L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 12 Avril. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3r0pr7nr7f/
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L'Echo de Samhre & Meuse Annences 1* Ann. financ. (avis d'ass. ie sec.) » Nécrologie » » Faits divars fia » "> Faits divers «*rps » Ghrsni^ue leoie » RéparaueM juéi*iti>r*s » JOURNAL % QtJOTIPIMW ™ Admlnis «ration-Bédacion JÊ J -B. COUARD L Les Commuiiqués des Billipr; —«•»— ALLEMANBS. 1 Berlia, 8 avril (officieux. Le 7 avril, nous avens descendu sur le j front à l'Ouest un aviateur américaim — le premier — et nous l'avons fait prisonnier. . C'est un ingéeieur qui a pris du service dans l'armé? française dapuis septembre 1917 : membre de la Youug Len Christian Association, il se félicite de n'avoir jamais tué d'Allemands. ! 11 a été turpris d'apprendre que dis avant leur déclaration de guerre les Etats-Uûis avaient livré d'énormes quantités de munitions et de matériel naval aux Alliés et que M. Gérard, leur ambassadeur à Carlin, avait fait de l'espionnage pour le compte de l'Eatente. « Le peuple américain, dit-il, aété trempé complètement sur la véritable situation par la propagande de l'Eatente, les mei-soDges des journaux et les cinémas. » Parlant du bombardement de Paris, auquel il a assisté le premier jour, il estime que sa continuation en aura pour effet d'affecter de plus en plus le moral de la population parisienne. Berlin, 9 avril ( fficieux). Passé les premiers jours de notre grande offensive à l'Oaest, c'est en vain que le commandement anglais fis appel à des volontaires pour le service des tanks. Cela n'a rien d'éïonnant quand on songe vaux pertes démesurées subies par les tours roulantes. Des «onduotaurs de tanks fait prisonniers disent que leurs autos blindées constituent à proprement parler des ratières de la mort : mal construites, elles se déplacent difficilement et ne sont en aucune faç m comparables à nos nouveaux tanks. Pour obtenir des hommes de bonne volonté, la direction de l'armée est obligée de leur promettra l'oetroi, après uae seule sorte, d'un congé de quatre semaines. Le rafus des soldats de s'embarquer dans eas engins de mort s'explique aisément, quand on soaga que dans les premiers jours de l'effsnsive, p'us de 100 ta» ks sont tombés entre nos mains et qu'au cours des combats ultérieurs un grand nombre encore de ces tours roulantes furent culbutées par notre artillerie ou obligées de faire prom-ptement volte-face pour échapper à la destruction. B >rlin, 9 avril (offieieux). Le sans-âl anglais du 7 avril protesta, parce que nous avons dit que pour épargner lturs propres bataillons les Arglais avaient do préférence jaté leurs troupes coloniales dans la fourc aise. Or, les faits prouvent qu'il en fut bien ainsi. Dans les grandes batailles de la Somme, prèi d'Arras et en Flandre, les troupes coloniales oit toujours et partout occupé les points les plus menacés. 11 en est allé do la sorte à Pozièros, à Coureelette. Le Sari, Yazentin, Fiers, Gueudecourt aux hauteurs de Vimy, près de Quéant et de Bullecourt, ainsi qu'à Wytschaete, à Ploogsteert, à Berc»laere et à Gheluvelt. Ce n'est que dans la dernière bataille qu'aucun détachement colonial, sauf la brigade sud-africaine, n'a été aperça au front : estte brigade, du reste, fut littéra-lement anéantie et son chef, aide de camp du roi d'Angleterre, fuit prisonnier. Les coloniaux qui n'avaient point participé & la retraite anglaise furent, aprè? la défaite, amenés sur le lieu du combat à des marches forcées, en chemin de fer et en automobiles, et incontinent envoyés au feu " pour sauver les Anglais de la débâcle, contraints de se sacrifier pour les Anglais, de braver les rafales de mitrailleuses pour permettre aux troupes d'Albion de se réformer à l'arrière. Leurs pertes furent en conséquence, l'apréi les documents officiels, le Canada, qui a envoyé 200,000 hommes aux divers fronts, en aurait perdu 139.000, dont 25,000 morts; l'Australie, dont le contingent était de 270,000 hommes, en aurait perdu 160 ®00, dont 40,00# morts; la Nouvelle Zélande, qui avait envoyé 80,800 homme;, en aurait 40,000 hors de combat, dont 10,000 morts. Cette manière d'agir de la mère-patrie, qui tient à faire réparer par les coloniaux les bévues de ses propres troupes, a refroidi singulièrement l'enthousiasme des soldats des dominions. Ils commencent à comprendre qu'ils ne sont là que pour tirer les marrons du feu au profit de l'Angleterre, qui épargne son propre monde Les congés qu'ils ont si bien mérités ne leur sont plus mime accordés, les Anglais ne pouvant plus se tirer d'affaire sans leur aide. Et ces braves gens commencent à se demander pourquoi en définitive ils sont venus se battre en Europe. AUTRICHIENS Vienne, 10 avril (officiel) Dans la région des bouches de la Piave, les opérations exécutées par des troupes d'attaques italiennes ont échoué. —TURCS Constantinoplo, 9 avril (officiel) S'ir le front en Palestine, à certains endroits, engagements entre patrouilles et lanceurs de grenades à main ; les deux artilleries sont intervenues dans ces actions. Sar le front du Cauease, nous avons continué à poursuivre vers l'Ouest les bandes nfn que nous avons défaites hier près de Wei ||[} A Van, nous nous sommes emparés e mitrsilleuses, d'un grand nombre de véh cules, de munitions et de stocks d'appr visionnement. Da nouveaux et fructueux combats o r" lfl permis à n»s troupes de se frayer un ch _, min vers Kars. . En face de Batoum, nous avons franc j ' le bras du Charck. b Les bandes ont été expulsées de* po; ti " tiens établies devant la forteresse. * Sur les autres fronts, rien de nouveau nais signaler. dè3 ANGLAIS. tats. Londres, 9 avril (officiel), ts de Aujourd'hui, à l'aube, l'artillerie eni lliés mie a été très active sur le secteur ir à front qui s'éten-i du canal de La Basi ir le au Sui d'Armentières. Sur le reste du front britannique ri impé d'important à signaler, sauf le viol< ition bombardement ennemi à proximité ne»- Vil'ers - Bretonneux et de Méricoui L'Abbé. i, au- ITALIENS. tiœe Rome, 9 avril (offieii effet Dans le bassin d'Asitgo, le feu de no -0 ,a artillerie a provoqué des incendies d; les positions ennemies. x\ Vis-à-vis de Fagser, notre artillerif , coulé des embarcations ennemies. anc7® Entre Falgerada et Zenson, nous av ue répondu par un feu roulant au violent 18 v0" de l'ennemi. Près de Santa Lucia, sur la Piave, onge 4e Q0S aviateurs a descendu u ■ ,?ppai tours ennemi. l- aemmmmmtr' lé L4 GUERRE SUR MER l" — Essen, 9 avril. 10 s Le « Reinisch Westfàlische Zeitung j 0'_ apprend de Rotterdam que dans les cerclei maritimes hollandais on a appris que M le Bonar L&w aurait déclaré à la Conférerici maritime de Londres que depuis le débu lg des hostilités jusqu'au 31 mars 1918 1< t gouvernement anglais aurait déjà payi rà plus de 6 milliards de mark, à titre d'in at demnités, pour les navires torpillés. eg Lss communications postales entre li re Hollande et l'Angleterre ont été rendue ar si difficiles, dans ces deaniers temps, qu< n. le « Nieuwe Courant » annonce que, ai la Heek van Holland, quarante wagons di sacs postaux,|pesant 110,000 kilos, attea dent une occasion favorable pour être en voyés en Angleterre. L'offensive allenanae à M — Londres, 9 avril. Le général Gough, qui commandait la Ve armée britannique, dans le secteur do St-Quentin, au début de l'offensive allemande, est rentré en Angleterre. — Londres, ô avril. On mande de Capetewa à l'Agence Reu-ter : — Lo général Botha a déclaré le S avril que M. Lloyd George réclamant l'aide de l'Afrique du Sud, celle-ci a lo devoir de répondre à son appel et qu'elle y répondra, Opinions de la Presse L' « Echo de Paris » demande à comaître l'étendue des pouvoirs du général Foch en sa qualité de généralissime des armées alliées et pose la question de savoir si la réglementation et la répartition des réserves dépend toujours du Conseil de guerre de Versailles. Il manifeste des inquiétudes à ce sujet, ostimant que l'Entente sera d'autant plus vite victorieuse que le commandement sera plus uniforme. Dans 1' « Heure », M. Sembat trouve au contraire que les pouvoirs du général Foch sont suffisants. Il a été consterné toutefois d'entendre des Anglais dire à plusieurs reprises : « Nous n'avons rien à craindre, puisqua nous pouvons battre en retraite sur Calais, d'où nous pouvons défier l'ennemi avec derrière nous la mer en cas d'extrême nécessité. » — Des gens qui parlent ainsi, dit M. Sembat, des gens qui considèrent la mer comme leur dernière ligne de défense, en s oubliant la France et Paris, ceux-là n'ont pas encore compris la guerre. » De M. Barzini, l'envoyé spécial du 3 « Corriere délia Sera » à Paris : — De ce que les Allemands ont envoyé 3 un grand nombre de divisions, au feu, il s ne faut pas inférer qu'elles sont déjà énui r sées ou vaincues : beaucoup d'entre elles en effet, aya»t été constamment relayées, - n'ont subi que des pertes trè* minimes, t Une des caractéristique s de cette bataille est que les divisions allemandes ne tien nent le front que peu d'heures et que, quand il s'agit d'un marche en avant, ce sont de nouvelles divisions qui sont mises en lignes , Celles qui sont fatiguées sont envoyées s sur une section plus calme du front et remplacées par des divisions fraîches, ds telle sorte qu'on peut dire qu'une grande partie do l'armée allemande de mac oeuvre est encore complètement intacte. Les forças allemandes disponibles poui t une nouvelle attaque ne doivent pas être " évaluées à un chiffre sensiblement infé •. rieur aux effectifs du début de l'offensive.» la. .JJT -■ .u .—Mi-xui-mj-»."' ni , ~ —— ;•* Mm Coaimiiiics to Belligérant j éhi- ALLEMANDS I d< Pr#" Bsrlin, 11 avril. I t Théâtre de la guerre à l'Ouest. che- Depuis le 9 avril, la bataille d'Arme»- I e| tières bat son plein. I . nchi Entre Armentières et Pestubert. les J i troupes de l'armée du général von Quast I 5 ont pris les positions anglaises et portu- I 8 piaises sur la rive Sud de la Lys et la rive I tj au & Est de la Lawe. Après la prise d'assaut du Bois Gre- S nier et de Neuve Chapelle, traversant du j premier élan la série des entonnoirs rem- j >' plis de boue, elles o' t conquis la plaine ! p inné- fortifiée depuis des années et consolidée en I r vue d'une défense opiniâtre de nombreux | ç assée . p0ints d'appui, chaque ferme, chaque mai- I i . 1 son, chaque bosquet transformé en forte- ! "0Q | resse. I à 0.ent | gaj8 ja commandement énergique du J ( ® | général de brigade von Hoeper; encore I jurt - | ia soirée du 9, la passage de la Lys j r a été forcé près du Bi« St-Maur; à cette j ^ occasion le lieutenant Brebing du 73' de j \ eiel). ligne s'est particulièrement signalé. S i notre Hier, l'attaque a été poursuivie sur un I « dans front encore plus étendu. Des troupes du j général S^xt von Arnim ont pris Holle- I j rie a | beek^st les premières lignes anglaises plus J ] p au Sad. Elles prirent d'assaut la hauteur I , avons de Messines et l'ont maintenue malgré de I it feu puissantes contre attaques ennemies. j , Au Sud de Warneton, elles ont poussé J , e, un de l'avant jtusqu'a* bois de B'oegsteere et I pareil y ont atteint la route de Bleegsteere à I Arœeatières. I , Les troupes du général von Quast, entre I , Arœeatières et Estaires,ont franchi la Lys j , [■?■» en plusieurs points et se trouvent en com- I bat avec des troupes anglaises fraîchement I amenées sur la rive Nord de la rivière, ing » Au S'Jd d'Estaires, nous avons atteint, I ercles au combat, la Lawa dans la région au I ie M. Nord-Est de Béthune. irerice Le nombre des prisonniers s'est élevé à | début beaucoup plus de 10,000, dont 1 général I i8 le portugais. payé Sur le front de bataille des deux côtés de ! d'in- la Somme et sur la rive Sud de l'Oise, I l'activité combative s'est bornée à la lutte | tre la d'artillerie et de plus petits engagements | indues entre fantassins. s, que Rien de nouveau sur les autres théâtres I îe, au de la guerre. ns de Der erste Generalquartiermeister, I attes- LUDENDORFF. :re en" FRANÇAIS Paris, 10 avrie (3 h.) La nuit a été marquée par une série I d'actions locales entreprises par l'ennemi I naql sur plusieurs pointa du front dans la ré- I iHUUl gion de HttBgsrd en-Sa ,terre. Les Allemands ont prononcé hier en fin I lait la de journée une attaque puissante précédée | jtfr de d'une vaste préparation d'artillerie. a aile- Un combat acharné s'est engagé pour la j possession du village qui a passé de main | en main. Vers 3 heures du matie, une contre- I e Reu- attaque de nos troupes lui a rendu entière- I ment le village et le cimetière. S avril Au même moment une tentative de l'en- I ide de nemi pour nous chasser du bris à l'Ouest! oir de de Caste! a subi un sanglant échec. ondra, A 1 Ouest de Noyon, les Allemands n'ont S pas été plus heureux dans la région de j Coucy ; là encore nos troupes ont brisé j les efforts de l'ennemi qui a accru le J chifire de ses pertes sans obtenir de | t?®"**' résultats. I Foch au n0P(i gst du (?) , nos S irmées reconnaissances ont fait des prisonniers et | r 1" capturé 2 mitrailleuses. i réaer- Sur la rive gauche de l'Oise et dans la t guerre région du canal, lutte d'artillerie inter- S mittente. j sujet, au NwdOuest de Reims, nous avons | nt plus réussi une incursion dans les lignes aile- ] lement mandes et fait des prisonniers. Grande activité des deux artilleries sur | ™ « la rive gauche de la Meuse en forêt ! il Foch d'Anremont et en Wcevfo daDS la région j de Flsrcy. itendre pgrjSi io avril (11 h ). irises : §ur je front au Nord de Montdidier et j juisqua daiûs ia région du canal de l'Oise la lutte | Calais, d'artillerie s'est maintenue assez violante. } ni avec Aucuce action d'infanterie. xtrême Nous avons fait une trentaine de pri- | sonniers au cours deB combats de la nuit j dit M. dernière. La mer Journée relativement calme sur le reste | ise, en du front. ^ n'ont Aviation. Ii se confirme que quatre nquveaux ] ial du ayîoQS allemands ont été abattus par nos f pilotes les 31 mars et 6 avril et un cin- y quième par les moyens de la défense antienvoyé aérienne cette dernière journée. 1,f®u> î1 ANGLAIS | Londres, 10 avail. e eues gur le jr0Bt ^ i,atajiie au Nord du canal y ' de La Bassée, la lutte a continué avec l6? acharnement hier au soir et pendant la j; bat?.i,le nuit. 3e tien- ^og troupes tiennent la ligue de la !j ' W Lave à la Lya et sont violemment engagées f lont de j# rfTj£r# prè3 des ponts de passage 1 î lignes 4 Estlireg et è Bie st-Maur. jvoyees gur je front g,1(j ^ i'attaque, Giveœchy, ront et jeg Allemands étaient parvenus à pé? é- j s» de tr#p^ a ^ reprjs Qn p8U piH8 p8r un# grande brillante contre attaque de la 55" division; lœuvre ejle g tu cot)ra (ju combat dans ce secteur 750 prisonniers. is pour jj0 banne heure ce matin l'ennemi ouvrit ,s, „ un v'o'ent bombardement sur nos posi-ît inre- ^ ,i*Bst et au N»rd d'Armentières ' naïve.» jusqu'au canal Ypres Géminés; on signale que le combat d'infanterie aurait com- ' k meneé dans la partie Sud de cette zoue. îllï I Au Sud de la Somme, des actions locales I ont eu lieu hier au soir sur certains points 1 I de notre front. 1 La situation reste sans changement. f Arméfl d'Orient Rencontres de patrouilles vers Sforavina 1 l0B" I et sur la Struma. ' I ■ Actions d'artillerie dans la vallée du . les 1 Vardar et dans le secteur de Monastir. jast I jombirdement des campements bulgares | r.tu" I au Sud-Ouest de Demir Hisson par l'avia- ![ , ^lye I tion britannique. | , do j Nous lisons dans < La Balgique » : em- J L'attaque allemande a fait de nouveaux line I progrès au Sud de l'Oise 8 en j A l'Est du secteur de bataille, les Fran-'eux l çais ont été rejetés, depuis l'Oise jusqu'à nal" t Folembray, sur le «anal de l'Oise à l'Aisne. >rte- I Sud, ils ont été forcés d'abandonner | à leurs adversaires l'importante place de du j Caucy-le Château. eore I Marchant de l'avaBt sans répit, les Aile-Lys j manda ont pris successivement le village jette I ^8 Quincy, puis celui de Landricourt, ai-î" de J tué à 4 kilomètres au Sud Est de Coucy-! le-Château et à 13 kilomètres au Nord do ' un I Soissons. ■ 8 du j Le communiqué de ce matin les signale oll«- I plus au Sud encore, où ils ont repoussé les plus j Français, sur un front do 7 kilomètres en-iteur I viron, au delà du canal de l'Oise à l'Aisne, é de I En trois jours, les Allemands ont con- [ quis de la sorte plus de 250 kilomètres •ussé I carrés de terrain. re et I n semble bien d'ailleurs que les Français re & I n'aient pas sérieusement tenté de rétgir, I car leurs communiqués, d'ailleurs très »ntro I sobres de détails, se bernent à dire que des 1 Lys I éléments avancés dej leurs troupes ont com- I ralenti la marche de l'ennemi, très supé-ment I rieur en nombre. res. I Poursuivant leurs opérations dans le sec-£int, I teur méridional du front de bataille, les Q au I Allemagne ont brusquement pénétré dans I les positions anglaises établies au Nord du vé à | canal de La Bassée, c'est-à-dire d ins un aérai I secteur cù aucune action d'infanterie n'a-I vait encore eu lieu depuis le déclan chement és de | de l'offensive. « Oise, I Aucune indication ne nous permet jus-lutte | qu'ici de situer cette attaque ni d'en mesu-nents | rer l'importance, mais elle confirme que I le feld maréchal von Hindenburg reste le lâtres I maître de l'heure. Le < Vanderland > fait observer à ce ister, I propos ; — Tout le monde pressentait, après la [ percée du système de défense entre Arras j et La Fère, que les deux partis en présence ^ j . ! ne pouvaient manquer de mettre tout en sérl® | œ jvre pour coocsntrer leurs forces et se ine i { préparer à soutenir le choc des nouvelles la ré- I batailles imminentes. I La seule question qu'on se posât était 'iii I csll0'c* : * Qa* Ta PreBdre l'initiative? » cédée I Le fait que le nouveau généralissime des I armées interalliées ne l'a pas prise donne >ur la I à réfléchir et confirme notre opinion, à malQ I savoir que les réserves de l'Entente, dont I on a fait si grand état, ont déjà été em-Hi" I ou bi0D 5ue> tr0P affaiblies pour tiere- i pf,rmettre une contre-offensive de grand , I sty e, elles suffisent tout au plus à combler n enI I ^ 9u un® nouvelle percée alle- Uueat j mande viendrait à ouvrir dans le front j franco anglais. n ont j n'en ^taj|. pas aia8j( nous gérions en }? > a 1 droit de demander où sont et ce que font | ces réserves. Fu 10 1 Quoi qu'il en soit, le général Foch a ir ae | iajS8é échapper le moment opportun. I Poi'r la seconde fois, il a abandonné ' no® j l'initiative aux Allemands, c'est à dire era et J l'avantage de choisir la liau et l'heure de I la bataille. » iater I L'argument est sans réplique. avons ! Négociations de Paix s aile- | — Vienne, 9 avril. S On ne songe pas au ministère des affai-0li 8^r | res étrangères, même après les déclara-, . | tions de Paris, à nier que des tentatives ont 'egion j faites en vue d'amener la conclusion I d'une paix générale. j )• f On affifme aujourd'hui de source auto-î 'P» » r^s^e ^U0 ^es PerEOanages d® premier plan i lutte S onj goQdar le terrain en vue de négo-•lente. { ciations et que l'empereur Charles, lui-I même, a discuté avec des personnalités 9 P ." | éminentes les conditions qui pourraient a nuit | servir de base à la conclusion d'une paix { universelle. s reste j n 0st, en effet, de notoriété publique i qu'une haute personnalité américaine, le S professeur Andersen, qui jouit d'une gran-veaux | de considération dans les milieux politi-ir I!os I ques de Washington, a rendu visite au 1 cl°" | comte Czernin à Vienne, au comte An-s anti- drassy et à M. Tifza à Budapest, et qu'il a discuté avec eux la possibilité d'une intervention de l'Autriche Horgrie susceptible r«iL de m«ttre fin aux hos ilités. canal n importe de faire remarquer expressé-i avec r ment qu'il ne s'agit pas en l'occurrence ^aat la \ d'une paix séparée avec l'Autriche Hon-[ grie, mais d'une paix englobant tous les. de la n belligérants. ?agées — Londres, 9 avril. sssage l0 € Morning Post > apprend de Pétro-grad qu'on attendait pour le 6 avril l'arri-a' v^e ^ans c0tte d'une délégation aile-péfé- i mande qui poursuivra la c3nstitution des ir une • 0Pganismes qUi sont en voie d'organisation se sec' ®Q Russie- .. En Italie ouvrit _ Milan. 9 avril. posi- La correspondant à Rome du < Sscolo » mères ^it qu'en prévision de la prochaine ren- ignale tr^0 la Chambre il s'organise un sé- com- rieUx mouvement en faveur de la paix. ■ '.'■'"'"■Ml f aies Le groupe parlementaire qui s'est mis à ints la tête de ce mouvement voudrait amener la discussion sur la politique étrangère à faire triompher l'idée de paix. Le groupe de la défense nationale est rina résolu à combattre cette tentative par tous les moyens. d® — Rome, 9 avril. 8t*r* L' * Idea Nazionale » annonce qu'on a ar!es s procédé mardi, en présence de Mme Ca-" \ vallini, de l'avocat Paveri, de 2 officiers | et d'un des dirigeants de la Baaca di Roma, HP | à l'ouverture du cofire fort que le député Cavallini avait loué dans cette banque peu saux avant son arrestation. Le coffre fort ne contenait pas d'argent, ran- mais de nombreux documents et quelques qa'4 traites. isne. Kn Amérique. nner b de — Rotterdam, 9 avril. Le < Nietwe Rotterdamsche Courant » \lle- emprunte au < Daily T«lej?raph » un télé- liage gramme de Montréal du 7 avril au sujet > si_ des troubles qui se sont produits à Québec, ucy- disant que ces manifestaf<o s se présen- d de taient qu'un caractère local bien déterminé. . Les fauteurs des désordres n'ont pas été 0 soutenus par leurs coreligionnaires de 0 l0S Montréal, ainsi qu'ils l'avaient espéré. isne Dss personnalités marquantes de Québec oonl sont impliquées dans cette affaire par le êtres ^ d'avoir fourni des chèques aux meneurs.nçais Elles sont poursuivies avec la dernière îgir, rigueur. ^és En Rnoolc. e des s ont — Vienne, 9 avril. aupé- Le feldmaréchal von lohm-Ermolli a pris le c»mmanpement supérieur des trou- 0 S5C" pes austro hongroises en Oukraine. 0, les dans — Stockholm, 9 avril. rd du Q,, minage de Pétregrad que les troupes îs un allemandes et ouk^aifiennes se trouvent 1 n a" à 30 verstes de Kharkof, qui a été évacué iment pir ie Soviet local. . L'évacuation de Kharkof met virtuelle- J' ment fin au gouvernement bolcheviste en Oukraine. s que jte le — Pétregrad, 10 avril. 4 On annonce que la Rada. de l'Oukraine a remis à l'Allemagne et à l'Autriche-,a , Hongrie tous les navires marchands saisis Arras au début de la guerre à O iessa et à Nico-isence laief" ut en Ces navires serviront au transport du et se froment et des autres produits alimentaires voiles quel'Oakraine cède aux Puissances centrales.était — Londres, 9 avril. ae des k® « Morning Post > aftrme tenir de î bonne source que les Allemands ont l'in- , : tention d'isoler Helsiigfors, ce qui livre- do'nt rait la ®ard® Rouge opérant en Finlande l «L occidentale à la merci de la Garde Blan- ï em* che. i pour grand — Bsrlin, 10 avril. mbler Qfl mande de La Haye au « Berliner Lo-alle- k»l Arzeiger qu'un télégramme de Pétro-front grad annonce qu'un détachement allemand s'est dirigé par les îles Aland vers Abo, >ns en l'ancienne capitale de la Finlande, où se e font trouve concentrée une fores assez considérable de la Garde Rouge. La gouvernement bolcheviste on Fin-, . lande a quitté Helsipgfors et se propose à dire d'établir le siège du pouvoir à Vilborg. ire de Les fabriques d'Heisingfors ont été fermées, afin que les ouvriers puissent s'enrôler dans la Garde Rouge pour défendre la ville. X — Cologne, 10 rvril. Le < Hamburger Fremdonblatt > ap-affai- prend de Stockholm que la prise de Tam-clara- mersfors a non seulement sérieusement es ont ébranlé le moral de l'adversaire, mais que lusion 10,000 prisonniers, 30 canons, 180 mitrailleuses et une quantité considérable de auto- 1 livres et de matériel de chemin de fer r plan sont tombés entre les matas des assié-négo- géants. s, lui- D* plus, par le fait de la chute de Tarn-lalités mersfors, environ 15 000 hommes de trou-raient pes gouvernementales deviennent libres et e paix pourront être utilisées pour d'autres opérations, tandis qu'une base tsetique de blique grande importance est tombée entre leurs ne, le ! mains pour les opérations ultérieures con-i gran-1 tre la Finlande méridionale. politi- | La nouvelle ligne de front atteint les [te au | environs de Lemaelae, à 25 kilomètres au e An- gad de Tamœersfors. ï,11*1 a La prise de B;crneborg n'est plus qu'une i question d hsures; dans cette ville se trou-sptib.e | vent eno«rclés 8,000 gardes rouges et 800 , ! Russes. IPflSSfi" f ° ; On croit que des torpilleurs russes sont , Hon- ! ancrés dans le p°rt- us les Les troupes gouvernementales dirigeront leur prochaine offensive contre Tavosthus. ^, — La Haye, 10 avril. Pétro * l'arri- Le « Times » apprend de Christiania que aile" d'aprèïuneinform tion du journal «Tidens n des Te8a * leB habitants russes de Peteherga smtinn du district de Boris G jeb (dans le gouvernement d'Arkhacgel) ont décidé, au cours d'nne réunion tenue le jours de Pâqués. de proposer au gouvernement russe de céder ces districts à la Norvège icolo » »'il apparaît qu'ils ne puissent plus loDg-e ren. temps rester attachés à la mère-patrie, un sé- - Ils ne désirent en aucune manière être 1 4"» aimée. — N* 84 Le N» 1Q centimes Vendredi 12 avril 1918. ^

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