L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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s.n. 1915, 25 Mai. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s756d5q711/
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LÉCHO DE LA PRESSE INTERNATIONALE JOUIIMl IILiE PûTIDIEl D'MFQRMÂTiOXS *fcrïX OE« AfcSWKBSWtKTt l êSj cu-oia, tr. *.10; t mois, fr. 4.fij i mou, fi. f.ttt. Les abonti-eincntîj -sont tcçue exclusivement par ïes bureaux et facteurs de poste. — Les réclamatioas cou* cernant les abonnements doivent être adressées aua bureaux de çoste. fJ>MlKISYKAf I01R ? ru« du Canal, BruzeMta- AxLresser les annonces «ç demandes dive*rsei h l'Administration. EBDACT10N i ru« du Canal, Bruxelles» Adresser les lettres ®î communiq-néa k 1* JtédactkXQ.- ..0 Kb AN NO N« E& . ISsnumde d'emploi *•»*•« 34 M®n* Petites annonces . . ■ - • • -. • " • " , Ann. commerc., avie de sociétés, notaires, etc. ^ Faits diveore ■ -./•>■' 1 Nécrologie . . a • Chronique Brmielloise .... • • • » ON TRAITE A FOKÏAJ7 A NOS LECTEURS Le prix du papier devenant de plus en plus élevé, ainsi que celui des autres matières premières d'imprimerie, pour ainsi dire introuvables, P« Echo de la Presse Internationale » sera, à partir de lundi prochain, 3 septembre, vendu 10 centimes. 'Sur la proposition des, patrons imprimeurs, en considération de la \Tie chère, nous avons au«• ••m enté de dix ceniim«es à l'heure le salaire di personnel de mxvateiiers, et nous pourrons éga îement augmenter légèrement le bénéfice de no: ■vendeurs si dévoués, si complaisants, aux prises/ •eux aussi,^ avec les difficultés croissantes de l'existence.Nous- -osons espérer que, malgré cette augmentation justifiée, nos lecteurs nous resteront fidèles, • * * * "Nous avons reçu des félicitations au sujet de motre nouveau feuilleton : a La Fauvette du .Faubourg », dont la vogue dépassera celle dont •-a joui « Jennv l'Ouvrière ». La semaine prochaine, nous commencerons la publication du second roman que nous avons annoncéLe Batteur d'estrade Par Paul DTTPLESSIS La scène sa passe en Amérique, au pays de l'or et des Peaux-Rouges, dans les forêts vierges et les montagnes de la .Sonora. Dans cet ouvrage, l'un des plus remarquables de l'auteur, les péripéties émouvantes, dramatiques et sentimentales se succèdent sans interruption. La question agraire en Russie Cette question, la plu^ importante de celles qui occupent le nouveau gouvernement, est loin cl être résolue por la, nationalisation des terres uomarnajes «t d urj.t> partie des biens du clergé. i^our en comp"'.£uùre difficultés, il convient de^so rappeler le® premières étapes de la route qu il convier^ ûe parcourir. lin .1861 et. 1883, lors de la suppression du servage, /ti v uadiel » (lot de terre) attribué à chacun <3fes serfs libéré» était déjà insuffisant pour ;,cr. permettre de vivre lui et les siens. ' d n'est pas là une opinion individuelle, c'est opinion courante et qu'on trouve exprimée 'Ain s des publications officielles (par exemple Ams la « Russie au XIX" Siècle », un ouvrage publié par la Commission Impériale de Russie à î Exposition Universelle de Paris de 1900). Depuis 1861, la population a augmenté dans des proportions que l'on sait et, comme la quantité de terre appartenant aux paysans est restée presque stationnaire, leur misère s'est considérablement accrue. Si encore, à côté des terres qui leur appartiennent, les paysans pouvaient prendre à ferme les terres appartenant aux grand® propriétaires. •Unis une des conséquences de la réforme de 1861 i'it d'amener une hausse colossale dans les prix de fermage. Ici, je vais citer la « publication of-f îciellg » dont j'ai parlé plus haut, on ne saurait la suspecter de pousser au noir la situation des ■paysans ; c'est plutôt le reproche- contraire qu'on pourrait lui adresser. « Dans le premier quart de siècle qui suivit l'émancipation des serfs, le prix des fermages augmenta très rapidement. En certaines provinces du centre de la Russie ce prix doubla et tripla, et dans quelques régions du sud, il quintupla et même il décupla. C'est que les demandes de terres avec l'accroissement- de la population ne cessaient de multiplier. Ces dernières années (jusqu'en 1900) il semble que la marche ascensionnelle du prix des fermages a repris, » Voici comment s'exprime un des auteurs du rapport officiel, écrit fin 1901 : « M. Gourko, délégué du ministre de'l'intérieur, dans sa critique du projet agraire présenté par les cadets, prétendait que si l'on donnait aux paysans de nouvelles terres, jamais ils n'en payeraient le fermage, et qu'ainsi l'Etat, comptant sur ce fermage pour rembourser les anciens propriétaires, serait réduit à la banqueroute. » M. Hertzeinstein réfuta cet argument en répétant, sans s'en douter, les paroles que j'ai citées plus haut. Souvent, il arrivait que Le possesseur d'un dompine, voulant s'énargner tous les ennuis, tous les démêlés arec les paysans, louait sa terre à un fermier qui la sous-loiiait par petite® fractions aux paysans. C'e.- : là, pour ces derniers, une nouvelle causs de misère. Car l'intermédiaire est âpre au gain, il !e réalise à leurs dépens. Il paye par exemple au propriétaire cinq roubles par a désiatine » et pour ce même t désiatine » il exige des paysans 10, 15 et- même 20 roubles. Deouis 56 ans qu'a fait le gouvernement pour remédier à cette effroyable situation? Rien absolument. Je me trompe : il a créa la Banque des Paysans (1883). Cette banque avait pour but de faciliter l'achat des terres par les paysans, en leur avançant des capitaux. Son but était magnifique, son seul effet fut d'amener une hausse extraordinaire et incessante dans le prix des terres. Pressés par le besoin, poussés par la faim, les paysans voulaient tous acheter, dès qu'on leur eu fournissait les moyensi et, naturellement, les pri'ç de la terre montaient. Voici l'argument sans réplique, lès chiffres : En 1891. à raison de 39 roubles; en 1892, à -oison de 45 roubles : en 1893, à raison de 50 tou-'es; en 1894, à raison de 49 roubles; en 1895, à >ison de 52roubles; en 1897, à raison de 71 roules; en .1898, à raison de 76 roubles; en 1899, à Tison de 78 rouble®; en 1900. à Taison de 83 roules: en 1901 à raison de 90 roubles; en 1902, à ■lison de 108 roubles et la progression a continué 'ans la suite. Ce sont là des prix de la moyenne. On voit quelle hausse prodigieuse ils accusent. Cette \ausse est proportionnelle au chiffre des capi-'aux engagés dans la banque : plus ce chiffre est <levé, plus la banque fait d'affaires et plus la •*a!eur des terres augmente. Le paysan doit payer le plus en plus cher ces champs qui lui sont, nécessaires pour vivre. Aussi la banque porte en •^lie-même sa propre condamnation. Faite pour faciliter l'achat des terres- elle rend cet achat de rilus en nlus difficile, puisqu'elle élève sans ces-«e les prix demandés. Ce Temède, au lieu de guérir le mal, l'aggrave. Il faut donc chercher autre chose; il faut, de toute nécessité, procurer aux paysans, par d'autres moyens, cette terre dont ils ont besoin. * * * Mais où la prendre? Pour répondre à cette question, jetons un regard sur la répartition de la propriété foncière : Hectares Terres domaniales et apanages 172 millions Terres du clergé 9 millions Terres appartenant aux communes rurales 154 millions Terres appartenant à des particuliers 99 millions Les terres de l'Etat et les apanages paraissent constituer une énorme réserve dans laquelle il ■»st facile de puiser pour contenter les paysans. Mais, en réalité, ces terre s sont impropres à la culture. Elles sont, pesque tout, entières,, en t tounchas s (marécages et en forêts). Ces forêts ne peuvent pas être défrichées, parce qu'on a besoin du bois qu'elles fournissent et qu'elles se trouvent dans des régions où la culture est-im-lossible et où le paysan russe ne désire aucune' "rient émigrer. Donc, et en ceci les avis sont unanimes. les terres domaniales ne peuvent pas améliorer la condition des paysans. Celles du clergé sont propres à la culture pour la. plupart.Mais el-'es constituent une infime proportion. On pourrait s'étonner que dans cette Russie si dévote, lans la Russie sainte qui recouvre d'ôr ses innombrables clochers, le clergé soit aussi mal rwurvu de terres. Et sans doute les biens du clergé seraient infiniment plus considérables si, de Tonne heure, le pouvoir civil n'y avait mis bon ^rdre. Catherine II, reprenant, une idée de son pauvre mari, confisqua, disons plutôt nationalisa les propriétés de l'Eglise et, depuis, la quantité de terres laissées à chaque église est strictement limitée par le gouvernement. Cette terre sert à l'entretien de l'Eglise, du pope, (qui n'est pas autre chose qu'un paysan) et de son diacre. Ainsi donc, ni les terres domaniales, ni celles lu clergé, ne sauraient rien donner. Restent celle des particuliers :*99 millions d'hectares sur lesquels la moitié se prête à la culture et se trouve justement dans les contrées les plus fer-:iles de la Russie. C'est là, et c'est là seulement, lu'on peut trouver de quoi calmer la faim des paysans. « La solution du problème ne peut pas Hre cherchée ailleurs que dans une expropriation totale ou partielle de ces propriétés. » L'ancien gouvernement s'est borné à annon-:er quelques graves\réformes, tout à fait insuffisantes; à étendre la Banque des paysans, dont i'ai montré les résultats. M. Stichinsky, ministre le l'agriculture, proclamait que le droit de propriété est sacré, et siue pour rien au monde le gou-rernement ne violerait ce droit; comme s'il ne t'avait pas violé en 1861, quand il a distribué tux paysans les terres des seigneurs ! Comme s'il ae l'avait pas violé en Pologne quand il a partagé entre les paysans les biens dont il avait dépouillé les nobles! Les événements ont placé le gouvernement ré-rolutionnaire dans l'obligation de solutionner la juestion sans tarder. Il sera intéressant- de savoir comment il s'y prendra malgré la guerre; mais le pourra—t-il si !a guerre continue? Carnet d'un curieux Me trouvant aux Halles eff comme j'admirais cette foute qui, patiemment, sous la rafale, attendait son tour pour obtenir quelques grammes de froma.ge de Chimay, je fus tout à coup bousculé par un monsieur très nerveux. — Il faut m excuser, s'écr^a-t-il, je ne vous ivais pas vu! — Faites soigner votre vue} lui répondts-je o6xé. — Tu es b^en aWnabf-e, sais-tu! Je te d-emand.e pardon} Triais me s y&ux sont boris. J e vois bien! Si j'ai couru contre toi, c'est parce que je suis furieux! — Vous avez une façon étrange de vous calmer en renversant les gens! — Ne te fâche pas, frère. Vois-tu, moi, je suis un bon garçon, sais-tu! Je suis de Herve. Alors^ tu comprends, quand je vois ici tous ces gens qui attendent pour obtenir du fromage d6 Chimay, je me fâche. — Et pourquoi? — Fromage de Cl&may! Allons donc! C'est tout simplement du fromage blanc écrasé. — Ce fromage rend un grand- service à la population puisqu'il remplace le beurre! — Je vous dis, moi, qu'il coûte trop cher et que le contenant est plus beau que le contenu! — Que fairef — Maïs c'est bien simple! Si on voulait me charger, moi qui suis un Hervien de p'iire race, de fournir ici du véritable fromage de mon pays, je vous garantis que j'obtiendrais des marchandises de première qualité et qu'on pourrait vendre à des prix plus avantageux que ce fromage de Chimay qui est fabriqué ici! — Vousl — Oui, Monsieur, moi! Et tu peux le dire, sais-toi à tous ceux qui veulent l'entendre! G. RED. LA GUERRE «-v«Y>aîMinaand BERLIN, 30 août. (Communiqué d'hier au soir.) Pas d'action de quelque importance. BERLIN, 30 août. (Communiqué de midi.) Théâtre de la guerre à ('Ouest. Front d'armée du princa royal Rupprecht de Bavière : Hier encore, en Flandre, l'activité s'est réduite à do fortes canonnades dans différents £ecteurs au rcord-ost et à l'est d'Ypres. Les Anglais ontf de grand matin, exécuté une violente attaque au nord-est do Wie5tje, elle s'est écroulée avec de grosses pertes pour Iss assaillants, soit sous notre feu, soit dans des corps à c°rps. Front d'armée du prince Impérial allemand : Aux abords du Chemin-des-Dames, au sud-est de Cerny, les Français ont échoué dans des pointes de reconnaissance précédées de vagues de feu. Devant Verdun, le duel d'artillerie est redevenu plus violent au cours de la soirée; !:scîivr.té d3 l'infanterie s'est réduite à des combats entre patrouilles. Front d'armée du feldmaréchal-général duc Albrecht do Wurtemberg : pour riposter au bombardement de Thlaucourt par les Français, n°us avons, de nouveau, v'gOureuSement canonné Nomant-aux-Prés. Théâtre de la guerre à l'Est. Front d'armée du feldmaréchal-général prince Léo-poîd de Bavière : Près de Dunabourg et de san°rgon, l'activité de l'artillerie a sensiblement augmenté d'intensité; de même au sud-ouest de Luck, près de Tarnopol, et du côté du Zbrucz, l'artillerie russe s'est montrée plus activa que d'ordinaire. Front d'armée du colonel-général arch'duc Joseph: Au sud de Tirgul Okna, nous avons repoussé des attaques tentées contre nos lignes par les Roumains. , Front d'armée du feldmaréchal-général vOr. Macken-Sen : Nous avons étendu, hier, les succès remportés le 28 août dans les montagnes au nord-ouest de Focsa-ni. Une énergique poussée de nos troupes d'assaut a expulsé l'ennemi d'iresti, malgré sa tenace résistance, et l'a refoulé au-delà de la hauteur au nord du village, dans la direction de la vallée de la Susita. Un régiment composé de Silésiens et de Saxons s'e?t particulièrement d^tingué à cette occasion. Nous avons fait 300 prisonniers et capturé un grand nombre de mitrailleuses et de véhicules. Dans le but de faire diversion, et sans tenir compte de ses perteSj l'adversaire a effectué tfo violentes attaques contre les lignes que nous avions c°nquises au nord-est et au nord de Mun-celul; ses offerts sont restés sans résultat et sans influence sur notre mouvement offensif à l'Ouest de la Susita. Dans la région du Sereth et du Danube inférieur, l'activité s'est accentuée. Front macédonien : La recrudescence d'activité de l'artillerie persiste, particulièrement au sud-ouest du lac de Do'ran. près d'ihuma et d'Alkakma, las Bulgares ont entrepris avec plein succès des coups de main au cours desquels plusieurs avant-postes français ont été enlevés et ramenés prisonniers. Quelques compagnies passant à l'attaque ont été refoulées par notre fou. * * * Berlin, 2g août (officiel), i— Dans la mer du Nord et le canal de Bristol, nos sous-marins ont nouvellement coulé 4 vapeurs et 3 bateaux de pôche a/nglais, entre autres : deux vapeurs anglais d'au mains 4,000 tonnes, lourdement chargés, un vapeur français lourdement chargé, transportant probablement du charbon, et les bateaux de pêche anglais N. io4,«Elraza»,W. F. 105 et S. H. 107. Communiqué officiel autrichien VIENNE, 30 août. (Communiqué d'hlor.) Front de l'Est. Front d'armée du feldmaréchal-général von Macken Ben : Prè de Focsanl, no' alliés ont, hier, pris d'assaut I village de Muneclu et rejeté l'ennemi au delà des hau tours s'tuées au nord de ce village. Dans nés combats. ils ont capturé plue de 1,000 soioais, a » '""ront ri8'armée du colonel-général archiduc Joseph : Dans les «allées <ta la Putna et de la SuSita, des déta chements roumains ont, sans succès, essayé de pr -gresser. Au sud d'Ocna, de stroupes custro-hongro .es et allemandes ont enlevé une hauteur & 1 ennemi fait 600 prisonniers; elles ont ensuite repoussé des contre-attaques.Front d'armée du feldmaréchal-général prln«e Léo-pold de Bavière : Rien d'Important à signaler. Front italien. La t1° bataille tîs l'isonzo a atteint, hier, une violence particulière. L'effort déployé par les Italiens dans leur attaque a été plus grand encore que les jours précédents. Le résulta; a été, sans conteste, à notre avantage. Sur le plateau de Bainsizza-Heiligengeest, le choc de l'ennemi, secondé par les batteries de tout calibre qui donnaient sans relâche, 3'est dirigé surtout contre las secteurs de Kal et de podlesce. Dans des combats ardu', qui se sont prolongés pendant de6 heures, nos braves ont eu absolument le dessus sur îes masses d» l'adversaire, que des renfort^ rec0nstltualent saris cesse. A une heure avancée de la nuit, nous avons repoussé la dernière attaque italienne. La lutte a de nouveau été exceptionnellement violente sur le Monte San Cabriole. dont on se dispute opiniâtrement la possession depuis plusieurs jours. Lorsque, dans la soirée, les Italiens furent parvenus à pénétrer dané notre position du versant septentrional, ils furent attaqués et anéantis par des détachements des régiments n. 20 (Neu San-tîec), 3» (Kassa) et 87 (CHU). Un officier d'état-major et îûo soldats sont restés entro nos mains, uns alta que ultérieure,- (entée peu avant minuit au nord-est du Gabriele, sans préparation d'art'llerie, a été étouffée par notre canonnade. Une importante vague d'artilierio Italienne devait frayer un passage à l'est de Corz, au tiôré du Wippach. Après une préparation d'artillerie qui dura 6 heures, l'infanterie ennemie s'est lancée à l'assaut do nos lignes vers m'dl. Au cimetière de Côrz et P'^3 da (JraSigna, l'adversaire fut contraint de reculer, grâce â l'exoellente action as nos batteries, auxquelles revient incontestablement 'une largs part des résultats do la journée d'hier. Par contré, près de San Marco, l'ennami n'a pu r-tre refoulé qu'après un violerit corps ^ corps, au co*:r3 auquel se sont notamment distingués les vaillant» ;sldat3 du 2e bataillon de chasseurs de la Sohême se entrionale ainsi que du 96e régiment d'Infanterie croatà. En cet endroit, sur un champ de cO.-bat très restreint, nous avons fait des prisonniers appartenant à sept régiments italiens différents. Sur le plateau du Karst, il n'y a pas eu d'actions de quelque importance. Trieste a de nouveau été attaquée par des aviateurs ennemis. Les bombes jetées sur la ville n'Ont causé aucun dégât digne de mention. SOFIA, 30 août. (Communiqué cl" 29 août.) Front macéa'onîen : Entre les lacs d'Ochrida et de Prospa, vives canonnades dans i'aprôs-mid'. Dans la courbe de la Czerna, l'artillerie ennemie a déclanché quelques rafales, pans la région de la Moglena, près de Zborsko, des détachements d'éclaireurs ennemis cnt été dispersés par notre feu. Entre le Vardar et le lac de Doiran, surtout au sud de la ville de Doiran, !'arti-!(erie ennemie s'est montrée très act'\o pendant toute la journée, sur le versant septentrional de la Kruscha-Planina et dans la région de la Strouma inférieure, reconnaissances do patrouilles. "Front roumain : Feu d'artillerie contre la ville de Tulcea; sur le restant du front, faibles canonnades et fusillades, en plusieurs endroits. Communiqué officiel ture CGNSTANTINOPLE, 29 a®ût. (Communiqué de ce jour.) Front de la Diala : Un escadron anglais avec deux canon9 s'es^ avancé dans la direction de Deli-Abas; le feu de notre artillerie l'a chassé. Front du Sinaï : canonnades et activité de patrouilles ennem'es. Dans la région d'Abu-Suheban, ces patrouilles ont été mises en fuite par les nôtres. La situation. Berlin,29 (officieux).— Affaiblie par les lourdes pertes subies au cours des attaques vaines entreprises en ces derniers jours, l'activité combattive des Alliés fut minime sur tout le front ouest pendant la journée du 28 août. En Flandre fut enlevé aux Anglais le petit gain de leur dernière grande attaque du 27. Une poussée victorieuse reprit aux Anglais les tranchées qu'il occupaient I encore près de Frezenberg. Par suite du temps orageux l'activité de l'artillerie ne dépassa pas les limites normales sur tout le front de Flandre. Ce n'est que vers minuit qu'elle se ranima depuis Draaibank jusqu'à Hooge. Le long de la route menant de Langemarck vers le nord, il se produisit des rencontres de patrouilles qui se terminèrent favorablement pour les Allemands. En Artois, le feu d'artillerie se ranima aussi par mo-mei'-s. Au «ud d'Hulluch, des patrouilles anglaises ont été repoussées le 28 au soir et'le 29 au matin. Dans la région de Saint-Quentin, des attaques partielles anglaises contre les tranchée^ allemandes à l'est de la ferme Malakoff et au sud-est de la ferme de Cologne, se sont écroulées sous le feu de défense. Sur le front de l'Aisne il y eut uniquement des combats entre patrouilles. Le 28 août, à 9 heures du matin, des troupes de choc allemandes ont ramené des prisonniers des tranchées françaises. Devant Verdun, les Français n'ont plus pu se ressaisir depuis leur défaite près de Beaumont, pour dé--lancher de nouvelles attaques. Leur artillerie vaincue par l'action de l'artillerie aile, nande s'en est également tenue à un feu normal. A l'est il n'y eut de grandes opérations que dans la loldavie sud-occidentale. Les Roumains se trouvant dans l'angle montagneu? ntre l'Oitoz et la Suzita ont subi de nouveaux échec; raves. Sur l'aile droite, il£ ont perdu les hauteurs au norc • de Grozesci. Leurs sauvages conire-axraqueS inutiles. Sur l'aile gauche, une attaque des coalisés leur a permis de s'avancer vers le nord-ouest, des deux cotés de la Suzita, après avoir enlevé le village de Mun Celui. Plusieurs fortes positions roumaines furenj enle vées successivement en de victorieux assauts*^ ci comme près de Grozesci nos pertes furent restreintes, •tandis que celles <3e l'ennemi furent élevées. Par de puissantes attaques au centre, les Roumains tentèrent vainement de soulager leurs troupes pressées sur les ailes ife Jancèrent en avant des masses serrees des deux'côté-" c?u Mont Resboul, dans la vallée de la Su-ziua au nord <fc Sovôja, ainsi qu'entre la Putna et la. Suzita, près de TÏavrill et de Rocoasa. Leurs attacr es échouèrent toutes sous le feu de défense dCfc «_oa iscs. De gros rassemblements de troupes furent pris sous notre feu> efficace dans la région de -Marasesti.. # ifî 'X Berlin, 29 août (officieux). — D'après les- dernières constatations confirmées par lcs déclarations /Je Prl"j sonnie-rs de "neuf différentes divisions françaises, les. pertes françaises de l'offensive du 20 août, son*: évaluées prudemment à 18,000 à 20,000 hommes. Comme on l'a déjà annoncé, dix divisions françaises ont 1 ^ ^ ticipé à l'attaque; les prisonniers français ont désig'.o les divisions d'attaque françaises suivantes : les 23°:. 26e, 97e divisions, les divisions marocaines, les 126 ,. 123e, 165°, 42« divisions et la 156° brigade dont les forces équivalaient celles d'une division. En outre, une division inconnue a attaqué le versant ouest du Mort-, Homme. On a constaté également la présence de parties de la 40e divisiion et de nègres de la Martinique. * * * Vienne. 21) août (officieux). — On anamuait à ritkk du quartier de la presse militaire: Il est déroulé hier de nouveaux grands combats depuis Sélo, sur l'isonzo supérieur jusqu'au Wippach. L'ennemi a été partout repoussé. Coïï.'ïSyt:''"'":" ■ ' " PARIS, 29 août (3 heures après-midi). Sur !e from de l'Aisne, lutte d'artiilerie Intermittente. Nos tirs ont (ait exploser un dépôt de munitions dans ia région de Courtecon. sur le fr«nt ds \/Ci;iun, canonnade assez vioionie dans ie secteur Avoeourt-idte 301. Mous avons repoussé les reca':-rtaiîsanceâ sn>ieml3s qui tentaient d'abart'er nos r • ^nes au nord tfu bols des Gaurières. Le chiffro dos-prisonniers valides ffUC nous avons faits dans la région de Beaumont, depuis I® M a°ût, s'êïève â 1,«73, cr.t 3t officiers. Nuit caliîté partout ailleurs., PARIS, 29 août (11 heures du Sti'r). Nuit calme sur l'enSemlbe du front, tianî la région du n-.onument d'S-Iurtabiss et sur (es deux rives .ie !a P/iause, cù i'artiiieria s'est montrés très active fie part et d'autre. Communiqué officie! LONDRES, 28 août, — Hier après-midi une attaqtrrt nous a permis d'avanssw nos ligne8, après un vif sombaf, sur un front d'envirott 2,000 moires, eies r : ; côtés de la route d9 s^int-juMein à Nieuwe-KîipG: Mous avons établi nos secteurs darfa l'ancien syGtc;..c de la troisième ligne allemande. Hier soir, l'ennemi a attaqué deux fois rsas pes t près dut bois d'inverness, sur ia roui© d'Ypres â Mo:; M fut repoussé chatfuo 1oi$ après avoir laissé un certain nombre de prisonniers «ntre n^s mains. Il a encore plu abondamment aujourd'hui. Par m nent sévissait aussi un vi^ien* vent d'orae:2. 81 n'y c jas d'action d'infanterie au cours de la journée. Mr.-gré le vent et «la pluie, nos aviateurs sont restés en contact avoc l'infanterie durant toutes 1^5 opérations su nord-est d'Ypres. i;s ont attaqué efficaces ment 'cs formations ennemies avec leurs mitrailleuses. T$us rus aviateurs sont rentrés indemnes. Communiqué otficfe? iteHe/J ROME, 28 août. — Sur le front de bataille l'artillerie a joué le rôle principal. Sur le plateau da Bs:n-sizza nos troupes ont continué leur marche en avmi st ont pris contact plus étroit ave c l'ennemi. Ds fortes poussées partielles nous ont rendu maîtres de quelques positions que nous avons gardées en dépit tîe contre-attaques de l'adversaire. Le mauvais temps a gêné considérablement d'activité de notre aviation. Communiqué offse^i rus PETROGRAD, 28 août. — Dans la région de Czcr-nowitz, l'ennemi a pris hier l'offensive contre Novo-Selitza; i! a centimsé cette opération aujourd'hui. Le matin, l'artillerie ennemie a ouvert le feu contre nos positions établies entre la Kakitna et Se Pruth, près cie Bojan. Sans attendre les attaques, n°tre infanterie a • évacué, sous la pression du feu ennemi, les retranche-î ments qu'elle occupait au nord de B°jan et a com-î mencé à se retirer vers l'est. Certains de nos détache-: ments de réserve, postés dans ce secteur, se sont dispersés. L'ennemi a capturé une batterie'de gros calibre avec ses servants qui n'avaient pas réussi à se retirer en temps opportun. Après la retra'te de nos détachements, l'infanterie autricheinne a progressé. Hier soir, vers 8 heures, nos tr°upes se battaient à l'est de Lekhutsjin. Dans ia direction d® Kezdy-Vasarhely, d«s combats à alternatives variables se sont engagés P°ur la possession dos hauteurs qui dominent le secteur situé au nord-est de soveja. A la soirée, la cime des hauteurs séparait les deux lignes, Sur le front du Caucase, rien à signaler. Dépêches diverses La réponse des Alliés au Pape. Berne, 28 août. — Le correspondant romain de la n « Stiampa » télégraphie que l'échange de vues continue entre les gouvernements de l'Entente, pour obtenir un accord relativement à la réponse à la mote du Pape. La réponse, toutefois, ne pourra être donnée avant septembre. Le rctou.r de son congé de Gasparri ( un TO<îice, que la réponse est attendue très prochain -1 :cnt VENDREDI Si AOUT) l»n« s#***" 8 CENTIMES LE NUMERO _ Ml,.. - . 4' ANNEE. N. 237.

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Cet article est une édition du titre L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1917.

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