L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 12 Septembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qv3bz62g4s/
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2&me Atrnèe N°. S cents Mardi 125 septembre L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, «Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau «Je rédaction : X,. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. \ Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbiet, Comité de Rédaction: ^ Re|]é chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, aoonnemecits et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone : 1-775. Abonnements: Hoilandefl.I.50parmois. Etranger £3.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents Ea ligne. Cas de Conscience A Monsieur le Baron de Schacken. Monsieur le Baron, Je regrette de ne pouvoir considérer notre éciiange° de vues comme terminé do mon côté aussi bien que du vôtre. Il s'agit d'une question capitale, qui n'intéresse, pas moins le droit naturel que la morale chrétienne. Il serait criminel à mes yeux, oui.criminel, de laisser se propager une erreur aussi pernicieuse que celle où vous semblez verser, et se fausser ainsi la conscience publique. . Vous n'êtes pas moraliste de profession n'cst'-il pas vrai? Vous avez d'autres mérites que je n'ai pas. Rien d'étonnant, dès lors, que vous n'ayez pas apporté à un débat, comme celui-ci, la" juste notion des choses, non plus ; que la précision et la rigueur de raisonnement j voulues. A chacun son métier. En outre, vous avez vu deux fois de près les irréconciliables ennemis de votre patrie, cette belle France- que j'aime presque autant que vous. Rien de surprenant, non plus, que vos justes ressentiments aient pu vous entraîner trop loin. , _ . , Vous n'avez ocouté que votre coeur. Mai» la raison aussi demande' à être entendue, ia raison, qui est encore la meilleure sauvegarde du coeur. *Vous ne trouverez pas mauvais que io vous le fasse remarquer. . Pas plus que moi vous 11e voudriez que l opi-n'on d'aucun lecteur de l',,Echo Belge" vint â s'égarer au sujet de la justice et du droit. Or, il est radicalement faux que nqs soldats, une fois maîtres de l'Allemagne, puissent s v ériger en justiciers contre les civils désarmés, quels qu'ils soient, comme il est évident aussi que~"leurs chefs ne sauraient les y autoriser. Je ne reviendrai pas là-dessus. Je crois avoir établi ma thèse et péremptoirement. Quant à vous, il faut bi<en que je vous le dise, Monsieur, vous n'avez rencontré^ aucun de mes arguments, ni apporté quelque élement nouveau à la discussion. Vous vous êtes con-trtité d'appuyer sur l'absolue nécessité de prévenir le recour des horreurs inouïes qui épouvantent le monde. -Si voifs voulez bien me faij'o l'honneur de me relire attentivement, vous verrez que c'est mon avis aussi. Mais comment le .prévenir? La est la question. Permettez-moi d'ajouter, que, faute d'y regarder d'assez près, vous nie faites dire ce que je n'ai pas dit et ne paraissez pas toujours avoir bien, compris ce que j'ai dit en effet. J Où avez-vous vu que je distingue entre ceux qui ont ordonné et ceux, qui ont exécuté? Je vous ai demandé comment se ferait le départ des innocents et des coupables.. Nemo^ malvs j cîonec probetur. Nul n'est coupable, jusqu'à preuve du contraire. D'autre part, que sauriez-vous trouver à redire à l'énoncé suivant, bien compris: Si notre exemple pouvait faire rentrer l'ennemi en lui-même, ne serait-ce pas lui rendre chrétiennement le bien pour le mal. L'espoir est chimérique, mo direz-yous. Ce n'est que trop possible, hélas! Mais il ne s'agit pas de cela. Vous savez bien c© que parler veut dire. Enfin, quoi de plus élémentaire, et de plus nécessaire à la fois, que de distinguer entre la nation comme telle avec ses dirigeants, tous tant qu'ils sont, et les individus bons on mauvais pris isolément? Or, l'idée ne paraît pas seulement vous en venir, bien'que je vous y aie si catégoriquement invité. Vous ne. paraissez pas vous douter non plus que votre insistance tombe net devant ma conclusion de l'autre jour: Tout, oui tout ce qu'il faut pour détruire à jamais, s'il se peut, la monstrueuse puissance mondiale qu'est devenue l'Allemagne. Mais rien, absolument rien qui n'irait qu'à faire souffrir les innombrables individus non reconnus coupables. , Je reviens à l'impérieuse nécessite do chercher par tous les moyens légitimes à mettre l'Allemagne dans l'impuissance do nuire désormais. Cette nécessité, je la proclame aussi haut que vous, Monsieur. Mais pas n'est besoin pour cela de lâcher la h ride à la vindicte privée, trop souvent aveugle, toujours exposée à l'arbitraire et aux pires excès.v II y suffira <Jo la vindicte publique, dant a si magnifiquement parlé le cardinal Mercier, dernièrement, à Ste-Gudule. S'érigeant à l'avance en justicier autorisé, lui, il n'a pas craint de dénoncer a l'Allemagne les justes châtiments qui l'attendent. Laissez faire les puissances de 1 Entente, Monsieur./ Elles sauront bien comment s y prendre ; et soyez sûr que, pour atteindre au but, elles ne déchaîneront pas la bête humaine qui sommeille dans nos bas-fonds à tous, tant que nous sommes. Trop souvent meme elle tait pis que sommeiller..'Elle n'a pas besoin d être éveillée, hélas! C'est donc bien le moins de ne pas sonner la curée! Voilà pour la question de droit. Quant à la question de fait, vous etes-vous mis assez en garde Monsieur, contre de lamentables exagé-rations P Prétendre qu'il n'y a plus aucun Allemand qui vaille, que jusqu'au dernier soldat s'est plu à faire le niai pour le mal, que la race e/st entièrement et absolument pervertie, qu'il n'y a plus qu'à l'extirper tout entière! Ne regrettez-vous pas déjà même de pareils excès de langage ? X'a-t-on pas trouvé dans les notes de bien des Allemands morts ou prisonniers 'e desave i confus et indigné 'des horreurs qui souillaient leurs armes H . ■ •Que faites-vous donc de Liebknecnt, ces auteurs de ,.J'accuse" et ,,Précisément parce que je. suis Allemand", de l'abbé prince royal Mauricé de Saxe, etc. ? Et que serait-ce si l'Allemagne était démuselée? Oubliez-vous que l'autorité allemande a dû prendre, en maintes localités, au commencement de la guerre, des mesures draconiennes pour empêcher nombre de femmes et de jeunes filles de se porter sur le passage de nos prisonniers et de leur offrir le réconfort de leur respectueuse sympathie? Que d'autres traits d'humanité nous ont été rapportés par nos, journaux! Quo d'autres encore racontés par des témoins oculaires! Je tiena oe> qui suit de la dame d'un grand loua-geur d'Anvers arrivée il y a quelque temps en Hollande. Sept mois durant, des soldats de la • landsturm ont fait le service de ses ateliers de maréchalerie. • C'étaient des hommes de bien; qui ne se sont pas démentis une seule fois. Mariés et pères de famille ils maudissaient la guerre, qui les tenait éloignés de tour* foyers* Xi en était parfois flui deman daient timidement à donner une caresse aux enfants de la maison. Nous croirons caresser les nôtres, disaient-ils en pleurant. L un d'entre eux, voyant la bonté de ses maîtres, s'enhardit un jour à solliciter, pour une fois, la faveur de partager leur goûter à la table , familiale. J'aurai l'illusion, murmura-t-il en 1 sanglotant, de me trouver au ' milieu des miens. Ah ! Monsieur, n'y a-t-il pas assez de mal. dans le monde, en Allemagne surtout, pour que nous n'allions pas méconnaître à plaisir la part de bien, grande aussi, qui, grâce à Dieu, partout et toujours, fait honneur à l'humanité?. Et 11e dites pas que je me mets en contradiction avec moi-même, que j'oublie mon premier article. Autre chose est .l'esprit dominant dans les sphères supérieures surtout, et particulièrement dans la caste militariste, autre chose la mentalité individuelle, encore saine ou aisément guérissable, notamment dans les classes moyennes et inférieure^. Mais il y a plus; et c'est à cela surtout que je v.oulais en venir. Vous distinguez, Monsieur, entre la morale évangélique et la morale purement- humaine. Vous avez raison, me dites-vous, comme chrétien, mais j'ai raison, moi, comme homme. Je vous demande bien pardon, mais cette distinction, telle que vous la formulez, est absolument inadmissi ble. 11 y a deux parts d'ans la morale évangélique, celle qui est de précepte, telle la loi du pardon des injures et du bien à rendre pour 16 mal; et celle qui est de simple conseil, tel le célibat. La seconde est plus qu'humaine et le Christ en disait: tous fio comprennent pas cette parole, mais ceux-là seuls à qui cela est donné. La première, au contraire, ne l'est pas. ■Sans doute, c'est la morale poussée à sa perfection, et nul philosophe ne s'était élevé jusque-là. Mais elle ne dépas«e pas la conscieîice humaine pleinement développee. Il était réser-vé au Christ de faire resplendir un tel idéal sur l'humanité. Mais l'âme humaine ne tarda pas à s'y reconnaître et l'adopta d'instinct. 'Si Je fait, immortalisé par le vers de Corneille : Soyons amis, Cinnci, c'est moi qui t'en convie • si la magnanimité d'Auguste, pardonnant au conspirateur Cinna et allant jusqu'à le créer 'cdnsul, est de l'invention de Sénèque, il reste toujours que ce philosophe païen a fait sien le précepte évangélique en question et, par une fraude, pieuse à ses yeux, a voulu l'autoriser de l'exemple du fondateur de l'empire romain. Et, pour en venir aux philosophes modernes, la morale dite indépendante n'a-t-elle\ pas inscrit dans son .code la loi du pardon chrétiennement entendu? J'aurais beau jeu, si j'avais mes livres sous ja main, à citer ici : Proudhon, Auguste Comte, Vaclierot, Jules Simon, Taine et tant d'autres, pour ne parler que des philosophes français. Oui, sur j ce sujet et en théorie du moins, la philanthropie et l'altruisme vont aussi loin que la charité chrétienne. Et comment pourràit-il en être autrement? Pardonner les injures, rendre le bien pour le mal, n'est-^-e pas le ûomble de la grandeur morale, nj est-ce pas savoir se vaincre soi-même, chose autrement difficile, souvent, que de vaincre 6es ennemis? Et cette grandeur morale une fois entrevue, comment ne pas y tendre de toutes ses forces? N'est-ce pas aussi couper court à l'horrible fléau des .inimitiés humaines? N'est-ce pas, au lieu de l'homme loup pour l'homme, ,,liomo homini lupus", l'homme ami do l'homme, au delà de tout ce qu'on peut dire? Et cet idéal de société une fois entrevu à1 son tour, comment ne pas chercher ardemment à le traduire en une vivante et bienheureuse réalité? Ma solution de notre cas de conscience tel que'vous l'avez élargi. Monsieur, ne se réclame pas seulement du Dieu que, nous chrétiens, nous adorons dans le Christ, mais aussi du philosophe incomparable que saluo en lui quiconque a lé sens du vrai, du beau,et du bien. Ne pas l'accepter ce serait faire un tort indicible à l'humanité elle-même ; ce serait répudier dix-neuf siècles de civilisation et do progrès. ,,Sans être croyant'', écrivait Taine, que vous 11e récuserez certainement pas, ,,on peut ,,être chrétien dans le sens largo du mot. Et ,,il faut l'être, sous, peine de faire.fi du meilleur patrimoine de l'humanité, à savoir, cette ,,doctrine et cette pratique de justice et ,,d'amour issues du sermon sur la montagne, ,,qui ,dans notre civilisation, s'épanouissent ,,en fleurs incomparables de beauté et mûris-,,sent en fruits 6ans pareils de salut." ' Je crains d'avoir abusé de mes moyens, Monsieur, je veux dire des avantages de ma-cause. J'ai oublié peut-être qu'à votre place j'aurais s,ans doute parlé comme vous. Qui sait si vous 11e prendrez pas quelque jour votre revanche, avec la délicatesse qui vous distingue. Si, sans | avoir une excuse aussi plausible que celle de votre patriotisme justement exacerbé, je venais à m'égarer sur un terrain qui n'est pas le mien, mais de vôtre, vous me remettriez en bou chemin, beaucoup mieux toutefois et de bien meilleure grâce que je 11'ai pu le faire. Et ce serait encore me rendre chrétiennement le bien pour le. mal. Veuillez. agréer, Monsieur le Baron, l'assurance do ma considération la plus distinguée. Chanoine Heynssens. 1 Pour Sas femmes et les enfants des internés De la part de la caisse clp, Prévoyance cles officiers belges de Ilardcrwijk et Ermelo 10.00 fl. Pour les enfants dans Sa Belgique libre M elle. Maria Piepers, à Zandvoort, pour les petits protégés cl.e notre Reine Elisabeth .... 10.00 fl. «aMi» . # .-S» fl y a un an 12 septembre 1915. — Les Russes, brisent la résistance de Vennemi à Tamopol et remportent une grande victoire sur. le. Sereth. j En Belgique. Un vol de @110,000,000 de francs. JNotre correspondant de .Bruxelles annonce que les Allemands ont saisi les fonds qui sont entrés dans les caisses de la Banque Nationale de Belgique depuis la levée du moratorium. Le montant s'élève à 600 millions de francs. Les Allemands se sont engagés par chiffon de papier à rendre ce montant deux années après la conclusion de la paix. Ils paieront un intérêt de 4 pour cent. Cette , opération, qui peut s'appeler le plus grand vol de l'histoire, nous montre où les boches en sont réduits pour pouvoir continuer une guerre qui les a complètement ruinés. Ces 600 millions volés dans les caves de notre Banque Nationale constitueront la plus grosse ,,souscription" de leur nouvel emprunt de guerre. Cette ,,opération de prêt" peut aussi être considérée comme le prélude de la rafle générale des fonds disponibles en Belgique, dans les banques privées et dans la caisse des particuliers. C'est notre argent qui va servir à -la fabrication des derniers obus et des dernières cartouches que les Allemands tireront sur nos soldats,. un ne comprend que trop, maintenant, pourquoi les Allemands et les banques allemandes exigèrent la levée du moratoire, une . mesure dont tous les Belges clairvoyants ont tqujours dénoncé le danger. Les créances ne sont pas rentrées au profit des créanciers mais au profit de nos bourreaux. La somme saisie se compose d'effets, de valeurs, de billets de banque belges et allemands. Nous pouvons nous attendre à la voir figurer comme ,,or" dans le bilan de la Banque d'Empire. Notre correspondant nous fait savoir, en outre, que toutes les banques ont reçu ordre de remettre aux Allemands tous les marks métal contre des morceaux de papier. Pour la vérification, les Boches exigent la remise des clés des coffres-forts. -C'est pour s'être refusé à permettre ces'vols odieux que M. M. Car lier, directeur de la , Banque Nationale d'Anvers, et Félicien Cattier, administrateur-délégué de la Banque d'Outre Mer à Bruxelles, ont été mis en état d'arrestation. Le Régime de la Terreur Nous avons reproduit — en citant la source de notre information — la nouvelle que le drapeau du 34e de ligne était tombé aux mains ; des Boches, l'abbé Dardenne ayant été arrêté 1 au moment où il voulait faire passer on Hol- j lande la précieuse relique. L'information serait, 1 en partie, inexacte. Le généra) Lambert, par j une lettre au ,,XXe Siècle", remet les choses I au point: ! Je lis en 3e page, 3e coloûne, du ,,AAo Siècle" de ce jour: ,,tTri prêtre veut sauver un drapeau belge. Les Boches l'arrêtent..." Cette note pourrait faire supposer bien ok choses à vos lecteurs au sujet du „Drapeaû du 34e". Etant commandant du 34e au début de la guerre, je crois devoir mettre cette question au point. Le 34e, de nouvelle création, est entré en campagne sans drapeau. Lo 4 septembre 1914, un officier de l'état-major de la 3e division d'armée m'a remis, au village de Queue-du-Bois, un drapeau ordinaire, sans W ,,Lion" des 1 drapeaux régimentaires sur la hampe et sans , àucuné inscription. . , | Emporté par mes soins, ce drapeau a ete ' remis à Lierre au dépôt du 14e, dès l'arrivée ; de la 3c D. A. sous Anvers. j Après la retraite de Liège, le 14e et le 34e • ont été fondus en un seul régiment ; le dra- ( peau du régiment reconstitué a été,celui du. 14e. j Je suppose donc que l'abbé Dardenne s'est cru, par erreur, en possession du drapeau du 34e et je 111e demande s'il n'a pas été l'objet d'une mystification. Veuillez, etc... - Général S." Lambert. [es professeurs rie l'Université von Bissing, Von Bissing est radieux. Et, comme-il ne peiit-pas illuminer, car l'huile est rare et le suif cou-teux. il se contente d'avoir la mine illuminée. Ça fait peut-être moins d'effet, mais ça coûte moins cher! En effet, il vient de publier la liste des traîtres et des neutres qui ont accepté la lutte contre les Belges aux côtés des Allemands. Cette liste, la voici. On y trouvera les noms de quelques jolis cocos, de A an Roy et d'autres paysans de Nevele ,,und umgebun-gen", à côté de celui du petit Lucien Brûlez (2.4 ans), docteur en droit ,,à W-atermael" — comme dit l'arrêté du sieur von Bissing. Conformément aux articles 9, 11, 13, 29 ét 31 de la loi organique sur l'enseignement supérieur du 15 juillet 1849 et conformément à l'ordonnance du 12/22 avril 1916 concernant la création de professorats honoraires, le Gouver- . nem'ent Général a introduit jusqu'ici les innovations suivantes à l'Université de Gand: 1. Faculté de Philosophie.— 1. M. J. De Becker, docteur en philosophie, Dr spécialiste j de la philosophie classique, professeur à l'Athénée de St.-Gilles-Bruxelles, collaborateur scientifique de l'histoire ancienne à l'Institut j sociologique Soïvay, comme professeur titulaire . ' de la philologie classique. • j 2. M. Lucien Brûlez, docteur en droit à j Watermael, près de Bruxelles, comme professeur en philosophie. 3. M. Pierre I Jiis Tack. docteur eu pnilo- ' sophie, professeur à l'Athénée d'Ixelles et à l'Ecole normale moyenne pour jeunes filles à Bruxelles, actuellement attaché au Ministère des Sciences et de? Arts, comme professeur titulaire, honoraire pour la philologie néerlandaise.4. M. "W. A. Baehrcns, docteur en philosophie, professeur privé à l'Université de Gro-ningho et colloborateur scientifique auxiliaire à PAcadéAiie /Royale à Berlin, comme professeur extraordinaire de la philologie classique. 0. 'M. Evrard Cornelle Godée Molsbergen, docteur en philosophie, recteur aux Universités d'Amsterdam et de: Leiden, comme professeur titulaire d'histoire extra-européenne,^ notamment de l'histoire coloniale et de la géographie politique. II. Faculté de Droit. — 6. M. Alphonse Rosa Van Roy, docteur en droit et avocat à Gand, comme professeur extraordinaire de l'encyclopédie juridique et du droit commercial. j III. Faculté des sciences naturelles. — 7. ; M. Fi Stôber, Docteur en Sciences naturelles, professeur extraordinaire à l'Université de Gand, comme professeur titulaire, tout en c.on- 1 servant sa chaire de professeur. I. 8. M. César De Bruyoker, 'Docteur en médecine et en sciences naturelles, Directeur des Travaux à l'Institut botanique, professeur à l'Ecole normale de la ville et du gymnase dés filles à Gand, comme professeur extraordinaire de botanique générale et agronomique et de l'enseignement de transmission, 4 en même temps comme exerçant les fonctions du professeur absent Mac Leod. -9. M. le Docteur Jean Versluys, professeur extraordinaire à l'Université de Giessen et ancien assistant et professeur privé à l'Université d'Amsterdam,- comme professeur titulaire do zoologie et d'anatomie comparée. ; 10. M. le Docteur A. van den Berghe, répétiteur à l'Université de Gand, comme professeur extraordinaire de chimie générale. 11. M. J. J. Pli. Valeton, Docteur en chimie et Docteur en philosophie, à Arnhem (Hol- ! lande), comme professeur extraordinaire de chimie générale et physique. ' 12. M. M. G. J. Minn.aert, Docteur en sciences naturelles, à Gand, comme professeur de physique. IV. Faculté de médecine. — 13. M. Adr. Martens, docteur en médecine et médecin pratiquant à Deynze, comme professeur extraordinaire de pathologie générale et Directeur d uno polyclinique interne. 14. M. Joseph De Keersmaecker, Docteur en médecine et médecin pratiquant à Anvers, comme professeur honoraire titulaire d'Urologie.V. Ecoles techniques rattachées à l'Université. — 15. M. A. Fourniçr, Ingénieur et Professeur à l'Ecole Industrielle supérieure à Gand, comme professeur de Technologie mécanique et dessin de machines. L'énumération des titres de ces messieurs sent, à plein nez, le bhiff.vQue peut-on rtitten-dro de l'enseignement d'un Alphonse ,,Rosa" Van Roy, dit ,,Patate", ou d'un Lucien. Brûlez, qui n'ont jamais professé... que des sentiments d'orgueil et d'arrivisme, ce qui est, évidemment, un peu mince pour occuper une chaire à cette université de Gand qu'illustrèrent des savants. Von Bissing nous fait savoir que d'autres nominations vont suivre : celle, du docteur Claiis, notamment, dont le nom ne figure pas au moniteur boche. Par exemple celui do l'urologue de la rue Otto Vénius. à Anvers, le flar mingant De Keersmaecker, s^y trouve. Il pourra-, celui-là, s'il est sincère, dire à ses élèves • que l'Allemagne est le pays où la proportion des maladies secrètes est la plus élevée ,,liber ailes". Ce barbu rénégat, auquel, le casque prussien ira fort bien, grand admirateur des musiciens allemands dont il propagea la musique à Anvers sous l'étiquette neutre de ,,Nouveaux, Concerts", ne se doute probablement pas du grand coup de pied qui l'attend lorsque notre armée rentrera. Car, tel que nous le connaissons, il aura l'a-plomb de vanter sa, conduite de patriote! A Bruxelles Nous apprenons la mort de M. Devos, le , bijoutier bien connu de la firme Haardt et Devos. * * * Le premier septembre 628 enfants belges sont partis pour la Hollande. Il y en avait 320 de Bruxelles, 163 de Louvain, 28 de Vilvorde, 28 de Dinant. Ils ont été répartis dans diverses localités, la plupart balnéaires.* * Nous apprenons le décès de M. Putzeys, ingénieur.en chef de la ville. Le défunt avait-71 ans. Le nombre des compétiteurs à la place devenue brusquement vacante' est des plus élevé. * * * /,.. La ,,Gazet van BruSsel", reliée par fil spécial à la Kommandantur, fait l'éloge d'un' petit livre intitule : La vérité sur la nation allemande. Quel est donc le Belge qui. ne connaît à présent la vérité sur la nation allemande? Nous voulons simplement ici faire remarquer que le journal flamand fait campagne, en toute occasion, en faveur des ennemis de notre pays. D'autre part, il est bien mal informé dès compositions musicales de certain musicien flamand. Il annonce comme une nouvelle à sensation qu'Arthur Van Oost a mis „Fient; Beulema-ns" en musique. Or, cette opérette a, été créée au Théâtre des Galeries' St. . Hubert longtemps avant que l'ultimatum allemand eût rendu fous de joie les rédacteurs de la feuille en, qiiestion. * * * Pendant le mois de juillet, 102 bateaux hollandais ont amené à Bruxelles 988.500 kilos de moules; pendant le mois d'août, on nota 107 bateaux apportant 1.225.000 kilos, dont près de 17.000 kilos étaient impropres à la consommation ! Les experts ont dû également saisir 300 kilos de harengs salés^ 2 kilos de poisson de rivière., j 600 kilos de merlans salés, 1,200 kilos de cabillaud salé, 130 kilos d'anguilles, 13 kilos de truites, 30 kilos de. saumon du Canada, 1.636 kilos de crevettes, 500 kilos de ,,caricoles". A Anvers A l'audience de référé s'est présentée mardi une affaire aussi curieuse qu'extraordinaire. L'action est introduite par le Collège des éclie-vins. d'une commune située à peu de distance de la ville. Quand il s'est agi d'organiser dans cette commune les services de ravitaillement et de secours aux indigents, le Crédit Communal de Bruxelles a mis a la disposition de l'administration une somme de 12,000 fr. à -titre de prêt pour l'organisation en question. Et alors j il s'est/ passé ceci : le bourgmestre a pris ré- ; ception ' de ce petit capital à l'aide duquel, j sans consulter ,1e Conseil, il a organisé selon son bon plaisir les services en question, dont j il a chargé des employés à sa convenance. Et, ; depuis lors, ceux-ci administrent les affaires j à leur gré sans prendre avis de personne et sans rendre de comptes à personne. Voilà comment les faits ont été exposés par l'avocat qui a développé la demandé, demande qui consiste à faire désigner des experts qui auraient à examiner la gérance de ces messieurs, et ensuite de faire défense à ces' derniers de remettre les pieds dans les bureaux du comité et de s'occuper encore des fonctions auxquelles ils ont été appelés par une autorité incompétente, celle du bourgmestre. C'est Me Cursters qui a développé cette demande. Me vScholler a oppôaé une fin de non-recevoir: il s'agit d'une question administrative dans laquelle le pouvoir judiciaire n'a aucune qualité pour intervenir. M. le bourgmestre de la commune a été chargé par l'autorité militaire de l'organisation dont il s'agit; il s'est acquitté au mieux de l'intérêt général de la mission dont on l'a chargé: il n'appartient pas aux deman-v deurs de lui demander compte de la façon dont il a cru devoir agir. Sur ce, une discussion animée s'est établie entre les deux avocats. La fin de non-rec,evoir invoquée n'a rien à voir ici, plaide le conseil des demandeurs. Nous nous trouvons ici en présence de personnes privées. L'administration 11e .vient rien faire la-dedans. 11 s'est passé ici un abus de pouvoir. Les gérants du service d'alimentation ont été désignés par le bourgmestre qui n'y avait aucun droit. C'est au Collège, c'est au Conseil communal qu'il appartenait d'organiser le service de ravitaillement. Le bourgmestre a tout fait de 6011 autorité privée : les échevins et les conseillers communaux n'ont pas é'té) consultés. C'est la loi. Et le bourgmestre avait beau être invité par l'autorité - militaire à organiser le service dont nous nous occupons il est aséez naturel que cette autorité se soit adressée au chef de la commime —-Jans l'accomplissement de sa mission, celui-ci devait se conduire suivant, les prescriptions de la loi de son pays; en passant à côté, il a posé cles actes entachés de nullité et les personnes qui ont été désignées par lui n'ont aucune qualité. Le Conseil communal a lo droit de les révoquer. Pour lui, ce sont des intrus. Mais il n'a pas le droit de sévir contre des particuliers, si ce n'est couvert par l'autorité judiciaire, et c'est pour cela que le Collège s'adresse i la -justice pour obtenir l'ordonnance qui lui permette d'expulser les défendeurs; il doit prendre lui-même en main l'organisation du service d'approvisionnement et en charger des employés qui lui rendent Compte de leurs opérations. L'avocat prétend que la comptabilité aujourd'hui est mal faite. Les fonds de roulement sont déposés en banque ; l'administration cbmmunalo ne peut exercer aucun contrôfe; seul le receveur communal doit être - dépositaire. . , • On fait observer.au banc do la partie demanderesse que la commune dont il s'agit ici est la seule où les choses se soient passées de cette façon. L'adversaire combat les arguments do son confrère. Lo juge des référés a remis à huitaine son ordonnance. * * * Les cours de l'Académie royale des Beaux-Arts réprendront le 2 octobre. A EvîîUv.afsî J/a semaine dernière sont arrivés: 1.182.330 kilos do seigle et 819.363 kilos de riz aux Usines Rémy, 381.750 kilos de seigle aux moulins Hungaria, 907.800 kilos de seigle aux moulins Bauchau et Cie., 3.636.967 kilos de maïs aux Usines De Stordeur. Une grande quantité de ces matières sont destinées aux populations du nord de la France. *■ * * On va. monter à , .Louvain-Palace", au môis d'octobre, ,,Het Minnebrugje" d'Âr-tliur Van Oost et ,,Het Duel" d'Henri La-vedan. Ces deux oeuvres — le. plaisant et le sévère — seront interprétées par ,,De Jonge Tocneelliefhebbers", au bénéfice d'oeuvres de bienfaisance. Atsx fs*OEîiiês*is® Une vingtaine de déserteurs allemands avaient décidé de passer la frontière : deux ont réussi à atteindre la Hollande! 'Les dix-liu.it autres ont été rattrapés, tués à coups de fusil ou sont restés pendus au fil électrique !• Bref, un triste bilan pour eux. A Overslag, un Boche, qui aidait une femme à passer la frontière, jugea de bonne guerre d'accompagner celle-ci ! Les désertions continuent donc à se produire, malgré toutes les mesures prises par les Boches. C'est pourquoi ils ont inauguré un nouveau système, en' installant un projecteur électrique à Rieme, qui fouille tous les environs du canal de Gand-Terneuzen où, paraît-il, les cas de désertion ont été particulièrement nombreux au coure des derniers mois. Mais l'autorité militaire se rend'elle compte que son ,,frohliche Krieg" a perdu de sa vogue % * * * La garde de la frontière à Putte a été suspendue».. On ignore le motif: de- .cette décision. Nouvelle phase de la guerre. L entrée en guerre de )a Roumanie donne un nouvel aspect à la grande guerre européenne et cet événement important et décisif n'est pas isolé car Je même jour l'Italie déclarait la guerre .à l'Allemagne et, en Grçce, les officiers pro-Allemands de 1 état-major furent remplacés par des amis de l'Entente. A part les grands avantages stratégiques q^i en résultent pour les Alliés, l'attitude •de la Roumanie et de l'Italie aura sur les neutres une grande influence morale Bien loin d'être découragée ou affaiblie par 1 expéiicnce. qu elle a faite durant la guerre, Italie a une fois de plus exprimé sa con-1 lance daiis les succès des Alliés et renouvelé ses promesses. Elle, s est entièrement libérée maintenant des 30 années d'asservissement à l'alliance austro-allemande et avec l'appVobation enthousiaste de toute la grande majorité de son peuple elle a renforcé les liens de solidarité qui l'iyiissent à l'Entente. Désormais l'Italie a la ' liberté d'action sur tous les fronts et son état de guerre contre l'Allemagne facilitera la tache du blocus, fermera plus étroitement la chaîne qui encercle les Centraux et la rendra indissoluble. L'effet engendré par la déclaration <le «guerre de la Roumanie va suivre une marche ascendante ; lorsqu 'il y a une année, le tsar Ferdinand de Bulgarie déclara la guerre aux Alliés, les Allemands applaudissaient à cet événement et en tiraient la conclusion, que les victoires de Ilindenburg et de Mackeiisen avaient persuadé à tous les petits Etats neutres que l'Allemagne devait remporter la victoire. Douze mois plus tard la situation se trouve changée, la Roumanie, l'Etat le plus .riche, le plus^ civilisé et le plus jouissant de la piesqu île balkanique et dont la sagesse efc l'aptitude du gouvernement est universellement reconnue, déclare la guerre à cette même puissance dont 12 mois plus tôt elle considérait la situation comme si favorable. Les neutres auront facile à tirer la conclusion qui découle de ce fait. En Autriche et -en Allemagne cela aura également sa îéj^ercussion sur l'opinion publique car jusqu'à présent le peuple y a été tenu autant que possible dans l'ignorance au sujet de la marche des événements et on l'a encouragé en le faisant croire à l'invincibilité des Teutons; mais, depuis la collaboration de la Roumanie, il sera difficile de continuer les légendes de victoires,, les faits tenant -un langage plus éloquent que les plus beaux discours. Le concours matériel que la Roumanie est à même de porter aux Alliés, sa valeur militaire et sa situation géographique, apporteront la décision dans cette lutte si longue et si acharnée. Avant la guerre, parmi les armées d'Europe, la Roumanie occupait le sixième rang, et;, au jour d'aujourd'hui, elle a 700.000 hommes d'excellentes troupes, équipées d'après les théories les plus modernes. Noug pouvons être certain qu'elle a veillé à être tout a fait prête avant de faire le premier pas. Elle amène dans le conflit son armée entière de troupes fraîches et intactes," ce qui soulève un grand enthousiasme national et un désir passionné dé délivrer 4 millions de Roumains du joug intolérable du gouvernement austro-hongrois. Il serait difficile de surestimer tous les avantages stratégiques qui résultent de la coopération de la Roumanie; l'Autriche est déjà affaiblie sous .les coups portés par Bronssilof et ses légions et ne peut plus teliir tête à un autre adversaire étant donné que sans aucun doute l'Allemagne, qui l'a forcée a entrer en guerre, ne peut pas continuer à lui porter plus longtemps un secours effectif. Dans ces conditions-là, une offensive de la 'Roumanie dans le Sud, menée simultanément à une poussée de Salonique, rencontrera une résistance aussi faible de la part des Bulgares que des Turcs. Le martyre de la Serbie rëmonte à une année; ce sera bientôt au tour de la Bulgarie à subir le même sert avec cette différence cependant que * l'expression ,,martyre" est'trop noble pour s'appliquer aux croix qu'aura à endurer un Etat qui a commis une traîtrise sans pareille en sO ralliant à' ses ennemis pour prendre les armes contre ses libérateùrs. L'heure de la justice qui réparera cette iniquité 11e peut tarder à sonner et la défaite de la Bulgarie aura de sévères conséquences, telles que la capitulation de la Turquie et la réouverture de la Mer Noire. Les avantages économiques que l'on a poursuivis en tâchant de forcer les Dardanelles seront obtenus d'une autre manière et en tout état de cause la communication (sous contrôle Allié) "de la Méditerranée avec la Roumanie et la Russie sera bientôt un fait réalisé. La frontière de la Roumanie n'est qu'à 80 kil. de la grande ligne Berlin—Con-stantinople, voie d'où dépend la cohésion qui existe entre les centraux. Sofia est environ à la même distance du front sur le Danube. Il ne se passera plus longtemps avant le jour où toutes les communications seront cfoupées entre les grandes puissances du Centre et leurs protégés, les Bulgares et'les Turcs. Les Bulgares seront aussitôt pris entre deux feux, d'un coté, l'offensive Alliée par-,

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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