L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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s.n. 1916, 01 Juin. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gm81j98583/
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L'ECHO DE LA PRESSE i P, EUE DU CANAL,. M mxiJWLi.m INTERNATIONALE josmal tuai DunrosMATioirs PARAISSANT TOUS LES JOURS PRIX DES ANNONCES ; Petites annonces, la ligne tr, 0 25 Réclame avant les annonces, 4" page. , , » 0.60 » » » 3' » ...» 1.00 Faits divers , „ » 1 .-50 Nécrologie . » 1,50 ON TRAITE A FORFAIT Adresset les lettres et communiqués à in Rodactibri, Les annonces et demande-; diverses a l'Administration À l'ea-kiée du port de jWw-YotÎc, la statue gigantesque de la Liberté, portant un flambeau, semble éclairer lie monde. A 1 horizon, on ©ntpavoit un petit aéroplane, symbole du mouvement des idées qui agitent en ce moment le nouveau monde et d'où les peuples en guerre "sur 'le vieux Continent attendent unanimement la solution de leur gigantesque conflit. Quelle ser/t cette- solution ? Le discours de M. Wilson en faveur de la paix, la désignation prochaine du président des Etats-U^s aideront certainement à la bâter. Carnet d'un curieux J écoutais dans le ire u~ < ,rrcrsation de deux dames rassises devant moi et qui causaient, babillaient, ne tarissant point. Je n'entendais que robe, chapeau, chaussures, que sais-je 1 J'apprenais ainsi que Mlle X..., la délicieuse artiste, s'habillait négligemment car elle laissait toujours dépasser un bout de son jupon, tandis que Mme /j... avait le grand tort d'exhiber l'armature de ses épaules, et elles disaient, elles parlaient. Ciell Quel bourdonnement! Qu/Snd brusquement leur conversation fut interrompue -par l'entrée intempestive d'un paysan à là, figure ctAvrée couverte d'une barbe hirsute, les yeux noyés ''sous d'épais sourcils qui envahissaient, les sillons d'un front vn-caché sous un énorme chapeau, et qui, sans crier gare, s'affala au milieu d'elles. La foudre tombant sur un troupeau de moutons ne jet-flerait pas pareille épouvante. Quel effroi! J'ai cru qu'elles en mouraient. L'homme n'en revenait pas. Il regarda doucement tous ces gens qui l'examinaient comme une bête curieuse puis il écouta le receveur qui, dressé menaçant devant lui, lui lança un impérieux : « Où allez-vous ? » — Jo dois retourner à Bilsen! — Ce tram ne va pas au Nord! Pardon, je ne savais pas ça! Et l'homme se levait pour descendre. Déjà les voyageurs rattrapaient leur sourire perdu, mes deux dames dé'ffarouchées riaient à présent de cet inconnu sans col et aux mains calleuses... seulement je priai poliment le receveur de vouloir bien délivrer une « correspondance ». Si les quelques paires d'yeux qui m'entouraient avaient pu me mitrailler, je ne vous raconterais pas cette aventure que par un beau matin de mai dans lé tram t •chocolat » à la place Poelaert, j'ai vécue. L'homme me remercia d'une grimace malicieuse, puis tirant de s'a poche un énorme sac, qui jadis était blanc, il y puisa les vingt centimes réclamés par M. le receveur . Et chose, étrange, cet argent était le même que, celui des deux dames et, de tous les autres voyageurs. Alors pourquoi cette épouvante ? G. RED. les fortifications italiennes Dans un aperçu do-nné sur tons les ouvrages de défense italiens à la frontière, italienne, le journal « Heer un'd Pqlitik » écrit q,ue ce sont surtout les ouvrages de la frontière sud-ouest du Tyrol qui attirent inattention, étant le centre des combats qui se déroulent actuellement. Les fortifications italiennes de fia frontière forment six groupes : le premier va de la rive orientale du Tagliamento à l'Adriatique. Il comprend principalement les forts de Civid.aH© et Mensano, ouvrages de défense près Palmano-v>a, très, puissants et la tête de pont de L artisan a. Le deuxième groupe protège surtout la ligne de chemin' de £eff et les vallées des rivières. Là s© trouvent les ouvrages fortifiés de Pomeola près de la frontière italienne, de Ch-insaforte et Csoppo. | Vers l'ouest, il y a plusieurs forts avancés protégeant l'accès de la va'llée de Diavo. Le centre est /lie: fort Pieve di Cadore, à côté duquel il faut encore noter les ouvrages de Vig-o-Lo-venzaro et d'Agoada. Les fortification® les plus avancées au nord de Pieve di Cadore sont celles de l'adola qui protègent M valléo de la rivière de Padola. Ce® ouvrages 'Sont dirigés contre la frontière orieiitafe du Tyrofi.. Le groupe suivant est important à roun.i -re pour les combats du moment. L'abandon -Ut Col Saute a mis en danger les communications avec la lagne Asiago-Arsiero. Ces deux po'nf^ indiquent deux forts puissants. Ils se trouvent au nord et au sud d'Astico à une hauteur c< ii-side'irab'le de l'est- à l'ouest. ^ Au nord de la Breuia se trouvent '>s dmx piWanfs fort» d© Oismone et Primolano. TTn grand nombre de forts a été construit -le là pour former un barrage- de la frontière de la pointe sud du Ty.rol vers. l'Adage. Le groupe suivant. consiste eu fortific-irions dans le territoke de Vérone et au nord, dans la ralliée de F Adige. Enfin, vient le sixième groupe, à ï'est de l'Adige. Ce n'est que dans ces dernières années que le Parlement italien a consacré de grandes sommes à la construction de cette ceinture de forteresses. Le -groupe ?© plus puissant- -de cette ceinture est celui où les Austro-Hongrois- ont actuellement -pris- iF offensive, . ———— -— — Dm eipédition de délivrance pour Shackleton La situation difficile où. se trouve manif'es -tement l'expédition au pôief Sud de Shackleton a fait prendre en considération par 3-amiraUté britannique le projet d'une expédition de secours et une commission a. été instituée à cet effet. Ce qui a déterminé cette mesure, c'est que ,l'été antarctique a pris fin sans que l'expér dation de Shackleton ait quitté ces régions, sans que son navire « Endurance » ait adressé un signe de vie aux légions habitées. Le deuxième navire, l'a Au.rora », est arrivé au mois d'avril en Nouveflile-Ziélande sans avoir pu remplir sa mission, qui consistait à recueillir les patineurs de HTexpédition après la tra versée de tout le continent du pô'le Sud. Après qu'Amundsen, puis le capitaine Scott, eurent réussi à traverser le continent antarctique du côté orienté vers l'Australie, jusqu'au pôle Sud, Shackleton voulait arriver à traverseçr ce continent tout entier. Il comptait réaliser son projet en partant du côté opposé, de la mer de Weddell, où ile Coatsland comme point- extrême, ainsi que la contrée du prince Régent Luitpold, découverte par l'Allemand Filchner, forment deux régions se prêtant au départ vers l'intérieur du continent. Shackleton choisit la région du prince Luitpold, et n'y parvint, quoi-qu'ayant quitté l'Angleterre peu après le-s débuts de la guerre, qu'en 1915. Il dut hiverner immédiatement, de sorte que le voyage à patins ne devait commencer qu'en novembre 1915, en plein été antarctique. Les dernières nouvelle® de Shackleton pro -viennent de Géorgie où il a passé un temps assez long et, depuis, on n'en a plus reçu. Le voyage projeté de l'a?région du prince Luitpold à la metr de Ross, comprend 2,700 kilomètres, distance que l'on doit parcourir sans pouvoir escompter l'aide d'animaux quelconques* On peut donc se demander si J'explorateur <aura réussi cette traversée avec ses quatre ou cinq compagnons ou s'il aura, du retourner à son point de départ, retrouver son navire l'a Endurance ». Si l'expédition .arrivait tellement loin qu'un retour en arrière ne fut plus possible, il lui fallait à tout, prix continuer jusqu'à la mer de Ross oii se trouvait le deuxième navire, IP« Au-rora ». Shackleton comptait-que cette traversée durerait cinq mois. Ayant commencé en novembre 1915, elle devait donc se terminer en mars ou avril 1916. En mai 1915, l'« Aurctea » ayant en le câble qui la retenait à son ancre détaché par un orage, n'avait pu recueillir à son bord les dix hommes qui avaient débarqué. Il semble toutefois que ceux-ci ont .pu s'abriter car ils disposaient d'habitations et de vivres. Si elle arrive à ce point, 'l'expédition des patineurs devra aviser à se suffixe par ses seules ressources. Si elle n'arrive pas jusque là, son sort sera des plus énigma tiques, de sorte que de toutes façons il semble qu'on ne puisse çluVler l'envoi d'une expédition de secours. Petite Chronique Le pain. La ration de pain, qui est toujours de 340 gr. à Bruxelles est. vendue actuellement - depuis ^Jie .l"r juin - à -raison de 15 centimes, ce qui constitue une augmentation d'environ -3 centimes au kilogramme. Le pris de la r a taon de paan blanc accordée aux m allia des, qui était de 15 centimes, n'a pas cité augmenté. So-uv^nirs ds giU'iT''. Qui de nous lie possède pas un petit souvenir de ÎLa guerre? Obus, douilles, éclats de sbrapnell, balles rondes et coniques, d-S plomb ou de cttivl'e, boutons, il s'en trouve un peu partout, de toutes les dimension®, de toutes les formes et aussi de toutes les nationalités. On les a rapportés .de ses psites aux champs de bataille, au temps où on s'éçœasedt sur les trams et, arrivé ohe« soi, on à commencé pa>r les tourner sur toutes leurs faces, curieusement, on s'est cassé Ha tête à chercher des significations aux lettres et aux chiffres imprimés dans le métal, puis, enfin, on les a nettoyés à grand renfort de sidol, pour les faire briller comme des petits soleil?, A les regarder, ces menues choses, au jour-d'hu.i inoffensives, malgré Ifeur inertie, on di-Tàûit qu'elles ont un langage, qu'on ne discerne pas nettement, mais qit'oà rurprend tout de môme, par bribes et morceaux, comme Unê voix saccadée par ,l'épouvante, et leur éclat semble un regard encore tout ,remipl; du spectacle auquel ill's •a-fw.-'dèît^Dr, tout l'iambartt des éclairs du combat, un régaatl farouche, dirait-ori. Et n'en déplaise aux éleveurs de canards, aux Stratèges en chambre, fous ces souvenirs que nous avons là sur la cheminée, sur notre bu -reau, n'importe où, et avec eux les moindres brins d'herbe du champ de 'bataille, en ont vu, entendu, et en savent plus que ne pourrait se l'imaginer leur esprit dans ses conceptions les plus fantaisistes. ' ■ Conservons-Iles pieusement, ces morceaux de cuivre, ces bouts d'acier. Ils nous parleront 'pflius tard de la grande gueirre, et, alors, que nos souvenirs seront pâlis et un peu atténués ou devenus imprécis pair la succession des années, Jeux, ces bibelots qui, sous leur poli, conserveront éternellement leur regard éloquent, des scè-fne» vues, contribueront à tenir toujours en éveill dams notre mémoire les pages d"histoire que ■nous vivons aujourd'hui. Tjfs gros canon*. On rapportait dernièrement que le fameux canon allemand de 42 avait été exposé en 1893 aux Etats-TTnÛi Ces canons, dont ou a tant parlé pendant cette guerre, sont certainement, au point de vue. dé leurs effets, sans aucun précédent. Cependant, en ce qu.ii concerne leurs dimensions, elles ne sont point les plus grandes connues. Le « Technische Welt » donne là-des-sus ces très intéressants détails : « L'eïeuOe du canon de 42 cm. se trouve en Belgique ; c'est la « Du.lle Grete » de Gand. Elfe a été fabriquée fort probablement en 1-382 et c'est au couirs de la même année qu'elle fut mise à l'épreuve, lors du siège d'Audenaerde. Ce conflit ayant tourné au désavantage des Gantois, la a Ihile Grete » passa aux mains des bourgeois d'Audeniaerde ; les Gantois ne parvinrent à la. .reprendre qu'en 1578, et on peut encore maintenant la voir dans le chef-lieu de la Elandre orientale. Comme calibre la « D utile Grete » dépaSse le canon de 42 cm. presque du double; elle n'avait pas moins de 79.5 cm. et lançait des boulets de pierre 'de 340 kilos. Cependant, malgré lia dimension respectable de ce fameux canon gantois, il y en a un qui le 'dépasse enclore de taille, c'est le «canon de l'Empereur » qui est conservé au Kremlin, à Moscou. Ce canon n'a probablement jamais lancé aucun projectile. 1.1 est de 114.8 cm. et fut cou l'en bronze par André TSchachoff, en 1586. C on s t/in Un MaLUte. La mort a ravi, il v a q"ùe,i-J'ues semaines, ce patient chercheur qui", dans Woi7iaine sci®fî: âque, fut une de nos gloires. La gWe a, iait que son départ fut inaperçu. En atteudaft» qU€ des jours pflius .calmes permettent d'apprécié' avec plus de loisir la contribution de ce pavant ■belge à la science géologique, nous accueillons volontiers les quelques notes que nous commu-nique une main amie : €onstan tm-ÏTeîiri-Gerar'd-fi/oui'S no à Lien;© le H novembre 1834. Après de soli-C'0.^ etudes, ii y fut reçu docteur en sciences ei nommé presqu'aussitôt, — en 18-53 -- Tépétiieuç ue m'upxalogie et de géologie. ..r...:.*- ..-A. t ' Deux ans plus tard, sa haute valeur lui procura it. une chaire d-0 professeur à l'Institut agricole de Gembllioux, où il enseigna rpi. lant tien te an®. Il ne quitta l'Institut que pou; 'adonner plus complètement à m «ai an tes i -eich«6. La mort, qui vint le .prend,re -èti a.vj-il . nier, le trouva en pleine activité : peu de iempu ■ -vnt ùa g'ucrre il venait de publier uuc nouvelle ".L* tion de son précieux manuel de minéralogie p tiquë etj dépuis 19.14# g^and regret était c! ne plus pouvoir errer -l^ îô'rig d^s roches, en quête d'humbles débris propres à .parfaire sa documentation scientifique. A côtc d'ctun.'-î .^(iressantes sur les loche-éruptiives et sur les particfiîbrit»» géologique; du pays de Gembioux, sa tei'ie d'adopi:#>n, on lui doit surtout — et c'est 'là sa durable gioii\ — des recherche-s décisives sur le « cambrien » et 'le « silurien ». Kfâ ontributions à l'étude de ces deux époques géologiques «a Belgique sont remarquables. Il fut d'une patience extraordinaire dans l'analyse très ardue du métamorphisme subi par les formations de ces terrains; la tâche était rude à raison de la râtelé (tes fossiles déterminabLes. Mi parvint à établir le synchronisme des principaux horizons siluriens représentés en Belgique avec les niveaux-types de l'Angleterre, et, au prix 'de recherches opiniâtres, à découvrir .dans Les formations helges presque tous les fossiles caractéristiques de .cette époquf». Nos collections nationales se sont enrichies de plusieurs belles séries qu'il avait patiemment réunies. Constantin Malaise fut. donc un vrai savant doiii M 'Belgique » (le .droit- et le devoir d'être fi ère. Le papier. Le département, de l'agriculture aux Etats-Unis s'ocoUipë d'expérimenter la confection d.u papier au moyètn d'herbe fibreittse' comme il en poussa à la côtle du Pacifique et dans 3e Mexique. On employait jusqu'à préseht dit bois de peuplier ou des tulipiers. Cettë herbe est fort tendre et pe/uit, être traitée par \e procédé de lia soude. Le papier ainsi fabriqué setait du papier d'imprimerie de premier ordre. Le seul inconvénient est qu'il faiiïlila emp-loyer pour le blanchir plus de pondue à blanchir que pour les pâtes de peupllier. Communiqué offïcien allemand BERLIN, 31 mai. (Communiqué de midi.) Théâtre de la; gucrre à ^Ouest. Des torpilleurs ennemis, qui s'approchaient de la côte, ont été chassés par le feu de notre •artillerie. Dans le secteur compris, entre le canal de La Baissée et Auras, la lutte d'artillerie est toujours vive. Près de Neuve-Chapelle et au nord-est do cette locaOiité, des patrouilles allemandes ont opéré quelques entreprises heureuses; 38 Anglais, dont 1 officier, ont été faits prisonniers, une mitrailleuse a été capturée. Sur la rive gauche de (la Meuse, eu débarrassant de la présence de l'adversaire les ha^es et les bosquets isitués au sud du village 'de Cumières, nous avons fait-prisonniers 3 officiers et 88 hommes. A la- suite de notre attaquje du 29 mai, nous avons capturé -un canon de mari ne, monté sous abri bétonné dans lie bois des Caurettes, ainsi que ]8 mitrailleuses, un%ertain nombre de lance-mines et. beaucoup d'antre matériel. Sur les deux rives, de la Meuse, l'action de l'artillerie est restée tués intense. Théâtres de la guerre à l'Est et demis les Balkans Pas d'événements d'importance particulière. | Communiqué officiebautrîchien | VIENNE, 31 mai. (Communiqué de midi.) Front russe. , La recrudescence d'activité se maintient sur | le front de Bessarabie et en Volhyme. Front italien. j Les forces commandées par le colonel-général archiduc Eugène et ayant le Tyrol pour base d'opérations, ont pris Asiago «t- Arsiero. Dans le secteur au nord-est d'A^-iago, nos trounes ont délogé l'ennemi d© Galliio et enllevé d'assaut 1 v* -citions des hauteurs au nord de cet entes pv. Monte Baldo et le Monte Fiara sont droit. T.« ^ A l'ouest d'Asiago, notre front ' en notre pouvox. ravin de l'Assa, une ligne forme, au sud du . l'ouvrage nouvellement ininterrompue jusqu'à .. Tjes- forces qui s'é-oo-uauiî; de Punta-Çorbin - -ina ont pris le t Méat portées au delà de 1I4 Pot». Ttaliens ont Monte Priaforo. De nouveau leç fait des efforts déseapérfes pour nous arracher les positions au sud de Betta-le; ce fut en vain. Dans la quinzaine écoulée depuis le commencement de notre offensive, nous avons capturé 30.-' Italiens, dont UfJ î- officier.- et '„'■>{) cuno;;.j., (Je matin, plusieurs de nos hydro-avions ont lai?c un grand nombre, de. boî-'ibes scr ja gv,re t i le -insfcajiiations militaires de oan fjri • • ti' - -gara. Nous avons constaté que le bâtim: la gare a été atteint en plein par qr.at. ? ' Front du Sud-Est. .vu nord' de la Yojusa inférieure, nos i.roupe-» ont mis en fuite des patrouilles italienne.-. jLa situation n'a pas changé. Communiqué officiel syrs CONSTANT1A OPLE, 31 mai, — Le tier géliévai annonce : Au iront :1e i'iiak, i:.vs de chiingemciix. Au iront du Caucase, nous avons cb-assé des 'détacihemenis de reconnaissance que l'ennemi avant lancés contre notre position. Sur ;.e gauche, il n'y a eu que dés1 combats localist s d'artillerie. Le 29 mai, des avions ennemis ont jeté 30 bombes sur -quelques quartiers de Smyrne, tuant ou blessant plusieurs personnes et causant des dégâts à quelques maisons. Le 27 mai, un torpiîlkmr et des avions ennemis ont attaqué J£i Arisch. Les bombes lancées par un avion ont tBessév:7 personnes. Deux de nos avions ont attaqué le navire ainsi que les avions de 1 enneiji: devant El Ar>c'i, ont jeté des bombes a T.ec succès- et. ont tiré avec leurs mitrailleuses. Communiqué officml français PA'îvfS, 30 mai" (3' jjfeuïès de l'oprès-ini-li Sur îti rive gauche de la Meuse, Je bonïbawic-ment a redoublé de violence hier en fin de journée dans la régi0x1 entre ie Mort-Homme et Cumières.A l'ouest l'ennemi a dirigé sur l'ensemble 'des positions d© ce secteur une très puissante attaque où ill a engaigé une division fraîche, nouvellement arrivée sur ce front, A notre vauche, tous les assauts «le l'ennemi lancés sur les pentes est du Mort-Homme ont été -brisés par nos feux. Plus à l'est, dans ia région du bois ne-Caurettes, a pires plusieurs tentatives i-nfmv I tueuses de l'ennemi, qui a subi des pertes importantes, nous avons dû replier nos éléments au sud du chemin de Bétbincourt à Cumièrc-, Enfin, à notre droite", malgré des efforts r; • tés, l'ennemi n'a pu nous déloger des lisières sud du village de Cumières. Le bombardement a continué avec intensité au coinw de la nuit. Sur la rive droite de la Meuse, lutte c! artillerie très active dans la légion à l'ouest du for' de Douaumont. Nuit le-lat'vement calme nr reste du front. PAE,IS, 30 mai (11 heures du soir). — Sur la rive gauche de la Meuse, bombardement très I violent de la région le' Mort-Homme-Cum; res. Activité de l'artillerie sur la ri ?e droite et en Wœ<vre. ï'icu à signa-k-r sur ,'e re-.t-e .dn j front. î Communiqué officiel anglais i LONDRES, 29 mai. — L'artillerie ennemie a été fort active à certains endroits de notre S front, notamment au canal de La Basst'e et près î d"Arias. Le matin de bonne heure, le bombar-| dement de notre front et de nos lignes de com-! munieation près de Loos a été particulièrement S violent; il a duré toute la journée avec des interruptions suit tous les points importants au point d© vue de lia tactique. Communiqué officie? italien ROME, 29 mai. — Dans la vallée de Lagari-11a, ia nuit du 27 au 28 mai, et le matin suivant, l'ennemi a renouvelé contre nos positions entre | (les vallées de l'Adige et du Brand, ses assaut | opiniâtres et sanglants, constamment brisés par I l'inébranlable résistance des troupes de la 37° j division. Dans le secteur Posiria-Astico, le duefl | d'artillerie a continué .avec violence. L'ennemi I a entrepris dans l'après-midi une forte attaque ■ contre une partie de nos positions au sud de la rivière de Posina, Après un combat acharné, il a été repoussé avec de lourdes pertes. Sur le haut plateau d© Schlegen, nos troupes ont occupé les positions qui dominent 1© bas-sjn du même nom -et. s'y sont retranchées. Une brililante attaque d© la brigade Catanzaro du 151" régiment d'in -fanterie a délivré deux batteries cernées sur le mont, Mociagh et a permis d'emmener les canons.Dans la vallée de Sougana, simples escarmouches, Sur le restant du front, les combats d'artillerie ont été plus violents dans les secteurs de Plava et Montai cône. JEUDI 1" ET VENDREDI 2 JUIN 1918 6 CENTIMES LE NUMERO 3* ANNEE. — N° 151. I—nr irrnin nnrr m

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Cet article est une édition du titre L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1917.

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