L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 21 Juin. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kp7tm7340c/
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S cents Vemcsredi 25 Juin 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, •.Irkiit^nnl csaïtfïlidî3e« dlM rnsailsi e»*iï*aissaïlt era MoIlBaiode Beige est noire nom de Famille. Toutes les lettres cloivenî être adressées a bureau de rédaction : IM. 22$. VOORBSJROWAL 234-24< AMSTERDAM. XêîéipIhjOTPes: 2797 et S77.^. Rédacteur era ChcS: Gustave Jaspaers. ... . _ , , ( ChaVles 53 errasircl, René Ctiarastory, C^ovnuté de Rédaction : ^ js^yasse IpgaSraparé. Abonnements: Hollande II, 1.50 par mois. Etranger î!. 2ïG0 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés 'en Hollande fil. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le luigarie et l'Ilieiap C'est etu vain que nous attendons y éclaircissement dans le mystère de la cri; ministérielle bulgare. Radoslavof a demi sioainé, Malinof lui succède. Ne s'agit-il i que d'une simple mutation de personnes c bien assistons-nous à un changement c politique ? Les journaux allemands se doi nent vraiment trop de peine pour explique à leurs lecteurs que Radoslavof c'est Mal nof, et que Malinof c'est Radoslavof. Ur grande barbe noire prend la place d'ur autre barbe noire, oui, mais il semble bie que ce qui 6© passe derrière cette barbe X n'est plus la même chose. Faut-il voir dans la chute de Radoslavt un triomphe des Grands-Bulgares, mécotr tents du traité de Cotroceni par lequel 1 Bulgarie n'obtient qu'une partie de 1 Dobroudja qu'elle convoitait tout entière Sans -doute un Grand-Bulgare, si gran qu'il soit, trouve toujours nlus grand qu lui! Il est au moins étrange d'entenidr reprocher à Radoslavof quelque tiédeur e matière d'annexionnisme. Nul mieux qu lui ne caractérisait le ministre de proie d •souverain de proie d'un pays de proie. ] était l'âme damnée de Ferdinand, l'instru ment de sa politique impitoyable et cautf Jeu se. Ce prince et son ministre ne vivaien plus, ne respiraient plus que pour une chose la révision du traité de Bucarest de 191 qui avait laissé la Bulgarie affaiblie et hum: liée,, obligée de céder Cavalla à la Grèc€ Monastir à la Serbie, la Doubroudje bulgar à la Roumanie. Mais par la faute de qui Par la faute du Ferdinand lui-même qt prétendait s'arroger la part du lion dans le conquêtes réalisées par les Serbes et le Grecs. La lâche et traîtreuse agression <1 son armée contre les troupes de ses, allié reçut le châtiment qu'elle méritait. Les Bu! gares, battus en Macédoine, assistèrent, im puissants, à la marche de l'aBmée roumain sur Sofia. Il fallut capituler. La faute des alliés lors des pourparler qui précédèrent l'entrée en campagne de 1. Bulgarie aux côtés des Empires Centrau: fut de n'avoir pas assez tenu compte d' caractère vindicatif de Ferdinand. Il n'agiraient pu apaiser ses idées de vengeanc qu'en comblant sen orgueil et sa cupidité Peut-être qu'en lui promettant le trône de Basil eus de Byzance ils l'eussent détermin à jeter encore une fois ses troupes contre le ligne de Teohataldja.'.Mais ni la Serbie, n la, Russie n'y pouvaient consentir. Et comme d'un côté ou. de l'autre, il voyait l'imipossi bilité d'assouvir son ambition suprême qu était de régner à Constantinoiple, b'erdinanc préféra le parti qui lui permettrait de man ger froid le plat de l'a vengeance. Les évé neanents considérables qui se sont multiplié depuis n'ont paa effacé le souvenir de cei semaines "tragiques où Ferdinand et soi ministre, dissimulant leur jeu Avec un-astuce machiavélique, dupaient çncore h diplomatie de l'Entente quand, déjà, il s'étaient vendus à Berlin. Vendus à Berlin, oui, pour réaliser aveu l'aide des armées allemandes et autrichien nés les aspirations les plus forcenées du part: de la Grande Bulgarie. On sait comment fui consommé l'étranglement de la Serbie. Le trahison de Constantin permit également aux Bulgares de s'emparer de Cavalla, di fort de Rupel et de la ville de Sérès. Saloni que excitait leur convoitise mais il fallait I< prendre. En attendant, ils perdirent Monastir que réoccupa la vaillante armée serbe L'entree en guerre de la Roumanie, grâce l la défection des Russes, allait permettre ; Ferdinand de se venger jusqu'au bout et d< s'agrandir au nord. Lui et son ministre parurent atteints d'une boulimie excessive même aux yeux de leurs complices. Non seiv lement ils élevèrent des prétentions sur toute la l^oubroudja mais encore sur la B.essarabie •où ils découvrirent subitement une population d'origine bulgare. Berlin mit ur frein. Le traité de "Cotroceni marqua ai: •nord le3 limites de la Bulgarie comme l'entendait l'Allemagne. Ce serait mal connaître Ferdinand que do croire qu'il n'en conçut ni dépit, ni ressentiment. Son ministre s'en va. Sans doute ce dépit et ce ressentiment sont partagés pa,r le parti de la Grande-Bulgarie ainsi que par des nombres de l'opposition. Ils estiment'que, puisque l'alliance de l'Allemagne1" ne donne que des résultats jugés si pauvres par eux, cette alliance devient inutile. loi ils se rencontrent avec les socialistes et avec l'immense majorité de la population excédée de la guerre .Dans nombre de villes et de villages ont éclaté des émeutes provoquées par la famine: l'armée a dû intervenir; il y a eu des collisions sanglantes. Sans doute nous sommes peu informés des événements de Bulgarie. Mais ces quelques faits sont suffisants pour éclairea4 d'une lueur la démission d'un ministre qu'on avait cru inamoviblç. Ferdinand et Radoslavotf, si mécontents qu'ils puissent être de l'Allemagne, savent bien qu'en dehors de l'Allemagne il n'y a point de salut pour eux. Ils ont lié le sort de la Bulgarie au sort des Empires Centraux avec les chaînes pesantes de la complicité. Mais le peuple bulgare, dans son realisme sans grandeur, ne prétend tirer que des profits d'une alliance dont il refuse de porter les charges. Les Allemands n'ont pas donné toute la Dobroudja à la Bulgarie. Lui donneront-ils toute'la Macédoine et les ports grecs? Rien n'est plus problématique. En attendant ils ne lui donnent même pas de blé, et pour cause. Le peuple bulgare a beaucoup d'appétits et de toutes les natures. Et puisque l'Allemagne ne veut ou ne peut pas les satisfaire, il en a assez de l'Allemagne. Le mouvement est assez forfi pour que Ferdinand, bien malgré lui, ait été contraint de se séparer de Radoslavotf et d'appeler Malinof. Celui-ci va-t-i] chercher à se dégager du joug de Berlin? Nous n'en savons rien mais à Berlin on s'en inquiète au point sua ici sffleâffisÉœi Màeaa teamiss ea. ! ces termes une communication d'insrpirati B! officieuse à la ,,Gazette de Cologne": ,: .les Bulgares, en un moment où les ail; font un suprême effort, changent la poli que de leur gouvernement, il devient dif n cile de les suivre..% ' '• ;e D'où il appert assez clairement que 3- sont au contraire les Bulgares qui refuse n désormais de suivre l'Allemagne. u i Charles Bernard, e i- . .M'na> -0-»-<gn— L- Leur ©©rafiagiee- e e n Extrait d'une lettre du front:' e Depuis le 21 avril je suis devenu mitra leur dans la compagnie commandée p >f L..., toujours au même régiment. A part .- danger qui pour nous a été le même q a pour l'infanterie, puisque nous devons J a mêmes postes et tranchées à occuper qu'eu ? la vie est beaucoup plus supportable quoiq-i encore très pénible, surtout dans le secte e réputé pour le plus mauvais du front bédé e Nous sommes en pays reconquis par l'offe i sive des alliés l'an dernier dans le Flandre e Cela n'est pas très» intéressant parce qu i n'y a plus trace de maisons, encore moi 1 de villages, à plusieurs kilomètres du fron .- Nous restons donc souvent longtemps sa - voir de ;,pékins." Et cela ne va pas du ta t aux poilus qui aiment, pendant leur rep i: derrière les lignes,-à retrouver soit uo 2 saille de danse! ...ou tout au moins quelqu , cafés et des magasins bien approvisionnés , La vie est bien dbangéo donc depuis que a ques temps, mais malgré toutes les misèr ? que nous avonds endurées, et que nous savo] i devoir endurer encore, nous nous sentons < s. force à tenir plus longtemps que nos enn s mis et la haine pour le boahe ne fait qu'a 0 croître à mesure que &e> prolonge la guerr s Dernièrement nous avons eu l'offensir - des boches sur le front belge. Ils" croyaiea - all^r tout droit à Calais ; leurs officiers lei 3 avaient raconté que les Belges s'étaient ret rés à la suite de l'échec des alliés au si: 3 d'Ypres. Tu auras su par les communiqu 1 sur quel bec de gaz les boches sont tombé i Nous leur avons fait 750 prisonniers et pr i 42 mitrailleuses, des minneniwerfer et t a canon. Quelques jours après nouvelle att 3 que boche. Cette fois'j'étais aux petits po tes avancés. Nouveau dés-astre pour 1 3 boches, de plus petite envergure. J'ai eu 3 plaisir d'en descendre trois et de faire pi 3 sonoier un bonhomme qui pesait plus de i i kilos. Si tu l'avais vu tomber à mes genoi - quand je lui ai montré ma broche, tu aura perdu du coup l'estime que l'en peut avo l pour Jes stosstruppen allemandes Me t'assui [ que quand ces cochons sont pris au piège i . ne sont pas fiers. Le mien m'a raconté qu' était mon ,,bon camarade" et que le6 Belgi s étaient les meilleures stosstruppen du moi i de. Comme dans le courant du combat noi ? avions attrapé une soif et une faim pe 3 ordinaires, je me suis régalé de son pai K.K. (le même que le pain de oheval e ; temps de paix) et surtout d'un bon den litre de cognac. Le soir à la relève mes c; 3 marades et moi étions un peu légers. Dar tous les cas si les soldats allemands soi: mieux nourris que les civils, ils ne le sor 1 P3,5 comme les poilus belges, quoique por nous ^ aussi les restrictions sont en vigueu ; depuis longtemps. Diminution de pain, d viande, de sucre. Seules les pommes d terre sont en abondance et constituent ave < soupe, qui est également fort bonne, 1 principale force de notre nourriture Naturellement ces succès belges entretien nent le moral des troupes, et nous remetten l dans l'estime _ et le souvenir de nos allié ) fiançais, anglais, qui ont grande confianc i .en nous. Le soldat belge est fier et a cons cience^de sa valeur. Il reste dans le oomiba corps à oorps ( je puis en causer puisque j'a > été engagé moi-même) un adversaire contr lequel le boche n'est pas de taille. — -■ . le sort des yisiiiarus en Heiyip occupée L'occupation allemande, raréfiant tous le: ■ produits, et, de plus en plus, a imposé aux habi tants du territoire belge envahi la file devan les magasins ouverts par les autorités belgei et la Commission for Relief in Belgium. TJne feuille teutonisée, par se garde bien d désigner l'auteur du fardeau de misères s lourd des occupés, trace, des vieillards dani une file, la douloureuse peinture suivante : m--Us sont légion, incapables de tout tra vail.,. ,,IIs font la file. ,,Ils font la file pour eux-mêmes, pour leurs proohes, pour^leurs enfants retenus à d'autre? besognes, pour leurs voisins occupés ou que h corvée fastadieuso obsède par trop. Leurs pau vres jambes fléohissent sous le poids cependanl dérisoire de leurs corps amaigris; ils s'accotenj tant bien que mal aux murailles, leurs mains lamentables treinblottent, les doigts, recroque villes par l'ankylose et par le froid, esquissent quelques gestes vagues qui ponctuent les propos plus vagues encore par lesquels ils s'efforcent, au cours des longues heures d'attente, de tuei le temps. ,,Tuer le temps! Les mots ont parfois une ironie odieusement cruelle; c'est le temps qui les tue, lentement, petit à petit. Ces épaves auxquelles tout une vie de travail n'a pas donne le droit de manger à leur faim. j,Hâves, amaigris, toussotants, lamentables, les vieux et les vieilles font la file; ils attendent leur tour aveo résignation, comme ils attendent la mort." Pour les soldats internés Vn interné mineur 1.00 jl. // v-a m m 21 juin 1917: Entre le Comillet * et le Mo ni Blond les Français progressent de 300 mètres sur un. front de 600 mètres. Xe$ Italiens occupent le sommet de la cote 2669 (petit LagarusiJ si. grogçe&sent m mLlê xmfat En Belgique. ta- Ei- ^ Le Régime de la Terreur. nt 16 nouvelles exécutions! .D'après îe. correspondant de la frontière d ,.Telegraaf" les boclies viennent d'assassine une fois de plus 16 de nos compatriotes. — Il y a quelque temps plus de cdnquanl personnes des communes de Watervliet, Ca] rycke, Eeoloo et du nord de la Flandre Griei taie furent arrêtées sous le prétexte — toujouj le même — d'espionnage. D'après des bruits circulant à la frontiàl 16 de ces malheureux, parmi lesquels des fen il- mes, auraient été exécutés, après avoir été son ar mai renient jugés par un tribunal de sang le Gand . IQ D'autre part, de nombreux habitants d es Selzaete, Ertvelde, Wadhtebeke et enviror viennent d'être déportés par les boches por x' aller travailler derrière le front allemand. X& ir La oiiasée mx statue! ^ On sait que sur les instances réitérées € pressantes du pape le kaiser a donné ordr k de surseoir aux réquisitions des cloches d nos églises, dent le métal devait servir au boches à fondre de nouveaux canons; il ee vrai qu'il y a seulement suspension prov: soire de l'ordre de réquisition et il faut ad mettre qu'un inventaire complet de nos ck b ches ayant été fait, ainsi que pour les tuyau: I d'orgues et les autres objets en métal e usage pour le culte, un jour viendra néan 26 moins où nos envahisseurs passeront outr js plus prières du chef de la Chrétienté'et, san 6 plus de façon, enverront tout cela à la fente e~ Ne pouvant s'en prendre, pour le manien c~ du moins, à nos cloohes, les huns annonceïi 3' qu'ils se préparent à s'emparer de toutes le statues en bron&e» qui ornent nos places pu I bliques et qui leur paraissent admirablemen ir- propres à leur fournir quelques batteries d bouches à feu. La récolte semble devoir êtr , assez abondante, car, dans nos villes belges 26, le nombre des statues est considérable; i n'est pas de nos petits grands hommes don 15 leur cité natale n'ait un jour songé à iinanor II taliser les traits par l'airain, et pereonn 1" n'ignore que, dans ces dernières années, 1; s" statuaire a particulièrement sevi chez nous 23 .Certes, à ne considérer que le côté pure '.ô ment esthétique, la disparition de quelques unes de nos statues ne risque pas de causer i ^ l'art une perte absolument irréparable. Qu'i r1 s'agisse du monument du chimiste Van Hel }s mont ou de celui de l'astronome Quételet, i 'r Bruxelles, de De Wael d'Anvers, du Fran e Wiilems de Gand, de l'André Dumont d . Liège, ou des multiples LéopcÛJd Ir de Mons 1 de Namur et''d'ailleurs, il y aura peu d< s gens de goût pour les regretter; mais il es tels autres monuments, fort nombreux ceux là, qui nous sont chers, soit pour leur mérit u artistique, soit pour l'intérêt historique oi , documentaire qui s'y attache. Et ceux-] les boches Sont doublement criminels de s' I emparer pour en faire des canons Krupp. j II faut avoir l'âme d'un boche pour pe u ser à faire, ainsi disparaître les différer r chef6-d'oeuvre de Constantin1. Meunier, q décorent les parcs de plusieurs de nos vili] ô belges, les statuettes en bronze du square ( H Petit-Sablon, le groupe d'-Egniont et de Hc ■5 lies, à Bruxelles, les bronzes de Mignon ; Parc d'Avroy, à Liège, combien d'auti e encore !... l- i Et l'on se demande aussi ,ce qui se passer l- et si les populations resteront calmes, le jo à , où les boclies seront assez osés pour port ' une main sacrilège sur la ,,Dullo Griet" -6 Gand, le Charlemagne de Liège, les Coi r muniers de la Grand'Place de B rages, , surtout le Manneken-pis de Bruxelles ! Q sait si, ce jour-là, des révoltes ne se prodi | ront pas, que les Allemands étoufferont da » le sang? t! Aaa e A Bertrix, les Allemands ont mis en et Q d'arrestation trois habitants, sous l'inci ^ pation, d'ailleurs absolument fausse, qu'i ^ se livraient à l'espionnage au profit d " alliés. Parmi eux se trouve un homme c " près de 70 ans, un vieillard presque imp lent, dont le seul tort — à leurs yeux ! -c paraît être d'avoir exprimé trop. pulbliqu 1 ment sa profonde antipathie pou£ les bou reaux de notre patrie. 3 Les trois malheureux ont "été amenés à ! s prison do Namur. * * » ^ Depuis la première offensive de fin mar ^ les boches ont réquisitionné le magnifiqr 3 Château-Royal d'Ardenne, sur la ligne c Dinant à Rochefort, et le Château des Am rois, près de Bouillon, et les ont convert 3 en hôpitaux. 3 Le premier, qui, après avoir appartenu ' la Compagnie Internationale des Granc Hôtels, avait, en 1910, fait retour à la Coi ronne, constituait, avec son beau parc c près d'un millier d'hectares, une des pli merveilleuses résidences royales qui se pui 1 sent rêver. Aujourd'hui, ses pelouses soi devenues de véritables dépôts d'immond ces! On sait que, de son côté, le châtea d'Amerois est une propriété personnelle d Roi Albert. S AM Psifs Wallon î A Jemeppo on a retiré des eaux de ] , Meuse le cadavre d'Armand R..., 31 an 3 marié et père de deux enfants, domicilié 3 Yvoz, en celui d'Irma K...., 20" an - demeurant à Jemeppe, En quittant ses'p: > rents, elle leur avait dit: ,,Je m'en vais < l ne reviendrai plus." Elle n'est pas revenu* t Les ©pératimis msliSaires» î h • bataifls de le Ftin rai® eses riskece ■r s . « Les alliés repoussent de nombreuses tentatives emarnes, exécutes} l. avec succès plusieurs contre-attaques et infligent do grosses pertes à l'adversaire. - 3Gïï prisonniers l La situation au front occidental. - L'cffensiva alïsman^e. • Combats cl artillerie et de patrouille, (Communiqué officiel américain*). PARIS, 19 juin. Combats d'artillerie su plusieurs noints du front. De nombreuses expéditions de patroruill furent à nouveau' entreprises. En Woevre et en Lorraine" on fit un em ploi intensif de gaz délétères. s Sur le front de la Marne les. patrouille - américaines passèrent la rivière et ramené rent des prisonniers. Quatre de ncs homme: ' ont été portés manquants. 3 En Woevre un coup de main ennemi . exécuté la nuit dernière, échoua sous d( i fortes pertes. Les aviateurs américains bombardèren avec succès les voies ferrées à Conflans. Journée calme, (Communiqué officiel.) PARISj 19 juin. Rien de saillant ne s'esl produit dans la journée. Hier les pilotes français abattirent 6 ap pareils allemands et incendièrent un ballor captif.- Des escadres françaises de bombar- - dement jetèrent dans la nuit du 18 au 1£ juin 10,000 kilos de projectiles sur des sta-tians, des cantonnements et des campe-ihents dans la contrée de Villers-Franqueux, Favérolle et Eismes. Opérations de détail. (Communiqué officiel.) 1 LONDRES, 19 juin. La nuit dernière les Britanniques, réussirent un coup de mair au nord-est de Bethune. Ils firent quelques prisonniers et capturèrent une mitrailleuse. Ce matin, de bonne heure, nous repoussâmes un raid ennemi sur nos positions à l'est d'Hébu terne. L'artillerie ennemie fut un peu plus active dans le secteur d'Albert, dans la région de Locra et vers le lac de Dickebusch. L'action de i'avîation britannique. JCommuniqué officiel) LONDRES, 19 juin. (Reuter.) Lo maréchal Haig mande dans son rapport que lefe aviateurs britanniques détruisirent le 18 juin lo aéroplanes allemands et contraignirent• 5 autres appareils à atterrir, tandis que 8 machines britanniques manquent. Dis;-iiei}f; çaille kilo? de bom-tfesa turent lascés, ^ Parts sous le bombardement. j PARIfe, 29 juin. (Hav&s.) Iies Suisses ait { man i ques habitant Paris "viennent d'adresse à la presse suisse de leurs cantons une not : l-Totestant contre les informations tendanciel; ses publiées par quelques journaux suisses su j 1 attitude de Paris duirant le boni bar d em en i Cette note a en meme temps pour but de ra^ surer les amis et les parents des Suisses hab: tant la capitale française. Les rédacteurs d cetto note, qui sont les présidents des nom > breuses soctétes suisses alémaniques de Parif donnent un tableau de la physionomie âc 1 ; capitale pendant le bombardement qui démen ■ toutes les informations fantaisistes improvisée ! à distance. s Le blocus des ports de Zeebrugge et d Ostend LONDRES, 1,9 juin. (Reuter). Répon J dant à une interpellation à la Chambre de Communes, M. Mac Namarra, secrétaire d 1 Amirauté, fit les déclarations suivantes ,,Le succès des opérations de la marin . contre Zeebrugge et Ostende est plus grant qu'on ne le supposa au début. Les bâtiment de la marin© allemande se trouvent toujour | bloquées à Brug.es et dans le canal de Bru ges, où ils sont exposés à de continuelles at taques aériennes; 21 contre-torpilleurs, U] grand nombre de 60us-marins et • de bâti ments auxiliaires se trouvent dans les bas sins et le canal de Bruges". Sur !a frosit italien. Les alliés repoussent de nouvelles attaques onnemies et infligent des pertes énormes à l'adversaire. 9011 prisonniers! (Communiqué ' officiel.) ROME, 19 juin. (iStefani). Dans la nuit di 18 juin et hier l'ennemi ne reprit pas ses atta ques depuis le plateau d'Asiago jusqu'au Mon tello. .Ses attaqués locales furent repoussée dans la contrée du Monte Grappa et du Mon tello. Nous exécutâmes des attaques sur le plateai d'Asiago où les détachements alliés firent plu sieurs dizaines de prisonniers et où ils s'empa rèrent de deux canons. A la suite do notre poussée continuelle nou repoussâmes quelque peu le front ennemi ai sud du chemin de fer de Monte Belluna. No batteries Ibombardent sans interruption les troupes ennemies de la première ligne et celle qui sont en marche. Sur la Piave, hier matin, tout fut calnn mais dans l'après-midi la lutte reprit avec vio Oan^l élu tj^utes Je; attaques furent repoussées. Entre Candelu e1 Fossalta les attaques acharnées de l'ennem furent brisées par la formaté de notre infanterie, Dans le secteur de Fossalta et au nord de ■ Capo Silo la lutte sévit avec la mémo violence à, mais sur un front plus étendu. L'ennemi, bom-în bardé par nous de près, se défend désespérément. Pour chaque pouce do terrain on se n_ bat avec acharnement et les avions italiens "el alliés coopèrent efficacement avec nos troupes, La lutte continue avec violence et l'ennemi m dans le but .de conserver quelques avantages 63 remportés au début de la bataille; ne regarde pas aux pertes qu'il subit depuis cinq jours sans r- interruption à la suite de notre feu de et de ce tu lui de nos avions. e3 Le nombre de prisonniers faits depuis le début de la bataille s'élève à 9011. Nous nous em-parâmos également de nombreux canons et de ' plusieurs centaines de mitrailleuses. Cinquante ir avions ennemis furent abattus. Seulement deus &r de nos appareils ne sont jjas rentrés. le Q_ Situation Inchangée dans le secteur britannique, ni ICcemmuniqué officiel.) i- LONDRES, 19 juin. Situation inchangée le dans le secteur britannique. Ncs batteries exécutèrent des tirs de barrage et bombardèrent les positions ennemies. Par contre, l'artillerie ennemie ne fut pas ^ très active. Le nomlbre de canons que nous ^ avc«i6 capturés s'élève à 7. On se battit fer-^ me sur la Piave, mais l'ennemi ne fit que peu de progrès. Les eaux de la Piave ont r6 subi une craie et plusieurs ponts de l'eijnenii ^ ont été emportés par les flot3. - L'échec de l'offensive ennemie. Un correspondant de Stefani dit que, des do-r- cuments trouvés, il résulte do plus en plus que l'ennemi, en commençant oette offensive, fut ^ guidé par .une double nécessité : obtenir un succès politique et militaire aussi bien par rap-,port à l'exterieur que par rapport à l'intérieur et se procurer des<vivres pour la population ec 3' l'armée. e La proclamation du général Conrad von Hotte zondorff à ses troupes témoigne de l'esprit de &- haine envers l'Italie. i8 Dans cette proclamation le général dit à ses troupes que durant des j mois elles ont rem-^ pli fidèlement leur devoir au milieu de la neigo . et des glaces pendant qu'à leurs pieds se trouvait ,1a plaine ensolleillée de 'l'Italie. Le mo-l" ment est arrivé à présent de descendre dans e cette plaine. Votre courage ne connaîtra pas is d'obstacles. Comme une trombe vous chasserez 3- devant vous l'allié infidèle d'antan et les amis Lt qu'il a appelés au secours. 'Vous montrerez au j. monde que personne ne peut résister à votre héroïsme. Vos frères et pères et aïeux, animés par le même esprit, ont combattu et' vaincu 1 ce même ennemi. J'ai la conviction que vous u en ferez autant. Plus jamais l'Italie ne peut encore tendre les mains vers nos alpes magnifiques, vers nos côtes et? vers nos ports, où toutes nos nationalités ont les mêmes intérêts. A vous de décider de la prospérité, de l'avenir, a de l'honneur et -de l'existence de la patrie >, chérie. , à La proclamation se termine par un appel s, énergique pour renverser et piétiner tout dans L_ un élan irrésistible. ^ Ce document livre la preuve, dit le corres-k pondant, de l'insolence autrichienne, mais aussi du grave échec que l'ennemi vient de subir. La marche triomphale des Autrichiens a été changée en un bain de sang. L'empereur Charles au front de la Piave. LONDRES, 20 juin. (Reuter.) .On télégraphia hier du quartier général italien : Co matin l'empereur Charles visita le 8 front italien pour se rendre compte de visu de la situation mais surtout peur encourager les troupes par sa présence. i L'empereur comptait passer la Piave et escalader le Montello, où il aurait eu vue sur, la plaine de Vénétie. Mais on lui con-sella de renoncer à son projet, étant donné que la situation en cet endroit n'est pas du tout sûre à cause des grandes difficultés du transport du matériel d'artillerie sur la Piave, tandis qu'on craignit également la visite d-aviateurs britanniques et italiens. Il paraît que l'empereur fut déçu au su-e jet des résultats obtenus jusqu'ici par ses _ troupes mais qu'iLest décidé à tenter pour-r tant un nouvel effort en vue d'écraser les • Italiens avant de faire appel au secours " dé son alliée, l'Allemagne. e ; Eîrs iESeg^ïcada© 1 Un mensonso allemand de plus. s LONDRES, .19 juin. Reuter apprend de source officielle que rien n'est moins vrai que l{i nouvelle publiée par la pressa alle-3 mande, avec l'objectif évident , de la propa- - ger en. Belgique occupée, nouvelle aux ter-s mes de laquelle les gouvernements britanni-3 que et belge auraient conclu un accord sti-: pulant que la police britannique séjoûrne-3 rait en Belgique 18 mois après la guerre 1 pour protéger le gouvernement belge contre s le peuple belge mécontent. 3 Les journaux allemands ont sciemment - détourné le sens d'un traité officiellement - publié en avril 1916 et qui règle la juridic-i tion des conseils de guerre pendant la guer- - re. SSita FÊ°anc© Le discours de Guillaume II. PARIS, 20 juin. (Havas). Le ,,Temps" 'fait les réflexions suivantes au sujet du discours <le Guillaume II* „Le gôuvernement allemand veut qu'il n'y ait place que pour l'Allemagne dans le ] monde. En occupant l'Ukraine et la Finlande, il a fait de la Russie un domaine fer-5 nié. En fondant le Mittel-Europa, il réserve . 1 ' Autriche-Hongrie, la Pologne, les Balkans et la Turquie à l'extension allemande. Guil-i laume jure la p<erte des Anglo-Saxons. Après tant d'attentats et dé menaces, peut-on permettre aux Allemands de tenir , le langage que M. Ballin faisait entendre L à Hambourg: ,,L'Allemagne annonce ou'elle : 3 veut anéantir ses concurrents, et elle les ! sommerait en même temps de lui accorder J un traitement -d'égalité". M. Ballin, lui-même, serait confondu d'étonnement si les 5 alliés ne relevaient pas ce dffi. Car il a re-, j j coc^uj iea prétentions dç l'jAllepniagne i * sont insoutenables: ,,Nous ne pouvons pas mettre de contrainte, a-t-il dit, là où nous demandons à nos ennemis .la liberté." Puisque Guillaume II veut mettre des contraintes, défendons-nous. La conférence de l'em- Îire britannique, qui siège actuellement à ^ondres en meme temps que le cabinet impérial, étudie sans dout9 la répartition des matières premières pour l'après-guerre. Pui«ss,e-t-elle pousser activement son travail et aboutir à un plan définitif, comme l'a fait le gouvernement français. Ensuite la parole Isera aux Etats-Unis". L'Allemagne refuse aux autres peuples le droit de vivre: on le constatera une fois de plus en lisant les nouveaux'détails que le j ,, Temps" publie aujourd'hui, eur le sort de I la Roumanie. Et les nations que l'Allemagne menace de mort hésiteraient à se réserver dans le monde toutes les ressources qui sont nécessaires pour réparer leurs ruines, pour compenser leurs sacrifices, pour rétablir leur prospérité. — .. Era âsig!eterre La société dss nations. LONDRES, 19 juin. (Reuter). Le vis-c?^t;Grey publia une brochure siù: la ,,So-: ciété des Nations", dont voici un extrait: i L'existence des Etats ou des empire^ séparés ne constitue pas le seul enjeu de cette guerre. Il y va de l'existence de la civilisa-tion moderne. La guerre décidera èi oette civilisation subira le sort des anciennes formes de civilisation. Par contre ses progrès i dépendront de la façon dont les belligérants et les neutres tireront prti des leçons da i cette guerre. Si la guerre n'indique pas de voies nouvelles aux générations futures^ elle aura é£é la plus terrible épreuve que la terre n'ait jamais oonnu. Le fait que Ia constitution d'une société des nations a apparu jusqu'ici comme impossible n'implique pas que sa constitution ne soit pas possible non plus à l'avenir. Je me propose, dans cette brochure, d'ex* poser les conditions qu^ tout eu n'étant pas présentés actuellement, pourront créer à l'avenir la possibilité de la réalisation de çe .vaste projet. Comme condition ]*incipale le projet doit être accepté intégralement par les chefs des divers Etats et doit former la base essentielle de leur politique pratique. Le jDrojet a été accueilli chaleureusement dans tous les pays alliés. Par oontçe le parti militaire allemand continue à s'y opposer, parce qu'il ne veut aseurer l'essor et la sécurité de l'Allemagne que par la force ^ru-taie et qu'il craint, en l'acceptant, de perdre son influence. i Cette situation ne so modifiera que lorsque le peuple allemand se sera rendu coanp-; te que l'emploi de la force brutale lui cause autant do souffrances qu'aux autres peuples et qu'une sécurité basée sur le droit, les traités et la conscience des intérêts réciproques vaut mieux que les souffrances causées par la lutte pour la suprématie. Cette con-; viction amènera le peuple allemand à ren-' verser le -parti militaire et sa politique de force brutale. L'Autriche a manifesté déjà publiquement son intention d'accepter le projet qu'elle considère, sincèrement ou non, comme une garantie pour son avenir, non seu-I lement contre ses ennemis actuels, mais aus-si contre la domination-prussienne. Il va san3 dire que les petits Etats, belligérants ou- Neutres, ne demandent pas mieux, dans leur propre intérêt, que d'accepter un règlement qui protégera les Etats, grands et petits, contre une guerre agressive. / Il reste donc la résistance de l'Allemagne. t Mais, lorsque le monde aura été libéré du • danger que constitue ses dirigeants aux gantelets de fer, le peuple allemand se rendra compte que l'emploi de la force brutale ne rapporte rien et que son essor paisible sera garanti par un moyen bien préférable à la guerre et enfin que la condition pour la sécurité d'une nation est le sentiment de sécurité des autres nations. Mais tant que l'Allemagne ne se rendra pas compte de ces faits on ne poura fonder une ! société des nations, conformément aux prin-' cipes de M. Wilson. Une telle fédération doit ccfaiprendre aussi l'Allemagne et toute nation qui en fait partie doit être convaincue de la nécessité d'une telle institution et doit être prête à consentir à tous les sacri-; fi ces nécessaires à sa fondation. ! * * * ' Une lettre da M. Lloyd George. : ( LbNDRES, 19 juin. (Reuter). M. Lloyd , George adressa à un groupe d'électeurs lon-| doniens la lettre suivante: ! ,,Les questions prédominantes du jour sont T union nationale et la résolution de tout ' subordonner à l'obtention de la victoire. Les Allemands s'efforcent de miner le inoral des alliés eu éveillant la discorde et la. méfiance à l'arrière. Notre but est de briser la tentative de l'oligarchie militaire d'imposer son despotisme à l'univers, Rien ne nous en détournera. ,,Nou's ne pourrons réaliser que par la victoire l'idéal de liberté pour lequel nous sommes entrés en lice". * * * L'attitude des ouvriers britanniques. PARIS, 19 juin. (Reuter). Interviewé par le ,,Petit Parisien", M. Robert, ministre du travail en Grande-Bretagne, fit les déclarations suivantes: Depuis le début de l'offensive allemande la campagne contre l'appel sous les armes des ouvriers menée dans les usines et les mines a cessé, sauf au sein d'une minorité révolutionnaire de grévistes et de pacifistes endurcis. La majorité des ouvriers britanniques montre un patriotisme parfait et refuse d'entrer en conversation avec l'ennemi tant qu'il n'aura pas déposé les armes et qu'il ne se sera pas débarrassé de ses dirigeants. J »' ■ 1

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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