L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 14 Decembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f18sb3z01x/
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4cme 'Armées r«o. & cems _ _<•' >■"« t: jv, «a a'a *k<ttm<p! L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores nifl«i<r%'d'5irîls<ç'tm rfss «-b-af5i!:âb-s cri Mollansifi n . f i / -f _ r«.>MÎI//« Toutes les lettres doivent eîre adressas au Rédacteur en Cîieï: Gustaïe Jaspaers. m*!|â?rel ag iront et "es militaire! internés en Hollande II. O./s par mois payabl< bureau de rédaction: N. Z. VOORBUHGWAl, 234-240, I < Charles Bernard, Louis Pïièrard, anticipation Annonces: Ï5 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et 177.=;. Com.té de Rédaction: HeIlé Chambry. EîTmile Painparé. | par anticipation. annonce a 11 faut vaincre. m. Asquith vielit de prononcer uni di cours destiné à servir d'antidote au faciien article de lord Lansdowne. Ce discours a € l'ext-rcme benne fortune de plaire aussi bi€ dans les rares milieux qui avaient accueil avec bienveillance la prose de lord Lan dowae que dans les cercles infiniment pli (nombreux où elle avait été condamnée. 1 Cependant m. Asquith dédaigna toute hab leté, tout artifice. Il dit simplement ma avec une singulière justesse ce qui est dai 1'esprit de la grande majorité de ceux q1 ent compris les origines de cette guerre < (jui prétendent empêcher dans l'avenir autour de pareilles catastrophes. Cette guerre trouve sa cause dans le mil (fcarisme prussien. m. Asquith tente d'e • donner une définition. Ce u'est pas tr commode et il en fournit plutôt une explici lion. c'est un système, dit-il, qui s'est ser *€& Prusse d'abord, en Allemagne ensuit eu double instrument- de l'armée et de •bureaucratie. c'est ce système qui a élevé ! force comme loi suprême, qui s'est, perm 4e falsifier ou' de. fouler. aux pieds les trait les piws solennels, qui s'attribuait lu môme "le pouvoir de se soustraire à des obi gâtions qui formaient la garantie du dro des peuples... Rien n'est plus juste. Et rie ui'est plus juste, ni plus conforme aussi a droit et à la logique, que cette déclaratic connexe de m. Asquith, confirmant ui déclaration identique de m. le présidei Wilson: Personnel ne menace l'existence ] l'indépendance du peuple allemand, et n n© songe à intervenir dans les affaires int •meures de l'Allemagne. Mais il est une autre chose sur laquel il convient d'insister et dont ne parlent ni 1S: Wilscn, ni m. Asquith, o'est que ce systèn inventé par le Grand Electeur, perfection! par Frédéric ii, poussé au degré de pui sance où nous le voyons aujourd'hui p: Bismarck, trouve chez le peuple allemai une adaptation si complète qu'on le dira issu de lui. Il ai'est en réalité que la forr pratique et concrète de cette soif de don nation, de ce goût du pillage, de ce mépi du droit écrit ou non écrit d'un peuple do* ,Velleius Paterculus, dix ans avant notre èi écrivait: ,,Le caractère des Germains off un terrible mélange de férocité et de fou berie; c'est un peuple né pour le meiusong il faut l'avoir éprouvé pour y croire". Comment jeter bas le système sans t-o cher au peuple qui, à la fois, porte ce sy teme et se laisse porter par lui? On l'a dé dit. m. Wiison et m. Asquith vienne: encore de le répéter. Il faut montrer ai Allemands que le système au fond aie pa pas et qu'après avoir donné à l'Allemag: une prospérité trompeuse il n'a fait qu' boutir à la faillite. m. Clemenceau, quai il dit simplement: je veux vaincre, été arrivé du coup à la même conclusion. Mî m. t Clemenceau ne se' paie" pas plus de me qtte de chicanes et il n'établit pas de ciisti guo'. Sa logique, tout de suite, franchit 1 étapes intermédiaires et son instinct, haine du boche, haine salutaire qui doul sa clairvoyance, lui indique une solution q vient également au bout des raisomnemei] de mm. Wilson et Asquith, ces avocats. Quand m. Asquith esquissa le table» de la paix tel qu'il se l'imagine avec si sens si clair, si profond de ce qui est b< et juste, il n'est personne qui le contre di si ce n'est en Allemagne où on appelle uî telle paix: la paix anglaise. Toute paix qi sans toucher de loin ou de près aux droi • souverains du peuple allemand, oppose cependant des limites à la puissance et ai folles ambitions de la bureaucratie militai sera appelée par nos ennemis une paix a glaise et, si modérée qu'elle soit, ce n'e jamais un accord qui nous la donnera, n'y a pas de salut hors la victoire et c'e à vaincre que doivent tendre tous les effort c'est ici que m. Bonar Law vient he {reusement compléter les déclarations de 3 Asquith, ou, plutôt, il leur donne un ser m. Bonar Law demande aux Communes i crédit de 550 millions de livres sterling. ] qui ne voit ici une fois de plus que, poi obtenir une paix qui ne soit ni une pâ allemande, ni une paix anglaise, mais to eimplement une paix juste, la Grande-Br tagne est prête à lous les sacrifices? El aussi veut battre le boche et elle finira p; battre le bcche comme elle a fini par batt 3e Turc qui, cependant, avait commen par la battre elle-même. Après que les Tur eussent fait prisonnier Thownsend et s( armée à Kout-el-Amar a, la Grande-Br itagne prépara sa revanche et sir Stanb Maude prit Bagdad. Après que l'avan garde de la grande armée germano-turq-qui devait envahir l'Egypte eût paru deva: ■le canal de Suez, les Anglais franchirent désert du Sinaï, mirent le siège deva Gaza, battirent Djemal pacha et envahire: la Palestine. Avant-hier le générai Allenl a fait son entrée à Jérusalem. Ce sont des faits que m. Bonar Law n pas manqué de citer dans son exposé d motifs. Ils éclairent l'avenir et donnent ai honorables membres de la Chambre d Communes l'assurance que les crédits d'à gent qu'ils accordent si libéralement ne so: pas dépensés en vain. Ce que la Grand Bretagne a pu faire en Asie, elle saura faire aussi en Europe, après quoi aie aurons la paix selon m. Wilson et seh m. Asquith. c'esrt-à-dire que nous devo d'abord obtenir' la victoire selon m. Cl - laenceau. Charles Bernard. t ■ i if' ■ C ■ m ■■ //. y a m m 11 'décembre 1916. 'Les 'Pritanniqu ] itimwni u-n mcste^locàl m. surf. d'A n as.. Ses faits. Le gouvernement allemand, dans un article évidemment inspiré de la ,,Gazette de x Cologne" du 27 novembre 1917, No. 1126, u essaie d'accréditer uiie fois de plus la n Tout en reconnaissant que ceux-ci ont ouvert les premières hostilités en Afrique. 5" Tout e reconnaissant que ceux-ci ont [5 d'abord essayé de faire neutraliser le bassin & conventionnel du Congo, conformément à }- l'article 2 de l'acte de Berlin, il argumente i3 du fait que le 3 août 1914, nonobstant les 13 négociations qui se poursuivaient à ce sujet 11 entre les nations de l'Entente, le Commis-saire de District belge Tummière aurait at-taqué le poste allemand de Singa sur PUbanga et l'aurait remis aux Français, i- Le Gouvernement belge oppose à nouveau ai un démenti le plus formel. Ni . m. îs Tummière, ni aucun agent de la colonie, i- ni aucune troupe coloniale ne participèrent ri à la prise de cette localité. Dès l'ouverture des hostilités, le Gouvernement belge avait a prescrit aux autorités du Congo de se a tenir strictement sur la défensive. Cette is attitude fut scrupuleusement observée jus-js qu'au 29 août. Ce n'est qu'à cette date i- que le Gouverneur Général put, sur l'ordre 1- du Ministère des Colonies, donner des in-it structions en vue de cesser la défensive et n de prendre toutes les mesures militaires, u La frontière lie fut encore 'franchie que n dans le courant de septembre. Ce change-le ment fut nécessité par des attaques que lés it Allemands dirigèrent le 22 août sur la îi frontière orientale de la colonie, soit l'atta-il que sur Zukuga. Les Allemands avaient 2- déjà auparavant fait acte de guerre, vis-à-vis du Congo, le 15 août. Ils étaient .venus avec un vapeur en un point situé au sud [ de Huvira, ils avaient tiraillé sur un vil-ie lage d'étape et avaient coulé une quinzaine l£ de pirogues et coi^c le fil télégraphique 3_ en 14 endroits. ,r Les Allemands ont donc violé le Droit ic| International au Congo, comme en Belgi-^ que; car le Congo Belge, comme la Métro-ie pôle, était soumis au même régime de neu-tr alité. Un démenti aussi catégorique doit être ^ oppose à l'allégation du même journal, e disant, qu'aussitôt après le commencement de la guerre européenne, la liberté indivi-r- duelle des Allemands établis au Congo fut e. limitée. l'autorité coloniale ne prit cer-3 taines mesures pour se protéger contre les agissements de ces sujets que dans le cou-rant de septembre 1914, c'est-à-dire après ,s" les premiers actes d'hostilités commis par les Allemands. Le Gouvernement Belge poussa même si loin le respect des disposi-l.x 1 tions pacifiques de l'acte de Berlin que, ie les 2 et 23 septembre, soit deux mois après 10 la déclaration de guerre en Europe, il laissa a" respectivement les iiavires allemands ,,Ing-l5f bert" et ,,Ingraban" quitter sans encombre . les eaux territoriales du Congo. Il se borna j5 à vérifier s'ils ne transportaient aucune con-*3 trebande de guerre. (Office Belge.) 5 los prisanfiiere pelitiquss Des bruits mis récemment en circulation ont LU augmenté encore les appréhensions déjà si vives >n sur le sort de ceux de nos compatriotes que les >n tribunaux militaires envoient expier dans les s® prisons allemandes le crime d'avoir voulu renie dre service à leur patrie. A en croire ces ru-i,* meurs, les détenus politiques ne participeraient ts pas au ravitaillement organise pour les prison-ra niers militaires et les civils internés dans les [X camps. Des informations puisées à bonne, source ro nous permettront heureusement do démentir a ces bruits et de mettre les choses au point. ' D'après des renseignements recueillis à la villa Suzanne, au Havre, siège du comité cen-tral de l'oeuvre d'assistance aux prisonniers de guerre en Allemagne, la situation exacte s. est la suivante: * Ll_ Les prisonniers politiques reçoivent réguliè-j mont deux colis de vivres de cinq kilos par ' mois, maximum admis par les Allemands. Ce service, qui au début a été,tout à fait irrégu-^ lier par suite des tracasseries, continuelles sou-^ levées par l'ennemi, fonctionne régulièrement ir depuis le 1 avril 1917. Deux chiffres en mon-lx treront l'importance et témoigneront en même it temps de la sollicit.ude dont les détenus poli-e- tiques sont l'objet de la part du gouvernement le belge au même titre que l'es autres prisonniers : ir il est expédié mensuellement environ 4000 colis L-0 aux détenus politiques : en août, la dépense to-' talo occasionnée par ces envois s'élevait à fis. 7o.123.-50. " Pour la saison d'hiver des sous-vêtements ont "n été expédiés dans toutes los prisons. Des démar-e~ ches réitérées sont d'ailleurs constamment faites -y en vu© d'améliorer le - régrime des prisonniers t- politiques : elles ont abouti notamment à ce 16 résultat qu'il est actuellement permis de leui it expédier du pain dans les prisons,/ en dehors le des deux colis réglementaires. Cette solution n'a été admise jusqu'à présent que pour les prisons rattachées à des camps: mais on peut )V espérer que les efforts tentés pour obtenir que * les prisonniers se trouvant dans des prisons non rattachées à des camps soient traités de la a même façon aboutiront également. es Rien n'est donc négligé pour tâcher d'ap-lx porter un adoucissement aux souffrances de ces 05 héroïques victimes du devoir patriotique, r- — ~— £ Pour nos œuvres is Po\wr le? inhomniem de fjuerre, poin* que l'„ïïcho Belge" publie in-extensoi la belle' con>fêrcoice clnu- • s- née. par son- collaborateur, Ch. Bernardà l'Exposition de pein- 'ture à La Ilaye fl. 0.50 Pour nos pauvres, de la jkrrt de il/. Joseph fxêradofe,' iritcrnê ... fl. 0.15 Pour les orphelins de la guerre Dcii anonyme 10.00 fl. Pour le Comité d'alimenation. :s De la part de Clar.ence, Goes-Sas- hcnlicinv k 1>00 fl. En Belgique. 'NLe Régime ds la Terreur, I^es Boches ont un nouveau besoin d'arger Pour remplis leurs caisses, éternellement vid< il$ viennent une fois de plus d'infliger d amendes à diverses communes de la provin do Namur. C'est ainsi que Wanlin doit pay 1650 Mfc. ; Ciergnon, 1350 Ivlk. ; Villérs sur Lesse, 7800 Mk. ; Eprave, 1500 Mk. ; Eghezé 1500 ]Mk. ; Bolline-Harlue, 800 Mk. ; Haur< 900 Mk. ; Mehaigne, 500 Mk. Tout cela so prétexte que des fils téléphoniques ont c coupés, ou bien que des bouts de fil de cuiv avaient disparus. En somme, des cas de v< simples et peut-être, si les Allemands voulai/B rechercher les voleurs, ils seraient bien emb£ rassés de condamner une commune ,belge. ' * * * Les Allemands viennent d'imposer à la coi mune do Battice une amende de 75,000 mar par suite de son refus de faire rebâtir les ii meubles pillés et incendiés par les hordes te tonnes en août 1914. L'ennemi tient tant faire disparaître les traces de ses méfai qu'il offrait d'intervenir pour 75 p. c. da: les dépenses des travaux de reconstruction. Uabsesit • Quand on y songe, le spectacle de notre Bi gique envahie offre à l'esprit des sujets eme vants de (méditation. 11 y a déjà plus de trois ans, elle voyï s'éloigner d'elle le lloi bien-aimo qui avait cc tivé son âme et, depuis de lonas jours, elle c là, décapitée et toujours vivante, plus que : mais unie à celui dont elle est privée. Comi ces .martyrs représentés aux vitraux de nos < thédrales, qui, aux yeux des bourreaux stuj; faits, se levaient du lieu de leur supplice < ramassant leur tête tranchée au fil du glarv marchaient paisiblement, nimbés de lumiè] ainsi notre peuple a gardé vi'vace devant ' yciix et dans son coeur le souvenir du Iioi L Ibert, et, plaçant cette grande mémoire sur ' trône que rien ne peut abattre, les Belges ? paraissent plus que jamais les sujets do ce] qui, phte que jamais aussi, demeure leur Se ver ai n. Ainsi, d'un côté, un peuple sans parlemei sans ministres, sans Boi; do l'autre, un inonî que sans terre et presque sans peuple; de tronçons qui restent vivants, bien plus, qi malgré les apparences, ne font qu'un tout plus vivant que jamais, parce que jamais té ofc corps n'ont cto animés, comme le peu} belgo et son Roi, d'un même et unique espr d'une âme unique : l'amour de la Patrie. Et comme si ce n'était pas asseâ d'être séj: l'és l'un de l'autre, ce peuple et ce Roi vive chacun dans les conditions les plus étranges, ' plus trafiques qu'on puisse rêver. Le Roi bert, qui n'a plus autour de lui qu'une arm de îbraves, la voit fondre au feu des bataille le peuple -belgo — et c'est piro encore pei être — est prisonnier du plus odieux des bf bareg : l'Allemand. Rançonné, pillé méthodiqi ment et sans fin par une bande de cambrioler déguisés en soldats ; affame — ses pauvres, î vieillards, ses enfants surtout — par un gî dien san^ coeur, bâillonné et tenu au secret plus rigoureux par un tyran sans esprit, décii après des rafles intermittentes et sournoise mais .obstinées et cruelles, notre peuple, sa courber le front et sans plier les genoux, i domptable et souria-nt, gardant même le m pour rire, depuis plus de trois ans, reste, la barbe do ses vainqueurs, le p e u p ' belge. Pourquoi? Ah ! parce qu'on peut bien — qua; on a la force et qu'on n'a pas de scrupules on peut bien tenir un peuple à la gorge et clouer à sa croix, mais on ne peut pas — lourd et si brutal qu'on soit — on ne peut p tuer les âmes. L'Allemand peut occuper le : belge, mais tous les Belges qui -s'y trouve savent que dans un coin, libre encore, de ce si il y a une poignée de défenseurs héroïqu au-dessus desquels flotte sanglant, nnais inm culé, un drapeau et, debout, ' sur la frontiei face à son peuple, un Roi! Oui, ce départ du Roi quittant son royaui pour le reconquérir, c'était tout un symb< douloureux et charmant de l'histoire actue de la Belgique. C'était comme l'âme même la Nation échappant à ses envahisseurs, s'e volant, là-bas, loin des compromissions et d forfaitures, dans l'idéal! L'âme belge, elle est en chacun des sujets ce Roi chevaleresque; elle flotte au-dessus ses cités en ruines, elle est là-bas, palpitai] aux plis du drapeau tricolore, elle est dans i'î que respirent les envahisseurs de. la patrie qui les tuera. Mais surtout, elle est, ccmi dans sa plus belle incarnation, au coeur de no1 •Roi très aimé ! Quand, dans un jour inoubl: ble, il a répondu à des offres cyniques par ,,Non!" que l'histoire immortalisera, c'étî l'âme belge qui s'exprimait par sa boucl c'était la Nation entière qui, par les lèvres f: missantes do son souverain, jetait, au kais le cri de l'honneur indigné : Potius mori que foedari! Plutôt mourir que trahir! Pour avoir été ce jour-là dignes, l'un l'autre : le Roi de son peuple, en exprimant s âme, le peuple de son Roi, en signant de s sang la protestation du Souverain, ce peu] e*b ce Roi ont scellé une alliance que rien peut détruire. Et en ce jour du 15 novembre, par delà c baïonnettes allemandes et en dépit de tou les barrières, de tous les points du sol de patrie montent vers Dieu des prières et vi le Roi des voeux. Albert de Belgique a con et connaîtra encore, certes, des fêtes plus trio phales. En connaîtra-t-il jamais de plus ém< vantes que ces solennités silencieuses qui se ■ lèbrent depuis trois ans dans le sanctuaire tiime où s'est réfugiée la Patrie: le coeur de fidèles 6Ujets? x * * •Jadis, au soir d'une journée de bataille, roi était armé chevalier par un soldat .,sa peur et sans reproche". Il semble que la Pat Belge elle-même, se penchant avec amour £ celui qui la représente si dignement, du p de son épée ensanglantée et glorieuse,_ ar chevalier notre Roi Albert, et, avec lui, cl cun de ses sujets qui combattent encore et U ceux — non moins héroïques peut-être •— < dans l'humilité d'un combat quotidien, écras mais non pas abattus, attendent avec une : lassable énergie et dans une fière confiance, revanche du Droit et le triomphe de l'Honnet (Extrait de ,',la. libre Belgique". Xo. di navembre 1017.) Beîga, A Bruxelles Un crime mystérieux vient d'être comm à Molenbeek. Vendredi majbin, au lever du- jou !6> une personne inconnue jeta dans le canal, es hauteur du Petit-Château, un paquet volun: 00 neux. Un batelier se jeta à l'eau et retira er colis. On ouvrit celui-ci : on y trouva un c ^ fant d'environ 2 mois, encore en vie. Sur e> poitrine du bébé, un lourd marteau était plac :t> afin de faire couler le corps au fond. Le bat llÉ? lier, interrogé, n'a pu déclarer si le paquet t0 été jeté par un homme ou une femme ; ma î-e l'enquête a établi qu'au moment où l'on rep cliait l'enfant, une feimne, vêtue de noir, rit tête et les épaules couvertes d'un châle noi r" était accoudée à la balustrade du pont, en fa de la rue de l'Avenir. Lorsqu'elle eût consta le sauvetage du mioche, elle partit précipitai ment, rejoignant une autre femme avec 1 ù~ quelle elle disparut dans la direction de l'égli <s de Molenbeek. Il est hors,do doute que d i peu on connaîtra le nom de la m^re dénaturé ^ L'état de l'enfant est des plus satisfaisant; < ? peut le considérer comme sauvé. ts 1 « * is Afin d'établir quelle est l'importance t corps «des .médecins et des personnes s'occupa, eu général de l'art de guérir à l'intérieur ( la ville dé Bruxelles, un relevé précis en dev: être fait ce mois. Les. vétérinaires, dentiste sages-femmes, etc., devront être déclarés av :1- l'indication exacte de leur domicile. Le so: u- d'établir ces li^es a été confié à la police. * * * it Lo commissaire de police do Forest avait é P" informé, vendredi matin, que Mlle Joséphi: Hallut, âgée de 46 ans, demeurant rue Gu a", laume-Duden, dans un appartement au pr lie> mier étago, n'avait plus été aperçue par s a" voisins" depuis plus de six semaines. Il se rond immédiatement sur les lieux, accompagné d'i ' médecin et d'un serrurier et fit ouvrir la port Un horrible spectacle s'offrit à leur vue: M! e', Hallut était étendue au milieu de la chambr Q.H la gorge tranchée... Le corps était dans 1 état de putréfaction fort avancée. Le médec effectua les premières constatations. Le pa [!: quet représenté par M. le procureur du 1' Holvoet, le substitut Charles et le juge d'i struction Coirby, a fait une descente, accoi ^ pagné du photographe Gilet. L'instruction^ r' été immédiatement ouverte et plusieurs témoi lx entendus. Jusqu'à présent aucun indice n Tj été recueilli au sujet do cette nouvelle affai et mystérieuse qui semble avoir le vol pour niobil te Le. cadavre n. été transporté à la morgue Je Forest, aux fins d'autopsie, t, * «• "• L'administration communale de iSaint-Joss a' ten-Noode a loué une ancienne salle de dar ^t de la mie de la Poste pour y installer un as es pour réfugiés. Pendant la nuit des malfi ^1- teuis, qui s'y sont introduits, ont enlevé tren ée couvertures et soixante paires de draps de li s ; 'r- aeï psisr© Wallon Le comité de ravitaillement de Lodelinsart C3 révoqué deux de ses employés reconnus coiq: r_ bles d'avoir abuse de leur situation, api j0 qu'une commission d'enquête eût estimé qu'il avait lieu de' prendre d'énergiques sanctioi s II paraîtrait même que des mesures seraie prises aussi envers d'autres membres du p< n» sonnel qui n'auraient pas les mains nettes, ot " ^ à' a vise e U y a quelque temps les Allemands avaie id entrepris d'office la démolition des murs d — maisons incendiées en août 1914, c'est-a-di le de toute l'ancienne ville. C'est aujourd'hui cb si se faite. La. -Mlle est complètement rasée ; en as nombreux endroits on a même étendu u ïoJ épaisse couche de terre sur les fondations, bien qu'il est impossible aux habitants de i '1, trouver l'emplacement exact de leur maiso es Du haut de la ville, on a une vue étendue s il" la Meuse, qui, comme on le sait, roulo & c' eaux dans un lit particulièrement large sur territoire de Visé. ']e Mais là ne se borne pas le vandalisme i ']c l'occupant qui n'a* pas davantage respec c l'oeuvre de la nature. Les arbres maornifiqu qui bordaient la grand'route de Visé à B< n* n eau ont éto abattus sur le territoire de Vis GS Aussi la ville,^qui ressemble maintenant à i cantonnement, est profondément triste; sei c|c le sifflement intermittent des locomotives te le grondement sourd des immenses convois q lir passent nuit et jour sur la nouvelle voie ferr et au nord de la ville donnent un peu de vie i ne tableau. re J "ù L,friîfe>©îuiîr,ê Lit Dimanche soir la neigo s'est mise à tomt en gi*os flocons, couvrant bientôt tout de s 'é- immense blanehour, surprenant voyageurs Gr promeneurs qui no s'attendaient nullement m ce diangement après le vent violent qui avî régné toute la journée et les indications du 1 ;1° romètre dont l'aiguille allait de plus en pl on vers les mentions ,,très sec" et ,,boau fixe on La neige devint bientôt tellement abondai: que tout trafic suivies routes fut inipossil Q0 et que trains et tramways subirent des rctai considérables: certains voyageurs ont dû_pas: es ]a nuit dans des wagons non chauffés, ni écl ;es >r£s pOUr arriver à destination le lendemain Ja jour auquel ils auraient dû achever leur voyaf 'rs Beaucoup d'arbres, sous le poids de la nei{ ont eu des branches cassées. Q1" Beaucoup de toits vitrés de marqùises, Is terneau'x, hangars, etc., ont cédé sous le poi ;c" de la neige et se sont effondrés avec fracas. n- * * * ,0S Vu la situation dans laquelle se trouve actuellement les instituteurs dans lo Li un bourg: 1.300 fr. l'an..., et puisque les pouvo ns publics ne font pas mine de bouger, les . in" ressés se sont groupés espérant obtenir ai: ur plus facilement gain de leur juste cause, lat » * s ne On annonce de Tongres que la propagai] ta- pour l'élevage do la chèvre va être intensifia •us La lutte contre la tuberculose réclame de p' lui en plus des produits lactés, au premier ra ^s> desquels on trouvé le lait de chèvre, lequel e I1_ on le sait, exempt des germes tuberculeux. ! la plus, son pouvoir nutritif est très élevé. L'i ir 1 tension de l'élevage est donc très désirable, chèvre est d'un entretien facile. Déjà des si sides sont accordés pour l'entrefen des bou L'élevage sera également encouragé par la c tribution de nourriture aux détenteurs ç]ièvr§2« Les opérations militaires. Hz* ers irfûsq vsâ 11 s b i h h u ua ;.s Les Anglais repoussent une violente attaque ennemie à l'est de ^ Bullecourt et infligent de grosses pertes à l'adversaire. lé Nouveaux progrès des alliés en Palestine. u Sur le front occidental. Sur le front italien li Echec d'une attaque allemande vers Bullecourt l'action des troupes françaises. a . . . rome, 12 décembre. l'année française vient js (Communique officiel) (î0 prendre au secteur sur le front italien. Mais, ê- LONDRES 12 décembre. Ce matin, l'en- ?» silence gardé jusqu'à ce jour sur les marches, JHUUV1U.U ■ , ies cantonnements, les mouvements divers de f nenu entreprit une violente attaque locale cette al.mée dans dll Nol.d> u se,ait -g sur 1111 ^ro111^ ^ unj ^ environ a .1 est. -dq inexact de conclure qu'aujourd'hui seulement ^ Bullecourt. Sur le côté droit de la position jes contingents français ont uno utilité militaire a- attaquée l'ennemi réussit à occuper une pe- réelle. Au moment où les forces austro-allc- a- tite partie de nos tranchées avancées, qui mandes avançaient vers le Piave, les divisions se formait un saillant dans nos lignes et qui françaises, au milieu du chaleureux accueil des ci avait cté détruite par le bombardement qui "Hea et des villages italiens, occupaient des e. n-xnai.„ ro-h-.mip points choisis et modifies suivant les evene- >n ^ tp i. ^ n , f„t vo1vmkcpp ménts, de telle sorte qu'elles pussent avec la i artout ailleuis 1 attaque fut îe^k) s ^ pius grande efficacité possible et le minimum avec de fortes pertes pour 1 ennemi qui iaissa tjq fa^gugs inarcher du oôté du danger. La beaucoup de mort° devant nos iils barbeles. situation semble avoir changé et, déjà en liai- u Nous fîmes également des prisonniers. ^n avec l'armée italienne et l'armée britan- Pendant la journée l'artillerie ennemie nique, elles emploient leur méthode de travail demeura en action dans le secteur où l'atta- et leui' courage à soutenir, face à l'adversaire *a que avait eu lieu et se montra qiielque peu commun, la, cause commune. active au sud de len^ et dans les environs ^ ' n d'Arnientières et de Messines. |_a priS6 de jérus3lem. .Vaine tentative allemande vers Courcy Bétail, sur l'entrée d., général Allenby dans i. té \ (Communiqué officiel) , LONDRES, 12 décembre, (lteuter). A 1» ic _ Chambre des Communes Lloyd Geoi'go annonça 1- paris, 12 décembre. Vive activité d'ar- que le gouvernement avait reçu le télégramme e- tillérie dans les secteurs de Chavignon et suivant en date du 12 décembre: os Courtecon, en Champagne et sur la rive cet après-midi j'ai fait mon entreo oi'ii- it r]p la mftiikft cielle dans la ville avec quelques officiers de Une attaque allemande dans la région de état-major des commandants des troupes e. r< ✓ , 1 françaises et italiennes et des attachés uuli- le ^ourcy ecuoua. taires français italiens et américains. c Journée calme sur le reste du iront, ^ la porte de Jaffa je fus reçu par une ' garde représentant l'Angleterre, l'Ecosse, l'Ir- n Dans le secteur de Bullecourt lande, le Pays de Galles, l'Australie, la .Nou- _ vcllo Zélande, les Indes, la France et l'Italie. j londres, 12 décembre. Le correspon- la popuiation me fit bon accueil. dant de Reuter aiu front écrit: près des lieux saints des postes avaient été Grâce à la résistance brillante de nos placés. Mon gouverneur militaire so trouvo en a troupes, l'attaque entreprise. par les Aile- communication avec les représentants latins et « m&iids avec des obiectifs 'înandfefctemont vas- grecs. Un officier a été chargé par lo gouver- •a tes, à lest de Bullecourt, fut limitée à un »f»r 1» ,gai'dî dcs !Ie»? salnts' ^mosquée . -, , • • • r • j. d'Omar et le terrain environnant ont ete mis re succès loca insignifiant. ^ lo contrôle des Maliomctans, tandis e. L endroit choisi par ennemi fut un coude ,un 00rd(a .miutair0 d'officiers et de sol- ic forme par la courbe de nos .ignés entre dats ma]10métans des Indes entoure la mos- Bullecourt et Quéant. quée. Au point du jour les Allemands exécu- Ordre a été donné qu'aucun Mahométan no e- tèrent un violent bombardement mais nos peut franchir co cordon sans autorisation du sc batteries ripostèrent énergiquement au feu gouverneur militaire et du -Mahométan chargé ie de l'ennemi. do la garde de la mosquée. !l" Les vagues d'assaut bavaroises se porte- eu ma présence, du baut de 1 escalier de be . & i>i.v;^ la citadelle, il a ete donne lecture en arabe, t. re»t en avant eu raugs serres, avec lobjec- ^ ^ ^ tifd exercer uue forte pression et d anéantir russe à6 la "prodamatioa siivane qui a été les défenseurs. . ll placardée sur les murs: ii s'ensuivit une apre lutte au cours de x-a défaite infligée aux Turcs par les trou-a laquelle les Allemands prirent pied dans nos- pcs qui se trouvent sous mon commandement a- tranchées avancées sur une distance de 500 a conduit à l'occupation do votre ville par ês 3'ards. mes troupes. a cette occasion la loi martiale y Les' Allemands ne semblent pas avoir at- est instituéo qui restera en vigueur aussi long- is. teint leur but. Etant donné qu'ils n'ont temps que la situation militaire 1 exigera. "t réalisé qu'un gain de terrain peu important „ a p.3™1 tous,,£"' !?: ,r. , 1 , . p , . , . 1 • j. i 1 experience faite avec 1 ennemi en retiaite, et que celui-ci esu incertain au point de vue sqnt jn^uiets, je vous déclare par la présente tactique, il est inadmissible que 1 attaque qu-j| çst, de mon désir que chacun reprenne ait réalisé complètement son objeotif. ses occupations sans crainte d'être inquiété. Ensuite, comme votre ville est honorée par Sur le front de Cambrai les adeptes de trois des religions les plus répandues et que depuis des siècles, son sol est • es londres, 12 décembre. Au cours béni par les prières et les pèlerinages d'un 10 d'uen interview une autorité militaire dé- grand nombro de personnes pienses apparte- ?" clara à un correspondant de Reuter: Par uant à ces religions, jo vous fais savoir quo l'offensive sur le front de Cambrai, nous chaque bâtiment, monument, relique ou lieu i sommes entrés en possession de la ligne Hin- «int do chaque religion sera maintenu et ji , i i 7 ° rdr. co- protège conformément aux habitudes et crojan- •e- deburg sur un front de 7 mdl«, avec se, V £ ^ ^ ^ ^ ^ n. «normes abns souteriains, a la construction v, . , i 111 UC vCIlUÎ> hdvl t.?. u- desquels on employa un grand nombre de a .Bethléem et près de la tombe de Rachel es Russes, de Français et de Belges. des gardes ont été placées. Le tombeau à le Sur le terrain que l'ennemi Occupe en ce Hebron a été placé exclusivement sous con-. moment il n'y a pas'de positions de défense, trôle mahométan. lo gardien des portes du ® l'ennemi devra donc en construire. Au Tombeau du •.Seigneur a éto prié do remplir ses point de vue du confortable et de la sécu- devoirs habituels en souvenir du calife Omar, ®s rité, notre position pour l'hiver peut être lui fut lo protecteur de cctto église. é considérée comme très favorable. nouveaux progrès des troupes alliées en ,jj Indiscutablement l'attaque allen.ande ' Palestine. ils causa un grand désappointement, chez les (Communiqué officiel.) Ot Britanniques étant donné que ce fut le pre- ^ , déœmhl.e (R e u t e r). Le ui mier revers qu ils essuyèrent depuis deux g^iSSby annonce: ée ans. ^olls avons avancé notre ligne de Jérusalem iu Nous ne pouvons encore donner les motifs jusqu'à mi-chemin de. Jaffa. Beidras et Sjeidii de ce fait, mais il est certain que la situa- Obeid Rahid, aie nord de Midich, tombèrent tion en Russie permit aux Allemands d'ex- entre nos mains. Cinquante Turcs furent tu'és pédier sur le front de Cambrai des, divisions et dix faits prisonniers. Nos avions bombar- T>rélevées sur le front oriental. dèrent avec succc.-i des troupes et oes trans» er J ports ennemis aux environs ae i^u-eu. \ m -T—, i ———— et ■■. . . e — dt . En Angleterre. a- | lins sâiacs importante à Sa Cbssbre des Coimurbs. « M. Bonar Law demande un nouveau crédit de 550,000,000 do 3Û livres sterling et fait des déclarations intéressantes au sujet [c. des opérations en France, eit HfJacédoine et en Mésopotamie. ;e' La guerre économique contre l'Allemagne. n" Un discours de M. BCnar Law sur la situation et dans lqs Balkans et ils eussent considéré le ds militaire. fait comme un des plus grands succès de la o-uerre. LONDRES, 13 décembre. (Reuter.) En ré- ° jj6 tjruit court que les Allemands préparent ponse à plusieurs discours prononcés au* cours xme attaque contre Salonique. n_ des débats sur la nouvelle demande de crédit ce qui concerne cette éventualité nous ;r~ à la Chambre des Communes, M. Bonar Law connaissons la situation et, quoi qu'il arrive, ~i déclara que les opérations en Mésopotamie et nous avons toiit prévu. Une Grèce unie se * en Palestine ne sont nullement menées avec un ttouve à nos côtés. Les troupes grecques pren- objectif de conquêtes. ncut part aux mêmes exercices que les nôtres. Au point de vue purement militaire, dit-il, gj, pattaque s'exécute, je puis vous certifier nous devons défendre notre position en Egypte qU'ello n'aura pas pour résultat la rentrée de ot la meilleure des défenses c'est encore ï'at- triomphale de Constantin en Grèce. -e- taque. Il continua de la sorte: il court toutes sortes de bruits également us a mon av-is la façon dont la Grande- au sujet des événements sur le front de Cam- ag Bretagne.a réparé les revers essuyés en Méso- brai. Mais, d'après les renseignements que pos- •st, potamio et les brillantes opérations qui mené- sèdo le gouvernement, ces bruits sont exagé- Do rent à îa prise de Jérusalem constituent les rés. Il faut attribuer une bonne part de cette :x- pages les plus glorieuses de la guerre. exagération aux espérances immodérées que La On se demande si les Britanniques eussent dû suscitèrent à la Chambre nos premiers sïiecès. ib- se rendre d'abord à Salonique pour aider les Lorsque j'entendai les bruyantes ovations es. Serbes? C'est une question à laquelle l'his- qui saluèrent le succès, j'eus l'envie de nie lever is- toire .seule pourra répondre. Mais, si nous ct de dire qu'il no s'agissait pas de l'enfoh- de n'avions pas expédié des troupes à Salonique, renient du front ennemi, mais d'une opération les Allemands eussent été, les maitrç.s en Grèce plus ou moins locale.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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