L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 02 Mai. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zw18k7691k/
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Anamaaa la 0 40 Ann. tmanc. (aria «t'*»s «i* taa.) » 1 00 Néarologie » 1 00 Faita divarï fin » 1.36 Faila divars corps » 1.50 Ckronique letale » 2.00 Réparations jadi«Miras » 1.00 L'Echo de Sambre & Meuse Adminia^atÉoa-Réda»iion : J.-B. CX)UJL*,D 37, rueFocoés Fltwta, Ha mur Les Cwniws les Bellijerits TURCS ÏRRATUM. — Le communiqué officiel de Constantinoplo du 27 avril publié hier contient une erreur : oe sont 880 canons et non 110 eanons fui sont tombés entre les mains des Taras après la prise de Kars. FRANÇAU. Paria, 30 avril (officiel de 3 h.) Au cours de la cuit, l'ennemi a essayé à , plusieurs reprkes d'attaquer nos positions dans le bois de Hangard. . Nos faux ent arrêté toutes aes tentatives. Grande activité des deux artilleries de Villars-Bretonneux à la Lice et dans la région entre Lassigny et Neyon. Un eoup de main ennemi au Nord de Griveanes n'a pas obtenu de résultat. ûa notre côté, nos détachements ont pénétré dans les lignes ennemies dans la région de Corbsny, vers Courcy, sur la rive droite de la Meute et en Hauto-' Alsace, et eat ramené des prisonniers. Actions d'artillerie très vive aur le front Boia-des-Fostos B jis-das Gaurlères. Nuit calaae aur le reste du f^ent. ANGLAIS Londres, 29 avril (IM ociel) L'attaque ennemie exécutée hier après-midi dana la direction de Locre « été re poussée par nos fusillades et le fou de nos mitrailleuse». Le» Allemands ent commencé à b.imbar der ce matin le secteur da front compris entre Meteren et Yoormezsele au moyen de grenades^ gsz; das attaquée d'infanterie s'y développen en ce atomont. La nuit, l'artillerie aan#ml« a été setive depuis la Scarp# jusqu'à Lens et entre Gi-venahy et la forêt de Nioppe. Uie heureuse opération exécutée la nuit dernière nous a permis de reprendre 1» poste conquis la nuit du £6 avril par l'ennemi à proximité de Fostubert; à cette oe casion, nous avens fait plus de 50 prisonniers et noua a su s ioithm emparés de S mitrailleuses. Des attaques fructueuses prononcées au Sud d'Albert et dans les environs de Neu-ville-Vitasse neus ont valu un certain nombre de prit on tiers et la prise de 4 mitrailleuses.ITALIENS Rome, X» avril (officiel). La nuit dernière, un heureux coup de main exécuté dans le secteur de la «été nous a valu une viegtaine de prisonniers et une-mitrailleuse? Hier, violent fou de diversion de l'artillerie ennemie et opérations do patrouilles britanniques' etitaliaunss sur le hiut plateau d'Asie go. Sur le reste dufrevt, canonnade modérée sur certains points. L'Offensive allemande a l'ouest — Genève, 29 arril. La nuit de dimanche, une escadrille aérienne allemande a de ronvoau bombardé Calais. Les dégft s sont considérables. — Milan, 39 avril. Oa mande de Paris au < Corriere délia Sera » : — fispuis vendredi, Va-dnn, Spinal et Toul sont violemment bombardées. » — Zurich, 29 avril. Les € Nachrichten > apprennent de la frontière française qu'à la demaade du gouvernement américain et du commandement supérieur dei troupes des Etats-Unis, qui sent cenvaineus que l'armée américaine n'est pas en état de constituer une armée autonoms sur le front del'Oaest, le front occupé par les Américains entre la Meuse et la Moselle et et les Allemands se sont taillé un auccès facile en culbutant les forces américainea, sera incessamment repris par les Françii». Le veraement des unités américaines dans les régiments anglais et f<ar$ais pré aentant de grands avantagea, la situation actuelle n'est to érée qu'à raison de la situation critique dans les secteurs d'Amiens et d'Ypres. Opinions de la Presse Bu général Malleterre, dans le « Temps » de Paria : — Il y a eu surprise, non pas de l'offensive elle même, ni du secteur sur lequel elle a frappé, mais de la rapidité imprévue du auccès du premier choc. La- surprise, personie ne peut plus l'Igaorer aujourd'hui, a consisté dana la dislocation foudroyante et la retraite prématurée de la Y* armée anglaise. Et le fait ressemble singulièrement et malheureusement à la surprise de Capo-retto qui, en renversant brusquement en deux jours l'aile g«uche rie l'armée ita> lienae — et aur quel terrain pourtant ! — réduisait à néant tout le plan du « commando supremo > et entr»îoait la débâole des II* et III* armées. L^s conséquences en o*t été cartes molas désastreuses peur l'armée arglaiae; ! mais le flot allemand, en *e ru nt vlolern ment par la brèche ouvert», ineidsit en quelques jours toute la téfion de la Somiie abandonnée il y s un aR par Hin \ deoburg, et allait déferler aux abords ji d'Amiens si l'intervention rapide des di | visions françaises, heureusement pl*o4»s le long dfl l'Oise, ne l'avait endigué et ; n'avait formé le barreg* sur lequel est ! venu se briser à nouveau le plan aile . mand. On a cherché les eiuses de cette rupture soudaine de l'aile droite anglaise, tandis qu'as contraire le centre résistait, tout en \ pariant du terrain par le fait du rccul de la V* armé». Le choc a été sans nul doute des plus violent, peut -être plus violent qu'on ne le prévoyait. Les journal x allemands, dans leur pre-mier enthousiasme, prétendirent que les Alliés avaient été surpris psr la rapidité « des transports et des mouvements des di- ; visions allemandes* que le secret avait été si bien gardé que l'attaque était déclanehée i avant que les Anglais eussent pu s'en i douter. La vérité est que la masse allemande a j attaqué, précédée d'un court et intense < tremmelfeuer » eù dominaient 1er t vésicants, l'ypérite, dent les efats mettent a immédiatement hors de combat ; qu'elle i était puissamment outillée eu matériel, particulièrement en eanons d'aecempegoe- i ment d'infanterie, mineawerfar, mitrail- f lauses, canens de 77 démontables taiks, i etc.; et que la méthode d'assaut de* Luden-dorff c importait une ruée par v*gaes orga- -] nisées, trou pas et matériel, montant les usas sur les autres, d'un mouvement continu. sans arrêt. fit il faut bien le dite aussi, les soldats ' allemande étaient moralement préparés à j cet assaut, cotte que cette, qai devait > amener la victoire définitive, la paix allemande et le retour aux foyers 1 Ils ont encore fait preuve de cette disciplina étonnante et de cette exaltation germanique qui sont la grande force du mili- c taris?» al emand et qui en auraient fait les premiers soldats du monde, s'ils n'avaient trouvé devant enx ne»-iacompte* bles poilus, dignes fils de la Franc* guerrière. Lis Anglais peuvaioat-ils doao résister à un tel choc? , Certes, oui, comme soldats, car ils ent j fait leurs preuves, et en eatte guerre Ils sont restés, eux aussi, dignes do leurs , aïeux. , Q loiqus sur la défensive, ils avaient pour eux les lignes des tranchées : le tor- ] rais avait été fortement organisé psr nos , troupes, il devait être renforcé par les An- , g1 ai* depuis qu'ils l'occupaient. La ligne de la Somme, les hauteurs ai chèrement reconquises devant lapaume et Pc-enne, la région collinaire qui borde la rive droite de l'Ois», au Sud du canal Cro-z*t, formdwt, en eae d» repli des lignes 1 avancées, des troisièmes positions sur lesquelles la résistance devait être pro'on- i gé». Etait il possible de prévoir qu'après i deux jours de lutto, cartes acharnée, au i Nord d» la lomme, toute la Y* armés »»• rsit entraîné» dans un m»avem»nt de ( retraite et dans la direction de Montdidier-Amiens, découvrant ainsi la tronée de rOis# st permettent à 1& mtncejvre allô- : manda de ta développer, formidable, contre Amis*» et le esntre snglsitf Oa a dit que les réserves da la T*ar»é9 | av»i«:it été prématurément engagées en oi&tre aïlEque sur le s deuxièmes poîitio' s, avt-c i'orJre d» ne pas lécher prise, et qa'ii n'était rien resté pour occt per les importante* posiiious signalées pli s haut. Faute.: de tactique, sans doute. Mais la faute a été de bsttre oa retrai a vers l'Ouest, au lieu do se retirer méth >diquo-m»ot vers lo Sud, entre Montdidier et N oyon, sur les réserves frasç s Ises. fit c» fut la surprise L'enquête fixera les responsabilités. On sait ce qui s'ost passé dojuls 1» j 21 mars. ( Il n'y a plus aucun doute que l'objectif da la stratégie allemande a été la dostru»- , tion do l'arméo ang!?i e. Cette destruction pouvait être opérée dans tout® son ampleur par 1» ranvors»- ] ment de l'aile droite et l'enveloppement du ] centre ; la maiesuvre refoulait ainsi les , Anglais vers le Nord et les acculait à la , mer. j Il est possible que Ludendorff ait eu { cette conception grandiose, disons colossale, mais 11 est trop homme de guerre pour ne pas savoir qu'entre la conception et la baiaille qui en est l'exécution, a'iuter- ( posent les chances de la fortune, et qu'il ne faut pas prévoir au delà des premiers événements. { Il devait s'attendre À ce que le commandement français no laii<fftt pas «es alliép sous lo coup d'un grave cci lent. Le premier choc ayant réussi su delà f des prévisions dans le secteur de la Somma, l'exploitation stratégique de la chance de la fortune a été poussée anda-eiausement vers Montdidier et Aaiens, > dans le sens de la conception de l'enveloppement du contre anglais. ^ Puis, le barrage ayant été lornié par s les divi8iors françaisps et une pa tie de j l'armée anglaise, la mancs jvre s'échelonne : et remonte au Nord, contre Arras, puis ; contre Hazabrouck Béthune. C'est logique, elle charcha la rapture d'une autre partie du front, et à défaut de \ la destruction totale de l'armée ar.gbise, 1 la destruction pirtieUe de l'aile ga iche j après l'aile droite. Après la poche de Moatdidler, la pocha de Hailleul, en attendant qu'on s élargisse vers Bé'hnne. Le « poing blindé » frappe partout ot il paut déterminer un ébranlement qui deviendra à la l»r gae général... * L'article se termine par le « refrain optimiste » de rigueur. < L<? c •mraandement uniqao ®st e»fn réalisé ». éirit général M*ll«terra, < c» sera le salut »! L'Entente et l'Italie L' < Aftonbladet » de Stockholm commente une information da Zirich suivant laquell» le Roi d'Itali». i»rt de ta dernière visite au fr»nt en France, aurait mis comme condition à la continuation de la guerre en Italie la conclusion entre la ALLXMANDS B«rlin, l«r mai. ThéAtre de la guerre à x'Ouest. En Flandre, dans les secteurs de Lekcr et Dranoter, le combat de f»u a pris une plus grande violence Des foress françaises friî^hement amenées ont vainsmeat tenté de progresser vers Draneter. Leurs attaques répétées k plusieurs re* prises se sont écroulées dans nos faux. Sur le champ de bataille de part et d'autre de la Somme, neus avons effectué plusieurs recomaissanees couronnées d» succès. Dss incursions dans l«c lignes ennemies u Sud-Ouest de Noyon et au delà du canal eliant l'Oise et l'Aisne, prè« d» Varesnes, nous ont valu plus de 10 prisonniers. Rien d'important sur le reste du front. Théâtre de la guerre à 'Est. fia Finlande : Au cours de combats désespérés, l'en* nemi a «sssyé d» percer nos lignes au Nord-Ouest de Tavastihus at près de Lati; il a été rejeté avec de lourdes pertes. Des troupwg finnoises ont pris la forteresse de Wiberg. En Ukrj ine : Dans la Grimés, nous avons pris Theo-dosia sana coup férir. Der erste Ginoralquartiermeister, LUDENDORFF. FRANÇAIS. Paris, 10 avril (8 h.). Lutto d'artillerie assf z violente au Nord et su Sud de l'Avre dans le secteur d» Noy»n et sur la riva S.id d» l'Ois». Nos patrouilles se s»nt mont é»s actives sur tout ce front »t ont ramené un» quin zain» de prisonniers. Sur la rive droite de la M?U£» et en fiaute-Alsase, d»» détachements »nn»mis, r»poussés par nog feux, ont lai&aé des prisonniers entre nos mains sans obtenir de résultats. Bien à signaler sur 1» resta du front. Paris, 30 avril (il h.). Au cours de la journé», bombardement violent de la région da Hangard. Dans le seetour de Noyon, un» attaque allemand» a donné lieu à un vif combat. N»s troupes »nt rejeté l'«nn»ml des éléments avancés où il avait pris pi»d au premier aberd »t ent rétabli leur llgn». Rencontré de patrouillas sur la riv» gauche da l'Olsa. Rien à signaler sur la reste du front. France, l'Angleterre et l'Italie d'une : alliance que les deux grandes puissances ' ent refusé antérieurement de souscrira. > < — C»t incident, dit-il, jette un jour singulier sur les divergenees da vues qui ont • gargi entre la France et l'Italie. On est por.é à eroire que la France et l'Angleterre ont comploté do se partager 1 la Turquie sans admettre l»ur allié» l'Italie au partage et qu'ailes n'eut consenti à lui promettre qu'une part de butin quand elle s'ost décidée à rompre avee ses anciens I alliés. A la lumière de l'information de Zurich, les révélations do M. Clémeneeau relativement à la lettre da l'empereur Charles 1 et à ses déclarations concernant l'Alsaco-Lorraino tondraient à faire croire que la 1 France aurait fait bon marché du Trentin en compensation de l'appui éventuel du monarque autrichien à ses revendications. fin voyant M Clémeneeau, dépité do ! ( réth'c de ton offre de troc, lécher les chiens, l'Italie a compris tout de suite da q'ioi il retournait en réalité ot elle a réclamé la conclusion d'une allianee solide eapablo de rendra inopérants les sub-' terfuges de la politique poursuivie par la France à son détriment. » f, i MBimÊÊÊÊBBÊtÊam L'Allemagne et les Etats-Unis \ La participation des Etats Unis à la , ; guerre maadiala peut-elle compromettre i \ l'avenir économique de l'Allemagne ? Dans la partie commerciale du « Berli-i ner Tageblatt », lo Dr. Félix Planer essaie | de-résoudre ce problème et il conclut do , son intéressante étude que l'entrée en j guerre dea Etats Unis est plus favorable au commerce et à l'industrie allemande l qu'une neutralité prolongée do l'Union. Ctlie-ci ne pourrait, en tfot, boycotter l'Allemagne après la guerre sans compromettre gravement son propre marché. Les matières premières que l'Allemagne t tirait do l'Union étaient principalement: i le coton (370 000 tonnes en 1913, soit 460 millions da mark), le cuivre (209,000 tonnes = 300 millions de mark), le blé (1 millions da tonnes lié millions de mark), le pétrole et l'huile minérale (30 millions de mark) S îit ensemble environ 1 milliard sur une importation totale1 de t 1 milliard 700 millions. • Or, la produeti»-^ de cuivr» d» l'Améri-s que a presque doublé durant la guerre a pour satisfaire les besoins de x'intentcf et a lui permettre de fabriquer ses munitions. SI l'on veut éviter plus tard la surproduction, il faudra chercher de nouveaux débouchés, et les commerçants américains n'auront rien da plus pressé que de reprendre leur ancienne clientèle allemande. Par contra, le coton fera défaut en Amérique, ot suivant les vaiux de la canférenee de Paris, les Américains devraient commencer par fournir leurs alliés et les neutres... puis les Allemands — après nous, s'il en resta ! Mais a ne des causas da la mauvaise production était le manqua d» soud» fournie < par l'Allemagne. Donnant, donnant : les Allemands auront soin de poser comme «oudition à la fourniturede la soude l'exportation d'une 1 quantité équivalente d» coton. 1 Pour le pétrol», la Roumanie pourra g suppléer aux exportations américaines, et si las producteurs américains ne veulent perdre leurs meilleurs olionts Ils s»ront même obligés d» leur a»c»rder des eondl- 1 lions particulièrement avantageuses. Ces examples montrent qu'au cas où ( l'Intenta v»u<?nit réaliser après la guerre ) l'encerclement économique de l'Aliéna- i gne. que la paix d'Orient a déjà rendu t inefficace, l'Amérique ne pourrait s'asso- < eier à cette mesure sans s'exposer à des ] crises. ] Il n'est pas même probable que le danger qui menaçait indirectement l'Allemagne, comme d'ailleurs les autres pays européens, par la conquête du marehé sud-américain, lui porte un préjudice durable. < On s'explique aisément que les Etats de l'Amérique du Sud aient cherché aux Etats-Unis pendant la guerre les produits que n» pouvaient leur livrer leurs fournisseurs européens. L'Uuion acceptait en échange des ma- ( tières première! »t des denrées : café, ] cacao, caou.chouc, salpêtre, laino, eto. Les < paiements »'effa«tuai»nt en nature. Mais les Etats-Unis produisent ess mêmes marchandises en telles quantités qu'on temps d» paix ils peuvent à peu près 1 se passer d'imp»rtatlons de cette nature. 1 La guerre seule les oblige momentanément à pareille consommation. La paix rétablie, l'Amérique du Sud devra recourir à ses anciens clients, dont la consommation constante lui assure des débouchés durables.1 Et comme d'autra part las marchandises ne peuvent sa payer teujours au comptant, les Etats de l'Amérique du Sud se verront obligés d'accepter des produits de fabrication européenne. Telle est la loi des échanges, en dépit des exceptions nombreuses qui pourront i se présenter. Âiisi, le plus grand dar gsr qui menaçait l'avenir économique de l'Europe a peut étt a été atténué par l'entrée en lice des Etat*-Unis. Tant que l'Uaien ne faisait qua tirer profit de ia guerre sans grever son budget, elle prenait le pas sur les pays industriels de l'Europe et éliminait pou à peu leur concurrence. Depuis qu'elle prend part à la guerre, non seulement uke a perdu ce qu'elle avait gagné mais elle compromet sa propre productivité. Dès la première année, ses frais de guerre se sont élevés à 59 milliards, soit presque la moitié des frais de l'Allemagne jusqu'à fin 1917. Indépendamment dea avances qu'elle fait à ses alliés, 11 ne faut pas oublier que l'Asiérlqu» est obligés de oréer son armée et-de l'équiper de toutes pièces: Il en résuit» dss frais »t un déplaeement de forces énormes. L'équilibre se rétablit donc au preit des fitâts européens et de ceux en particulier qui n'auront pas oontracté d'engagements vis-à-vis de l'Union. la Allosnagno. — Berlin, 29 avril. Le chancelier de l'Empire assistera demain à la séance de la Chambre des représentants de Prusse, où viendra en discussion la réforme électorale. — Berlin, 29 avril. La « Gazette de Yoss » annoncé que le ministre de fialgarie à Berlin, MT Tehan-rikol, part pour Moscou comme envoyé spfdal. Son poste à Bsilin restera vacant jusqu'à nouvel ordre, M. Nikyphorof, conseiller de légation, étant chargé de l'expédition des affaires courantes. Aux Balks ii. — Bucarest, 28 avril. Pour assu 'er la reprise des importations en Roumanie, l'administration militaire a créé trois sections chargées da renseigner le public concernant le commerce avec chacun des trois pays, Allemagne, Autfi-ehe et Hongrie, nomenclature des marchandises disponibles, choix de représentants de commerce, etc. La liberté du commerce ne souffre d'aucune entrave. — La Haye, 29 avril. Un fait d'importance eipitale et dont il n'avait été que vaguement question ces jours derniers se précise aujourd'hui. D'après les déclarations d'un diplomate hollandais qai entretient les meilleurs rapports avec la légation anglaise à La Hiye, le gouvernement de Serbie serait retenu prisonnier à Corfou. Cotte mesure sévère aurait été prise à la nouvelle que la Sirbie projetait, à l'exemple da la Roumanie, qui vient de retirer son épingle du jeu, d'entamer à son tour des négociations de paix. Sas navires da guerre français et anglais croisent devant Corfou »t surveillent attentivement l'île. Toutes les correspondances sont soumises à une censura sévère, et les relations du gouvernement serbe avec l'extérieur sont peur ainsi dire impossib'es. — Sofia, 27 avril. De l'Agence Bulgare : — Une partie de la presse neutre a annoncé quo la Bulgarie avait émi» des prétentions sur Silonique «t que son atti-tud peu conciliante avait fait traîner en longueur les négociations de Bucarest. C'est inexact. Lt Bulgarie n'a pas soulevé la question de Salonlque; restant strictement sur le terrain du droit et des traités, elle n'a opposé aucun obstacle à l'csuvro de la paix. Tous les commentaires publiés à ee sujet dans un but malveillant sont dénués de fondement. la ■•Uaadc. — Cologne, 30 avril. On mand» d» Londres aux « Naehtlch-ten ». de Dusseldorf : — La Commission des affaires étrangères, siégeant sous la présldenae d» l'amiral Meux, qui a examiné les repreahas faits au ministère des affairas étrangères d'avoir sonsenti l'exportation do ciment à destination da la Hollande, publia un livra blano aù sont consignés les résultats de l'anquête. Il appért dss pièces que la lelland» n'a pas réexporté le ciment anglais ni su Allemagne, ni en Belgique. L'tlruttiM^oswdmrat serait servi Flandre est eontreuvée. La Commission conseille au gouvernement d'autoriser dans 1» plus bref délai l'exportation de ciment anglais au fiol-lande; sans cela l'Allemagne serait en droit d'exiger des centre-prestations économiques en échange de la fourniture de ciment. — Berlin, 29 avril. Il est permis de dire que les négociations entre la Mollande et l'Allemagne »nt plus de chances d'aboutir maintenant qu'on ne 1» pensait jusqu'ici. Il se peut qu'un accord intervienne à bref délai. - iiimw nirinrn Tnimi whitmi—m bmi wh DERNIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Iffolff. (Service particulier du journal). — Bsrlin, 1** mai (officiai). Un nouveau préjudice sérieux a été causé à la mar ne marchande ennemie par la destruction de 28.900 tonnes brut de cala dans la sona barrée. Ce su»eès est dt, en grande partie au praml»r-li»utensnt de vaiisetu Steindorff. Le sous-marin qu'il commando a coulé dans ia Manche 8 vapeurs jaugeant en tout 33000 tonnes. Tous ces vapeurs dont 2 de 5008 tonnes chacun, étaient pleinement chargés et puissamment proiogès. 2 vapeurs furent torpillée ot sombrèrent au milieu du convois. On peut bien supposer qu» d» grandes quantités de matériel de guerre précieux, destinées pour nos adversaires,- sut été envoyées au fend do la mer. — Copenhague, 20 avril. On mande du ô-rand Qaartier Finnois que toute la ville de Wiborg se trouve aux mains de la Sarde Blanche. L'adversaire se maintient eneore dans la partie orientale de Sorvola-Trankora, 8000 révolutionnaires ont essayé do se frayer un chemin vers Frédérikshaon. Cette tentative s'est écroulée avec de lourdes pertes. Par eette victoire, le dernier rompart puissant a été enlevé à l'ennemi. — Kicvr, 30 avril. Suivant uns infsrmation du journal de Kiew < Scaja Mysl », le ministre dss transports ukrainien a ordonné la perception des impdts réglementaires sur l'exportation des 80 millions de pouds de blé destinés pour les Puissances Centrales. — Berlin, 30 avril. Ainsi que dans les combats d» l'année passée, l'Angleterre a envoyé aussi cette fois-ci ses troupes auxiliaires aux foyers de la grande bataille au front occidental. C'est ainsi que des divisions canadiennes, réservéss soigneusement comme troupes d'élite, 4 furent mises en ligne, des i divisions australiennes également 4 et, en plus, la seule division recrutée à la Nouvelle-Zélande. Ces troupes d'élite durent prendre la flace des divisions anglaises décimées, atées au hasard dans la mêlée près d'Amiens et aussi en Flandre, elles se saignèrent à blanc dans de vaines cOLtro-attaques.— Londres, 80 avril. Le < Times » apprend de Toklo que Misuno a été nommé successeur de Goto eomme ministre de l'Intérieur. Goto a été appelé au poste du ministre des Afiaires étrangères eomme successeur do Motuno. Geto aurait déclaré vouloir poursuivre la politique do son prédécesseur. A la suite de cette déclaration, on croit que le Japon est prêt à l'intervention sur la demande des Alliés à condition qu'on lui laisse toute sa liberté d'action. . — Londres; 39 avril (Reuter). 1 Le « Time* » apprend de Buenos-Aires qu'un communiqué officiel du département ' de la marine déclare comme erronée l'in-' formation de Washington que l'Argentine serait dana l'obligation de mettra en ser-1 vice les navires dégréés se trouvant dans ' les ports argentins, 1 — Amsterdam, 30 avril. On mande de Zevenar que la nuit der- 4m* année. N9 1#1 1 centimes Jeudi 2 m ai M)L8.

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