L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1228 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 15 Novembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f18sb3xz8k/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

i%wne< 5 W°. 3S® S cents (io centimes') K^uncil ss siovesTstsr-e 1©BS L'ECHO BELGE l'Oman fait la Force •Journal Quotidien du matin paraissant en ■ Hollande„ Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureoa de rédaction: N. X- VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM Téléphone: 2797. Rédactec en Chef: Gustave Jaspaers. . _ . ( Charles Bernard, Charles HerWeit Comité de Rédaction: j René cnambs.y, Emile Pataparé. Pour les sîinances, abonnements et vente au numéro, s'adresser à S'AdmânistrstïosB «Sas Ibitrnal : N.Z. Vooplbupgwal 234-240^ Amsterdam Téléphone: J77S. Abonnements! Hollande fil. 1.50 par mois. Etranger Œ. 2.00 uar mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: SCS centa la ligne. VIVE LE ROI! Cette longue guerre ramèno les inerties te?. Chacune d-'eiles, par un cours différent, reporte notre esprit vers la^ patrie si proche et si lointaine. Aujourd'hui c est notre Roi. Sous l'angle des événements re-cents recherchons quelle est la peusee que ce 15 novembre impose à nos méditations. Si je ne craignais d'être abstrait, je. dirais, l'unité et, pour déjà mieux me faire comprendre, bien que je diminue la -signification du thème qjio je propose, je dirai plus iimplement: l'union. Il y a une Belgique où il n'y a que des Belges en dehors et au-dessus de toutes considérations de langues et de race3. Huit «iècks de vie en commun, _ d'aspirations politiques communes, et aussi_ de la pour-«rnte en commun du viorne idéal de liberte «t de iustiçe, ont créé entre Flamands et .TtQoos un lien indestructible.^ Seulement _ to amour exclusif et passionné du terroir, ù cette patrie plus petite qui ne s etend «s plus loin que l'horizon du village ou : fa a vu le jour, a pu créer un régionalisas dont les manifestations même les plus violentes, là ou elles n'étaient pas soudoyees par l'or allemand, n'ont jamais mis en péril l'existence même do la grande patrie. On l'a bien vu depuis lé 4 août 1914, lorsqu a l'appel du Roi les Belges sont ailes a la frontière menacée et que des ruisseaux de lang flamand et wallon mêlé ont coule pour une même cause. La grande guerre européenne, où nous a jetés le défi insolent d'une puissance visant à l'hégémonie du monde, a mis le sceau à l'union d'un petit Peuple'qui a su se montrer aussi grand dans le néril que dans les oeuvres de la paix. Mais de tels cataclysmes, qui exaltent certaines consciences jusqu'au sublime, ne sont point 6ans jeter le trouble dans des consciences plus faibles. Excitant merveilleux dont l'im&^nse majorité de nos compatriotes ont ressenti les effets, ils ont agi comme un dissolvant sur quelques âmes médiocres, terreau infructueux pour une , pensée noble et où ne poussent que les ilours empestées de l'égoïsme ot do l'intérêt. Et ce sera une des choses les plus étonnantes dans l'histoire de ces temps, qu'elles aient pu faire entendre leur vodx cependant que le bruit du canon faisait taire tous les bruits autour do nous. Mais il fallait pour ocla que nous fussions transportés ici, sur une terre qu'un singulier privilège de la fortune a soustraite aux horreurs comme aux j grandeurs de cette guerre et où les hem-frx sent demeurés tout simplement ce qu'ils r d-g hommes. Ici tous . sommes si j petits, là-bas ils sont si grands... Mais nous ' 1 -ô3 ici et, dés' fois, nous n'y sommes pas qu avec notre corp3 mais aussi avec notre ~ioe> impressionnable et notre pensée inquiète. Et nous ne demeurons pas unigue-111 Jûc. occupés des ccnt mille soldats qui écriât nos pages de gloire avec du sang, mais ^3 nous irritons parfois de deux ou trois : ^ font de la trahison avec de j * encra. Il ne faut pas. Jetons les yeux sur L calendrier. Voici lo nom d'Albert qui noui fascine. Quel guide! Il nous tire de ce; marais où le pied incertain craint le pièg< caché pour nous conduire par des chemin; où le pas sonne haut et clair, vers do-lumineux sommets. Ce n'est pas une entité-mé taphysique, ce n'est pas une notion histori que qu'il faut une érudition plus ou moin; étendue, l'habitude d'une certaine gymna.» tique intellectuelle pour comprendre. C'esy un héros, c'est-à-dire l'homme exemplair* dont il suffit de prononcer 1e nom poui qu'aussitôt ces choses qu'il est long d'expli quer et parfois difîicile de comprendra deviennent intelligibles à tous. 'Albert, qu symbolisa l'unité de la Belgique, presse h notion de cette unité dans le coeur des plus simples, il en fait quelque chose de réel jusqu'à la confondre avec lui-même, il lui prêt* son image et lui fait rendre jusqu'au son de ses exploits. Wallons et Flamands, tous les Belges au même degré reconnaissent dans.le Roi leurs qualités essentielles et leurs vertus les plus hautes. Palladium vivant de notre unit* nationale, chaque fois que l'un ou l'autre égaré tentera de nous prendre dans le file! de ses sophismes, nous n'aurons qu'à levei le3 yeux vers lui. Dans l'histoire des grandi peuples il y a toujours eu un événement ou un héros dent le souvenir instantanément apaisait la discorde entre les citoyens et confondait leurs âmes dans un élan unanime. Crions tous ensemble: Vive le Roi! Charles Bernard, # * « Voici le texte du télégramme que nous avons fait parvenir à S. M. le Roi Albert: A Sa Majesté Albert, Roi des Belges, La Fanno. La rédaction de l'Echo Belge, heureuse d'être l'interprète de ses lecteurs, prio respao tueusement Votre Majesté d'agréer l'hommage de son admiration toujours grandissant© et de sa fhiélité inaltérable, exprime sa foi tiana l'avenir et la grandeur de Votre Dynastie qui est le gage de l'avenir et do la grandeur de la Belgique indivisible, S. M. le Roi a daigné nous envoyer la réponse suivante : Off. de Grand quartier général belge, Echo Belge Amsterdam. Sa Majesté, très sensible à vos sentiments de loyalisme, me charge do vous transmettre ses vTfs remorciments. Généra! Biebuyok, ■ ■■ mm — En Belgique. Pour nos soldats au front St Nicolas, tfoël et Etrennes M. Paul Meert, président de l'Unio. Belge de Hulst, -nous annonce qu'au, T Deum, qui sera chanté aujourd'hui à Hulst une collecte sera faite dont le produit ser versé à notre oeuvre. Voilà un bel excmpl de loyalisme qui mérite d'être suivi pa d'autres Comités Belges encore. Montant des 12 listes précéd £30.05 fl + 225.70 frs De la part de M. et Mme //. Van de IVetering 20.00 frs Pour qu-e les jeunes gens Belges logeant à l'Hôtel Central, à La Haye, aillent se joindre à nos braves soldats au front. Une Belge 2.60 fl. E. B. Jf6 S.00 fn Anvcrsots, 23 ans O.J/O ,, Ayant beaucoup de temps libre O.J/O ,, Cherche faire connaissance O.J/O ,, A vec jolie demoiselle 0.20 ,, Ecrire s.v.p. avec lieu de rendez- vous 0.20 ,y Au bureau du journal 0.20 ,, Sous nom ,,Anversois 0.20 „ Note de la Rédaction: Que cet Anversois aille au front 0.20 „ Il y rencontrera peut-être ,,La Gloire", qui est une fiancée autrement désirable 0.20 ,, Et à coup sûr l'honneur 0.20 ,, — A SruxeUes. T7n habitant do la lune Tombant en pleii centro de Bruxelles au milieu do la journe » ) 60 douterait pas que nous sommes en temp de guerre: la capitale a sos allures habituelles il y a un semblant d'animatiou autour do 1; Bourse, et" les magasins ont cTeV étolngcs plu ou moins convenables. Mais nous, habitants d Bruxelles, nous no reconnaissons plus notr ville, et tout au plus pouvons-nous nous don ner l'illusion de «Visiter uu petit village ui jour de pluie. Cette animation du centre s> réduit aux alentours de la Bourse, place de 1: Monnaie, où le trottoir longeant la Poste es garni d'un bout à l'autre, d'éciiopes, comme ; la foire, où l'on no Vend que des journaux al iemands, dont des imbéciles vont contcmplo fes grossières images prétendument humorlsti ques. > t^'e semblant d'animation dure jusqu'à 6 heu j re"5, puis chacun rentre chez soi, et le silène . de mort règne sur la ville. Mais plus d'autos pas mémo de grises ; de temps en temps, un 5 antiquo vigilante, traînée par une haridelr » phtisique, impropre à tout autre exercice, un • brouette, un vélo, un tram sont les seul ■ obstacles oui vous forcent quelquefois à vou arrêter. Plus de terrasr0»; aux cafés, et le s abords do la garo du Nord gardés par de sentinelles qui défendent l'accès des trottoirs Do temps on temps, défense de traverser 1; place. Quant aux grands magasins, si quelque vieux articles bien étalés attirent le regard l'intérieur e>st vido et do marchandises et d i cliente. Quelques emplovés viennent par roule ment s'ankyloser derrière les comptoirs, afi: de toucher demi-solde à la fin du mois. A l ; heures on ferme boutique, pour. ne pas fairi des frais d'éclairage inutiles. La toilette de: i gens a l'air convenable, mais en regardant d( 1 près on voit que le drap du vêtement montr< 1 us peu la corde et lo chapeau n'est plus de 1: prepièro fraîcheur. De mode, il n'y en a pas tous les fonds d'armoire sont utilisés. Seuls : quelques oiseaux rares arborent des toilette ; tapagonses, payées avec de l'argent allemand. Les boulangeries sont fermées, ne pouvan ! vendre qu'à chacun sa ration de 250 gramme: par tête. Les bouchers et les épiciers ne ven ' dent plus guère, chaçun allant s'approvisionne aux magasins d'alimentation, dont les pro duit« sônt des dons de l'Amérique ou son vendus au prix coûtant, au prix do l'oeuvre di i l'alîmentr^vion des pauvres. Parfois on fait une visite aux amis. On s'} livre à de la stratégie en chambre, on y va d< son petit potin, car chacun a son état-majoi particulier, et on ,,profite" sur un verre d< bière de ménage pour faire des économes D'ailleurs le vin n'existe plus ou'à l'état d« souvenir; les caves n'ont plus pu so rempli! depuis deux saisons et l'année dernière, d< peur de subir lo sort des villages, on s'est em pressé de boire tant on'on pouvait. Maintenan | on n'a plus que du château la Pompe. * * * Un arrêté du gouverneur général en Bel gique, concernant l'interdiction pour le: paruculiera de photographier dans l'étendu« du territoire du gouvernement général. El voici les dispositions : Art. 1er. — Il est interdit aux habitant: du pays de photographier quoi que ce soi dans les rues et a/ux autres enafoits publics Dana certains cas, qui devront être motivé spécialement, les gouvernements pourron' autoriser des exceptions à cette défense. Art. 2. -— Les personnes civiles arrivanl d'un autre pays n ont le droit de photographier que si elles possèdent l'autorisatica écrite du ,,Stellvertret-eader Gelieralstal (Abteilung Illb)" à Berlin. Cette autorisation n'est accordée par le ,,Stellvertre tender Generalstab" que sur la propositior du gouvernement général (PoHtische Abtei lung-Presse-Zentrale) ou d'accord ave< celui-ci. A l'arrivée, ces personnes doiveni so présenter à la ,,Presse Zentrale" î Bruxelles et à l'autorité militaire. Art. 3. — Les militaires allemands ei toutes les personnes dépendant de l'armée ou des autorités militaires, les officiers étrangers admis auprès de l'année et leur suite doivent demander l'autorisation de photographier au gouvernement compétent pour l'endroit. Art. 4. — Il est défendu de photographier les constructions détruites et tout ce l qui pourrait fournir à l'ennemi des indica-e tions dont il pourrait tirer profit. En délivrant l'autorisation écrite (per-^ mis) aux personnes désignées aux art. 1 à c 3, il faudra attirer spécialement leur atten-tion sur l'interdiction résultant de l'alinéa précédent. Art. 5. — L'autorisation imposée par les ' articles 1 et 3 doit être délivrée par écrit pour laps de temps déterminé. Tout qûi est autorisé à photographier doit, le cas échéant, être porteur de son permis (art. 1 à 3). Art. 6. — Il est défendu de publier et de mettre en circulation des reproductions photographiques sans avoir obtenu l'autorisation préalable du ,,Stellvertreternder Generalstab der Armée (Abteilung Illb)" ou de La „Présse-ZecutraJe" de Bruxelles. Art. 7. — Lc3 présentes dispositions, appropriées à la cincniatographie et à la peinture, sont aussi applicables aux cinématographes et aux peintres. Art. 8. — Toute infraction au présent arrêté, commise intentionnellement ou par négligence, et. toute invitation ou incitation à commettre de teRes infractions, seront punies comme suit, à moins que les lois existantes ne prévoient l'application de peines plus rigoureuses : S'il s'agit de militaires, l'infraction sera considérée comme cas de désoX'icsance prévu par les paragraphes 02 et 93 du code pénal militaire; s'il s'agit d'autres personnes, l'infraction sera punie d'une amende pouvant aller jusqu'à 2,000 i marks ou d'une peine d'emprisonnement e de 3'tooes au plus; les deux peines pourront 5 être réunies. En outre, les cGichés, les re-t' productions et les appareils seront ç.onfis-f ^ués: Les itifrallions seront 'jugées par les 3 tribunaux militaires. 5 Art. 9. — L'arrêté (afaclie murale) du 19 septembre 1914 est mis hors de vigueur. 1 Cet arrêté ne concerna pas les territoires 3 d'étapes, pour lesquels une réglementation J spéciale est en vigueur. En voici un exem-L pie : ,,Tous les habitants du territoire d'étape . de Gamd qui possèdent des appareils pboto-r 1 graphiques, des plaques ou des fi. ns non - employés devront en informer la Komman-cLantur (le délai fixé est de trois jours)." Amende de 500 marks aux contrevenants 3 eu prison s'ils ne peuvent pas acquitter le j montant de ce! le-ci ! A moins, dit encore 3 le Calino do Wurtemberg qui ré' y°> ces ; avis, qu'une peine plus sévère ne leur ait ; pas été appliquée! ) & A r» v e v «. Non* apprenons le décès, dan,g ça propriété t : de Wilrijck, de meesire C. F. M. Cardon ; de Lichtbuer. Le défunt, chev-r1ier de l'Or-' j dre de Léopold, était âgé de 77 an3. ' I # # # . I Parmi les noms des négociants en grains ■ i ' de la place d'Anvers que cite ,,La Ncu- | 5 velle Belgique" figure celui de M. Max ' Roos. Celui-ci est de nationalité hoilan- • daise. Son fils, Fritz, est Beige et sert dans 5 notre armée en qualité, d'automobiiste. > * * * On s'occupe de dresser une liste noire contre tous les espions et mouchards au s service de l'Allemagne. Déjà, l'on est en poss33sicn d'une liste très complète de .tous ; Îe3 ,,limiers" employés avant la guerre par ; le service d'espionnage de Stciuhauer. ' Il y aura des surprises ! J, A Liège. - Tous les mois -un marché de chevaux «st i organisé, vieilles haridelles efflanquées, [ chevaux blessés, revenus de la bataille et ; dont les Boches espèrent, malgré tout, faire , queiqu'argent. Du pain blanc nous arrivait journelle- • ment de Hollande au prix de 60 centimes le ! kilo. Il y a une baisse pour les comités qui • ne le paient plus que 55 centimes. ' , A I^oaav£aira Le 16 novembre, une séance se tiendra à ; l'Université Catholique pour les examens 1 d'admission pour les écoles des mines, constructions civiles, arts et métiers et l'école agricole. A d ai ES Ê3. L'administration communale vient de lan- j ; cer un petit avis avertissant le public que la ; Ville ne serait en état, que moyennant de lourds sacrifices financiers, de rembourser, à ; partir du 1er janvier 1916, les billets de 5, 20 et 100 francs. C'était à prévoir. L'avis ] ajoute que l'administration s'adresse avec ] » pleine confiance à tous ceux qui désirent, < dans les tristes circonstances actuelles, se j • montrer bons citoyens, et elle leur en ex- ! prime anticipativement sa profonde gratitude. i : Il est à espérer que les agents de change , de la province et de Bruxelles, qui ont . échangé déjà pareils billets contre des bil- -, lets de la Société Générale, n'en exigeront ■ ) pas le remboursement au 1er janvier. Ce j i serait un désastre pour la caisse communale. # * # 1 Le duc Albert de Wurtemberg veut f-air parler de lui. A oet effet, il «rend quelque mesures contre les Belges que nous repre duison3 ci-dessous. A remarquer que c gentilhomme s'occupe toujours de 1 question des voies ferrées : ,,Personne, écrit-il, ne peut circuler su la voie ferrée, sauf dans la partie des gare mise à la disposition du public. Les cou trevenants écoperont d'un à quinze an6 d prison. Celui qui serait'suspect et surpri près d'une voie ferrée s'expose'au dange d'être passé par les armes sur le champ.' L'article 4 de cet extraordinaire arrêt s'exprime ainsi: Quiconque propure un abri la subsistance, des fpnds, des habits civil ou toute autre assistance à des soldats en ne mis sera puni d'un emprisonnement d'à moins dix années. Au cas où cette assistanc ferait tort indirectement aux troupes ail* mandes, le coupable sera puni de mort. Article V. Les administrations commu nales sont obligées d'amener les militaire ennemis ou les civils non pourvus de pa piers d'identité à la Kommandantur la plu proche,' sous peine d'une forte contributio: de guerre. Aux fonctionnaires coupables les punitions <^e l'article No. 3 seront appli quées (être fusillés sur le champ). Tout habi tant qui s'apercevra de la présence d'une de personnes visées par l'article 4 doit immé diajtement prévenir les autorités communale ou militaires allemandes. De 3 à 15 ans d-prison pour les contrevenants ! Article VI. Les punitions prévues dan les articles 2 et 5 seront appliquées pou autant que le coupable ne doive pas êtr puni de la peine de mort ou d'autres peine sévères suivant d'autres lois, d'autres ordon nances, ou d'après les lois de la guerre. (Calino n'aurait pas-dit mieux!). Outre l'emprisonnement, l'accusé pourr, être frappé d'une amende qui ira jusqu'l confiscation de tous se3 biens. Cet arrêté a été rédigé au quartier géné ral de'ia 4e armée! Dans les La •plupart des pensions de vieillesse pou l'exercice 1914 sont payées dans la province La même mesure sera prise sous peu-pou: [a Flandre occidentale. Les paiements pou l'exercice 1915 se feront prochainement jusqu'à concurrence de 40 francs. 2® Cïeir&ts0© La production sucrière est très réduit jette année. On a, en effet, beaucoup plu travaillé les céréales que les battoraves. Le emblavements ont été réduits d'enviroi '60 pour cent. Et, comme on manquait d'en serais; le rendement a été de 20 p. c. ei dessous de la normale. Au lieu de 1,200,00( sacs sur lesquels on avait tablé, on n'ei aura qu'un million. Il faudra donc impor ter des betteraves de Hollande, mais 1î pulpe devra être retournée dans ce pays. * * » La Société des Vicinaux du Centre n'as îiimo plus aucune responsabilité quant à h régularité du service, tant les Allemand: mettent d'obstacles à l'exploitation et ai >rafic de la Société. Des abonnements a< trois jours ont été créés pour les ouvriers jTii empruntent journellement l'une de: ignés du Centre pour se rendre à leu] iravail. A Huy La distribution de la soupe se fait actuel leinent à la Société Royale d'Harmonie Son coût, en septembre, a été de 8,3Ci frs Depuis le début de ce mois on utilise poui a fabrication de la soupe, outre les i .i nés ordinaires, 50 boîtes de sugar corr [fleur do maïs) et, depuis la même date, 5( grammes de pain sont ajoutés à la ratior quotidienne d'un demi-litre que reçoivent .es enfants1 dînant dans le£ écoles. C'est un< lépense minime d'une vingtaine de franc: >n plus par jour. * * * D'après les données officielles, sur le: 14,780 habitants de Huy, il y a eu, en juin 12 p.c. de la population secourue, en juil-et, 38.11 p.c.; en août, 37,38 p.c.; er septembre, 36.50 p.c. • « * L'ouverture de l'école ménagère,, chaus-?ée de Liège, a eu lieu. Grand nombre l'élèves. * * * Un nouveau magasin de ravitaillement ;st ouvert rue Neuve, dans l'ancienne naison Peig. * * * L'arrêté de l'administration communale ixant le prix du beurre et des oeufs a été léclaré illégal! D'où nouvelles hausses. Or :aie 5 francs le kilo de beurre et 4.80 fr. le-26 oeufs. C'est pour rien! A&ax frontières. Pour favoriser le reproduction du bétail, es vaches reproductrices importées de Ho!-ando peuvent passer par les postes d'Es-ehen et de Maeseyck, mais elles doiveni porter sur la corne de gauche la lettre E (s; illes passent par Esschen) ou M (si elle? Dassent par Maeseyck) et un numéro qu: es garantira contre toute réquisition. Les propriétaires de ces vaches doiveni •emettro une attestation, 'respectivemenl jour chaque bête, à la demande du vétéri-laire-inspecteur. Sur -celle-ci devront être nentionnés outre la marque, l'âge, la cou-eur et tous signe* caractéristiques,. : SI y a un an! e lo novembre 191J.. — Autour de l'Yscr, a ^ inondation tendue par les Belges atteint Dixmude en ruines occupée par l'ennemi: r actions locales sur le reste du. front. Avance 3 et succès russes près d'Angersburg et de Jo-hannisburg en Prusse orientale; aux envi -a rons de Soldait, et dô Ncidcnburg, entre, s JJ°ck et la Wartfc sur la rive gauche de les r J istule; en Galicie, sur la rivière Dounaïets j et dans les Carpathes et sur la frontière per-. sane où les Turcs sont délogés de Iihon-es-sou-m. Sur la Koloubara, retraite des Serbes 1 d&vant des forces autrichiennes-supérieures^ _ Au Transvcal, défaite de Beyers. 1 2 On tafelsao de l'Allemagne ayant ia Guerre s J Voici -un remarquable passage .du livre du Baron Beyens, ,,l'Allemagne avant la guerre", dans lequel .le ministre des affaires étrangères de Belgique fait un tableau saisissant de l'Allemagne ayant l'ouverture des hostilités. ! Un souverain, monté très jeune sur le trône le plus en vue de l'Europe, trop sûr déjà de s son génie, impatient de gouverner sans lisières î et sans tutello, pacifique par tempérament et par raison, mais d'un pacifisme casqué, cui-_ rassé, qui aimait à s'épancher en paroles inutilement menaçantes. Le même prince, vingt-cinq ans plus tard, gonflé d'orgueil en voyant 5 lo développement prodigieux de son pays, au-s quel il avait certainement contribué "par le maintien de la paix, mais converti graduellement aux projets de domination et aux idées de conquêtes qu'on lui soufflait à l'oreille; t mal éclairé, faute de renseignements exacts et l d'un bon jugement personnel sur l'état des esprits comme sur les forces de résistance chez ses i voisins ; prêt délibérément à saisir la première occasion propice pour déchaîner une guerre où le triomphe lui apparaissait certain et le risque presque nul ; auteur responsable, puisqu'il a en mains la toute-puissance, des calamités et 1 des horreurs do l'heure présente, conséquence r d'un militarisme.sans entrailles et de l'ambition démesurée' d'une dynastie qui se croit ap-. i pèlée à régir le monde. i Une famille royale, dénuée de relief ei de prestige, reléguée dans l'ombre que projetait » derrière elle la personne rayonnante do l'em«« pereur et d'où s'efforçait d'émerger un ,jkron-prinz agité, frondeur et guerrier. Des rois et 'des princes confédérés, qui do la souveraineté n'avaient plus quo l'apparence et se résignaient à leur rôle subalterne, do crainte de disparaître complètement de la scène allemande, trop étroite désormais pour les contenir à côté de i leur César. Des hommes d'Etat aussi impuie-. sant-s à faire valoir leurs conseils qu'à dé-t fendre la politique impériale, que réprouvait peut^êtro leur conscience. Un Reichstag, émiet-to en partis et en groupes, divisé sur toutes 1 les questions, sauf sur l'opportunité de cétte guerre, de laquelle les conservateurs espèrent l la consolidation do leur influence et les socia. listes, pour prix de leur concours empressé, la jouissanco des libertés politiques, qu'ils étaient hors d'état de conquérir de haute lutte. Une nation disciplinée, crédule et laborieuse, ' préoccupée de son gain journalier, en grande 5 majorité pacifique ou bien indifférente aux L événements extérieurs, jusqu'au jour où4 sur > la foi des affirmations officielles, elle s'est i crue attaquée, menacée dans son existence, . dans son travail ot dans son honneur national. Vision mensongère qu'il sera difficile de faire disparaître de ses yeux. Conviction erronpe qui la poussera à endurer jusqu'au bout les pires souffrances et à consentir aux sacrifice» les plus cruels. L'avenir nous apprendra si elle no demandera pas plus tard un compte sévère à ceux qui ont abusé de sa bonne foi. Une minorité, recrutée parmi les classes intellectuelles et dirigeantes, rêvant do victoires iet d'agrandissements, passionnément- désireuse do voir s'élever l'édifice colossal de l'hégémonie i germanique, infectée d'une haine ou d un mé-I pris sans bornes pour ceux qui n'ont par l'honneur d'être Allemands. Dès l'ouverture des hostilités, l'orgueil hypertrophié des professeurs et des savants s'est dévoilé, précisé dans ' des déclarations stupéfiantes sur les droits que i confèrent à l'Allemagne sa science, son organisation, sa force et sa culture supérieures. Mais on aurait tort, selon moi, de penser quo cette ; sélection personnifie en soi la nation et la race, comme do rendre toute l'Allemagne responsable des crimes commis par des soudards et de la guerre effroyable menée sur l'ordre, des chefs do l'arméo et de la marine. Les déceptions amères de la politique #!le-:nan«'o et austro-hongroise tant au Marre que •i-ins l'Ontnt européen, où se sort crèches, mal-:ki les ««ftVrts do la diplomatie de Berlin et do Vienne, des situations défavorables à l'expansion, voire au prestige du germanisme. Lo redoublement de préparatifs militaires qui en est résulté, en mémo temps que grandissaient 1 en Allemagne — et en Au triche-Hongrie —. les colères et les revendications des partis de la guerre, symptômes avertisseurs, .auxquels l'opinion publique, aveuglée par le dénouement pacifique des crises précédentes, n'a prêté au dehors qu'une attention distraite. Tout cet ensemble de causes Individuelles ou ' collectives, nous amenant brusquement, — dès lo lendemain d'un crime qu'un peu do précautions policières aurait sans doute empêché, —. jusqu'au bord de l'abîme, où risque de s'engloutir à jamais Y indépendance de l'Europe. Voilà le tableau complexe que j'ai essayé d'esquisser. Baron BEYENS, Ministre des Affaires étrangères de Belgique. AVIS. fions serions reconnaisssrcis à nos abonnis qui reçoivent [eur journal par !a posta et dont l'rbo-nament expire le 15 novembre H= bien 1 vî30'°:- nous envoyer un mandat poste do f!. '.50 en motionnant sur Is mandat peste; R' nwuvellement d'ahannemes t.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes