L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 07 Fevrier. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t43hx17001/
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3èm« Année N°. 837 o> cents Mercredi 7 fôvries» 1917 iT-'-v L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, Journal quotidien du raailn paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées «m bureau de rédactions 2j# VOORBUR''^^^' 234-240, AMSTTERDA1VI. Téléphone: 3797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. I Charles Bernard, Charles Herbleî, Comité de Rédaction: ^ René chambry, Emile Païnparé. aty ** s w WWB O:W»£ w otwtno M w » »u mme •* a v ^ a Pour les annonces, abonnements et vent* au numéro, s'adresser à l'Administration «u journal; N.Z. VoorburgwaI 234-240, Amsterdam Téléphone: 177S. Abonnements: Holïandefl. 1.50 pa^mois. Etranger fl. 2.00 pai'moi* Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Viellessel!... jeunesse!... Ce qu'il y a de plus triste dans la vieillie ce n'est- pas de vieillir, c'est de sur-"vivre • ce n'est pas de voir diminuer nos "forces et croître nos infirmités, o'efit de "sentir la solitude grandir autour de notre '' n>iée et l'indifférence autour de notre ce n'est pas de perdre les com-"vzrnons de la jeunesse et du plaisir, c est "de ne plus retrouver les témoins de notre "vie sérieuse et de devenir presque étran-"weœ à de jeunes anus qui, n ayant pas "partagé noe épreuves, ne parviennent pas "àse rendre fidèlement compte ni de nos "efforts, ni de notre but. Ainsi le passe "nous éoliappe, l'avenir nous est interdit, "et le nrésent est tien court pour qui touclie ..à l'éternité." . Qu'eile est profonde et vraie, dans sa mélancolie, cette pensée par où débute le comte de Falloux dans sa superbe étude biographique d'Augustin -Lociin que je relisais ces jours derniers. . Ce qu il y a de plus triste dams la vieillesse, cest de sur-yinel Plus que jamais, dans les car constances douloureuses où nous sommes, no pontons la vérité de cette parole. Survivre à ses espoirs, à ses prospérités perdues, a sas illusions évanouies; survivre a tout u passé qui ne renaîtra pâus; survivre a tant d'amis et à tant d'inconnus qui, plus jeunes ont eu le bonheur de mourir pour .le plus noble des idéals: c'est deja une grance tristesse. Mais dans le besoin de nous ou p, plongée de plus en plus la patrie, au milieu de l'angoisse universelle, survivre a see foi-ces physiques déclinantes, ne pouvoir plus ]<s porter à ses frères en danger, sentir son impuissance: quelle tristesse plus grande Cette impuissance, ah-! qu elle est lourde & po^Jer! E,t, comme Faust, que ne donnerions-nous pas pour avoir ne fut-ce.que •vingt ans de moins et courir nous joindre a ceux qui assisteront à l'a,potheose finale! Ob' cette apothéose de la deliwranoe, c bien elle sera délirante! Mais, pour bie en goûter l'enivrement-, il faudra wroa_1 ed souffert; il faudra avoir paye de sa pea sonne largement, grandement saps mav chander ni sa peine, ni son sang. Lt de lie pouvoir plus le fair# est pour nous, les anciens, une vraie souffrance. Car nous savons que l'effort et le sacrifice sont e rachat obligé de la victoire, et que n avoir pas fait ceux-là nous rend indignes de jouir dtr>ans l'isolement de notre exil interminable au sein de cette atmosphère ..neutre où nous étouffons et qui exaspere lea uns tout en achevant d'émasculer les autres,nous nous efforçons, il est vrai, de faire oeuvie utile, chacun dans la mesure de ses moyens. Mais que ce soit par la parole par la; Plu"}0 ou bien par l'organisation des comités de secours, combien tout cela nous apparaît de peu de chose en comparaison de ce que nous voudrions faire! C'est la lutte, qû'il nous faudrait, la lutte au grand air, le combat face à face, le coup rendu, sauvage, impi- t0 I^à-bâs, sur le front; dans la tranchée, ils sont là, nos braves poilus à nous; dajis la neige, dans la. boue, dans la gelee atroce, les pieds gourds mais la prunelle ardente, ils sont là, le doigt sur la gâchette, guettant l'ennemi, du matin au- soir et du soir au matin; car cest un combat sans répit et, même quand on dort au son du canon —, on ne dort que d un oeil,, et ce n'est pas un repos Chaque jour, des patrouilles bondissent et il y a des corps à corps dans quelque coin. Hier, c étaient des escarmouches ; demain cesera la sortie générale, la bataille furieuse, là victoire. Et quelle émulation dans ces boyaux à fleur de sol. quelle camaraderie fraternelle, quels assauts de sacrifice! Il paraît que, partout, 3© moral de nos troupes est admirable: les lettres du front sont unanimes à l'affirmer. „0n les aura" est la locution courante: après plus de deux années, d'attente et d'une infrangible persévérance, le mot prend couleur d'héroïsme. • * • Ali ! jeunes gens, jeunes gens, qui avez la malchance de ne pouvoir être au front; et vous surtout, les ^ autres, qui avez le malheur cent fois pire de ne pas vous y trouver pour le eeul motif que vous ne l'avez pas voulu, que vous n'avez pas tout fait, tout bravé pour y être, vous ne saurez jamais ce que vous y avez perdu pour l'avenir. L'homme ne vaut que par ce qu'il a fait: vous, qui n aurez rien fait du tout, que vaudrez-vous ? Que de trésors d'enthousiasme et d'énergie vous aurez laissé échapper par votre mollesse ou par les mauvais conseils que, peut-être, on vous donne ! Que de mères, dans l'inconscience de leur tendresse aveugle pour un fils unique, auront brisé l'avenir et gâché à tout jamais la vie do celui que, en dépit de tout, elles ©nt voulu garder pour elles! L'avenir le leur apprendra, mais trop tard. Que répondront-ils, les malheureux, quand leurs enfants les interrogeront sur la Grande Guerre ? "Tandis que, autour d'eux, les vétérans en raconteront avec -fierté, à leurs fila et petits-fil s réunis à la table de famille, les péripéties glorieuses auxquelles ils ont' pris part; leur mantre1-roa*fr, peu^-être, une cicatri^ anqienne, avec la crcix d'honneur qu'elle leur a value; les enthousiasmeront à leurs récits perur mieux les inciter à leur tour à l'énergie indispensable dans la lutte pour la vite; que diront' ils, les honteux abstentionnistes, à leurs enfants à eux, pour les empêcher de rougir de leur père? Que 'diront-ils les mous, les faibles, les mal conseillés, les indignes. Leur silence sera leur condamnation et leur fié-trissuve. Assurément, ils seront le petit nom- , bre. Mais, si peu qu'ils soient, pour l'honneur, ils seront encore trop ! Tout au début de la guerre, un officier cle l'Etat-Major néerlandais me fit, un. jour, le récit suivant, dont les deux héros lui étaient personnellement connus. Un jeune homme avait été amené en Hollande à l'âge de cinq ans. Il y avait vécu, grandi, étudié, pris une carrière lucrative; enfin, il s'y était marié. Survient le 2 août 1914 et, pour le jeune époux, l'appel sous les drapeaux. Ne connaissant plus que de ncm son pays d'origine où il n'était jamais retourné et qui lui était devenu totalement étranger, il hésitait à obtempérer à l'ordre. Mais bientôt il reçut de son père, x*esté au pays, une dépêche avec ces mots : ,,Si, dans quarante-huit heures, tu n'as pas rejoint, moi, ton père, je me brûle la cer'-velle de honte." Le sachant homme à tenir son serment, le jeune homme partit sur l'heure: la, voix paternelle l'avait sauvé. Il fit son devoir, simplement. Mais le vieux père n'avait-il pas fait plus que le sien? Je-ne vous dirai pas ici leur nationalité. Qu'il suffise de savoir que ce Régulus n'était pas un Belge. Je le regrette pour ma patrie. Ah! que d'amertumes nous seraient épargnées ,,si, Vieillesse pouvait et si Jeunesse savait!" Boiga. » • m^.11 ['il d'âme aslsel iss Isiges Gérard Karry écrit dans ..Le Petit Journal" : Le vétéran volontaire belge s'excusa de m'avoir bousculé dans sa hâte. ,?Mais", ajouta-t-il, ,,puisque je vous tiens, lais^ea-moi vous dire quelque chose que vous pouvez crier partout... Dans ces dernières semaines, l'armée belge, déjà si renforcée, numériquement, a doublé moralement de valeur. Elle ressent deux fois plus <le haine contre l'Allemagne, elle est deux fois plus résolue à tenir et à lutjer indéfiniment, pour contribuer à écraser l'Empire de proie. * — Pourquoi? — Grâce au kaiser et à ses amis pan germanistes eux-mêmes. C'est leur maladresse qui a opéré ce miracle de rendre les Belges encore plus violemment anti-Allemands qu'il ne semblait possible de l'être. A l'occasion de leurs manoeuvres pour la paix, ils ont laissé percer, par le bout de l'oreille pangermaniste^ leur rêve de ne jamais rendre la Belgique à elle-même, et, tout au moins, de garder, par devers eux, Anvers et la côte flamande. Cela suffit pour ^électriser" les tranchées belges et doubler notre désir de vaincre et notre résolution-de persister dans cette lutte à mort autant d'années qu'il le faudra... Voyez-vous, jusqu ici, noa troupes s'étaient dit que jamais l Allemagne, si barbare soit-elle, n'aurait 1 impudeur de prétendre à conserver une proie aussi abominablement acquise que l'honnête et innocent royaume d'Albert 1er, déjà suffisamment puni de sa droiture par son martyre. >ous étions convaincus que la restauration de la. Belgique indépendante était, quoi qu'il dût advenu, au fond du sac boclie, comme en tête du programme de nos chers alliés. Assurément, nous étions décidés à continuer à nous battre ardemment jusqu'au bout, côte à côte av^o Français, Anglais, Russes, mais aveo un sentiment de soldats désintéressé^ qui se dévouent uniquement par fidélité à un pacte, par solidarité avec des amis. Or, voici qu'il nous est prouve que nous ne rentrerons- jamais dans notre cliero patrie libérée, que si nous la reprenons de force, que si nous tirons violemment des sanglantes gn [~ fes teutonnes nos familles torfcurees! Bouc désormais, nous sentons que nous combattons pour notre compte, autant que pour celui de alliés et de la civilisation. Et nous voici tous plus enragés que jamais. Les simples 33.-6 (p;our>ious) autant «ne les i tellectuels raisonnent là-dessus exactement comme les pbis_ instruits. Conclusion: „Dès que les offensives futures nous remettront en contact aveo les Boches gare à la terrible casse! ' —— lins prétendue proposition lie paix île l'Allemagne à la Belgique Le Bureau Documentaire Belge du Havre fait la communication ci-après : ,,L'Unita Cattolica" de Florence, du 15 décembre 1916, a publié une dépêche de Rome, 14 décembre, disant que le ministre de Belgique près le Saint-S.iès'o aurait communiqué, à la Secrétairerie d'Etat du Vatican, une proposition de paix immédiate que l'Empire allemand, en son nom et au nom de ses alliés, aurait fait parvenir au , gouvernement belge et dont la dépêche énumé-rait les conditions. De renseignements pris à bonne source, il résulte que cette information est dénuée de fondement." „ ... iw».-C ■ cami n ... // y a un an 7 février 1916: Au Caucase, dans le secteur de la côte, les Russes 'passent VArk-hâve et, au nord du lac de Van, ils occupent la région à l'est $Etâjewas* En Belgique. A Bruxelles On lit dans la },Chronique des Travaux Publics" : Quand Vanderstappen est mort, il travaillait à un monument du travail qui lui avait été commandé par le gouvernement provincial et devait orner les jardins du côté do la rue du Lombard'. 21 était assez difficile d'éva-r luer ce qui revenait aux héritiers de l'artiste pour les études accomplies. La veuve proposa l'achat d'une statue do Guillaume d'Orange, le glorieux champion de l'indépendance des Pays-Bas, statue que Vanderstappen venait de terminer, ce à quoi la province consentit. La statue fut coulée en bronze et placée provisoirement sur un pilastre de ia rampe de l'escalier qui mène aux salons du gouverneur et de la Députation permanente. Quelques mois après l'occupation allemandeî on entendit un beau fracas. La statue était tombée au bas de l'escalier. Elle no fut heureusement pas trop endommagée. Guillaume d'Orange fut alors calé sur un socle placé au coin du palier du premier étage. Sur le socle, cette inscription: ,,A Guillaume le Taciturne, défenseur de la liberté de conscience' \ La statue fait le meilleur effet» Se sr <t La Coopérative des Magasins communaux fait savoir que les sucres de la récolte 1916— 1917. vendus dans les magasins communaux de l'agglomération bruxelloise, subiront une hausse. C^est ainsi que le sucre rangé qui se vendait fiv 0.9-1 le kilog. sera débité à 1.03 le Vilo, le suCio cristallisé qui était à fr. 0.82 le kilo sera vendu i'r. 0.91 le kilo et lo sucre raffiné (cassonnade vergeoise), qui se vendait fr. 0.90.\Jç" kilo sera vendu fr. 0.91 le kilo. S # S Les journeaux fboc-hes publient l'avis suivant: Les Ejats alliés, l'Angleterre et> la France en tête, ont, en dehors d'autres mesures visant la propriété allemande, procédé à la rentrée des créances dues aux sujets allemands par des débiteurs français, anglais etc., pour les confier à un organisme fonctionnant eous Je contrôle direct^ de leur gouvernement. A titre de" représailles, l'aûtorité.allemande a donné instruction aux séquestres en Belgique des biens des sujets des pays en guerre rvec l'Allemagne de se faire délivrer les sommes dues. par. 1^.. banques belges aux susdits sujets et de les déposer a la, Banque do l'Empire (Reiclisban'k). Cette mesure no touche en rien les sommes déposées dans les banques appartenant à des sujets belges. L'information ajoute qu'à la suite do l'interdiction de paiement intervenuo au début de la guerre, les banques belges ont eu pendant plus de deux ans le jouissance des sommes susvisées, ce qui leur a donné, sans parler de divers autres facteurs et notamment de l'afflux des sommer, importantes venufes d'Allemagne depuis le début de la guerre, une grande liquidité. Bans cës conditions, -la mesure ci-dessus n'aura qu'une influence secondaire sur l'état de la trésorerie des banques (belges eu le marché monétaire en Belgique. -s & » La population bruxelloise a appris avec un véritable sentiment de satisfaction que le ministre d'Amérique, M, Brand Whrtlock, ne quitterait pas le pays. Ce gentilhomme a rendu, en effet, les plus grands services à nos compatriotes. La nouvelle que le steamer .,Lars Kruse", chargé de 2000 tonnes de maïs à destination de la Belgique, fut toTpillé par les infâmes sauvages provoquera, par contre une explosion de colère justifiée. "fc A 36 Par suite du manque de charbons plusieurs écoles communales de Schaerbeek, notamment celles des rues Gallait, Quinaux, Josaphat, ont dû fermer leurs portes, A Anvers L'allège ,,Drie Gebroeders" a dû quitter Tamise par suite des glaces qui menacrent . de briser la coque et a dû chercher un refuge dans les bassins intérieurs d'Anvers. » * • Au cours des opérations de remorquage de trois allèges, le câble du remorqueur se brisa et leg bateaux furent entraînés par le courant dans la direction d'Hcboken. Trois remorqueurs réussirent enfin à reprendre les allèges. * • Les'blocs de glace sur l'Escaut sont très grands. Le canal de la Campine est entièrement pris par la glacé. * 9 » Los journaux de Berlin ont rappelé récemment, comme un exemple de la force et de l'opiniâtreté allemandes,, le renflouement du paquebot „Gneisenau" du Norddeutscher .Uoyd qui, peu de_ temps après la déclaration do guerre, aurait été coulé dans le port d'Anvers par Iee Belges. „L'intention de nos ennemis, ajoutent ces journaux, était do bloquer l'entrée du port et d'y rendre tout trafic impossible, mai$ lem* projet fut contrecarré par le courant de l'Escaut qui déplaça le navire do telle façon que la navigation ne fut que partiellement interrompue pendant un certain temps. Après de persévérants efforts, le génie' maritime allemand est parvenu à renflouer le bateau et a rendu par conséa.u»;:it 1© port entièrement libre à la navigation." Qu# d'erreurs! La déclaration de guerre date du commencement d'août 1914 et c'est à peine 24 heures avant la chute d'Anvers qu'on décida de barrer l'Escaut en amont de C'alloo, à plusieurs kilomètres en aval du port d'Anvers. Le barrage devait être exéfcaté à l'aide de ■bateaux à couler, parmi lesquels le „Gnei-sen au". L'affirmation qiri consiste à dire que le projet fut contrecarré par le courant, qui déplaça Je.na.virc, coulé. de .tellç. fa^on;gue la navigation ne fut que partiellement interrompue, est en complète contradiction avec la réalité dei faits. Le barrage prévu n'a subi qu'un commencement d'exécution parce que les événements militaires se sont précipités et n'ont pas permis de le pousser plus avant. Voilà tout et le courant n'y est pour rien. Les Allemands s'imaginent-ils, par exemple, que lo ,,Gneise-nauJ', même coulé dans des conditions parfaites à l'emplacement prévu où l'Escaut a an moins 600 m. de largeur, aurait empêché à lui seul toute navigation et tout trafic? Encore un mot -au sujet do la force et de l'opiniâtreté allemandes tant vantées par les journaux d'outre-Rhin. Il y a cinq ou six ans, un steamer anglais chargé, qui remontait l'Escaut-, fut éventré, en amont de Calloo, par un steamer allemand, par suite d'une imprudence ou même d'une maladresse de ce dernier. Ce steamer anglais sombra instantanément ei précisément, à peu de chose près, à l'endroit où tut coulé, puis renfloué le ,,Gneisenau" don! il s'agît ci-dessus. Quelques jours après l'accident le steamer anglais était renfloué et amené en cale sèche pour être réparé. En présence de ce résultat, qu© penso maintenant la presse berlinoise du temps employé pour renflouer le „Gneisenau" qui dut attendre d'octobre 1914 à janvier 1917 peur être remis à flot: Les catholiques allenlands se réjouissent. JJs ont, en effet, une église à eux, dans notre ville. Le nouveau templo, consacré à St-Pierre, a été inauguré le jour de l'anniversaire de Guillaume II. " Dimanche dernier îaprcmière messe y l'ut célébrée à- l'intention du kaiser. Le gouverneur de la position fortifiée y assistait avec d'autres autorités.cascjuées. * * * Un boulanger qui avait mit dans ses paîiu du sulfate de cuivro a. été poursuivi. Evidemment-, le boulanger prétend ne pas savour comment cette matière nuisible a pu être mélangée à la pâte! Mais le tribunal n'a pas admis cette explication par trop simpliste. Il a condamne ■le mauvais boulanger à trois mois de prisor conditionnelle, accordant à la partie civile (M. Hebbelynck, le plaignant,, avait été «très sérieusement malade) un millier de francs de dommages intérêts. A Ostésidie Au local du Volksbônd un restaurant populaire s'est ouvert où, moyennant 35 centimes il est loisible d'obtenir un bon déjeuner a.vee un verre de bière. M. Coolens s'occupe activement de cette organisation. « « u Le doyen et les curés habitant la ville son en bonne santé". • • » Tous les jours, l'été au Parc, l'hiver au Kur-saal, des concerts sont, organisés. Au Kursaa on a installé des jeux et des salles de lectun pour les soldats. m « * Le Châlet Royal n'esij pas habité. Par contre le Palace regorge de troupes. Les villas situées sur la digue sont débarrassées de leur hôtes indésirables. Devant chaqu< porto, on peut lue un écriteaU portant ce mots: ,,Eingang verboten". Mais, par permis sion spéciale, elea femmes à journée peuvent, à date fixe, veiller à l'entretien de cès maisons. A * * La Gare Centrale est elevenue une caserne. Dans les Flandres On signale dans tout le pays des mouvements de troupes. Les territoires d'étape sont remplis de soldats. Des trains passent, sans oesse, transportant des canons et des munitions. Dans le centre du pays on a vu passer un grand nombre de cavaliers. Le bruit courait parmi les soldats cantonnés aux frontières qu'une grande offensive serait entreprise le 15 février contre lfes lignes belges et surtout anglaises, en Flandre. ». % * Un règlement sur le service postal des travailleurs, paru dans le ,,Verordnungsblatt iiii das Etappeaigebiet der IVe Annee (Journal of ficiel allemand pour la zone eles étapes, Flandre occidentale, Flaneb'e orientale et Nord du Hai-nautt no. 53), défend aux ouvriers, contraint au travail par les Allemands, d'indiquer à leurs familles le lieu où ils sont employés. Cette interdiction a évidemment pour objet d'empêchei que ces noms de lieu fournissent la preuve écri te des travaux militaires auxquels les déportée belges sont obligés de se prêter. « * w Le ,,TeIegraaf ' écrit que, dimanche: dernier la, population eles frontières dans la régi or d'étape apprit la rupture des relations diplo matiques entro leg Etats-Unis et l'Allemagne Elle comprit toute la portée de ce grand évé nement, la condamnation dos pratiques boche: par la plus grande des nations neutres. Cett< mesure fera réfléchir les quelques neutres ger manophiles sur1 la campagne des Allemand! contre le gouvernement et le peuple belges Car la volonté brutale de l'Allemagne, on 1; connaît depuis des années «au pays occupé Mais, par delà les frontières, on no recevai que les communications à l'eau do rose ele; papas von eler Golt» et von Bissing qui ten daient à faire croire à l'extràordinairo sollici tude des Allemands envers la population belge Les nouvelles particulières qui faisaient enten elre un autre son de cloche étaient — naturel ' lement — inexactes, calomnieuses, non fondées Seulement, les Belges sont à présent très in epiiets: Qu'arrivera-t-il du Relief Comitee? — qui était américane>-espagnoï, toutes les mar chandises venant d'Amérique. On conçoit l'in quiétude do nos compatriotes. On a compri; aujourd'hui seulement l'importance capitale di ce comité. A la suite diî gel le transport es toutefois devenu très irréguliei*. Depuis le S jaï*rier des trains chargés do lard, de farine, d< graisse arrivent cependant à Bruxelles et Gand via Esschen, mais ces moyens ele transpor ne sont pas comparables aux navires qui chaque jour, importaient des^.marchandises ei | zairi, BOnfegs} La situation générale. A l'Ouest. Les Anglais ont consolidé leurs nouvelles positions au nord de l'Ancre où ils ont repoussé une contre-attaque allemande. Un peu plus à l'est, à Gueudecourt, ils ont effectué une offensive partielle qui leur a laissé un avantage marqué. Ils ont occupé cinq cents mètres de tranchées où ils se sont maintenus. Ils ont également effectué des raids réussis sur la partie du front qu'ils ont récemment reprise aux Français, notamment à Bouchavesnes. Les Français ont également effectué une série de raids réussis. En Asie, Si le froid interdit une grande activité sur les fronts d'Europe, et notamment à l'Est — il n'est plus question depuis plusieurs jours du front roumain —, la saison paraît plus propice aux opérations en Asie. Les Anglais ont encore fait un pas en avant dans l'investissement de Kout "où tes l*urcs ont subi de grandes pertes. L'Amérique et l'Allemagne. Le Brésil, on en est d'ores et déjà certain, se joindra aux Etats-Unis. M. Braz, président de la République, a envpyé note très ferme à l'Allemagne. Etant donné les intérêts considérables que ce paya possède au Brésil, une rupture peut avoir bs ccn-< séquences économiques les plus fâcheuses^ Militairement l'aidé du Brésil peut être très utile à l'Entente dans la guerre sur mer. Le Brési^ surveillera étroitement ses cotes pour empêcher l'établissement te stations clandestines d© sous-marins. Le Brésil possède également une flotte çui n'est pas négligeable. Enfin, beaucoup dû navires allemands sont réfugiés dans les ports brési- ! liens. Dernière Heure Sur le front accidentai. Vaines tentatives allemandes. — Succès locau; français en Alsace. (Communiqué officiel. \ PARIS, 6 février. Sur la rive droite de la Meuse deux coups de main allemauds, 111: à l'est de Louvemont et l'autre aux Eparges. échouèrent sous le feu français. En Lorraine, au cours de la nuit, les Allemands après un violent bombardement, attaquèrent une tranchée française vers h 1 digue de Parroy, au nord-ouest de la forêt, Une fraction allemande qui avait pénétré dans la ligne française en a été immédiatement rejetée par une cemtre-attaque. Les Français capturèrent une patrouille allemande. En Alsace, d'ans la région d'Uspach, ai nord-ouest d'Altkirchen, après une prépara-1 tien d'artillerie, des reconnaissances fran çaises pénétrèrent sur trois points différent! dans les positions allemandes. Après avoi: bouleversé les ouvrages de l'adversaire et dé truit ses abris, les troupes françaises rentré rent sans avoir subi de pertes. Nuit calme sur le reste du fronts Sur le front oriental Les Russss repoussent toutes les attaques de l'ennemi. (Gommumque officiel. ) RETROGRADE, 6 février. Après un ferte préparation d'artillerie l'ennemi lanç< 5 une attaque sur nc3 éléments à l'ouest di village de Voliasadovka, à 15 verstes au suc du bourg de Kesseline, mais il fut aussitê ' rejeté dans ses tranchées de départ par notr feu. ' 5 Les tentatives de l'ennemi de s'approche: 1 de nos tranchées au sud-ouest de Brocb " furent arrêtées par notre feu. Sur le front italien. Les Italiens repoussent des attaques ennemie et font quelques prisonniers, (Communiqué officiel.) ROME, 6 février. Sur tout le front action! habituelles d'artillerie, plus' intenses sur 1< plateau du Cargo. . Dans la nuit du 5 et la journée suivante des détachements cnuemis tentèrent, à la fa veur des ténèbres ou d'un brouillarel épais eles attaques do surprise sur nos position; : avancées à Rio X'onalc (Garela), dans la vallét de la Travignole (Avisio), sur le col a Boccht , (vallée du San Pellegrino), à Palliona (Isonzt moyen) et aux environs do Sober (au sud-es ele Gorizia). Partout ils furent rejetés efr dis persés avec des pertes sensibles, tout en lais sant quelques prisonniers entre nos mains. L'activité dans les Balkans Echange de feu. (Communiqué officiel.) PETR.OGRADE, 6 février. Sur le fron Roumanie en échange de feu. « * -H Une protestation roumaine. LA HAYE, 6 février. La Légation Royal de Roumanie ex>mmunie|ue : Lo Gouvcrnemen allemand, fidèlo à ses procédés d'ans les pays qu ses armées ont e)ccupés en tout ou en partie , .vient de prendre encore une mesure contrair l au droit et à l'humanité au détriment de>s su jets roumains. Au moment où l'Alleniagn a envahi la Belgique, dont elle avait pourtan garanti la neutralité, un certain nombre do ku jets roumains s'y trouvaient. Des sujets rou mains sont restés en Belgique, mémo depui epo la Roumanie est entrée en guerre. Main tenant nous apprenons que le Gouvernemen . allemand aurait décidé l'immédiat internemen t, en Allemagne eles sujets mâles roumains âgé ! de 16 à 60 ans. Lo Gouvernement aHoman avait d'abord promis de laisser les sujets rou mains en Belgique et il n'a changé sa décisio que parce qu'il a appris que le Gouvcrnemen roumain aurait livré au Gouvernement russ le» sujets allemands qui étaient en son poi: voir et que ceux-ci auraient été transporté en Sibérie. Lo Gouvernement allemand s donnerait ainsi l'air d'exercer des représailles Or, le fait que le Gouvernement allemand in voque comme prétexte pour son acte de cruau té, que rien ne justifie sauf peut-être un haine spéciale contre la nation roumaine, es 3 absolument faux. Le Gouvernement Royal rou î main n'a jamais livré au Gouvernement im : périal russe les sujets allemands qui étaien L en son pouvoir et encore moins n'ont-ils p > être envoyés en Sibérie. Le Gouvernement al , lemand n'est pas mémo dupe d'une erreu ; puisque quelques jours avant d'annoncer se , soi-disant représailles il avait proposé au Gou 1 vernement roumain un échange aveo tous le U sujets allemands ^internés , ■ 1——Mj Le Gouvernement roumain ne peut que protester contre ce nouvel attentat commis par le Gouvernement alleman^. Il en appelle à la con- 1 science universelle qui n'est pas.aussi dépour- ' c vue de sanction qu'on 6e l'imagine. La situation au Caucase Tremblements de terrq. Communiqué officiel. RETROGRADE, 6 février. Sur: le front • -du Caucase de forts tremblements de terré-ont été constatés le 4 février dans un village -à 10 verstes à l'ouest de Kalkit. La lutte en Mésopotamie Le succès des Anglais sur le Tisre. (Communiqué officiel.) , LONDRES, 6 février. (Vas Diaz). A la suite de notre attaque heureuse <Ju, 3 février t les Xiurcs ont évacué toute la rive méridionale du Tigre à l'est du conflueiub de la Hai . -et du Tigre ainsi que les tranchées à l'ouest , de la Hai sa dirigeant ea ligue droite vers . l'ouest des usines de réglisse situées au nord-ouest du même confluent-. Les pertes subies par les Turcs dans Jcs derniers combats sont très fortes. .Tusqu ici 031 a. ramassa 600 cadavres <ie soldats turcs tombés au cours dei notre attaque du 3 février. La rupture entre les Etats-Unis et les Centraux. Viniprossian au Vatican, 1 D'après lô_ correspondant du „Oorrierc dclla. Sera" au Vatican la rupture entre les Etatt-I L iiis et les centra ux s causé une profond" 3 ampression au Vatican. Les cardinaux, à 5 . neuve actuelle, suivent attentivement l'attitude do l'Espagne dont la. décision est atten-. due avec impatience. L'opinion au Japon. LONDRES, 5 février. Do Tolïio au ./finies" : Les nouvelles des Etats-Unis ont été reçues ayee beaucoup d'intérêt. Interprétant lsop.:-nion générale, l'„Asahi5' écrit: Une * importante nation neutre ne pouvait agir autrement qu'en rompant les relations diplomatiques.^ La déclaration allemande est un acta i e«o désespoir suivant un aveu cle pénurie * > d'hommes et de vivres, conséquence do la pression exercée par les alliés sur terre et sur mer. ^ De l'avis des . milieux gouvernementaux, l'Allemagne, par sa nouvelle campagne sous-' marine, aie pourra pas exécuter plus qu'elle n'a i fait jusqu'ici. U'impression en Suisse, » LONDRES, o février. De Berne au ,,Times*' : , La décision de M. "Wilson a causé une impres-. sion profonde en Suisse, dont la ©ituation cri-_ tique, tout comme colle des autres neutres, est pleinement reconnue. L'impression en Allemagne. D'après lo „Tolegraaf" les Allemands habitant sur la frontière hollandaise se montrent très inquiets au sujet de la situation. Ils i espèrent encQre e^u'uno rupture définitive avec J les Etats-Unis pourra être évitée. Maintenant que Pespoir d'une prompte paix, obtenu par ] intervention do M. Wilson est pour ainsi dire perdu, le moral de la population allemande sur ^ la frontière hollandaise a baissé considérablc-ment.Navires partis pour l'Angleterre. J L'agence Vas 'Diaz signale que, mardi matin, . les vapeurs „Kirkham Abbey" et „Starling'' : -3 ont quitté Rotterdam, , respectivement pour c Hull et pour Londres et que le vapeur anglais . },Amsterdam" a quitté Ymuiden pour Leitn, Une défense d'exportation de navires. 14 La chef de l'état-ma jor de la marine néer-» ~ landaise a rédigé l'crdre suivant: Vi Les navires construits peur le compte d'uni s pays étranger aux Pays-Bas et pour lesquels 1 une autorisation d'exportation a été accor- - dée à la condition qu'ils vogueront pendant i un certain temps pour les intérêts néerlan-t dais ne peuvent ni partir pour l'Angleterre, 5 ni toucher les ports anglais. I Divers. La politique du prince Colitzine. PETROGRADE, 6 février. (Agence Têlégra-. phïque.) Dans une interview aocordée à la 3 ,,Gazette de la Bourse" le prince Golitrine, t président du Conseil, déclara qu*, conformément - ii la volonté do la monarchie exprimée dans le manifeste du 19 janvier, le cabinet se pro- fc pose de travailler dans une solidarité i complète avec "les Chambres législatives. Le - travail solidaire avec- les Chambres, ajouta-t-il, r constitua toujours le problème principal du » s gouvernement. Le Conseil des ministroa se - place actuellement sur le même poînt de vue, s de sorte qu'il ne saurait avoir à l'égard de-' ; . Douma.qu'an^atti^njle fe'V^ra]>l^»1 "<

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