L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 10 Novembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z892806b8s/
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gcrne Année 1V. Î478 et S cent OlmancSise S© et SaancSf 11 novembre 5918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Força. »IoisrrsaiS csaaotlcilers du malin papafssaiit en Hollaeisïe Belge est notre nom de Famille. Toutes les "lettres doivent être adress««s «u Uireau de rédaction: M. VOORBIJHGW^L, 334-240, ^jVlSTEÏîDAiVl. Téléphones: 2797 et 177S. Rédacteur en Clieî : Gustave Jaspaers. , _, - . _ , . .. | Charles Bernard, René Cliaisibrj', <s« Kfidactio»:| Emile painparé. Abonnements: t-ïoi'ando fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires^éniernés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. L'abdication de Guillaume II. Sauver l'Occident. tfous devons reconnaître que les événe-pgnte nous dépassent. Ils sont trop considères à la fois et trop graves* dans leurs ^séquences pour que notre esprit .puisse i3 comprendre et les dominer. Et, cependant. il s'agit d'y voir clair sans quoi nous prions perdus. Ce serait évidemment une comparaison , Roquante que de rappeler ici le fameux mot -Catherine de Medicis à Henri III après ; meurtre du duc de Guise: ,,Et mainte-^nfc, mon fils, il faut recoudre". Les alliés pt mis en pièces l'Allemagne, nous savons ii prix de quels sacrifices. Vont-ils avoir à ;r recoudre? Ce n'est certainement pas f,;:ro affaire et pouitant cette affaire nous regarde, et de très pies. Cette armature d'acier qui maintenait toute l'Allemagne et qui "s'appelle la disvjd-p!ine allemande a saute en pièces. La révolution s'installe en mai tresse. Ce n'est pas ji révolution féconde qui jette bas des édifices branlants et des ruines fétides pour i bâtir dessus une maison neuve et bien aérée. C'est l'anarchie purement négative et dés-tractive sous- sa forme la plus hideuse : le Wschevisme russe. A Kiel, à Hambourg, à Lubeck, dans les grands ports de la Mer du Nord et de la Baltique/ comme à Hanovre et à Munich, dans les régions industrielles' et les provinces agricoles, partout s'installent des conseils d'ouvriers, de paysans et de soldats A la place de cette cthcse détestable qu'est l'ordre allemand, règne.cette bhosc plus détestable encore, le désordre. En même temps que nous baignons nos fronts dans l'aurore radieuse de la victoire qui monte de ce côte du champ de bataille, nous nous sentons souffletés par les sinistres lueurs du Grand Soir qui embrase tout de l'autre côté. Et, maintenant, il s'agit de nous garder contre l'Allemagne anarchiqué comme nous avons su nous garder contre les entreprises de l'Allemagne autocratique et militaire. Ç'a été la faute, la faute terrible dont elle P&yo aujourd'hui les conséquences, de la classe dirigeante en Allemagne que cet'acoquineraient avec les bolsahevistea qui fut la condition de la- pais de Brest-Litovsk. Ici, comme • en tant d'autres circonstances, les anciens gouvernants de l'Allemagne ont manqué de psychologie. Ils ont cru pouvoir ; impunément se faire les complices de la ! i»nd'o des Lenine et des Trotzky pour par- ; ager avec bandits les dépouilles de la Russie. Ils n'ont vu que l'or russe qui vêlait grossir les-réserves de la Banque d'Em->ire; ils n'ont pas vu les écrits et les tracts •évolufcionnaires cachés dans les wagons qui e transportaient. Ce sont les pangermanistes, c'est leur loonme-lige, Luidendorff, tombé depuis, qui >nt introduit ce virus asiatique du boilsche-•ispie dont l'Allemagne est en train de mou-ir aujourd'hui. Ils en sont les premières !ictimes: et c'est justice. Mais notre rôle, à ious, n'est pas fini quand nous nous som-ae3 réjouis de voir ainsi nos ennemis punis* )ar où ils ont péché. Ce serait d'une politi-[ue enfantine et d'une étroitesse de vue iigne de celle que nous reprochons précisé- | .int à nos adversaires. L'Allemagne des j oviets èst au moins aussi dangereuse pour j ious que ne l'était l'Allemagne^ de Guil-| aume. Celle-ci avait trouvé pour s associer j ï s03 entreprises d'autres empires de proie ]ui, depuis, se" sont écroulés dans la pous-iière. Demain, l'Allemagne rouge, disciplinant et coordonnant les profondes masses viatiques pour les précipiter sur nos frontières, nous menacerait d'une invasion plus feioutabils encore que celle que nous venons S repousser. Ce péril est réel. D'avance les soviets de ilcscou et de Pétrograde ont promis le contre des armées rouges aux soviets de Kiel f> de Munich. Les Huns poussant devant , te- les Germains, toute l'Asie barbare montait à l'assaut de l'Occident civilisé. _ A t-endrons-nous le chcc sur le Rhin, c'est-à-ire rapprocherons-nous les frontières de Europe jusque sur le Rhin et consentirons-ous à souffrir l'incendie au seuil même de otre maison ? Ce serait imprudent. De rêrae que déjà notre politique cf^ordre et 'apaisement fait sentir ses effets dans les ays qui composèrent une fois l'Autriche-fongrie, nous devrons veiller à ce que l'Al-iinagne, ou plutôt les Allemagnes de demain ) jeconstruisent dans le cadre d'Etats soli-binent organisés. C'est dans ce sens qu'après | voir ei magnifiquement taillé, nous aurons recoudre. Qu'on ne nous accuse pas, sur->ut, ,4e vouloir ,,sauver" l'Allemagne, ous voulons seulement nous sauver nous-tëmes, nous voulons sauver le patrimoine * notre civilisation, nous voulons sauver Occident. Charles Bernard. I l'Expisitioa d'Ail Belge. fîier après-midi, devant un public nom-:eux et attentif, notre co- frère M. Charles ^nard a fait à l'Exposition d'Art Belge, i Stedelijk Muséum ^'Amsterdam, une userie sur P. Breughel l'Ancien. Il a si-té l'oeuvre du grand peintre dans son mi-îu et dans son éuoque, faisant ressortir ,Irinient Breughel, insensible aux séduc-0Qs de l'art italien alors à la mode, a 8uvré dans le sens national et traditionnel. | M, Charles Bernard a terminé sa cause- j ' rie par ce rapprochement qui nous reporte à la présente exposition: ,,La brève incutsion que nous venons de faire dans la vie d'un peintre ancien n'aurait pas beaucoup de sens si nous no tentions d'en tirer un rapprochement avec nous-mêmes. Aux temps jadis tenus pour les plus troublés de notre histoire, ceux où notre nationalité. en butte à l'oppression étrangère comme aux déchirements intérieurs traversait une épreuve terrible, un grand artiste de chez nous a su dégager oe qu'au fond de. la race il y avait de permanent. Il a créé de la vie, il a créé de la beauté au milieu d'une epoque qui nous apparaît conime la négation de la vie et la négation de la beauté. Nous l'avons vu si fortement imprégné de cette marque que la terre où l'on est né, la communauté à laquelle on appartient impriment à certaines nâtures d'élite, que nous l'avons vu résister aux doubles sollicitations do la mo-! de et d'un art étranger qui jetait alors sur le monde un magnifique -rayonnement. Il : n'a voulu être que lui, et de chez lui. De I même que ces autres grands Flamands qui l'avaient précéda^de plus d'un siècle, les frères Hubert <^Pîean van Eyck, il aurait pu inscrire au bas de ses oeuvres cétte devise fameuse: Aze ick kan — Als ik kan — Si je puis, et où s'affirme le plus noble et le plus légitime orgueil. Et cette devise, à notra tour, il nous semble que nous puissions l'èpirigler au bas de tous ces tableaux, même ks moins méritants comme les meilleurs, que nous voyons autour de nous. Eux aussi ont été peints pour la plupart dans une I-période de ruines et de dévastations qùi apparaîtra un jour comme la plus calamiteuse 1 de l'histoire. Et beaucoup d'entre eux, également, ont été peints sous des ciels étran-j gersj.dans une lumière qui n'est pas la nôtre, j devant des horizons où nou3 ne voyons pas à | la rencontre .de notre âme monter une âme fraternelle. Et tous, cependant, portent la double empreinte de ce,tte sérénité qui caractérisait un Br. quand il n'était pas, comme j dans sa Didle Griet ou dans le Triomphe de ! lu Mort, inspiré par ces événements eux-j mêmes,, portent l'empreinte aussi de cette originalité qu'un Breughel affirmait devant la grâce ensorcelante et les plus vives séductions d'une beauté"exotique. Elles ne valent., ces oeuvres, que ce qu'elles valent et par ce qu'elles valent. Leurs* auteurs auraient-ils pu faire mieux? Leurs auteurs auraient-ils pu faire autrement? Peut-être. Mais ils n'ont voulu faire que , .ce qu'ils ont fait» comme ils l'ont fait, comme ils ont pu le faire: Aze i^k kan. Mesdames et Messieurs c'est là-dessus, rien que lâ-deesus qu'ils vous demandent de les juger. Le conférencier a été très applaudi. [a question dos billets de lanie, Plusieurs lecteurs nous ayant demandé s'il , faut considérer également les billets de la Société Générale comme monnaie ennemie, nous avons soumis la question aux autorités compétentes qui nous ont répondu par la lettre çi-dessous.Comime suite à votre lettre du 31 octobre dernier, nous avons l'honneur de vous faire savoir que les oirconstances et les événements actuels ont modifié la façon d'envisager les questior^s financières dans lesquelles il s'agit do billets belges. Nous avons demandé à être mis en possession de l'avis du Gouvernement du Roi à ce sujet et nous ne manquerons pas de vous en donner connaissance dès qu'il nous sera parvenu.A nôtre tour nous tiendrons nos lecteurs au courant des que cette réponse nous sera parvenue. ^ 1 1 1 .'^'r f T i I I ■■ Le servies postal supprimé avec les Etats iigiitres. Les correspondances (lettres, cartes-lettres, cartes postales, imprimés, échantillons de marchandises, papiers d'affaires), à destination de la Bulgarie, du Danemark, des Pays-Bas, des Indes Néerlandaises, de la Norvège^ de la Suède, de la Suisse et de l'Espagne ne sont plus acceptées. Les envois non autorisés seront, dans la mesure du possible, renvoyés aux expéditeurs. —ii — ' Pour 'les évacués. Tov/r les évacués français et belges: M. I). Moos, La Haye fl. 5.00 M. Siinon, éalmona' fl. 2.00 M. E.. Vàndejihove frs 20.00 Mme E. Voitdenhove frs 20-00 H y Ê m m 10 novembre 1917 : En Palestine les Britanniques occupent Asealon. 11 novembre 1917r En Flandre les Britanniques étendent leurs progrès au nord de Passchendaele. Rsnsgigsiaoïenis ay sujet de nisSstsires belges. L'office de Renseignements au sujet de militaires belges, Lange Voorhout, 17, La Haye, rappelle aux Belges résidant aux Pays-Bar qu'il sa tient gratuitement à leur disposi" tien en vue de leur fournir des informa- ( tion^ relatives aux membres de leur famille et . i leurs amis se trouvant au front et qui n'ont ' alus donné de leurs nouvelles depuis un certain :emp$i [ En Belgique. A Bruxelles La police de Scliaerbeek 6e livre à une enquête en vue d'établir les responsabilités à i propos d'un grave, accident survenu dans uu bâtiment qu'on édifie entre l'avenue Hi^art-Harnoir et la rue du Lion. Le bâtimenit était construit en béton armé ; il était à la hauteur I du troisième étage lorsqu'un effondrement s'est produit. Le plafond du deuxième étage ■ est tombé sur celui du premier, lequel n'a . supporter l'énorme poids, et tout Finitérieur du i bâtiment s'est effondré jusque dans les sous-sols. Malheureusement, dans les caves étaien. occupés trois ouvriers qui n'eurent pas le temps de se sauver; ils furerut ensevelis sous les décombres et quand on -fut parvenu à les en retirer, l'un était mort; les deux autres ont succombé peu après, malgré tous les soins qu'on leur avait prodigués. * * * Les bureaux pour le paiement des indemnités dé chômage à Jette-Saint-Pierre sont installés clans un immeuble de la rue de l'Ecole, 33. Après la fermeture des bureaux, la garde du coffre-fort est confiés à un Surveillant qui passe la nuit dans la maison. Le coffre-fort contenait une somme de 59,000 francs environ. Samedi soir, le surveillant avait abandonné son poste vers 6 heures du soir pour retourner chez lui; il revint une heure après. En rentrant, il constata que la porte était ouverte, ainsi que oelle de la pièce où se trouve le coffre-fort. Le meuble avait été fracturé et les 59,000 francs avaient disparu. Immédiatement, les autorités communales furent prévenues. M. le commissaire de police Biesmans a ouvert une enquête. Jusqu'ici, rien n'a été découvert. M. R...., industriel, avenue Princesse Elisabeth, à Sohaenbeak, s'apercevait depuis quelque temps qu'on lui volait des sommes importani.es. | Samedi, après avoir oonstaté une nouvelle disparition de 10.000 francs, il se décida à porter plainte à la police; selon lui, une somme totale de • 25,000 francs lui aurait été dérobée. Ses soupçons se portèrent 6ur un garçon de- courses, nommé V... L'officier de police instructeur apprit que le jeune homme faisait des dépenses excessives. Interrogé, le garçon de courses nia cependant les vols, mais, en perquisitionnant, le policier trouva des billets cachés dans le charbon, dans le lit et dans différentes autres cachettes. V... a été arrêté, ainsi que son père, qui paraît avoir recelé de l'argent. Tous les deux ont été écroués à Forest. Six mille francs ont été retrouvés. * * * Mercredi après-midi, un effroyable accident de tram s'est produit avenue Louise, entre la rue Blanche et la porte Louise. M. le général de cavalerie retraité Luttens, habitant seul rue de Livourne, absordé par le vol des avions, s'est fait tamponner par la voiture d'un tram Economique. Le malheureux disparut sous la voiture que l'on dut soulever pour n'en retirer qu'un cadavre horriblement mutilé. Les jambes avaient été séparées du tronc, la tête réduite en bouillie. Un médecin se trouvant sur place déclara que la mort avait été instantanée. i * « * M. D., antiquaire, rue Royale, allait rentrer ohc7. Jui, mercredi, vers 10 heures du soir, lorsqu'au moment d'ouvrier la porte de sa demeure il fut attaqué par deux individus qui 1e suivaient depuis quelque temps. L'un le saisit à la gorge et l'autre lui mit la main sur la bouche pour l'empêcher de crier; ils le poussèrent ensuite dans le corridor, où iïs le terrassèrent. Pondant que l'un des bandits maintenait M. D... à terre, l'autre fouillait les poches des vêtements et enlevait un portefeuille renfermant un billet de 1,000 marks et 2,000 francs en billets belges. Leur coup fait, les deux bandits prirent la fuite en abandonnant un chapeau et une lampe électrique. M. D... qui est âgé de 60 ans, avait perdu connaissance ; il a été blessé à la tête. * it & Mme D..., de la rue du Grand Duc, à Etter-' beek, travaillait en journée dans une maison de la rue de la Couronne, à Ixelies. Elle commit l'imprudence de monter sur une chaise qu'elle avait posée sur la tablette de la fenêtre pour nettoyer les carreaux supérieurs; la chaise bascula et, perdant l'équilibre, l'imprudente tomoa du premier étage dans la cour où elle se fractura le crâne. Après avoir reçu les soins d'un médecin, elle a été transportée à l'hôpital rfons un état désespéré. * * * Un affreux accident est survenu aiveuue de Viivorde, à proximité de la rue du Lion, à Schaerbeelc: deux vieillards, M. Victor A..., 73 ' ans, pensionné de i'Ftat, aveugle, et sa femme, demeurant rue George-Garnir, étaient allés' chercher de la nourriture pour leurs lopins et ils' revenaient, l'un conduisant ; l'autre, lorsque à un momqnt donné, voulant se garer d'un automobile, ils allèrent se jeter sur un tram qui arrivait à toute vitesse en j sens contraire. Le wattmr.n n'eut pas le 1 temps d'arrêter son tram, qui était composé do trois voitures. Les deux vieillards furent tamponnés et lancés sur la chaussée: ils disparurent sous la voiture motrice et furent en- | traînés sur une longue distance. Quand le tram fut arrêté, il fallut soulever la voiture pour dégager les victimes; oelles-ci étaient horriblement mutilées. Les employés du tram les mirent dans une des voitures et on les conduisit à l'aubette de la place Eugène Ver-beeckhoven, d'où en les dirigea en civière à l'hôpital communal. En arrivant à cet établissement la femme avait cessé de vivre. Le mari est à toute extrémité. A En pleine • journée on a dérobé, rue Love-ling, un livret d'épargne, une somme d'argent considérable, un grand nombre do bijoux, etc. * * * . A EToboken des individus ont pénétré la nuit dans les bureaux de la Compagnie du gaz, ilans le faubourg de Hoboken, ont percé le «.cof- ! Fre-fort et emporté une somme de 6,000 fr. i • * * De tous les poinits do l'arrondissement, on signale des vols de bétail commis dans les , prairies» Au milieu de la nuit des individus étaient en train de voler du lard sous, les hangars du quai Ste-Aldegonde, lorsqu'un agent de police de la Ire sectien les (heurta dans l'obscuriifcé. Une lutte s'engagea, dans laqi-elle l'agent eût ou le dessous, si à son appel des collègues ne fussent survenus. Les voleurs décampèrent alors; ils ont laissé une grande partie de leur butin, qui était relativement considérable, i% ïvls&ste Mme C...., demeurant rue Hemricourt, 18, constatait en rentrant chez elle que la porte d'entrée de la maison qu'elle occupe était ouverte. Inquiète, elle descendit à la cuisine, où elle trouva sa servante ligotée et bâillonnée. Ce fait intrigua beaucoup Mme C...., qui questionna la bonne. La soubrette répondit que peu de temps après le départ de sa patronne elle avait reçu la visite d'un jeune homme, qui lui remit une lettre et fit le simulacre de sortir, mais il rentra aussitôt avec un copain et, menaça la jeune fille d'un revolver. On devine ce qui se passa : le mobilier fut inventorié et les bandits disparurent en emportant des bijoux pour une valeur de 3,000 francs et un coffret en acier. Cette tragique histoire eut tôt fait t de mettre la police sur la piste. Or coffra la bon,ne, N.... Marie, et son amant B.... Gustave, chez la mère de qui le produit du vol fut découvert. Les coupables ont été mis à la disposition de la justico. A Tirlerasoiraft A la station d'Overhespen une fermière des environs voulut descendre du tramway à vapeur availt l'arrêt complet. Embarrassée par ses paquets, elle tomba si malheureusement qu'elle vint rouler sous les wagons dont les roues lui passèrent sur les jambes}. On l'a relevée expirante. « * < Un accident du même genre est arrivé sur le chemin de far vicinal Ans-Bruxelles. Un jeune étudiant de HoegEerden se tenait sur la plate-forme d'u wagon, le dos appuyé à la galerie. Un choc subit s© produisit, qui! projeta le jeune homme en arrière: le malheureux vint tomber sous les wagons et fut écrasé. Un médecin, qui se trouvait dans le train, n'a pu que constater le décès. A IL, à erre Pendant la période de temps qui va du 23 septembre au 6 octobre, la population de Lierre a droit à 300 gramme» de graisse par tête, au prix de 1 fr.50, à 50 grammes de café, au prix de 50 centimes, etc. A partir du 6 octobre et pour la quinzaine qui suivra, le Comité National" distribuera du I saindoux, à raison de 200 ou 300 grammes par tête et au prix de 50 centimes les cent grammes. Pour les réfugiés des Flandres, qui sont logés à. Lierre, le Comité National leur attribue, pour cette quinzaine, une ration supplémentaire qui consiste en' une demie-, livre de lard, au prix de 2 fr. 50, et en une demie-livre de haricots au prix de 75 centimes.De la graisse, du lard, du saindoux! Heureux sont les gens de Lierre, et nous connaissons nombre de Belges en Hollande qui doivent■ envier leur sort! A.SS Le Conseil Communal d'Ixellos vient de décider un nouvel emprunt de 5 millions de francs pour couvrir les frais du quatrième trimestre de 1918. Du fait de l'occupation allemande, la commune aura, après la guerre, à supporter d'énormes charges financières.* # * A Hal les boches ont saisi et enlevé' à l'église Notre-Dame les beaux fonts baptismaux en bronze, datant du quinzième siècle, pour les envoyer à la fonte. Se Un Namurois avait acheté pour 7000 francs de cigarettes qu'il avait déposées dans un cabaret ^ de la rue de Montigny à Charleroi. Le précieux colis a été volé. * * A Mont-sur-MarcHIenne, un famille entière a été empoisonnée par l'ingestion de tomates en boîtes. L'un des enfants a succombé. Une enquête -est ouverte. * * * On vient d'enlever aux Usines de La Buis-nière pour environ 5Q.COO francs de courroies en cuir, malgré une surveillance de jour et de nuit. » * * A Mont-sur^Marçhâenne un famille entière dus à la charcuterie de la Providence, près des usines de ce nom, pour y acheter du boudin. Pendant <Jue le charcutier le3 servait, ils empoignèrent ce dernier et la charcutière et les frappèrent à coups redoublés. Puis, ils s'emparèrent de la caisse et s'esquivèrent. Peu . de temps après, ils furent arrêtés par la policé locale et .conduits à Charleroi. • a Un ouvrier débardeur, Oscar Laurent, était occupé à décharger un bateau amarré à Solre-sur-Sambre lorsqu'il tombs à fond de cale et se blessa mortellement. * * * A Courcelles un violent inceudie*a détruit la demeure de Mme Veuve Roland-Lemal, de Courcelles. Les dégâts sont très importants. II y a assurance totale. * * Des voleurs, arrêtés à Lobbes et qui causaient la terreur dans toute la Thudinie, viennent de s'évader de la prison do Charleroi en perçant des murailles. Les opérations militaires» ' L'ennemi bousculé sur toute Sa Signe. les Fraiisa-Ba.'gBs franchissent l'Escaut entre Eec>"e si Aude narde. — L\s A giais prennent Ëoisdô et If'asika^ t. — Les Âsnéricaiis enlèvent ie denier point L'appui des Allemands sur les Hauts de iïiause. SèJr frCîîi bsSlïQ, fondeur de 6 kilomètres, libérant de nombreu- ^ ses villes et plusieurs villages. Nous capturâ- Les Franco-Anglais passent ''Escaut enire mes 6 canons lourds, de nombreuses mitrail- Eecke et Audcnarde. leuses et des fusils. Nous iîmss des >ri .^.mni-ars (Communiqué officiel.) et noUs nous emparameà également d'une fa- LONDRES, 8 novembre. (Reuter). Des trou- brique d'avions. Nos avions bombardèrent les | pes anglaises et françaises franchirent l'Escaut concentrations de troupes énnemies près de ; sur plusieurs points entre Eecike et Audenarde. Baslon et do Remoiville çt nous détruisîmes | Au cours de ces opérations on fit des prison- un dépôt de munitions près do Giberoy. Nous niers. Nous restons en oçntact avec l'ennemi abattîmes 4 ballons captifs et treig avions, sur la rive droite de la rivière. L'ennemi lança des obuo a gaz asphyxiants sur Audenarde. *-es Sritaitfnquea à Maubeuge. ~ ~ LONDRES, 9 novembre. Le maréchal L 0 enSiVQ îios Eaig mande: Nous avons pris la place for-. Les Français atteignent le fort d'Hirson, tifiée'de MWnP-n^ Passent b Thon et cccu^.nt la fêeusa tlIiee , MauDeuSô- entre Mézières et BazsiHes . La portée de Sa prise de Sedan. (Communiqué officiel) ^ LONDRES, 8 novembre. (Reuter). Pour _ PARIS, 8 novembre.^ Les Français con- les critiques militaires la prise de Sedan tinuèrent dans la journée à pourchasser les marque le .prélude de la débâcle des arrière-gardes allemandes et libérèrent une armées allemandes. Les allié^ exercent i large portion de territoire français avec de j pne pression continue sur les deux ailes nombreux civils. _ i et l'oli peut prévoir une capitulation oom- Sur l'aile gauche ils étendirent leurs pro- j plète de l'ennemi car les routes dont il dis- ,gres à l'est de la route de La Capelle à ! pose, encore ne sont plus suffisantes pour Avesnes et avancèrent leur ligne jusqu'à la garantir sa retraite, alors même que son mo- lisière du fort d'Hirson. ral n'eût pas été entamé. Plus à l'est ils atteignirent la rive sud du Les Allemands évacuent en toute hâte les j Thon en plusieurs endroits entre Origny et fronts de l'Oise, de la Serre et de l'Aisne Liart. En dépit de la résistance acharnée pour se retirer^vers Charlevillo et Mézières, des Allemands les Français établirent des où débouchent toutes leurs voies ferrées. . tJêtes de pont sur la rive septentrionale. Au delà de ce point ils ne disposent plus que Sur l'aile^ droite ils se trouvent sur la d'une voie ferrée pour reculer au cas où ils Meu|?, depuis Mézières jusqu'à la butte de ne peuvent tenir sur ce front. Bazeilles. _ _ _ Les soldats de Gouraud et les Américains '#Le nombre des prisonniers faits depuis marchent rapidement sur cette bifurcation, hier par les Français dépassa 2000. Partout Sur l'aile gauche Debeney talonne l'eiv les Allemands abandonnent des canons et nemi en dépit des pluies qui transforment du matériel. ^ r01ltes en bourbiers. Les troupes se trcu- Les Britanniques occupent Avesnes. Hautmonî. ^ ^ezières à MaMaquet, Fay, pour, Thulin, Condé, Laisne, J mules d Hirson, tandis que les Britanm- Boiloy et la psrtio Gcckterjtale fte Tournai. ' ques se trouvent tout près de Mons et de 18000 prisonniers. Maubeugp, dont la conquête, avec celle (Communiqué officiel) d'Hirson, barreait à nouveau une ligne de LONDRES, 8 novembre. En dépit du ^traite importante et forcerait l'adversaire temps très mauvais nos troupes, s'avançant a t° reP !fr ver® es ^-rd_ormes- sous des pluies battantes, réalisèrent d'im- Les Allemands engages à 1 est de Sedan portants progrès au sud du canal de Mons Pavent ^o*e se sauver à Metz, mais le à Condé. demi-million d'hommes opérant à l'ouest de Sur l'aile droite elles prirent Avesnes et Cftts brèche.seront inévitablement écrasés et franchirent la route d'Avesnes à Maubeuge P^t supposer quô l'ennemi compte tant au nord qu'au sud de la ville d'Aves- beaucouP sur l'armistice pour éviter cette nés. ' catastrophe. Au centre nous purgeâmes Haumont C>est ce qui WW la tentative des Al- d'ennemis et nous nous approchâmes de la lemands d'obtenir un armistice temporaire voie ferrée à l'ouest de Maubeugo. r'°'' \ conférence de leurs délégués au Sur l'aile gauche nous enlevâmes Malpla- °luar^er général français. j quet, Fay-le-France, Dour et Thulin et nous La situation militaire. progressâmes le long du canal de Condé à PARIS, 8 novembre. (Havas.) Le ,,Temps'5 Mons. ^ résumo en ces. termes la situation mrlitcuréî Plus au nord l'ennemi, menacé dans le Sur tout le front occidental, de la Hollande flanc par notre avance, commença à battro a -a Meuse».les Allemands vaincus battent en en retraite au sud de Tournai • retraite> ^oureusement . poursuivis par les „ n i. , s . troupes alliées. Les parlementaires envoyés au 1 ,P . " * ® e ' aPres avoir passe J maréchal Foch pour lui demander un armistice e canal de 1 Escaut, au sud de "la ville i se seront rendus compte do l'étendie du dé- a Antomg, nous nous rendîmes maîtres de sastre; le maréchal leur a fixé, pour se pré- La igne et Belloy. 6entor aux avant-postes français, la route Chi- Nous occupons la partie occidentale de ! may-Fournies-La Capelle-Guise encombrée de Tournai j,fuyards. Les alliés pourchassent sans relâche Depuis le 1er novembre nous fîmes 18000 ! pnsonmers et capturâmes plusieurs centai- Encore iZ oaldL britanniques5 ont. libéré . nés de canons. Tcurnai, Bavai, Avesnes. Les soldats français Les Américains étendent leurs proses à l'est Ct .^ricains sont entrés dans les faubourgs d® la Meuse et en Weïvré. i f6 " > ~u- ■ ? » Ce matin les Allemands avaient -ete repous- T OXmPTTQ q ' ^ ' ses au delà d'une ligne passant approximative- i l'or,™» • ' j n?ve^r®- , °"s enlevâmes à 1 ment par l'est de Tournai, les approchés do Imn+MTra J*-0 s aPPui 6ur les Mons et de Maubeuge, l'est d'Avesnes La Ca- : hauteurs a l est de la Meuse et nous le refou- pelle-en-Thierache, l'ouest et le cuicl d'Hirson, ames de 14 kilomètres dans la plaine de Liart, à &0 kilomètres au nord de Rethel, et la £?vre' ^ A . i forêt do Signy-1'Abbaye. A l'est de cette forêt ous progressâmes do 6 kilomètres, enleva- le contact avec l'ennemi suit une lieno sinueuse mes beaucoup de villes et de,villages, captura- qai par Sinelr? et' l'rénois, aboutit aux'fau- mes 6 pieces lourdes, beaucoup de mitrailleurs, bourgs de Sedan où nos troupes se relient à de rusils et fîmes des prisonniers. Un grand l'arméo américaine. Nos alliés occupent le iau- : atelier d aviation tomba eu notre pouvoir. bourg de Torcy à Sedan et ont trouvé la vallée ! ^ Nos aviateurs bombardèrent et attaquèrent de la*Meuse inondée et tous les ponts détruits, à coups de mitrailleuse des concentrations en- Nous ne pouvons tracer q'p'approximativement nemies'dans la région de Baslon et de Remoi- le front. La marche des troupes#de l'Entente ville, et firent exploser un dépôt de munitions. est si rapide que la ligne que nous venons d'in- près de Giberoy. diquer esfr'déjà dépassée. Au reste, les_ Alle- Nous détruisîmes 4 ballons et 3 appareils mands sont vaincus, définitivement vaincus; ennemis. p©u importe le front encore tenu par leurs sol- . - , . . dats, il ne leur reste plus qu'à peser les arme3 Le butm des Américains. e^ ^ subir les conditions qu'on leur imposera." < Gomniumqué officiel.) I "°>elï\re' 1)0 p-art et Vautre Les opérations si s Êes Balkans. de la Meuse la nuit fut marquee par un vio- s lent feu de mitrailleis-es et des échanges de La marche des Serbes en Bosnie. feux entre tireurs d'élite 'Crrmwiniiqué officiel.; Violente °.anonnade dans la région de Sedan PARI3, 8 novembre (Reuter). Sur le Danube, et à l'est de la4Meuse. entre Bazias et Semlin, et sur la Save, entre Le nombre des canons de tous calibres cap- Semlin et Mitrovitaa, les Serbes brisèrent la turés par la le armée américaine depuis lo 1er résistance des Allemands, franchirent les deux i ovembre dépasse, 250. Un dénombrement par- rivières et continuèrent la poursuite 4e l'enne- tiel du -matériel donne plus de 20.000 mitrail- mi vers le noid. Les Serbes atteignirent îse- leuses, plus de 5000 fusils, 75 mortiers do grad et Besais. A la demande du gouvernement tranchée, dé nombreux fusils anti-tanks, plu- yougo-slave ils marchent sur Serajcvo.. 6ieurs centaines de mille projectiles pour l'ar- tillerie, environ 3 millions de 'projectiles plus j.3 QU6StiOI1 ï$3 l'armistice. petits et beaucoup d'autre matériel. " . , Un régiment d'infanterie américain se distln- . '-es délégués al.emands. gua tout particulièrement au cours des victol- BERLIN, 8 novembre. (\»olrh) Otliciel. res remportées en Italie La commission allemande pour 1 armistice quitta hier après-midi le quartier général pour Progrès importants des Américains sur i se rendre daiïs les lignes français?:;. la Meuse. j La commission se compose du Secrétaire fCommuniqué officiel.) d'Etat Eriçberger. président, du comte Obern- LONDRES, 9 novembre. (Reuter). Nous en- dorff du général-maior von Winterfeldt et du levâmes le dernier point d'appui à l'ennemi capitaine de la marine von Selow. sur les Hauts de Mémo à l'est do la Meuse. A 3 heures de IVprès-midi -an' second groupe L'adversaire fut refoulé dans le bas terrain de composé du major Diisterberg, du _ major Woëvre sur une longueur do 14 kilomètres. Brinckmann, du major Kriebel. du major von i Noua traornâmas du terrain iuaau'à une nro- Rjjtticher et du conseiler de légation freiheiT

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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