L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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s.n. 1917, 30 Mars. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vx05x26g6n/
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VENDREDI 30 MARS 1917. 7 CENTIMES LEftTMERO V 'ANNEE. - N9 8 L'ECHO DE LA PRESSE Rédaction et Administration : -0, RUE DU CANAL, 20, BRUXELLES h—'■"■"gii adresser 1rs lettres et communiqués à la Rédaction, ■es annonces et demandes diverses à l'Administration wmmm* mmmmmtm mmwmmm mm wmmm msmm INTERNATIONALE 1 -Jt JOURNAL BELGE QUOTIDIEN D'INFORMATIONS PRIX DES ANN0HCE8 Petites annonces, ta ligne Réclame avant les annonces, 4* pagg « » a * s-®® » » .# 4* page > « « « '■'® Faits divers , Nécrologie , .... , .... » » * °«®* ».V. . Prix d'aujourd'hui, Prix d'hier, Nous traversons une période de temps où le hausse des prix de tout ce qui est nécessaire s notre existence revêt un caractère fantasmagoriqueEst-ce à dire que nous subissons ces prix en Taisoa de la guerre, «t que seule une guerre mondiale, comme celle qui ravage l'Europe en ce moment, peut les provoquer? Il y a eu des époques et des pays où, en pleine ■ero de paix, les prix de beaucoup d'articles se rattachant à la vie quotidienne, ont atteint des taux vraiment exorbitants. Pendant la période des « assignats » on payait couramment en France 500 fr. pour une paire «rie bottes, 25,000 francs pour un cheval d'équita-iien, une dizaine de louis « en papier » peur une paire de culottes, quelques chose comme 200 francs pour un kilo de chocolat, de café ou de sucre et environ autant pour une livre de /savon. C'est à faire rougir de jalousie nos savonniers •de l'heure présente! Il est, incontestable que, dans les débuts, un grand nombre de Français résidant chez nous et habitués aux prix de Paris n'ont pas été émus cutr© mesure par le3 premières hausses. Ne payait-on pas avant la guerre, en 1914, à Paris, le ragoût de mouton couramment 5 f'r., le roastbeef 5 et 6 francs, le gigot jusqu'à 7 fr. et le veau 5 et 6 francs le kilo? De même, le café ne pouvait s'obtenir à moins de 5 francs pour la qualité tout à fait inférieure, le beurre fie moyenne qualité valait de 4 à 5 francs et les .•ulgaires « patates » se débitaient à raison de 15 centimes la livre et 25 centimes le kilo. Le reste à l'avenant et l'on aurait pu courir loin pour trouver, comme à Bruxelles, le verre de bière ou la a goutte » à 10 et 12 centimes! Mais ce ne sont pus ces prix-là, en somme tout à t'ait normaux pour Paris — tout étant question de latitude, dans la vie — qui font l'objet de cet article. Ce sont les prix fantastiques qui furent payés, il n y a pas •encore bien longtemps de cela, dons (des pays ou régnait souverainement l'agio sur i'ox. Plusieurs pays d'Europe se sont trouvés dans ce c?,s, pour ne citer que l'Italie, le Portugal, i iii^agne et la Grèce. Maigi si, dans les trois premiers pays, l'agio sur 1 or n'a guère dépassé de 15 à 30 p. c., par •contre, en Grèce, il atteignit pendant longtemps 75 et £>U p. c. et monta même, en 1895, lors de la chute du ministère Triooupis, à 91 1/2 p. c. _Un se demandera ce que l'agio peut bien venir faire dans cette question de prix? C est bien simple : tous les articles tle consommation, te-is que le café, le sucre, le pétrole, le beurre, le thé, le chocolat, etc,, ainsi que les objets usuels de toute espèce; que le pays lui-même ne produisait pas et qu'il fallait importer du dehors, devaient se payer en or, et comme cent francs en or (ou >en argent monnayé) équiva -ia;ent à 175 lyQ francs en billon ou en papier, les pr_"jX des marchandises précitées se trouvaient presque doubés. . C est ainsi que, pendant cette période d'une Vingtaine d'années, qui ne prit fin qu'après 1900, on payait couramment en Grèce de f'r. 3.2' h fr. 3.50 pour un kilo de sucre, le double pour k café, fr. 1.60 pour une pinte de pétrole et k reste à l'avenant. Le beurre, tel que nous l'entendons, ne se produisant à cette époque qu'en quantités infimes en Grèce, où l'on ne connaît guère qu'une sorte de crème épaisse et blanche l'aite avec du lait de brebis, s'importait d'Italie et de Trieste, et revenait de ce fait de 8 à 10 fr. le kilo, c'est-à-dire a peu de chose près ce qu'on le paie actuellement chez nous. Les mêmes proportions de prix s'observaient pour les chaussures, les vêtements, les ustensiles <de ménage, les parfumeries et les savons de toilette, de production étrangère. Ceux qui, à cette époque, vivaient en Grèce et étaient payés en monnaie du pays, c'est-à-dire eij papier, n'en menaient pas large ; mais pai centre, ceux qui tiraient leurs revenus du dehors ou touchaient leurs salaires en or, pou -aient encore s'en tirer tant bien que mal. Cte qui se produisait en Grèce dans des pro-ioriions déjà très sensibles, se manifestait, presque a la même époque, d'une façon presque fantastique dans certaines républiques sud'-améri ■ caines, où l'agio sur i'or atteignit des taux vertigineux, allant jusqu'à 400 et 450 p. c., c'est-à-lire que pour avoir 100 francs en or, ou la con-ro-valeur en marchandises de cette somme, il fallait allonger 400 ou 450 francs en monnaie du pays. L'industrie en général —abstraction faite des V.-ntations et des proudits indigènes — étant encore dans son embryon, il fallait faire venir d'Europe et des Etats-Unis le plus clair des ar-iiclrs indispensables à l'existence, et ce, à des pr'x naturellement quadruplés, sinon quintuplés.Une paire de chaussures payés chez nous 25 » « ou 30 francs, revenait là-bas tout <3e suite à 100, 125 ou 150 francs, ce qui dépassait d'e beaucoup, on en conviendra, les prix exorbitants cependant que nous vaut la gU3rre. On voit, par ce qui précède, que point n'est besoin d'une conflagration générale comme celle, qui sévit actuellement en Europe, pour provoquer une hausse de prix phénoménale. Il suffit,, pour cela, d'une crise financière quelque peu accentuée entraînant une dépréciation notable'' du cours du change. Il est vrai que c'est là une piètre consolation et qu'une dégringolade générale des prix que' nous subissons à l'heure actuelle ferait bien-mieux notre affaire, n'est-ce pas? A. BEGNILIIAM. Carnet d'un curieux Le grave aorident de tram, lundi soir, à la chaussée de Ninove, où une voiture sans conducteur démantibula une autre rempUe de voyageurs, suscita ma curiosité. Je ne pouvais point comprendre comment il fût j)ossible qu'un tram aille ainsi tout seul depuis le dépôt d,e lu rue â EngJdeji jusqu'au F'oèsegat, de la chaussée de N'bïovêJ Eh bien, je viens d'en apprendre les causes, lesquelles sont assez étranges. Deux ouvriers faisaient les manœuvres régulières et habituelles5 pour sortir une voiture dw g&rûyc du dépôt par la rue de Bonne. Ç'ojnmP le conducteur venait de prendre place sur la plate-forme, le second ou-vfter plaça la flèche et aussitôt le courant projeta, à une vitesse de quarante kilomètres, la voiture en avant. A ce moment, le conducteur voulut faire fonctionner le frein électrique et il s'aperçut avec stupéfaction qu'en sortant du dépôt il avait prix uns clef contraire avec laquelle il était dans l'impossibilité de faire manœuvrer l'appareil. La vHesse s'accentuait de minute en minute, et le tram engagé à contre-voie, se dirigeait comme une trombe sur un a chocolat », qui s a, iuinça'bt dans le Lointain. Obéissant à l'instinet de conservation, l'ouvrier sauta de la voiture et, n vogue la galère », advienne que pourra! Heui-eusement qu'aucun' accident mortel n'est à re gretter ; les dégâts matériels ne comptent pas; ce qu'il importe surtout de retenir, c'est la cause de cette tragique aventure! Une clef contraire, et cela suffit pour exposer, de nombreux voyageurs à une mort affreuse! ' - L'ouvrier est-il en défmit! Il ne m'appartient pas de le rechercher. Ce qui est indiscutable,-c'est que la Compagnie des Tramways devrait' placer dans chacur.e de ses voitures une boîte contenant tout le matériel nécessaire pour remplacer au besoin celui qui viendrait à faire défaut à un conducteur. Une clef peut se casser, se perdre, et alors? Ce n'est pas une raison suffisante pour mettre en danger ceux qui utilisent lGs voitures de cette compagnie. G. RED. Le monsieur qui a ramassé le chapeau d'un blessé de l'accident dont il est question ci-dessus, est prié de se faire connaître chaussée de Ninove, 449. LA GUERRE Communiqué officiel allemand BERLIN, 29 mars. (Communiqué d'hier au soir. ) Bans l'Ouest, combat terminé à notre avantage près de Groisilles, au nord-est de Bapaume. Dans la Champagne, et sur la rive occidentale de la Meuse, grande activité d'artillerie. — Rien de particulier à signaler, ni de l'Est ni du front macédonien. BERLIN, 29 mars. (Communiqué de midi.) Théâtre de la guerre à l'Ouest, Entre Lens et Arras, vive lutte d'artillerie, continuée aussi pendant 1a. nuit. Dans un combat engagé hier, dès avant l'aube, près de Croi-silles et d'Ecoust-Saint-Mein (au nord-est de Bapaume), les Anglais ont perdu de nombreux tués et, à la suite d'une pointe poussée par nos détachements de couverture, 1 officier et 54 soldats faits prisonniers. Dans la Champagne, les Français ont-, au cours de la journée, tenté plusieurs attaques en vue de reprendre les tranchées que nous leur avons arrachées; à chaque reprise» ils ont échoué en essuyant de grosses pertes. Sur la rive gauche de la Meuse, notre feu de barrage a fait échouer, hier, plusieurs assauts que les Français préparaient contre la hauteur 304. Ce matin, une attaque déclanchée sur une large étendue de front a échoué sous notre feu et aussi,, en un endroit, par notre contre-attaque. A l'est de Verdun, nos aviateurs ont abattu 2 ballons captits; 4 avions de nos adversaires ont été descendus soit en combat aérien, soit par le feu de. nos armes spéciales. Théâtre de la guerre à l'Est. Le calme règne à peu près partout. Front macédonien : La, situation n'a pas changé. ..... ...... . t Berlin, 28 mars. — Officiel : • s Les troupes de couverture allenimdes opè'rent sur le j front Ouest d'une façon si habilaque les adversaires j : restent dans l'incertitude et ne salent s'ils ont affaire^ ( 'à des arrière-s'ardes on s'ils omilevant eux la force principale allemande. /Les troupes de couverture alletiundes évacuent les ruines des villages et des position! pout amener l'ad- f' versaire dans la zone où peut ftteindre l'artillerie ■ afltefiàritîë. Par Û4 âsiatit r?.pidfe ei "s reprennent alors | i lés positions évacuées, pour les bandonnêr tîisuiîë •• 1 quand elles sont réattaquées. Deu escadrons anglais accourant de Longavesnes contre Villers-Faucon, fu- ~ rent obligés d'e faire demi-tour eii subissant de four- 1 des pertes sous le feu de notre a rizerie, de noire in- ï fàntorie et» de nos mitrailleuses. Lolsqu ensuite les An- 1 glais, après une préparation d'à tillerie, décLancliè- f rent une attaque puissante avec de l'infanterie, quatre g escadrons et cinq auto-cuirassées, ci, troupes de cou- i verture allemandes se retirèrent afroitement dans di- | vètses directions, se nichèrent de .îoliveati et infligé-rent de fortes pertes à l'ennemi pajleur feu ooncentri- ^ que. En d'autres endroits, les attaqu s de détachements 1 plus faibles fuient repoussées. D'une batterie qui s'était avancfe au sud d'Hurlu, c deux pièces furent réduites au silcnce, comme d'ailleurs les mouvements et îës abris de l'adversaire eSflt toujours gênés efficacement par le foui de notre artillerie.Une attaque entreprise à l'est d'.'.ubérive avec de c faibles effectifs rapporta quarante^ prisonniers et va- ^ lut aux Allemands Ja conquête de trais cents mètres a de tr&hcîiéé ennemie qui tut évacuee sans que l'enne- 0 mi s'en fût aperçu, après avoir été détruite méthodi- ] quement. • f Par contre, des troupes de choc ennemies qui ten- |. taient de pénétrer dans les position allemandes en ^ Argonne, en furent rejetées nettement; Dans la même "région, l'explosion d'une mine a d 'truit la position ennemie sur une grande étencîuë. c r • Communiqué officie! autrichien . VIENNE, 28 mars. (Communiqué de midi.) Front de l'Est. Front des armées du feldin tréehal-général l von Maekensen : , v; " 1 .t^as d'événements particuliers". ] Front des arrbees du colonel-général archi- ( duc Joseph : j Au sud de la vallée de l'TJz, nous avons enie- s vé, sur une étendue de front de trois kilomètres, ] ^une ligne de hauteurs occupée par les Russes et nous nous y sommes maintenus en repoussant \ trois vigoureuses contre-atitaque?, Le butin se ( ■monte à 1-50 prisonniers, 3 mitrailleuses ét 2 lan- ( ce-mines. Dans l'après-midi d'hier, l'ennemi a - ( échoué dans un nouvel assaut contre netre posa- ^ tion du Magyares. — Dans les Karpathes boi- - j s'ees, différentes entreprises fructueuses. . •• ( Front des armées du feldmaréchal-général . • prince Léopold de Bavière : Près de Stanislau, un de nos groupes de c-hoc " a pénétré dans la position princiaple de l'ennemi, d'où les Russes se sont enfuis. Partout ail-, ' leurs, le dégel a entravé l'activité. Front Halien. Le nombre des Italiens faits prisonniers dans -j les combats livrés au sud de Biglia est monté à. . 15 officiers et 600 soldats. Dans ce secteur, l'ar- -i ' tillerie et les lance-mines déploient une activité -, très grande. - • ; Front du Sud-Est. , ' ' Combat d'artillerie assez vigoureux sur le -! front albanais. * •; VIENNE, 29 mars (Communiqué de midi.)" • * Front de l'Est. ,'v r Nos détachements d'éclaiieurs se sont montrés " particulièrement actifs. A part cçla, rien à sir t. » gnaler. ^ _ -j Front italien. ■ , . Sur le plateau du Kaïist, à l'ouest de Jammi-no, des groupes d'assaut du 64° régiment d'iii- . fanterie ont pénétré dans les tranchées ennemies, --faisant 20 prisonniers et capturant 2 mitrailleu- . ses. Nos aviateurs ont Lancé des bombes sur les campements italiens près de Podsobsten. Front du Sud-Est. La situation n'a pas changé. Communiqué oîfeieï fouîgar® SOFIA, 29 mars. (Communiqué du 28 m ras.) Front macédonien : Sur le rivage oriental du lac d'Ochrida, et dans la direction de la Czervena Stena, de faibles effectifs ennemis, esquissant un mouvement contre notre position, ont été chassés par notre" feu. Au nord de Monastir, l'artillerie ennemie déploie une activité ininterrompue. Sur le restant du iront, canonnades peu intenses. Sur le front roumain, le calme règne. • Communiqué officiel français PARIS, 28 mars (3 heures après-midi). Entre Somme et Oise et au sud de l'Oise, au- ' cun événement à signaler au cours de la nuit.' Lutte d'artillerie assez vive do part et d'autre dans la région à l'est de la basse forêt de Coucy. Au nord de l'Ailette, nous avons réussi de nouveaux progrès, ainsi que dans le secteur à l'est de Leuilly-Nouville sui'-Margival,où nous avons enlevé plusieurs points d'appui importants.Dans la région de Reims, nous avons effectué un coup de main à l'est de Neuville et ramené des prisonniers. En Champagne, hier eu lin de journée i dans la nuit, lia lutte d'artillerie a pris un ca-aciéîe de violence particulière dans la région îutte-du-MesaiJ-M aû<>ns-de-t!hampagn«. Nuit aime partout ailleurs. «; PARIS, 28 mars (11 heures,du soir). Entre S'Omme et Oise /'grande activité des eux artilleries, notamment sûr le front Essi-:ny-Benay. Aucune action d'infanterie. En Champagne, à la suite du violent bombardement irigê slir nos positions à l'ouest de Maisofls-dc-îharàpagne, l'ennemi a lancé ce matin une for-e attaque et a pu prendre "pied dans quelques-ins de nos éléments de première ligne. Toutes es tentatives sur Maisons-de-Champagne ont été aisées par nos feux qui ont "'infligé des pertes anglantes à l'ennemi. Deux coups de main suies petits postes à l'est de'la'route de Saint-Hi-aire-Saint-Souplet et au nord de Tahure ont Omplètement échoué. Sur la rive gauche de la leuse, tirs de destruction -efficaces sur les organisations ennemies du secteur, cô'te 304-Mort-Iomme. Canonnade intermittente sur le reste u front. "" ' Communiqué officie! anglais LONDRES, 27 mars. — Notre cavalerie a hassé ce matin l'ennemi des villages de Longa-esnes, Lieramont et Equancourt, que nous vons occupés. Au cours de cette opération nous voïis fait une quantité de prisonniers. Pendant 1 nuit, l'ennemi a attaqué pour la quatrième ois nos positions au nord de B.eaumetz-lez-Cam-rai. Il a eu un succès temporaire, mais ce main nous avons reconquis le terrain perdu et rc-abli nos positions. La nuit dernière un raid nnemi à l'est de Ploegsteert à été arrêté par etre feti. Communiqué officiel italien ROME, 27 mars. — Des détachements enne-ois ont tenté dans la nuit du 25 au 26 de s ap-svocliar de nos positions sur la rive gauche du ac Maso, à l'ouest de Sanîoné. Notre feu bien lirigé les a dispersés. Vive activité d'artillerie lendant la journée d'hier au.front Julique, as-ez violente vers le soir dans le secteur entre le ?rigido: et la crête de Fait.i. Après que l'ennemi lut détruit nos lignes de défense, il entreprit leux puissantes attaques, l'une^dans la direction le la hauteur 126, où il réusfit à occuper quel-pies-uiis de nos retranchements avancés, l'autre îoutre la crête de Faiti ou il fut nettement repoussé. Une escadre de nos avions a bombardé es camps ennemis de Vallarse près Geroli, avec les résultats visiblement efficaces. Tous nos ivions sont revenus dans nos lignes. La révolution en Russie Paris, 28 mars. — L'agence ilavas mande de Petro-*rad que 'le grand-duc Nicolas Nicolaïevitch a reçu 'autorisation de se retirer en Grimée. Le gouvernement provisoire à aboli tous les ordres, i l'exxeption de celui de Saint-Georges. Genève, 28 mars. — Le « Petit Journal » annonce le Petrograd que le comité central aurait donné l'or-ire d'interner le général Evert.' l'I a été transféré à Petrograd1. Le général Gourkôw a également été arrêté. 1 ' " !\ Londres, 28 mars. — Le comité exécutif à Kieff a interdit au général Ivamoff de quitter sa chambre à L'« Kôtel Continental », et a demandé des instructions :élégraphiques au gouvernement? ' t Amsterdam, 28 mars. — Un journal d'ici annonce 3ue le k Times » mande de Petrograd que le général /Uexieff a ordonné que tous les régiments et autres corps militaires devaient avoir des comités admis par les hommes et les officiers qui décideraient en qualité de conseil de réconciliation en cas de désaccord de nature disciplinaire intérieure. Ces comités seraient placés sous les ordres de commissions d'officiers et de soldats élus préalablement et qui seraient adjoints aux états-majors des quartiers-généraux sur les fronts alliés. Celles-ci auraient à s'occuper également des affaires, de toutes les armées. Le général Alexieff a nommé, en outre, une commission qui préparera les officiers à l'activité propagandiste et devra leur enseigner la façon de procéder au cas où les nouveaux règlements ne seraient pas bien compris. Le général Alexieff, qui fait tout pour soutenir le nouveau gouvernement, espère que dams ce cas ces comités seront utiles. De l'Agence Télégraphique Suisse : — A ce qu'on apprend de Petrograd, le grand-duc Michel Alexan'drowitch a définitivement renoncé au trône. D'après les journaux de Paris, le commandant militaire de Moscou, général Mrosowsky, a été arrêté et conduit au Palais Marie, à Petrograd. Les nouvelles venant des provinces russes disent que la population paysanne se prononce en faveur de la république. Une assemblée des "députés radicaux çt démocrates de la Douma a prodâmé l'égalité juridique de tous les peuples russes et s'est prononcée çn faveur d'une république démocratique avec autonomie pplitique de toutes les nationalités. Le chef du cabinet a décidé de convoquer à Moscou le congrès des paysans. D'après une déclaration ministérielle, l'assemblée constituante aura lie-j. à Petrograd .cocaïne a .avait été décidé au début. D'après ce qu'on annonce de Petrograd aux jour-' naux parisiens, le comité des ouvriers et soldats a obtenu du général Kisrnilow qu une partie de la garnison de Petrograd qui prit une grande part à la révolution et s'est ralliée aux socialistes, puisse demeurer à Petrograd. Le même comité a décidé d'enterrer au Champ de Mars les victimes de la révolution. Après une longue discussion, il a décidé de gardsr un contact étroit au moyen d'une commission spéciale avec le gouvernement provisoire. D'après une information du « Petit Parisien j, la révolution a occasionné 4'x raille blessés et de 1,200 à 1,500 morts à Petrograd. ❖De La Haye : Dans lès milieux boursiers d'Amsterdam, qui sont généralement bien renseignés sur les événements de Russie, on persiste à faire courir 1e bruit de l'imminence d'une paix séparée avec la Russie. ❖Le « Daily Telegraph » apprend de Petrograd que1 le Saint-Synode a démissionné en bloc. On convor.uera un conseil de l'Eglise, qui délibérera sur la réforme ecclésiastique. Les journaux juifs, qui avaient élc suspendus depuis deux ans, commencent à reparaître. ❖On annonce de Petrograd, par voie indirecte, que l'acte d'accusation de M. Protopopoff comprend celle de haute trahison. La Tsarine est accusée de compli; cité. Cet acte est accompagné de nombreuses pièces ;i conviction provenant des archives secrètes de M. Protopopoff. M. Bourtzeff a été chargé d'examiner le dossier et de faire des recherches supplémentaires dans les archives. ^épêches diverses La saisie des stocks c5s cuïvra en Franse. Berne. 2g mars. — La presse française ^signale que le gouvernement français, pour limiter l'importation du cuivre, a décidé de saisir au Ier avril les stocks do cuivre disponibles. Le prix d'achat a été fixe à 4 "■ le kilogramme. ❖On mande d« Genève que la Chambre français- -a rejeté par 347 voix contre 108 la proposition de renvoyer dans leurs foyers 73,000 hommes des anciennes . 1 crées ""T" <f trouvent au f£2Sl- x La répercussion de la révolution russe en ttaiie. Zurich, 29 mars. — Le correspondant de Rome du» « Zurcher Tagesanz. a écrit: A Rome, ainsi que dans le pays entier, il règne une tendance qui rappelle les événements qui se passent en Russie. De partout, des nouvelles arrivent au sujet de grandes difficultés 1 ; ravitaillement comme conséquences directes de i guerre sous-marine allemande. Des mesures importantes, prises par le gouvernement, fort reconnaître qu'on ne se trouve pas non préparé devant la situation. x La s Gazette de Francfort » annonce de Lugano : A la suite des troubles continuels, qu: ont pris en ces derniers temps une tournure de plus en plu» menaçante, l'état de siège a été déclaré à Turin. Bâle, 28 mars. — Le « Basler Anzeiger » annonce! que hier à Bâle et dans d'autres villes • suisses, des bruits couraient avec persistance d'une révolution-qui aurait éclaté en Italie. Encore que ces bruits aient pu se révéler prématurés, le journal bâlois montre qu'il a pu apparaître possible qu'on ait appris quelque chose de semblable dans les cercles socialistes suisses. En tout cas, c'est à cela qu'il faut attribuer aussi le bruiî que les socialistes italiens indépendants du parti de l'a Avanti » ont requis tous les députés de demeurer à Rome, appelé d'autres camarades à Rome par télégraphe, et indiqué clairement dans leurs communications télégraphiques que de grandes manifestations pacifistes étaient projetées. Menaça de grèvo en Espagne. Berne, 2g mars. — Le « Temps » mande de Madnd^i Les délégués ouvriers ont discuté de la grève générale en assemblée secrète. La section madrilène s est abstenue. Un accord n'est pas encore intervenu, mais M. Romanones espère que la classe ouvrière s'effrayera devant l'étendue des difficultés qu elle pourrait susciter dans la vie économique. Une grèvî à Athènes. Lomres, 29 mars. — On mandait le 26 mars d'Atlifc nés au « Daily Telegraph » : Ce matin a éclaté unti grève à la Centrale Technico-Industrielle de Grèce. Les tramways urbains et les vicinaux vers Le Pirée ont suspendu leur service. Les journaux utilisant du courant électrique n'ont pas pajru et diverses petites exploitations ont dû fermer. Dans la grande centrale à Athènes, les grévistes ont enlevé quelques parties des machines afin d'éviter que d'autres ouvriers ne viennent rétablir le service. Ce soir la ville restara plongée dans l'obscurité attendu que par suite du manque de houille, les usine? à gaz ont du être fermées. La crise miniâtériGîîa en Suède. Berlin, 28 mars. — Le « Berliner Tageblatt » mande de Stockholm : On apprend de source bien informée que la retraite de tout le ministère Hammerskiold est considérée comme imminente. Le nouveau cabinet qui sera probablement appelé officiellement demain n a-mènera pas, selon les informations autorisées, de modifications dans la politique poursuivie jusqu'à présent durant la guerre. L'on prévoit que M. Schwarts, professeur à l'université, deviendra ministre des affaires étrangères, comme le baron voq Ramel deviendrait ambassadeur à Christiania. Esi Amérique. Genève, 28 mars. — D'après une cammunication new-yorkaise, les Etats sud-américains ont accepté l'invitation de Carranza pour te réunir en une conférence pan-américaine des divers Etats ppui discuter la question de^s hostilités..

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Cet article est une édition du titre L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1917.

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