L'écho d'Anvers

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s.n. 1914, 04 Novembre. L'écho d'Anvers. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/td9n29q55d/
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No. 26. Mercredi 4 Novembre 1914. 10 centimes. L'ECHOD'ANVERERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois Direction=Rédaction : ARTHUR DE GERS. Paraît 2 fois a midi et 6 heures. Bureaux: Bergen=op=Zoom, Boschstraat 68. A midi et 6 heures. EDITION DE MIDI. Ce que raconte un diplomate suédois qui vient de traverser l'Allemagne. Un membre du corps diplomatique de Suède, qui vient de traverser l'Allemagne en passant par Berlin, a fait part de ses impressions à M. le sénateur Pauliat. — Ce qui frappe dans toutes les villes allemandes que j'ai traversées, a-t-il dit à l'honorable sénateur, c'est le nombre de blessés que l'on rencontre dans les rues. A Berlin, c'est littéralement effrayant: sur dix personnes que l'on voit, il y a au minimum six blessés. «Des conversations que "j'ai eues avec des officiers, il résulte que l'Allemagne a épuisé tous les appels qu'elle avait à faire; elle ne compte plus que sur la prochaine classe, qui comprendra 500.000 hommes. Celle-ci va être appellée très prochainement. On commencera son instruction dans des camps, m'a-t'on dit, et au bout de deux mois on l'enverra l'achever en Belgique. «Je n'ai entendu parler qu'en ■termes* Tîîodêrés de la France dans mes conversations avec les officiers allemands. Mais c'est avec une fureur inexprimable dans les yeux qu'ils prononçaient le nom de la Belgique et de l'Angleterre. Il paraitrait qu'à Bruxelles l'hôtel de ville est miné, de même que le palais du roi, Sainte-Gudule, d'autres monuments publics et tout le boulevard Anspach, et que si les Allemands doivent évacuer Bruxelles, ils feront tout sauter derrière eux. (c Aux yeux de tous ceux que j'ai vus en Allemagne, la France devra faire incessamment la paix, faute d'argent. Ils font des finances de la France un tableau des plus pessimistes. Mais je crois que, de ce côté, ils se trompent comme sur le reste et qu'ils prennent leurs désirs pour des réalités. « Ils -présentent l'Angleterre comme la nation traîtresse par excellence. « — Elle nous a laissé croire jusqu'au dernier moment qu'elle n'interviendrait pas dans la guerre, répètent-ils, afin de nous engager, et quand nous avons été engagés au point que nous ne pouvions plus reculer, elle a invoqué le maintien de la neutralité belge et nous a tiré dessus. Elle était de connivence avec la Belgique, ou plutôt avec son roi. Mais ils nous payeront cela. « En Suède, toutes les sympathies de la population vont à la France, mais le monde du commerce et de l'industrie qui ne fait des affaires qu'avec l'Allemagne et les journaux, qui ne reçoivent des nouvelles que de source allemande, croient au triomphe des Allemands. Comment se fait-il que le gouvernement français n'ait pas pensé à envoyer des nouvelles à un ou deux journaux de Suède ; de cette façon on entendrait les deux sons de cloche. » On est surpris aussi en Suède de voir l'activité dépensée par les aviateurs allemands sur le territoire français, notamment à Paris, alors que les nôtres qui pourraient aller en Allemagne, comme les autres viennent en France, ne font pas parler d'eux La surprise tient à ce que la France était regardée commt tenant la tête de l'aviation. En Belgique. La mort du Sénateur Biarl DINTELOORD, 4 novembre. Hier vient de mourir ici k sénateur Biart. Le service religieux aura lieu à l'église paroissiale de Dinteloord le jeudi 5 novembre, à 10 heures Dans les Flandres. SLUIS, 2 novembre (D. T.) Les Allemands se retirent encore toujours, dans un mouvement plus lent il est vrai, de Dixmude en dessous d'Ostende, De fortes troupes, ainsi que de très nombreuses pièces d'artillerie, sont massées à la frontière de la Flandre hollandaise, notamment entre Dudzeele et Zeebrugge. Cet après-midi, la circulation du tram entre Bruges et Sluis à été interrompue. Sans exception aucune, tous les passeports sont retirés, et plus personne ne peut passer du Nord à l'Ouest de la Belgique. Partout, la gendarmerie de campagne organise des patrouilles sévères. Avec un de mes amis, à travers champs, j'ai encore réussi à gagner la Zélande, ce soir, en longeant le canal ; d'autres personnes furent néanmoins obligées de rester à Bruges. On s'attend à tout moment à d'importants faits de guerre. Les aviateurs des alliés survolent même Bruges. Je tâcherai de gagner la Belgique occidentale par un autre chemin. OOSTBURG, 3 novembre. Le bombardement des navires anglais non loin d'Ostende a été dimanche dernier très violent. Dans toute la Flandre Zélan-daise (côté Ouest) le sol vibrait. On suppose qu'un duel d'artillerie s'accomplit à distance assez courte. Des nuages de fumée montent non loin de nous, et nous confirment cette idée. Les quelques maisons encore occupées à Blankenbergh, Le Coq et Heyst sont à présent évacuées. A propos de Dixmude. Un des plus beaux faits d'armes de la semaine dernière est certes la reprise de Dixmude par le 12me régiment de ligne Belge. Ce régiment rentra à Furnes, musique en tête : le colonel offrit le drapeau au Roi Albert, qui décerna aussitôt L'ordre de Léopold. Pour les Réfugiés belges. Un comité d'initiative privée s'est constitué à Lausanne, sous la présidence de Mme Widmer Curtat de Yalmont, pour accueillir et hospitaliser en Suisse un certain nombre de réfugiés belges pendant la durée de la guerre. Il se propose de recueillir particulièrement des familles, des femmes et des enfants. Les réfugiés belges qui désirent s'in scrire pour être conduits en Suisse devront s'adresser, munis de leurs papiers, au bureau du comité, 8, rue des Moulins, le matin, de neuf heures à midi. Le comité fait un chaleureux , appel aux Suisses résidant à s Paris en vue d'obtenir des dons en vêtements, en linge et en espèces, permettant d'équiper et d'alimenter les réfugiés jusqu'à leur arrivée en Suisse. Les dons seront reçus avec , reconnaissance tous les jours de neuf heures à midi, par le délégué du comité à Paris. M. i Ernest Boiceau, 8, rue des Moulins. Nos TélÉgranunes. La Mer du Nord. LONDRES, 3 novembre (R. O.) L'amirauté a décidé que — par suite du placement de mines par les Allemands, naviguant sur routes commerciales battant pavillon neutre — dorénavant toute la mer du Nord serait considérée comme terrain militaire.A partir du 5 novembre, tous les vapeurs qui passeront la ligne, partant de la pointe Nord des Hébrides, par les îles Faroe, jusqu'à l'Islande, devront voyager à leurs risaues et périls, à moins de suivre les instructions de l'amirauté. Lë Gouverneur de la Belgique occidentale. BERLIN, 3 novembre (K. N.) Le lieutenant-général Kra-mentra, de Hanôvre, vient d'être nommé gouverneur de la Belgique occidentale. Il a choisi Bruxelles comme lieu de résidence. Suicide du Général von Beseler. La nouvelle de la mort du général von Beseler a été reçue à Rotterdam. Le général von Beseler commandait en chef les troupes qui ont attaqué la ville d'Anvers. On déclare qu'il s'est suicidé, jeudi dernier, à Bruges. (New York Herald.) « François-Joseph malade. LONDRES, 3 novembre (F,) Le Star reçoit de Rome une correspondance annonçant que des lettres privées parvenues de Vienne disent que l'empereur François-Joseph souffre d'asthme et d'insomnies ; il est très faible et très affecté par l'épidémie de choléra qui sévit parmi ses troupes. Cette épidémie est considérée dans certains milieux comme un châtiment de Dieu. Strasbourg se prépaie à soutenir up siège. ROME, 3 novembre. — La «Gazetta del Popolo» publie cette information : On me dit que, depuis quelques jours, Strasbourg a l'aspect d'une ville qui se prépare à-soutenir un siège. Jour et nuit, des ouvriers sont occupés aux travaux de fortification.Il arrive contiuellement des trains chargés de matériel de guerre. On ne peut sortir de la ville, parce que toute la périphérie et la ligne des forts sont couvertes de réseaux de fils métalliques inextricables. Les familles étrangères sont averties qu'elles dëvront quitter la ville dans les vingt-quatre heures, en cas d'urgence. Tous les ponts sur le Rhin sont barricadés. Les autorités militaires ont publié un avis avertissant la population qu'une peine sévère sera appliquée à ceux qui demanderont à la Suisse des nouvelles concernant la guerre. L'amiral Ronarc'l? décoré par le Roi des Belges. LE HAVRE, 3 novembre (H ) Le roi des Belges a conféré à l'amiral Ronarc'h la décoration de grand-officier de l'ordre de Léopold en témoignage ds la bravoure et de la brillante conduite des troupes placées sous ses ordres pendant la défense de Dixmude. Parmi ces troupes se trouvait notamment une brigade de fusiliers marins. Manifestations antiautrichiennes en Roumanie. PETROGRAD,3 novembre(H.) Les brutalités commises par les troupes autrichiennes en Bukorine provoquent des révoltes en Roumanie. Les étudiants de Jassy ont organisé une manifestation austrophobe. Souscription du Tsar pour la statue de Jeanne d'Arc. M, Iswolsky' ambassadeur de Russie, vient de transmettre de la part de S. M. le tsar une souscription de 1.000 francs au comité constitué pour l'érection à Lagny (Seine-et-Marne) d'une statue à Jeanne d'Arc. Les Sikhs. Dans le campement où sont rassemblés tous les contingents qu© l'Inde anglaise a envoyés en France pour combattre à côté de nos solda,ts, les Sikhs sont en majorité. On les recannait aussitôt à leur haute taille '— beaucoup ont plus" de six pieds — et à leurs longues barbes qu'ils ne coupent jamais. La plupart de ces ba<rbes sonit noires, mais quelques-unes, celles des élégants., sont rouges, étant teintes au henné. Tous ces hommes ont l'air vigoureux. Leur allure est souple. On senit en eux des soldavts entraînés ;au combaf et appartenant à une raioe dont la, gu'erre. a. toujours été la principale occu^pajtion. Ein effet, les Sikhs sont a,va,nt .tout des hommes d'aptiom. Leur pays: le Punja,b (la terre ides cinq fleuvesi), ajrosé par l'Indus eit se® quatre ^influents, pst traversé par la grande route venait de l'Asie centrale et p,ar laquelle ont passé tousi Jes, envahisseurs qu'attiraient Les richessesi de l'Inde : a.ux item^ps préhistoriques, les1 Aryens et les Scythes., puis, plus tard Alexanr dre et ses Grecs, enifin, du onzième. a,u dix-huitième siècle, lesi Afghans., les Ta,rttares et les Perses. Nés da,ns une région qui eu|t à siuip-porter le choc de toutes ces' invasion®, les Sikhs ma,nient aussi ibian la sabre que la, charrue. Possédant une farte individualité, habitués au travail Idet-puis leur einfa,nca, menant lune vie saine a,u grand air, .car ils quittent rarement leurs "villages pour jalleir dans, les .villesi, leur éducation développe leur force, physique et les rend admirablement propres au service. Douési d'une, grande frugalité, très économes, le but de. leur ambition, est un petit morceau de terre et des bœufs pou-r le> travailler. Dès la. première moitié du dix-neuvième siècle, entraînés par le génie d'un, de leurs chefs, Ranjd Singh, Lils formaient un des plus puissants, Etats de l'Inde du Nord. Après sa, ïmoirt, ils luttèrent désespérément, de 1845 à 1849, contre les Anglais qui trouvèrent en. eux des adversaires, dignes de jLeur valeur. Vaincus, ils se rallièrent sous le drapeau du (vainqueur, et depuis lors nous les trouvons partout,.... [où se hat-te'nt les troupes anglaises. Avec elles, ils ont pris part ,à maintes (batailles en Asie pit en Afrique, faisant honneur à leur réputation, de fidélité obstinée et de courage indomptable. En Abyssinie, en Afghanistan, au Thibet, en Chine, partout les 'Sikhs ont joiué un rôle (glorieux. On ne les a.vait pas encore jvus, (e/n Europe, et si certains, officiers allemands ont pu déjà les, voir à l'œu^rp loirs de la guerre des Boxers, dans les corps expéditionnaire international commandé par le maréchal de, ÎWal-dersee, ils n'ont point encore fait corn-naj,ssance aveic la pointe de leurs, [baïoinr nettes. C'est chose faite depuis quelques jours- ., Dès que la, nouvelle de la déclara-tion de guerre fut connue, aux Indes, beaucoup de vieux Sikhs, vétérans des luttes d'autrefois, vinrent trouver jle gouverneur anglais et, lui rappelant leurs anciennes" campagnes, lui demandèrent, puisque l'heure du da,nger fit de la, gloire avait soinné, de permettre à leurs fils de se battre à leur tour pour ^Angleterre. Leur souha(it a été exa.ucé. Ce sont eux que notus pouvons admirer chez mous laujou-rd'hui et ce sont ces descendants (}es vieilles civilisations d'autrefois qui viennent lutter avac-nous pour la civilisation "moderne contre les foirpes déchaînées de la barbarie teutonne. s Dépêches de Nuit. A l'Ouest. PARIS, 3 novembre, 3 heures L'ennemi a évacué la rive gauche de l'Yser sous Dixmude; les troupes alliées en reconnaissance ont réoccupé les passages de l'Yser sans beaucoup de difficultés ; surtout au sud de Dixmude, dans la direction de Ghe-luwe, au nord de la Lys, nous marchons en avant. Notre front, malgré les attaques répétées de fortes troupes allemandes, est tout à fait rétabli et maintient ses positions. De nouvelles attaques des Allemands, entreprises au cours de la dernière soirée, aux environs d'Atrecht, Lihon, Le Ques-noy et Santerre, ont échoué. Au centre, nous avons gagné quelque peu de terrain à l'Aisne, et à l'est de la forêt de l'Aigle. A l'est de Vailly, nos troupes ont été obligées de se retirer vers le bois plus à l'est. A Bourg, nous avons maintenu notre position, (aile droite de l'Aisne). Dans le bois d'Argonne, de nouvelles attaques turent repoussées.Au N.O. de Pont à Mousson, nous continuons à progresser. A l'aile droite, notre armée opère avec succès. AVIS. A la demande d'un sieur intéressé à la questiou des gardes civiques Belges réfugiés en Hollande, tous les gardes sont priés d'envoyer tout simplement leurs nom et adresse actuelle au comité : Nederlandsch Koffiehuis Grand place Bergen op Zoom. A louer. y RririoricEs. Arthur De Neef à Folkestone Tri-nity Crescent 2 désire ayoir des nouvelles de ses frères Laurent et Albert et de sa sœur Marie. 4

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Cet article est une édition du titre L'écho d'Anvers appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bergen-op-Zoom du 1914 au 1915.

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