L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 02 Decembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8g8ff3n08s/
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Annee r%™. MOT et JU*fil'fi1 xcttTJrcarmf &a B e-SBiî^iL «2> <va i&*iï?*dtic B.tv> arjrspjrar- L'ECHO BELGE L'Uaitm fait la Force. Journal «aasotldieim cEiï reuatlra ip^ar-aSssaraî en Mollande Belge est notre nom de Famille. Toutes Ses lettres doivent être a£î«*essé^s ou tiiiireau de rédaction: IM. Z. VOORBURGWAL 234-240, Amsterdam. Téléphones: 2797 et 1775. Rédacteur en Chefiî Gustave Jaspaers. . < Charles Bernard, Louis PSérard, Comité de Rédaction.^ iReroé OihiastbiBrrafile Painpare. Abonnements: Hollande f!. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 pztf mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande 11. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La leçon ii 1. ie Mimai par comparaison avec ceux de M. Michae-îiS) les discours de M. de Kuhlmann rendaient un son policé. Est-ce le contraste avec la harangue de M. de Hertling qui donne au récent discours du secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. ce je ne sais quoi d'épais, de confus, do tout à fait gothique qui le caractérise? Non point. Mais chez M. de Kuhlmann, comme chez tout Allemand, les victoires d'Italie et l'écroulement de la Russie ont ranimé l'instinct do l'animal de proie grisé par ses conquêtes et, se3 meurtres. La bête fait éclater le vernis de l'homme, le barbare reparaît sous celui qui n'était un civilisé qu'en apparence, Au milieu du fatras obscur de cette très médiocre philippique, tout à coup, strident et lumineux, mais d'une lumière d'incendie, éclate le coup de fanfare de Théodoric poussant ses hordes à travers les plaines de la Brenta et de l'Adige vers Ravenne. M. de Kuhlmann nous décrit les troupes d'assaut allemandes et austro-hongroises, telles de longs serpents roulant leurs anneaux à travers les vallées des Alpes Juliennes vers ces plaines ensoleillées qui ,,depuis lés Staufen exercèrent un si vif attrait sur l'imagination des Germains..." La double mentalité du barbare, attiré par le soleil comme un insecte de nuit par une lampe, et de l'amateur de peintures et do bibelots éclate dans cet aveu. Et quand M. de Kuhlmann nous dit que la bataille dure encore — hé! oui, la bataille dure toujours et même nous promettes retours heureux — l'on sent chez ce collectionneur de tableaux l'impatience de ne pas encore être à Venise pour mettre la main sur les Tïntotret de la Senjo'la-San Rocco ou à Vérone pour arracher les rideaux qui cachent le Mantegna d'e Saint Zenon. Voilà des sentiments pris sur le vif. Et c'est, après s'être ainsi découvert, que M. de KuhLmann s'en prend à la France et à la Grande-Bretagne, aux hommes politiques de la France et de la Grande-Bretagne, et s'écrie: ,,Vous ne connaissez pas le sentiment allemand, l'esprit allemand, la mentalité allemande!" Nous ^passerons sur le parallèle qu'il fait entre l'Allemagne libre, l'Allemagne démocratique, et les ,,dictatures" de l'ooaideait. C'est toujours la suffisance du barbare, él<»vé d'ans l'oanibre des monastères gallo-romains, au Ve siècle, qui parle. Parce qu'il sait le latin et parce qu'il a appris à aimer la douce volupté de regarder de nobles oeuvres d'art, le barbare croit déjà participer de leur essence intime, de ■l'âme qui les. créa. Il est en extase devant ses grossières imitations et c'est ainsi que M. de Kuhlmann admire naïvement le monstre ridicule de la réforme électorale en Prusse qui fait tant peur aux hobereaux et qui fait tant rire les socialist.es. Mais il . ne suffit pas de montrer ce qu'il y a chez un ennemi de blâmable ou de ridi-culel II importe'de voir s'il n'y a rien chez lui à apprendre. Certes, ce ne sont pas des leçons de politique que nous demanderons à M. de Kuhlmann, ni même un cours de critique d'art. Nous nous demanderons seulement si ses attaques virulentes contre MM. Clemenceau et Lloyd George ne sont pas l'indice de la gêne qu'éprouve l'Allemagne à voir ces hommes- forts ■ conduire l'armée de ses adversaires. ,,0n peut s'attendre, dit M. de Kuhlmann,à ce qu'ils continuent leurs pourparlers en vue de la nomination d'un généralissime". Car voilà ce qui inquiète l'Allemagne: la coordination parfaite de l'effort des alliés sous l'impulsion d'un chef. En indiquant cette éventualité, M. de Kuhlmann a pensé à ce qu'écrivait Frédéric II, attaqué à la fois par la France, par l'Autriche et par la Russie: ,,Ah! si mes ennemis avaient àgi d'après un plan unique, sous un commandement unique, l'armée prussienne en aurait été bientôt réduite à défendre les murs de la, capitale." L'unité de commandement sur le front unique, vo^'là, pour nous, tout le secret de la victoire. - Il s'agit d'obtenir cette victoire, contre laquelle conspirent et l'Allemagne et lord Lansdr.^ne, et M. Caillaux. La Grande-Bretagne et la France ont des carnets de guerre dont la seule politique tient dans ce seul mot: la "guerre. Cette guerre doit être conduite à la fois, et avec la dernière vigueur, et contre ceux qui veulent la défaite à l'intérieur, et contre l'ennemi de l'extérieur. C'est le signe suprême du sentissent qu'il a de sa liberté chez un peuple libre que d'abdiquer momentanément cette liberté pour son salut. Nous saurons obéir pour vaincre, mais nous voulons vaincre pour être libres. Charles Bernard. —» <srw— Histoire ..allemande". ' A l'annonce des atrocités commises par I03 Allemands, lors de l'invasion, l'évêque de Liège s'en fut protester auprès du général von Bulow et lui dit que l'Histoire serait sévère pour les armes allemandes. „L'Histoire, répondit insolemment le Teuton, l'Histoire, c'est nous qui la ferons." Ce ne fut pas une parole en l'air comme' on pourrait le croire, et les kulturés commencent, en effet, à écrire l'Histoire de l'invasion à leur façon. C'est ainsi que l'on pouvait lire dans le no. 466 de la ,,G,azette des Ardennes", journal rédigé par les boches, le récit idyllique suivant de l'entrée des armées allemandes en France. ,,11*y a eu trois ans le, 2 septembre que la population, plongée dans la stupeur par l'attente angoissante des événements, voyait déboucher sur la place huit tranquille? cavaliers aux allures peu belliqueuses et anxieusement se demandait: ,,quels sont ces nouveaux uniformes?" C'étaient les Allemands! La veille encore, on doutait..de. leur arri i vée; on espérait beaucoup de choses. L< rues étaient combles de soldats français c belges. Tous les habitants se tenaient su leur porte; personne n'osait rester seul ave ses pensées Et le lendemain matin, lorsque le grinc< ment des croisées et le claquement des pei siennes annonçaient la ville qui s'éveille les propos volaient d'une fenêtre à l'autre — Quelle nouvelle ce matin? Une fameus cette fois. — Ah! — Ils sont là. — Qui — Les Allemands. — Vous plaisantez. -Non pas, deux uhlans, vers cinq heures ont traversé la ville au grand galop!" Du coup, tout le monde dehors. Déj l'on pensait avec terreur à la ville envahie les maisons pillées, incendiées, les enfant jetés dans le feu; les femmes brutalisées les hommes fusillés: et les tigres avides d sang, de carnage — comme l'annonçaien les journaux. Un peu après huit heures, huit cavaliers au pas tranquille de leurs montures, arr: vaient devant l'Hôtel de ville. Deux heure après, les troupes 6e répandaient dans le rues et prenaient possession! des casernes. Et les habitants, à l'imagination échauf fée, attendaient toujours les barbares, 1 pillage, le sang versé. Et trois ans se son écoulés sans voir la réalisation d'aucune d ces horreurs. Trois ans ! Mais depui l'opinion a changé; que de choses inatteu dues sont venues jeter la perturbation dan nos idées, nos sentiments ! Ces Allemands, que nous redoutions a-début ainsi que des bêtes fauves, nou paraissent maintenant des hommes sembla bles à nous. Nous en avons beaucoup connu quelques-uns même ont été nos amis et nou rions de nos frayeurs d'autrefois comme Je croquemitaines de notre enfance. £>i l'invasion est un grand malheur pou 1j pays, du moins aura-t-elle cet avantage nous permettre de voir, de palper certain faits, et d'en tirer des conclusions." Nous avons tenu à reproduire la plu grande partie de cet article pour montre de quels moyens les Boches se servent pou essayer d'empoisonner l'âme des habitant des pays occupés.. Mais vraiment les Teu tons seraient-ils assez bêtes pour croire qu leur littérature fadasse est de nature à fair oublier à des Français ou à des Belges le nbms de Visé, Andenne, Aerschot, Dinant Louvain, Nomény, Gebervilliers, Senlis, etc etc. ? Se figurent-ils, par hasard, que l'oi ignore le récit de l'invasion fait égalemen par des Allemands, historique dont nou extrayons ce qui suit: Un soldat allemand, Gaston Kleii (Ire compagnie de Landstorm), a décrit 1 sac de Louvain en ces termes: ,,D'aborc quelques troupes seulement se seraient ren dues en ville, mais alors le bataillon allai en rangs serrés en ville, pour entrer pa effraction dans les premières maisons, pou marauder, pardon réquisitionner, du vin e aussi autre chose. Pareils à une meute ej débandade, chacun y alla à sa fantaisie Les officiers précédaient et donnaient 1 bon exemple. Une nuit dans une caserne de nombreux ivrognes, ce fut fini. Cett journée m'inspira un mépris que je n< saurais décrire." Un autre soldat allemand, Paul Spielmam (de la 1ère brigade d'infanterie de la garde) raconte ce qui s'est passé à Blamont (meur très de femmes, jeunes et vieilles): „Ce fu horrible, du sang est collé contre toutes le maisons, et quant aux visages des morts ils étaient hideux. Parmi eux beaucoup d' vieilles femmes et aussi trois enfants. ,,...Et j'ai vu aussi une maman "avec se deux petits: et l'un avait une blessure i la tête et un oeil crevé". Motif invoqué pa les Boches-pour ce massacre ,,le village avai le téléphone avec l'ennemi !" — Et il y en ; comme cela des pages et des pages ! Les Allemands semblent avoir pris i tâche de pratiquer partout sous des forme diverses l'abus de la force, écrit M. Pau Girard de l'Institut. C'est une méthode et qui a sa grandeur. Mais une méthodi s'avoue, se proclame: on ne rougit pas d'un méthode, on rougit d'un acte irréfléchi spontané, non d'une conduite mûrement cal culée en vue d'atteindre à un but suprême dont la sainteté justifie tout dans la pensé' de ceux qui le poursuivent. Pourquoi donc dès lors, toutes ces chicanes, ces faits niés contestés, ou légitimes par de mauvaise raisons? Pourquoi ces apologies effrontée auprès des neutres ? Pourquoi ces brochures ces articles répandus à profusion dans le deux hémisphères, ces tableaux idyllique de déplacements de troupes allemandes aux quelles des paysans, des paysans de France adressent leurs souhaits de retour au pay natal en un langage qui trahit le faux gros sier? Pourquoi tout cela, sinon par un be soin de réhabilitation encore plus fort e plus enraciné dans ces âmes qui se croien affranchies des vains préjugés du monde qu la volonté de tout réduire par la force ? E ce besoin n'est-il pas le plus clair et le plu précieux des aveux? Kutrtiantj repu Grand quartier général de l'armée belge. Cabinet du, Roi le 20 novembre 1917. Monsieur le Directeur, Le Roi a reçu l'aimable télégramme qu vous Lui avez açLressé au nom de la Rédac tion de l'„Echo Belge". Touchée des voeux patriotiques et de sentiments de loyalisme qui y sont expri mes, Sa Majesté me charge de vous trans mettre, ainsi qu'à vos dévoués collabora teursy Ses sincères remerciements. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Vassurance de ma considération très dis ti'Kguêe. , £s ohef du Cabinet du Roi a. z. Qte ,de J.ehay,^ En Belgique. Les Odfeyîc. René De Clerq s'est exhibé à la Diète prussienne. Les journaux allemands sont assez so-g bres de détails, jusqu'ici. 11 paraît que le public ? berlinois, qui avait été invité à écouter le chantre flamand, a été épouvanté de l'aspect ~ de l'homme des bois et de la repoussante sa- > l'été de ce rimailleur à dix mille marks par an. Ces bons Berlinois s'imaginaient voir un ï monsieur. Us se sont trouvés devant un gorille qui, à l'encontre de Balaao, l'homme-singe du s roman de Gaston Leroux, 6'est comporté en parfait malotru. ^ Espérons que le gouvernement boche pour-, suive son oeuvre. Rien de tel pour dégoûter les Allemands eux-memeâ des flamingants pointus que de leur en présenter un toutes les se- > maines. L'imprésario a commencé par le plus - dégoûtant. Il a bien fait. C'est servir notre 3 cause..* s * * 5 Louis Van Berckelaer éprouve le besoin d'écrire lui aussi! Et quels articles! Le dernier 3 en date est intitulé: ,,La question des respon-, sabilités de la guerre". Van Berckelaer rejette la faute sur les capitalistes. D'accord. Sur les 0 capitalistes allemands, Junkers, officiers, agra^-s riens et toute la camarilla des traîneurs de sabre qui croyaient à une promenade militaire s d'où ils reviendraient chargés de pendules réquisitionnées.1 L'individu qui attaque violemment les capi-s talistes vit, lui-même, d'une industrie de luxe. •Il est diamantaire. S'est-il demandé à qui il devait son pain quotidien? * * * Les ministères flamands sont peuplés de tire-laine et d'assiettes au beurristes — si l'on ose dire —» qui viennent chaque jour, pendant 1 quelques heures, fumer leur cigare en pestant • contre le gouvernement du Havre. 3 Dans les bureaux, on ne parle que le Flamand. Ce n'est plus ,,ln Vlaanderen 5 Vlaamsch", c'est in ,,Letterkundig Neder-l* landsch". Un pauvre bougre, originaire de Steekene, !, vint trouver récemment 1 un des embusqués 5 gantois, somptueusement installé dans un bureau de directeur-général. 3 II expose sa demande, dans ce West-flamand 3 si savoureux et si chantant. 3 L'autre répond de haut, en pinçant son ,,Ne-, derlandscli". Et le paysan, désappointé, de s'écrier en se 1 retirant : ,,Menère,'k verstooïe geen Fransch!" fc * * * 3 On va devoir créer des cours du soir pour les bureaucrates du ministère ' flamand. Non 1 pour leur apprendre ce qu'ils devraient savoir 3 pour justifier des gros traitements qu'ils tou-£ chent, mais afin de leur inculquer les notions élémentaires de la bienséance. Un cours de " ,,savoir manger" sera aussi prochainement ou-J vert. Nous engageons vivement les trois frères : Van Roy à s'y faire inscrire. Robert, le chef - de division, lorsqu'il vint de Nevele dans une b ville — il avait' quatorze ans à l'époque — ne 1 savait pas se servir d'une fourchette ni d'une cuiller. Il coupait son pain et se servait de son 3 couteau pour manger. Il fallut longtemps avant de faire comprendre à ce mal dégrossi qu'on ' ne boit pas son café dans une soutasse et qu'on ne parle pas la bouche pleine. 3 Ah! les vilains paysans que les trois frères Patate. Et comme on comprend leur admira-1 tion pour l'Allemand, lourd et rustaud ! , ,>Qui se ressemble s'assemble..." * * * "■> L'un des militants aktivistes n'eût jamais 3 trahi son pays s'il avait réussi à épouser une , héritière gaaitoise qui devait lui apporter, en 3 dot, quelques centaines de mille francs. Ayant été flanqué à la porte par un beau-père écœuré _ de sa ,,pignouferie", il se jette, tête baissée, L dans l'Aktivisme. Il touche par an huit mille patates, comme on dit vulgairement. Mais l'amour de von Bis-13 sing ne valut pas celui d'une belle fille de chez 1 nous qui s'était amourachée — le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas ^— d'un 1 individu que ses aïeux n'eussent pas voulu 3 comme domestique.* j * * * Hubert Mélis, secrétaire-communal de la ville d'Anvers, dont le fils est rentré en Belgique pour se faire inscrire à l'Université de Gand, a parfois des trouvailles. Tout arrive! Ne s'écriait-il pas dernièrement, en parlant de3 ,,fransquillons" : ,,0n les aura!" Or, chaque jour, le petit intrigant rencontre sur son chemin des officiers et des soldats allemands. Mais, pour l'aktiviste, le fransquil-lon est le seul -ennemi. 3 Dans son esprit étroit, est fransquil\on tout 3 Belge qui ne s'est pas livré pieds et poings liés aux Allemands. ,,Les fransqudllons et les ^ patriotards sont un fléau pour le pays". Ainsi parla encore Hubert Mélis. Et les Allemands? 3 * * * Qui paio les voyages en Allemagne des Ak-' tivistes? La ,,Gazet van de Kommandantur 3 van Brussel" voudrait-il nous renseigner? * * * Un traducteur juré, commis au travail de ti flamandisation des plaques indicatrices de b noms de rues, soutint que la ,,Breydelstraat" 5 était la rue de la. Bride. On eut toutes les pei-l nés du moin do à lui faire comprendre qu'il y avait confusion et qu'il s'agissait ici du .célè-5 bre ohef flamand. Faut-il ajouter que le traducteur est membre de la „Groeningerwacht" ? Raf. Verhulst rimaille de petits couplets contre le gouvernement belge auquel, il doit son pain. Faites du bien à un vilain.... * * * On n'appelle plus la vGroeningerWaoht" que ,,Groeningerwacht ara Rlhein". A Bruxelles Les travaux de construction du préventorium que la communb d'Ixelles fait élever avenue du Solboscii ftont activement poussés. Le , grand bâtiment qui abritera l'oeuvre antituberculeuse est sorti de terre et on peut déjà se rendre compte de son importance. Dans les premiers mois de l'année prochaine, on pour- 5 ra procéder à l'inauguration officielle. * * * Le Conseil communal d'Ixelles s'est réuni sous la présidence de M. Emile Duray, bourgmestre. Après un comité secret au cours duquel il a été procédé à la nomination défini-' tive d'employés communaux et à l'examen de différents objets concernant l'administration communale, le bourgmestre a déclaré la séance publique ouverte. i On a admis sans vote le renouvellement des centimes additionnels à la taxe sur les revenus et profits réels, droit de patente ordinaire, sur les automobiles, etc. Un nouvel emprunt a été voté à l'unanimité. * * * Le Conseil communal d'Anderlecht s'est réuni sous l,a présidence de M. Crickx, ff. de bourgmestre. M. René Lechien, négociant, est appelé à prêter le serment légal comme second suppléant en remplacement de M. l'avocat Pequer, actuellement a l'étranger, premier suppléant, qui devait prendre le siège de feu M., Denis. Puis on annonce la nomination de M. Melck-mans comme échevin de l'état-civil, M. de Meersman, échevin qui occupait ce poste, devant s'occuper désormais des services de l'assistance publique et des magasins comnyu-| naus. Uii adopte une proposition de M. Melck-màns tendant à l'octroi du subside communal réglementaire à la société de soutien •mutuel ,, L'Anderleelrfcoise' '. Tous les autres objets figurant à l'ordre du jour sont encore une fois remis à la prochaine séance qui aura lieu lundi. * * * L'oeuvre du Jouet belge n'est qu'une subdivision des oeuvres d'assistance par le travail, fondées le lendemain de la guerre, le 8 août 1914, par l'Union patriotique des femmes belges. Les oeuvres se divisent en effet en plusieurs sections qui, toutes, ont fait leurs preuves et dont le bilan se clôture en cette fin. d'année 1917 par des résultats vraiment édifiants: 1. un secrétariat , de ' placement pour gens de métier, employés, gens de maison, etc. ; les placements effectués s'élèvent à ce jour à plus de 2.000 personnes; 2. des services de distribution de travail à domicile, travaux de couture, de tricot, dont les salaires dépassent un demi-million de francs jusqu'à présent; 3. un service des dentelières. Le total des dentelles réceptionnées s'élève à peu près à un demi-million de francs ; 4. "un atelier d'apprentissage pour la dentelle au filet, où il a été payé environ 20.000 fr. de salaire jusqu'ici; 5. enfin des ateliers pour la fabrication du jouet de bois eb du jouet d'étoffe, qui ont laissé près de 100.000 fr. de salaires aux ouvriers. Avant la guerre, presque tous les jouets nous venaient de l'étranger. La petite exposition qui vient de s'ouvrir rue des Chartreux prouve que cette industrie est en pleine exploitation. \ * * * A la suite des démarches répétées qu'a bien voulu faire le roi d'Espagne, les fonctionnaires coloniaux pris par les Boches comme otages au mépris des Conventions de La Haye et enfermés à Berlin vont pouvoir rentrer prochainement à Bruxelles<• A âfflvers L'introduction prochaine de la carte de pain en Belgique a provoqué la circulaire suivante de la part clu comité dé la Maison des Patrons Boulangers: — Le Comité National va nous doter d'une ,,carte de pain". Dans quelques jours chaque habitant sera pourvu d'une carte strictement personnelle qu'il devra présenter à son boulanger pour pouvoir 'entrer en possession de sa ration. Les boulangers sérieux se réjouiront de la mise en vigueur de cette innovation qui va supprimer la fraude et les clients-fantômes. Faut-il dire que ceux-ci sévissaient surtout dans les très grandes boulangeries où ils étaient noyés dans la masse ? Le nouveau règlement va provoquer une petite révolution dans le monde de la boulangerie par le fait que le changement de fournisseur sera autorisé. La chasse aux clients à laquelle nous avons assisté au début de la guerre va recommencer de plus belle. Déjà certaines coopératives ont lancé des circulaires assurant à leurs futurs clients des avantages multiples et mirobolants, mais absolument irréalisables en ce moment. Les porteurs de ces boulangeries vont jusqu'à promettre des rations complémentaires de complaisance. Nous croyons devoir mettre le public en garde contre ce genre de propagande, qui ne repose que sur des promesses aussi fallacieuses que criminelles.' Il a été beaucoup parlé de la qualité du pain en ces derniers temps. Mais, si le pain est mauvais, ne jetons pas la pierre aux boulangers ni au Comité National. Les événements seuls sont coupables en la circonstance. La qualité de la farine, — faut-il répéter cette vérité à la Palisse? — influe pour la p>lus grosse part sur la qualité du pain. Avec la farine utilisée en ce moment, le travail du boulanger doit être plus soigné. Les patrons boulangers sont mieux à même de donner les soins nécessaires à leurs produits, parce que leur clientèle est plus réduite que celle des grandes boulangeries industrielles obligées de manipuler de fortes quantités de farine en -très peu de temps. Le fait tombe sous le bon sens." A Liège Au début de la guerre, le charbonnage de Gérard Cloes avait caché au fond de la bure une somme do 99.860 francs. Quelque temps après 011 constata que le magot avait disparu. Après instruction, plusieurs individus furent condamnés pour ce vol l'année dernière, mai3 on s'aperçut plus tard que d'autres coupables avaient échappé à la justice. Arrêtés à leur tour, le tribunal a condamiié ces derniers: pour vol, G... à 5 ans de prison; pour recel, H.... à 9 mois et 1.200 francs' de dommages-intérêts ; Ernest et Victorine H... à 3 ans et 8.000 francs; Ber- the Gr... à 9 mois de prison et 12.COO francs. * *■ * Depuis le 1er janvier il y eut 2312 décès, 3oit 18.3 par mille, alors que l'année dernière la proportion était de 14.3. Voilà qui détruit les statistiques envoyées par le Wolff-Bureau aux journaux neutres. A Verviers On annonoe la mort au front russe du soldat belge Edouard Waldman, le brillant footballiste du Club sportif verviétois, bien ^ connu dans le monde des sports. : Beware et piek-pseleîs ! Nous reproduirons ci-dessous un article publié en Belgique occupée par ,,La Revue de la Presse",, un vaillant journal clandestin qui, tout comme „La Libre Belgique", ne connaît pas la souillure de la censure allemande: Gare à nos poches, c'est l'expression qui vient irrésistiblement aux .lèvres en lisant l'arrêté récent de notre excellent gouverneur général relativement à la déclaration à faire à l'autorité boche de nos valeurs mobilières. A travers les lignes de l'arrêté, on perçoit distinctement la griffe. crochue du Teuton qui s'allonge vers nos coffres-forts et vers nos bas de- laine où nous avons déposé le produit de longues années do notre travail et du travail des nôtres qui nous ons précédés. Vous connaissez oet arrêté : vous savez comme tout ce que nous avons à déclarer est minutieusement décrit; celui qui l'a réd'igé est un être supérieurement averti et kulturé ; tout y passe : lots de ville ou d'Etat, actions et obligations industriélles et commerciales, actif en ' banque, créances de toute nature, etc.,' etc. ; bref, tout ce qui constitue notre pécule mobilier doit être déclaré à ces messieurs. Il faut qu'ils sachent à un centime près ce que contiennent nos porte-monnaie. Oh, ce n'est évidemment pas nous voler nos économies, ce n'est évidemment pas pour nous forcer à partager avec eux en leur donnant la part du lion, ce serait mal connaître l'honnêteté proverbiale allemande, dont nous avons_ déjà eu tant de preuves, que les croire animés du noir dessein do vouloir nous dépouiller. Pour qui les prend-on? N'ont-ils pas promis de respecter la propriété privée, et tout' Belge sait avec quel souci jaloux l'Allemand tient la parole donnée et le respect qu'il a pour les chiffons de papier signés par lui: non, c'est simplement pour frapper nos valeurs mobilières d'un tout petit impôt, et, pour pouvoir les imposer, il faut qu'il les connaisse. On fait répandre discrètement sous le manteau qu'il y a, dans les caisses de l'Etat occupé, un léger déficit de 27 millions et que le faible imp|5fc dont nos maîtres momentanés veulent frapper notre actif mobilier doit servir à combler ce déficit: comme c'est vraisemblable et pour quelles bonnes poires nous prennent nos vainqueurs! S'il ne s'était agi que de combler un déficit de 27 millions, ils avaient à leur disposition d'autres moyens bien moins malhonnêtes : d"abord, faire rentrer dans la plus large mesure possible les impôts réguliers en retard. La plupart des contribuables, les uns par nécessité, les autres parce qu'ils n'aiment pas voir leur argent passer en mains boches, s'abstiennent le plus qu'ils peuvent de payer leiirs contributions ; il doit y avoir de ce chef un arriéré considérable. Pour se procurer les 27 millions nécessaires, il eût suffi de presser'un peu plus fort lo citron contribuable et certes une grosse somme serait rentrée dans les caisses de nos maîtres. Il eût suffi aussi do frapper d'un impôt les bénéfices illégitimes faits pendant la guerre et de saigner un peu les jolis messieurs qui nous font payer le beurre à 25 francs et' les pommes de terro à 3 francs le kilo ; cela aurait peut-être fait crier messieurs les accapareurs, mais enfin le gros public aurait pensé que ce qui vient par la flûte s'en va par le tambour. Au lieu d'employer ces moyens si simples et qui leur étaient permis, les Boches créent un nouvel impôt, faiblo il est vrai, mais absolument irrégulier et dont la perception n'est pas possible. En effet, la Conférence de La Hayo a défendu expressément à l'occupant de créer, en pays ocoupé, de nouvelles taxes : il peut, cet occupant, percevoir les taxes existantes, au besoin les augmenter, mais il lui est formellement interdit d'en créer dé nouvelles. Voua me direz que les Allemands se soucient, comme un poisson d'une pomme, des stipulations do .la Conférence de La Haye à laquelle cependant ils ont pris une large part: soit, j'en conviens, mais, dans le cas qui nous occupe, la perception de l'impôt est attribuée à l'administration de l'enregistrement et des domaines: cette administration, qui est belge celle-là, et pour laquelle les clauses de la Con-, vention do La "Haye ne sont pas un vain mot, no peut pas percevoir le dit impôt irrégulièrement établi. Do plus, la justice belge, devant laquelle seront appelés éventuellement les différends entre l'administration fiscale et les contribuables frappés par le nouvel arrêté, doit déclarer cet arrêté contraire aux lois et refuser de l'appliquer: et certes notre magistrature prendra cette attitude ; et les Allemands le savent, ils n'ignorent absolument pas que leur arrêté et leur nouvelle contribution ne constituent qu'un coup d'épée dans l'eau. Alors, qiie veulent-ils? Quel est leur but? Ah voilà. ,,Beware of pick-pockets" : gare à nos poches, voici ce qu'ils cherchent: Nous avions ici en Belgique, comme partout aiheurs du reste, deux sortes de propriétés, la propriété immobilière et la propriété mobilière. Tout le monde pouvait savoir à qui appartenaient nos propriétés immobilières : les administrations du cadastre et des hypothèques étaient là pour dire à qui appartenaient nos champs, nos maisons, nos usines, nos forêts. Le Boche n'avait' pas besoin do déclaration pour savoir à» qui tout cela appartenait, il lui suffisait d'ouvrir les livres du cadastre. Du reste, lo vol en détail de la propriété immobilière n'était pas possible, en ce moment, pour beaucoup do raisons. Le vol en gros, c'était autre chose, et l'annexion de la Belgique, tant rêvée et tant désirée par la bocherie, n'était pas autre chose que le vol en gros de notre propriété immobilière; on volait la Belgique aux Belges pour l'accoler à l'Allemagne, comme on l'a fait pour l'Alsace-Lorraine. Des mesures vexatoires et tracassières, prises par après, faisaient dimiauer la valeur des immeubles, que les Allemands rachetaient pour un morceau de pain comme ils l'ont fait aussi en Alsace-Lorraine, et, petit à petit, les propriétaires étaient expropriés au profit des Boches et le tour était joué; la propriété immobilière changeait de mains et passait de celles des propriétaires légitimes entre les griffes du vautour teuton. Mais à ces rêves d'annexion de la Belgique par les Boches, les armées françaises, anglaises et belges ont répondu un non catégorique, et ce non a été appuyé de tant de coups de canon d'artillerie lourde, de tant de coups de fusil et d'e jets de grenades, qu'un peu de lumière s'est faite dans l'épais cerveau du pseudo vainqueur, et qu'il a déclaré solennellement, puisqu'il ne pouvait pas faire autrement, que l'indépendance de La Belgique serait assurée : les raisins étaient trop verts. En ce qui concerne notre actif mobilier, c'est autre chose: une partie est visible, l'autre ne l'est pas. Vous savez ce que ces bons Boches ont fait de la partie visible do notre actif mobilier. Si vous l'ignorez, demandez-le aux industriels dont toutes les machiner, et les cour-proies ■ de transmission _ sont parties. pour l'Alle magne, à tous les négociants dont on a saisi à vil prix et emporté les stocks, laines, cotons, tissus, cuivres, cuirs, etc., tout a pris lo chemin d'Outre-Rhin, demandez ce que sont- devenus notre bon sol national et vous serez édifiés. L'autre partie de notre actif mobilier, invisible, celle-là, pour le Boche, c'est notre argent, ' nos économies, les sous, gros et petits, que pendant les années heureuses do travail et do prospérité nous avons accumulés en nos coffres-forts ou en nos tirelires, économies laborieusement et péniblement gagnées, réserve que nous avons acquise au prix de notre effort et de notre sueur. Celle-là qui forme la meilleure et la plus large part de notre fortune nationale, le J3oche l'ignorait, et il l'ignorait parce que cette fortune mobilière, étant avant la guerre exempte de toute contribution, l'administration n'avait pas à la rechercher ni à en tenir compite ; il n'y en avait donc pas trace dans les livres des administrations fiscales 'belges. L'Allemand pouvait chercher partout et fouiller tant qu'il voulait, il ne pouvait pas savoir Cù se trouvaient les innombrables titres de nos emprunts d^Etat, de provinces, de commîmes, toutes les actions et obligation^ de nos entreprises commerciales et industrielles, tous les placements d'argent que nous avions fait tant en Belgique qu'à l'étranger; toute cette fortune énorme et tentante dont lo Boche connaissait l'existence lui échappait et il était réduit à savoir qu'elle existait mais sans pouvoir y fourrer ses pattes malpropres. Et cependant cela constituait un précieux butin • de guerre. Pensez donc quelle aubaine que la fortune belge, pour cette Allemagne financièrement réduite à zéro, dont le mark a aujourd'hui perdu la moitié do sa valeur, et dont toutes les ressources, de l'aveu même de ses-orateurs au Reichstag, sont insuffisantes pour couvrir l'intérêt de ses emprunts de guerre; quelle aubaine que ces millions produits par le travail et l'économie belges, millions en argent utilisables de suite, millions en valeurs, qu'il était facile de vendre chez un neutre complaisant" ou ignorant, en tout cas dont un pouvait faire à bref délai des espèces sonnantes et • trébuchantes, destinées à soutenir l'effort chancelant de l'empire et à relever momentanément 10 crédit fort déprécié du pays do la haute lvultur. Cette fortune, le vainqueur du moment devait donc la prendre, et il s'y apprête. Déjà, 11 nous a fait suer tout l'or qu'il a pu : là formidable contribution de guerre qu'il nous a imposée, les amendes énormes qui frappent nos villes et nos villages pour le moindre manquement, même imaginaire, aux règles édictées pour le bon plaisir du Boche, les innombrables condamnations à l'amende prononcés pour un oui ou non contre les citoyens belges, l'élévation du prix du port de la correspondance, l'augmentation des tarifs des chemins de fer, que sais-je encore, sont les moyens dont nos bons Boches s'étaient jusqu'à présent servis pour pomper notro monnaie. Mais ces moyens sont t-ro'p lents à leur gré, leurs besoins sont grandissants, il faut frapper un grand coup et vider en une fois les porte-monnaie belges : le Boche s'apprête à frapper le coup et à faire lo vide dans notre bourse. 11 nous ordonne de lui déclarer tout ce que nous possédons, et, cela fait, il saura entre quelles mains se trouve l'argent dont il a grand besoin. Si tôt faite la déclaration de notro actif mobilier, nous verrons arri- ! ver chez nous un officier esoorté de quelques baïonnettes, qui viendra non.pas voler, n'est-ce pas, mais réquisitionner, soit chez nous, soit dans nos coffres-forts ep banque, notre bonne galette et la remplacera par un sale papier signé par un Oberleutnant ou par un Kommandant quelconque, et le tour sera joué. Robert Ma-caire aura atteint son but et redoré pour quelques jours son blason aujourd'hui singulièrement terni. Et qu'on ne croie pas qu'après la guerre, au moment de la victoire, alors que l'Allemand aura sur la gorge le pied des Alliés, moment béni, que l'on sent proche, nous pourrons forcer l'Allemagne à nous restituer ce qu'ello nous aura ainsi volé: l'Allemagne, déjà financièrement épuisée actuellemént, sera en ce moment tellement dénuée de ressources, de l'aveu même de ses financiers les plus réputés, elle a tellement engagé l'avenir et se trouvera en présence de responsabilités et d'une dette si énorme qu'elle sera lo portrait idéal du débiteur entièrement insolvable et que sa faillite est uno éventualité certaine. Déjà les bourses étrangères la pressentent, la valeur du mark et de la couronne autrichienne baisse en Suisse, en Hollande et ailleurs d'une façon impressionnante, et cependant le moment de payez* la casse et d'assumer toutes les responsabilités prises par les destructions et lo pillage organisés n'est pas encore venu: que sera-ce quand sonnera cette heure fatale pour les Boches et bienheureuse pour nous, quel recours aurons-nous alors contre Un débiteur qui n'aura plus une goutte do sang dans les veines? On ne peut pas faire saigner uno pierre, dit lo proverbe: la pierre allemande n'aura plus de sang, l'Autriche n'en a plus déjà, et vous pensez bien que ce ne sont pas les richissimes alliés turc et bulgare qui pourront tirer leurs amis du pétrin: ces gens-là sont bons pour recevoir, mais pas pour donner. Voilà à mon sens ce dont nous menace le nouvel arrêté allemand, voilà le danger auquel nous sommes exposés : il est grave, mais le remède est à côté du mal ; il est simple. Le Boche nous ordonne do lui déclarer lo contenu do nos bourses, ne lui déclarons rien : que chaque personne visée par l'arrêté en question s'abstienne avec soin d'y obtempérer; cachons nos valeurs et notre argent aveo d'autant plus de soin que le Boche met d'âpreté à lo chercher. Qu'on ne pense pas qu'il le trouvera malgré nous ; il perquisitionnera peut-être en nos domiciles pour éventrer nos coffres-forts et briser nos tirelires ; mais le voleur ne trouvera pas ce que nous mettrons notre soin à lui cacher : mettons à lui dérober notre argent la même opiniâtreté et la même volonté qu'il met à le rechercher, et le Boche en §era pour ses peines et pour ses arrêtés iniques. Pour le peu de temps qu'il a encore à fouler le sol de notre chère patrie n'allons pas lui donner bénévolement le moyen de prolonger sa résistance et pensons toujours à l'inscription que tant do fois nous avons vue dans 'nos gares belges: BEWARE. OF PICK-POCKETS: Défions-nous des voleurs. (,,Revue de la Presse"). V m 1 "■ " 0 ■ r m H y a m m 2 décembre 1916: "Bru Dobroud-ja tes Russes s'emparent de la partie ouest de la téte de pont de Czerjwvody et refoulent Verm&rM da.ns la région de' Kcamahio Baièistika, S décembre 1916: En Transylvanvie les Russes occupent Assaoul Spnet^ çt fpM 800 prk<mniers\

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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