^nÂfful officiel.) y PARIS, 3 mars. (Havas). Dans .plusieurs secteurs sur la rive droite de la Meuse et en 1 Woevre, ainsi que dans la contrés de Domèvre s et Badonvillers et dans la Haute-Alsace, action, c d'artillerie, quelquefois assez violente. L'artillerie allemande, violemment contre* battuo par la nôtre, bombarda dans l'après-k midi nos lignes au nord du canal du Rhône. ^ Sur le reste du front aucun événement important ne s'est-produit. i Le but cies attaques allemandes. 9 PARIS, 2 mars. (Havas.) La jcurnéle s d'hier fut marquée par un redoublement-s d'activité chez les troupes du krcnprinz. Par ses violentes attaques, précédées par s un bombardement sur un front très étendu fc (il bombarda nos lignes sur une distance s- d'environ 80 kilomètres), l'ennemi essaya . de sonder ncs positions à fond. Il les trou-3 .va bien gardées. Ses colonnes d'assaut, qui j subirent des pertes très élevées, ne réussi-j rent qu'à reprendre une partie insignifiante < de nctrç position avancée au sud-est de la - j Butte de Mesnil. . | Les détachements d'infanterie américains t qui furent lancés au feu firent preuve d'un ' song-froid est d'une bravoure que le^ Fran- - çais apprécièrent beaucoup. s Les autorités militaires sont d'avis que t ' ces combats, violents pourtant, ne sent pas s encore le commencement de la grande of-. i fensi'le. k j > — Sur [e front italien Nos aiiiés repoussent uno attaqua' ennemi* à gauche de la vailée de la Frensela. (Communiqué officiel, j ROME, 3 mars. A gauche do la vallée do la Frenzela une attaque menée par l'infanterie ennemie, fortement appuyée par l'artillerie en-s nemie, fortement appuyée par l'artillerie, a clmplètemeflt été brisée par notre feu de <; barrage. s Sur le reste du front l'artillerie ennemie a - 1 fait preuve de son activité contumière. Nos b bombardements ont été plus violents sur lo plateau d'Asiago et ceux de l'ennemi sair la 1 Piave, en aval de Sandona. 0 Le mauvais tomps, 1 depuis quelques jour», , entrave l'activa* de nos aviateurs.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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