L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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s.n. 1914, 07 Decembre. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sf2m61ch8w/
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INTERNATIONALE PRIX : Bruxelies et faubourgs 5 centimes le numéro JOURNAL QUOTIDIEN PRIX : Provinces 10 centimes le numéro Adresser les lettres et conimuniqués à la Rédaction. Les annonces et demandes diverses à l'Administration. RÉDACTION ET ADMINISTRATION : 20, ru® du Canal, Bruxelles ANNONCES : La petite ligne ou l'espace équivalent . . . fr. 0.20 Réclame avant les annonces 0.50 Corps du Journal 1.00 Nécrologie . 1.00 On traite à forfait. LES BELGES EN FRANCE LA GUERRE Communiqués officiels allemands BERLIN, 5 déc. — D'après le communiqué officiel du 2 décembre, les troupes françaises auraient pris, en Alsace, Oberaspuch et Nie-deraspuch. Nous sommes en mesure de dire que, près de Oberaspuch, il s'agit d'un poste abandonné volontairement par nos troupes et qui est sans importance. Niederaspuch est, comme auparavant, dans les mains des Allemands.VIENNE, 5 déc. — On annonce du théâtre sud de la guerre : Hier, nous avons pris possession de Belgrade d'une manière solennelle. Sur la partie nord du front, nous avançâmes sans combat ; hier, nous avons encore fait 200 prisonniers. A l'ouest et au sud-ouest de Arandjelowatz, de grandes forces ennemies se sont opposées par des attaques violentes qui tous furent repoussées à l'avance de nos troupes et ont cherché de couvrir la retraite de l'armée serbe. BERLIN. 5 déc. — Selon là Norcïdeutsche Allgemeine Zeitung, l'ambassadeur impérial à Rome, M. von Flotow, doit prendre un congé prolong-é pour cause de santé. L'empereur a nommé le prince von Bulovv pour le remplacer.BERLIN, 5 décembre. — Le Lokalanzeiger annonce de Genève : L'artillerie lourde allemande a fait des dégâts sensibles aux positions avancées des Alliés près de Nieuwport et au sud d'Ypres. Les positions au sud de Dixmude, dans la fcégion inondée, furent intenables. Selon le rapport journalier de JofTre, notre artillerie a obtenu des points d'appui favorables à l'est de Lens, c'est-à-dire près d'Aix-Roulette et dans le Woevre. CONSTANTINOPLE, 5 déc. — Le grand quartier général a publié hier le ommuniqué suivant : Selon des informations officielles russes du 29 novembre, nos troupes auraient abandonné complètement la péninsule de Sinaï. Deux divisions opérant à la frontière du Caucase seraient tombées à moitié, et quelques uns de nos bataillons totalement anéantis. On affirmait que le commandant de la division était tué et que le second avait déserté. Les combats victorieux, entre nos troupes et les anglais dans le voisinage du Canal de Suez, et qui finirent avec la perte de deux officiers anglais tués, plusieurs soldats tués et beaucoup de soldats faits prisonniers,suffisent pour montrer que la péninsule de Sinaï se trouve en notre possession. En ce qui concerne les nouvelles dos grandes pertes de nos troupes combattant à la frontière du Caucase et la mort du commandant de Ja division, ils sont totalement faux. La nouvelle de la désertion du commandant de division ne mérite pas d'être démentie. La nouvelle répandue de source russe à Tiglie, selon laquelle un général allemand quatorze autres officiers allemands et trois officiers austro-hongrois se trouveraient parmi les prisonniers faits dans les combats du 24 novembre à la frontière du Caucase, est aussi une invention. BERLIN, 3 déc. — Selon un communiqué de l'agence Reuter,le gouvernement allemand aurait fait des excuses au gouvernement portugais pour une invasion dans l'Angola. Cette nouvelle est fausse. Rien n'est connu dans l'Angola; pour cela, il ne saurait être question d'une offre d'excuses. VIENNE, 3 déc. — Communiqué officiel d'hier midi : La journée d'hier s'est passée généralement calme dans les Carpathes* la Galicie occidentale et en Pologne méridionale. Dans le nord de la Pologne, les combats continuent. CONSTANTINOPLE,5 déc. (Officiel).-Dans les environs de Tschorck et de Adschara, nos troupes ont tous les jours des nouveaux combats. En avançant dans la direction du nord, ils sont entrés à Adschara. En allant vers l'est près de Batam, ils ont eu un combat dans les environs d'Ardagan. A l'ouest, ils ont pris une mitrailleuse ainsi que d'autres armes. Les Russes se sont retirés d'Ardagan. Canons et obusiers Après les considérations qu'on a lues (1) sur l'artillerie légère et l'artillerie lourde des Français et des Allemands, il nous reste à examiner, comme nous l'avons dit, les questions d'approvisionnements en munitions d'artillerie et leurs moyens de transport. Les canons à tir rapide sont de gr.os mangeurs. QueLstock de munitions faut il posséder afin de pouvoir satisfaire à leur formidable appétit ? Evidemment, la rapidité de tir n'est pas la seule considération à envisager; il y a des situations tactiques qui provoquent également, qui forcent l'appétit. Quelle moyenne choisir? Cela dépend des cas, autrement dit des circonstances, des hommes, de facteurs moraux fort variables : énergie, courage, ténacité, etc. Faut-il demander des chiffres aux artilleurs serbes ? Contre les Turcs, leur artillerie n'eut pas à s'employer extraordinairement. Cherchons des exemples dans la campagne serbo-bulgare.Dans la campagne contre les Bulgares, qui n'a pourtant point été plus longue que celle contre les Turcs, la note change, écrit le général Maitrot. Les Serbes ont, cette fois, devant eux, des adversaires tenaces. L'artillerie bulgare est bnive, instruite, elle applique, elle aussi, les metlioues iran-' çaises. Son matériel, français également, est bon. Néanmoins, elle succombe, parce que l'artillerie serbe est encore mieux entraînée, plus souple, mieux outillée; et une fois victorieuse, celle-ci s'attaque alors à l'intrépide infanterie bulgare qu'elle décime de ses projectiles. Mais au prix de quelle consommation de munitions les Serbes ont-Ils acheté leur victoire ? Certaines de leurs batteries ont dépensé 3,000 coups en trois jours, soit 250 coups par pièce et par jour. Une batterie de la Drina a consommé 460 coups par pièce en cinq jours; une autre batterie de la division de la Morawa a brûlé pendant les treize jours de combat auxquels elle a pris part, 1,790 cartouches par pièce. On voit l'influence qu'exercent sur la consommation en munitions d'une même artillerie les facteurs moraux comme la ténacité, la bravoure, le degré d'instruction. Les Bulgares succèdent aux Turcs comme adversaires, l'artillerie serbe dépense dix fois plus de projectiles pour en avoir raison I Si donc les Serbes avalent tiré de leur campagne contre les Turcs une prévision pour l'avenir, si même, par prudence, ils avaient multiplié par 3, 4 ou 5 les résultat» optenus, ils auraient manqué de munitions contres les Bulgares I Que cette leçon ne soit pas perdue pour nous. La consommation des Bulgares est moins connue : elle paraît avoir été de 1,200 coups par pièce pour l'ensemble de leurs deux campagnes, dont plus de la moitié contre les Turcs. On leur a reproché un certain gaspillage de munitions devant Tcha-taldja. Le mot est bien vite dit; la vérité, c'est que peu d'armées se sont trouvées, après des efforts déjà inouïs, dans une situation aussi difficile que la leur, lorsqu'ils arrivèrent en face des lignes qui couvraient Constantinople. Dans la campagne de Mantchourie, on a noté de très fortes consommations et l'exemple du combat de Datchitsiao, où une batterie russe a tiré 522 coups par pièce est connu. A Liao-Yang et à Moukden, batailles de plusieurs jours, les chiffres maximum atteints ont été 420 et 504 coups par pièce. Ce sont à peu près ceux de certaines actions de la campagne serbo-bulgare. Si nous voulons chercher des prévisions en vue d'une guerre franco-allemande, c'est dans cette dernière campagne qu'il faut les aller puiser, car les artilleries des puissances balkaniques sont comparables à la nôtre à bien des points de vue. Mais n'oublions pas que notre adversaire sera autrement redoutable que ne l'ont été les Turcs, et même les Bulgares, devanf les Serbes. Les Allemands ont maintenant un outillage parfaitement approprié au tir masqué, qu'ils pratiquent avec habileté. Nous ne trouverons plus les belles cibles qu'ils nous auraient offertes il y a seulement trois ou quatre ans; ne. l'oublions pas et ne nous faisons aucune illusion à cet égard. D'autre part, si la lutte ne doit pas être plus acharnée qu'elle ne l'a été entre les belligérants de la campagne des Balkans, elle sera, de l'avis du général Maitrot, plus longue : Les hostilités ont cessé au bout de trol? semaines entre Serbes et Bulgares pour des motifs touchant plutôt à la politique générale européenne qu'aux suites d'une action de guerre vraiment décisive. Avant que la France ou l'Allemagne se résigne à mettre bas les armes, on peut être certain que les batailles livrées par leurs armées correspondrontàdeuxou trois périodes de luttes équivalentes à celles qui se sont déroulées sur les bords de la Brégalnltza. Je ne pense pas que ce point de vue puisse être taxé d'exagération et j'en conclus qu'il faudra doubler et même tripler la consommation serbe, si nous voulons aboutir à des prévisions qui nous mettent en état de répondre à tous les besoins, a toutes les éventualités. Si donc on admet que l'artillerie serbe à dépensé 1,000 coups par pièce en moyenne dans la dernière guerre (et ce chiffre est plutôt au dessous qu'au dessus de la vérité, encore mal connue), on arrive à ce résultat que nous devons prévoir, pour le cas d'une lutte avec l'Allemagne, un, approvisionnement du temps de paix de 2,000 à 3,000 coups par pièce existante. Le général Langlols avait déjà conclu au chiffre de 3,000 par une autre voie, et le colonel Rouquerol, d'après les enseignements de la guerre de Mantchourie, avait évalué à 2,000 coups par pièce la contenance de l'échelon de ravitaillement à affecter à chaque batterie. En y ajoutant les 300 coups par pièce existant dans la batterie, on aboutit à un chiffre, 2,300, qui montre que le total général de 3,000 n'a rien d'excessif. C'est le chiffre auquel je me rallie, et encore j'ajoute que, ' dès le début de la mobilisation, nos arsenaux et l'industrie (1) Voir l'Écho de la Presse internationale des 2, 3 et 5 décembre. privée devront être mis en mesure de fabriquer des projectiles d'une façon intensive. Conclusion ; pour être sûr d'avoir assez de munitions, il faut en avoir trop.,. Trois mille coups par pièce, c'est pour l'artillerie légère; dans l'artillerie lourde, les pièces ont moins grand « appétit », elles se contenteraient de 1,500 coups. Ou le voit, que dis-je, on ne le sait que trop, la question des munitions est d'importance capitale. Celle des moyens de transport ne l'est pas moins, comme on le verra dans un cinquième et dernier article. Grenade. Dernières dépêches L'Angleterre et les Etats-Unis. L'ambassadeur anglais à Washington a remis une note au ministre des affaires étrangères par laquelle toutes les assurances sont données aux Etats-Unis que l'Angleterre n'a aucunement l'intention de retenir inutilement les vaisseaux américains pour la visite de la contrebande. Un arrangement amiable est probable, surtout si les exportateurs américains certifient sur les connaissements que le cuivre et le minerai de fer, outre le chargement de grain, ne sont pas destinés à être expédiés, par les ports neutres, en Allemagne et en Autriche. En Egypte. On mande de Londres que des troupes de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande sont arrivées en Egypte où elles participeront à la défense du territoire.D'autre part, d'après le Corriere délia Sera, un transport de troupes indiennes parti de Port-Saïd a été rappelé et les hommes ont été débarqués. Sous la direction d'officiers allemands les Turcs sont occupés à construire un chemin de fer de campagne de Maan vers le Canal de Suez. (La ville de Maan est située au sud de la Palestine.) * * ¥ Le Corriere délia Sera apprend que tous les Allemands et Autrichiens résident en Egypte, au nombre de 15,000, femmes et enfants compris, ont été dirigés sur Malte et Chypre. Dans les Balkans. D'après un télégramme d'Athènes, le Estia aurait appris que la Grèce, à la demande de la Serbie et de la Roumanie, aurait fait savoir que s'il était changé quelque chose au statu quo, rien ne se ferait sans son consentement. La flotte russe de la Baltique. On mande de Stockholm au Politiken que la flotte russe de la Baltique se trouve actuellement aux îles Aaland (à la hauteur de Stockholm). Exportations turques interdites. On mande de Constantinople que par arrêté ministériel l'exportation de la farine est interdite, ainsi que celle du grain, du riz, du beurre, des oignons, des olives, de l'huile, de l'avoine, du bétail vivant, pétrole, benzine, etc. Petite Chronique Les Belges à Sainte-Adresse Sainte-Adresse, petite plage à quelques kilomètres du Havre, est actuellement la résidence des ministres belges, qui occupent une villa, tandis que le corps diplomatique, qui accompagna le gouvernement belge, s'est logé dans un hôtel. M. de Bro-queville, qui est plus souvent au quartier-général de l'armée qu'à Sainte-Adresse, occupe une vilia particulière. Les départements ministériels ont trouvé asile à l'« Etablissement Dufayel ». Il y a là un bureau des postes belge où l'on affranchit les lettres avec des timbres belges — et cela procurera bien du plaisir aux philatélistes d'avoir dans leurs collections des timbres belges avec une estampille de ville française... De l'avis du correspondant au Havre du Nieuwe RotterdamscheCourant, les nombreux autos belges, les personnalités belges bien connues que l'on voit à Sainte-Adresse, font de cette localité une petite partie de la Belgique. On y rencontre notamment les ministres Berryer, Davignon (et ceci prouve que nous avions raison de mettre en doute, récemment, la démission du ministre des affaires étrangères), Carton de Wiart,, Vande Vyvere, Segers, Poullet, Hubert, Helleputte r» 1,:„ t « ~i.. pagnés de leurs chefs de cabinet, des directeurs généraux et d'autres hauts fonctionnaires. MM. Schollaert, Cooreman, Hymans, Liebaert, Van den Heuvel et L. Huysmans sont également à Sainte-Adresse. MM. Lorand et Destrée, dit le correspondant, ont été chargés de missions en Italie ; M. Wax-weiler, directeur de l'Institut Solvay, à Bruxelles, en Suisse ; M. De Saedeleer, aux Etats-Unis et le commandant de Gerlache, le chef de l'expédition de la Belgica au Pôle Sud, est parti en Scandinavie. MM. Hymans et Cooreman ont fait une enquête en Hollande sur la situation faite aux réfugiés belges, M. Vandervelde en Angleterre et M. Schollaert en France même. Le matériel des chemins de fer. Quatre mille locomotives belges sont actuellement en France, ainsi que la plupart des wagons de l'Etat belge. Près de 3,000 employés des chemins de fer belges sont au service de sociétés françaises ainsi que 250 télégraphistes. M. Segers, ministre des chemins de fer, s'est occupé de ieur trouver une place, et il veille sur eux. Les passeports. On ne délivre plus de passeports pour les deux Flandres; — ni pour la région située à l'ouest de la ligne de chemin de fer Renaix-Leuze-Péruwelz (Péruwelz est interdit) ; ni pour celle située au sud de la ligne Florenville-Chiny-Arlon. Aucune marchandise ne peut sortir d'Anvers sans permission. Les risques de guerre. Dans sa séance de mardi, la Commission de la reprise du travail, formée des délégués de la Société centrale d'architecture de Belgique, la Ligue de l'industrie du bâtiment et des travaux publics de Bruxelles, la Fédération nationale du bâtiment et des travaux publics de Belgique, l'Association des entrepreneurs de maçonnerie et de béton armé de Bruxelles, a définitivement constitué l'Association mutuelle bruxelloise contre les risques de guerre courus par : a) Les bâtiments en construction ou à construire; b) Les propriétés bâties; c) Le mobilier et les marchandises renfermées dans les immeubles assurés. La société a spécialement en vue d'encourager la reprise du travail du bâtiment en procurant aux propriétaires et aux entrepreneurs la sécurité permettant de continuer les travaux en cours et d'en entamer de nouveaux. Son but est d'indemniser ses membres de tout ou partie des dommages résultant d'incendie ou d« destruction par faits de guerre, émeute ou révolution, à l'exclusion de tous autres risques. L'association a son siège à Bruxelles, rue de la Montagne, 26. Les opérations sont limitées à 1* ville de Bruxelles et aux communes de l'agglomération bruxelloise. La société a pris cours à la date du 1er décembre 1914 pour entrer en liquidation six mois après la date de la signature de la paix entre la Belgique et les puissances avec lesquelles elle est en guerre.. M. Félix Devaux est le directeur de l'association — qui est appelée à rendre les plus grands services à nos concitoyens. Une révolte au camp d'internement de Zeist Plusieurs morts et blessés (.Nouveaux détails) Le Nieuwe Rotterdamsche Courant donne les détails complémentaires suivants au sujet de la révolte dont nous parlions hier : Au cours des derniers jours, une certaine agitation régna parmi les internés belges au camp de Zeist. Quand, hier soir, la lumière électrique fut éteinte, le mécontentement fut général. Ce matin, une émeute éclata. On brisa des vitres, on défonça des tonneaux de bière et une grande pression, vers la sortie se déclara. Il y a environ 11,000 soldats internés sous la surveillance de 1,000 soldats hollandais. Quand les internés voulurent quitter le camp, ils furent avertis six fois qu'ils avaient à se tenir tranquilles et à cesser leurs tentatives d'émeute. Quand on vit que ces sommations ne servaient à rien et qu'ils furent accueillies par des coups de sifflet, les soldats de surveillance firent feu. Sept internés tombèrent morts et trente-deux furent blessés, dont quatre grièvement. Ensuite le calme revint. ANTIQUITES CLASSIQUES grecques, romaines, Renaissance italienne — avec toutes garanties d'authenticité — Alexandre GHUBEKZAN 1, rue de la Collégiale. Bruxelles. 1" ANNÉE. N° 31 LUNDI 7 DÉCEMBRE 1914.

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Cet article est une édition du titre L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1917.

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