L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 01 Fevrier. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6d5p844t31/
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4e<tie Annee I\T°i ïiqjo trcenis venus*ectta n levrrensss L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores. ilournal Quotidien cîu matin paraissant en Mollaracle. Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au j bureau cîe rédaction : IV. 25. VOORBURG W AL "234—240, AMSTERDAM. Tétéptionesî 2797 et 1775. | Rédacteur en Chefi: Gustave Jaspaers. „ ... . „ ( Charles Bernard, René Chambry, Com.té de Rédaction:^ Emile Painparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois.^ Pour les militaires au Iront et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Révolutionnaire et Cosaque. Dans un siècle, a dit Napoléon, l'Europe sera révolutionnaire ou cosaque. Etrange pénétration du génie qui percejes voiles de l'avenir. Mais si hardi qu'il fût, le regard d'aigle du grand empereur ne pénétra pas tout l'avenir. Et l'on comprend, tellement sont confus et extraordinaires ^ les grands événements qui depuis trois années frappent étonnent le monde, que le génie de Napoléon, malgré son hardiesse, n'ait pas pu deviner tout l'avenir dans sa paradoxale complexité: révolutionnaire ou cosaque, avait dit Napoléon. C'est: révolutionnaire et cosaque qu'il aurait fallji dire. Ce n'est que maintenant, à la lueur tragique des formidables explosions qui déchirent et qui moroellent la Russie, que l'on comprend l'oeuvre accomplie par un homme oomme Pierre le Grand. Ce successeur d'Ivan le Terrible connaissait seau peuple. On peut dire qu'après lui nul ne -l'a plus connu. Il savait l'instinct profond de ces masses barbares, l'impuissance où elles étaient condamnées par les courants contra-dictoires où cet instinct s© laissait aller, et il résolut de les amalgamer et de les unir dans une direction. Il fonda la Russie des tsars. Cet empire, allait-il reprendre la ruée (3oiitre l'Occident que les Turcs, battus sous les murs de Vienne, avaient dû interrompre pour toujours ? Le premier siècle de l'existence de la Russie a été rempli de guerres avec les Turcs précisément, ce rival dans la domination de l'Orient, ce concurrent dans la marche vers l'Occident qu'il fallait •d'abord abattre. Au temp3 de Napoléon la suprématie était définitivement acquise à la Russie. L'autocratie des tsars prêtait son concours aux trônes chancelants des Habsbourg de Vienne et des HohenzOllem de Berlin. Les Français avaient rencontré les avant-gardes des armées cosaques en Italie et en Autriche. Austerlitz n'était qu'une défaite pour les Russes et Napoléon savait par l'exemple de Pierre le Grand que las Russes apprennent à vaincre dans la défaite. Il'chercha leur écrasement jusque dans Moscou. Lui-même, selon le mot épique de Victor Hugo, fut vaincu par sa conquête. Mais tandis que la bureaucratie - russe, tout en poursuivant ses rêves impérialistes, cultivait dans son sein cet/te cause irrémédiable de faiblesse et de déchéance, la corruption, à Berlin, dans le petit Etat que Napoléon avait commis la faute de laisser subsister après lui avoir infligé tant d'affronts, naissait pour l'avenir de l'Europe et de l'Occident un danger autrement redoutable et immédiat. A la fin du siècle dernier, la France, puis la Grande-Bretagne durent chercher un contrepoids contre l'hégémonie germanique dans une alliance avec la Russie elle-même. Enfin, comme l'Allemagne (voir le3 arrangements de Bjorke) ne put pas réussir à détacher la Russie de cette alliance, pour l'entraîner avec elle à la conquête de l'Occident latin et anglo-saxon, elle trouva un prétexte dans ce qu'elle appela le danger slave, c'est-à-dire l'impérialisme conquérant de la Russie des tsa/rs, pour déchaîner le formidable conflit où, menacent non seulement de sombrer des Etats mais aussi l'ordre des choses ancien. Il est intéressant de constater comment l'Allemagne, en aidant à mettre par terre ce colosse aux pieds d'argile auquel on a comparé le tsarisme, allait provoquer un danger que Guillaume II, à l'époque'que l'on peut appeler artistique de sa carrière, ^ avait symbolisé dans de médiocres compositions comme l'allégorie du péril jaune : l'anarchie révolutionnaire. Cette bureaucratie russe, tant et justement méprisée, était comme une armature qui non seulement tenait ensemble les différentes parties de la Russie, mais qui maintenait aussi ces instincts profonds et insondables de l'âme russe, ces instincts d'autant plus exaspérés qu'ils ont été plus longtemps comprimés et où le mysticisme anarchique et communiste a exercé d'aussi terribles ravages. C'est à lui que la diplomatie boche a ouvert les portes à Brest-Litovsk. Et l'on commence à se demander en Allemagne si ce péril n'e6t pas infiniment plus redoutable que celui de l'ancien tsarisme contre qui l'on avait Hindenburg et Maokensen. Contre le bolschevikisme les Allemands n'ont rien, pas même le général Hoffmann dont l'intervention maladroite aux pourparlers n'a fait qu'élargir la brèche par où ce poison' funeste pénètre en Allemagne et en Autriche-Hongrie.Jusqu'à quel point pourrit-il l'armée et la masse? Nous ne pouvons que nous réjouir de voir nos ennemis subir le fléau qu'ils avaient déchaîné contre nous. Mais nous ne pouvons pas nous réjouir de voir l'idée anar-chique, l'idéal barbare de destruction qui ne porte en lui aucun germe de régénéres-cence, triompher en Europe. Nous ne pouvons pas vouloir d'une Europe révolutionnaire et cosaque, c'est-à-dire soumise à l'intolérable tyrannie de la brute. Dans ce' danger extrême, allons-nous oublier la tyrannie non moins barbare de l'Allemagne et faire des voeux pour que l'Austro-Allemagne, comme naguère le Saint-Empire contre les Turcs, serve de barrière à la marée montante du communisme slave? Non point. Nous ne voulons pas que l'une de ces deux, formules de barbarie et d'oppression, l'autocratie allemande et le maximalisme russe, triomphent l'une de l'autre. Nous pouvons souhaiter qu'elles se détruisent l'une l'autre. Et si jamais les flots furieux de l'anarchie orientale, irruant à travers l'Allemagne comme les Trotzky et les Lenine en expriment l'espoir, devaient venir battre les frontières de l'Occident, nous savons qu'il y veille des soldats qui sauraient aussi nous prémunir oontre ce nouveau danger. Les terribles soubresauts de T Europe de l'Est et du Centre pour obtenir une liberté avec laquelle nous sommes familiarisés depuis longtemps M » fi8îlMîTOiâlieîï!Sfel®..è.ll£tesà. . iLea. pays latins et anglo-saxons ne veulent être ni révolutionnaires, ni cosaques. Ils demeurent, au milieu d'un monde croulant, la terre ferme, l'asile où 6e réfugièront ces déesses bienfaisantes de l'humanité, l'ordre, la raison et le progrès. Ce sont les peuples qui les habitent qui transmettent aux générations futures le flambeau des coureurs antiques. Us ne le laisseront pas s'éteindre pour qu'il éclaire dans le futur un monde meilleur et régénéré.. Charles Bernard. Ii Mrs ds psrn. Récemment trente journalistes allemands s'en furent au grand quartier général où ils démontraient, avec preuves à l'appui, au maréchal Hindenburg, qu'au mois de mai prochain l'Allemagne manquerait de vivres. „Ma réponse à votre exposé pessimiste, s'écria le foudre do guerre boche, c'est qu'en avril je serai à Paris." Paroles bien imprudentes quand on se rappelle qu'en 1914 des armées du kaiser, à qui rien ne semblait pouvoir résister^ lançaient également à tous les échos le fameux cri „Nach Paris" et s'en allaient se faire battre à plate couture sur la Marne! Ce que* les Allemands furent incapables de réaliser au début des hostilités, ils pourront encore moins l'exécuter maintenant, eussent-ils à leur tête le fameux maréchal qui sacrifiera sans doute sans compter le matériel humain, car ce n'est pas la sensibilité qui l'étouffé. ,,Tous les traits de Hindenburg sont à angle droit, écrivait un confrère français. Son crâne recouvert de cheveux coupés en brosse, est carré. Sa mâchoire est carrée. Son nez est carré. Ses oreilles sont carrées. 11 a des façons carrées, un langage carré. Et il sacrifie carrément ses hommes." Ce mépris de la vie de ses soldats n'est pas précisément une preuve d'intelligence. Hindenburg fit du reste des études assez médiocres ainsi qu'en témoigne ce certificat du directeur de l'école de Glogau: ,,Conduite bonne, sauf excès de bavardage. Progrès suffisants en notions religieuses, en latin, en géographie. Arithmétique au-dessous de tout". Arithmétique au-dessous de tout? Et nous qui pensions que, pour être bon officier, il fallait posséder des connaissances mathématiques assez étendues Quant à ses notions religieuses, elles doivent être plutôt minces, sinon le maréchal ne répéterait pas, à tout propos, qu'il va vaincre avec l'aide de Dieu, alors que l'Allemagne est entrée en guerre en violant la neutralité belge garantie sous serment ! Hindenburg incarne aux yeux du peuple allemand les vertus guerrières, c'est-à-dire la dureté, l'emploi des moyens barbares, l'inexorable férocité envers les vaincus. De cette cruauté les preuves abondent. En voici un exemple emprunté à la „Gazette de Francfort" du 8 octobre 1914. Contraints de quitter Insterburg en Prusse orientale, les Russes ne purent pas emporter leurs approvisionnements ni les détruire. Voulant les rendre inutilisables ils arrosèrent de pétrole d'énormes quantités de pain. Lorsque Hindenburg apprit la chose: ,,11 ne faut pas discuter sur la question de goût. Les Russes aiment le pétrole. Ce padn servira exclusivement à nourrir leurs prisonniers." Hindenburg est-il vraiment un grand capitaine? Il est difficile pour un profane de répondre à cette question, aussi laisserons-nous ce soin au lieutenant-colonel Rousset: ,,Je ne crois pas qu'il soit convenable ni expédient de jamais dénigrer un adversaire, écrivait récemment l'éminent critique militaire français. Aussi, tout en rendant justice à la façon habile dont le commandement allemand a su exploiter les voies ferrées, monter ses manoeuvres et opérer des concentrations rapides, je me permets de dire que rien de cela ne dépasse les capacités usuelles d'un état-major connaissant bien son métier. Et je pense que 'personne ne s'avisera jamais, par exemple, de comparer le rabattement dessiné en 1916 de la Lithuanie sur Varsovie avec le changement foudroyant de ligne d'opérations (que, quelques jours avant Iéna, Napoléon effectua sans qu'on s'en doutât dans le. camp adverse, pour prendre l'armée prussienne à revers. Mais de pareils rapprochements seront, je crois, impossibles, tant que Napoléon sera mort. ,,Reste alors pour hisser Hindenburg au niveau des grands hommes de guerre la fameuse retraite effectuée sur le front français. Dieu sait ce que les thuriféraires ont brûlé d'encens devant elle et quels pronostics ils en ont tiré. L'idée parfaitement simpliste qui y a présidé et aboutissait à un rétrécissement du front pour se procurer des disponibilités plus grandes, a été donnée comme un prodige d'intelligence et de savoir. On s'aperçoit aujourd'hui qu'à s'en tenir au prix dont a été payée sa réalisation et à l'absence de bénéfices réeils qui s'en est suivie ce fut une a^sez mauvaise affaire. On s'aperçoit aussi que celle d'Italie, si heureusement entamée on sait comme, ne se conclut pas au gré de l'impatience générale. Enfin on constate que, si Hindenburg et Ludendorf débutent généralement afsez bien, ils finissent quelquefois mal ou ne finissent pa-s du tout." Elections truquées. Les Allemands, de connivence aveo les traîtres aktivistes, se préparent à ,,organiser" des élections dans la partie flamande de la Belgique. On peut 6e douter de la sincérité de cette consultation électorale en voyant ce qui se passe ailleurs. Les Boches poursuivent leurs efforts en ce moment pour donner l'illusion que les populations des territoires russes occupés désirent leur annexion par l'Allemagne. La ,,National Zeitung" publie à ce sujet la note suivante qu'elle se fait télégraphier de la frontière russe: ,,Les élections pour la Constituante dans les provinces de la mer Baltique, en Livonie et en Esthonie sont terminées. Elles ont amené une défaite étonnante, des éléments anti-allemands de cette partie de l'empire •■usse.1' Cette défaite n'aura été étonnante que pour les naïfs, car les Boches, qui auront tripoté à leur aise dans les urnes électorales, connaissent par avance le résultat des élections. Et, en admettent même que celles-ci fussent régulières, on devine sous l'influence de quelles méthodes d'intimidation résulte ont pu, être, ftfegugj En Belgique. A Paiiffl bfq Nous apprenons 1© décès de M. van UÏ(B yjdlEUe VIU.B.U1ÏC. Blyenbergh, médecin à Bierbeek. Le re- , . gretté défunt a trois fils au service de la En meme temps qu ils entreprennent une 6 ^ médecin.major au fron1 propagande cnmmelle en faveur de 1 auto- ^ d s& istra( nonne de la Flandre et de sa constitution ^ lieutenant van-Blyenbergh est en un royaume indépendant sous le scep.re > d& & d ^ ^ de a un prince allemand, les gens du parti ak- tiviste continuent et reprennent la cam- ° * pagne menée jadis contre la langue fran- „ çaise par certains flamingants à courte vue. It il © Sr 11 dont: les-exagérations provoquèrent parfois M. Arth. Maniet, charcutier, demeurant chez le6 Flamands les plus attachés à leur place du Sud 7, à Charleroi (Charcuterie de langue des rires et des protestations. Louvain), a été victime d'un vol assez impor- S'il faut en croire „Het Vlaamsche tant- Alors que lui-même-est interné en Hol- Nieuws", qui publie la nouvelle en prn- ]™de ot que sa soeur continue son commerce à 1 A*. Charleroi, des inconnus se sont introduits dans imere page leur bande vient de remporte! sa ^ onj. ûc.robé *ur 15Q0 francs dfj une grande, une éclatante victoire : la feuille du docteur Borms et du grotesque malchandlses- Raf VerliuM annonce, en effet, que l'ad- 1 ministration du charbonnage do ,,Water- «u* a Jl 2L £3. ii H. 531 SU* & 6chei", près de Genck, dans le Limbourg, Les usines Allard à Marchienne occupent a maintenant des en-têtes de lettres en fia- 500 ouvriers et produisent du fil de fer mand ! La langue de Racine, de Molière et barbelé. Les usines Watelaer à Jumet, ré- de Victor Hugo n'a donc qu'à bien se tenir... quisitionnées depuis plus d'un an, fabriquent Le même torchon s'indigne de ce que, des tôles ondulées et baraquements démon- dans les cinémas d'Anvers, on emploie tou- tables en fer dont elles produisent environ jours nos deux langues nationales et de- 6 wagons pleins par jour avec un ,person- mande avec une énergie qu'il pourrait em- n«l de 300 unités. Les usines Paris à Mar- ployer à une meilleure cause que la langue chienne produisent du fil de fer rond et française soit proscrite de ces établissements, du barbelé et des pièces en fer diverses avec Nos bolscheviks belges préféreraient sans 200 ouvriers. Les usines Desombay à Mar- doute qu'on la remplaçât par la langue câneille comptent une centaine de travailleurs boche! et réparent les remorqueurs usés par les Allemands. Les Ateliers de constructions de A. iS2*W-Charleroi, situés à la sortie de l'agglomé- _ . ... ration vers Marohiennes-Est, à gauche de Depuis* quelques jours le territoire de 3a Yoie Charlerci-Thuin, occupent 1500 Givet, Fumay et environs fait partie de ouvrière, dont 1000 hommes, 200 femmes et lJ„Etappen Inspection" de la 1ère armée. 3Q0 boches. La plupart des 1000 hommes La limite qui sépare le territoire des étapes sont des déportés français venant des envi- de la 1ère armee du territoire du gouverne- rons je Lille. On y répare les machines ment général est maintenant l'ancienne agricoles, on y fabrique des boites pour le frontière franco-belge denuis Fumay jusqu'à transport des grenades à main; on y a éta- Hautes-Rivières. ^ # # bli aussi une importante fonderie où se cou- lent tous genres de pièces. , Sait-on oommemt certaines personnes in- La Métallurgique du Iîainaut, sise à gémeuses ont imaginé de remplacer par un CouiHet à 500 mètres de l'Eglise, le long du succédané le café devenu si rare actuelle- chemin de fer Charleroi-Namur, réquisition- ment !ew Belgique 5 Tout simplement en ^ depuis le début de gu6rr0; oooupe 500 torréfiant le gros son que l'on obtient par le ouvriers et répare les locomotives. De/puis tamisage .de la farine du ravitaillement. ^ un mais on, y a remis en activité un haut- II paraît qu avec un peu d imagination fourneau et l'on y achève uni four Martin on croit déguster un excellent moka 1 qui pourra fonctionner prochainement. Le persoœneJ est surveillé par un directeur et Le ravitaillement a mis en vente, ces jours des contre maîtres allemands derniers, de la viande de boeuf (200 gram> Les miœs Germain, de Monceau-sur-Sam- mes par personne) à 9 francs le kilo, du bre, situées à 500 mètres de la gare de Mar- boudin noir à i francs 50 le kilo, de la tête chiesnne-au-Poirt, à gauche de la voie veis pressée, du pâté de foie et du Isaucissom de Mamage touchent à l'usine Zimmerman et, foie à 5 francs 50^1e^kilo. avec la Métallurgique do Marchienne, répa- rent les autos. Une centaine d'autos réparés Les boches ont trouve un moyen aussi sortent chaque semaine de ces deux usines simple qu'ingénieux de se fournir du corn- qui occupent ensemble, 1500 hommes, dont bustibie à bon compte pour chauffer leurs 500 boches. innombrables Locaux administratifs. Ils Les Clouteries de Fontaine-lJEvêque fabri- pratiquent des coupes sombres dans notre quent à leurs trois usines des clous de toutes admirable Bois de la Cambre, qui sera bien- formes et emploient 500 ouvriers. Les usines tôt, si cela continue, aussi pelé que le désert Z i m mer m an - Hanr e z, à Monceau, réparent 2 du Sahara. ou 3 locomotives par mois; le directeur en est un Autrichien, nommé R-iguier, qui tra- A LSêge vaille pooir l'ennemi depuis le début de la La catastrophe de Fiémal!e*Crande. guerre. Ces établissements font aussi les Nouveaux détails. réparations pour les machines de charbon- Le passeur d'eau, étant malade, avait con- naS<e û^t>res usines^ ^ fié le soin de la nacelle à deux de ses parents. , . . Les passagers étaient tous des ouvriers , La Fédération des mineurs du Centre vient des ateliers IÇoppel (anciens ateliers De- ^ deolder. f'^Ser les délégations des cliar- 1 v i j on a • bonnages a faire de nouvelles démarchés auprès cauville); ils eta,ient au nombre de 39. Arri- ^eg pa^rons qUj nô paient pas leurs ouvriers au vée au milieu du fleuve et par suite de la nioins dix francs par jour et d'adresser à ces violence du courant, le gouvernail se brisa, patrons une lettre réclamant pour les ouvriers l'avant de la nacelle s'enfonça dans l'eau; qui n'ont pas été augmentés aux taux promis. tous les passagers se portèrent du même côté de la barque et en un clin d'oeil tous LS © EfSl © furent jetés à l'eau. Le passeur, entendant des cris, bien que malade, se porta au se- Pendant le deuxième semestre de l'année cours des naufragés; il réussit à en sauver 1917, le Comité local d'Arlon d'alimenta- deux; deux autres furent recueillis à Je- tion (ravitaillement hispano-néerlandais) a meppe. Tous les autres ont péri, y compris mis en vente les denrées suivantes (outre la les deux conducteurs du bachot. farine): Un des rescapés, interrogé par le par- Lard, une fois 100 gr., trois fois 200 gr. quet, a déclaré qu'ils étaient quarante et un (par personne); saindoux, une fois 400 gr., dans la barque. Comme on compte quatre cinq fois 200 gr. (par personne); pois, une sauvés, il y aurait donc trente-sept victi- fois 100 gr., une fois 200 gr. ; haricots, deux mes. fois 200 gr., une fois 100 gr. ; riz, deux fois Parmi celles-ci, vingt sont de Flémalle- 100 gr., une fois 300 gr.; céréaline, une fois Grande, six de Flémalle-Haute, huit de Je- 150 gr., une fois 200 gr.; semoule de riz, meppe, une de Horion, une d'Engis, une de une fois 100 gr.; fleur d'avoine, une fois Hollogne. Parmi les rescapés, deux sont de 250 gr. ; café, trois fois 100 gr. : torréaline, Jemeppe, un de Flémalle Grande et un des une fois 100 gr. ; savon, quatre fois une bri- Cahottes. Cinq familles perdent chacune que (par personne); fromage de Hollande, deux membres dans la catastrophe. Le garde deux fois 100 gr. ; vinaigre une fois un Nankin, du Charbonnage de Xhorré, perd demi-litre par ménage. ses deux fils. Jusqu'à présent un seul ca- Les personnes malades ont pu une fois davre a été repêché. Les fermettes des éclu- se procurer des biscottes (un paquet sur ses étaient toujours levées. Il est à craindre présentation d'un certificat médical.) que les corps soient charriés vers la Hollan- de. Des ordres ont été donnés pour relever les feimettes. ___________ Dans le nord de la Flandre orientale les . boches font des manœuvres auxquelles des IL* O Q-fl O. fl troupes de toute*? armes prennent part. Ces TJne commission spéciale, composée de MM. troupes sont logées chez les habitante. Ochler, bibliothécaire, Bersy, archéologue, et Près de Selzaete, on creuse actuellement de Lemaire, commissaire civil, et Vingerhoedts, nombreuses^ lignes de tranchées. Au-dessus de architecte communal à Louvain, avait été"con- ces tranchées sont construites des passerelles stituée pour procéder à des fouilles métho- larges de plusieurs mètres permettant le pas- diques dans les décombres de l'incendie de la sage d'automobiles et de chariots. bibliothèque universitaire de Louvain. Ces mes- La ville do Gand regorge de troupes;^ non sieurs ont constaté tout d'abord que les décom- seulement les habitations, mais aussi les écoles bres avaient été fouillés et quo vraisembla- et les couvents en sont remplis. blement un grand nombre de livres qui La disette de vivres fait beaucoup de vio- 11'avaient pas trop souffert du feu ont été tiraes dans la population. Les magasins de la enlevés. La commission a fait une ample ville se plaignent de ne pas être réapprovi- récolte, mais malheureusement, parmi les sionnés à temps. papiers retrouvés, le plus grand nombre étaient La population masculine de 16 à 60 ans, complètement détruits; d'autres ouvrages, sans distinction de rang, doit travailler en à moitié calcinés, étaient encore plus ou moins arrière du front. lisibles, tandis qu'une partie n'avaient perdu Tous les matelas ont été réquisitionnés que leur reliure. Mais ces trouvailles ne concer- dans les couvents ; ils sont remplacés par des nent que les livres modernes, qui pourront donc sacs à paille. être remplacés sans trop de peine. Ils ooncer-nent plus spécialement la théologie et le droit Les fouilles opérées dans la partie de la bihîio- H y a an m 1 thèquo qui contenait les livres anciens et les „ ., fn-t-v -r t» 7> I manuscrits n'ont donné aucun résulta*. Ce ^er fôYrier . x Te.s Russes enlèvent | trésor d'art est ponsidéré comme perdu sans ' es pontions ennemie^ a L est* de, la route de ^©sp QfTg v Les opérations rsi§gitaie<©§. Un nouveau seeeii Italien. Après la prisa du Gol del Rosso nos alliés s'emparent du Mont Valhella. — Ils font 2800 prisonniers et capturent six canons et WO mitrailleuses. Violentes actions d'artillerie à l'Ouest. Sur le front occidental Les Français repoussent uno attaque allemands en Woevre. (Communiqué officiel) , PARIS, 30 janvier. Vive activité d'artillerie réciproque dans la région de La Miette, près du bois de Caurières <ît en Woevre. Dans la région de Woevre les Allemands entreprirent au nord de Seichepey une attaque qui subit un échec complet. Journée calm-9 partout ailleurs. Deux appareils allemands furent abattus par des aviateurs français dans des combats aériens le 29 janvier. Trois autres tombèrent gravement endommagés dans les lignes allemandes. Bombardements. (Communiqué officiel.) LONDRES, 30 janvier. (Reuter.) Aux environs d'Epehy, près d'Havrincourt, dans le secteur de La Bassée et à l'est du Bois du Polygone, l'artillerie ennemie déploya un peu plus d'activité que d'iabitude. Pour le reste, on ne signale aucune action importante. . L'activité dans les airs. (Communiqué officiel.) LONDRES, 30 janvier. (Reuter.) Le 29 janvier, dans l'après-midi, nos liydro-aëroplanes attaquèrent le champ d'aviation do Coolkerke. De nombreuses bombes furent lancées sur les hangars. Entre les bâtiments et au coin nord-ouest du champ un incendie éclata. Au cours des combats de patrouille un avion euneani fut dé bruit; un autre fut obligé d'atterrir. De nombreux combats eurent lieu qui restèrent sans résultat. Tous nos appareils rentrèrent indemnes. L'action de l'aviation britannique LONDRES, 30 janvier, (Reuter). Le maréchal Ilaig mande que, le 29 janvier, le temps se maintînt au beau, ce qui permit — bien que la vue ne fut pas aussi bonne que le jour précédent — d'entreprendre plusieurs expéditions de reconnaissance sur le territoire ennemi. Des bombes furent lancées et des troupes ennemies fuirent mitraillées à courte distance. Des éclaireurs ennemis attaquèrent à plusieurs reprises les aéroplanes britanniques. Hûit appareils ennemis furent abattus au cours de combats aériens; quatre durent atterrir' désemparés. Un ballon captif alle mand fut abattu en flammes. Trois de nos appareils manquent. Dans la nuit du 29 au 30 janvier l'ennemi jeta des bombes, sur les contrées situées à l'arrière de nos lignes. Nos appareils attaquèrent des quartiers ennemis et des .voies de communication. Sur le front italien 2600 prisonniers. (Communiqué officiel.) ROME, 30 janvier. (Agence Stefani.) Nos vaillantes .troupes ont continué avec succès l'action commencée le 27 janvier à l'est d'Asia-go. Elles enlevèrent à l'ennemi des positions fortifiées â l'ouest du Val de Frenzela. Après s'être emparés le 28 janvier du Col del llosso oti avoir repoussé l'ennemi dans la contrée de Sasso Rosso, hier le3 Italiens étendirent leur succès en occupant lo Mont Valbella. L'ennemi subit de lourdes pertes. On 11e connaît pas encore l'étendue exacte du butin mais jusqu'à présent il est établi que plus de 100 officiers et 2500 soldats ont été faits prisonniers. Nous nous emparâmes en outre de 6 canons de tout calibre, d'environ 100 mitrailleuses et d'une grande quantité de munitions et de matériel do guerre. L'ennemi ouvrit un feu violent sur les positions enlevées. Pendant les deux derniers jours 17 avions ennemis furent abattus. Au cours des combats du 28 et du 29 janvier la brigade de Sassari (151—152), la 4me brigade de bersaglietri (14—25) avec le déiûcihement d'assaut no. 4, le omo régiment de bersaglieri et les bataillons d'Alpini de Val d'Adige, Stel-vio, Monte Baaldo et Tirone se distinguèrent particulièrement. Los opérations en Arabie. Nouveaux succès des troupes arabes. LONDRES, 30 janvier. (Reuter.) Le dépar* tement de la guerre annonce: Le 14 janvier on annonça d'Egypte que les troupes arabes du roi d'Hedjaz avaient occupé un poste turc à Tafile, à 45 milles au nord de Maan et qu'elles s'emparèrent de toute la garnison.Le 26 janvier un détachement de troupes turques se dirigeant d'El Kerah, à 20 milles au nord-est de la partie sud de la Mer Morte, vers Tafile, fut repoussé en désordre par les Arabes qui firent de nombreux prisonniers et s'emparèrent d'un canon de montagne et de sept mitrailleuses.Au cours de la même journée une force turque qui avança à l'ouest de Maan fut repoussée par les Arabes près d'Ainuheida, à l'ouest de Maan Les grèves dans les pa^s c.ërttraox. Le eiraefàre rae du mouvement. La situation à Berlin. — de que dit l'agence Wolff. — Les mesures de t'autorité militaire pour étouffer le mouvement. — Arrestations à Solingen. — Manifestations en faveur de Sa paix à Nuremberg. us ifuc un ■ ajjciito viuiit usa gttitea a dbiiiii. BERLIN, 30 janvier. (Wolff.) Le mouvement gréviste ne s'est pas étendu. On évalue le nombre de chômeurs à Berlin à 120.000. A peu d'exceptions près les journaux ont paru aujourd'hui. En ville on ne remarque rien de la grèv«. Les mesures de l'autorité militaire pour étouffer la grève. BERLIN, 31 janvier. (Wolff.) Conformément à la loi sur l'état de siège, l'autorité militaire a dissous le comité de grève qui avait été constitué sous le nom de conseil ouvrier. Elle a également défendu à ce comité de tenir encore les réunions parce que le mouvement gréviste, commencé par la violation des ordonnances légales, met la sécurité publique en danger. Ensuite la formation cl'une nouvelle association, destinée à diriger la grève actuelle, est défendue. La situation à Nuremberg. A Nuremberg, dans certaines usines, une partie des ouvriers se sont mis en grève. Les chômeurs ont formé un cortège dans lequel on remarqua des banderolles sur lesquels on put lire: ,,La paix !" Des arrestations à Solingen. A la suite do la distribution d'imprimés par les socialistes-démocrates indépendants plusieurs arrestations eurent lieu. Caractère gravo du mouvement BERNE, 31 janvier.. Les ^çayellea...ré-. cenies monirent» que le premier renseignement donné par la presse allemande suivant lequel le mouvement gréviste de Berlin n'aurait-ni cohésion, ni direction, ni programme et <€& tarderait pas à avorter, ne correspondait pas à la vérité. Dans la soirée du 28, les grévistes ont tenu une réunion à la maison ,,Fàbukale''. Un délégué du parti socialiste majoritaire y assistait. Un comité de grève formé de neuf membres a été constitué. Un programme de revendications a été élaboré, puis *doit être soumis aux autorités. Ce programme, dont la tendance est surtout politique — c'est"un point à noter — demande la conclusion d'une paix sans annexions ni indemnités, sur la base du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, la participation de la classe ouvrière de toutes les puissances aux négociations de paix, l'amélioration du système de l'alimentation, l'abolition de l'état de siège et de la militarisation des usines, la mise en liberté des personnes incarcérées et condamnées pour délits politiques et enfin la démocratisation des institutions par le suffrage égal direct et secret. Les informations venues de Berlin ne permettent point de préciser un point capital, à savoir dans quelle mesure les socialistes majoritaires participent au mouvement. On a vu qu'un délégué du parti assistait à la réunion de lundi. On prétend que le comité de grève nommé dans cette réunion se - compose., de. majoritaires_ et d£ minoré

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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