L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 22 Août. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/154dn40r9d/
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3è«no Annêfî TM°« 1033 X3 cetlïs mercreai za ©ootigiy L'ECHO BELGE L'Union fait la Force «JîoiErirs^l QMOtidlietTi du malii* paraissant en KolSaside.. I&a!f»a ess># nnfna nnrn tia FaMilla Toutes les lettres doivent être adressas au bureau de rêcSsctiosi - N. Z VOOHBOKGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et W75. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ,, . .. ( Charles Bernard, Louis Piepard, Coïts» » © . ac or». ^ Reng Chambry, Emile Païnparé. Pour les annonces, abonnements et vente au nisîîra'âr'O, s'adresser A l'Administration du ioupnal:N.Z.Voorburgwal 234-240, Amsterdam Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internes en Hollande fl. 0.7S par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. VERDUN. Quand Benoît XV intervient pour faire cesser la monstrueuse tuerie qui dure depuis trois ans. il €6t dans son rôle. Les catholiques français, italiens, belges, portugais, américains sont unanimes à rendre •hommage à la haute»pensée qui le guide: mais, après avoir pris en respectueuse considération les propositions du Saint-Père, ils hochent la tête et disent: non. Sans doute •l'affreux régime de violence qui sévit aujourd'hui doit prendre fin le plus tôt possi-jble, mais, qu'importe, si l'esprit de la violence incarné par l'Allemagne continue de régner sur le monde ? Rien ne sert d enrayer momentanément les effets du mal ei la cause du mal, si l'abominable principe dû mal subsiste. C'est celui-là que les alliés prétendent extirper, et, de même que la Itentative des pacifistes socialistes, qui veulent imposer aux peuples le voyage d'ex-ipiation de Stockholm* n'a pas réussi à ibriser l'union sacrée des partis, l'adjuration du pape se heurte à la volonté unanime et réfléchie de ne point déposer les armes avant que la mémoire des morts soit satisfaite, avant que les mères puissent enfin se •pencher sans inquiétude sur le berceau des Oiouveaux-nés. Nous avons confiance, une confiance inébranlable. dan6 le succès de nos armes parce que c'est la cause de la justice qu'elles servent, parce que c'est notre patrie, le patrimoine sacré accumulé au cours des générations par le labeur de nos pères, par la souffrance de nos mères, que ces armes défendent contre une brutale et perfide agression. Et quels magnifiques exploits ce sentiment profond qui anime ces soldats du droit et de la liberté n'a pas enfantés jusqu'ici! Ils ont, surpris, sans matériel, sans outillage, fait avorter la foudroyante agression allemande de 1914. A Liège, dans le^ plaines du Brabant, ont été frappés les premiers coups qui ont énervé, étourdi le colosse. Nous, BelgeSj avons fait oe que nous avons pu. Puis ç'a été la magnifique victoire de la Marne où Joffre, qui demeure toujours la plus belle, la plus grande figure de cette guerre, coordonnant dans un effort l'élan des • armées françaises, rejeta l'ennemi du coeur do la France et obligea les fiers régiments teutons à chercher un abri sous la terre. Cette victoire nous promit la victoire. Sans doute nous ne croyions pas à ce moment que la voie pour l'atteindre serait si longue et qu'elle ferait -le tour de tous les peuples de "la terre. Nous avons, depuis, vécu bien des heures d'angoisse mais, chaque fois, des heures lumineuses d'espoir nous, ont fait honte à nous-mêmes d'avoir ainsi failli au devoir sacré de la confiance. Ainsi Verdun. Auiourd'hui tous les re-ga>. us se tournent de nouveau vers Verdun qui rappelle des exploits plus beaux encore que ceux qui furent accomplis à la Marne. La bataille de Verdun recommence. Il serait plus exact de dire qu'elle n'a jamais cessé et que c'est la grande contre-offensive française qui continue. Sur ce point, où, depuis toujours, l'occident latin s'est heurté aux convoitises germaniques, se livre la bataille type, la bataille centrale autour de laquelle toutes les autres se groupent. Rien n'est mieux fait que son développement pour nous apprendre, on même temps que la j>atience, cette confiance sainte dans la yi ooire finale, d'autant plus nécessaire q.o cette victoire est plus près de nous. Quand, du 21 au 25 février 1916, les divisions du kronprinz se ruaient à l'assaut de Verdun, renversant tout devant elles, nous crûmes que la France, épuisée par dix-ihuit mois de guerre, n'était plus en état de parer ce coup. C'est que nous ignorions à ce moment le prix que durent payer les ^Allemands pour chaque étape qui, les 21, 22, 23 et 24 février, les rapprochait du fort do Douaumont. Le 25, l'ennemi s'empare •do la cote -du Talon, gravit les pentes nord de la cote du Poivre, tandis qu'à l'aile gauche de son front d'attaque il s'empare par surprise du fort de Douaumont. La partie semblait perdue — comme elle paraissait perdue le 5 septembre où von Kluck fonçait sur Paris, lorsque nous ne connaissions pas Joffre, ni les soldats de la Marne. Le 26 nous révèle le nom de Pétain et la bravoure des défenseurs de Verdun. Depuis ce jour du ,,rétablissement" jusqu'au mois de juillet, c'est une lutte âpre, mi duel sans merci, où les Allemands conservent l'avantage de l'offensive mais où îles Français réussissent à leur arracher chaque fois la majeure partie des avantages que cette offensive leur procure. Pourtant l'ennemi finit par s'emparer du fort de Vaux. La dernière grande offensive allemande qui se déclenahe du 21 juin au 1er juillet mord les cotes de Froide-Terre. L'ennemi s'empare du village de Fleury et de l'ouvrage de Thiaumont. Mais la résistance française devient plus opiniâtre. Thiaumont est repris, reperdu, repris et finalement reste aux Français qui progressent également à Fleury. C'est ici qu'ils opposent une barrière infranchissable aux 'Allemands comme, rive gauche, ils avaient réussi à contenir définitivement l'effort de l'ennemi sur la cote 304 et le Mort-Homme. La grande offensive sur la Somme, commencée le 1er juillet, allait causer une diversion.Brusquement, la date du 25 octobre rappelle fur .Verdun tous les regards, C'est qu'il n© suffisait pas aux Français d'avoir résisté à l'assaut germain et d'avoir simplement gardé la place. Celle-ci se trouvait toujours menacée. La magnifique opération du général Nivelle}, qui reporte les Français > à Douaumont, puis à Vaux, la dégage de l'étreinte de l'ennemi. Verdun a repris toute sa valeur défensive, est rendu en quelque sorte intangible. Le 15 décembre suivant ce sont encore les soldats de Verdun qui répondent au nom des alliés aux propositions de paix de l'empereur d'Allemagne. Ils fooit 11.000 prisonniers, prennent 125 canons et s'emparent de la ligne Cote du Poivre-Louvemont^Besonvaux, assurant à la place un largo glacis qui lui rend, cette fois, sa valeur offensive. Et c'est encore à Verdun, aujourd'hui, après trois ans de guerre où elle a répandu à flots le sang de ses enfants, que la France manifeste sa puissance invincible et sa volonté de vaincre. Réponse émouvante, réponse sublime à ceux qui, même sous l'empire des sentiments les plus nobles, demandent à cette nation d'abdiquer, de souffrir qu'aux portes mêmes de ostte ville fameuse de Verdun, qui porte tant de gloire et atteste tant de sacrifices, s'élève l'empire orgueilleux comme une perpétuelle menace, comme une insulte constante aux morts victorieux. Charles Bernard. Chiffons de papier. Pour ceux qui gardent encore quelque illusion sur les visées allemandes sur la Belgique, le télégramme Wolff et les commentaires de journaux boches suffiront amplement pour leur ouvrir les yeux. On se souvient que récemment lord Robert Cecil, répondant à la question d'un député, a dit à la Chambre des Communes: ,,Autant quo je sache, le gouvernement allemand évite .avec le plus grand soin de rappeler qu'en 1914 il & promis expressément à l'Angleterre de n'annexer des territoires belges sous aucun prétexte et, d'après des renseignements qui émanent évidemment de source autorisée, le gouvernement allemand songe même à renier ses promesses". L'agence Wolff a cru devoir répondre ainsi aux paroles du ministre anglais: ,,Lord Robert Cecil évite lui-même avec le plus grand soin de rappeler que la promesse allemande avait pour but d'obtenir la neutralité de l'Angleterre et ne valait que dans le ca3 où l'Angleterre se fut déclarée neutre." Le ,,Berliner Tageblatt" du 9 note l'incident et ajoute les commentaires suivants : ,,Nous ne croyons pas que l'observation de l'agence Wolff soit de nature à faciliter leur tâche aux partis qui travaillent pour la paix dans les pays de l'Entente, car cette observation peut être interprétée dans ce sens que l'Allemagne n'entend pas renoncer à l'annexion de territoires belges." Le ,,Vorwaerts" du même jour fait une remarque analogue. La presse pangerma-nisto s'en montre indignée. La ,,Gazette de la Croix" et la ,,Deutsche Tageszeitung" attaquent à ce sujet le ,,Berliner Tageblatt" et le „Vorwaerts" avec la plus grande violence.La ,,Deutsche Tagesfceitumg" engage la rédaction du ,,Berliner Tageblatt'" à comprendre enfin que ses idées sur l'avenir de la Belgique no sont pas celles de la majorité dés Allemands. L'organe des agrariéns affirme à nouveau que l'empire allemand n'est lié par aucune promesse vis-à-vis de la Belgique. Il avait promis aux Anglais de respecter l'indépendance belge si l'Angleterre demeurait neutre; il avait promis aux Belges eux-mêmes de respecter leur indépendance s'ils laissaient passer librement les armées allemandes. Ni les Anglais ni les Belges n'ont acoepté ces conditions : l'Allemagne se considère dès lors comme ayant les mains libres. Chez les socialistes ,,L'Union des travailleurs belges en Hollande" a envoyé au citoyen Vander-velde un télégramme, reproduit par le ,,Socialiste Belge" du 11 août, où il est dit qu'elle exprime plus que jamais sa confiance en ,,l'Internationale", que le moment est venu de renouer les relations internationales fti qu'il est de toute nécessité que tous les groupes affiliés à l'Internationale soient représentés à la conférence générale de Stockholm. Les soussignés tiennent à déclarer que les membres de l'Union, dont eux-mêmes font partie, n'ont pas été consultés sur Ci télégramme. « (s.) Pirard, Renard, Renier. H y b un an 22 dotât 1916. Les Français progressant dans les seoteu/rs de Glery, Estrée et Soye-'court; Us Britanniques gagnent du, terrain aux environs de Pozières, Thiepval, et entre Martinpuich et Bazentin^ En Belgique. A ®s*ux"eSfles M. l'échevin Pladet a présidé une réunion des délégués des communes » du Grand-Bruxelles, chargée d'unifier diverses dispositions concernant la bienfaisance publique. L'assemblée s'est notamment occupée concours de charité, lesquels, en raison de leur nombre sans cesse croissant, doivent être réglementés d'une manière uniforme dans l'agglomération bruxelloise. L'organisation des concours de jeux de balle a été également l'objet des délibérations des délégués intercommunaux. L'objet priïfcipal delà réunion était les courses de chiens, dont l'assemblée s'est longuement entretenue. La majorité des communes sont d'accord pour arriver à la suppression radicale de c'es rèunio.is soi-disant sportives, qui constituent à beaucoup d'égards un scandale permanent. Toutefois, deux communes directement intéressées, Laeken et Forest, ont une manière de voir opposée, sur certains points, à celle des autres administrations. Un voeu a été émis à nouveau pour arriver à l'entente complète. Une nouvelle assemblée aura lieu à bref délai. * * * On nous communique le décès de M. Pros-per Verlinden, sénateur suppléant, de l'avocat Paul Sadoine, de M. G. Van Wayenberg, chef de division aux chemins de fer de l'Etat, et de M. Louis Genonoeaux, inspecteur général de la viticulture. * * * Le Conseil communal de Bruxelles s'est réuni le lundi 6 août. Divers crédits sont proposés pour des écoles, le compte de la ville pour 1916 est déposé conformément à la loi communale. M. l'échevin Pladet a la parole pour demander des crédits. Les Hospices sollicitent 2000 francs pour un égout rue des Alexiens, 5000 francs pour un pavement, 95.000 frs pour des ascenseurs. C'est tout, provisoirement. Divers "comptes d'églises sont adoptés. On vote sur des crédits supplémentaires.* * * En villo, les soldats allemands sont toujours très nombreux. La plupart sont logés dans de belles maisons particulières. Beaucoup sont mal habillés et manquent de souliers; ils ont l'air abattu et démoralisé. Quand des aviateurs alliés survolent la ville,, les civils sont obligés, sous peine d'amende, de so cacher dans les maisons. Les voitures doivent s'arrêter, mais los conducteurs ne peuvent les quitter sous aucun prétexte. Les automobiles ne se rencontrent que rarement, ainsi que les fiacres d'ailleurs. La plupart des voitures sont traînées par des bœufs. En ce qui concerne la nourriture, tout est rare et cber: la viande coûte 16 frs. le kg.; il ya quelque temps, on payait 2 fr. 20 lo kg. de pommes de terre. * * * * Le Conseil communal de Schaerbeek 6'est réuni jeudi 9 août sous la présidence de M. Auguste Reyers, bourgmestre. On approuve les comptes de l'exercice de I 191.6 de l'Ecole moyenne,. ainsi que ceux de la même année des fabriques d'églises de la commune. Le rapport de l'échevin des finances relatif au prélèvement du solde de l'emprunt de 500.000 francs de 1914 pour les besoins de la guerre est aussi adopté. Le Conseil décide, d'autre part, d'augmenter le capital de la coopérative Les Restaurants Bruxellois, adopte les rapports au sujet de travaux à exécuter à l'Abattoir communal et vote la perception d'une taxe sur les certificats d'identité. * * * De Bruxelles on annonce le décès, à l'âge de 66 ans, de Mme Dessart, veuve du général de ce nom. A.  laver.? En ce moment, les Allemands sont occupés à retirer tout le matériel des forts de Duffel et Wavre Ste Catherine. Les fils de fer autour des forts et des tranchées sont également enlevés et chargés sur wagons en gare pour être expédiés vers le front occidental. Ce travail est assuré par des ouvriers belgès forcés à ce travail sous menace de déportation. Le bois ayant servi au renforcement des tranchées, etc., est pris par la population pour servir de bois de chauffage. * * * A Anvers,' la grande cheminée d'une scierie, rue de Gênes, a été' frappée par la foudre. Une fento s'est produite sur une longueur de 10 mètres et un grand trou s'y est creusé. Des personnes ont été renversées sans qu'elles aient eu grand mal. A la campagne, on signale aussi plusieurs petits accidents. Les grandes pluies ont occasionné nombre d'inondations de caves. A H/iafarses A Malines. tous les ouvriers du chemin de fer qui avaient été déportés en Allemagne et en sont revenus, ont reçu ordre do se mettre au travail. Les récalcitrants seront de nouveau déportés. Plusieurs ouvriers ont donc repris le travail à l'arsenal et gagnent 4 marks par iour, salaire minimum. Les machinistes et chauffeurs de locomotives de Malines ont reçu ordre de se présenter à la Kommandantur le jeudi 9 août en vue de reprendre le travail. Deux machinistes, d'un âge déjà avancé, se 6ont présentés; les chauffeurs de leur côté s'ob3ii nent à résister à tout ordre allemand. iDasis Flandres I (De notre correspondant spécial). L'animation de3 Boclies en Flandre montre à l'évidence qu'il se passe quelque chose d'anormal. Depuis une dizaine de jours les mouvements de troupes se multiplient sans cesse. La ligne de chemin de fer d'Êecloo est utilisée d'une façon intensive. Le service aérien fonctionne sans ccsse. Bref, c'est l'animation des grands jours. Les 5, 6 et 7 août de nombreux convois chaque jour prenaient la direction de Bruges; c'était de l'infanterie, dé l'artillerie, des services d'ambulances, etc. Le passage de ces différents groupes durait environ trois heures, ce qui prouve que ce n'étaient pas de simples déplacements. Les trains sans aucune interruption circulent. Ce sont des transports entiers de voitures fermées ; des wagons ouverts à vide. C'est aussi, comme ce fut le cas mardi li août, un train de 35 wagons, chargés à pleins bouls de billes de chemins de fer avec aussi 2 voiturès fermées. D'où venaient-elles? ^De nos vicinaux, dont les vandales suppriment les services sans autre forme de procès. Le 9 août aussi on déchargea des wagons de grosse artillerie à Selzaete. Les aéroplanes circulant dans la zone de la frontière ne so comptent plus. Le samedi 18, au matin, encore une escadrille de 16 appareils, a été vue de la frontière, prenant la direction d'Ostende. Les Boches sont d;<un mutisme extraordinaire. Leur mine déconfite montre une nervosité qui dit tout de la situation. Pas une seule parole ne peut plus leur être arrachée, serait-ce même pour un paquet de bonne tartines! La consigne est formelle. En ce qui concerne l'aviation, très souvent on a le plaisir de voir aussi des avions alliés. Ils vont à très grande hauteur et traversent la Flandre de long en large. En ce qui concerne les bombardements, ils en exécutent chaque jour et des explosions formidables se font entendre, tantôt dans la direction d'Ostende, tantôt dans la direction de Gand. C'est le service destructif de l'aviation alliée à l'arrière du front boche. Si on ajoute à cela le tir d'artillerie que l'on entend nuit et .jour dans la direction de l'Yser, personne ne peut douter qu'on se trouve à la veille de quelque événement important. Aaa !L3rrafosoMB*gf Une jeune fille, dont les parents exploitent une grande ferme, avait disparu depuis quelque temps sans laisser de trace. On vient de découvrir son cadavre dans un bois de Brehrijok-lez-Genck. La mort semble remonter à plus de quinze jours. Le parquet de Tongres a fait une descente sur les lieux et a ordonné l'arrestation du- fiancé de la victime. Osarras le MalMgaaaï Un événement attendu depuis longtemps dans la région du Centre, dit la ,,Chronique des Travaux Publics", s'est accompli cette semaine. Un canot-automobile a fait la traversée complète du canal du Centre. Les ascenseurs hydrauliques ont fonctionné d'une façon parfaite. La descente d'un sas ne dure que trois minutes et quelques secondes. Voilà donc le fameux canal du Centre complètement achevé et livré à la navigation. Un chemin de halage, qui est en même temps une piste pour cyclistes, a été créé sur la rive droite entre le pont tournant de Houdeng-Aimeries et le pont de Saint-Nicolas, avec enrochement en silex recouvert de fin poussier. Quelle belle promenade vers La Louvière, surtout lorsqu'on pourra reprendre sa bécane d'une façon normale. - La partie entre le susdit pont et l'amont de l'ascenseur n. 2 est faite en cendrées rouges provenant du ,,Terril de la Sorcière". Avec la verdure des digues et le beau rouge des cendrées, cela donne réellement un bel aspect. La partie entre les ascenseurs n. 2 et 3 est de nouveau en enrochement de fin poussier, tandis que de l'ascenseur n. 3 à celui du n. 4 elle est en cendrées rouges recouvertes de gravier du Rhin (tout-venant) ; trois chariots-automobiles (charge de trois tonnes) font »o transport du gravier de la gare de Brac-quegmes à pied d'oeuvre. Ces autos circulent chargés ou vidés, sur la digue droite du canal. Heureusement qu'il fait sec; ces digues se maintiennent très bien. A ce jour, 120.000 kilos de gravier eont déchargés %n gare de Bracquegnies ; seulement le long du parcours de ces lourds autos les habitants ne sont guère satisfaits à cause du brouillard de poussières noires qui règne presque continuellement; dix voyages sont exécutés en moyenne par chacun d'eux. Dans une dizaine de jours, le tout sera entièrement terminé. La partie basse de Bracquegnies (Vieille Place), sur la rive gauche du Tliiriau, est toujours envahie par les eaux qui inondent les.caves des habitations. Il en est de même à Thieu, partie aux abords de l'ascenseur n. 4 et rive gauche du Thiriau, y compris la ferme Empain. , Le service des pontonniers et des mécaniciens des ascenseurs vient d'être réglé de 5 heures du matin à 9 heures du soir, soit seize heures de service ! » * * Les Allemands ont élaboré un plan pour agrandir la gare de Ghislengliien; dix nouvelles voies sont ajoutées à celles existantes. Ce travail devra être terminé le plus vite possible. Afin de pouvoir réunir les ouvriers nécessaires, les Allemands promettent des salaires de 8 marks pour les ouvriers manuels et dis marks pour les hommes de métier,, L'offensive des alliés Un brillant succès français Au nord de Verdun les troupes du généra! Pétain s'emparent des positions ennemies sur un front de 78 kilomètres. — Elles font plus da 4000 prisonniers et repoussent toutes Ses contre-attaques des Allemands. Les Anglais infligent une nouvelle défaite à l'adversaire dans la contrée d'Epehy. l a situation çsiii* les autres fronts. SUT !e front OCCidBftis!. breux Allemands furent tués et un grand nombre "d'ennemis furent faits prisonniers. Nous nous Les Français enlèvent Je bois d'Avocourt, le emparâmes également d'un oertain nombre de Mert Homme, les bois des Corbeaux et de mitrailleuses et d'une quantité considérable de Curnières, la cote Talon, ChampeluviHe, les munitions. cotes 344 et 240 et font plus de 4000 prisonniers J'apprends que plus de 1250 prisonniers ont , ,, > r±- ■ 11 été comptés ces deux derniers jours. Plus de (Communique officiel) # 25 % appartenaient à la levéo de 1918. Ces PARIS, 20 août. Les ouvrages de défense chiffres démontrent bien que l'effectif allemand de l'ennemi sur les deux rives de la Meuse, s'épuise. au nord de Verdun, ont été conquis sur un L'importance de la cote 70 front de-18 kilomètres et en certains points _ jusqu'à une profondeur de 2 kilomètres. LONDRES, 20 août (Reuter) ^ Le cor- Les Français enlevèrent le bois d'Avo- «spondant du „Times au front écrit: court le Mort Homme, les bois des Cor- , Les communiques allemands concernant beaux et de Cumières, la cote Talon, Çham- opérations pres de Lens sont encore plus peluville et les cotes 344 et 240. fantaisistes que ceux parlant de Lange- L'aile droite des Français se porta jusque ' ... . ,, ' dans les bois de Fosses et de Chaumes. Allemands signalent de vaines atta- Le nombre des prisonniers non blessés dé- ques. reiterees des Canadiens, alors que ceux- nasse 4000 C1> après avoir atteint directement leur ob- Les âpres contre-attaques des Allemands UB prononcèrent plus d'attaques et furent repoussées. maintinrent les positions conquises contre do r violentes contre-attaques allemandes. Les Britanniques font quelques progrès sur la £,es Canadiens montrent un entrain extra- lisière nord-ouest de Lens ordinaire et une confiance absolue. De tou-< (Commvmgyt officiel) ^ i" 53 l'3 Participèrent, 1 * JJ y les derniers combats furent, selon eux, les LONDRES, 20 août. Dans la matinée plus âpres. Ils reconnaissent — fait inévita- !'ennemi tenta à nouveau d entreprendre ]-,je — avoir subi des pertes, mais ils sont, une coîltre-attaque sur nos nouvelles posi- 5^rg gUe ennemi en subit trois fois autant tions au sud-est"d'Epehy. Ses troupes furent qu'eux. signalées lorsqu'elles se rendirent dans leurs carnage fait parmi la 4e division do la positions pour l'attaque. Elles furent dispei- garde prussienne a déjà été signalé. Il ressort >iéej avant que l'action ait pu se deployer. actuellement de documents trouvés sur des Pendant toute la journee des rencontres prisonniers que non seulement les troupes de patrouilles, au cours desquelles nous reali- C|B ja gar(jQ mais encore d'autres unités sâme= quelques progrès, ont eu lieu sur la av£jent r€çU ordre de reconquérir à tout lisière nord-ouest de Lens. ^ ^ ^ pris la cote 70. Un détachement ennemi pénétra dans nos I>'après les radiogrammes allemands le lignes à l'est d'Armentieres; deux de nos terrain que nous conquîmes était sillonné de hommes sont signalés comme disparus. ^ cratères. En réalité nous n'appréciâmes l'im- Hier les aviateurs ennemis, en formations portance de la cote 70 qu'après l'avoir con- coinpactes, montrèrent beaucoup d activité quise, et nous ne nous étonnons phis main- assez loin à 1 arrière de leurs propres ignés, tenant des ordres du commandement aile- Us tentèrent en vain d empecher nos appa- m&nd de ]a récccu coûfce coûte> reils d'executer des bombardements et des De nQs ifcions élevées noug avons vue expéditions de reconnaissance. . ■ gur les ha,u.teur* de Sallaumines, .presque Nous continuâmes a bombarder. Un tram ^ jiautes ^ cote ?Q< Au delà do ennemi fut détruit.. Nous causâmes beau- œs hauteurs n(£s ons observer les mou, coup de degats aux camps d aviation et aux vements de? Allem£n<js. gares de ennemi. En coopération avec ar Aucune contre-attaque n'a été entreprise tillene nos aviateurs . executerent de la ^ nous l'eussions ' su d'avance, ri bonne besogne. Us prirent de nombreuses 1 . , 7 , t_p F sans que nous nous y fussions préparés, photographies. 1 J 11 Dans les combats aériens deux appareils Middelkerke et Bruges bombardés allemands ont été abattus et quatre autres LONDRES, 21 août. (Reuter.) L'ami- ont du atterrir en dehors de notre portee. . n • j™ u A Au surplus nos batteries spéciales abattirent . i - , i un appareil ennemi qui tomba dans nos \d™rf'^nt de, lignes Six de nos appareils sont portés man- ?(^8:sur Ml<Melkerk<> les ouvrages quants. 1 ° . , .. „ Un front de bataille de 440 milles Les ,,tanks" en action. LONDRES, 20 août. Le correspondant spécial LONDRES, 21 août. Henry Wood, le do Reuter au front anglais on France annonce correspondant de 1',,United Press" près de en date du 20 août : Verdun, dit: A l'attaque des Anglais hier, dans la ôontrée A la suite de -cette grande attaque des do St. Julien, les ,,tanks" prirent une grande Français, tout le front occidental est devenu part. Vors deux heures, dans l'obscurité un un £ront de batail]e non interrompu de 440 certain nombre de ces monstres se mirent en ^ comhina;soa de l'artillerie fran- mouvement. Le bruit fut domine par le biuit . __ des canons et les Allemand* furent complète-' S»»» f allemande près de Verdun constitua ment surpris au moment où les ,,tanks" arrivé- sans doute la concentration d artillerie la rent à leurs positions. plus formidable qui ait jamais été faite pour A l'attaque ouvrirent immédiatement un feu une seule attaquQ. roulant auquel l'artillerie allemande riposta Le Correspondant du ,,Daily Express" dit vigoureusement. Bientôt nos canons cessèrent qu'à Verdun les poilus passèrent à l'attaque le feu, mais l'artillerie ennemie, craignant sans ^ ^ keures qU>à_ g heures ils avaient doute une attaque d'infanterie, continua a ,,.v ,, • , , ^,,4-0 T?n en tirer. Quand elle constata qu'aucune attaque ne ^eja attyint leurs premiers "buts. En 80 mi- se produisit elle cessa également lo feu. nutes ds remportèrent la victoire. Un peu avant le lever du jour, quand notre — artillerie ouvrit de nouveau le feu à grando L'cffsnsive des Italiens distance, los ,,tanks" avancèrent, suivis par l'infanterie. Le but de l'opération était de 2 millions d'hommes engagés dans la bataille chasser les Allemands d'un saillant où ils occu- LONDRES, 21 août. Le nombre de trou- PaQmndUïèsnAlîemaends virent avancer les ^ engagées des deux côtés dans la bataille ,,tanks" sur le terrain bouleversé, ils commencé- ^ ^ Isonzo est évalué a au moins 1 million rent à tirer à la bonne aventure. Notre infan- d'hommes avec un million d hommes def terie, marchant derrière les „tanks", occupa réserves. Tous les correspondants sont d'avis successivement les fermes du Driehoek, Uilbero qUe la bataille actuelle est une des plus vio- et Hanen, trois points très importants qui nous lentes qui eut lieu jusqu'à présent. avaient causé beaucoup d'ennui. Les détache- ments suivants s'emparèrent d'un grand nom- g^. jg frQrit OfiOntsS bro de cratères. Près des ,,tanks" un grand nombre d'Aile- En R0U!Tian[0 |es combats acharnés se mands leverent les mains. Ils furent livres poursuivent. entre les mains de l'infanterie par les occu- ^ , ' . pants des „tanks". (Communique officiel) Un petit poste fortifié offrit une faible PETROGRADE, 20 août. Dans la direction résistance, mais, au moment où les assaillants de Riga l'ennemi bombarda nos tranchées à s'approchèrent davantage, les occupants, au l'ouest de la route de Riga—Mitau. Sur nombro de dix, se rendirent, avec une mitrail- d'autres points de ce front on signala des fusil- leuse. lades, des reconnaissances et des actions Chaque fois que les ,,tanks" étaient arrivés aériennes. à 200 pieds de leur but, ils ouvrirent le feu de Le 19, sur le front roumain, l'ennemi fit des toutes leurs pièces et bombardèrent les défen- attaques acharnées dans la direction d'Okna— seurs allemands avec une telle violence que Ouesci. l'infanterie anglaise n'avait plus qu'à occuper Le matin, de bonne heure, l'ennemi attaqua le terrain pour ainsi dire. ■ les Roumains près de la rivière de^ Slanitz et, Suivant le plan d'attaque on devait avancer vers le soir, après des combats acharnés con- jusqu'à une profondeur de 600 yards, mais nos tinuels, il parvint à s'emparer d'une partie des troupes virent les Allemands évacuer leurs posi- tranchées roumaines et à rejeter les troupes tions situées beaucoup plus en arrière. roumaines vers la lisière^ sud-ouest d'Okna. Les ..tanks" ont prouvé être une excellente Depuis le matin l'ennemi fit des atiaques arme. Sans pertes significatives un terrain d'une acharnées contre le secteur de Grosesci—Fa- grande valeur tactique fut occupé. De nom- brika—De6taclaris, dans lequel, au cours do 1a

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