L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

2074 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 22 Decembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3n20c4tk0t/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

4ème Année N®. 1ISS s cents Samedi décenraiîre l^S1? L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du malin paraissant en BoMande ] . I i Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au Rédacteur en Clieî : tîustavei Jaspaers. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les tiurf;i» de rê&actlnrt - M Z VOORBUBGWAL 234-240. i «. ..« «.= Pi^g-ard militaires au Iront et les militaires internes en Hollande fi. 0.75 par mois payable AMfiTËBDAiW. Téiéphones: 3797 et I77S. Comité de &édaction:( Hené Chambry. Èimiile yairart^sré! par anticipation. Annonces : 15 cents la ligne. Réclamés! 30 cents la ligne. Buts ds Guerre. Les Anglais, eux aussi, ont leurs pacifiste c'est-à-dire des partisans de la paix ail mande. L'un d'eux, le right honorable j\ Ponsomby, & sévi à la Chambre dès Cor munes.. Il s'est beaucoup inquiété des tra taticiis interalliées rendues publiques par duumvirat Lenine-Trctzky et il en a cône que l'Entente se battait pour des bute ir périalistee que lui, Ponsomby, réprouve. M. Bàlfour lui a longuement répondi s'adressant plus qu'à M. Ponsomby lu même à cette bande de partisans d'une pa: pur la défaite qui commence à .élever voix dans beaucoup -de pays, sauf en. Ail magne. Il n'a pas eu de peine à disculp lo cabinet de Londres et le cabinet qui 1 a précédé pendant la guerre des reprocli d# Ponsomby et consorts. Il n'a pas hési à indiquer une fois de plus quels sont 1 buta de guerre des alliés en rappelant qu'i étaient clairement exprimés daii3 le3 déd lotions de M. Wilson, et il les a précis dans le même temps qu'il faisait ressort l'imprécision des buts de guerre de l'Ail magne: ,,11 a été posé à l'Allemagne d< question* formelles sur la Belgique, l'Alsac. Lorraine et la Pologne. La réponse n'e jamais venue". En effet, quand l'Enteir déclare qu'elle fait la guerre pour le rét; bassement du droit et de la justice, el. entend que la Belgique soit restaurée, qi l'A lsâce-Lorraine soit rendue à la Fran< et que les Polonais — tous les Polonais -soient libres de déterminer la forme c l'Etat de Pologne. C'est ce que l'on sa "dans tous les pays de l'Entente, c'est ce qi l'on sait dans les pays neutres, c'est ce qi l'on sait aussi chez nos ennemis. Par contre, ce que nul ne sait, ce sont 1< conditions que l'Allemagne prétend metti à une cessation des hostilités. Une seu réponse est un jour venue d'Allemagne si une des trois questions que pose M. Balfou C'est le ,,jamais!" de M. de Kuhlmani L! Allemagne n'entend pas restitua l'Alsace-Lorraine à la France, ce qui sera simplement conforme à ce dïoit et à cet justice pourquoi combat l'Entente, ma elle ne veut pas non plus entendre parL d'une consultation du peuple alsacien-Io rain, ce qui est conforme même à l'idéal c ces maximalistes russes avec qui M. < Kuhlmanu met tant d'empressement s'acoquiner. N'y en eût-il point d'autre, qi ce fossé suffirait à empêcher provisoireonei tous pourparlers de paix si l'AHemagm par ses manoeuvres, ne tentait de- jeter doute dans l'opinion des pays alliés aus bien que chez le3 neutres sur le degré c sincérité de ce ,, jamais" qui pourrait, le c< échéant, se traduire par ,,peut-être". Il i faut pas refuser de causer, disent les gea bien intentionnés, et, puisque l'Allemagr s'y prête... Sans doute il ne faut pas refus* de causer et c'est pourquoi la Grande-Br tagne, comme vient encore de le rappel( lord Ceci], s'est empressée de répondre une demande allemande faite par l'inte: médiaire d'un neutre qu'elle était prête écouter les propositions que l'Allemagr voudrait bien lui faire en vue de négcci< tions de paix. Mais, depuis, l'Allemagne joué le rôle d'un qui ne sait de rien, et est bien évident qu'elle ne cherche qu' attirer ses adversaires dans le piège où vier de tomber le gouvernement des bojjschevil pour autaxft que oe gouvernement soit d bonne foi: conclure d'abord un armistice e se. fondant sur des formules vagues cornu] la déclaration de l'empereur Guillaume d 12 décembre 1916; négocier eùsuite en pre fitant de la détente qu'une trêve général amènerait fatalement dans les pays en guerr pour poser des conditions de vainqueur, vaincu. Que les pacifistes se prononcen d'abord sur le point de savoir si l'irnpéria lisrne allemand doit supplanter dans 1 monde la conception occidentale du droi public. Ce n'est qu'après qu'ils discuteron utilement de l'opportunité de la ©aix. Comment briser cet impérialisme aile mand qui s'appuie sur une caste militaire e bureaucratique toute puissante ? Sans doute quand l'Allemagne entend que nul étran ger ne se mêle de sa politique intérieure o point de vue est inattaquable. On ne songi ni en France, ni en Angleterre, ni en Amé rique à imposer à l'Allemagne une Cfiistitu tion copiée sur le statut français ou anglai: ou américain. Mais cet impérialisme aile mand disparaîtra de lui-même quand il ser? prouvé, aux yeux du peuple allemand qu'au lieu d'assurer la grandeur de l'Aile magne il a, au contraire, préparé son humi liation et sa ruine. Et c'est pourquoi il ni sert de rien d'indiquer des buts de guerr< comme la restauration de la Belgique, 1< restitution de l'Alsace-Lorraine à la Franc* ou la constitution d'un Etat indépendant d-Pologne. Lé jour où l'Allemagne admette cee conditions, qui sont justes et légitimes elle reconnaîtra aussi que la caste militaire et bureau ci'atique qui la gouverne l'a trom prte et elle brisera un système de gouverne ment qui date de l'époque du Grand Elec teur et de Frédéric II. Mais, ce jour-là l'Allemagne sera battue, en sorte que h soûl, le véritable but de la guerre pour les alliés c'est de battre l'Allemagne. M. Clemenceau l'avait dit à la Chambr< française. M. Lloyd George l'a répété un< fois de plus comme conclusion au grand discours qu'il vient de prononcer à la Chambre des Commîmes. Ce discours, où rien n'es! laissé de côté des graves difficultés de l'heure, respire la force et la confiance. Quand 1< premier ministre anglais déclare: nous dévoua battre l'Allemagne, il a derrière lui un immense empire dont les peuples; «donscients de la tâche qu'ils assument, s€ préparent à faire de cette parole une réalité. Charles Bernard, les victoires d'Afrique Le ,,Times" du 30 novembre a consacré un éditorial fort intéressant à la fin de la campagne en Afrique orientale allemande. Le grand journal anglais rappelle qu'à dif-jf férentes reprises on avait cru la campagne achevée, mais chaque fois il avait fallu poursuivre les opérations contre ifh ennemi qui s'échappait. Il affirme que plus tara', 0 lorsque seront publiés les détails sur la u tâche difficile, compliquée et rude, qui a cto accomplie par les troupes anglaises et belges, on leur rendra un hommage mérité , i, à l'égal des troupes qui ont combattu sur i- les autres théâtres de la. guerre, x Après avoir fait un. vif éloge de l'endu-a rance et de la tactique du général Northey, 3- le ,,Times" ajoute: îr ,,Les Belges ont été tout aussi endurants û et tout aussi efficaces. Une grosse part <jle3 îs succès récemment remportés par le3 Alliés -é en Afrique est due à leurs efforts." îs Le ,,Times" termine en ces termes: ls ,,La campagne en Afrique orientale de-vrait être appréciée, comme elle le mérite, en fs Angleterre. Elle ne l'a pas encore été Lr I jusqu'à présent, .mais l'appréciation sera 3" grande bientôt, lorsque tous les faits de ^ la cause seront connus." Le gouvernement anglais a lui-même rendu hommage aux troupes belges. Dans j& un communiqué où il passe en revue les l~ derniers événements le ministère de la ® guerre anglais reconnaît l'efficacité de l'aide 6 prêtée par les troupes coloniales belges aux :e contingents britanniques : - ,,Dans ces opérations difficiles qui se :® sont terminées par la capture ou la destruc-Ll; tion de presque la moitié des forces enne-e mies sur ce théâtre de la guerre, la coopé-e ration des Belges a été d'une valeur inestimable."•e * Pierre, roi de Serbie i. >r Notre excellent collaborateur et ami René it Chanubry- a publié il y a quelques semaine nés 1) une brochure fort émouvante où il is évoque excellemment la grande figure du ir roi Pierre de Serbie. Il n'y a pas dans toute r- cette guerre immense de souffrance plus e grande et plus noblement supportée que Le celle de ce roi-héros, de oe vieillard dont à l'âge et la maladie ont ]>u a,voir raison, tem-Le porairemetit, mais que ni la brutalité aile-Lt mande, ni la lâcheté autrichienne n'ont pu réduire ni courber... e A lire la brochure de M. Chambry non si seulement on voit de près, — d'aussi près e que nous pouvons, nous, voir un tel homme ls — le roi Pierre, mais on revoit aussi son e peuple de braves que la longueur affreuse is de leur martyre et la durée même de la e guerre ont fait mettre, un peu, au second ;r plan de nos soucis immédiats. Et il est î- salutaire qu'à la veille du grand règlement 'r d'où va sortir un monde nouveau et, nous à le croyons, purifié, on nous reparle du roi Pierre et qu'on nous redise la grandiose à odyssée de la guerre serbe où tant de gran-e deur se mêle constamment à tant d'injuste i- souffrance. a Cette campagne serbe, nous ne l'avons il pas oubliée, mais depuis que l'ennemi a à mis sa lourde botte sanglante sur ce valeu-t reux petit pays qui, — Belgique de l'Orient :s — préféra la mort au déshonneur, depuis e que le Boche est à Nisch avec le Bulgare, a depuis que l'Austro-boche est à Belgrade, e un mur de plomb s'est élevé entre la Serbie il et ses alliés. Ce qui se passe derrière ce mur, nous le saurons plus tard, et nous en e frémirons, \ car les Allemands, sûrs là-bas e d'une impunité passagère, ont dû entasser 1 des Pélion d'attentats sur des Ossa de t crimes ! Aussi bien, l'âme de la Serbie invincible s n'est pas tout entière dans ses villes qui t ' connaissent l'amertume dé l'occupation, t dans ses villages et dans ses montagnes auxquels la présence de l'ennemi inflige une . souillure qui ne pourra être lavée que par t beaucoup de sang boche. Non, l'âme serbe a su se réfugier loin des aigles des puissances centrales. Elle est tout entière auprès'de l'armée, aujourd'hui réorganisée, du roi Pierre, elle flotte, toute pure et toute glorieuse autour du vieux roi lui-même; et c'est ce miracle de survie, de vie nouvelle venant après une agonie qui dépasse en horreur l'agonie même de la Belgique, c'est cela que M. René Chanubry raconte avec une éloquente vigueur e.t une émotion poignante dans son excellent petit ouvrage. Il faut- le lire. Car il faut méditer, aussi, sur la grande leçon que nous donne la Serbie crucifiée mais immortelle. R. F. l)»Chez Blond et Gay, Editeurs, Paris, Barcelone.— C — la art; de pue. Les Allemands parlent souvent de la carte de guerre qui est tout à leur avantége, djsent-ils. En s'exprimant de la sorte nos ennemis oublient qu'ils ont perdu toutes leurs colonies qui sont actuellement un gage précieux dans la > main des Alliés. i La superficie des possessions allemandes était de 2,657,400 .kilomètres carrés, se décomposant comme suit : En Afrique : Togo 87,200 •— Cameroun 'J95,600 — Sud-Ouest-Africain 835;100 — Est-Africain 995,000. Dans lo Grand Océan: Nouvelle Guinée et ! Archipel de Bismarck 241,330 et les îles de Samoa 2673. — En Asie: Kiaotcheou 552. i C 1 mm —• — // $ a un an 22 décembre 1916. — Les Français dé-trtment de -petits postes ennemis à l'est de j£aint Mihiel ût~iont des. Tirisonnien. En Belgique. - A Onascelàes - Les-gens les plus riches à présent ont adoptQ les ■ semelles de bois. Une paire de souliers coûte 2.00 J'rs., un. ressemelage coûte 40 frs. L'aspect dé\ la ville, le jour, est parfois drôle. II. ne manque pas de gens, hommes et femmes, qui se sont i'fjit, faire des manteaux avec leurs couvertures de lit en laine. D'abord on faisait teindre celles-ci, mais comme .la teinture coûte très cher, on en est vite venu à s'en passer et vous voyez dos gens portant des manteaux blancs, rouges, jàunes, h larges lignes ou à larges bordures de couleurs tranchantes. Ce sont ceux qui portent sur leur dos leurs couvertures de laine non teintes et* cela ne manque pas de pittoresque. Ces manteaux sont très, chauds d'ailleurs et comme- le plus simple pardessus coûte 250 Jrs. vous comprenez quelle économie précieuse les couvertures ont permis de réaliser. Au reste, lo soir, le manteau reprend son premier emploi ét s'étend sur le lit pour tenir chaud dans leur sommeil ceux qui s'en emmitouflaient le jour. La nuit, la ville est sinistre. Toutes les lumières étant éteintes par ordre et toutes les fenêtres hermétiquement closes d'épais rideaux, il fait d'un noir d'encre dans les rues transformées en véritables coupe-gorge 9t où l'on ne se hasarde plus qu'avec précaution. Les voleurs, favorisés par l'obscurité, opèrent avec ardeur.... Un manteau de dames bogne qualité a été payé 1200 fr., un complet tailleur 650 francs. La population n'est pas seulement privée de lumière. Elle manque totalement de charbon. On se calfeutre à l'intérieur où on vit-tout emmitouflé dans ses pardessus, cache-nez, châles, etc. du matin jusqu'au soir et souvent même du soir jusqu'au matin! A Lierr© Dans les magasins du comité américain on peut se procurer actuellement par personne 100 gr. de graisse à 0 fr. 40; 100 grammes do lard à 0 fr. 40; 200 gr. de riz à 0 fr. 24; 75 grammes de café à 0 fr. 60 ; 1 pain de 980 grammes pour les ayant droit. Les réfugiés ■— il y en a deux cents à Lierre — .peuvent se procurer 600 grammes de graisse, 800 gr. de riz et un pain de 980 grammes. Dans les magasins communaux on distribue du miel artificiel : 1100 grammes par tête pour 1 fr. 32. La ration de charbon comporte 50 kgs. à 4 fr. 50; de plus, on reçoit 25 kgs. de schlam à 1 fr. Dans 1© fSalaiïsaaî Les usines Baume et Marpent, à Morîamvelz, occupées et dirigées par les Allemands, travaillent avec mille ouvriers. Elles çqnstruisent des wagons- ds chemin de fer. La cimenterie de Cronfestu est dirigée par l'ennemi. Les charbonnages de Placar, St-Arthur, Ste-Henriette, La Réunion, St-Eloi, St-Félix, travaillent avec à peu près le même nombre ( d'ouvriers qu'avant la guerre. L'ennemi a tout enlevé: machines, courroies, etc. des ateliers Cambier, à Morlanwelz, qui occupaient 800 ouvriers en 1914. 11 a tout raflé aussi aux Grosses Forges à Morlanwelz, qui occupaient environ mille ouvriers. Le tribunal correctionnel de Charleroi a prononcé les condamnations suivantes: Mon-seur, 18 mois de prison; Pouleur, 6 mois; Denis, 6 mois et 100 francs cl'amèudé; Boc-qué, 5 mois et .sursis, et Heiinaut est acquitté. La partie civile a obtenu fr. 3,313-!20, Tous sont inculpés de vols. Vingt mille francs de lainages et. tissue et mille deux cent francs en billets de banque belges, tel est le montant de l'audacieux vol qui' a été commis au préjudice de M. Jules Verstraeten, négociant, rue de Ma«:chienne, à Montigny-le-Tilleul. A l'aide d'escalade et d'effraction, une courroie en cuir d'une valeur de plus d'un millier de francs a été dérobée au préjudice des Laminoirs de l'Alliance, à Marchienne-au-Pont.Aaa Pays Wa!loîî' Chez M. Fiévet-Jomeaux, marchand de fruits et légumes à Flawinne, un mendiant nourri et hébergé par compassion a pris en guise de renierament une somme de 3,00C francs, cjui constituait lès économies de sou bienfaiteur. •* * * Un aviateur anglais est parvenu le 13 nov. à atterrir dans la province de Liège el à s'éclipser après avoir incendié son appareil. Quatre-vingt personnes, accusées d'avoir assisté de près ou de loin à l'atterrissage, ont été arrêtées pour ne pas avoir dénoncé l'intrus: Un jeune homme a été arrêté sous l'inculpation d'avoir indiqué au hardi fils d'Albion le chemin de la frontière hollandaise, qu'il est du reste parvenu à franchir brillamment. lD£ms Ses IFSarssSres E:i vue sans doute d'atténuer aux yeux du public l'odieux do leurs réquisitions continuelles, à moins que ce ne. soit pour faire mieux connaîtra les meilleurs sujets de la race chc-valino belge aux maquignons allemands, l'occupant a organisé un concours de chevaux dans le rayon de la commandature d'Eecloo. $6 chevaux étaient inscrits, dont 18 adultes et 8 poulains. Voici les résultats du concours: poulains ftîâlci de 2 ans, 1er prix, 800 frs. à M. Desson-viele, de Watervliet, pour Brin d'or; 2e prix, 150 frs. à O. Van do Velde, de Aalter, pour llubens. Etalons de 3 ans : 1er prix non décerné ; 2c prix-,-300 fr. à E. Laureyns, de Kaprijke, pour Rêve d'or. Etalons de 4 ans et plus: 1er prix, 550 frs. à M. O. Van de Velde, de Aalter, pour Moka; 2o prix, 400 fr. à Van Vynekt, de Humsbeke, , pour Nickel. Primes de conservation: S00.fr. à H. Colle, de Oostwinkçl, pour Attraction; 700 fr. à la Vvo Schelstraetr. de Zomergen, pour Radium du Fosteau ; 700 fr. à Haegeman, d'Eecloo, pour Carlos; 700 fr. à .Van de Velde, pour Victorieux ; 600 fr. à Laurcns, de Kaprijk, pour " r- | Lonsui. Les opérations mîSItaires. faieee attaquas dis Allemands i l'Ouest Les troupes du général P'etain repoussent deux tentatives ennemies eî infligent des pertes canglantes à l'adversaire. Escarmouches sur le front anglais. m c — T?.,.. 1.,,,,.,. QUI IC CIUIiE- UlbMUttlOldl. Actions d'artillerie (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 décembre. (Reuter.) Ce matin, de bonne heure, l'ennemi fit un raid sur un de nos postes au nord-est d'Hargicourt. Dans l'après-midi, grâce au brouillard,x-il panant à occuper un de nos postes avancés à l'est de Messines. D'autres détachements ennemis, qui essayèrent d'approcher notre ligne au nord-est d'Armentières et au nord de la route de Meniu, furent repoussés par notre feu. ISfous fîmes quelques prisonniers et nous nous emparâmes d'une mitrailleuse. Au cours dHme escarmouche, ce soir, au sud-^est de Cambrai, nous infligeâmes des pertes à l'ennemi et nous fîmes des prisonniers.Aujourd'hui, de part et d'autre, l'artillerie montra de l'activité dans le. secteur de Bul-lecourt.Au sud-est (FYpres l'artillerie ennemie redoubla d'activité. Les Français repeussent deux attaques allemandes. # (Communiqué officiel) PARIS, 20 décembre. (Reuter.) Sur tout le front, de part et d'autre, l'artillerie montra une activité modérée. Dans la contrée du Bois de Cauriète son activité fut assez vive. En Lorraine une attaque allemande sur les tranchées françaises au nord de Reillon, qui avait été préparée pa;- un violent bombardement, échoua complètement. Les Allemands abandonnèrent un .grand nombre de tués sur |e terrain. Dans la Haute Alsace les Français repoussèrent une attaque allemande sur les positions françaises près de Gduckerveld, au sud d'Altkirch. Au ooutrs de la journée du 19 décembre des avions allemands lancèrent dea bombes dans la contrée de Dunkerque et de Calais. Quatre personnes furent tuées et 10 blessées.Des officier» russes dans l'armée américaine. LONDRES, 20 décembre. Le correspondant de Reuter près de l'armée américaine France annonce one ks _offiejers. de l'ar- services aux Etats-Unis. Ils déclarent vouloir continuer la lutte contré l'ennemi commun, malgré les soi-disant négociations de paix dans leur pays. Il n'est pas impossible que de nombreux soldats russes qui se trouvent en France suivent l'exemple de leurs officiers. La nouvelle a été portée à la connaissance du gouvernement de "Washington. Il estTvrai que la loi américaine défend l'enrôlement d'étrangers dans l'année américaine, mais on trouvera bien une solution. L'activité dans les air=. f Communiqué officiel.) LONDRES, 20 décembre. (Reuter.) Le maréchal Haig" rapporte: Quoique hier il fit beau, le brouillard épais" entrava les observations de nos aéroplanes. De nombreuses, photographies furent prises cependant et sur quelques quartiers ennemis clés bombes furent lancées-.Au cours des combats aériens trois appareils ennemis furent abattus; .deux furent obligés d'atterrir. s Un de nos avions manque. Sur le front oriental. Lss armées allemandes au iront russe • LONDRES, 21 décembre. (Service spécial de Reuter). Le ,,Daily Chronicle" apprend de Pétrograde en date du 19 décembre : Hier un fonctionnaire du ministère des affaires étrangèies m'a déclaré qu'il y a des preuves que l'armée allemande au front brochures que les, soviets répandent à propagande en faveur de la paix et par- des brochures qui les soviets répandent à profusion. C'est ainsi que 100.000 exemplaires d'un journâl traduit en allemand sont imprimés journellement et envoyés au front. On me déclara que, quels que puissent être les résultats des négociations, l'armée allemande au front russe refusera de se battre encore à ce front ou à un autre front. La Russie ne peut donc pas être traitée comme une nation battue. En outre, l'Allemagne n'ose pas risquer de rompre à nouveau les relations de commerce cjiii ont déjà été renoues?* A la OhamSire des Communes. Un discours important de Lloyd George „// importe de remporter la vie A la Chambre des Communes. LOXDRES, ''0 décembre. (Reuter). A h Chambre des Communes on proposa a u jour d'hui une motion demandant que la Chambr prenne des vacances de Noël. M. Lloyd Georgo prononça un discours important dans lequel il exposa la situation générale militaire et navale. /. La question du ravitaillement. Je tiens à parler d'abord, dit-il, de la question du ravitaillement. Ces dernière temps, deux circonstances con tribuèrent à aggraver la situation: 110 vaine tentatives d'obtenjr de la margarine au Danemark et aux Pays-Bas et le fait que la pénurie de vivres chez les alliés a été plus gran de qu'on ne l'avait prévu et que la Grande-Bretagne a dû puiser dans ses propres ressources pour aider les alliés. Je suis convaincu que, lorsque la populatioi saura qu'elle s'impose des privations pour par ta.ger les vivres avec nos bravés alliés, ello les supportera avec plus d'endurance. Je déclare avec plaisir que, grâce aux tra vaux du contrôleur des vivres, on a pu constater une amélioration dans les questions qu: soulevèrent tant d'inquiétude ces deux joun derniers. Les files devant les magasins sont attribua-bles pour une bonne part à la pénurie de margarine, de beurre et do fromage. Les approvisionnements de thé augmentent graduellement et l'on espère pouvoir augmenter ceujs de margarine par l'extension de la production. Les personnes chargées de distribuer les vivres ont comme .responsabilité de les. réparti: équitablement entre toutes les classes de la population. Au cas où ellcfs n'agiraient pas <i< la sorte, le gouvernement se venait forcé d'assurer lui-môme la répartition. La navigation. Le chiffre do production de nos chantiers de navires augmente en môme temps que no; pertes en navires diminuent et que le nombre des sous-marins coulés augmente. Mon évaluation en août, concernant lès pertes, 11e s'est pas réalisé© complètement. J'avais prévu des pertes beaucoup plus élevées en navires. Nous avons perdu des centaines de mille tonnes de moins que nous l'avions prévu et le fait est attribuable poui une bonne part aux méthodes perfectionnées employées par la flotte pour tenir les sous-malins en respect. Le résultat net est, qu'en ce moment, dans la 4me année de la guerre, tandis que des millions de personnes ont dû abandonner Leurs travaux, la moyenne de construction a battu le record de l'année 1913. (Ovations). Le fait est tout à l'honneur des personnes qui assurent la construction navale dans le pays. La destruction des sous-marins a augmenté sans cesse pendant l'année. Ce fait remarquable et encourageant montre comment l'Amirauté et le contrôleur de la navigation luttent contre lo danger le plus grave qui nous menaça au cours do cette guerre. Le résultat est que, malgré que notre-ton-nag» moyen ait diminué de 20 pour cent, nous n'avons perdu que G pour cent de notre importation. Cette dernière, comptée en ton-nage, n'a diminué que de 6 pour cent depuis l'année dernière. Sans la façon brillante avec laquelle la navigation est dirigée par le contrôleur, il nous eût été impossible de vaincre les difficultés de cette année et d'aider, comme.nous l'avons fait, les alb'és. Nous avons aide, en effet, l'Italie, la Russie et la France. ' -5 situation militaire. En ce c cciicerne la situation militaire, nous ne p idons nullement que les espérances que nous avions nourries au début de l'année se .soinet réalisées. A mon avis notre déception est totalement imputable à îia faiblesse de la Russie. Retraçons la situation telle qu'elle était au début de l'année. L'année russe n'avait jamais été mieux pourvue, au cours de la guerre, de canons, de mitrailleuses, d'avions et de munitions. Pour Va première fois les artilleurs rfisses disposaient do munTitions en abondance. Leurs revers précédents 110 peuvent ctfe imputés à .l'incompétence de leurs généraux, car \es Russes ont d'excellents généraux, ni au manque de bravoure des troupes, mais au manque de» munitions et de matériel. Cette année l'armée russe était donc prête et.outillée comme jamais elle ne l'avait été. Nous espérions évidemment que les offensives des armées russe, britannique, française, italienne, toutes outillées» it merveille, exécutées sur leurs fronts respectifs, exerceraient une pression tello sur l'armée prussienne qu'elles forceraient une défaite décisive de l'ennemi. Mais l'armée russe est demeurée inactive pendant toute l'année et les Allemands peuvent se rendre compte que cette année a perdu toute sa force. Fais, bien que le front russe ait été employé comme une sorto de sanatorium pour les divisions battues à l'Ouest, les Allemands n'ont pas obtenu de succès sur le : front Ouest. Au contraire, i!s ont été battus dans de nombreuses batailles et il^ n'ont jéussi qu'a obtenir un succès, grâce è des circonstances qui forment- aujourd'hui l'objet d'une enquête. Ils perdirent 100.000 prisonniers, un terrain très important et des centaines de canons, tandis qu'un ennemi redoutable les menaçait en Orient. Est-ce exagérer de dire que si l'armée russe eût accompli sa part do la tâche commune, la forco militaire de la Prusse eût été totalement brisée? Je ire il doute pas un instant. Les. brillantes campagnes en Orient nous valuront la iprise de Bagdad, au début de l'année, puis celle de Jérusalem, plus récemment. A tort ou à raison, ces deux événements ont plus contribué à rehausser le prestige de3 armes britanniques que tout autre événement dans la guerre. La conquête de Jérusalem causa une impression très profonde dans lo monde civilisé. Comment croyez-vous qu'en l'an 2000 on commentera les événements actuels? La révolution russe sera indiscutablement considérée oonimo le fait lo ï>lus important, puis le fait que les Etats-Unis participèrent pour la première fois, uon à la guerre, mais it la politique \ toire", dît le président du Conseil mondiale, une événement d'une importance capitale. (Ovations). Parmi les faits capitaux de l'année^ 011 ci-; tera encoro la conquête de la Mésopotamie et de la Palestiue, la libération des -Arabes de la domination turque. Puis, enfin, Iti constitution d'un conseil inter-allié. Le conseil interallié. Le conseil inter-allié s'occupe de toutes les questions financières, économiques, navales et • alimentaires nécessaires au pays. A mon avis, ses décisions auront plus d'influence sur les relations internationales qu'on le suppoi-e. Jusqu'ici les travaux du conseil ont réalisé des succès extraordinaires. On n'a constaté aucune sorto de discorde au cours des discussions. Cc.les-ci ont même contribué à aplanir I toutes les divergences de vues. Elles donnèrent l'occasion à plusieurs pays d'échanger des vues et de s'aider mutuellement en ce qui * I concerne les décisions à prendre. ^ j Les pays emploient largoment le conseil, i qui leur rendit de précieux services.et auquel • I ils recourent sans cesse. Je ôuis certain que, lorsque ce grand organisme, auquel quatre gouvernements ont délégué leurs membre» les plus éminents, se sera développé, il aura uno grande influence .sur la vie économique des quatre nations représentées dans lo conseil. Jo rends hommage à sir Henry Wilson, le représentant militaire de la Grande-Bretagne auprès, du conseil, un homme très compétent en matière do stratégie et qui eonnait fort bien les armées britannique» et rufc->:es. Il est en outre doué d'imagination,' une qualité rare, " même parmi les soldats. Je crois que le gouvernement .sera brillamment représenté par ; sir Henry AVilson et jo suis heureux do pouvoir déclarer que toutes les craintes au sujet d'éventuelles discordes entré toutes <*s personnalités ne sont nullement fondées. La défaite de l'Italie. La situation a créé plus de soucis à la suite des deux événements qui se sont produits les deux dernières 'semaines. Lo premier e'est la défaite de l'Italie. Je tiens à parler de la façon dont les troupes britanniques et françaises se sont rendues au secours dès Italiens-à l'heure critique. L'action s'exécuta aveé uno promptitude qui Constitua à coup sûr une surprise pour l'ennemi. L'appui qu'on prêta*<aux Italiens l'ut à la fois matériel et moral. Encouragnes par 00 fait, les troupes italiennes, qui avaient été dispersées totalement deux semaines auparava;.,, sont rentrées dans les rangs. lies troupes françaises et britanniques peuvent s'enorgueillir d'avoir contribué pour une bonne part au rétablissement de la situation sur le front italien. (Ovations). Néanmoins, la défaite en Italie a suscité do grandes difficultés pour les commandements britannique et français. Elle a obligé do retirer du front français un nombro considérable de divisions pour appuyer les armées italiennes, ce qui signifie qu'on a prélevé une bonno partie des effectifs britanniques et français. Les événements en Russie, Le. second événement qui rendit notre situation plus mauvaise fut La dévolution des maximalistes. Depuis deux semaines la situation eu Russie s'est totalement modifiée. La Russie était au moins ,,nominalement" en guerre avec l'Allemagne. L'arméo russe occupait une longue ligne. Les Austro-Allemands étaient obligés d'engager eifr cette ligne un grand nombre de troupes. Mais on vient do conclure un armistice et d'entamer des négociations de paix. Il est vrai que lo traité d'armistice contient une clause interdisant à l'Allemagne ^ d'envoyer des troupes du front oriental au front occidental. Nous avons entendu parler jadis do chiffons de papier. A mon avis, ïe pays qui croît que l'Allemagne tiendra sa promesse 11'a pas profité des leçons de l'expérience. (Ovations). Nous devons tenir compte de cette circonstance. Les deux faits que je viens d'exposer ont fait augmenter notre inquiétude et ont imposé plus d'obligations aux autres pays belligérants.Il est absolument nécessaire, par conséquent, pour la sécurité de nos armées, de notro pays et pour la défense de nos alliés, que la j Grande-Bretagne consente h de nouveaux sacrifices pour renforcer l'aimée prochaine ses années au front. Les promesses faites en 1916 aux ouvriers étaient absolument nécessaires aux intérêts du pays mais aujourd'hui le gouvernement se voit forcé do faire des propositions • pour pouvoir appeler des 'hommes employés pour la défense du pays dans d'autres sphères de travail. Avant de demander à la Chambre des Communes, le* sanctions nécessaires pour réaliser ces projets et pour nous délier do notre promesse, le gouvernement propose une entrevue la semaine prochaine entro le ministre du service auxiliaire national et lés 'leaders des syndicats. Il y a encore une raison qui oblige le gouvernement à appeler de nouvelles recrues. Il est injuste et intolérable que d'es homme* qui ont été grièvement blessés à diverses reprises soient renvoyés au front, tandi.s que d'autres hommes, dan le pays, n'ont jamais encore été au front. 1.1 n'y a pas de doute que les deux mois pj*o-chains seront les plus durs ode la geurre», parce qu'une des grandes puissances ne participe plus à la guerre et qu'uno autre n'est pas en-ore complètement entrée en lice. Notro tâche sera ardue mais no supposons pas que l'ennemi 11'a pas de difficultés nos plus do son côté. D'après les récentes données les ouvriers allemands sont devenus si faibles que la production par tête en Allemagne a diminué de 32 pour cent depuis le début de la guerre. Quelles sont maintenant nos perspectives? La France a combattu depuis le début do la guen*e. Elle a subi indiscutablement de forte» pertes. En dépit du revers 6ubi par l'Italie, les pertes de ce pays no sont pas comparables à celles de l'Autriche et en dépit des grosses pertes que nous avons subies les pertes permanentes do l'armée britannique ne comportent pas plus,que le quart ou la cinquième partie des pertes permanentes de l'Allemagne. Si nous employons les réserves on cffectiis des nations qui "côtés sont rangées à nos se contre l'Allemagne ,il apparaîtra qu'elles ? -ront deux fois plus nombreuses que celles de l'Allemagne, de l'Autriche çfc de leur» alliée.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes