L'écho d'Anvers

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s.n. 1914, 07 Novembre. L'écho d'Anvers. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1z41r6nq73/
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No. 29. Samedi 7 Novembre 1914. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois Direction^Rédaction : ARTHUR DE GERS. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Bureaux î Bergen=0p=Z00m, Boschstraat 68. A midi et 6 heures. EDITION DE MIDI. En Belgique. A Anvers ROOSENDAAL, 6 nov (D.T.) Les trains arrivant d'Anvers apportent aujourd'hui des masses énormes d'habitants de la ville, avec tous leurs bagages. Le train arrivant ici en gare à 11 heures contenait au moins 1000 voyageurs, parmi lesquels plusieurs Allemands, qui étaient rentrés auparavant à Anvers. Partout j'entendis répéter qu'on n'y est plus du tout en sécurité. Des autos militaires se croisent dans les rues à une vitesse folle. De plus, l'attitude des soldats vis à vis de la population a totalement changé. Hier, on afficha que toute personne qui se trouverait en rue après 9 heures du soir serait enfermée dans la prison de. la rue des Béguines. Au pilotage, les jeunes gens de 18 à 30 ans, qui veulent s'échapper de la ville le long de l'Escaut, sont arrêtés. Plusieurs néanmoins ont réussi à gagner la Hollande et errent actuellement dans villes frontières. Hier des mitrailleuses ont 'été placées aux fenêtres de la façade principale de la gare centrale. Ce matin, trois mitrailleuses étaient prêtes. Les instituteurs des écoles communales, qui résident à l'étranger, ont envoyé un télégramme au ministie de l'instruction, M. Poulet, demandant s'ils seraient démis de leurs fonctions s'ils ne répondaient pas à l'invitation du Conseil communal pour reprendre leurs fonctions lundi prochain. Le ministre a fait répondre ; « Ne craignez rien ». Au Limbourg. BREE, 6 novembre (D.T.) Hier, les Allemands à Hasselt sont entrés en pourparlers avec les directeurs des tramways vicinaux. L'entente est loin d'être complète. Les Allemands sont beaucoup trop exigeants quant à leur quote-part dans les bénéfices du trafic des voyageurs. Le transport des marchandises reprend sa marche normale sur toutes les lignes existantes. A des heures irrégulières, deux trams roulent par jour, surtout pour quérir les lettres allemandes. Par différents ponts, beaucoup d'Allemands ont gagné la frontière hollandaise en habits civils. A Neerpelt, où de nombreux ouvriers ne gagnent plus un centime depuis longtemps, les vols sont innombrables. Non sans raison, le bourgmestre est .venu réquisitionner aux autorités allemandes de Bree quelques hommes armés, pour organiser un strict service de surveillance. En général, à la frontière limbourgeoise, occupée par les Allemands, les maraudeurs ne se risquent pas. C'est aussi le seul service que rend l'occupation ennemie. A Hasselt. HASSELT 5 novembre (D.T.) Ce matin, fort tôt, quatre trains arrivèrent de la direction de Liège. Ils transportaient — à mon avis — un renfort de 15.000 à 20.000 hommes, composé de personnes âgées de 40 ans et plus, ou de tout jeunes gens de 18 à 20 ans. Le train s'est arrêté ici, pour donner l'occasion de réconforter les troupes, le commandant de station allemand dut fournir une énorme quantité de pain et de bière. L'après-midi, vers 4 heures, le train partit dans la direction de Diest-Malines. Une petite Chronique. Pour donner le change et cacher la tristesse dont leur âme est envahie, les Allemands donnent chaque jour un concert militaire sur la Grand' Place de Bruges, auquel aucun Brugeois n'assiste, d'ailleurs. Lorsqu'un aviateur allié Jança ses bombes sur Bruges (voir nos dernières dépêches d'hier), ce fut un spectacle hilarant de voir filer comme des lapins les musiciens abandonnant sur le kiosque tro m bonnes et clarinettes, dès qu'ils entendirent le premier sifflement des bombes. Notre élevage de pur-sang. — Même notre institution des Courses de Chevaux de sang était l'objet d'un espionnage en règle. Lors des réquisitions qu'ils firent dans les écuries d'Ostende, les Allemands étaient au courant de tout. Ils connaissaient jusqu'aux numéros des boxes occupés par les sujets de valeur, C'est ainsi que des chevaux de 40 à 50 mille francs furent volés et directement expédiés en Allemagne, grâce à la complicité de certains individus depuis longtemps fixés dans 1 hospitalière ,Belgiciue> où ils vivaient grassement, entretenus par l'espionnage allemand. On cite un certain habitant de Mariakerke, autrefois petit cabaretier à Bruxelles, et un soi-disant négociant en vins de Moselle, tous deux correspondants du «Deut-scher Sport und Welt». Ces personnages avaient leurs entrées à tous les hippodromes belges et étaient en rapport avec les propriétaires de chevaux. L'un d'eux avait même installé entre Raversyde et Mariakerke une immense écurie utilisée par certains sportmen pendant les réunions d'Ostende. On comprend dès lors si les voleurs étaient bien renseignés... Chose curieuse, dès l'arrivée à Ostende des troupes allemandes les maisons habitées par les espions furent mises sous la protection des soldats prussiens. Jour et nuit des gardes sont placées en faction devant les demeures des gens à la solde de l'Allemagne. A Heyst-sur-Mer. — Heyst était la plage de prédilection des Allemands. En été on s'y serait cru dans une localité allemande plutôt que dans une localité belge. Les hôteliers paraissaient chérir les bons clients de la Germanie. Quels mangeurs ! Quels buveurs ! Entre un client belge et un client de nationalité allemande, le Heystois n'hésitait pas: l'Allemand avait toujours la préférence. « Trois fois hélas ! » disent aujourd'hui les bons Heystois. En effet, à Heyst, comme sur tout le littoral, les Allemands ont volé tout ce qu' ils ont trouvé et ils ont, en outre, réquisitionné la modeste quantité de 30.000 bouteilles de vin. Le Comte de Nos Télégrammes. Aux parepts des mobilisés belges. LE HAVRE, 6 nov. (L. M. P.) En vue de permettre aux parents qui ont des. enfants dans l'armée belge de communiquer avec eux et de recevoir de leurs nouvelles, un «Bureau de la correspondance belge» vient de se constituer au Havre, sous les auspices de Mmes Helleputte, Segers, Renkin, Louià Huysmans, Paul Hymans et Edmond Carton de Wiart. Les Belges installés en France sont priés de faire connaître «sans retard» leur adresse précise et leur qualité, ainsi que le lieu de leur résidence antérieure en Belgique, au Comité siégeant à Sainte-Adresse (le Havre). Les Réfugiés belges J^en Suisse. PONTARLIER, 6 novembre (L. M. P.) Un convoi d'une centaine de réfugiés belges est anivé aujourd'hui à Pontarlier à destination de Lausanne. Conduit par M. Boiceau, organisateur de cette œuvre philantrophique, et Mme Bonnet, de la Croix-Rouge de Paris, le docteur Machon, de Lausanne, les infortunés ont été chaleureusement reçus par- la population de Pontarlier. Vingt convois vont suivre, le comité pouvant actuellement recevoir six mille réfugiés. Ce beau geste honore la Suisse hospitalière. L'emprunt russe est d'avance couvert plusieurs fois. PETROGRAD, 6 novembre (H) On signale que l'emprunt intérieur 5% a eu un succès extraordinaire, bien que la souscription ne soit pas encore commencée. Toutefois, les demandes préalables affluent en telle quantité, qu'on assure que l'emprunt sera couvert plusieurs fois. Les dépots d'or de la Russie à la banque d'Angleterre. LONDRES, 6 novembre (H.) Selon le Daily Telegraph, on disait hier, dans les milieux financiers bien informés, qu'une somme de douze millions de livres sterling en or, venant de Russie, était arrivée à la Banque d'Angleterre, où elle avait été placée au compte de la Russie. La fondation Rocl$efeller. NEW-YORK, 6 novembre (H.) La fondation Rockefeller annonce qu'elle donnera, s'il est nécessaire, un million de dollars pour secourir les non combattants des pays engagés dans la guerre. La fondation enverra dans quelques jours, en Europe, une commission qui visitera les pays belligérants et fournira un rapport sur les conditions actuelles. Pour venir immédiatement en aide aux Belges, la fondation a affrété le vapeur Massapequa, qui partira mardi prochain à destination de Rotterdam avec 4.000 tonnes d'approvisionnements.Ce qu'on pepse ci? Amérique. NEW-YORK 6 novembre (H.). La découverte à Bruxelles de documents établissant une soi-disant préméditation de la part de l'Angleterre de violer la neutralité de la Belgique est accueillie dans la presse américaine avec un certain scepticisme. L'Evening Post écrit : « On ne peut torturer ces textes de façon à y trouver une violation de la neutralité belge. Rien de ce qu'on a pu découvrir dans les archives belges ou ailleurs ne peut compenser la confession publique faite par le chancelier allemand, dans son discours au Reichstag. Si quelque chose de comparable avait été dit par le premier ministre Asquith ou par sir Edward "Grey, l'opinion publique dans les Etats-Unis se serait retournée rapidement contre l'Angleterre de la même façon qu'elle s'est, en fait, tournée contre l'Allemagne. » Dépêches de Nuit. ViutoiresdexalliÉs A l'Ouest. LE HâVRE 6 novembre. Communiqué Belge : Sur le front de l'Yser, l'ennemi n'est pour ainsi dire pas entré en action et a faiblement visé nos lignes. Quelques détachements allemands munis de mitrailleuses occupent encore la rive gauche de la rivière, direction St. Georges et Oud Heynekenstede. Les Allemands, le long de la côte, entre Middelkerke et Zee-brugge, ont placé une grande quantité de batteries de tout calibre et des postes d'infanterie sur le front Dixmude-Bischoten. Les Allemands firent de violentes attaques dans la direction Bischoten, Saint Eloi et Menin. L'offensive des alliés a atteint la route qui lie ces villes. PARIS, 6 novembre : 3 heures. Sur tout le front, la situation a été hier inchangée. Entre Dixmude et la Lys, l'engagement conserve son même but. Le bombardement impétueux d'Atrecht, et les environs Nord, ne fournit aucun résultat à l'ennemi. Les Allemands continuent leur action en Belgique et le Nord de la France : il paraît qu'ils apportent là des changements dans la position des troupes. Ils renforcent leur réserve par des troupes actives, afin d'entamer une nouvelle offensive, ou sinon de se refaire des défaites meur-trièresgentre la Somme et l'Oise. Notre marche en avant sur Audechy a été fortifiée ; une colonne de munitions fut détruite par notre artillerie à Nampcel. A Berry au Bac, nous avons repris Sapignaut aux Allemands. Un combat sanglant a été livré en Argonne : nous avons refoulé les Allemands à la baïonnette.En Woevre, de nouvelles attaques ennemies ont été repoussées.A l'Est et au N.E. de Grand Couronne et de Nancy, près du bois de Parois, et entre Baccarat et B1 amont, nos avant-postes furent attaqués par des détachements divers, dont les mouvements furent partout annihilés. PARIS 7 novembre : 11 heures hier soir. Au nord, la bataille continue violente. A l'Est et au Sud d'Ypres, nous avons maintenu notre offensive. Près d'Atrecht, et entre Atrecht et l'Oise, plusieurs attaques ennemies furent repoussées. A l'Aisne, au S.O. de Vailly, nous avons repris Soupire aux Allemands. En Argonne, l'ennemi se bat avec acharnement sans résultat. Sur les hauteurs de la Meuse, et près de Verdun, nous avons conquis plusieurs tranchées. Les Français prennent un 42. PARIS, 7 novembre. Près d'Arras, les troupes françaises ont capturé un canon 42 cm. ainsi qu'une grande quantité de projectiles de ce calibre. Un train militaire de 6 wagons fut également pris : un ingénieur de l'usine Krupp y fut lait prisonnier.A l'Est. Victoire Russe. RETROGRADE, 7 novembre. Les Russes ont repris Jaros-law ; 5000 Autrichiens furent fait prisonniers. L'ennemi se retire le long de la San. Correspondances. Eugène van H. (Sluyskil). A mon avis je ne rentrerais pas encore. Vous aurez sans doute régulièrement lu les diverses chroniques de quelques villes de Belgique. Si le gouvernement fait un nouvel appel, vous pourriez subir le sort des céliba* taires de 18 à 30 ans, à Anvers, et ailleurs, malgré votre dispense, qui vis à vis des autorités allemandes pourrait être nulle et non avenue. Mme Veuve Camille BUSSCHAERT, habite à Hulst (Hollande) chez M. Naes-sens-Bosman (station) et prie ses amis et connaissances d'en donner avis à ses trois fils-volontaires Belges, si l'occasion d'une rencontre se présente. A louer. RfiHOfiOKS. Avis aux Réfugiés. MAISON DE BRUXELLES, installée à Bois le Duc, demande lère Jupeuse et aides. Se présenter : 10 Havenstraat, à 's Hertogenbosch, de 9 à midi et de 2 à 6 heures.

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Cet article est une édition du titre L'écho d'Anvers appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bergen-op-Zoom du 1914 au 1915.

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