L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 20 Novembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8c9r20sv13/
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gôme Année N°. 393 & cents CIO Centimes) Samedi 20 novembre 19X5 L'ECHO BELGE L'Union lait la Forcer «Journal csaa©tîc3ieai dis matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: IV. Z. VOORBU8GWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave daspaers. ; ( Charles Bernard, Charles Herbie Comité de Rédaction: ^ René chambry, Emile Painparé. Foiar les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. Voorburgwa! 234-24O, Amsterdam Téléphone: 17715. Abonnements: Hollande 13.1.50 par mois. Etranger fi!. 2.0G par mois Annoncesi 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Ce que les Allemands voudraient faire oublier H y a quelque tempe, la Wolff-joyeuse accouchait d'une dépêche qui a paru dans quelques journaux hollandais, racontant une mission curieuse remplie par quelques officiers allemands dans la Belgique occupée. Ensemble, accompagnés de scribes plus ou moins décoratifs, ils visitèrent la petite maison d-a campagne que possède en Hai-naut, à deux pas de la frontière française, notre illustre compatriote Emile Verhae-ren. Dans cette délicieuse thébaïde, perdue au milieu di/ bois d'Angre, sur un plateau qui domine la jolie vallée de la Honnelle, ' le poète de Toute la Flandre et des Heures du Soir avait coutume de venir passer quelques mois chaque année, au printemps et à l'automne", mois de grand labeur littéraire et de fécondes méditations. Les biographes ont rendu célèbre cette humble et charmante maison du Caillou-qui-bique, au nôm si franchement wallon, la grande chambre de travail aux murs tapissés de livres et de tableaux modernes des écoles française et belge. Elle a donc reçu — baigne honneur ! —• la visite des herren offr.iere qui ont fait constater par des.voisins appelés à la rescousse que rien n'y avait été dérangé, que les troupes du kai-cer, la >,plus belle armée du monde"', n'avaient point crevé les tableaux à coups de baïonnettes ou ne les avaient pas recouverts d'inscriptions à la couleur blanche, dans ce goût-ci: ,,Dcutschland uber ailes , ainsi que cela 6'est passé dans l'atelier du peintre Opsomér à Lierre ; que les^ livres n'avaient point été dispersés ou déchires, que les tapis n'avaient pas reçu certains dépôts qui prouvent que, dans la race élue, tout est belliqueux, jusqu'au sphincter. En foi do quoi, un procès-verbal a été dressé que les Allemands, pour plus de sûreté, ont envoyé à Verhaeren, par l'intermédiare d'un écrivain habitant la Suisse. Et l'agence Wolff raconta brièvement, toute fière,, cette obligeante perquisition. J'ai eu l'occasion de voir chez Verhaeren, à Saint-ClOud, ce fameux procès-verbal que le poète a raison de trouver ,,étonnant". Dans le coin de gauche, on. lit: ,,'Koinmandantur von Saint-Ghislain". Et le procès-verbal, sur un ton presque obséquieux, raconte la visite faite par les officiers inspecteurs au ,,Caillou-qui-pique". (Ils écrivent comme ils prononcent). Nous avons demandé à Verhaeren s'il avait paru quelque part, dans la presse | belge ou française, un article disant qu'on avait saccagé sa maison. Pas qu'il sût. Il | croit plutôt qu'un des Allemands,qu'il con- j naissait avant la guerre, aura pris l'initiative de demander cette enquête aux autorités militaires pour le rassurer. Ou bien, ai les autorités militaires, en prenant cette initiative spontanément, n'avaient pas voulu réagir contre la conviction bien établie à 1 étranger, parmi tous les intellectuels, que les troupes allemandes, officiers et soldats, pendant les deux premiers mois de la guerre, 6e sont conduites en Belgique, dans le nord et l'est de la France, avec un vandalisme, un répugnant besoin de piller, de salir ou de détruire, qui exaspère on. fadt lever le coeur de dégoût. C'est bien possible... Les Allemands .ont très soucieux j depuis* quelques temps, de détruire chez les neutres et même chez leurs ennemis la solide réputation de barbarie qu'ils se sont acquise depuis -un an, eux, les représentants do la Kultur ! La „Kolnisohe Zeitung" a beau traîner Verliaeren dans la boue, après lui avoir sans doute tressé force couronnes. Il n'est pas mauvais qu'on assure ,,l'illustre poct-e ^ que rien n'a été dérangé au ,,Caillou-qui pique". Seinblablement, paraît-il, les Allemands ont pris soin d écrire a Maurice Maeterlinck qu'il s'était laissé induire en erreur, par un ami, quand il avait affirme dan3 une conférence, à Milan, que les principaux monuments de Bruxelles étaient minés et sauteraient le jour de la .débâcle. Des histoires non i îoins édifiantes nous Sont parvenues du pays envahi. Des land-sturm, de bons vieux landsturm bavarois qui ne demandent qu'à boire un Moss bien tiré, ont posé devant le cinéma tenant dans leurs bras des petits enfants belges à qui ils donnaient la pâtée- A Ostende, à Tliie.lt, à Roulers, à B'iankenbergihe, des officiers se sont installés dans de belles maisons, de ces maisons cossues comme on en voit ciliez les bourgeois de Flandre, et ils ont prié les gens de la maison, en leur laissant quelques pièces, d'enlever les objets de valèuf, pour bien montrer qu'ils ne les voulaient point subtiliser. Qu'avec un tact charmant ces choses-là sont faites ! Germania a beau prodiguer ses graces, avec sa balourdise coutumière : elle ne fera pas oublier les crimes qui l'ont pour tou- ( jours déshonorée. Elle pourra dire comme j Lady Macbeth, en regardant le sang qui couvre ses mains: ,,Tous le3 parfums de l'Arabie ne laveraient .point cette petite tache-là." Un artiste hollandais, qui est un homme courageux, rapportait récemment, à la fin d'un article sur Les Barbares en Belgique de M. Pierre Notfoomb, cette opinion qu'ex- , primait devant lui un officier de son pays, s'occupe spécialement d'histoire mili- ' 2,Ce cçue tes AHemancIs ont fait en ! Belgique dépasse en horreur tout ce qu'on a vu dans la guerre de Trente ans. Il faudra plus d'un siècle à l'Allemagne pour faire oublier au monde de telles infamies," Louis Piérard. —9 Pour nos soldats au front Si Nicolas, Noël et Etrennes Il ne faudrait tout de même pas s'imaginer, par les récits d'anecdotes qui nous viennent du front, par ce que nous en montre le, cinéma, que la vie dans les tranchées est un-e fête perpétuelle, que nos poilus ne demandent qu'à voir durer le plus longtemps possible. Certes leur moral demeure excellent, et ils l'entretiennent dans ces bonnes dispositions en,,,s'en faisant" le moins possible. Mais, pour les déshérites surtout, pour ceux qui ne peuvent s'offrir de temps à autre quelque douceur, qui sont privés de toutes nouvelles concernant les leurs restés au Pays, il y a de sombres heures, je ne dirai pas de découragement, mais de mélancoliques remembrances, auprès desquelles nos moments de nostalgie doivent paraître roses. Tandis qu'ici, bien au clwud, entourés d'aise et de confort sinon toujours heureux, nous attendons, en toute sécurité, l'heure bénie où l'envahisseur devra se retirer devant nos armées victorieuses, eux, glacés jusqu'aux os, patients et obstinés, attendent dans la boue rouge de l'Yser le signal du grand assaut. Et tandis qu'il nous arrive de murmurer, de blasphémer même, jusqu'à mettre en doute les promesses de nos Alliés, pas une plainte ne. sort de leurs poitrines fier es, décidées à briser à n'importe quel prix le mur de hciion/iiettes que l'enne.-mi a élevé entre leur chère Patrie et eux. Songeons donc à leur apporter sans retard noire salut admiratif et fraternel. Montant des listes précédentes 626.îb\ il. .4- 681.JfO frs. Dr. XX 6.00,.,, Montant d'une collecte faite le 18. et. à l'occasion du jxiie-ment d'octobre par le persoh-nel des Chemins de Fer, Postes et Télégraphes de l'Etat Belge inscrit au coinité d'Amsterdam 2.50 ,, -K 10.25 fl. En souvenir de mon regretté mari, Mme Math. Fontyn... 5.00 ,, Pour le bonheur de mon José 2.50 ,, Pour que son cher petit coeur si bon ne souffre jamais. 2.50 ,, Fraternelle Belge Tilbourg 1.00 ,, M. Goutticr 0.50 ,, M. Discry 0.50 ,, M. Gérard 0.25 ,, M. Maurice Delange 0.25 ,, M. Francotte 0.25 ,, M. Tonglet 0.25 ,, Melle Hélène Borms 5.00 frs. M. le Chanoine Jlef/nssejis 21.20 ,, 7. H 0.25 fl. M. et Mme Jacques Braije » 5.00 ,, Pour nos prisonniers de guerre Melle Hélène Borms 6.00 frs. Remarques autour de la guerre. logique du Français la plus compliquée .des énigmes est, pour la subtilité ardente de l'Italien, la simplicité même, n ■* # Il est un fait qui doit redoubler notre passion pour Racine, c'est qu'il est l'auteur dramatique français le plus impénétrable aux étrangers en général et aux Allemands en particulier.* * * . N'en déplaise aux alarmistes livides et aux pessimistes crispés, les Allemands, à l'heure actuelle, sont pratiquement vainqueur et virtuellement vaincus. * * * Au fond, il en est des peuples comme des individus : il y a. ceux qui gardent .les gifles et ceux qui ne les gardent pas. * * * Durant une guerre, les neutres étant surtout des fournisseurs, il est inutile et même malar-droit pour un belligérant de protester sans cesse auprès d'eux de sa bienveillance à leur é<*ard. C'est le meilleur moyen d'être mal servi. * * *v Le vrai Français n'a peur de rien — que des mots. * * * Pour observer le cours d'une guerre, les gens du peuple ont moins d'éléments d'appréciation que les gens du monde et, par conséquent, ils commettent moins d'erreurs... * * * Combien répugnants sont ces Français qui, subjugués en pleine paix par l'influence allemande, puis à moitié libérés par les victoires françaises, sont repris d'un sursaut d'admiration tremblante au moindre 6igné de force que donne encoro l'Allemagne l * * * ' Un des attraits nationaux des Anglais — qui manque, hélas! à plus d'un très grand peuple — c'est qu'ils ne sont pas envieux. * * * Soyons indulgents aux doutes blasphématoires que la perte d'un être cher, mort en combattant. peut exciter chez, certains contre la patrie. Si la colère est une courte démence, n'est-ce pas, à pins. forte raison, le pauvre droit de la douleur STa rtriAilois.i Albert Gufnon, En Belgique. ** v "B S ^ L'autorité allemande a décidé que, dorer O» J£^ U X & fi»j& S; vant, aucun certificat d'identité ne pourra p] Les enfants débiles et les mères-nourriciè- être remplacé, par un duplicata, sans son au res peuvent obtenir une demi-ration de ris~ . fet , , , . , _ y * , ■ , ,, haint-Josse-ten-Aocde, aie -1 novembre 191o. pain supplémentaire sur présentation d un Par orcjoimancG • certificat médical. ' Le Collège des Excellente mesure. bourgmestre et échevii * * * H. Frick. Dans toutes les communes, il est procédé à Le secrétaire communal, un nouveau recensement des chevaux. Tous A. Labbe. les propriétaires ou détenteurs doivent faire ~ "* une déclaration suivant un modèle distribué jv v%. par la police locale. A AOVePS. La hantise de l'espionnage augmente Erronément 011 a annoncé le remplacement ce point que les mesures les plus grotesqr do feu M Marbctm échevin de la commune sont ises l'a.lrtorit« allemande, de Schaerbeek, par M. Bavot. C est M. De 7 ! 1 , , ,> , . Ciaene, ingénieur, directeur des usines Do E?ns sur !» légendaire n; Naeyer à Willebroeok, qui a pris les fonctions Tete de leure soldats, partout ou ceux laissées vacantes par suite du décès de M. Mar- pourraient.se trouver en contact avec l'é botin. nient civil, ils sont mis en garde contre * * * danger de converser avec les Belges. ,,Cl La nouvelle session de la Cour d'assises que indiscrétion met la vie de milliers du Brabant s'est ouverte la semaine der- vos camarades en danger", c'est la plire nière. Une affaire au rôle : les actes de oan- imprimée dans les gares, les trains et te ditisme commis au commencement cïe cette les locaux administratifs. année par la bande Asselman. A Anvers, tout le quartier entourant palais du gouverneur est strictement int< Les entoleuses ne chôment pas! L'une dit. d'elles vient de réussir un.coup de maître: Le !ong de la voie ferrée, on enlève ! elle a escamoté une somme de 35,000 francs haies pour faciliter la surveillance des à un brave homme de Mons qui venait faire gnes ; de nouveaux arrêtés viennent d'enti quelques achats dans la capitale. vigueur concernant l'es dépôts d'exp' * * * sifs ; mille précautions, enfin, démontrent Un certain nombre de chefs de service façon péremptoire combien les Alleman des hôpitaux sont atteints par la limite d'âge, se rendent compte du peu de sécurité do On sait que, quels que soient leurs mérites les ils sont entourés dans la ,.Belgique pa< praticiens qui dirigent les services médi- fiée!" eaux ou chirurgiaux dépendant des services [ Les services d'espionnage international, hospitaliers bruxellois sont tenus, aux ter- habilement pratiqué par les loyaux suj< m s du règlement, de résigner leurs fonc- du kaiser, se trouvent actuellement réu] tions après quinze années de pratique à la Pépinière, à Anvers. Exception est faite pour les chefs de cli- Des autos fermées vont chercher et recc nique,^ dont les cours dépendent de l'Unj- duire à là gare centrale les émissaires te ver s lté. j tons qui viennent de Hollande et y retoi Au cours, de la dernière séance, le con- nent. Malgré lesr stores baissés, on a pu se& des hospices vient de nommer le Dr. reconnaître quelques' femmes — surtout c Edmond Jauquet — le conseiller communal j femmes — qui, avec l'appui des agent bien connu chef de service en rerapla- ! consulaires, se faufilent à La Haye, Rottx cément du Dr. Cheval, et le Dr. Léon (ja;m Flessingue, sans compter des voy Jacque, chef de service en remplacement périodiques, „via" Tilbury ou Harwic du Dr. Bayes. D autres nominations seront polu. efc Foikœtone. Une surve faites prochainement^ ^ lance spéciala est à exercer. Habitaelleme el'les se disent Alsaciennes ou Suissesses On constate un renouveau d activité an èdent des a,dm;rab;ement imité, sein de la plupart des grands organismes ' c # v ^ patronaux. C'est ainsi que le Conseil d'ad- . ' . ministration de la Ligue du Bâtiment, qui , . il'lem Ogier Kring va organiser u groupe tous les entrepreneurs de travaux . s®™3 représentations de comédie, q publics et les entrepreneurs de maçonnerie j auron^ oans son loea.1 habituel. et de béton armé du pays, vient de décider j * * ^ l'organisation d'un enseignement pour les j Les Allemands ont défendu sévèreme patrons de ces importantes coi*porarions. j qu'on dise l'heure belge ou l'heure al] Ces cours présenteront le plus grand ! mande. C'est dorénavant l'heure tout cou intérêt. Ils ont été conçus non de façon à ; et, pour les kuitivés, il ne peut être questii instruire ou à perfectionner les entrepre- j d'une autre heure que de l'heure allemand neurs dans telle ou telle spécialité inuus- L'Anversois, né malin, a tourné la dif: triello déterminée et à leur en enseigner la : culte avec élégance. Il indique l'heure si) technique, mais bien de façon à les initier ; plemont, mais il fait suivre cette indicatif aux rapports que ces industries peuvent; de ,,heure de la tour". C'est se moqu avoir avec la construction ou l'entreprise spirituellement des Boches! générale des bâtiments et édifices. * * * * * * Le succès obtenu par le3 représentatio îvo docteur Rudolf Awelunxen fait savoir cinématographiques organisées dans la sa! ?u3t 1» ..Gazette populaire de Oo- d marbrt3 du Jardin Zoologique a été 1 loime que 1 Allemagne a exporte a Bruxelles , •, - i' -j - i • , • qinintité de femmes et do jeunes filles. l"ar le 1™ le,®nute f decl,de OTe^I<m & sf moyen «le conférsaces, d'exercices pratiques et ces puibuiques toua les dimane.lies. lout de visites éducatives^ ces personnes seront ini- monde pourra y assister, moyennant pa: tiées, dit-il, aux problèmes spéciaux du traveil ment d'un franc, de 50 eu de 30 ceritim de bienfaisance belge, à législation du pays,, par place. Les recettes seront les bie à la pratique sociale, pour fournir ensuite, sous i venues ! la direction du commissariat de la Croix Rouge, # * «* du travail populaire pratique dans les diverses T . , , -, v -, parties du pays occupé. * ■ La t ™ toujours ohere, es paysa Ce qui se cache sous ce charabia, bien malin tenant la dragée haute. L autorité aJ qui le devinera. Il est déjà venu des femmes mande a fixé le prix du seigle à 25.. d'Allemagne, à la suite des armées d'invasion... francs. Or, Ïe3 boulangera le paient 58 Ces ..exercices pratiques" ne nous disent rien 63 francs et la hausse ne s'arrêtera pas qui vaillent, chiffre prodigieux et surfait scandale * * * . < sement! Une catégorie de voleurs se fait une spécia- Les paysans prétendent n'avoir pas lité de vols de crucifix. Pas un* egl.se on Ion . j ^pen^nt, h récolte fut très a.bo ne se soit plaint de la visite de membres de . ^ t a j , , cette peu intéressante corporation! ^ -Anversois se demandent quai * ^ # prendra fin ce scandale? Toutes les administrations communales font en ce . moment connaître aux habitants la A €1 © Sî sj. nouvelle réglementation des certificats d'iden- , , v tité et les mesures prises pour accélérer la déli- Nous apprenons le deces de M. G-ustav vrance 'de ceux-ci. Léopold de Smefc, président honoraire à • Nous reproduisons l'affiche qu'a l'ait plaçai- cour d'apoel de Gand, commandeur der le collège des bourgmestre et échevins do i'ordre de* Léopold, né "a Courtrai le Saint-Josse-ten-Noode _ et qm pout etre con- oetobre 1839 décédé à Gand le 11 n sideree comme le prototype de ces placards. - 1Q]S; CERTIFICATS D'IDENTITE. vemore iaio. ^ ^ ^ Instructions nouvelles. s L'administration communale porte à la con- Jusqu'à présent, les Boches ont requi: naissance des habitants que, conformément à tionné à G-and et aux environs pour 150 m une nouvelle ordonnance de M. le gouverneur lions de francs de marchandises ! Et not général, toutes les personnes .des deux sexes, qu'ils ne paient rien. Ils se contentent 1 de toute nationalité, âgées de plus de quinze rem€ttre quelques bons dont la valeur ans, doivent etre nanties d un certificat d'iden- , , - n „ l-'v „wlMn -,+011+ deviendra reelle pour ceu. qui les aet-ie tite, nouveau modelé, pour circuler tant a '1 . •- \ l'intérieur qu'au dehors de la localité de leur n<?n qu au lendemain du jour du pav résidence. Cette mesure entrera en vigueur le mont. Et ce moment est plutôt lointain. J 20 novembre au plus tard. qui ne les empêche pas — ou pour di L'administration communale rappelle que le mieux — ce qui les incite à continuer, bureau des certificats est ouvert, a la maison Qeg gens-là ne seront satisfaits qu'api communale, tous les jours de la semaine, de avojr consommé notre ruine. 10 heures du matin a 3 h. 1/2 de relevee, et de 7 à 9 heures du soir, ainsi que les dimanches . de 11 heures du matin à 1 heure de relevée. iV'i». O EU S • Pour obtenir un certificat, les intéressés * r» doivent se munir de pièces officielles justifiant Bientôt commenceront, a Cuesines, ^ de leur identité et de leur photographie non sentier de l'Eglise, les travaux de voier collée sur carton. Si le fonctionnaire préposé Le devis estimatif s'élève à 20,000 frar à la délivrance des certificats ne peut établir environ, dont 6,600 francs à oliarge de l'identité, de science personnelle ou par les commune . ^ bordures avec filets d'e documents produits, les intéresses doivent, aux , , ^ i i i t termes des instructions, se faire accompagner seront placera de la rue de Jemappes a de deux témoins qui attesteront leur identité rU0 de Flenu en passant par la rue par leur signât"^ ' ' l'Eglise. Des eïûpierremçnts y; seront fa; sur toute là, longueur. Dans la rue du Moulin, un trottoir avec 550 mètres de bordures et empierrement de • la chaussée y seront faits également. Des parties de terrain ont été cédées gratuitement à la commune et ►a- quelques emprises peu importantes y seront us faites. •o- * * * La femme de M. Caulier, bourgmestre de Neufvilles, près de Mons, donne depuis près de quinze mois un secours de 50 centimes is, par semaine à tous les enfants des soldats domiciliés dans la commune. C'est un bel exemple. Au Pays Wallon. A Braine-le-Comte, deux monuments se- à rcait élevés à la mémoire des soldats tombés •eS pour la patrie. Se Près de l'église, un monument sera con- iï- struit en granit de Soignies. Il représentera ■ci un soldat l'arme au pied. Sur le roc, un é H^re ouvert donnera le nom des héros brai- le nois morts pour le pays. La grille, entou- a- rant le monument, sera forgée par les soins de de M. Joseph Bayet-Hanard. g.0 Place de la Station, un monument sera us éi'igé par les soins de la ville. Il sera grandiose.le . ,r_ M. Deloin, bourgmestre de Dînant, vient de donner sa démission à la suite d'un eg blâme que lui infligea le comité d'alimen-[]. tation de la province de Na-mur• er —— £ Dans le MainÉmî, ^ La situation économique est plus précaire nk dans les enaroonnages de nos bassins et particulièrement dans ceux du lJays de Charierôi 'l~ et du Bôrmage, qui ont des productions considérablement plus élevées que dans le bassin si pius réauit de La Louvière et du Centre. Il •ts ta ut en prendre la raison dans l'arrêt des expé-lis ditions par voie ferrée, et par les dihicuités que rencontrent les expéditions par voie d'eau, notamment en liollanae. Les Allemands mettent tout en oeuvre pour nous affamer. Ces u" mesures ont eu pour résultat d'obliger nombre r- de charbonnages, désireux de ne pas accumuler y des 6tocks, à réduire sensiblement le travail .es Dans le pays de Charierôi et le Borinage, es plusieurs charbonnages ont dû réduire le tra-,r_ vail à quatre et cinq jours, et si la situation relative aux transports des marchandises reste la même, on devra accentuer cette réduction. . > On continue à maintenir au chômage la plu-1-- part des batteries do fours à coke. Dans le nt Borihage, ou il existe de nombreuses batteries, ©t on ne travaille, et partiellement, qu'aux Char-bonnages Belges et au Fief de Lambrechies. A l'Ouest de Mons. aux Chevalières, à la Grande Machine à Feu, au Grand-Hornu, etc., les 19 batteries sont hors feu et l'on procède, dans la ui plupart de ces installations, à des réparations urgentes. Les'charbonnages du Borinage, à raison des besoins des usines à gaz, n'ont pu donner satis-faction aux verreries à vitres qui se. proposaient e- de reprendre le travail. Contrairement aux rt racontars que l'on a fait courir, il n'est donc )n Pas question actuellement d'une remise en ac-€ tivité des verreries du bassin de Charierôi. On continue bien les négociations pour quelques firmes (pour deux usines), mais c'est tout. Au n~ surplus, la question des salaires n'est même m pas résolue et il s'en faut qu'elle soit négh-er gcable. Certes, la verrerie se trouvera après la guerre dans une situation très favorable, à cause de la demande et de disparition des stocks écoulés depuis plusieurs mois à prix forts l^s en Hollande. Mais une reprise sérieuse en ce moment est impossible. el La situation est beaucoup moins bonne en n- métallurgie et dans la plupart des ateliers, ayant le partiellement repris le travail dans le bassin ,e_ de Charierôi et le Borinage, il est question ou ^ d'arrêter, ou de réduire encore. Les matières premières manquent, notamment dans les fon-a~ deries. La plupart des quelques laminoirs mis à feu n'ont que des prodetions insignifiantes, en pet:ts profilés. De plus, on rencontre toutes 11s sortes de difficultés dans les expéditions. En-e- fin, on ne se résout pas à entamer des :travaux importants avant la cessation complète des hos-0{. tilités. Samedi dernier, on a arrêté définitivement a les importants ateliers de construction de ll" Boussu. Aux ateliers de construction du Grand-Hornu, 3e on a quelques ordres pour les charbonnages, û- mais il s'en faut que cela puisse .constituer un îd appoint permettant quelque régularité dans le travail. Partout ailleurs, à Jemappes, à Flénu, à Pour, etc., on ne travaille qu'aveo des personnels très réduits. En somme, la situation parait beaucoup plus critique dans l'ensemble. L'importante industrie des réfraotaires est e- sur le point de chômer presque complètement, la On sait qu'elle est surtout localisée dans la .je région-de Saint-Ghislain, où il existe plus de :,q vingt usines importantes. Or, les stocks résul-3 tant de la production réduite de ces derniers mois sont déjà énormes. Jusqu'à présent, on avait occupé des personnels réduits et tant Hien que mal, deux ou trois jours par semaine, ji- C'est encore trop. Il va falloir réduire encore, il- dans la plupart dès usines de Tertre, Saintes Ghislain, Ilautrages, Sirault, Baudour, Jurbise, ^ etc. A l'importante fabrique des céramiques 1G de Saint-Ghislain, le chômage est complet depuis deux semaines. n" Dans les verrcries-gobeleteries du Borinage e- à Saint-brhislain, Wasmuël, Boussu et Jemap-2e pes, chômage complet. re On a repris partiellement le travail aux faïenceries de Saint-Ghislain, "Wasmuël et £s Thulin, de même aux porcelaine ries de Baudour. Mais il est presque certain qu'il 11e 6'agit que d'une reprise momentanée. Dans les importantes cimenteries du Tour-naisis, le chômage est complet. Dans les carrières de le région de Chièvres, Maffles, ou ne nous signale qu'une activité très e. réduite. De même, aux nombreuses carrières de es Basècles. ]a ' Les tentatives d'une reprise de l'industrie d* la construction qui s'étaient manifestées, il y a quelques semaines, semblent faire place à une l,a -nouvelle apathie, à cause des dificultés soulevées 3e par nos ennemis, ts ' > I. Louis 799 IpSÉi! Nous apprenons avec une douloureux5 stupéfaction la mort de M. Louis van Key-meulen, professeur de littérature française à l'Académie des Beaux-Arts d'Anver3, un de nos hommes de lettres les plus connus et les plus estimés. C'était un homme charmant que M. van Keymeulen, un lettré délicat qui avait puisé dans les bons livres en même temps que dans l'expérience de la vie une indulgente sérénité. Jadis collaborateur à la ,,Revue des Deux .Mondes", auteur de fines dissertations critiques, il se sentit attiré surtout par la peinture des moeurs bourgeoises, s'inspirant du cadre et du miliei^ d'Anvers où il vivait. Ces récits, écrits dans une langue claire, plaisaient par un don d'émotion mêlé d'une pointe d'humour qui en doublait la saveur. Depuis plusieurs années M. van Keymeulen souffrait de la vue; à la fin il fut frappé d'une cécité presque complète, bien qu'il eût toujours conservé une santé robuste et cette bonne humeur qui animait ses écrits comme ses propœ. Les derniers événements l'avaient fort abattu. Son exil, l'idée des maux qui affligeaient son pays dont il eut toujours le culte, hâtèrent sa fin. M. Louis van Keymeulen était né le 27 juillet 1842 ; il est décédé à Bergen-op-Zoom.Nous présentons à Mme van Keymeulen-Bosiere, la veuve épiorée, ainsi qu'à M. Louis van Keymeulen, fils du défunt, nos vives condoléances. ■1 I lu I |fi| il if g i n II y a un an! 20 novembre 191J/.: Sur le-front belge, accalmie causée par la neige et le mauvais temps. Bombardement de Béthune. L'artillerie lourde française affirme sa supériorité sur le centre et à l'aile gauche. Les Russes reprennent l'avantage sur tout le front oriental: à Angerburg, en Prusse; à Lodz, en Pologn-e; à Tchenstokhovo, sur la War-tha,• au nord de Cracovie; à Ursnicz, Gor-litz, I)uken, Ujok, et autour de Przemysl, en Galicie; vers Erzeroum, en Asie-Mineure, Dans le golfe Persique, succès des Anglais sur le Chott-el-Arab. Mort du général, allemand' von Voigts-Rhetz, successeur de Moltke. Suicide de dcu<r, autres généraux allemands, von Bredn et von Bromel. ■ IlII 1 j^l I Ç) T iffn j" ■ !s» il fines. 1 Interviewé par un de nos confrères, M. Vesnitoh, ministre de Serbie à Paris, vient de faire des déclarations où on lit: i ^Uiina je constate l'indignation et la révolte que manifestent nos amis anglais devant la sauva.ge exécution de Miss Cavell, je voudrais pouvoir me mettre en route, tel un second Pierre l'Ermite, et parcourir les villes, les bourgs et les oam-pagnes de la Grande-Bretagne et de l'Irlande, et dire à leurs nobles habitants que, depuis l'année dernière, les Miss Cavell, dans mon malheureux pays, se chiffrent par centaines et i milliere." ; E:h oui! à ces crimes lâches et odieux en-. fcre tous. la publicité fait encore défaut. ; Dans cet inimenso tumulte, l'attention est sollicitée par tant d'objets divers. Parmi les violations sans nombro des lois divines et humaines délibérément perpétrées par le peuple allemand et ses aides, les meurtres de femmes peuvent apparaître comme exceptionnels et accidentels aux yeux de ceux qui considèrent, tout à travers les lunettes fumées, de la neutralité. C'est donc, en effet, un chapitre qu'il faudrait, à l'occasion du trépas do l'héroïquo Anglaise, remettre en pleine lumièîe. Oui, il faudrait montrer que des miss Cavell, il en est des centaines et. des mille, avec cette marque aggravante que les meurtres de femmes furent, presque toujours, des assassinats brutaux et féroces, dénués du prétexte d'uno accusation et de l'excuse d'un jugement. Mais dire que ces crimes se chiffrent par centaines et par milliers ne suffit point. Un simple nombre reste douteux et incontrôlable, il no parle pas ; il ne montre rien. Et puis, si vous me dites que dans tel accident il y eut trente ou soixante victimes, cent cinquante ou trois cents, mon impression est pénible, oui, mais un chiffre vaudra presque l'autre. Ces. victimes, il .faut les designer personnellement, il faut qu'elles défilent une à uue, si vous voulez que l'esprit mesuro l'hftrreur. Ayons donc, écrit le ,,XXe Siècle", un souvenir pieux tout spécial pour quelques-unes des femmes belges qui furent des premières victimes immolées à la. fureur germanique. Voici d'abord une liste, incomplète, prise dans les premiers villages envahis de la province de Liège. Les Allemands entraient le 1 août et il y eut des assassinats ce jour même: le lendemain et'le surlendemain, ce furent des massacres : Battice, Herve, La Bouxhe, Rc-tinne, Warsage, Soumagne, Forest, Saint-Iîado-lin, Magnée, Romsée, Mélen, Poulseur, Lincé, etc., sont mis à feu et à sang le 5 et le 6; la résistance beige n'étant pas de pure forme, comme l'Allemagne l'avait escompté, l'envahisseur déchaînait ses ,,horreurs de la guerre" dont il avait brandi la menace. La plupart des victimes dont les noms suivent tombèrent le 5 et le 5 août: Louise Andrien, Berneau. Alexandrino Vieillevoie, 34 ans, Pru-chon. rTubertine Vieillevoie, 2 ans, Barchon. Thérèse Renier, 20 ans, Baachon. ":nrie Lrcrs, epou.se Flamand, ce Heuseux. Tda Froidmont, épor• Tb. ^ :rmev> Marguerite Mavrt, Joséphine BourdonV ~ Ses deux enfants de 5 et 2 ans.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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