L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 16 Novembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j96057f035/
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<&eme ioîH6grm~iii9 es eerafs venareen 10 novemfere 191? L'ECHO BELGE L'Union fait la Força. Journal cgMOtidiem «Su matin paraissant en Hollande Beige est notre nom de Famille. L Union fait 13 rOPG9. ja a * 111™ "" . . .... Toutes les lettres doivetii être adressées au Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les a. n^.c,.o.,,I^ss,stjr%^,r!fsr.-.a.^va,;i:sa."'"- La Fête du Roi Voici le texte du discours prononce par M. Charles Bernard an Concertgebouw, à Amsterdam, à l'occaaion de la fête du Roi : Mesdames, Messieurs, Au mois d'avril. 1915 Belges réfugiés à Amsterdam, nous nous réunissions pour ]a première fois dans la ^ communion qui nous rassemble aujourd'hui. C'était, vous vous en souvenoz, dans le petit pavillon du Vondelpark. Nous étions tout # frémissants encore des secousses terribles de l'invasion, des pillages, des incendies, des meurtres, du crime monstrueux de l'Allemagne dontx nous étions les victimes et les témoins. En même temps que nous maudissions le nom des bourreaux, nous acclamions l'armée de l'Yser dont l'héroïsme nous conservait un lambeau de patrie, et, sur les ailes de la victoire, nous envoyait la promesse des revanches futures. Ah ! oui, c'était une belle fête... il n'y manquait même pas ce ver qui est au fond du plus beau fruit, cette tache qui dépare la plus belle fleur. Judas était renu mêler ses hommages aux nôtres... Depuis il est retourné de l'autre côté du fil où les Allemande le paient avec l'argent volé clans les caisses publiques pour insulter aux malheurs de son pays. Trois années ont passé. Bien des choses ont changé, même le décor, cette salle immense où nous nous retrouvons vingt fois plus nombreux que nous n'étions dans la petite orangerie de naguère. Vingt fois plus nombreux, et, parmi nous, il n'y a plus un seul traître. Si grande q-ue soit notre foule, il n'y a personne ici dont le coeur ne batte à l'unisson du grand coeur qui nous est commun à tous ; il n'y a personne ici qui ne se sente jusque dans ses moelles solidaire d<î la grande famille où les individus se confondent et s'abolissent, la patrie. Il n'y a personne ici qui ne soit prêt à faire à cette patrie , tous les sacrifices que l'heure commande et, lorsque je regarde autour de moi et que je constate oombien ces trois années de guerro ont modifié l'aspect des choses et des hommes, je vois cependant une chose qui n'a pas changé, c'est cet amour indéfectible de la patrie, c'est cette croyance inébranlable que nous conservons dans le triomphe de notre cause et qui finira bien par être plus'forte que le destin. Pourtant, avons-nous assez connu l'épuisante alternative des succès et des revers? Notre âme, tout entière attachée au grand drame où nous ne sommes qu'une poussière d'atome emportée dans le vent de l'histoire, tour à tour s'est abreuvée du vin capiteux de la victoire ou de l'amertume de la défaite. Mais si, pour nous, ces victoires passagères précisaient devant nos yeux la magnifique image de la victoire définitive qui, nous le savons, couronnera un jour tant d'efforts, jamais aucun désastre, dont' le sort prodigue s'est complu à nous accabler, n'a étouffé dans notre coeur cette flamme sacrée qui couve sous les cendres de nos misères et de nos deuils : la confiance. Quelle magnifique vertu ! Nous ne saurions assez attiser cette foi profonde que nous avons dans ces retours meilleurs que nous promet la justice immanente. C'est elle qui féconde la ténacité de nos soldats et qui leur donne la force, après trois hivers passés dans les tranchées, d'affronter un quatrième hiver qu'il leur faudra vivre la tête ot les épaules sous un déluge de feu, les jambes et les reins dans l'eau, dans la boue glacéo qilo le Dante dans son Eufer nous dépeint sous des couleurs plus terribles encore que le fexi lui-même. Un enfer, oui, mais sur le seuil duquel, au rebours de celui du Dante où il était écrit : ici, laissez toute espérance, déjà nous voyons so dresser l'ar- . change qui, du doigt, nous montre dans un ciel encore trouble la place où va poindre l'aube du radieux avenir. C'est cette même foi qui soutient, qui sauve les Belo-es demeurés au pava. Ah ! que sont nos petits enmiis à côte de leur misère et de leur souffrance? Ils ont frot'd, ils ont faim. Les mères n'ont pas de lait et les enfants meurent de l'épuisement des mères. Le marchand d'esclaves poursuit ses razzias. Il n'y a plus d'hommes, autour des femmes, maintenant, et des jeunes filles. Sous le fouet, sous l'outrage, et sous l'injure, l'Allemand les conduit par troupeaux jusque dans la ligne de feu, où elles doivent-remuer la terre et casser des cailloux. L'horrible alterne avec le grotesque. Après les hommes, après les femmes, c'est le tour de cho- | 6es, des pauvres choses qui font la joie ou la poésie du foyer. L'Allemand enlève Tes matelas, il emporte les pendules.... Et quand, dans sa naïveté profonde, cette naïveté congénitale qui est plus grande encore que sa méchanceté, l'Allemand, pour faire étalage de 9a force, trouve bon de faire' passer Tes maigres convois de prisonniers capturés sur le front flamand par les villes • et les villages, la population, dans un magnifique élaai de pitié et de solidarité, se porte vers ces compagnons d'armes malheureux de nos soldats à nous, ces Français, ces Anglais qui, chaque jour, chaque heure, pied à pied, conquièrent un peu plus de notre territoire, et, sublime aumône d'un pauvre à uri plus pauvre que lui, les bonnes gens de chez nous partagent avec ces prisonniers leur maigre ration de pain. L'Allemand n'en revient pas. Le spectacle qu'il avait cru donner de la puissance de l'Allemagne tourne à sa confusion. Et alors, pour montrer qu'il est le maître quand même, il ne trouve rien de mieux que de frapper d'amende ces communes, comme hier encore Zele, qui a dû payer quatre vingt mille marks.... Mesdames et Messieurs, mes chers amis, je vous le demande. Puisqu'il s'agit ici, l'Allemand l'a voulu, de montrer sa force, lequel est donc le plus fort, du bourreau ou de sa victime, et une cause qui est servie par de tels dévouements, un tel pays et un tel peuple, dites, ne doivent-ils pas finir par triompher? Les nouvelles ne sont pas très encourageantes. Les réflexions que nous entendons le plus souvent formuler autour de nous ne sont pas non plus de nature à nous encourager. Nous sommes dans un pays neutre et nous avons beaucoup d'obligatrons, un grand devoir de reconnaissance à remplir envers oe pays neutre où nous sommes. Mais vous devez comprendre que sa neutralité n'est pas la nôtre. Au delà du sacrifice nous no voyons que le but ; les neutres, et pour cause, ne se préoccupent que dn sacrifice même ot ils voudraient que fut finie cette guerre, dont ils souffrent et où ilfi n'ont pas d'intérêt. A prooos de tout et de rien ils prennent pour la réalité ce désir de paix qui les obsède. Depuis trois ans nous entendons dire ici : la guerre sera finie dans trois mois. Il en fut ainsi chaque fois qne l'Allemagne a pousse une nouvelle offensive de paix vers l'ouest ou vers l'est, chaque fois aussi qu'un succès remporté par l'un ou l'autre parti, parut avoir définitivement attaché à ses ; armes fo forfms» cfrggaqafcy M*» gtw ce Sût 2797 et | après la déclaration de l'empereur Guillaume du 12 décembre dernier ou, plus récemment, après Stockholm, la note du Pape, que ce fût après les premières journées de Verdun, après la campagne de Roumanie, après la débâcle russe ou maintenant, chaque fois nous avons répondu: non, la paix ne peut pas venir encore parce que nous no voulons qu'une paix juste, parce que nous nè voulons qu'une paix durable, parce que nous savons que nous aurons, nous, la paix par la victoire. Serions-nous dono l'objet d'une illusion tant de fois déjà démentio par la réalité? Non point. Car c'est sur cette réalité même que nous fondons notre certitude. Dites, est-ce que tout n'était pas perdu quand, à travers la Belgique, à travers le nord de la France, toute la puissance accumulée de l'Allemagne, multipliant son poids par sa vitesse, se déversait sur Paris? La Marne sauva l'Occident. Et un an et demi plus tard, quand les Brandebourgeois prirent Douaumont, tout ne parut-il pas perdu non plus? Pour la deuxième fois le génie français et l'héroïsme français saunrorent l'Occident latin et anglo^axon de la servitude teutonne. Et cela n'est-il pas providentiel, lorsque nous reportons nos regards loin en arrière» aux seuls temps qui puissent à peu près être comparés à ceux-ci, lorsque, comme a dit Alfred de» Musset, Lorsque tout fut changé., le ciel, la terre et l'homme, Quand le berceau du monde en devint le cercueil, Quand l'ouragan, du nord teur les débris de Rome, De sa sombre avalanche étendit le linceul.... n'ost-il pas providentiel, dis-je, que par deux fois, dans ces mêmes champs catalauniques où la Franco naissante mit on déroute les hordes d'Attila et, des débris de Rome, sauva la pensée de Rome, la pensée latine qui est le foyer de la civilisation comme le soleil est le foyer de notre univers, que ce soit sur les mêmes lieux, lourds de glpire et de souvenirs, que les bataillons français ont brisé la ruée de la barbarie à nouveau déchaînée sur le monde, une barbarie mille fois plus redoutable encore que l'ancienne parce qu'elle s'est tout approprié de la science humaine pour mieux nier la conscience humaine. Et n'est-ce pas également un 6igne du destin, malgré tous les déboires que nous donne la révolution russe, que cette même révolution, en abolissant un régime qui nous trahissait fcivm-ment bien plus encore que ne put nous trahir le régime éphémère d'illuminés et de véwni ques qui s'est emparé du pouvoir à Rétrograde, ait défini d'une façon si nette le véritable caractère de cette guerre qui, par l'accession de la Grapdo République Américaine, est devenue le conflit entre la démocratie, entre ce lumineux idéal de justice, de droit, de liberté qu'elle représente, et la bureaucratie arriérée des monarchies du bon plaisir qui fout autour d'elles de l'ombre et de la nuit. Sans doute l'erreur d'une faction, que la licence de tout faire incite aux dérèglements les plus funestes, peut devenir la cause d'un grand péril. Plus que jamais, devant le spectacle de cette folie, nous pourrions répéter avec Madame Rolland: Liberté, liberté, que de crimes on commet en ton nom ! C'est que la liberté ne veut pas seulement être adorée, elle veut aussi être comprise. C'est une déesse de l'Occident, une divinité -do raison, d'ordre, d'harmonie; elle réprouve la passion inconsciente do ceux qui l'approchent en se jetant sous les roues de son char, comme des Hindous rendus fous furieux sous les roues du char do leur divinité sanguinaire. Que ceux-là courent à leur perte. Ils ne nous y entraîneront pas avec eux et nous saurons bien réparer le mal qu'ils nous ont fait. Ce mal vous le connaissez, l'Italie envahie, les cités/les plus illustres de l'histoire, leurs monuments et leurs trésors d'art menacés, Saint Marc de Venise, Saint Zénon de Vérone, exposés à subir le sort des Halles d'Ypres et de la cathédrale de Reims. Mais c'est ici, déjà, que nous assistons au miracle chaque fois renouvelé d'un grand peuple renouant un présent tragique aux traditions les plus glorieuses de son passé. Comme au jour où Gabriele d'Annunzio, sur le rocher de Quarto, appelait le peuple italien à l'accomplisement de . ses restinées, le peuple italien de nouveau répond à l'appel qui lui vient du plus profond des âges et que lui adressent tant d'ombres illustres depuis le Dante, Pétrarque, le Tasse Brunetto Latini et tant d'autres. Et devant l'invasion venue du nord qui s'irrue uno fois de plus par les chemins que les hordes gotfliques et sonuabes ont si souvent parcouru jadis, tout le peuple italien, uni pour la défense de son sol, de ses foyers et de ce qu'il a de plus cher par dessus tout, son patrimoine d'art et de pensée, se lève à l'ancien cri de bataille des Guelfes du Moyen Age : fuori i bar-bari! Dehors, les barbares. Les Impériaux ont-ils donc oublié que chaque fois qu'ils sont descendus vers les riches plaines de la Lombardie et de la Vénétie, ces plaines sont devenues leur tombeau? Ignorent-ils. donc qu'à côté des brigades italiennes, désireuses do prendre leur revanche, ik trouveront ces magnifiques soldats de la Grande-Bretagne et de la France qui, dans cent rencontres, ont détruit la légende d'invincibilité de l'armée allemande? Et nous qui aimons de remonter du présent au passé, nous qui croyons à la prédestination de certains noms et de certains lieux auréolés de gloire, avec quel frémissement de tout notre être nous lisons sur la carte des pays où vont se livrer les batailles de demain les noms fameux de Marengo, d'Arcole et de Rivoli, de Solforino et de Magenta. Chaque fois que les Français sont descendus des AJpes pour combattre côte à côte avee l'armée italienne, les Autrichiens ont été battus. Us le seront une fois de plus et le secours de l'Allemagne ne changera rien à cette loi qui se vérifie à travers toute l'his-.toiro et qui veut que, quoi qu'elle fasse ou quoi qu'il arrive, l'Autriche en fin de compte doive toujours êtro battue. Mesdames et Messieurs, voilà les images exaltantes que l'heure nous propose. Ecoutons le bruit du canon. Pour la première fois, depuis trois ans de guerre, il se rapproche, il se rapproche insensiblement il est vrai, mais il se rapproche tout de (même. C'est chez nous, c'est sur notre terre que se livre la bataille décisive, la bataille dont l'issue déterminera le sort de l'Europe de demain. Nos soldats se sont armés pour la lutte suprême. Ils quittent leurs trous pleins d'aue, où ils sont demeurés trois hivers; pour la conquête des champs de boue qui s'étalent devant eux et derrière lesquels ils savent qu'il y a des villes, des villages, des foyers, la patrie enfin, où il y a des femmes et des enfants qui les attendent. Et ce sont les alliés qui gagnent la bataille. Avant l'offensive franco-britanique du 30 juillet notre pays ne comprenait plus que 400 kilomètres carréa à peine. Depuis, il s'est agrandi de cent cinquante kilomètres carrés.... Ah! les Allemands peuvent rire devant un résultat bien maigre en ai'parenc.e. Ils peaTfx&.vmXmK W? oe* «• comité cse Kené ^ prit balourd qui leur ecE propre à rire de notre | a Roi qu'ils appellent un roi sans terre. Mais j le demandez donc aux ombres des dizaines de q mille Allemands couchés dans les boues de t l'Yser, dans les marais de Langemarck, de s. Poelcapelle, de Passchendaele, demandez aux d dizaines de mille Allemands couchés dans les 1( lazarets de Flandre, dans les hôpitaux de Bru- cl ges, de Gand, de Bruxelles, demandez-leur ce r< que leur coûtent, à eux, ces cent cinquante p kilomètres carrés do terre belge qu'ils ont dù d rendre à notre Roi. Nous-mêmes, nous serons r effrayés de la réponse! a Hé bien, ils paieront plus cher encore et d nous aurons de retour les vingt neuf piille kilomètres carrés qui nous manquent. Nous les thambry. Emile Pai^paré. irons de retour, jnorceau. par morceau, vil-ge par village,, puis par provinces entières uand, enfin, sonnera l'heure où, succombant >ut ensemble tous le poids de ses méfaits -et >us l'effort commun des vainqueurs de l'Yser, 'Ypres et de VerdUn, la nation criminelle aura s jarrets cassés. Et alors, quand notre Roi, à levai, fera son entrée dans ' ses bonnes villes îconquises, nos acclamations auront d'autant lus de prix, qu'aujourd'hui, dans les heures Duloureuses de l'épreuve, nous nous serons îsserrés davantage autour de ce Roi qui nous toujour doné. l'exemple d'une fermeté âme que .je vous demande de partager. Mesdames et Messieurs, vive le Roi ! Charles Bernard. En Belgique. A Bruxelles A propos de la flamandisation à outrance, £ nous lisons dans ,,La Belgique" des Hutt et 1 Oie un entrefilet qui dépeint très exactement la situation à la &uite du „Ghambardement" boclie. ,,'Le décret de l'autorité occupante proclamant le flamand langue officielle en Flandre, y compris l'agglomération bruxelloise, y lit-on, , a jeté la consternation dans les milieux administratifs. A entendre les doléances des chefs ( de service, il ne sCra guère facile, pour nombre j d'administrations, de 6'adapter au nouvel ordre de choses sans faire appel au concours de nouveaux éléments, et encore! En effet, le service tant intérieur qu'extérieur va être révolution- J né de fond en comble, et l'autorité supérieure ( se trouvera en maint endroit devant des diffi- * cultes inextricables.'' Suit une interview fantaisiste d'un haut fonctionnaire, devenu haut fonctionnaire par la grâce de l'Aktivisme. * * * On annonce la mort on captivité, à Scandait, ^ du major Léon Cornette, dont le-fils Pierre fut tué sur l'Yser en septembre 1915. * •» * t Ci-après trois annonces publiées par un or- f gane bruxellois stipendié: ,,La plus grande firme européenne reconnue j pour la fabrication do * papier carbone cherche pour la Belgique un représentant hautement référé (sic) et bien introduit auprès de.la clien- } tèle. Offres détaillées à adresser sous K. B. 5, 125 à Rudolf Mosse, Cologne." ^ ,,M. Schenker-^Gottesmami, Wien 11/4, Ta- ^ borstrasse, 10, recommande et offre ses Faux ^ en première et deuxième qualité." ,,On cherche des représentants en Belgique £ pour l'achat de marchandises en osier par wa- i gons. Friëâr. Wagn^ Obourg, Allemagne." 1 * * * s t M. Artistes. président honoraire de la Ligue vélocipédique belge ft président cl honneur dr*s ^ Cycl'stes Amateurs Bruxr^.ois, vient de mourir a Bruxelles. Il prit part à la course cycliste * qui servit de début à ce sport il y a plus de vingt-cinq ans. Et depuis il n'a cesse de faci-liter les progrès de la vélocipédie en Belgique. * * * e Les ,,Vlaamseho Nieuws" et la ,,Gazet van c de Kommandantur van Brassel" ont ouvert i dans leurs colonnes une souscription pour offrir g un calice à l'aumônier Vandermeulen^ que le j gouvernement belge a dû punir sévèrement pour ses manifestations déplacées et anti-patriotiques. C'est un calice d'amertume, en effet.... Payé par les anti-Belges, il sera pour 1 Vandermeulen uno triste récompense. Reste à J voir si, revenu à des vues plus saines, l'ex- j aumônier ne refusera pas le présent des Judas, j g Parmi les premiers souscripteurs figure le ^ Meert bien connu — sauveur de la Flandre à raison de mille marks par mois — et qui y ^a aussi de son écot. Oh ! un bien petit t'écôt. Cent sous. ? C'est peu de chose, cent sous. Mais c'est énorme pour un individu qui songe uniquement à son porte-monnaie dans le sauvetage de la Flandre qu'il opère avec tant de crânerie. Faut-il rappeler que Peter Benoit n'a pas encore de statue, à Anvers, ni nulle part," parce que les flamingants n'ont jamais voulu souscrire un centime pour le monument du grand compositeur flamand dont ils proclament — il est vrai que ça ne coûte rien — l'immortalité à grand renfort d'arguments. Et ceci les dépeints tels qu'ils sont. Car s'est une honte que Benoit n'ait pas sa statue à Anvers alors qu'un monument de plusieurs milliers de francs — } dix sept mille — a été tout de suite élevé au cimetière de Wyneghem sur la tombe du cou- 1 reur cycliste Charles Verbist. Tant qu'on peut entrer au , ,Vlaamsché Opéra" sans payer un sou, la foule des fia- ; mingants pointus s'y presse. Offrez-leur — ( pour une oeuvre flamande — un fauteuil de trois franfcs cinquante, et ils vous_ tourneront le ( dos. On les retrouve partout où il y a à _man- ^ ger ou à boire à l'oeil. Voilà- pourquoi ils se v, sont groupés autour des gouverneurs aile- 1 mands, dispensateurs de l'argent des contribuables belges. Supprimez les subsides ot les faveurs et l'Aktivisme aura vécu. * * * Dans sa ,,Petite Gazette" une feuille bruxelloise teutoniséo décrit en ces termes le marasme de la salle des périodiques de la Bibliothèque royale de Bruxelles: ,,Nous avons signalé en mai 1916 la situation pénible dans laquelle se trouve la salle des périodiques do la Bibliothèque royale. Nous disions alors que le nombre des périodiques reçus en temps normal est do 2,350, tandis que, depuis la guerro, il n'en est plus reçu qu'une douzaine en langue française et 425 en langue allemande (c'est-à-dire à peu près la totalité ; de celle-ci), chiffres qui, rounis, noùs montrent l'absence do 1,913 périodiques. Bien entendu, le service bibliographique à l'etranger a pris * des mesures pour la continuation des abonnements et la détention des numéros manquants." ! A Anwers On lit dans une lettro pajrtie de la petite ville ! de Tamise sur l'Escaut; ,,La situation Revient si .mauvaise dans notre région ! En une semaine, on a constaté, ici, le décès de 17 jeunes filles . âgées de 14 à 18 an'p. ..C'est affreux!" * * * ( Toute la presse embochée de la capitale a , repris, sur l'ordre do la Kommandantur, la correspondance de l'Alctivist© Emmanuel de Boni relative au bombardement aérien d'An-I vers,' parue dans l'un des derniers numéros du ,,Nieu"we Rotterdamsche Courant". * * * Lee habitants du village de Mal de r en sont forcés, par l'autorito militaire allemande, à travailler, à J'ajbtfegi <&* «rfecea bois de 3uggenliout. Les arbres, après une prépara-ion sommaire, sont chargés sur wagons à la ;are de Malderen et dirigés vers le front, où ls sOnt utilisés pour la formation d'une nou-relle ligne de défense. A Vervïers On annonce l'a mort de M. Horge, l'artifi-ier de la ville, une- figure bien verviétoiso. jq défunt était âgé de SI ans. Nous apprenons •gaiement le décès de l'abbé Joseph Schmitz, :uré de Hodimont, et de l'industriel Ernest jeelereq, âgé de 49 ans. * * oc- Un service solennel a été célébré en l'église )rotestante de Verviers à la mémoire des sol-lats belges tombés à la guerre. Au cours de la éromonie, très imposante, Mlle Vereken et le énor Paeein se sont fait entendre. A Moras© Nous avons indiqué la façon de procéder Le nos ennemis dans leur organisation dn ravail forcé dans le Borinage. Actuellement ;uinze cents Montois, âgés de 15 à 60 ans, ravaillent à Ferin près Douai, âLecquignol it dans la forêt de Mormal près du Quesnoy. Devras les FIss-edires La Cour d'Assises de la Flandre Orien-ale juge actuellement nue affaire tragique. Le vieux cultivateur Pieters, à Basse-relde, avait, il y a quelque dix ans, épousé n secondes noces la veuve De. Back, âgée Le 48 ans, qui avait retenu cinq enfants de on preniier mariage. Trois des plus jeunes ils vinrent habiter chez leur mère, et de a seconde union naquit un fils, Cyrille, gé actuellement de 9 ans. Un beau matin, on trouva le vieux Pie-ers pendu à une poutre de sa grange. Le >arquet, prévenu par la police qui était onvaincue qu'un assassinat avait été cornais, ouvrit une enquête dont le résultat fut 'arrestation de la femme Pieters-De Buck t de ses trois fils. Le vieux père avait té assassiné lâchement dans-son lit et lea leurtriers, pour faire croire à un suicide, vaient pendu le cadavre à une poutre de a grange. Le principal témoin, qui assista à l'hor-ible tragédie, n'est autre que le petit Cy-ille. Une dispute s'étant élevée entre le >ère, âgé de 70 ans, et l'un des fils du >remier lit, la mère et les deux fils, Henri t Camille, décidèrent d'en finir avec le rieux. Pieters s'étant mis au lit, Henri de 3uck ly. sauta k la gorge, le traîna dans a cuisine et le jeta par terre. La mère 'acharna sur la victime avec une barre de er et Camille lui enfonça un couteau dans a gorge. Tandis que Camille attachait une ;orde au cou de spn beau-père, Henri, s'em->arant d'une hache, fracassa la tête du deux. La mère et les deux fils emportèrent .lors le cadavre à la grange, où les fils >endirent la victime à la poutre maîtresse. Le petit Cyrille et le troisième fils Al-)honse, accoudés à la porte, assistèrent à ;e crime horrible, cloués sur place par ls erreur. Quand tout fut fini, la mère net-oya le plancher maculé de sang et tout le uonde s'alla coucher après avoir récité les )rières de soir. * * « Le notaire De Meurisse, de Moerkerke, i été déporté en Allemagne. Les "Boches se ;ont introduits chez lui et s'y sont installés. De nombreux habitants des Flandres sont jbligés de travailler au nouveau cham^ l'aviation situé au N.O. de Bruges, entre Soheewege Moerkerke. * * * M. Jean Mathieu, bourgmestre de Rou- ers, a fixé sa résidence à Bruxelles. * * * Près de Termonde, à Baesrod'e, une fabrique le nattes en fibres de coco vient d'être trans-orrnée en usine de gaz asphyxiants. Au W££19QS? La charité est inépuisable. Elle crée, elle invente, elle ne ralentit jamais sou activitc îtonnante. On a lançé toutes sortes d'articles rendus au profit des malheureux. Des j ourlées de fleurs, un peu partout, ont été ôrga-îisées.Actuellement, on vend dans certaines rues le plusieurs villes du pays wallon des enveloppes-surprises, au bénéfice d'œuvres de bienfai-;ance. Et le résultat de cette innovation a été irès satisfaisant. On continuera. * * * On apprend la mort de M. Edmond Steurc, ;dnateur et bourgmestre de Givry. * * * La plupart des cent quatre-vingt dix îommes d'Au vêlais qui avaient été déportés sont rentrés au pa}-s. Un grand nombre l'entre eux sont malades, tout gonflés el lans un état de faiblesse extrême. Une vingtaine de leurs compagnons sont morts i Cassel, en Prusse. * * * En août 1914, nos environs: P^ronne Brée, Havre-Ville, Obourg, furent le théâtre de nombreux combats, écrit M. de Dor-lodot. Les blesses ont été soignés à Phôpafca îivil d« la Iiowvi.w^e? Iprs de ia bataille d< | par diuicipaiion. Annonces; 10 «cma m i Péronne. Aujourd'hui nous pouvons voir dans le cimetière les quelques tombes _ de ceux qui ont succombé d'ans cet hôpital. Quand les Allemands, vers cette époque, entrèrent dans la commune, ils cantonnèrent à la gendarmerie, à la gare, aux établissements. Ils sont encoœe ahez nous aujourd'hui, au nombre de 2.000 environ. Le passage de nos ennemis fut marqué par la mort de quelques civils innocents, qui passèrent devant le peloton d'exécution. Ce triste sort fut réservé, on le sait, à M. Gravis, bourgmestre de Péronne et membre de la Chambre des représentants, ainsi qu'à son domestique. D'autres civils furent fusillés, mais personne de La Louvière. Furent pris comme . otages: M. le vicaire et deux religieuses. Ces personnes furent remises en liberté cinq jours après.Signalons en passant que si nou.i n'avons pas connu le pillage, nous avons, hélas ! connu l'incendie; furent incendiées: la maison communale, les écoles, la maison de l'instituteur, le château Gravis, plusieurs fermes et quelques maisons ouvrières. Les solda-ts allemands, assea nombreux, logent aujourd'hui encore dans les mêmes locaux que lors de l'invasion; ils ont installé leur ,,Kommandantur" rue Gustave-Bau-■wels, Palais de Justice, rue des Houdengs et rue de la Gare. Un bureau d'enregistrement se trouve rue ECamoir. Tous les mois les jeomes gens doivent répondre à l'appel à la Maison du Peuple. Les cours ont repris dans toutes les écoles. Au moment des déportations les hommes furent convoqués au Parc Booq. Des troubles en ville répandirent à cette désagréable invitation. Troubles vite réprimés par la force. Tous les hommes valides de 17 à 55 ans et même au delà de cet âge furent convoqués. Environ 1700 partirent pour l'Allemagne. Départ dramatique! C'était le 17 novembre, à 6 heures du matin, par un froid sibérien. Le contrôle était ,,expédié" rapidement. Aussi, à trois heures de l'après-midi, le premier train se mettait en marche.-Dés femmes charitables se dévouaient et apportaient aux partants des secours. Le3 parents des départes étaient tous là. Quand îe train partit, et sur le parcours des premiers kilomètres de la voie ferrée, nos mai-heureux jetaient des petites boîtes contenant des messages pour leurs familles. * * * A la Légia, à Herstal (Liège) — Usines Deprez-Va-vsaat — les Allemands ont enlevé toutes les machines modernes et toutes les courroies. Dans le pays de Iïuy dos usines ~sont journellement fermées par ordre de l'autorité occupante. Telles sont les' cimenteries de Wanze, les usines de Régissa, Marchin, Bar.te (zinc, tôles, laminoirs). Les machines et les cuivres des faibriques, les chaudières des brasseries et des siroperie3 sont enlevés et expédiés outreRhin.A la Glacerie Saint-Roch, à Auvelais, tous les coussinets en bronze ont été enlevés. D'autres pièces de machines qui no peuvent pas être utilisées par les Allemands comme pièces de rechange ont été brisées en mitraille. A l'usine Heuze, l'autorité occupante a fait enlever toutes les machines. Les câbles électriques, les courroies, tout a dû être délivré sur bons de réquisition roses. Era C£8sraipSffae Les réquisitions succèdent aux réquisitions. A mesure que leurs chances de perdre la guerre augmentent, la soif de réquisition des Boches devient énorme. A Turnhout ils ont réquisitionné dans les fabriques de cartes à jouer d'abord les cartes — pour que les soldats couleur de poux puissent agréablement passer le temps dans les tranchées — ensuite les- pierres lithographiques servant à les imprimer, de sorte que tout travail est suspendu. Il faut insister sur ceci que les carrières d'où ces pierres sont extraites se trouvent en Bavière. II n'y a aucune excuse à ces réquisitions. Les Boches veulent priver de leur travail quantité d'où-' vriers bolcres, la preuve en est ci-dessus. En outre, ils veulent tuer la concurrence belge après la guerre. En effet, les fabriques de Turnhout étaient de grands concurrents des fabriques allemandes sous ce rapport. Aaa Brabant n n'y a pas moyen de voyager le dimanche. En semaine les difficultés sont déjà grandes. Le dimanche il no faut pas chercher à monter dans les trains. Ceux-ci sont réservés aux soldats qui vont, en bandes épaisses, visiter le pays que leurs prédécesseurs couvrirent de sang, où ils allumèrent des incendies, fusillèrent des innocents et firent régner un régime de terreur tel que personne n'en perdra jamais le souvenir. * * * La commune d'Eghezée est condamnée à payer avant six heures du matin est interdite dans toute la province, sauf dans les villes de Bruxelles, Louvain, Tirlemont, Diest et Aerschot. — Pour les prisonniers de guerre En l'hoimeur de la délicieuse lettre qu'Auçer de» Bnsbeck dicte au Pape dmix VEcho Belge du 13 novembre 0,25 fl. D'un soldat interné repartant pour le camp 0.38 ,, Une trouvaille ".. 0.10 ,, Pour Ses orphelins de la guerre En soiûi-aitmii que les alliés n omettent 2ja-s de prévenir les Boches que des représailles seront exercées sur Berlin au cas où ils commettraient des dévastations \ à Anvers ou Bruxelles Th. V. 1.00 fl. — ■■■ i»na> ■ ci ' —. // / b un m 16 novembre 1916' En Macédoine les troupes alliées occupent. Çwjely Labjani, , Porodiiij et YdxtçitUh: IIJIICI iwbiaiiibs . wu v^iua m nyiiv. IVEort de IV!nie A. J. Stisart. Nous apprenons avec infiniment de tristesse la mort de Mme A. J. Stuart-Korthals, femme du président du Comité néerlandais de secours aux Belges et aux autres victimes de la guerro. Tous nos compatriotes connaissent. l'activité de Mme Stuart, membre du même comité, dont le. contrôle s'étendait sur 82 sections de l',,huisvesting" et qui, depuis l'arrivée de nos compatriotes en Hollande, n'a pas cessé un seul jour de se consacrer coeur et âme à cette grande et belle oeuvre philanthropique. Cette perte sera douloureusement ressentie dans tous les milieux belges. C'est une pure figure de charité qui disparaît, — à l'âge de cinquante ans — laissant après elle d'unanimes et vifs regrets.Le gouvernement belge sera représenté aux funérailles — qui auront lieu samedi, à:lf- heure, au Nieuwe Oosterbegraafplaats, à Amsterdam, — par M. Van der Aa, consul général do Belgique. * . ,,L'Echo Belge" — au nom de ses compatriotes — présenta à M. Stuart et à la famille de la défunte ses sentiments de vives condoléances. — ■ , , ■ - Pmî prêpw l'après-guerre Sel exemple d'initiative en matière économique. — Les projets de l'association des licenciés et ingénieurs commerciaux. L'Association des licenciés et ingénieus commerciaux n'a pas attenduv pour reprendre son activité que la paix fût revenue. En fait, c'est dans la préparation immédiate de l'après-guerre sur le terrain économique que son action peut se faire' sentir le plus utilement. Une Assemblée Générale de cet intéressant organisme, qui compte plusieurs centaines de mernbres appartenant à l'élite du monde des affaires, s'est tenuè le samedi 20 octobre, à 3 h. J,, au Buckingbam Hôtel (Strand) ' à Londres, en vue d'inaugurer ses nouveaux travaux. Après avoir souhaité la bienvenue aux mem-bres présents, M. Houart, président dn Comité élu à Bruxelles en 1911, présente à l'Assemblée un rapport très étendu, rappelant les origixjes de l'Association et retraçant son développement jusqu'à ce jour. Oeuvre scientifique de solidarité et d'expansion belge, l'Association se trouve actuellement, par suite de la guerre, amenée à élargir son programme diction et à travailler à îa renaissance ^ des intérêts économiques belge», tant a l'intérieur qu'à l'étranger. i Les questions qui sollicitent son activité sont, ou d'ordre professionnel, ou d'intérêt général. M. Houart fait observer que ces dernières doivent passer au premier plan et retenir tout : d'abord l'attention des membres. Il cite no-, tamment dans cet ordre d'idées : lo. L'étude de l'importance du marché alle-[ mend en Belgique et au Congo d'après les sta-i tistiques douanières et autres moyens d'investigation; 2o. La réorganisation des musées commerciaux de Bruxelles et d'Anvers, et les mesures à prendre en vue d'un meilleur rendement 3o. La refonte de la Législation sur les sociétés commerciales, notamment au point de vue de l'introduction de Commissaires assermentés auprès des sociétés par actions; 4o. Les possibilités de récupération du port d'Anvers et autres ports belges ; oo. Le remaniement de notre organisation consulaire; 6o. La création ; de Comptoirs et Banques d'exportation; 7o. ; L'organisation d'expo>sitions flottantes ; 8o. La création de noyaux d'activité économique bel-ges à l'étranger par l'expatriation et l'établisse-. ment de diplômés commerciaux et, d'une façon , générale, de nos compatriotes dans les pays d'outremer. 9o. La recherclie.de moyens d'action pour favoriser le commerce inter-allié; j lOo. La création d'un Office Belge du Commerce extérieur;' llo. L'étude de notre futur régime douanier. A propos de l'élection du Bureau définitif de l'Association à Londres, qui forme le second point, de l'ordre du jour de la réunion, M. Houart signale qu'en raison de l'orientation nouvelle que les circonstances imposent à l'As sociation il a été jugé nécessaire d'appeler à la tête de l'Association une personnalité ' du monde des affaires. Sur sa proposition M. Léon Dens, un licencié distingué, sorti de l'Institut d'Anvers, l'armateur bien connu, membre du Conseil économique, est élu président de l'Association par acclamation^. Sur la proposition de M. llulmonde, l'Assemblée vote des remercîments à M. Houart pour son.dévouement aux intérêts de là Société pendant ses six années de présidence. L'Assemblée procède ensuite à l'élection des autres membres du Comité, qui est composé comme suit : Président: M. LéoA Dens; Vice-Président: M. Ectors ; Secrétaire-général : M. Houart ; Secrétaires : MM. Rulmonde et Lycops; Trésorier: M. A. De Bosschère; Membres: MM. Dc-wez, Jonas, Kennes, Moreau, Neuts, Paquot, Ramlot, Vander Meylen et Wery. M. Dens n'avait pu, à son grand regret, assister à la réunion à cause de la blessure, heureusement sans gravité, qu'il reçut lors do la dernière incursion aérienne sur Londres. Il avait bien voulu toutefois envoyer à l'Assemblée quelques notes résumant ses vues sur les points qu'il propose à l'Association de mettre particulièrement à l'étude. Il mentionne notamment la refonte complète des études commerciales dans les différents instituts et universités de Belgique ; l'amélioration éventuelle de notre représentation consulaire ot la nomination éventuelle d'attachés commerciaux; le problème de l'expatriation, celui de la reprise de l'activité industrielle et commerciale en Belgique : reconstitution des stocks de vivres et de matières premières, financement des entreprises, rétablissement du trafic commercial. M. Dens siçmale à l'Assemblée l'utilité qu'il y aurait à voir s'établir en Belgique des maisons faisant pour compte propre le a;rand commerce d'importation et d'exportation. Btt?u souvent, dit M. Dens, et même la plupart du temps, nous n'étions que des transitaires ou des commissionnaires et peu de trafic so faisait pour le compte propre de maisons belges. Il n'en veut pour exemple que la situation du port d'Anvers. Si nous jetons les yeux autour de nous n<Ju« v^yon*» ou° ,o prospént-4 des p.ort« de Londres. Hnmbo"rT. "Pvêmo °t Le Havre ect 'tduo avant toute autre chose à la .présenco de

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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