L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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s.n. 1914, 23 Decembre. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w66930ps15/
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L'ECHO DE LA PRESSE PRIX : Bruxelles et faubourgs INTERNATIONALE PRIX : Provinces 6 centimes le numéro centimes le numéro JOURNAL, QUOTIDIEN ! La petite ligne ou l'espace équivalent . . . fr. 0.20 Réclame entre articles 2.00 » avant les annonces 0.60 Corps du journal et faits divers 1.00 NéCrON>TRAITE A FORPA.IT 1.00 Les annonces sont reçues au bureau du journal, 20, rue du Canal et à l'Office Central de publicité, 5 3 , rue de la Madeleine, DEVANT LES DARDANELLES LA GUERRE Commnniqnés des Armées alliées PARIS, 18 déc. — Communiqué officiel de 23 heures : Nous avons gagné un peu de terrain le long des dunes au nord-est de Nieuport. Deux vigoureuses contre-attaques de l'ennemi au nord de ia route d'Ypres à Menin ont été repoussées. 11 y a eu une légère avance des troupes anglaises dans la région d'Armentières. Sur le reste du front, rien à signaler. PARIS, 19 déc. — Communiqué de 15 heures : Nous avons protégé contre un retour de l'ennemi le terrain gagné les jours précédents au sud de Dixmude, et nous avons avancé de plus d'un kilomètre dans les environs de Notre-Dame de Consolation au sud de la Bassée et dans la direction de Carency. Aux environs d'Albert nous avons avancé dans la nuit de jeudi et hier sous un feu violent, et avons atteint la deuxième ligne de retranchements défendus par des fils de fer barbelés. Au nord de Marécourt, nous avons dû évacuer une tranchée dont nous nous étions emparés la veille. Dans le voisinage de Mametz et de Lihons, divers retranchements ennemis ont été pris et trois violentes contre-attaques ont été repoussées. LONDRES, 18 déc. — Officiel du bureau delà presse : Aucun avis n'est parvenu àl'Amirauté concernant la perte de deux contre-torpilleurs anglais dont parlent certains télégrammes. PETROGRAD, 18 déc. soir. — Communiqué officiel du grand état-major général : Sur la rive gauche de la Vistule, un calme presque complet a succédé, sur la plus grande partie du front, aux attaques que l'ennemi a effectuées depuis plusieurs jours et que nous avions toutes repoussées. En conséquence d'un mouvement de nos troupes vers la rivière Bzura et du renforcement constant des forces autrichiennes dans les Carpathes, nous avons été obligés de modifier les dispositions de certaines de nos armées. Hier nous avons tenu en échec l'offensive ennemie dans l'ouest de la Qalicie. Sur le front de Sanok-Lysko, nous poursuivons avec succès des opérations offensives. LONDRES, 18 déc. — Communiqué du bureau de la presse : L'attitude d'Abbas Hilmi Pacha, anciennement khédive d'Egypte, qui a fait cause commune avec les ennemis du Roi, a forcé le gouvernement de Sa Majesté à le déposer. La haute dignité khédiviale a été offerte, avec le titre de Sultan d'Egypte, à S. H. le prince Hussein Kamel Pacha, onzième prince vivant de la famille de Mehemet Ali, et a été acceptée par lui. LONDRES, 18 déc. — Communiqué du Foreign Office : Le gouvernement de Sa Majesté ayant reçu avis que le gouvernement de la République française avait reconnu le protectorat britannique sur l'Egypte, le premier secrétaire d'Etat de Sa Majesté pour les Affaires étrangères annonce que le gouvernement de Sa Majesté a donné son adhésion au traité franco-marocain du 30 mars 1912. Communiqués officiels allemands BERLIN, 20 déc. — Communiqué officiel de ce matin : Dans l'ouest, l'ennemi a continué ses attaques inutiles près de Nieuport et de Bixschoote. Les attaques contre La Bassée, faites aussi bien par les Français que par les Anglais, furent repoussées avec de grosses pertes pour l'ennemi. 200 prisonniers (Anglais et hommes de couleur) sont tombés entre nos mains. 600 cadavres d'Anglais se trouvent devant notre front. Près de Notre-Dame-de-Lorette, au sud-est de Béthune, nous avons perdu une tranchée, long de 60 mètres. Nos pertes sont insignifiantes. Nous avons faits de légères avances et pris trois mitrailleuses dans la forêt de l'Argonne. Rien de nouveau de la frontière orientale et occidentale de la Prusse. En Pologne, les armées russes ont essayé de se tenir dans les nouvelles positions préparées sur la Rawka et la Nidu. Elles ont partout été attaquées. BERLIN, 20 déc. — Communiqué officiel : L'Empereur, complètement rétabli, est retourné au front. VIENNE, 21 déc. — Communiqué officiel d'hier matin : Dans les Carpathes, les avant-gardes ennemies ont été rejetées dans le territoire de Latorcza. De grands combats se déroulent au nord-est des cols de Lupkown. Notre attaque sur le front de Krozno-Zakliczyu a gagné partout du terrain. Nos troupes ont avancé près de Tschuow, dans la vallée de Bialata. Les combats continuent sur le Dunajec inférieur. Les Russes ont placé en Galicie de grandes forces. Nous avons atteint le Nidu en Pologne méridionale. LONDRES, 21 déc. — Le bureau de la presse publie la communication sur les derniers combats dans le Cameroun, dans lequel on lit: Les Anglais avançaient lentement en suivent la ligne du chemin du nord. Le 5 décembre un combat acharné eut lieu près de Lun, un village situé à environ 20 milles au nord de Muiuka. Les Anglais y perdirent 1 officier et 3 soldats tués et 1 officier et 8 soldats blessés. Le 10 décembre toute la ligne du chemin vers le nord était en possession des Anglais. La viHe de Care se rendait. Cinq Isco motives et une grande quantité de matériel de chemin de fer, ainsi que deux aéroplanes tombaient entre les mains des Anglais. Le 9 décembre un officier anglais fut gravement blessé. Sur la ligne orientale, près de Edea, une patrouille française fut attaqué le 26 novembre. Elle eut 2 officiers et 29 hommes tués. Un sous-officier est mort à la suite de ses blessures. Quinze hommes furent blessés. Près de la frontière du Niger il y a eu quelques escarmouches, dans lesquels un officier anglais fut mortellemeut blessé. Il était impossible aux Allemands de passer la frontière. Les Anglais ont rencontré des forces ennemies près de Geia, au nord de Marua, dans le nord du Cameroun. Du côté anglais, un officier et un volontaire européen furent tués. VIENNE, 20 déc. — On annonce de Constan-tinople à la Neue Freie Presse : Des combats ont commencé dans le Soudan. Hakim de Darfur a commencé l'attaque avec 80,000 hommes. La province El Kab, appartenant au Soudan anglo-égyptien, s'est soulevée. La population musulmane de Abu-Raja inquiète le gouvernement anglais. File a envoyé des troupes indiennes qui ont débarqué près des îles Tifluck. A cette occasion, les Indiens se sont mutinés; un croiseur anglais a tiré sur eux. Une troupe de Bédouins a empêché un train, conduisant des troupes de Suakin à Khartum, de continuer son voyage. LE FUSIL FRANÇAIS ET LE FUSIL ALLEMAND L'Echo de la Presse a donné récemment un résumé des articles si intéressants — et si francs — publiés dans l'Echo de Paris, il y a environ un an, par le général Maitrot, sur la valeur respective des artilleries française et allemande. Ces articles, on le sait, ont fait sensation en France, car certaines critiques du général Maitrot étaient justes, et il en a été tenu compte, on le sait aussi. Que vaut le fusil français ? Et le fusil allemand ? C'est encore au général Maitrot que nous allons le demander : « Il faut le reconnaître, dit-il, notre fusil Lebel n'a pas une bonne presse en France ; je le regrette, parce qu'il ne le mérite pas ; mais, surtout, ce qui est déplorable, c'est que les propos inconsidérés qui ont été tenus sur lui ont fini par se faire jour dans l'armée. J'en ai eu la preuve aux grandes manœuvres du sud-ouest de l'an dernier, où, pendant un repos, des soldats d'infanterie qui mangealenl à côté de moi ont eu, au sujet de leur arme, des conversations montrant le peu de confiance qu'ils avaient en elie. Oui, ceci est déplorable et surtout dangereux, et je voudrais que quelques théories fussent faites dans les régiments pour détruire les funestes effets de ces fausses idées. » En Allemagne, le fusil Lebel est franchement attaqué, et le général Hartmann est allé jusqu'à écrire tout récemment dans les Berliner Neueste Nachrichten que « le principal défaut de l'armée française, c'était l'existence du lusil Lebel. l'arme la plus vieille de l'Europe, et qui est usée rapidement par la balle D. > I » Le général estimait que le remplacement de ce fusil s'imposait, mais « il semble, dit-il, que la France cherche à faire des économies sur ses armements : c'est ainsi qu'elle a ajourné la construction du canon lourd de campagne. Le peuple français paraît supporter difficilement le fardeau de sa réorganisation militaire ». » Nous ne pouvons que remercier le général Hartmann de ses bienveillants conseils et lui assurer que ses craintes sont vaines. La France a parfaitement l'intention, le désir et les moyens de soutenir l'effort qu'elle a fait au point de vue militaire : elle maintiendra le service de trois ans, elle acceptera toutes les dépenses nécessaires pour doter son armée du matériel qui lui fait encore défaut, parce que c'est pour elle une question de vie ou de mort et qu'elle entend vivre. » Le fusil Lebel date de 1886. Il a donc vingt-huit ans d'âge; c'est la vieillesse pour une arme de guerre. Si la France a toujours le fusil Lebel, les autres puissances possèdent des fusils équivalents. et certains sont supérieurs, un peu, au fusil français. « Le fusil Lebel, dit le général Maitrot, est du calibre de 8 millimétrés ; il est muni d'un magasin tubulaire placé sous le canon et pouvant recevoir huit cartouches. Avec celle contenue dans la culasse, le soldat français dispose donc pour les feux rapides à répétition de neuf cartouches, qui pénètrent mécaniquement l'une après l'autre dans le canon. C'est parfait ; mais une fois le magasin vidé, il est tellement long à remplir à nouveau qu'il est douteux que, sur le champ de bataille, en pleine lutte, le soldat ait le temps de le recharger de ses huit cartouches : il en est réduit au tir coup par coup, et il lui semble alors n'avoir plus en main qu'une arme qui a perdu une grande partie de sa puissance. Impression fausse, parce que le tir coup par coup est extrêmement | rapide. Mais au feu on ne discute pas avec une impression, on la subit. » Le magasin est donc une solution mauvaise, et, en fait, le lebel est le seul fusil existant qui en possède un. » L'ancienne balle de la cartouche a été changée et remplacée par une balle de forme spéciale dite balle D qui a augmenté encore la puissance balistique et meurtrière de l'arme, qui porte jusqu'à 3,000 mètres. » Le fusil allemand est plus jeune de douze ans que le fusil français : son calibre est le même, 7mn,9; il pèse 200 grammes de moins; portée égale. t En 1903, les Allemands adoptèrent une nouvelle balle, dite balle S, analogue à la balle D française. La vitesse initiale atteignit alors le chiffre énorme de 860 mètres, alors que celle du lebel n'est que de 700 mètres. C'est un avantage pour le fusil allemand. Sa balle, aux bonnes distances de tir, est plus meurtrière, parce que plus rasante. On a dit que la balle française, étant plus lourde que la balle allemande, conservait mieux sa vitesse dans l'air et était encore dangereuse à des distances où cette dernière ne l'était plus. Ceci, ce sont des arguments d'Ecole de tir. L'infanterie n'ouvre pas le feu à 2,000 mètres à moins d'exceptions. La vraie distance de tir commence de 8 entre 900 mètres. » Le chargement du fusil allemand peut se faire coup par coup, ou au moyen d'une lame-chargeur portant cinq cartouches, qu'on adapte d'un geste rapide à ia culasse et dont les cartouches sont projetées mécaniquement l'une après l'autre dans le canon. » Le fantassin allemand a donc toujours à sa disposition les cinq coups de son chargeur; il n'a, à aucun moment, la sensation déprimante d'être, sinon désarmé, du moins amoindri comme combattant. » Et le général Maitrot de conclure que le fusil allemand « est supérieur au fusil français, mais cette supériorité, en somme minime, n'a rien d'inquiétant; on ne saurait trop le répéter ». Il est sans doute intéressant aussi de connaître l'avis du général Maitrot sur les fusils anglais, russe, autrichien et italien. I e fusil anglais, Lee Enfield, du calibre de 7mm65, lui paraît une arme médiocre. Le fusil russe, modèle 1891, du calibre de 7mm62, est une bonne arme, qui vaut le fusil Lebel. Le fusil autrichien, Mannlicher, calibre 8 millim., le plus léger de tous (3 k. 700), est inférieur au lebel. Enfin, le fusil italien, Carcano, calibre 6mm5, est le plus petit de tous. Son chargeur est le seul à six cartouches. C'est une bonne arme. .. X. Devant les Dardanelles Le blocus des Dardanelles est fait de façon effective par des vaisseaux de guerre français et anglais. II y a là, notamment, six dreadnoughts, dont quatre anglais et deux français, deux bateaux français poseurs de mines, quatre torpilleurs français, huit contre-torpilleurs anglais et de nombreux sous-marins. Le haut commandement est exercé par un amiral français. Les Anglais en Afrique centrale Les troupes anglaises continuent d'avancer à l'intérieur du Cameroun. Le 10 décembre le chemin de fer, dans sa partie septentrionale, est tombé entre leurs mains. Bare, une ville importante sur le chemin de fer, s'est rendue. J —<L 1 1— -UJ-L-)—l i—1 En Suisse L'Echo de la Presse a annoncé hier l'élection de M. Giuseppe Motta à la présidence de la Confédération suisse. M. Motta, originaire du Tessin, est né en 1871. Conseiller national de 1899 à 1911, M. Motta fut appelé au Conseil fédéral où il dirigeait le Département des finances et des douanes. M. Camille Decoppet, du canton de Vaud, a été élu vice-président. On veut voir dans l'élection de M. Motta une indication que la question financière préoccupe beaucoup les esprits en Suisse. Il est avéré, en effet, qu'un déficit énorme, déjà prévu, existe : la mobilisation a coûté, le premier mois de la guerre, 50 millions; elle coûte encore actuellement 500.000 francs par jour. C'est trop pour un petit Etat dont le budget de la guerre normal n'atteint pas 45 millions... Et cette dépense de chaque jour est faite à titre de pure précaution... Est-ce une précaution inutile? L'avenir le dira. Dernières dépêches L'entrevue des trois rois. La rencontre des rois de Suède, de Norvège et de Danemark est un événement rare. On connaît l'explication officielle de cette entrevue : les Etats scandinaves veulent affirmer qu'ils sont solidaires dans leur neutralité. Les grandes épreuves que l'Europe traverse rapprochent les peuples d'une même race comme elles rapprochent les citoyens d'un même pays. Le métier de neutre étant pénible dans des moments pareils, ceux qui l'exercent côte à côte éprouvent le besoin de se soutenir entre eux. On se demande si les souverains scandinaves, après avoir examiné les conséquences immédiates de la guerre, n'ont pas envisagé ses conséquences futures,et s'ils ne se sont pas inquiétés, au cours de leurs conversations, de la place que leurs trois royaumes tiendront dans l'Europe de demain. La Gazette de la Bourse (russe) considère leur rencontre à Malmoe comme un pas important dans la voie d'une alliance entre le Danemark, la Norvège et la Suède. Les Etats alliés seraient suffisamment forts pour défendre cette neutralité contre toute agression éventuelle, et la question des « Dardanelles du Nord i> serait ainsi résolue. (Communiqué officiel allemand) — Malmoe, 20 déc. — Le communiqué suivant a été publié hier soir, après le départ des rois de Norvège et de Danemark : L'entrevue eut lieu le 18 décembre par un discours du roi Gustave. Le roi y montrait la volonté unanime des monarchies du nord pour la neutralité, et comme il est désirable qu'un travail continu, commun entre les royaumes, soit la défense des intérêts communs, celui-ci déclarait ensuite que le mobile qui a fait appeler en conseil les monarques danois et norvégiens est le sentiment vivant de la responsabilité, devant l'univers présent et futur, d'avoir négligé quoi que ce soit de ce qui peut être utile aux trois pays. Le roi Haakon et le roi Christian ont répondu au discours du roi Gustave. Tous deux ont montré leur vive joie de l'initiative du roi Gustave et ils ont l'espoir que cette entrevue aura des suites durables pour les peuples des trois nations. L'entrevue finissait l'après-midi du 19 décembre. Les débats des rois et des ministres des affaires étrangères ont non seulement affermi les bons rapports entre les trois monarchies du nord, mais on a aussi pu constater l'unité des vues et des questions particulières qui furent soumises de l'un ou de l'autre côté. Définitivement on était d'accord de continuer le travail commun si bien commencé et d'ordonner dans ce but de nouvelles assemblées entre les représentants des gouvernements. f8 A ||Jf'PrlPTEI A1)A| p La meilleure des bières belges la " ROYALE BELGE „ Uliï JtJ iflJCl Jl Jti n rl i r iBhIJUI se déguste au Café Métropole. — Buffet froid de premier ordre. MERCREDI 23 DECEMBRE 1914 1" ANNÉE. N* 47.

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Cet article est une édition du titre L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1917.

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