L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1958 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 21 Juillet. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f47gq6s43t/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

2»£me Annee rv°. 636 6 cents (JO Cen^mes) VerasSreelt SI JxatlSef 191© L'ECHO BELGE •Journal quotidien du m enasi paraissant en fiouancse L'Union fait fa Force, Belge est notre nom tie Famille. Toutes les lettres doivent être adressées Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. au numéro, s'adresser à rAdmfnistratïc^f'du a« h-ireau de rédaction: , . _ „ journal:N.Z.Voorburgwaia34-240,Amsterdam rZ VOOHBUHOWAL 234-240, AMSTERDAM. Comité de Rédaction: Chm''eS Bernard' charles Herbieî' Téléphone: 1775. 2707 / Renés Chamlbry, Emile Paînparé. Abonnements: Hoilandefl.1.50 par mois. Etranger fï. 2. GQparmoia Telepn * Annonces: 15 cents la ligne. Çéclamesa 30 cents Ea ligne. Aux Belges! ;,.l Voccasion de la, Fête Nationale". 21 juillet 1916. Juillet, dix-neuf cent seize, oli! Belges, l'heure sonne! Dans la suite des jours marquant le vingt et un. Chantons l'hymne au pays et à son fier Tribun ! Pour nous accompagner, là-bas, le canon tonne!... En plus d'un vieux beffroi, la cloche carillonne, Faisant battre nos coeurs d'un sentiment commun : Pensée aux êtres chers, de l'Yser à Verdun, Prêts à mourir, formant l'héroïque colonne. Dédaignant, cette fois, la cantate banale, Il faut qu'acerbe comme un sifflement de balle, Mais grave, pourtant, tel un couplet d'adieux, Notre voix retentisse en des chants radieux, Pour célébrer, ce jour, les rêves glorieux ul invoque, en notre esprit, la l'ête Nationale! Emma Thiernesse. Maastricht, juillet 1916. ■— t Italie et Allemagne Nous sommes à la veille d'une guerre ître l'Italie et l'Allemagne. Ainsi prendra n- le paradoxe auquel depuis plus d un an i sont tenus les hommes d'Etat de Berlin ; de Rome. Tant mieux pour nous, tant is pour nos ennemis. Ûu'v aura-t-il de changé? Peu de chose î apparence. Les Allemands paraissent ■op occupés en France et sur le front russe jur pouvoir envoyer des contingents dan3 3 Alpes. D'autre part, si l'on n'a pas vu squ'ici des régiments allemands dans la ne de feu entre le Trentin et le Carso, conception des opérations du côté autri-ien portait la marque du grand état-ajor de Berlin et la plupart des obus qui ut venus s'écraser sur les lignes italiennes lient de fabrication allemande. Situation de fait, anomaîîe de droit. A :oi bon modifier cet état de choses dont mblaient également s'accommoder l'Italie l'Allemagne? Il n'y avait pas, avant le août 1914, de différend entre les deux ,ys et leur alliance pouvait s'expliquer mme un mariage de raison. C'est- la ésence de l'Autriche en tiers dans fine mbinaison où. l'Italie avait partie liee qui •paraissait comme un non-sens, iule mon-ruosité. Ceci n'a pas besoin d'être autre-ent éclairci. Aussi, malgré les larges confions que l'Autriche, dont l'Allemagne raifc forcé la main, était prête à faire à Italie, il était dans la nature des choses je celle-ci profitât de l'occasion pour gler par les armes et) une fois pour toutes ; différend vieux de plusieurs siècles. Pour ce qui est de l'Allemagne, les rap-rts entre ce pays et l'Italie devaient cessairement se modifier dès sa déclara->n de guerre à la.Russie. Il apparaissait >p clairement que l'Italie avait été dupée adhérant au pacte soi-disant défensif de Triple Alliance. Laissée dans une îorance totale de ce qui se tramait à irlin et à Vienne, brusquement elle te ait placée devant une guerre avec la ance, dont après une brouille passagère e recherchait l'amitié, avec la Russie nt elle ambitionnait l'alliance, avec Angleterre dont on peut dire qu'elle tient talis sous les canons des forts de Malte, mme nous,, l'Italie devenait la victime la fourbe et de la duplicité teutonnes, 'e mobilisa, mais point contre nous. On sait les efforts que fit Berlin pour,, pêcher Rome de rompre avec Vienne, et ri succès éclatànt de la mission du prince Bulow est dans toutes les mémoires, lis la diplomatie boche avait appris la ndence. Elle se souciait peu d'accroître oore le ..monde d'ennemis" qu'elle s'était ts et elle se contenta d'une simple rup-re, mais sans état de guerre, lorsque ctor Emmanuel eût définitivement jeté gant. Elle avait même été plus loin. Dès 'entre l'Italie et l'Autriche les choses ent mine de se gâter, elle avait conclu accord avec le premier pays pour régler rapports entre leurs nationaux. Ceux-ci, part et d'autre, ne pouvaient être traités nme appartenant à des puissances belli-"antes ennemies. Anomalie véritable, ,nt donné le caractère d'une guerre qui, plus en plus, était menée sur le terrain momique parallèlement a l'action mili-re. L'Allemagne, peu scrupuleuse, ne s'en t plus à un pacte que l'Italie prétend mollement dénoncer aujourd'hui. On aurait tort cependant de considérer nme .une simple formalité légitimant une nation de fait une déclaration de guerre l'Italie à l'Allemagne. L'Italie a pris armes pour arracher à l'Autriche les jvinces ,,inrendues". ftrais ce qui d'abord, aux yeux de neutres malveillants, pouvait sembler qu'une guerre de conquête, est réalité une guerre de libération. Et cette ération ne s'étend plus si un seul peuple, Trentin et k Trieste, comme, au regard la France, elle paraît se borner à l'Alsace la Lorraine. Non point. C'est la liberté l'Europe tout entière, mieux, le principe liberté lui-même gui est en cause. L'Ita lie combat pour lui comme combattent îa j France, l'Angleterre, la Russie, la Serbie et nous-mêmes, et c'est pourquoi elle se doit de combattre aussi l'ennemie la plus puissante et la plus obstinée de cette liberté: l'Allemagne. A côté de cette raison d'ordre moral il est des motifs d'ordre pratique. La lutte est économique autant que militaire. Et ii, au point de vue militaire, il n'est pas indispensable que l'Italie, qui ne possède point avec l'Allemagne une frontière commune, soit en état de guerre avec cette, dernière puissance, il'n'en est pas de même au point de vue économique. Ici l'abstention d'un seul peut compromettre l'effort réuni des autres. Le blocus, proposé par l'Angleterre, pour être efficace, doit être complet. Il fa- t que l'Italie y participe et qu'elle adhère sans restrictions au programme élaboré à la conférence économique de Paris, véritable plan de guerre qui ne sera pas moins funeste aux Empires centraux que les plans de campagne de Joffre et des chefs militaires alliés. Enfin cette unité -de vues, qu'il a fallu deux années d'efforts pour réaliser parmi les alliés et qui se manifeste avec tant de bonheur sur les champs de bataille, recevra du "fait de l'entrée en guerre de l'Italie contre l'Allemagne une consécration éclatante. Et ce sera pour nous un nouveau gage de victoire; Charles Bernard. M biancs-boss & Beiges". Le Belge a quelque chose dans son caractère qui nous manque ; en d'autres mots, il fait un des meilleurs soldats du monde. Mémoires du général Thiébaut. Ce sont les Belges (Flamands et Wallons réunis), dit Georges de Pirpodam au service de l'Autriche, qui ont décidé le gain de la bataille de Kolin, laquelle paraissait perdue. Le 18 juin 1757, (guerre de Sept Ans), les Prussiens sous Frédéric .le Grand attaquaient les Autrichiens commandés par Daun et occupant les hauteurs entre Kolin et Chotzewitz. Les Prussiens avaient presque tourné le flanc droit des Autrichiens, qui commençaient à plier, lorsque le comte de Thiennes, commandant le régiment belge, reçoit l'ordre de la retraite; il court à Daun: — Maréchal, dit-il, je vais attaquer «t si je péris avec mon régiment, du moins j'aurai sauvé l'honneur. Daun, qui savait que le régiment était à ce moment composé presque entièrement de jeunes recrues, n'était guère convaincu. — Que voulez-vous faire de vos blancs-becs de Belges? lui demande-t-il avec mépris.— Vous allez voir! crie de Thiennes. Suivi de ses officiers et entraînant tout le régiment, il se jette au milieu des lignes d'infanterie prussienne. Trente escadrons de hussards prussiens soutenus par 15 escadrons de dragons en seconde ligne sont culbutés par la cavalerie belge et la victoire reste à l'Autriche; mais de Thiennes est tué. .Marie-Thérèse, pour rappeler la jeunesse et l'héroïsme des braves soldats de ce régiment belge, ordonna qu'ils ne porteraient jamais ni barbe ni moustache; puis elle broda de ses mains, sur l'étendard, une rose entourée d'épines et la devise: ,,Qui s'y frotte s'y pique". Ce régiment fut ensuite appelé: ,,les Dragons de La Tour." — 1 1 1 —..uiP—" - Pour 13 Comité d'Alimrnfation Les anciens militaires internés à / BaUc-Harich 8.90 fl. M. Van den Kerckhove, Fies- singue 1.00 fl. Pour nos „Bfessés ds 3a Tuberculose" M F. Vellut% La Haye 3.00 fl. Pour les pauvres Pour une lettre express, à Harderwijk 0.-50 fU Comité belge de Aerdenburg 0.0 ,, Il y a un an 21 juillet 1915. — En Artois, canonnade autour de Souciiez et de N euville-Saint-Vaast; bombardement de Soissons. En Ar-gonne, Vennemi s'empare d'un élément avancé de tranchées. En foret d'Apremont, il attaque sans succès les positions françaises de la Tête-à-Vaclie de la Vaux-Féry; d lance une vingtaine d'obus sur Saint-Dié. Dans les Vosges, sur les hauteurs de l'est le la vallée de la Fecht du nord, les Français s'emparent des ouvrages de défense de l'ennemi et progressent jusque près de la crête du Linge. Raid d'avions français sur la gare de Conflans-en-Jarnisy ; destruction d'un dépôt de locomotives et de la gare, mise en fuite de trois Aviatihs; un quatrième est abattu. Bombardement de la gare de Col-mar par nos avions. Soixante-neuf voiliers turcs sont coulés -par les Fusses sur la mer ; Noire. Front italien: attaques autrichiennes repoussées avec pertes; 8,£78 Autrichiens . prisonniers en trois jours, dont 76 officiers. En Belgique. |Lss Etats-Unis de Belgique! Ou nous excusera de parler pour la troi- *;• frappe ^es monnaies, sième fois en quelques jours des sombres chemins de .fer, crétins flamingants qui se signalent en Bel- %• Poste; télégraphe, téléphoné, gique. En dénonçant aux lecteurs le dan- f- recrutement, ger de leurs manoeuvres, nous nous acquit- f* inaucfs communes. ^ ^ tons de notre double tâche d'informateur et ^ p°nsel\ f?dera> e,u eEard a«*mterete de patriote. La leçon de cette guerre est collectifs, est investi du pouvoir législatif,, que nous avons été trop confiante envers conseil qui sera compose de deux groupes les Boches qui infestaient et... infectaient ^ dix représentants élus par les assemblées notre pays. Quelques voix hardies avaient législatives da Flandre et de Wallonie, dénoncé le péril. Personne n'y prêta, at- 5" ^ux .Etats auront, a frais contention. L'on continua, comme par le passé, ™uns. 1 entretien d une force armee regu-à ouvrir aux Allemands les portes des bu- lie^e* . v reaux et des maisons particulières. Et l'on ,A\ La mafne sera a, char«e j?e 1 «fiance accordait quand même à M. von Mallinck- (évidemment puisque le pays flamand sera rodt le droit de pêcher dans les fossés des *erul„a eu Proflter' il n est que juste que les fortifications de Cappellen ! AVallons prennent leur part des frais ! ! !). •Il faut dénoncer aujourd'hui le danger .?■ Les intérêts extérieurs des deux Etats flamingant. Nos compatriotes doivent être étant communs, il n y aura qu un ministre prévenus. Il serait dangereux de mépriser <?es affaires etrangeres (nul doute: il sera ce mouvement d'énergumènes sous prétexte ainand 0• qu'il n'est pas important. Il l'est suffisam- . 8'Le ch®f d Etat f ^ Pouvoir suPreme sur ment pour qu'on s'en occupe, qu'on y pare les forces de terie et de mer. et que l'on cloue au pilori ses auteurs qui , ^ Cofei1 federal tente d atteindre son n'agissent qu'avec la complicité de nos en- Par es ™°yens suivants : nemis, les -Allemands. a- convocations de reunions populaires, Nous ne faillirons pas à notre tâche et,' , b- propagation d'écrits vulgarisateurs en au moment que nos soldats massés au bord veur des Flamands, de l'Yser attendent le signal de s'élancer „,c- ?n *emps d élection pour les deux en avant pour chasser l'envahisseur, un C.hambres législatives, les Conseils provin- mouvement qui a pou* but la séparation des °iaux et communaux du pays flamand 011 deux éléments linguistiques du pays ou unti ue proposera que les candidats qui ont ac- réunion de la Flandre à la Hollande est ^ le programme de la fédération fla- une manoeuvre dont la traîtrise doit être sfns restriction. flagellée comme il convient et e nom de ses . ™ est c.® document, qui serait hilarant auteurs propagés comme ceux de traîtres S1 -L ure a?x plaisanteries. à leur pays. Nous avons fait connaître ainsi . 's.' sa forme grotesque, il y a la les noms des officiers, évêques, journalistes un .lndice; L,es eff°rts des flamingants pour et soi-disant ..intellectuels" allemands qui, arnver a eur, but> q«els que soient les en proie à une haine folle, essayèrent moyens employés, se multiplient smguhere- d'éclabousser de boue notre pays. ' ment II en restera toujours quelque chose Un Belge prévenu en vaut deux. Il faut " Uot1r16 gouvernement, une fois rentre a donc, daiâ un but de salubrité publique,' Bruxelles, n y met bon ordre. Ileureuse- dénoncer les rénégats comme notre gouver- meut> nous avons des posons assez vastes nement se propose de désigner les déser- P°nr contenir ceux qm ont trahi. A l'heure tours. Et c'est pourquoi nous faisons oon- ! def comptes, il ne faudra pas qu on fasse naitre ici que Toone Jacob, l'invertébré de interyenir des influences politiques quelles l'ex „Vlaamsche Stem", a organisé le 16 <lu elles soient. Déjà certains déclarent juillet dans la salle .de vente des notaires °u,vertement que, si De Clercq et Jacob ont de Louvain, au no 7 du Marché-aux-Po's- ete demissionnes tandis que Borms conti- I sons (un endroit choisi), une conférence sur nue ~ ce ^U1 es.t un scandale — a figurer I l'activité ou la passivité du mouvement fia- ?Tarnu ,Ie! Paliers de 1 Ordre de Leopold | mancj * II, c est qu ils n appartiennent pas au 1 11 n'est pas utile que nous possédions le £ê?e Parti' Nous ^-voulons pas y croire, j texte de cette causerii pour en comprendre ! N°*re finement frappera es cou- , la portée. Soyons logiques. Les ' Allemands Pa^t tous-les coupables, le député catho- tolèrent-ils que des con'érences patriotiques ! Ilcllle Hendencte en tete. Sans cela on j soient faites au pays qu'ils occupent? piser P0""^ douter de la justice. Et il ne faut ! la question, c'est la résoudre. Pas 1U T Pu!sse elever de .doute lorsque Le même soir, l'homme qui essaie de nous rentrerons au pays purifie. déshonorer l'ordre de Léopold II, Auguste ; Borms, professeur à l'Athénée royal d'An- - vers — ah! quel bon enseignement il doit « A El V <25 ï* 3 donner ! — Borms a pris la parole en faveur Miles signe l'articulât suivant dans le der- ; de la séparation du pays. nier numéro de „La Libre Belgique": . Ce n'est pas tout. Adolf Clauwaert, direc- ^es violences dont notre petit pays a été j teur commandité par les Allemands du 1,ol>jet la Parfc de son brutal a-resseur ne Théâtre de l'Alhambra à Bruxelles, a orga- i sauraient, être illustrées de façon plus éclatante nisé le 18 juillet une grande fête en l'hon i quTaT pa-r, ie S? t qUe VT'-: , - t i ■ , • tSi ' i : bu editeur de Leipzig a publie dernièrement neur „de la victoire des Flamanas sur les ! un ouvrage dans lequef étaient reproduites et français (loU^) Voici les noms des cabo- amplifiées les grossières accusations d'atroci- tins qui ont prêté leur concours: Melle tés dirigées contre notre pays, dès l'origine du H. Mo reaux et M. Linssen, premiers prix conflit, par la presse teutonne. Un enapitre de chant du Vlaamsche Konservatorium spécial de cette publication était consacré à d'Anvers, F. Aerts, du Vlaamsche Toonèel la vill° d'Anvers. On y accusait la population de Bruxelles, et J. Van Kuyck, du Vlaam- 1 de ?? livrée à des sévices graves, d'avoir i sche Opéra d'Anvers, qu'on retrouve dans ]fe dfs enfante par les/onêtres | +onfQo 1^0 i , • 1 ^ etc. On ajoutait meme ce détail précis qu a toutes les mamiestations du meme genre, j i'a,reIUJe De Keyz'er. on n'avait pas relevé ! liais encore peuvent-ils invoquer, ceux-là, moins de trente cadavres allemands! le cachet à gagner... Alors que tant d'artis- Justement émue do ia publicité donnée à de tes servent dans notre armée et se font tuer tels racontars et désireuse en même temps de pour le pays, nous ne chicanerons pas ces , clouer une bonne fois au pilori les calomnia- quelques pauvres diables. j tc>urs de la Belgique, la ville d'Anvers a décidé La soirée n'aurait pas été complète si le d intenter un procès, en 100,000 francs de dom- traître Borms n'eût figuré sur la scène du mafs « 1 éditeur du libeUe i > i. hàu i 1 Maas 1 autorité aJlemande veillait... Avertie théâtre de mélodrames qu est l'Alhambra. ; des ^tentions de la ville et craignant le reïen-e professeur de 1 Athenee royal d Anvers • tissement que les débats d'un pareil procès, où paria contre la Belgique et son gouverne- J serait prise sur le vif la bassesse des procédés ment et il fut applaudi par la Gesellschaft ; chers aux calomniateurs d'outre-Rhin, ne man-Josson, Tack und Brys. j querait pas d'avoir à l'étranger, elle a adressais il y a plus fort. Un nouveau a l'administration communale de la Métro-,,Vlaamsche Landsbond" vient d'être créé P°^° une le^re Par laquelle elle lui interdit par des individus dont les journaux aile- : P°3!r d6a PoHtiq»es do faire le procès. „ j . fl , , , , .. , Un ne saurait reconnaître ses torts avec plus mands et flamands n ont garde de citer les d.éto#derie et d'ingénuité. P noms. Voici 1 expose des statuts rédigés par * * *. «vtte nouvelle cliqueté galets du roi de ^ ma.jor vc>n Bohlen von Hallbach. russe membre de la famille Knrop von Bohlen Le ,,Vlaamsche Landsbond a pour but und Halbach, qui faisait partie du corps de délivrer le peuple flamand de la doipi- d'officiers attaché à l'administration aliénation wallonne (sic) en lui accordant son mallde de ]a lace fortifiée d.AnverSj a été propre gouvernement et une direction tué par l'explosion d'un obus, tandis qu'il piopie so rendait au front. La Jblandre et la Wallonie formeront un t ^ t:; t» ^ i m Etat sous le nom d'Etats-Unis de Be< 3"T'Jf ' qU1 . . > cette nouvelle, ajoute quo le major était gique (resic) , , „ . connu pour t-on obligeance envers les Hol- La constitution de cet .Mat comportera les < -, • 1 ■ , , -, v , . n • f • . r landais qui devaient s adresser a lui pour I n s suwaii s. . j 0^njr ^eg passeports et poux son hurna- 1. La Flandre et la Wallonie formeront p, i 'i 'i i ' i i • nite \ is *a-vis des un Ltat etroitement uni par des liens d al- ® 2. La langue flamande est la seule langue A Liège officielle de l'Etat flamand. On l'emploiera ,,Le Telegraaf" dit apprendre de bonne dans la législation, le gouvernement, le sonroe que tous les canons des forts ont été droit, l'armée et la marine^ la garde de transportés vers le front. 1 Etat^ et la police, 1 enseignement et le3 Par voie d'affiches, la population, a été administrations. Le français restera la lan- prévenue que Liège devenait une ville gue officielle de la Wallonie (ces messieurs ouverte —- les forts ayant été démantelés ! sont vraiment trop bons!). * * * 3. Chacun des Etats a son propre gouver- nement, ses députés et ses législateurs. transport des blesses , du front Ou^t Le siège des Chambres et du gouverne- est enonne. Certaines nuits passent plus de ment des Flandres est fixé à Bruxelles. trente convois Tous les blesses sont 4. Les deux Etats auront la direction durjges sur 1 Allemagne^ commune des * * ( Les succès des alliés sont connus de tout Liège et l'on s'en réjouit bruyamment. * v * On n'a tenté aucun effort pour réparer les dégâts commis par les Allemands ou leurs obus d'ans la ville. .*. * La vie est chère. On paie 12 francs une livre de lard et cent grammes de rcstbeaf valent couramment 10 et 11 francs! a Deynze La petite ville flamande est pleine de soldats. On en compte déjà 25.000 rien que sur le champ de courses où ils ont des baraques..* .* * Les Boches.ont élevé des défenses tout le long de la Lys et creusé des tranchées autour de la ville. Celle-ci est divisée en plusieurs secteurs et il faut être muni d'un passeport pour passer d'un secteur dans l'autre. a * * Toute l'industrie est arrêtée. Même les grands moulins de Deynze ne marchent plus. • # * La distribution les vivres a lieu chez M. Joseph Versichele, rue Neuve. * .* * On se plaint beaucoup de la misère grandissante.* * * Les. Boches ont trouvé moyen d'arrêter le commissaire de police M. Henri Vande Veire et de l'emmener en Allemagne. « • » On a appris, avec douleur, le décès de Mme Gallens, femme du bourgmestre, et qui s'était toujouirs dévouée, coeur et âme, aux oeuvres de charité. u I % .* * ! M. le bourgmestre Gallens, A- Van Goethem, secrétaire commun ai, et le docteur Martens font preuve de la plus grande activité pour secourir les habitants nécessiteux.Amx frontières Spectacle vraiment émouvant hier à la frontière! On est venu chercher, musique en tête, les soldats allemands qui ,,battaient leur flême" ici à la frontière depuis des mois. Il paraît qu'il fallait absolument leur présence en Picardie ou à Verdun, et ils ont été remplacés dans leur doux emploi de garde frontière par des ,,grands blessés" qu^ viennent achever .ici leur convalscence. Te us sont partis sauf... l'officier qui a refusé de partir sous prétexte qu'il se trouvait bien là ou il était. Mais le bruit court aussi qu'il s'est brûlé la cervelle ce matin! * * * Une fillette de 16 ans, Léonie S., a été atteinte de deux coups de fusil dans la hanche, à Stabrocck. Elle s'était rendue ën territoire hollandais, avec deux de ses amies. Un douanier hollandais, au moment de leur retour, les somma de s'arrêter. Elles j n'entendirent pas et l'homme fit feu. ; Comme il a été prouvé que la jeune fille et ses camarades ne transportaient aucun objet suspect, elles ont été laissées en liberté. Une enquête est ouverte. * * * M. von Bissing, dans son amour immense des Belges et le désir ardent qu'il a de faire progresser l'industrie (reportons-nous aux textes de quelques-unes de ses proclamations), interdit l'exportation de la chaux belge en Hollande ! Il en résulte que plusieurs bâtisses en construction" à Sas-de-Gand ne pourront être achevées, et il en sera de même dans toutes les localités hollandaises dès que les provi sions de ciment et de chaux des entrepreneurs de construction seront épuisées. L'in- I dustrie sucrière hollandaise souffrira égaie- ' ment de la disette de ce réactif. Les Belges peuvent y -voir une nouvelle preuve de l'étrange sollicitude affichée par le gouverneur von Bissing à l'endroit de l'industrie belge et de notre classe ouvrière, dont il a tari un à un les débouchés et les revenus. Les autos bilndis belges Leur organisation. — Leur action. Le corps belge d'autos canons blindés, mis i la disposition de l'armée russe, s'est distingué à plusieurs reprises au cours des opérations récentes du front de Galicie. Le créateur de l'instrument qui vient d'attirer l'attention du monde sur la capacité de l'armée belge à se servir d'instruments de guerre tout modernes fut le major beîge Collon. Le commandant actuel de l'unité *-n fonctions en Russie est le major Semet. Le journal néerlandais ,,De Maasbode" a publié dans son No. du 14 juin 1916, sur l'organisation de l'unité} l'article ci-après traduit. L'avis officiel du grand état-major en date du 10 juin nous apprend que les autos blindés belges prêtent un puissant appui aux troupes russes. Il peut paraître étrange, a ceux qui ne suivent pas le développement de la technique et de l'organisation des armées combattantes, jue la petite Belgique prête appui à la grande Russie. C'est cependant le cas ici, car la Belgique, qui, d'après la brochure du commandement supérieur ,,L'action de l'arméo belge'' — était le premier août dans une période de grande transformation militaire, B'est, depuis lors, organisée d'une manière qui peut servir d'exemple à tout autre Etat. Cela est vrai en particulier pour les divisions d'autos blindés. Il est constaté, aussi bien par les publications de Bes alliés que par celles des Alle i mands, que la Selgique, . qui était fortement en retard dans le domaine militaire au début de la guerre, possède actuellement la meilleure organisation d'autos blindés. La grande force de cette organisation réside dans le fait que ces divisions forment une arme à part, qui peut se suffire à elle-même sans le secours d'aucune autre. Comme moyen de combat la division belge d'autos blindés n'a pas besoin de l'appui de l'infanterie ou de la cavalerie. Ce corps d'autos, dans lequel les Russes trouvent actuellement un puissant appui, comporte : 10 voitui'ôs do combat, 3 d'officiers, 2 de munitions, 1 voiture atelier, 2 de bagage, 1 ambulance, les 3 dernières sont appelées voitures de secours. Le corps comprend, en outre, 100 cyclistes et 12 motocyclistes. La force totale du détachement est de 200 hommes environ, spécialement choisis. Pour les cyclistes on prend des coureurs; pour les autos uniquement des mécaniciens; poulies canons et lès mitrailleuses les meilleurs servants. . Le corps est composé de deux divisions comprenant chacune la moitié du tout; chaque commandant de division et le commandant du corps ont une des trois voitures pour officiers. Tous les autos ont des moteurs à quatre cylindres, dont les parties sont interchangeables; les roues des autos sont toutes identiques. Los voitures de combat consistent en un bac avec une cuirasse de 5 mm. d'acier, sans portes ; à l'avant, un capot (avec un regard) sous lequel sont assis les conducteurs. Chaque voiture porte deux canons à tir rapide do 4 cm. qui peuvent tirer dans toutes les directions. Une mitrailleuse, employant des munitions d'infanterie, est installée au-dessus et peut aussi, indépendamment, se tourner dans toutes les directions, de cor te qu'elle peut tirer latéralement ou vers l'arrière, alors que les canons tirent vers l'avant. Huile, benzine, rechanges et outils sont installés dans la voiture même. Le moteur est protégé vers l'avant et latéralement par des plaques de blindage. 1^ refroidissement est assuré par un ventilateur et six ouvertures verticales à l'avant, ouvertures larges de 3 à 5. cm. et protégées par un cuirassement. L'auto possède à l'avant un projecteur alimenté par accumulateurs et un éclairage de'réserve à'l'acétylène. Toute^les voitures ont deux conducteurs entre lesquels se trouve le volant de sorte quo chacun d'eux peut conduire, ce qui est un grand avantage si l'un d'eux vient d'être atteint. Au-dessus des' conducteurs, des deux côtés du ca^-pot, se trouvent des miroirs qui permettent la vision vers l'arrière. Les voitures • pour officiers, où se trouvent le3 commandants, sont cuirassées de la même façon. Elles se divisent- en trois parties. Dans la première, les conducteurs ; dans la dernière les ba-gages des 2 officiers et 4 hommes- La partie centrale forme une sorte de tour cuirassée.Là se tiennent le commandant et son adjoint; ils peuvent, de là, conduire la division à l'accomplissement de sa tâche grâce à des ,,jalousies" cuirassées, dont chacune peut s'ouvrir séparément, ou au moyen d'un périscope, de cartes et de compas. La voitur.e-atel.ier est ouverte par l'arrière ef comporte toutes les machines de forgeron et un banc de travail. Les outils sont placés dans une grande caisse. Los voitures à munitions ressemblent extérieurement à la voiture atelier. Les voitures de secours, qui forment des camions automobiles, sont d'un autre modèle. Dans le milieu, recouverts par six coffrets, se trouvent le réservoir à benzine, la remise pour les cruches d'huile et les rechanges. Les coffrets s'ouvrent de l'extérieur èt sont pourvus de diverses serrures, de sorte que, seuls, les hommes désignés y ont accès. En cas de besoin, on peut cependant les ouvrir toutes de l'intérieur.Le fonctionnement du corps d'autos blindés peut s'imaginer comme suit, d'après ce eui est connu actuellement et renseigné par les Russes. Les 50 cyclistes de chaque division partent en avant pour reconnaître la force de l'adver-saire, ses positions et l'état des routes* Les résultats do cette reconnaïspnnoo • sont transmis par les motocy.Jistes et, dès que tous les .renseignements sgnt arrivés* les autos avancent.La marche en avant, jusque l'attaque, se fait de la manière suivante. La première auto suit, par exemple, le côté droit de la. route, la deuxième, à 60 m. en arrière le côté gauche, et ainsi do suite, avec des intervalles do 50 m. Sur le front ouest, où il y a peu de mouvement, il n'a guère été parlé dé ces corps, mais on peut se représenter qu'ils 'aient été d'un énorme secours dans ces derniers jours pour les Russes. Lors de la poursuite de l'ennemi en retraite, grâce à leur grande vitesse, ils neuvent e i.icun apporter en un point, outre les carabines des cyclistes, 20 canons à tir rapide et 10 mitrailleuses dans le combat. A ces corps est aussi dévolue, la tâche do couvrir la retraite de leurs propres troupes et d'arrêter la marche de l'assaillant. Le cuirassement protège contre les balles et les éclats de projectiles et, dans ces conditions, un corps dans la défensive n'est.pas vite obligé de battre en retraite. " Au surplus, les cycli&t*» !ç»jr annoncent à temps les événements. On peut conclure des éloges que l'état-major général russe leur décerne- pour l'appui qu'ils ont prêté, que, dans nos terrains, ils pourraient encore prétendre à plus. Nous pouvons espérer que le temps n'est plus très éloigné où de tels corps d'autos blindés seront admis dans l'organisation de notre ai;mée." Une preuve supplémentaire, s'il en était besoin encore, de l'excellence technique des corps belges d'autos blindés est fournie par un journal autrichien, la JReichspost. de Vienne, qui, dès le mois de février dernier, donc plusieurs mois avant l'intervention active des autos blindés sur les champs de bataille en Volhynie et en Galicie, publiait (No. 60 du 6 février 1916) cette appréciation: ,,De tous les adversaires des Puissances Centrales, c'est l'armée beige qui possède la meilleure. organisation d'autos blindés. L'emploi efficace de ces autos comme moyen de combat est, de l'avis de nos ennemis, réalisé par le fait qu'ils ne sont pas adjoints à. des groupes d'infanterie ou de cavalerie. Ils composent une unité indépendante qui est, à tout moment, en état d'exécuter des opérations militaires sur une grande échelle.'^

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes