L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 10 Novembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g15t728g7z/
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2cmt Aïlfteê 3153 S Cents (ïo centimes) ftiercreai so novemnnore i«3»is L'ECHO BELGE L'Union tait la Force>, l l ■ -l I ——— I M ■■■■ ■ «Journal aMOtidïen du matin paraissant en Hollande. Beïgs est notre nom de Famille. — ■■■ i^-mi imiiM—an n i m m ■■mm————————i^—m* I Toutes les lettres doivent être adressées atJ bureau de rédaction : N. Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. , Rédactet en Chef : Gustave Jaspaers. _ _. . „, , ,, l Charles Bernard, Charles Herbiet, Comité de Rédaction: ! „ , „. , , ( René Chambrr, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal : N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnemenisi Hollandefl.l.SO par mois. Etranger {1.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclamesc 30 cents la ligne. lu duèe limite de la Guerre Au 1er août 1914, l'Allemagne possédait, comma „apt«5 au service", c'est-à-dire utilisables pour la guerre" et Lés de 17 à 50 ans, un total hommes: absolu de 9.000.000 m\k a appelé dit 1 janvier au 31 juillet 1915 :.,,.... 1,400.000 jjje sera pu appeler, instruire et équiper du 31 juillet au 31 décembre 1915 tout au plus ... 400.000 Total: 10.800.000 t a. rarnisons, les dépôts et l'instruction absorbent 800.000 le total maximum d'hommes que l'Allemagne sera parvenu à mettre en ligne, du 1er août 1914 au 31 déc. 1915, sera de 10.000.000 les pertes, du 1er août 1914 au 31 juillet 1915, en tués, décédés, blessés définitifs ou disparus, ont été de 3,000,000 soit une moyenne, par mois, de 260.000 et, par jour, de 8.600 komntes. Cette moyenne, appliquée jusqu'au 31 déc. 1915, montre une nouvelle perte do 1.300.000 4.300.000 ïffectif, maximum, m 31' décembre 1915, 5,700.000 Jéoliet, minimum, du 1er janvier 1916 au 31 mai 1916: 160.000x 5 ; 1.300.000 1 ne resterait, normalement, à 'Allemagne, au 31 niai 1916, ,u0 4.400.000 îommes,, aptes au service' . Or, dans la parti© moyenne de la Rus-lie l'hiver ,,meurtrier" commence ordinairement vers le 15 novembre, pour se terminer à la mi-avril, par la période des hautes eaux, avec des crues de 9 mètres et plus. Des températures descendant jusqu'à [50 centrigrades en dessous de O feront de ,kolcssates" hécatombes dans les , troupes ['envahissement, non acclimatées et impar-aitement 'équipées contre des températures ,ussi basses. En conclusion, si même ,,toub va bien!?!" pour nos ennemis, l'Allemagne m incapable, à la fin du mois de mai wchain, de maintenir en ligne 4.000.000 hommes. Encore ces troupes comprendront-elles toutes les réserves de Landsturm et seront- , (Iles alors, en majorité, au feu depuis près le deux ans. * * * 1 Le monde civilisé est suffisamment difié quant au désintéressement de l'Alle-îagne et à-la rigidité de ses principes 'équité pour ne se faire aucune illusion, , n jugeant par comparaison, sur ce que , îra, au 31 mai 1916, la situation des bien-eureux complices de la Teutonie: les , Lutrichiens, les Turcs et les Bulgares. Pour autant que l'expression puisse être mployée à l'égard du peuple allemand, j a serait „lui faire injure" que de suppo- 1 îr qu'il faille attendre encore jusqu'au eau mois de mai prochain pour qu'il se ande compte de ce qu'il a été leurré et onsidéré, par les chefs qu'il mérite, com-iô indéfiniment taillable et corvéable à lerci Le but du voyage, presque d'agrément, -ttoposé aux cohortes de rustres n'était-il point Paris ? Ensuite quelques difficultés, oli! bien «gères,■ ayant surgi, l'étape assignée ne fut-île point Calais ? Dans le principe, il ne s'agissait que 'une excursion extra rapide, et c'est tout ^ i plus si les mobilisés retardataires 'avaient point reçu, comme instruction, * rejoindre leur1 corps à Biarritz, voire à . Marseille au coin de la Cannebière, si pas ême à Tarascon! Peut-être cet excellent peuple allemand rendra-t-il compte enfin de ce qu'une mpagne ,,brusquée", qui, après quinze ois, s'éternise lamentablement, n'est plus ie campagne ,,brusquée". e Finiront-elles par comprendre, ces mal->ureuses troupes décimées et exténuées, ie les félicités, à faire pleurer de ten- 1] esse, qu'on leur avait forgées, n'ont eu, d réalité, qu'une bien lointaine analogie a ec le procédé courant dans les armées du >: &ser, qui consiste à conduire les troupes >•. 1 feu en leur faisant tirer dans le dos >-rieur artillerie ,,amie" (?!) Malgré l'aplatissement auquel est sou-ise systématiquement, depuis la création >: l'empire, la population civile alleman- >> !> on peut se demander si elle subira indé-innent, sans se révolter, les affres de la n; un, l'accumulation incessante des deuils, C1 -bsorption de son numéraire, la ruine r< taie et le complet anéantissement vers g1 ;quels l'entraîne son empereur. e] * » * ir H est rare que les furieux les plus grave- ^ pat atteints n'aient point, de loin en ^ 'Q, quelques instants de lucidité. ^ Et lorsque, après une crise impuissante, , uillaum.e sera frappé d'un éclair de con- 1 10lice lui permettant de mesurer l'abîme , !ns lequel il précipite son peuple ; lorsque, , ^ut, il comprendra qu'il a compromis ,e ^ que irrémédiablement sa couronne et sa a 1 nastie; qur.vd enfin il sera envahi par I 61 craints ^ue lui inspireront pour lui" I meme, les terribles représailles qxi'il aura -encourues, ne reviendra-t-il pas à la raison', ne eomprendra-t-il pas que chaque jour, que chaque heure de persévérance, rendront plus inévitable son effondrement ultime? Nous assisterions alors, d'autre part, à ce spectacle de voir la camarilla des courtisans, des philosophes de guerre, qui sont les auteurs responsables de l'égarement de l'esprit fantasque impérial, et qui suren- ■ chérirent effrontément sur les hallucinations de leur souverain et maître, brûler soudainement ce qu'ils ont feint d'adorer et abonder obséquieusement et avec excès dans le sens d'une volte-face trop tardive. Bien que la profession de prophète, soit toujours ingrate par elle-même, combien ne l'est-elle pas, en des périodes pathétiques, comme celle que nous traversons. Toutefois il ne faut pas être grand clerc pour prédire que bientôt, que ce revirement imminent se soit, ou non, déjà produit, la réaction, en Allemagne, sera terrible, et l'abattement subséquent d'autant plus profond, qu'il aura tardé plus longtemps à se manifester. L'ensemble de ces considérations morales certaines, veuant s'ajouter à la pénurie de combattants, de munitions, de numéraire, de matières premières et de vivres, l'on constate qu'il est matériellement impossible que l'Allemagne et ses tristes comparses, ne soient pas contrainte à solliciter une paix humiliante, avant que .n'éclosent les premières fleurs printanière^, sur le sol qu'ils ont, en d'épouvantables temps de fureur homicide, arrosé du sang de leurs navrantes victimes. 4. G., 1 Pour nos soldats • au front i St NScoBaS;, Noël ©tf Etrésiines J Commet Van dernier nous faisons un près- r sant appel aux internés, pour qu'ils nous li e??voientjjeur obole, si humble, saii'elle- c Eux:, mieux que n'importé qui, savent ce e que leurs frères endurent dans les tranchées, c Certes, ils rétorqueront- avec, quelque raison h que le sort de ceux qui combattent sur le p front offre de glorieuses compensations, b alors qu'eux usent d-ans l'horreur - nostal- b (jique d'un trop long internement le meil- A leur de leurs forces j^ysiques et morales, c yous co/nprenois et respectons leur s ouf- d france de ne pouvoir verser leur sang e pour la Cause Sainte, mais le sort en est jeté, et le mieux qu'ils puissent faire est q ie se résigner, d'espérer} d'avoir confiance ti zomme nous tous, les exilés, les 'réfugiés... L En consentant au léger sacrifice, qui àrppor- h tera un peu de réconfort et de sympathie d ')> ' ceux du front, ils peuvent &ncore, da<ns sj me certaine mesure, contribuer à la> noble d làche, que des circonstances indépendantes st ie leu/r volonté, le~hasard capricieux (les si :ombats, les obligèrent d'abandonner. c] Nous espérons donc qu'ils auront à*coeur r< l'ouvrir des listes dans leurs camps respec- te 'ifs et de nous en envoyer le montant, qui E tiendra grossir celui que nos généreux lec- m ours, arec un zèle patriotique jamais gi ■efroidi, alimentent quotidiennement à qui S: nieux mieux. m Montant des 7 listes précé- d< dent es 337.80 fl. P] + 186.70 frs. ï° l'un pauvre réfugié à la mé- so moire de Miss Cavell 0.10 fl. Jn lecteur anonyme, Midclel- ^r bourg 0.50 ,, q1 nrois internés de Harderwijk. Si cela pouvait trouver des imi- m tateurs! 5.00 frs. P1 1. V. Qu'ils crèvent tous. (Les m B. naturellement) 5.00 frs.' aI Officiers Belges d'Amersfoort 35.00 fl. I/. F. Vellut, La Haye 5.00 „ dt de miiMBa» ■ r=»». li r Encore un piège Un commandant de la garde civique nous c,! srit : ,s 1 Mon cher ,,Echô Belge",' y Dans votre numéro du 1 novembre der-ier, sous la rubrique ,,A Bruxelles'*^vous onnez la copie d'un arrêté de von Bissiug I insi qu'il suit: ,,A partir du 1er novembre 1915, le contrôle — tel qu'il existe pour les , Belges nés de 1892 à 185*7 — sera étendu 10 à ceux qui sont nés entre 1885 et 1898. ,,D'autre part, les membres de l'ancienne garde civique (les officiers excepté) , qui ont atteint leur trentième année seront exemptés de ce contrôle." ^ Savez-vous que cet .arrêté constitue un 11 :>uveau piège tendu aux nombreux gardes r^e viques résidant encore à l'étranger et qui 110 sfusent de signer l'odieux engagement ,exi- P?' î par le6 Boches ? Cet arrêté ne s'applique î effet qu'aux gardes ,,non actives". Les erabres des gardes civiques actives, jus- ne l'à l'âge de quarante ans, sont obligés de présenter au contre.'j encore maintenant. , es cartes d'identité, que les Boches déli- ^ ] ent à ces gardes civiques, portent un tim- ] ■e spécial "a>ktiv". Ne serait-il pas utile de prévenir sans dé- im i, par la voie de votre (honorable journal, SUI 9 nombreux intéressés qui pourraient te -j Î6ser prendre par le nouvel arrêté de nos yre .neinis 1 < vai 0Bi°n ?» vou". 100 Un commandant. 10, En Belgique. A Bruxelles (De notre correspondant particulier:) Nous sommes encombrés de la présence d< kL Julius Wertlieimer, le farceur galonnc [ui trône à la Kommandantur depuis l'arri ^ée des Prussiens. C'est, en effet, lui qu: •ègle toutes les questions ayant trait ai: ,civil", si j'ose ainsi m'exprimer. Cai kVertheimer n'est pas militaire pour un pfennig. La seule vertu qu'on puisse lu: econnaître — en Allemagne, du moins — ;'est d'être suffisamment domestiqué poui e plier aux plus répugnantes besognes. )'autres, pour l'accomplissement de telles onctions, reçoivent une livrée et un balai. /Vertheimer a reçu un uniforme et un sabre. Ct il fait partie de l'armée allemande, — e qu'il considère comme l'honneur de toute a vie. Un goût à ne pas discuter! _ Il n'y est pas entré, d'ailleurs, comme impie soldat. Les services rendus à son 'ays durant qu'il résidait à Bruxelles le esignaient aux récompenses directes. Et, omme l'Allemagne n'a pas de quoi gorger .'or les pionniers qu'elle envoya jadis au lilieu de notre peuple confiant, elle les >àye en uniformes et en sabres. C'est déjà a... sur le papier, car il reste à voir si Vertheimer n'a pas dû payer de sa poche a livrée militaire et son coupe-choux de lolingen. A Bruxelles, il était très connu. Trop! Sa lideur hideuse, repoussante et féroce -— igure de reître aux cheveux roux; agressif - avait, depuis longtemps, détourné de lui 3 regard de ceux qui jugent un homme 'un coup d'oeil. Correspondant bruxellois u Wolff-Bureau — ce qui, à tout prendre, st un brevet d'imagination, — rédacteur à i ,,Vossische Zeitung", ce-sioniste échappé e Prussien voyait à 6on gouvernement des apports secrets sur notre politique inté-ieure et extérieure. Sa qualité de journa-ste lui donnait ses entrées dans tous nos ercles politiques, parfois diplomatiques, il tôus cas dans tous nos conseils provin-!aux, communaux, aux Chambres et ail-:urs. L'audace de Julius Wertheimer eup-léait à son passe-partout. Il avait* surpris eaucoup de secrets au cours de tous les anquets où il ",,fonctionnait" en parfait Jlemand. Avec 6a façon cauteleuse de >nverser, il péchait habilement les confi-ences entre un verre de fine Champagne : un Cabanâs de la dernière récolte. On ne se méfiait pas de cet Allemand ui prétendait être de nos amis et voulait •availler dans l'intérêt de la Belgique.: a guerre, qui a donné la juste mesure des ommete, a permis à Wertheimer de se ^masquer. Rentré à Bruxelles avec les cui-nes de l'armée de Sixt von Arnim, la lai-3ur repoussante du sous-Wolff s'est inallée à la Kommandantur, fièrement, non avec bravoure. Etant du côté du manie, il distribue les coups; il sait qu'il n'en cevra" pas, tant que les bottes des soldats utons sonneront sur le pavé de nos villes, t voyez comment il se conduit: dernière-ent, une députation d'habitants de Soi-îies vint solliciter "de Son Excellence le oniste à tout faire l'autorisation d'impri-er des cartes postales avec le portrait du îputé Gravis, fusillé à Péronne dans les •emiores semaines de la guerre. Julius, rsqu'il eût entendu la requête, bondit de n fauteuil, se précipita, sur la carte, qu'il icliira en dix morceaux, sacra0 jura, appa du poing sur son bureau et fit flan-ler les malheureux solliciteurs à la: porte, ns autre forme de politesse que quelques jures allemandes que les expulsés ne com-irent pas. Tout Wertheimer est dan6 cette anifestation intempestive. Etonnez-vous très cela qu'un brave homme, auquel il a it tort il y a six mois, prétende qu'on vrait tresser en collectivité une corde stinée, dit-il, à celui qui abusa de notre spitalité pour nous trahir. Car il croit, brave homme, que les alliés réclameront tête de Wertheimer ! Tout cela est bel et au et c'est affaire entre Wertheimer et immanente justice. Wertheimer vivant, îtait un spectacle bien laid ! Que sera-ce , 1 se balance un jour au bout d'une corde, face violacée sous ses cheveux carotte ! isi;on de peintre impressionniste, dites-us?Peut-être Puisque nous en sommes au chapitre de la >rt, parlons un peu- de ceux qui sont morts nnêtement, .face à l'ennemi, des nôtres • fin. Il est décidé qu'un monument pro- ; oire leur sera élevé au cimetière de St. àse-ten-Noode. L'administration cominu-le n'entre pour rien dans ie projet, dû l'initiative privée. C'est un jeune élève sculpteur Vinçotte qui en est l'auteur, monument, très simple, se composera du ti Belgique, les griffes posées sur u'n dra-lu qui cachera, en partie, un socle en rre. C'est to\it. Lia" vie est de plus en plus chère, ce qui vous apprendra rien. On étouffe dans te atmosphère surempestée de choucrou-et de delikatessen et nçus aspirons tous •espirer un peu. Tout nous semble étroit mis que les Prussiens ont fait irruption. )n peut même phis cracher large, ' disait de no9 pittoresques ketjes. Phrase qui rêne exactement la situation.... * * * /administration communale a décidé de li-r à 6es administrés du charbon aux prix sui-its : 25 kilos pour 0.90 frc. ; 50 k. 1,80 frc. ; k. 3.(30 fres. ; 2-00 k. 7,20 frcs. ; 300 k. 30 frcs. On lit dans ,,L'Eclio de Paris" que le prince Iléginald do Crov, condamné à mort en même temps que miss Cavell, aurait réussi à 6'enfuir au moment où l'on venait pour l'arrêter. Sa soeur, la princesse de Crov, 'a été condamnée à la prison perpétuelle. # * -x- M. Emile Bec-k, ancien major de la garde ; civique d'Anderlec-ht, est décédé à St. Gilles. * # * La commune d'Ixelles emploie ses pompiers à faire des plantations de pommes de terre, notamment plaine de Berkendael. Quinze hectares sont ainsi plantés. La récolte est consignée à l'ordre du Comité National de secours et d'alimentation. * * * Sur 100 cruches de lait que le service d'Hygiène fit examiner, 40 cruches contenaient 50 % di,eau. Honnêtes laitiers! Durant le mois d'août, 300 personnes furent frappées d'amendes pour falsification de denrées alimentaires. A Anvers. Tout Belge de plus de 15 an6 doit être porteur d'une carte d'identité qu'il doit aile? chercher, en personne, au bureau de police de la section où il est domicilié. Aussi, la semaine dernière, il y eut un mouvement inaccoutumé on ville. * * * Pendant plusieurs jours, on a eu un pain exécrable, baptisé tout de suite, par les loustics, , ,cement«koek' '. * * # On a fait à la classe ouvrière grande distribution de sabots en bois blanc. Le cuir devient, en effet, très rare. Les chômeurs reçoivent du comité des secours en argent et des effets d'habillements.* * Dans certaines rues l'herbe croît drue entre les pavés. L'administration communale a pensé que ces tapis de verdure, quelque pittoresques qu'ils puissent être, n'étaient pas à leur place dans une grande ville. D'autant que les habitants protestaient et qu'ils n'entendaient pas se croire à Turnhout ou dans une plus petite ville de province où l'on est heureux de vedr, entre les pavés inégaux, des pâquerettes aux premiers beaux jours enchâssées dans de la mousse. Et des ouvriers sont venus qui s'occupent de rendre le pavé net. Dommage, pensent les peintres et les poète3 ! # * •% Le jour^je Toussaint et le jour des Morts, l'autorité allemande ne permit de visiter les cimetières qu'aux personnes munies de cartes d'identité, qu'il fallait' aller chercher dans les commissariats de police de la ville La foule qui assiégea les différents bureaux était si dense que des milliers de personnes lu» parvinrent pas à se faire délivrer ' la carte dans les délais voulus et ne purent donc, comme chaque année, accomplir leur fidèle pèlerinage aux tombes des chers disparus. ^ Encore une vexation bien alleffl&ande et < combien inutile! * * * Le gouvernement allemand autorise l'en- j voi d'Anvers en Allemagne d'objets dont la valeur déclarée ne peut dépasser 20.000 ' marks. i # * * ( Les nèfles ont fait leur apparition. C'est : le dernier des fruits du pays. Ce fruit, à la < peau grisâtre et rugueuse, à la chair spon- 1 gieuse, trouve de nombreux amateurs. ] Son. apparition a été saluée par cette pi- < quante comparaison. Les hommes sont ] comme des nèfles: ils mûrisse: " - r la' £ pai^c... des cachots! ] A L<sége. Deux noces d'or ont été célébrées à c J'hôtel de ville; celles des époux Humblet- ^ ï^laes, demeurant Montague SteWalburge, 1 et des époux Demany-Van Huis, domiciliés impasse Hubar. L'échevin Hénault les a complimentés au nom de la ville et leur a offert un bouquet aux couleurs belges. * * * L'administration communale vient de por- ,s- ter à la connaissance de la population les in- r structions de l'autorité occupante à propos a des changements de résidence des personnes r, qui doivent faire acte de présence au bureau £ des déclarations (Meldeamt). Tout change- t ment de domicile doit être annoncé parles b intéressés au bureau du quai de l'Industrie en / outre de l'avis donné, comme parle passé, à l'ad- /< rninistration communale. De sévères mesu- e res seront prises contre les contrevenants, a Sont astreints à cette formalité: 1. les su- à jets belges du sexe masculin nés de 1885 à e 1896 inclus; 2. les membres de la garde t, civique active âgés de moins de 40 ans; 3. c les sujets des deux sexes, âgés de plus de G 15 ans, appartenant aux nationalités fran- U çaise, anglaise, russe., serbe, monténégrine r< et italienne ; 4. les Allemands du sexe mas- b çulin nés dans les années de 1870 à 1898 q inclus. e * * * fi Le commandant boche de Liège raconte V de la manière suivant l'exécution d'une [ d Belge et de six pa-'rqui eut lieu au d mois de iuin dernier. Il veut se laver des e. accusations parues dans les journaux étrangers, dit-il. Voici comment ce narrateur 1 (accommode les faits: ,,Après l'a condamnation à mort, prononcée pour espionnage et 1 autres tentatives dirigées contre la sûreté des troupes allemandes, le prêtre Kruger se rendit immédiatement chez . les condamnés en compagnie du 1 major Westphal. Comme l'exécution devait avoir lieu à 5 heures du matin, le prêtre passa toute la nuit auprès des condamnés. Ceux-ci marchèrent vaillam- I ment jusqu'au lieu de l'exécution, dans le ' silence le plus complet. ,,Aux premiers coups de feu, les huit con- . damnés tombèrent, mortellement atteints. ( Louise Eresnay et deux hommes respiraient a encore faiblement et moururent quelque c temps après. Les cadavres furent déposés ( dan.s une fosse creusée à proximité et furent J bénis solennellement par le prêtre. ,,Les soldats qu'on avait informés des mé- j faits commis par les suppliciés ont obéi sans € demander que la femme fût fusillée la première, comme certains journaux l'on prétendu. Toutes les personnes présentes ont porté liommage à l'attitude crâne des condamnés.'^' " Est-ce que le général von Stauberzweig n'éprouvera pas le besoin de parler, à son tour, de l'exécution de miss Cavell? On nous fait part du décos de M. Charles Boden, pharmacien. Au Pa.vsHvallon. Il y a quelque temps déjà, un prisonnier civil de Châtelet, M. J. Yiandevoorde, est rentré au pays. C'est avec la plus grande 'joie qu'il s'est retrouvé en terre chwtelettaine. * * * Les élèves normaliens de Nivelles, de Mons, de Tournai et d'Andenne ont signé une requête à la députation permanente pour pouvoir continuer leurs'études à Char- d leroi. t # * * lî Tous jes pigeons voyageurs ne sont pas morts. Rien qu'à Gilly, on en a compté r. 4186 il y a quelques semaines. û * * n Les résultats de l'exposition horticole à La 7 Louvière ont été brillants. La recette dé- ^ pasî.e 2000 francs, ce qui a permis d'envoyer à 400 prisonniers des caissettes d'ob- c. jets utiles et de victuailles. b * * * a- Le nombre des familles nécessiteuses hu-toises soutenues par les différentes oeuvres q locales de guerre se monte à 1600, représen- g ta-nt 4799 personnes. En ou^re, 214 familles, soit 641 personnes, privées de soutien, sont à la charge des sociétés de bienfaisance. * * * On annonce la mort de M. Lucien Gomez. j!, ingénieur, maître d'ardoisière à Yielsalm. ^ m * * * fjl Nous apprenons la mort de M. Gustave Ea- m msiaux, échevin de la commune de Binche lepuis plus de 25 ans. u: A Gand. . S Voici quelques éclaircissements au sujet ie l'exécution de Joseph Joppart. Joppàrt ei 'aisait uniquement le transport de lettres ^ Dour des particuliers de Hollande en Bel- m jique. Il fut arrêté à la fin du mois de février dernier et emprisonné à Gand sans m :outefois être jugé. Les nombreuses person- R les qui l'ont connu seront donc étonnées V£ [u'après huit mois de détention préventive S1 1 soit subitement condamné à mort et exé- ;uté sans motifs, ni preuves. Joppart était es e soutien d'une nombreuse famille, actuelle- m. lient dans la misère. Il laissera le souvenir rc l'un excellent garçon, travaillant surtout <k >ar dévouement. Rien ne pouvait laisser ni upposer qu'un# condamnation à mort Se misse être prononcée contre lui. n? Darss Ses JPlsaEîsIres. Le marché de Lokereii vient d'être fermé, m' |uelques cas de stomatite aphteuse avant té constatés parmi le bétail qu'on y ame- — tait. ,, « j U y a un ml U. 10 novembre 191J+: Sur VYser, l'offen-ive ennemie, avec d'e nouveaux renforts, ça ed-euble d'acharnement et de violence; les, Q' lliés prennent Lomhciertzyde; les Aile- D< lands entrent à Dixmude; ils occupent 'aint-Eloi, au sud d'Y près, qu'ils ont dé. Si; mite et incendiée et qu'ils continuent d.e ombarder; vive canonnade -sur le reste du ront; progrès des Français au centre, dans g-i région de Loivre, en face de Brimont, ntre Reims et Berry-au-Bac, à Foincourt, Et 7/ nord de la forêt de Farroy, et à l'aile roite, an col de Sainte-Marie et au sud-H de Thann. En F misse orientale, occupa- Q1 on par les Russes de ta forêt, de Rominttn, ^ hasse impériale de Guillaume 11, et de oldap; recul des Allemands au delà des tes de Mazurie. Sur la Wartha, les gêné- i xux allemands von Mere^gel et von Lie-ert sont faits prisonniers par les Russes De ui, en Gcdicie, occupent Frzeszow, Dynoiv ', Listro. Frès de Smederr.vo, les Serbes G < )nt 2000 prisonniers autrichiens. Dans _ océan Indien, à l'île des Cocos, au large 1 e Freemuntle, le croiseur •allemand ,,Em- en", ï de l'océan, est, jeté à la cote \ coulé m>r le croiseur australien ,,Syd- Où vey . Dans l'Afrique orientale allemande, levant l île de Maf ia3 le croiseur allemand ,Koenigsberg', est embouteillé par le iroiseur anglais „Chatham'\ Sur l'Adriatique, destruction du sémaphore de Lissa var le contre-torpilleur français ,,Spahi". Vans les mers de Chine et au Japon, toute a flotte allemande est jrrise par les Japonais. 1 .8 renforcement îles outillages économiques. En ces derniers temps le devoir civique s'est mplifié, étendu, parallèlement à la lourde harge militaire que supportent allègrement tos soldats. Et ce qui est vrai pour le simple ■itoyen, l'est plus encore pour ceux qui prési-lent aux destinées publiques. Tout porte à roire que nos ministres ont conscience de la içsogne ^ formidable qui les attend et que dès lujourd'lnu les départements des chemins do el, de l'agriculture et des travaux publics t du travail et de l'industrie se préoccupent lejà des mesures qui aideront au relèvement apide de la force productrice, par conséquent e la, ncliesse futurè du pays. Préparant le errain, des bonnes volontés éparses, déraci-;ee§ . Par la guerre, étudient en congrès les uestions économiques les plus diverses: elles ccumulent d'utiles matérieus dont, un jour u l'autre, nous examinerons quelques élé-lents. Il semble qu'il en est de même dans les pheres gouvernementales françaises. Là aussi, on est convaincu que la .grandeur, la puissance e la nation sera, dans l'avenir, en raison irecte de l'essor des affaires, résultat auquel ontribuerait efficacement un outillage économique perfectionné. Aussi voyons-nous le ministre français des travaux publics préparer j maximum de solutions et pour cela multi-Iier ses visitas dans les régions desservies par "S artères a]/partenant à l'Etat et aux ports n voie de transformation. C'est ain&f que, le dimanche 24 octobre M. Larcel Sembat, faisait, depuis qu'il est en foncions, son troisième voyage au port de Rouen ne fois de plus, il a affirmé à M. Leverdier, résident de la Chambre de Commerce, qui le îcevait au nom de ce corps, que les services 0 son ministère sont déterminés à seconder de )ute leur activité la mise en valeur du port-t piésence, à ses cotés, de M. M. Charquérand, necteur des routes et de la navigation au Linistère des travaux public?; Claveille di-îoteur des chemins de fer de l'Etat; de Foly, igenieur en chef, administrateur des ports laritimes ; Babin,_ ingénieur en chef de la na-'gation de-la Seine, prouve l'importance qiw s. différents départements de l'Etat recon-aissent au développement du port rouennais. Le matin le président de la Chambre dé mimerce avait exposé les progrès considéra-lés réalisés par le port de Rouen depuis trente unees. Il avait insisté sur les effets qu'il tire 3 sa situation au point de jonction de la Seine aritime et de la Seine fluviale, particularité ii fait de lui l'avant-port de Paris. Ses pro-rès ont été précisés par les chiffres que voici: En 1883 le port recevait 1,200,000 tonnes. „ 1903 „ „ „ 2.500.000 „ 1913 „ „ ^ „ 5.600.000 „ Donc, en une période de trente années', la pro- * •ession du trafic a quintuplé, récompensant rgement les capitaux dépensés. L'accroissent a continué en 1914, et tout fait prévoir ie 1915 dépassera les années les plus moùve. entées. Les résultats obtenus ne proviennent pa« liquement de l'augmentation constante de irrivée des charbons anglais destinés à Paris ; ais ils sont en grande partie dus aux installons nouvelles qui permettent de surmon-r les difficultés d'une réexpédition de plus 1 plus difficile, tant par voie ferrée que par >ie fluviale, des niasses énormes à distribuer, aviron 600.000 tonnes sont manutentionnées ?nsuellement. Néanmoins, les Rouennais sont d'avis qu'il ; faut pas s'arrê^r en si .beau chemin ; et M. t abier, président de la Commission des tra-.'iix publics, a proclamé la nécessité d'un and effort national qui mettrait Rouen, et ^ autres ports _ français, à la hauteur des igences du trafic maritime moderne. Ce programme a l'approbation et l'appui du nistère français qui, depuis son dernier maniement, comprend M. de Frevcinet, un s initiateurs les plus fervents de la modération du réseau fluvial, et conserve M. m bat aux travaux publics. Les pays alliés de la France., et même Je« tions neutres, auront à se mettre en mesure % soutenir la concurrence qui se prépare ; la >ïgique et la Hollande auront parti cul ière-;nt à parer l'effort français. L. Teugels— Do Vos. -M-JO ' O — La Prière l'intention des Héros belges morts pour Ja Fatrie.è ier, c'est affirmer la céleste Puissance* t-" est attester de plus la suprême Bonté;' sst de l'Etre infini proclamer l'Existence >nt entier l'univers chante la Vérité! r la tombe des morts que nos mains ont fleurie >us laisserons couler, comme un baume, nos pleurs. leur front est de marbre, en eux vit la Patrie ; nos baisers diront qu'ils vivent dans nos coeurs ! 'ils vivent dans le sein de Celui qui demeure i nos droits opprimés le Défenseur géant, ier pour nos héros qui dorment à cette heure, ;st célébrer l'Espoir, condamner le Néant! 3'est surtout ajouter, pour orner leur Couronne,s diamants aux fleure, et des ors aux lauriers.îst peu d'un vain adieu.... La Prière leur donne ie gloire éternelle à ces vaillants guerriers 1 J. D. f. D. Nous avons reçu des lettres peur vous, pouvons-nous vous les faire parvenir £

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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