L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 13 Fevrier. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cz3222s957/
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3ôtne Année N°. 843 S cents Mardi 13 février Î9!7 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z« VOOKBURGWAL 334-240, AJVISTERDAIVÏ. Téléphone: 2797. i Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbieî, Comité de Rédaction: | René Chamhry, Emile Palnparé. four les annonces, abonnements et venl« au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z.Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 177S. Abonnements! Hollandefl. ■ .50 par mois. Etranger fi.3.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Autour de l'lntrenationale. i. Une mesure pour rien. — Im corporation des martyrs. — La „Soaolute Belge . Il y a quoique temps déjà que nous voulions commencer, ici une série d'articles sur la question de l'Internationale et quelques-uns de ses à-côtés les plus récents quelques questions personnelles dont il faut bien do-blaver le terrain. Hais quoi! Le temps est à d'autres, préoccupations et j'imagine que ld public s'intéresse bien plus aux conséquences de la rupture des relations entre l'Amérique et l'Allemagne qu'aux raisons pour lesquelles le „Volk", le journal socia-liste d'Amsterdam, et le „Socialiste Belge' , organe personnel de notre compatriote Camille Huysmans, essaient par tous les moyens d'énerver la portée des résolutions sublimes votées, au péril de leur liberté personnelle, par les socialistes-de la Belgique envahie. Je comprends qu'au bureau socialiste international. où l'on a du temps de reste et où se fabrique le ,,Socialiste Belge", on ait le goût de la polémique mais tout le monde ■ai'est pas logé à la même enseigne et puis) il nous est pénible de prolonger en ce moment le spectacle de Belges, de socialistes qui se disputent, même sur des questions de principe fondamentales. Il est une chose que nous tenons à déclarer à Camille Huysmans: c'est qu'il ne parviendra pas à nous irriter, pas même à nous mettre de mauvaise humeur. Nous connaissons le caractère acerbe, le. tempérament impulsif do i>e Flamand qui voudrait pourtant à certains jours se donner l'air d'un homme plein de sang-froid et très maître de' soi. Nous savons qu'il a le goût de la bataille. Qu'il cesse donc de gaspiller son picrate de potasse dans certaines petites notes puériles du ,,Socialiste Belge", dont le ton ne convient guère à la gravite des temps que nous traversons. Il est fâcheux de voir un homme de valeur qui prétend diriger un organisme mondial influencer la politique européenne et décider do la paix de demain employer le meilleur de. ses forces à rédiger un journal qui nous rappelle les petites feuille.-. électorales de Wolverthern — ou de Bilscn. Huysmans écrit que je me fais applaudir par la réaction et reproduire par le ,,XXe Siècle". Je n'ai qu'une chose à répondre à cela: je préfère en ce moment être reproduit par le ,,XXe Siècle" que de voir ma prose reprise don amore par la ^Frankfurter Zeitung", le sieur Pohl du ,,Vorwârts", ou même par ,,Le Bruxellois", organe de lai Kommandaaïfcur de Bruxelles, répandu à profusion parmi nos prisonniers en Allemagne. C'est l'aventure qui vient d'arriver aux rédacteurs (ou au rédacteur) du ,,Socialiste Belge". Reproduisant un article de ce dernier journal, l'ineffable Marc de Salin le. fait précéder dé'ce chapeau: ,,Lc Socialiste Belge", le vaillant hebdomadaire bilin-£jio qu'édite l'Union des travailleurs belges résidant en Hollande, déshabille comme suit dans son article de fond du samedi 13 janvier les Tartufes sugsidiés pour mentir et dénaturer les moindres faits aux yeux de l'étranger. Voici ce cinglant article_ réquisitoire -ui cloue les Judas au pilori". (Les Tartufes et les Judas, je préfère vous le dire tout de suite, c'est nous, les journalistes belges de Hollande: nous nous sommes reconnus tout de suite...) Que Huysmans ne détourne pas encore le sens de nos paroles. Nous n'insinuons pas qu'il charge Marc de Salin, Otto Pohl ou Herr Netter de sa défense. Mais, puisqu'il parle de la reproduction de mes articles dans le ,,XXe Siècle", j'ai bien le droit de constater que des Boches, ou des Beiges qui sont incontestablement des traîtres a leur pays, enregistrent systématiquement, avec une satisfaction marquée, les moindres efforts, les moindres déclarations qu'il fait dans le ,,Socialiste Belge" ou au Bureau Socialiste international. En faisant cette constatation, je ne porte aucunement injure à sou honnêteté personnelle, à la sincérité de son attachemeent à la cause bôlgo, mais c'est bien notre droit de prendre sa clairvoyance en «défaut et de dénoncer le tort ç^u'il fait en Hollande à son pays et au socialisme. Si nous donnons toutes ces explications, c'est que Camille Huysmans croit" trop facilement qu'on le persécuté, qu'on a juré sa mort, que le ,\MaiHja" de la presse n'aura de cesse qu'elle ne lui ai fait mordre la poussière. Là, là!... Un gaillard d'attaque comme Huysmans ne devrait pas geindre de la sorte et se placer déliberement dans la corporation des martyrs. Cela ne lui va guère. Nous ne connaissons d'autres martyrs en ce moment que ceux. des tranchees ou de la Belgique envahie, souffrant mille privations, mille angoisses, luttant contre la faim, le froid, l'ennui mortel, le danger des obus et des gaa asphyxiants. Dès son arrivée en Hollande, le secrétaire de l'Internationale a, d'une façon inconsidérée, prononcé ce discours d'Arnhem qui, comme de juste, suscita parmi ses compatriotes exilés le doute, l'émotion, la colère. Nous nous honorons d'avoir alors mis en garde contre une erreur fâcheuse les Belges qui, un peu trop vite, crièrent à la trahison et au lèse-patriotisme. Nous savions eue la probité de Huvsrrnns et la sincérité de son attachement à la Belgique étaient inattaquables. — C'est une affaire entendue, cela. Il n'y a plus à revenir là-dessus et Huysmans n'a pas le droit da ftous demander un blanc-seing pour tou tes les gaffes et toutes-les manoeuvres dangereuses que lui inspirent un caractère impulsif, une tendresse immodérée pour l'Internationale qui a fait sa notoriété et une trop grande confiance en lui-même. Camille Huysmans a suscité la création d'une Union des Travailleurs belges résidant en Hollande, dont le journal ,,Le Socialiste Belge" se dit l'organe. Quand cet organisme s'occupe des revendications de nos , pauvres internés, de la défense de leurs intérêts, il fait d'excellente besogne. Mais, sur cette action syndicaliste, cétte oeuvre de défense ouvrière à laquelle nous ne pouvons qu'applaudir, Camille Huysmans et son journal ont greffé toute une politique qui sur bien des points: l'Internationale, la question flamande, etc., est la politique personnelle de Huysmans, en contradiction avec celle de nos camarades socialistes, du pays envahi. Une longue lettre de l'Autrichien Pohl, le correspondant du ,,Vorwârts". en Hollande, insulteur professionnel qui crie, lui aussi, à la persécution quiand 011 lui met le nez dans ses ordures, a trouvé un accueil empressé, une cordiale hospitalité dans le ^Socialiste Belgo". C'est charmant!— Nous montrerons jusqu'où va l'impudence de ce Boche. Ne va-t-il pas jusqu'à décerner des brevets de socialisme ? Tout cela, dans uu journal belge, sous les regards bienveillants de Huysmans. Puisque celui-ci a l'air si bien d'accord avec Pohl, je n'ai qu'une chose à lui dire: je lui donne rendez-vous après la guerre à Mons, devant la fédération socialiste dont je relève, et nous discuterons là qui de lui ou de Vandervelde, Destrée, Tenvagne, De Brouckère, Brunet par des attitudes et des paroles inconsidérées a compromis l'influence du socialisme durant cette guerre. Louis Piérard. — -EH®—®--.»- Are Gesar! En mai 1914 un grand seigneur; officier de la garde prussienne, à qui on parlait de patriotisme, fit cette déclaration : ,,Moi je n'ai pas de patrie, je n'ai qu'un roi." C'était la profession de foi d'un hobereau, et elle n'avait en somme rien de bien extraordinaire si l'on songo que ce prétorien appartenait à cette race de soudards, hommes-liges des Rois de Prusse, qui n'ont jamais rien négligé pour se les attacher à leur service. Mais o'est plus étrange de constater que ce fétichisme pour le ïïohenzodlern s'est répandu chez les social-démocrates qui.avant la guerre avaient j fait preuve d'un certain esprit d'indépendance.. C'est ainsi que l'on pouvait lire récemment dans le ,,Volksfmund" (l'Ami.du peuple), journal socialiste allemand, les lignes suivantes, qui no le cèdent en rien comme loyalisme aux dires du hobereau en question: ,,L'Empereur est le, chef constitutionnel do l'Etat allemand. De même que c'est au moment du danger qu'on reconnaît ses amis, de même la patrie voit aujourd'hui ee qu'elle possède en la personne de son premier serviteur, comme le kaiser se nomme lui-même. f Si on laisse de côté quelques malentendus qui appartiennent au passé, chaque Allemand pourra dire aujourd'hui que l'empereur, dans une époque où une lourde responsabilité pèse sur ses épaules, a toujours tenu compte de celle-ci ainsi que de ses obligations conventionnelles. Ce que nous estimons surtout en lui c'est son sentiment si élevé du devoir, sentiment qui dirige tous ses actes et toutes ses pensées.Tous ses actes peuvent. être interprétés comme l'expression de la volonté populaire et nous approuvons pleinement ce leader socialiste qui déclara dernièrement que l'empereur jouissait actuellement de la confiance générale du pays. Jamais le peuple et lTempereur n'ont été aussi unis qu'en ce moment où nos ennemis, après avoir repoussé brutalement nos propositions de paix, s'apprêtent à nous porter un coup décisif." On croit rêver à la lecture de ces lignes quand on se reporte à la violation de la neutralité de la Belgique garantie par les 'rois de Prusse, quand? on pense aux. atrocités 6ans nombre commises depuis deux ans et demi par les Teutons. Songeant aux millions d'Allemands tués pendant cette guerre et aux millions d'autres sujets des Hohenzollern qui succomberont encore au cours des hostilités, on doit.recon-naitre que les dithyrambes adressées par les socialisées du kaiser à leur idole ne constituent en réalité qu'un mauvais plagiat de la phrase antique: ,,Ave, César, morituri te salutant." ,,-Salut. César, ceux qui vont mourir te saluent!" ..MO- le file à l'armée belge Le général français Percin écrit dans 1',,Humanité" : Il semblerait vraiment que ce sont les Français qui ont subi ce premier choc, alors que ce sont les Belges qui, n'ayant pas, eux, la loi de trois ans, mais ayant convoqué leurs réserves à temps, ont retardé de quinze jours la marche des armées allemandes; alors que, sans les Belges, nos ennemis ne faisaient qu'un bond de la frontière à Paris et qu'une bouchée de nos treize cent mille hommes, dont six cent mille réservistes seulement, grâoe à leurs deux millions d'hommes. dont treize cent mille réservistes, et malgré notre loi de trois ans. — —■■ 'Bn— — // y a un m 13 février 1916. — Dans les combats devant Erzeroat'-m. les Russes font 700 prisonniers et 'capturent 7 canons. Ils occupent la ville de Khop (Caucause) et celle de Doiile-tabccd (Perse) et délogent les Turcs, dçs positions aux; environs, djx EJynys*, En Belgique. A Bruxelles Nous avons publié do récit de l'aventure survenue au directeur du Grand Bazar du Boulevard Anspach. Un facétieux étalagiste avait rangé des soldats allemands d'une part et des soldats belges d'autre part, en un. grand combat. Les Boches étaient — évidemment —-en fuite. On imagine l'effet de cette scène qui attira devant la vitrine, rue Grétry, un nombre incalculable de curieux. Nous avons raconté à l'époque que l'établissement dut fermer ses portes. On apprend aujourd'hui que le Grand Bazar a pu rouvir, mais le directeur, M. Ho : nay, a éto condamné à une amende de 10,000 marks. Le chef de rayon responsable de l'incident a été frappé d'une amende de 5000 marks et l'étalagiste — qui avait organisé la bataille et la Victoire de nos piots —, s'en tira avec 3000 marks. Il faut avouer que c'est un pou cher... Mais les Boches ont besoin d'argent. Et ceci explique cela. * * * La pénurie do charbons est telle qu'il a fallu remettre ' certaines affaires au Palais de Justice. On gelait dans les salles d'audience. Depuis 1890 un froid aussi vif n'a. plus- sévi coi Belgique. De nombreuses écoles ont dû fermer, faute . de pouvoir être chauffées. ■¥■ » * Les deux salles d'attente do la Banque Nationale, rue de Berlaimont, ont été transformées en chauffoirs publics. On y sert, également la soupo aux nécessiteux. Il a fallu organiser un service spécial, tant le nombre des candidats à l'assiettée do soupe gratuite était grand. Les employés de la Banquo Na-tionalo reçoivent leur déjeuner. Chaque jour, cinq cents couverts .sont dressés pour eux. Lo surlendemain du jour où la soupe fut servi ce gratuitement on constatait la présence do 2000 amateurs. C'est pourquoi un service spécial a été organisé avec cartes do contrôle, afin d'éviter les abus. c- • * Dans un article intitulé: ,,Quand les autorités agironi^elles ?" le ,,Bruxellois", organe officieux do la ,,Kommandantur'5, après avoir montré que les denrées alimentaires sent plus chères en Belgiquo qu'en Hollande, rend les autorités belges responsables de cet état d > choses, opposant leur ^indolence" à gio" des autorités hollandaises. Le ,,Bruxellois" est vraiment trop bon. • * m M. J. Sosset, inspecteur honoraire des écoles normales, est décédé à Ixelles, dans sa 85e : année. A Anvers Depuis un certain temps, une surveillance do police s'exçrçait autour d'une maison du quartier de Stuyvenberg, où, soupçonnait-on, ni- j chaient do faux-monnayeurs, mais on n'avait | aucun indice sérieux. A la suite de certains j rapports, M. le jugo d'instruction Taquet, qui ! est expéditif, vient de faire pratiquer une visite ! domiciliaire. Oelle-ci a confirmé les soupçons. ! Un attirail propre à la fabrication de pièces 1 fausses de 25 centimes a été saisi. On a trouvé | aussi 4 pièces de monnaie qui n'étaient pas ! entièrement achevées. Il est probable que plusieurs pièces avaient ; été mises en circulation déjà par les faux-mon- | naveurs, car on en a trouvé plusieurs dans des boutiques voisines, où elles avaient été données en paiement. A On annonce qu'aux Forges et Laminoirs de Jupiilé une formidaible explosion s'est produite. Deux chaudières sautèrent, tuant dix personnes et en blessant une trentaine! Ces j dernières sont soignées à l'hôpital St-Laurent, à Liège. Lo nombre des victimes n'a pu être j fixé avec exactitude. On croit que des ouvriers I gisent encore sous les décombres et qu'on n'a pu, jusqu'à 2>résent, les dégager. Les dégâts sont importants: une partie du toit de l'usine a été arrachée. Le bruit de l'explosion a été entendu à une très grande distance. A Herstal, plusieurs vitres ont été brisées. •H- * * Le ,,Nieuvre Rotterdamsche Courant" publiait récemment de son correspondant au pays de Liège une de ces chroniques longues comme un jour sans pain dans laquelle les mobiles des vols commis aux environs do la ville des princes-évêques étaient attribués à l'oisiveté. Ce qui revient à dire que les Allemands, en déportant les chômeurs et les oisifs, rendent service à notre pays. Le singulier Belge qui se permet d'écrire ces sornettes est i un nommé Prenau, ancien sous-instituteur à Aelst, près de St-Trond, actuellement profes- j seur à l'école normale de Liège, connu par les j articles qu'il signait du pseudonymo de Steven | Boersen dans le ,,Vooruit" do Gand. Evidem- j ment, Prenau sympathise avec les Aktivistes. ; S'il commençait par mettre en pratique les i théories de ses compères et par retourner en Flandre £ f. .* La mortalité augmente dans une terrible 1 proportion. Pendant les dix premiers mois de l'année 1916 le. nombre des décès a. augmenté de 600 tandis que celtii des naissances da di- ( minué de -100. A Oanaï Le 5 février les cloches do nos églises ont ' sonné à toute volée à l'occasion de l'arrivée de la bulle papale nommant Mgr. Seghers évêque de Gand. La cérémonie d'installation dii nouvel évêque aura lieu à la fin de ce mois. Son Eminence le cardinal Mercier y assistera. * * * Dans, la séance du Comité provincial agricole, il a été communiqué que les bénéficiaires d ,,coins de terro" ne pourront plus cultiver que des plantes alimentaires (donc plus do tabac) et quo 75 p.c. de la 6UT>°rficie ■'1 -fi-r-r-: pous is culture des pommes de terre* soit un tier en hâtives et deux tieis en tardives. J L'oeuvre du Coin de Terre, qui possédait en j . 1896 des terrains mesurant en tout 10 liéçta- j res et répartis entre 200 ménages, disposait en novembre dernier de 3,600 hectares, répartis ' entre 69,000 ménages. L'oeuvre elle-même compte 24 iigues régionales et 388 sections locales. S S La première session-des assises pour 1917, dans la Flandre orientale, s'ouvrira le lundi 1 19 février, sous la présidence do M. ie conseiller j Do Berre. Il y a quatre affaires au rôle : lo. Lundi 19 et jours suivants comparaîtra le nomfné Basile Maes, accusé d'assassinat commis à Overmeire le 16 août dernier. Ministère pubic, M. Soenens ; défenseur, Mo Buysse. 2o. Jeudi 22 et'jours suivants: Henri Van de Putte, accusé d'assassinat commis à Dottignies le 7 février 1915. Ministère public, M. G. Van-dermoeren; défenseur, Mo Storme. 3o. Lundi 26 et mardi 27 : Henri Dewaele et Charles Bertecl, accusés de vol avec effraction, commis à Heule lo 6 février 1915. Ministère publie, M. Soenens; défenseurs, Mes Raes et Van Overbeks. 4o. Mercredi 26 et jours suivants: De Necker, i assassinat commis à Oostcamp le 5 juin 1916. Ministère public, M. Soenens; défenseur, Mo De Suèepper. • • • Dans sa dernière séance, le Conseil communal do Gand a décidé d'inviter la Société anonyme ' do l'Exposition à appeler un cinquième du ! capital souscrit par ses membres, et Ce en faveur 1 des' oeuvres communales do secours et notam- ■ ment en faveur des ouvriers réquisitionnés. Ce versement devrait produire 300,000 francs. | Seulement, neuf années so sont écoulées depuis quo la Société do l'Exposition a été fondée et io capital souscrit. Beaucoup do membres sont absents, d'autres sont décédés, et la recherche des héritiers serait assoz laborieuse; d'autres enfin, par suite de la guerre, sont tombés dans la détresse. Il y aura donc vraisemblablement un assez fort déchet.' Les actionnaires ne s'attendaient pas à un appel do fonds. Le Conseil décide quo celui-ci aura lieu pour soido de compte. A OslesmsSe Le 23 décembre 1916, un certain nombre de barques de pêcho étaient sorties--.et pèqhêpent l'csprot entre Ostendo et Blankenberghe, lorsqu'une tempête imprévue so leva. La flottille rallia Ostendo en hâte. Un remorqueer aile- ; mand essaya do les secourir, mais le câblo jeté I à quelques barques se cassa et les 'bateaux vinrent en collision. Neuf pêcheurs perdirent la ; vie dans l'accident. Ce sont les nommés 1s. Dû- j saver, Louis David, Joseph Ivabo, Louis Van i AYuIpen, Frans Goetgebuûr, Frans Major, ' Pont, Camille Everaert et Ernest Grunewald, patrons et matelots des barques n, 4, 44, 51 ot 53. A&s JPsasrs WstSïors. A la fin du mois de novembre 191 G, la commune était occupée par environ !io0 soldats pionniers et dragons. Un de leurs officiers est, paraît-il, un très proche parent du kaiser. La plupart des soldats sont des pores famille, fatigués de la guerre et qui ne cachent -pas leur désir de rentrer chez eux. Il» se plaignent surtout de l'insuffisance de la. nourriture et de la solde. Leur mess est établi dans la brasserie Lambin ; la plupart logent chez l'habitant. Au mois d'août dernier, quarante ouvriers du chemin de fer, refusant de travailler pour les boches, furent condamnés à deux mois de déportation en Allemagne, mais le 1er décembre aucun de ceux-ci n'était encore rentré à Jambes. Pendant la durée de leur déportation, tous les moyens sont mis en oeuvre pour les amener à signer un engagement de travail. Les récalcitrants ne reçoivent, comme nourriture, qu'un peu d'eau grasse et une tranche de pain sec. L'appel des hommes a lieu tous.les mois au nouveau Kursaal. * * * Le comité de ravitaillement, présidé par le baïon de Thysebart, est dirigé par M. Georges Genot. Les magasins sont établis dans la salle de l'école des Frères. On y trouve du lard, saindoux, çéréaline, riz, etc... Les pommes de terre font à peu près défaut et sont remplacées par des choux-navets. Le3 distributions de savon et de café sont très rares. Dans le commerce on trouve encore du café à 25 francs le kilo et du savon a 15 francs. L'huile d'olive atteint le prix de 40 à 50 francs le litre et le pétrole 7 à 8 francs. Pour l'éclairage, heu- * reusement, les plus petites habitations sont aujourd'hui reliées à la distribution électrique. La cherté de la viande et des oeufs a amené la population à donner un développement énorme à l'élevage des poules et des lapins. s * * On annonce le décès de M. François Mauroy, secrétaire communal de Quevaucamps, et de M. < Louis Timmernians, caissier des Laminoirs de Châtelet. ^ A Schaerbeek Le Conseil communal s'est réuni jeudi, à 6 cures du soir, dans lo cabinet de M. le ourgmestre. La séance était présidée par M. Reyers, bourgmestre. Les échevins Fischer, Max Bertrand et Decraen étaient présents, ainsi que la majeure partie des conseillers. Dès le début, le Conseil se constitue en comité secret pour procéder à la nomination de quatre ghefs dg bureau. &ur la proposition j du Collège, on procode aussi à la nomination d'employés qui obtiennent des augmentations de traitement. Il est décidé d'allouer aux em- ( ployés et aux fonctionnaires communaux dont les traitements n'excèdent pas 2,400 francs une indemnité mensuelle de fr. 7.50 pour les célibataires, fr. 12,50 pour les mariés et fr. 2,50 pour chaque enfant en dessous de 18 ans. La séance puiblique commence à 7 heures. Le "bourgmestre soumet au Conseil le rapport du Collège concernant la réorganisation des cadres de "l'administration communale. Le i rapport est adopté. Le Conseil ratifie enfin l'ordonnance de police prise par M. le bourgmestre concernant la circulation du bétail. Pour empêcher que les' animaux destinés à l'abattoir de Schaerbeek ne soient maltraités par leurs conducteurs en cours de route, le bourgmestre a ordonné que tous les transports seront accompagnés par un agent de police depuis les abattoirs de Cure-ghem-Anderlecht et Bruxelles, où le bétail arrive par chemin do fer, jusqu'à l'abattoir de Schaerbeek. < A Tournai Le Conseil communal s'est réuni il y a quelques jours.1 Il a approuvé une vente de taillis faite à Gaurain-Ramecroix par le Bureau de bienfaisance, ainsi que les budgets de l'Ecole industrielle et de quelques établissements scolaires. Il a été décidé d'augmenter le prix des concessions dans les cimetières. Le budget de la Ville pour cette année a été arrêté définitivement comme suit: recettes, 4,785,249.68 ; dépenses, 4,784,173.03 ; excédent •fr 1,075 65. Ont été renouvelés les mandats de MM. V. • Carbomielle, J. Boucher et Balthazar, comme membres de la commission de la caisse d'épargne ; MM. Victor Cherquefcsse et Fernand Le-febvre ont été nommés membres de cette commission en remplacement de MM. Louis Léman et Edm. Goblet. A as Brafosmt Les habitants <\c Savcnthem et des localités du canton ont dû se présenter le 9 février devant les sous-Kassongo allemands. * -x- * Le pauvre gouverneur du Brabant va se ruiner. Lisez donc l'avis suivant.' Non loin d'Overijssche le chef d'une patrouille a été tué d'un coup de fusil, dans la nuit du 80 au 31 janvier; on n'a pas encore découvert le coupable qui est, scmble-t-il, un braconnier. Quiconque donnera des renseignements qui fèront découvrir l'auteur de ce crime touchera une prime de mille marks. • Lo braconnage pratiqué à l'aide d'armes a feu . ayant pris une extension considérable, jo promets une prime de cent marks à quiconque dénoncera un braconnier chassant avec une arma à feu, à la condition que cette dénonciation aboutisse à la punition du délinquant. En outre, jo rappello qu'il est défendu d'acheter du gibier qui ne porte ni un bulletin do provenance (AVildschcin), ni un bulletin d'importation du gibier (Wildeinfuhrscliein), à l'exception des grives et des lapins. Toute personne qui achète du gibier à l'encontre de cette interdiction sera punie pour recel. Bruxelles, le 1 février 1917. Der Gouverneur von Brussel u. Brabant, Gcneralleutnant Hurt. Hui-t offre ccnt marks au dénonciateur. Il v a quelques semaines? il en avait promis mille. Est-ce que lo sympathique Furt, comme on l'appelle à Bruxelles, est obligé de faire des économies ? . * * * Les Allemands ont remporté deux victoires éclatantes. La première, a été vraiment admirable.. Leurs soldats so sont rués dans le petit séminaire de St-Roch et ont arrêté toutes les personnes qui s'y trouvaient. Puis, comme l'ont dit si justement les magistrats de la Cc-ur de Cassation, le vainqueur a emmené en servitude le vaincu pour le réduire en esclavage. C'est dire que tous des hommes âgés de plus de dix-huit ans ont été conduits en Allemagne sous bonne escorte. On ne sait pas si le sous-officier qui commandait le groupe a été décoré, mais il y a gros -à parier qu'une croix de fer a ou va déshonorer sa poitrine. Vous pensez bien qu'une telle action d'éclat doit être récompensée et, à défaut do procurer du pain au peuple allemand, on lui donne des jeux. Toujours romain leur Imperator-Rex ! La seconde victoire, est d'un autre ordre. Elle est germano-flamingante. Les Boches, agacés par les incessantes réclamations des aktivistes, se sont aperçus avec horreur qu'ils s'étaient servis jusqu'ici du mot ,,centimes" français dans la surcharge do leurs timbres. Us viennent de le supprimer et d'émettro une nouvelle série de timbres ne portant plus quo lo mot ,,cents". Tous les de Boni et les Rudels-heim battent des mains. Justice leur est rendue: la Flandre est sauvée! Au Limtoourg La soupe populaire sera bientôt organisée à Hasselt. La ration, un litre par personne, coûtera 15 centimes. Elle sera distribuée gratuitement aux cecourus. A Stockheim et à Freeren les élèves des écoles jouiront bientôt des bienfaits do la même oeuvre. Des magasins, dépendant de la Société coopérative intercommunale de ravitaillement, vont s'ouvrir prochainement à Hasselt et à Vroenhoven. Les actionnaires pourront s'y procurer les aliments et denrées devenus rares et coûteux. # • * Environ 700 élèves des écoles primaires de Maeseyck participeront à la distribution de la soupe communale. La soupe pour les filles est préparée par les soeurs Ursulines, celle des j garçons à l'école des Frères. Les repas 6ont giatuits, même pour les enfants de la bourgeoisie.Depuis des années, Maeseyck fait une distribution de soupe populaire pour adultes et enfants. Ces repas, préparés avec le plus grand soin, sont &0tritniés au local des Hospices, s & a Un service funèbre a été célébré à Maeseyck à la mémoire de M. Pétré, sous-chef de musique du lie régiment de ligne, mort poui la patrie. Aux frontières Les^ groupes de travailleurs militaires au • frontières de la Flandre orientale sont tr. renforcés. Us sont obligés, sous les pires n. naces, do creuser des tranchées dirigées vers territoire hollandais. On signale un va et viei incessant de tramways, d'automobiles, de ci niions entro cette partie du pays et les vil h des Flandres. Le pri'kkeldraad a été placé, le-retranchements sont prêts à recevoir les défen seurs et leurs moyens do défense. Le long du canal Léopold on élève des case- mates construites sur béton. —« * h [psitiei Eeîye Au profit des déportés. — Un discours M. le prof. Hector Treub, Samedi dernier a eu lieu l'ouverture d'une exposition de peinture belgo (sur laquelle nous aurons l'occasion do revenir) dans la salle Heystee et Smit, 545—549 Heérengracht, Amsterdam. Les entrées sont perçues au profit de l'oeuvre internationale pour blessés et prisonniers de guerre, section des déportés civils. C'est ce qui donna l'occasion à M. le prof. Hector Treub, empêché malheureusement d'assister à l'ouverture, d'adresser au comité une lettre qui fut lue aux assistants par M. Léonard Vet-hoeven et dont nous extrayons les passages suivants: ....,,La Belgique! Ce nom seul nous met en mémoire comment, depuis le début du conflit et même avant, le gouvernement allemand a négligé tout ce qui aurait pu prêter à la guerre un semblant d'esprit chevaleresque et a tout fait par contre pour lui donner un caractère de bestialité morale et matérielle... U est possible que le Gou vernement Impérial et le peuple allemand aient cru (on juge toujours les autres par soi-même) que la Belgique aurait laissé passer librement l'envahisseur. U est possible qu'une partie du . peuple belge *soit d'origine germanique; mais aucun Belge n'est à ce point Allemand qu'il tienne l'honneur du pays pour rien. Le combat commenta. . La colère au sujet du premier insuccès fut assouvie par la destruction de Visé. Après la prise de Liège, nouvelles propositions pour cesser la résistance. En attendant, et dans le but de préparer l'opinion sur ce qui viendrait ensuite, fut créée la légende des francs-tireurs et des femmes qui crevaient les yeux des soldats. Légendes auxquelles plus personne ne croit, si ce n'est un seul lieutenant néerlandais et peut-être aussi le bandit Carranza. Le refus vint et la Bête fut déchaînée. Louvain, Aerschot, Andeni;e, Dinant, pour ne citer que le pire.... Les compagnies incendiaires, armées avec le nouveau triomphe de la ,,Deutschen Wis-senschaft", les pastilles d'Ostwald, s'en donnèrent à coeur joie... Des prêtres furent jetés nus dans la beauge des cochons; des femmes, des fillettes, des religieuses furent deshonorées. î)es enfants, des femmes, dès vieillards furent fusillés, tués à coups de baïonnètte ou à coups de matraque. Et ce ne furent pas des actions plus ou moins isolées de soldats ivres, ce fut la manifestation officielle de la façon de faire la guerre des Allemands. C'est pourquoi ceci ne peut jamais, jamais être oublié. Heureusement! Ce n'est pas pour rien que la Belgique avait souffert. Le paisible petit pays d'industriels et d'agriculteurs avait arrêté pendant trois semaines la puissante Allemagne militaire et ainsi sauvé l'Europe de la menaçante hégémonie prussienne.Ceci ne sera jamais oublié. La Belgique-Martyre, la Belgique-Héroïque demeureront dans la mémoire aussi longtemps qu'il y aura des hommes sur la terre." M. Treub rappelle ensuite les réquisitions, les pillages, les violences. ,,Mais l'Allemagne n'avait-pas comblé la mesure de ses cruautés: Elle institua la mobilisation civile pour libérer des soldats afin de les envoyer au front. Il n'y avait plus asse: d'hommes — mais en Belgique on trouverait des hommes. Beaucoup étaient sans travail, par la faute de l'Allemagne naturellement mais qu'importe! D'autres étaient rentré? en Belgique, confiants dans les promesse^ allemandes. Mais un gouvernant allemand s'embarrasse-t-il de sa parole? Chiffons de papier; autant en emporte le vent. Le lamentable exode commença et dure encore. On les voit, hommes de tout âgo et de- toute\ capacité, marqués comme des esclaves d'une ligne rouge dans le dos, emmenés dans des wagons à bestiaux dans le pays ennemi, pour y travailler pour l'ennemi, contre leur propre patrie. C'est vpour' ces malheureux, ces victimes de la dernière manoeuvre inhumaine des Allemands, pour garantir autant que possible ces esclaves de la famine, c'est pour qu'après l'inévitable défaite de l'Allemagne ils puissent travailler à la résurrection d'une heureuse, libre et laborieuse Belgique c'est pour cela que des artistes belges ont organisé cette exposition. Je la déclare ouverte en exprimant le voeu qu'elle puisse réussir. yivQ la libre gelgiqiisl''

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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