L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 24 Octobre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/930ns0mx2h/
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4Êrae Atanee N®. ID96 s cents Mercredi 24 octobre 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forci Journal qsasottsiiefrB «Ju mentir» paraissant esta Hollande Relue est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées «m bureau de rédaction: IM. Z. VOORBUHGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 3797 et 1775. ♦ " ■" ■ ■" - """ ta Rédacteur era CheS: Gustave Jaspaers. *» .,A Charles Bernard, Louis Piérard, ttoiMuté-de R^dactïOn.^ René OJSagag-rafo gyy , Bcr*38e Pairiparé. DM ———w——an——a—tar—n»p——on»w———«eaMi—■————a——a——wa—w——————SB Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Po""* j®-militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payaoïc par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents ta »gn_c« _ Retour de voyage Guillaume II est rentré dé sou voyage aux Balkans. Il convient de remarquer que le bureau Wolff s'est montré plus sobre de détails sur les faits et gestes, et surtout sur les paroles de l'impérial visiteur, pendant Bon séjour à Constantinople que durant sa visite à Sofia. On dirait qùe devant le tsar Ferdinand, exigeant et terrible complice, le kaiser sa »^nte un peu mal à l'aise et qu'il éprouve le besoin de crâner. Et c'est pour cela, dans le même temps que Kuhlinann, au I^eichatag, consentait à tout rendre aux alliés sauf l'Alsace-Lorraine, Guillaume assurait à Ferdinand et à ses ministres qu'ils pourraient garder tout ce qu'ils avaient pris. Sans doute, à part lui, le kaiser s'est dit que, le moment approchant où l'Aile magne aurait assez à faire de songer à elle-même, la Bulgarie n'aurait qu'à se débrouiller toute seule. Et c'est pour donner le change à ses hôtes qu'il a haussé le ton et fait sonner encore une fois ce grand sabre ; qui jadis faisait frémir les chancelleries. Avec'son ami le sultan, le bon Mehmed, il s'est senti plus rassuré. Jadis deux augures ne pouvaient pas se regarder sans rire. Gageons que l'empereur de Berlin et le sultan de Constantinople ont au moins esquissé un sourire. C'est fin 1915, à Nish, que Ferdinand saluait Guillaume en latin du nom de ,,Gloriosus". Depuis le ,,Miles Gloriosus" de- Plante tous les potaches savent ce que cet adjectif signifie et Shakespeare l'a traduit par Falstaff. A peu près dans le même temps Enver pacha vint signifier à ce pauvre Méluned qu'il terrorise qu'il eût à prendre le titre de Ghazi, le victorieux. Nous ne connaissons pas le Turc, mais il est fort probable qu'au rebours du ,,Gloriosus" il no s'attache à oe vocable ,,Ghazi!',doux et mystérieux comme tout ce qui est oriental, aucune signification péjorative. Mais Mehmed, du jour où il devint Ghazi, a perdu l'Arménie, la Mésopotamie, l'Arabie et la presqu'île du Sinaï. Ce victorieux a été battu partout à plate couture, si bien que ce vocable oriental Ghazi paraît un peu de la même famille que le Gloriosus de Plante, pardon de Ferdinand. Et l'on comprend maintenant l'attir ranoe de l'un vers l'autre et aussi la mélancolie qu'ils ressentent de cette double similitude du titre et du destin. Guillaume n'a pas pu dire à Mehmed que la Turquie garderait ce qu'elle a pris, pour J'excellente raison, qu'elle n'a rien pris du tout-. Il n'a pas dit non plus qu'elle reprendrait ce qu'elle a perdu, parce qùe Guillaume sait bien qu'il est impuissant. désormais à le lui faire rendre. 1} s'est borné à cette phrase vague que la Turquie saurait bien continuer la lutte jusqu'à convaincre fees"ennemis de l'inutilité de leurs efforts... Et le Glorieux et le Victorieux se sont séparés sur cette maigre consolation, songeant, l'un, à tout ce qui lui réserve la campagne d'hiver que les Britanniques viennent d'inaugurer avec tant de succès sur l'Euphrate et ie Tigre, l'autre à l'impitoyable ténacité anglaise, à la volonté de vaincre de la France et à la froide résolution de l'Amérique. Et il songe aussi aux difficultés qui l'attendent en Allemagne, au mécontentement du peuple qui réclame en même temps du pain et des droits, tandis que lui-même, impuissant, est obligé de subir- la tutelle do cet. Hindenburg qui venge si durement la mémoire de Bismarck disgracié. Ah ! s'il avait ua Bismarck. Et sa pensée retombe '«jiusFii \i sur Michaelis. De Bismarck à Mi-cha^iis l'Allemagne a descendu bien des degrés.' La Turquie saura bien montrer à l'ennemi l'inanité de ses efforts... Et, l'Allemagne? Elle s'élance, à la suite des soldats russes qui se battent parfois, reculent toujours mais ne se rendent presque pas, à d'inutiles cpucùiêtee et à des victoires sans lendemain. Son ambition a dû se contenter jusqu'ici de capitales secondaires: Bruxelles, Belgrade, Bucarest. Aura-t-elle Pétrçgrade? Mais, à ce moment-là, Pétrograde rebaptisée Peters-bourg ne sera plus. capitale et Hindenburg aurait-il la folie de songer à Moscou ? Des .plus grands y sont allés avant lui... Les espaces que l'Allemagne peut occuper en Russie sont décourageants par leur étendue n)ême. Et qu'importe ces centaines de mille kilomètres carrés qu'elle tient en Pologne, en Courlande, en Lithuànie, en Livonie, quand cette terre de Flandre, cette terre d'occident voisine de la mer où chaque mètre carré vaut plus qu'une province eu Orient, lui est arrachée pouce par pouce, pied à pied, dans une lutte où le meilleur 8§lig" allemand coule à flot^. Le cancai d'Ypres, le canon de l'Aisne ionne si haut que sa voix étouffe les rumeurs de révolte qui grondent dans les grandes villes industrielles allemandes, chez ce peuple qui se détourne de Scheidemanu et des Noske, ces porte-paroles de Michaelis au congrès de Wurtzbourg, pour suivre Haase et les socialistes dissidents. Il y aura toujours dés mitrailleuses pour balayer ce peuple s'il bouge, mais sur l'Aisne, à Verdun et a Ypres, y a-t-il assez de canons allemands pour répondre aux canons français et anglais, y aura-t-il assez de poitrines de soldats allemands pour boucher les trous et combler les brèches du fameux mur d'aoier que déjà Hindenburg a dû reculer de la Somme sur l'Oise et qui, peut-être, demain, reculera de l'Yser sur l'Escaut? Guillaume rapporte avec lui bien des sou-bis. Son ministre des finances, qui l'attend sur le quai de la gare pour lui aujnonoer que l'emprunt a produit 12 milliards de marks, khassera^t-il tous ces nuages qui s'amoncellent sur le front de son maître ? Douze milliards de marks, voilà bien du papier. Mais c'est avec de l'argent qu'il faudra payer les intérêts.., Charios Bernard» ■—. — • — 2797 et I77«. i ' Quatrième Anniversaire. C'est hier, sans tambours ni trompett que .nous sommes entrés dans nol quatrième année d'existence. Ce petit é" nement n'offre pas d'autre intérêt que nous rappeler à une réalité que nul n'e osé prévoir ce '23 octobre, 1914 où les pi pessimistes souriaient en évoquant la pan fameuse de lord Kitchener: l'Angletei sera prête dans trois ans. Les trois ans 6ont écoulés depuis et l'Angleterre < prête... Aussi, quand nous avons créé ce jourr destiné à informer les réfugiés belges Hollande, à leur donner dans la très fail mesure de moyens très restreints le réconfc moral nécessaire, nous ne pensions pas pz tir pour une étape ai longue. Au départ no avions déjà devant les yeux le poteau d'ar: vée, le poteau de la frontière d'un pa libre et victorieux. Ce n'était, hélas! qu'i mirage et au fur et à mesure que nous ava cions, que les saisons se succédaient av leurs alternances de joie et de tristesse, but se déplaçait et devenait plus lointai Mais, ce but, jamais nous n'avons dés< péré de l'atteindre et moins que jamais a jourd'hui où tombe dans le néant la tr< sième année passée à la poursuivre. Nous voyons toujours là, devant nous, et ses co tours se précisent au point que nous ne po vons être plus longtemps le jouet d'une cil mère. Encore un coup de collier, le plus d peut-être, et nous arriverons avant que calendrier ne marque encore une fois la da du 23 octobre. C'est dans cet esprit, enco une fois, que nous nous souhaitons à noi même3 la vie la plus courte, heureux si ; cours d'une vie que nous eussions souhait moins longue nous ayons pu accomplir u tâche utile, resserrer les liens de patriotisr qui unissent la grande famille de nos le teurs et leur communiquer chaque Jour cet sainte confiance qui ne nous a jamais quit nous-mêmes, un instant, et qui est le 6e hommage que demandent- ceux qui comba tent pour nos foyers. La dette publique fieSgs La „ Gazette van Brussel", paraissant < Belgique occupée avec privilège de la censu allemande, en se basant sur da prétendu indications officieuses,, trouvées dans la pre se hollandaise, évalue dans le supplément ; nancier du 16 septembre 1917 à 12 millian le chiffre de la dette publique belge, alo qu'avant la guerre, elle était de 5 milliard Par conséquent, Lé -Havre a dépensé 7 m: liards en 3 ans, conclut-il. La guerre no-coûte au moins 200,000,000 par mois. Il r suite de renseignements recueillis au Hav auprès do l'autorité belge compétente que o chiffres sont foncièrement inexacts. Cet autorité déclare officiellement que les dépens totales du gouvernement belge ne s'élève) pas à la moitié du montant indiqué. A la da même de l'article, ces dépenses, exclusivemei assurées par des avances des puissances alliée s'élevaient exactement à 3,330,200,000 franc Encore il importe de noter que près du tie de ce total répond à des dépenses qui ne soi pas de. guerre à proprement parler. Il cor prend en effet neuf cent quatre-vingt se; et demi millions de subsides versés à la cor mission américaine pour le ravitaillement < Belgique occupée. Il faudrait ton in compte d autres éléments encor.» pour établir la pa propro aux dépenses purement militaire Ainsi le gouvernement belge a tenu à honnei d'assurer en pays alliés le service de la det publique, tel l'emprunt émis à Londres ; début de 1914, alors quo les Allemands oi d'emblée et radicalement supprimé ce servi dans Je pays occupé, bien qu'ils détienne] les chemins de fer et autres régies dont revenu constitue ou peu s'en faut l'équivale! des charges de cette dette. Ce qui vient d'être dit suffira pour remetti les choses au point et dissiper la fantasmag rie de 2,000,000 par mois. Un bel biiimass à l'armée telft Bans la seule relation importante de la lu taille de la Marne, parue en Allemagne, reli tien qui a été traduite récemment en frança Dar M. Th. C. Buyse, traducteur au ministèi de la guerre belge (1), on trouve'un bel hou mage rendu .par l'ennemi à nos soldat L'auteur se demande à la page 145 de c ouvrage ..quelles furent les causes qui décid rent le colonel général von Moltke à report* l'ordre de la bataille allemand à environ ni journée do marche vers le nord, en d'autr termes à battre en retraite." L'écrivain allemand répond que cette déc don fut imposée par la fatigue et les lacum lu ravitaillement des troupes allemandes, ma iussi par le retard infligé à la progression d< 1ère et 2o armées allemandes par la résistant imprévue des forteresses de Liège, Namur < Maubeuge et par les sorties de la garniso d'Anvers. ,,Quelques corps d'armée, surtout le 15 corps de réserve et certaines parties du III corps de réserve, écrit l'officier d'état-maj( allemand, furent retenus par l'énergique sort de la garnison d'Anvers qui coïncida avec contre-offensive française sur la Marne. Le\ présence sur la Marne eût suffi à elle sèu pou/r battre définitivement la 6r. armée fra çaise et pour faire fléchir complètement toi l'ordre de bataille de l'adversaire qui éta aussi extrêmement ébranlé au centre." Tous les Belges seront heureux de voir rei Arc cette justice à nos vaillants soldats. (1) ,,Les Batailles de la Marne" par u >fficier d'état-major allemand. Il y a un an octobre 1916. — Sur le front de Vei dur?, les Français enfoncent la ligne allt mande sur un front de 7 kilomètres sur un profondeur de 3 kilomètres. Ils prenner, le village et le fort de Douaûmont, les cai rière* près de Haudraumont, occupent, un position sur la route de Bras à Douaunwi et font 3500 prisonniers* En Belgique. 38, ■re AKrîiaxeïîss On 6ait que la ville de Bruxelles a pris i:t de cemment la décision d'admettre les agents d ut police aux Restaurants bruxellois, de lcy us faire payer un prix réduit et de leur concéda >le encore une ristourne de 30 centimes par jou r0 et par tête. Le Collège a décidé il y a quelque Qe jours d'étendre encore cette réglementation dans le 6ens suivant: Dorénavant toutes le femmes employées par l'administration auron aussi le. droit de réclamer la ristourne, pou al autant qu'elles participent à l'oeuvre de 3n Restaurants Economiques ; toutefois, elles; n'; >lo auront droit que pour elles-mêmes. •rt Los veuves, au contraire, employées par 1 r_ Ville, pourront la réclamer pour elles et pou us leurs enfants. En outre, les membres de_ 1 police qui sont pères d'enfants sur le. poin '1~ d'atteindre trois ans devront dorénavant fair ^ inscrire ceux-ci aux Restaurants dès la limifr m réglementaire atteinte: n- * * * ec On annonce la mort, à Boulogne-sur ce Mer, de l'excellent aquarelliste belge Vie n.. tor Uytterschaut. Il fut le professeur d s- peinturo de S. A. Madame la Comtesse d< a- Flandre. >i- * * * le Le journal hoche des frères Hutt reprodui n- en première page un vilain article contre Van u- dervelde. et Destrée découpé dans le ,,Socia liste belge". Qui cela étonne-t-il? * * * Une feuille bruxelloise à la solde, de la „Kom-. inandantur" publie ce qui 6uit: Je ne sais si vpus êtes comme moi,.ma^ re je ne sens pas la moindre admiration pour 1< ls- cochon limbourgëOis qui a les honneurs de li tu presse en ce moment. Ce n'était pas, assuré ée ment, un porc ordinaire puisque, ayant at ie teint le poids respectable de 365 kilos, il t îo trouve preneur pour la somme phéno ménale de 5,840 francs. Vous avez biei . " lu 5,&40 francs, soit le prix, en temps normal , de quatorze vaches laitières ou do six porche-rons bien croupés, soit encore la somme suf Lil fis ail te pour acquérir jadis une belle maisor t- rurale avec dépendances, jardin potager et 1« reste. _ H n'est point étonnant, après cela, qu'an •journal stipendié réclame la ,,viande artifi . cielle" faite de drêche chimiquement traitée L * * * > D Les détails nouveaux qui parviennènt sur h vie de6 Bruxellois portent, surtout, sur. l'exten n sion que preunent les réquisitions. Non content ro d'enlever les' derniers chevaux, les mules, lei 3S bateaux, lo cuivre, les vêtements, la literie, les chaussures de la Belgique, les Allemands fon1 }" encore main basse, à présent, sur tous lof 3 h aimais et articles de sellerie, sur les pierre: rs lithographiques. Les brasseurs doivent leu* s' fournir 40,000 fûts et tonneaux vides. La gly cérine a totalement disparu du marché. Le *s beurre sert à la fabrication du savon, ce qu G" a fait monter son prix de vente à 28 francs Ie le kilo. ;s Presque toutes les fabriques et usines de la capitale se ferment, l'uno après l'autre. Auï ^ établissements Focquay, à Etterbeek, qui son 1 sous séquestre, les Allemands ont enlevé pom 500,-000 francs de machines électriques. \ Les usines Pipe;chaussée de Mons, servenl s' a la réparation «ries autos militaires et les s* usines à çaz asphyxiants pour l'ennemi à Et- terbeek, fonctionnent sans relâche. 11, * * * Le Conseil communal de Laeken vient de se réunir. Une 6éance secrète qui n'a pas duré ^ moins de trois heures a permis d'examiner %s cette fois un grand nombre de points figurant à l'ordre du jour. s Le Conseil refuse d'octroyer les indemnités de vie chère sollicitées par le personnel profes-soral de l'Ecole de musique, de l'Ecole indus-u trielle, par le personnel intérimaire de le lt commune et par diverses autres personnes. ^ Par contre, il accorde un subside de 15,000 francs à l'Oeuvre du Vêtement, un autre sub-le side au Préfectoire. Elisabeth, etc. A propos de la nomination d'un professeur de dessin a l'Ecole industrielle surgît un inci->e dent assez vif; finalement, la place est donnée à M. Cosyns, le fils du conseiller laekenois, contrairement au voeu de M. Brunfaut et de son groupe, qui auraient voulu voir accorder ce poste è un homme ayant do nombreuses années de service déjà dans le corps professoral. | * * * Dans la nuit du 6 au 7 o'ctobro un contrôleur boclio en civil, espion en service, fut L assailli par des fraudeurs de pommes de terre et frappé à la tête. L'incident so produisit js entre Koningsloo et Strombeek Bever. Grande >c colère du Gouverneur du Brabant qui promet j_ mille marks d^ récompense à ceux qui arrêteront les coupables. Ceux-ci seraient au nombre ^ de quinze! Une prime est également promise — déduite des mille marks en question — à qui dénoncera les justiciers, pardon ! les e coupables» A Anvers !~ Les séances du Conseil communal se pour-jR suivent avec régularité. Elles ont lieu habi-;s tuellemént à la fin de l'après-midi et sont -e suivies par un public de plus en plus res-ït tieint. Un point intéressant figurait cepen-n dant à l'crdre du jour de la dernière séance qui s'est tenue le 15 octobre. L'édhevin £ Cools, au nom du Collège, fit l'exposé sui-ir vant: > ic ,,En seance du 17 juillet dernier voua la nous avez autorisés à précéder à la création d'un bureau d'achats: ,,Aankoopbureel-Sa-'c menwerkende Maatschappij voor bevoonra-ding, Antwerpen", en décidant en même lt; temps que la part à souscrire par la Ville lt dans le capital social serait de quatre mil-^ lions de francs. Le résultat des opérations à ce jour a prouvé l'utilité de cet organisme au point n de vue du ravitaillement de notre population et de l'acquisition des matières de pre-* mière nécessité. L'expérience acquise nous permet de conclure qu'il serait, sous tous le3 rapports, désirable que le champ d'action fût élargi et nous venons en conséquence voue proposer - de vouloir décider que la part souscrite par e la ville d'Anvers dans le capital sccial sera t augmentée et portée à fr. 15,000,000". Mr. l'échevin A. Ccois constate que les è travaux du Bureau d'achat ont pris une en-t vergure considérable, à tel point qu'en ce moment il, y a, eu magasin, pour fr. 7,316,000 de marchandises diverses qui se ront d'une grande utilité à la population. " vu leur richesse en féculants. Ces stocks se 2 composent essentiellement de blé sarrazin. r de haricots blancs, de pois, de choux-rouget r -et blancs. s Pour compte des hospices il a été acheté î pour 560,000 francs de marchandises (hari-s cots, pois, etc.), qui sont déjà partiellement b ici. 1 Beaucoup de marchandises, qui ont été ^ achetées sur contrat, doivent encore être reçues ; il y en a pour plus de 3 millions, ce x qui porte la valeur totale des marchandises r que la ville aura emmagasiné pour l'hiver i prochain à 10 millions de francs. b L'activité du Bureau d'achat a été magni- 3 fique et les résultats, en ce qui concerne la ' location de terrains de culture, ont dépassé 1. toutes les espérances. ! Dans le Nord de la province de Namur J1100 Ha. de terrains ont été pris en loca-^ tion. La .production ira pour 1/3 à la pro-j v;nce de Namur et pour 2/3 à la ville j d'Anvere. j Dans le Limbourg, grâce à la bîenveil-. lante intei*vention de M. le député Schaet-. zén, 500 Ha. ont pu être loués; dans la ré-. gion de Landen nous aurons de 200 à 500 I Ha. ; dans les environs de Crawhez 80 Ha. ! Des négociations ont été entamées en vue de la location de 1000 Ha. de terrains aux installations maritimes de Bruxelles. La ville d'Anvers disposera, en outre, de quel-^ ques centaines d'hectares de terrains dans la province d'Anvers, ce qui portera le . ! chiffre total d'hectares à environ 2000. i I Les prévisions pour l'année 1918 sont - donc réconfortantes en ce qui touche le 1 ravitaillement de la population. ' ! Mr. Cools rend ensuite hommage aux ! hommes" de coeur qui dirigent d'une ma-i nière absolument désintéressée et avec une v : rare compétence le Bureau d'achat. Il tient à remercier particulièrement Mr. le pré-l sident Maurice Gevers, administrateur de - la Banque d'Anvers, et Mr. Joseph Her-; kens, administrateur-délégué du Bureau d'achat, pour le tact et l'activité dont ils k font preuve. Ils. ont droit — de même que ! les autres membres du Bureau d'achat — I à la reconnaissance de nos concitoyens. (Applaudissements). Mr. le conseiller Baelde 6ê joint aux paroles de l'orateur précédent, mais observe, > en ce qui concerne les mandataires publics qui font partie du Bureau d'achat, qu'ils n'ont fait que leur devoir. i Mr. le bourgmestre J. De Vos félicite au nom de la ville toutes les personnes qui se dévouent à l'administration du Bureau d'achat pour les résultais acquis et les remercie chaleureusement de ce qu'ils ont } fait pour le bien de la population (Applaudissements).Lo crédit est voté ensuite à l'Unanimité. La séance publique est suspendue pour une heure. A la reprise, le secrétaire lit une proposition du Collège échevinal tendant à allouer aux employés communaux un subside extraordinaire pour la vie chère, qui serait de 75 francs pour les célibataires et de 100 francs pour les mariés. En outre une somme de plus d'un million serait partagée entre les employés mariés en proportion de leurs charges. , Cette disposition ne serait applicable qu'aux employés dont les appointements annuels ne dépassent pas 4000 francs. Le Collège propose ensuite de rembourser, en une fois, le 1/4 des appointements, retenu pendant les années 1915/1916. La date du remboursement serait fixée par le Collège. Cette proposition est acceptée à l'unanimité et la séance est levée. * * On annonce le décès do M. Adolphe Van Peeterssen, ancien conseiller provincial, sénateur suppléant, décédé à Mortsel à l'âge de 60 ans. A13 Brafossît Deux jours àvant les combats d'Alost, des avant-gardes se rencontrèrent dans lo village , de Liedékerke et y échangèrent des coups do feu. Dans l'après-midi du même jour les Belges durent battre en retraite devant pne colonne allemande. Les Boches entrèrent définitivement dans la commune lo lendemain du jour où Bruxelles fut occupé. Une colonne assez importante traversa le village et s'y reposa pendant dix heures, après quoi les Allemands quittèrent la commune sans y avoir commis de dégâts. Aucun civil ne fut fusillé, aucune maison ne fut pillée et aucune personne ne fut fait prisonnière. Au début de l'occupation, 40 soldats allemands furent cantonnés à la gare, mais actuellement leur nombre 110 s'élève qu'à 20. Cinq uhlans sont aussi cantonnés à la maison communale et gardent le pont du chemin de fer sur la Dendre. La Kommandantur dont dépend la commune de Liedekerko est installée h Ternatli. C'est aussi à Ternath que le 17 de chaque mois les jeunes gens en âge de service militaire doivent se réunir pour l'appel. Toute la population mâle a été invitée à se faire inscrire, mais personne 11e se présenta, l'impression générale étant qu'il s'agissait purement et simplement d'une levée en vue des déportations. Des bagarres eurent lieu à Ternath à cette occasion et les habitants de Liede-kerke organisèrent un cortège qui se mit en route vers cette première .localité portant en tête le portrait du Roi et un drapeau belge. Arrivé sur le marché à Ternath, la manifestation devint plus turbulento et se termina par la mort de trois civils belges et par l'arrestation d'un quatrième. Ce dernier, accusé d'avoir frappé un soldat allemand, fit 4 mois do prison à Bruxelles. Dans toutes les écoles communales et à l'école dentellière les cours ont repris. Au début de l'occupation la population eut fort à souffrir de misère il n'était pas rare de voi:" des bandes de mendiants parcour ir les environs | tâchant de trouver ci et là quelque nourriture. I Depuis, les oeuvres de seoours se sont organi- Isées: «co sont: 1c comité de ravitaillement, Voeuvrc de chômage, la eoupe communale diri- | par diiuuipaiion. Hiinonce»; vciiw ■« géc par M. Vertorçmen ; l'oeuvre dos ,,Petites Abeilles" pout les enfants en bas-âge et leui mère, dirigée par Mme Prieels et Mme B. D'Hoc. Lo Comité National de Secours et le magasin communal rendant d'immenses services. Ils ont respectivement pour locaux la sai-lo J. Asselman et le.magasin de charbons "Waag. La soupe communale est distribuée au cou-1 vent chez Mme Prieels. Les organisateurs, du ravitaillement sont: le docteur Sclielfout (décédé depuis), M. le vicaire Petrus Bceckman et MM. Orestc Tiçnmermans, G. De Nej's, P. de- Brabander, J. Vayens, F. De Ivempenaer, Gies. La situation des ouvriers est précairo. Les chômeurs sont nombreux; aussi la commune a oigonisé des travaux à leur intention, entre autres la restauration des routes. A cette question se rattache celle de la rémunération de milice aux familles de soldats, dont les soutiens sont à l'Yser. Nos braves ,,chôment" malgré eux dans leurs professions d'avant guerre. Ce chômage héroïque est récompensé par la commune, qui distribue largement des secours à leurs familles. Le fond des ressources est constitué par l'allocation militaire payée régulièrement. Quand le besoin s'en fait sentir, ces familles 6ont les premières à recevoir des secours,. tant vêtements que vivres. Lorsque nos ouvriers 6ont sans travail, la commune leur donne 3 francs par semaine. Tel est le tableau de l'assistance publique. Ajoutctiïs-y les ressources inépuisables de la solidarité des habitants.Au Pays Wallon Les Allemands ont mis en exploitation la ligne Cornillon-les Yennes (Liège). De longs trains venant d'Aix-lâ-Cliapelle, par Berneau et Visé, passent par la jonction du Pont de Val-Benoit vers les Guillemins et la ligne de Bruxelles. La ligne de Dinant à Givet, dédoublée, est sur le point d'être achevée; Par contre, celle do Tamines à Anhée a été détruite. Depuis une quinzaine de jours sont arrivés à Dinant et à Bouvignes environ 300 ouvriers civils qui établissent de nouvelles gares de formation à Mettes et à Bouvignes. * * •* Il n'y eut pas de combat à Landen ni dans les environs ; les Allemands entrèrent dans la commune le 10 août 1914, vers 3 heures de l'après-midi; ils cantonnèrent dans un petit bois situé près du village; ils en repartirent pendant la nuit du 10 au 11 août. Il n'y eut aucune personne fusillée ni aucune maison incendiée, mais beaucoup de magasins et beaucoup d'immeubles particuliers furent pillés; les Allemands enlevèrent tous les vivres et toutes le3 provisicûis de bouche qu'ils trouyè-rent dans les maisons de la rue Haute-Porte; c'est chez M. Jos. Sueens Kempeneers, 5, rue du Ravin, qu'ils entrèrent d'abord et là ils enlevèrent tout ce qu'ils purent. Us ne prirent pas d'otages à leur arrivée, mais vers le mois de mai 1916 MM. Smeeters, père et fils, coiffeurs, chaussée de Hannut, furent conduits à Liège et fusillés. U reste environ une centaine de soldats dans la commune ; ils sont logés à la gendarmerie, chez M. Viramont, rue de la Station, et dans différentes maisons; le commandant s'est installé chez M. Scheys Vandecan, près de la station. La Kommandantur est installée dans l'immeuble appartenant à M. Jules Tossent, rue de la Station, à côté de la poste. Pour l'appel les jeunes gens durent d'abord se réunir chez Georges Bcyens, restaurateur à la gare ; puis ils furent convoqués au commencement de chaque mois à la maison ^communale. Les Allemands ont rétabli la ligne de chemin de fer Landen-Saint-Trond, que le génie de l'armée belge avait fait sauter; ils ont enlevé la passerelle placée près de la gare et qui passe sur la ligne du chemin dé fer Liège-Bruxelles. Le président du Comité du Ravitaillement est le bourgmestre M. Raemakers; il est assisté dans ses fonctions par le secrétaire communal, M. Emile Reynaerts, et par MM. Dive Spiritus, Pelegrin, Behin, Vandenborgh et Ents, tous employés aux chemins de fer de l'Etat belge. Quelques dsmes charitables ont fondé à Landen l'Oeuvre des Prisonniers de guerre en Allemagne; cette oeuvre a son local chez Mme Célestin Joachim, 9, place du Marché. L'oeuvre est présidée par Mme Jadoul, femme du juge de paix, qui est assistée par Mlle Vandeweyer, qui remplit le rôle do Secrétaire. Quelques ouvriers travaillent chez lés fermiers des environs, d'autres s'occupent de l'entretien des routes. • Ceux qui travaillent chez les fermiers et pour la commune gagnent environ 2 fr. 50 par jour. ' Les familles des militaires touchent la rémunération tous les 15 jours; elles'reçoivent également des bons de chômage. Les chômeurs touchent tous les 15 jours environ 6 fr. par jour et par personne. A&3 F_^3.sxerraS3?3Mfi*â Il 11e reste aueUn soldat dans la commune de Lierneux, qui est sous la dépendance de la kommandantur de Stayelot. Pour l'appel, les jeunes gens devaient se réunir une ou deux fois p«u* mois au café Béchou. Dans la commune, les Allemands n'ont entrepris aucun travail, mais ils ont Construit une nouvelle ligne de chemin de fer qui, partant de Vielsalm, se rend à St-Vith (Allemagne), et ils ont doublé les voies de la ligne de l'Amblève. Pour le village de Lierneux, le président du Comité du ravitaillement est. M. Mattau, directeur de la Colonie des aliénés; il y a enfin d'autre? comités installés dans les différents hameaux formant l'agglomération. L'oeuvre du vêtement, dont s'occupent Mines Mattau et Leusch, est installée dans l'ancienne maison communale. Les magasins de ravitaillement sont installés à l'Ecole gardienne et, pour la section de Sart, è l'Ecole de Joubiéval. Les- ouvriers de la commune travaillent à l'entretien et n l'établissement de nouvelles routes, ainsi qu'à l'installation dans le village d'un réseau pour l'éclairage électriçpie. Ils sont payés do 2 fr. 50 à 3 fr. par jour. Les familles des militaires touchent la rémunération. Les chômeurs reçoivent 9 fr. par mois. U n'y a ou aucun événement marquant dans la commune depuis le début de la guerre ; toutes les autorités sont à leur poste et s'occupent activement de soulager le-g" misères de leurs concitoyens. * * * Von Falkenhausen a tenu à inaugurer :1e cimetière de Bertrix où dorment 453 soldats français et 75 Boches. A Musson, près de Ba-ranzy-Signeulx, 1142 soldats français et allemands, tués à la bataille du 22 août 1914, sont enterrés; près de Virton, sur la hauteur de Bellevuc, on compte 941 tombes. Autour de Virton on ne oompto d'ailleurs pas moins de trois cimetières. A Rossignol, le champ de repos abrite les tombes de 625 morts. Plus de 18.000 soldats, appartenant aux deux armées, dorment leur dernier sommeil dans la province du Luxembourg.* * * M. Colas, directeur des écoles communales d'Arlon, a pris»sa retraite. U se.- remplacé par MM. Schilz et Guyot. Mais les cours n'ont pu encore recommencer à la suite d'une épidémie de scarlatine qui atteignit beaucoup de jeunes élèves. ^ —-«go—q> ■ «a.-»1 Anvers. Dans la note verbale qu'il a fait remettre au nonce du pape à Munich, pour préciser ses desseins sur l'avenir de la Belgique, le gouvernement allemand a eu bien soin de souligner qu'à Anvers des privilèges lui étaient dus. De tout temps, le grand port commercial a été convoité par les pangermanistes, et l'on a souvent dit quelle place prédominante y tenaient les sujets du kaiser à la veille de la guerre^ Mais, pendant les trois dernières années, cette ambition s'est précisée. Elle s'est adaptée aux circonstances. En premier lieu, les dirigeants de Berlin n'oublient pas que, dans la Belgique restaurée de demain, Anvers serait ce qu'il était hier ; le centre de la défense militaire du pays, l'une des principales voies d'accès de l'allié britannique. En août 19}4, cette voie a été fermée par la décision qu'a prise la Hollande d'interdire aux bateaux de guerre le chenal de Flessingue. On peut être assuré que notre coalition cherchera à obtenir le libre passage pour l'avenir. Elle en a trop gravement pâti dans les premiers mois de la campagne. Mais il est évident que, si Anvers devient en fait un emporium allemand, peu importera que- nous fassions sauter les verrous dont on a fermé l'Escaut. Considérée sous cet aspect, la possession d'Anvers est donc la mesure la plus radicale que l'Allemagne puisse prendre pour isoler le petit royaume de ses alliés maritimes. Dans l'esprit des Allemands, Anvers ne doit pas seulement cesser d'être le débouché éventuel des forces anglaises sur le ♦continent. Il doit être ,,la tête de ligne des tranchées économiques qui, le jour où le Mittel Europa sera réalisé, 6'étendra jusqu'à Bassora." Depuis plus d'un an, la presse allemande a examiné cent fois là valeur de la ville de l'Escaut à ce point de vue. Les professeurs Schumacher et Wiedenfeld ont longuement polémiqué pour savoir si les canaux et rivières d'Allemagne apportaient à Anvers et rapportaient d1 Anvers plus de marchandiseo que les caneux et rivières de Belgique, de Hollande et de France. Une revue spéciale — ,,Archiv fur , Sozia.lwissenschaft und Scxzial politik" — est entrée dans la controverse, lourdement bardée de statistiques, comme il sied à son nom, et elle s'est prononcée pour la thèsç germanique de Schumacher. Il ressort clairement de toutes ces eliscus-sions et de tous ces chiffres que, si les pays de l'Escaut entraient dans l'orbite des Alliés, 11011 seulement l'Allemagne verrait sa frontière économique reculer jusqu'au • RJiin, mais elle,aurait encore à lutter pour l'y maintenir. Que lè projet .allemand s'accomplisse, cette frontière tend par contre, à se -déplacer irrésistiblement jusqu'aux abords de la Manche. Dans le système de canaux que l'on veut construire à la fin des hostilités et dont on espère favoriser le mouvement des échanges a l'intérieur de l'Europe centrale, figure en bonne place un canal unissant le Rhin à la Meuse et à l'Escaut, et qui réduira de 424 kilomètres à 200 kilomètres environ la distance que doivent aujourd'hui parcourir les marchandises parties de Cologne et obligées de passer par Dordrecht. ' D'autres considérations entrent aussi en jeu. Les Allemands se rendent de plus en plus coni]>te dé oe que sera leur isolement économique, une fois les traités signés. Certes, remarque le ,,Wirtschaftzeitung der Zentral Mâchte"*du 31 août, nous n'accepterons aucune paix qui 11e nous mettra pas à l'abri des représailles commerciales des Alliés: droits de douane accrus, restrictions d'importations, etc. Mais nous aurons à lutter contre un vrai boycottage moral. Entre autres mesures de défense auxquelles il nous faudra recourir, nous aurons à dissimuler l'origine de nos marchandises et à faire des neutres les placiers et courtiers de nos produits. Dans ce vaste travail de dissimulation ,,aucun scrupule moral ne devra nous •arrêter". Anvers deviendra le centre de oe camouflage commercial. Il existe une autre hypothèse. Elle a été examinée à la séance d'investiture du nouveau recteur de l'Université de Berlin, le géographe Penck, qui a heureusement résumé le caractère de la guerre présente en disant: ,,Plus nous reculons les frontières de notre empire, plus nos ennemis envahissent de par le monde les frontière» de nos propriétés privées." Suit un tableau magnifique de la prospérité allemande que l'orateur-voit à- son apogée dans le premier semestre de 1914: ,.Jamais l'Allemagne n'a été plus puissante dans le monde qu'à, cette époque." Gardons-le pour l'opposer à ces peintures pangermanistes qui ïeprésen-(tent la Germanie d'avant la guerre comme traquée et réduite au désespoir. Puis le géographe continue: Si la coalition adverse réussit à • nous séparer du reste du monde, à nous priver de matières 1 premières, etc., nous aurons à vivre auto-I nomes, à l'écart dans notre domaine de ' guerre. Il est assez considérable pour que nous y parvenions... | Dans ce cas, les Allemands tiendraient à Anvers le rôle du chien dans la mangeoire. ' Ne pouvant participer au grand commerce mondial, ils auraient la joie d'en obstruer une des principales voies. Et pour le jour où l'ostracisme finirait ils seraient là, prêts à reprendre leur bond. (,,L'Echo de Paris")'

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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