L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 02 Août. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hd7np1xn9w/
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La Wallonie et la France La Wallonie et la France Le récent manifeste (lu Comité de Défense de la Wallonie a suscité, dans certains milieux flamingants, un mouvement de réprobation qui nous 'étonne. C'est ainsi que De Eendracht (L'Union), organe des activistes catholiques d'Anvers, reproche aux chefs du mouvement wallon de nourrir à l'égard de la France, des sentiments de sympathie excessifs et va jusqu'à les soupçonner de poursuivre, sous le manteau, une politique tendant à nous incorporer plus ou moins directement à notre grande voisine du Sud. La feuille flamingante, en mal de réquisitoire, fulmine sans distinction, contre les journaux wallons d'avant la guerre contre ceux qui s'éditent actuellement à l'étranger (tel l'Opinion wallonne de Paris) et contre ceux-là même qui paraissent en territoire occupé. De Eendracht enveloppe dans une même accusation de francolàtrie, aussi bien le Peuple wallon et l'Avenir wallon, que l'organe parisien de Raymond Colleve. Visiblement, notre confrère d'Anvers porte la France à l'état dyspeptique. Nous nous garderons de lui en faire reproche, estimant qu'en matière de sympathie ethnique ou linguistique, il n'y a pas lieu de discuter. Mais il en va tout autrement, quand il accuse les Wallons de rechercher une annexion à la France. Ici, nous nous insurgeons et nous élevons une protestation énergique. Le but que les Wallons poursuivent, c'est d'obtenir, dans une Belgique regénérée., un régime qui garantisse leur autonomie de culture et d'intérêts. Ils estiment qu'une incorporation de la Wallonie au territoire français, en rompant cette unité économique qui a fait la richesse de nos provinces, menacerait gravement la prospérité de notre pays. A cet égard, ils ont eu le grand mérite d'avoir placé nettement le problème sur le_terrain des faits. Tandis que les activistes de Bruxelles où d Anvers grisés par le rcve d'un royaume de Flandre, se perdaient dans des développements oratoires, les Wallons, plus pratiquas, se rappelaient le proverbe italien Gki va piano va sano. ils ne chantaient ni la République wallonne, ni le Grand-Duché deWal-lonie. Ils se bornaient modestement à souhaiter que leur patrie fût restaurée et que, dans la Belgique rétablie sous une forme nouvelle, une certaine autonomie fût accordée aux deux peuples-frères. Ils ont compris, dès le début, qu'il ne fallait pas aller trop vite en besogne. Fidèles à la tradition de leur race, dont l'idéalisme est tempéré par le sens aigu des réalités, ils se sont abstenus de toute exagération compromettante.Ils réclament l'autonomie des deux peuples qui forment la Belgique. Mais ils veulent maintenir entre ces deux peuples, l'union indispensable à la prospérité de la Patrie commune. L'effort du Comité de Défense de la Wallonie s'est surtout assigné pour but de découvrir les moyens d'assurer cette union, tout en sauvegardant l'indépendance cultu-rale et administrative des deux conjoints. Et la formule que les Wallons ont adoptée paraît avoir satisfait chez eux l'opinion publique, puisqu'il ne s'est élevé, relativement à leur programme, aucune protestation sérieuse. Le seul reproche qu'on ait pu lui adresser, c'est d'être inopportun, c'est-à-dire d'avoir vu le jour pendant l'occupation étrangère. Mais, ce n'est pas notre faute à nous Wallons, si les Flamands, en février 1917, sont allés à Berlin et y ont soulevé la question de la Séparation administrative et politique. Nous avons dû prendre immédiatement les mesures conservatoires et défensives que comportait la situation. Il est compréhensible que ces mesures aient été prises d'abord en ce qui concerne la question linguistique, c'est-à-dire les droits de la culture française. Notre confrère d'Anvers nous reprocherait-il cette altitude ? Nous refuserait-il le droit d'être des latins et de professer pour inotre culture française tout l'amour et le respect dont elle est digne ? On nous a reproché cette phrase du manifeste : " Pareil régime (l'autonomie culturale » et politique) est indispensable à la Wallo-» nie pour lui permettre de se livrer enfin » librement aux influences qui dominent le » développement de sa civilisation. » Il est bien vrai qu'il s'agit, dans cette phrase, de l'influence française, mais-cette influence n'est pas la seule qui s'exerce chez nous. Kl le y est contrebalancée par les facteurs originaux de la psychologie et de la langue wallonne. La littérature du terroir est d'une extraordinaire richesse et le caractère du Wallon se distingue nettement du caractère français. Nos mœurs sont aussi très particulières et notre folklore révèle des différences de sentiment et de mentalité qui nous distinguent de nos voisins méridionaux.Le mot de Delaite est toujours vrai : « Wallons d'aberd /» Notre devise la plus récente ajoute : « Wallons toujours ! » C'est le leitmotiv de notre littérature et de notre politique. Les Krains, les Garnir, les Glesener, les Destrée ont éloquemment répondu aux écrits irrédentistes et francolâtres des Albert du Bois et consorts, par l'aftirma-tion vibrante de leur patriotisme wallon, Mais encore une fois, la formule, à la fois fédérative et séparatiste, choisie par le Comité de Namur, ne s'inspire pas seulement de raisons linguistiques et littéraires. Elle a aussi été dictée par des considérations économico-politiques et pour ma part, j'ai toujours attribué à ceux-ci une importance primordiale.On se ferait illusion si l'on s'imaginait qu'il s'agit uniquement ici de politique intérieure, dans le sens qu'on donnait avant la guerre à cette expression. Les activistes wallons appartiennent aux trois grands partis qui se disputaient le pouvoir en Belgique, avant la guerre. Mais, leur préoccupation dominante dépasse de très haut, les intérêts particuliers des groupes électoraux. Ce qui entre en je.u ici, c'est l'intérêt supérieur de !a Belgique, son maintien comme nation sur la carte de l'Europe et sa restauration sous une forme compatible avec les droits respectifs des deux races qui occupent son territoire. Les Wallons prétendent sauvegarder l'entité belge, sinon sous la forme unitaire, du moins sous la forme fédérale Ils estiment à juste titre qu'une séparation politique absor lue entre la Flandre et la Wallonie risquerait de jeter celle ci dans les bras de la France. C'est précisément pourquoi,ils ont criécasse-cou aux Flamands, quand ceux-ci ont manifesté l'intention de constituer un royaume absolument distinct des provinces wallonnes. L'erreur fondamentale des membres exaltés du Conseil de Flandre a été de croire qu'un Etat wallon dépourvu de tout lien politique avec les provinces du Nord pourrait se soutenir par lui-même entre le royaume flamand et la France tentaculaire. Cette hypothèse ne pouvait se réaliser que par l'intervention d'une tierce puissance, capable de cimenter l'union économique des deux Etats,en les incorporant, l'un et l'autre, dans la sphère de son activité politique immédiate, afin de neutraliser ainsi l'influence fascinatrice de Paris. Mais, en vertu du principe des nationalités dont elle se proclame respectueuse, l'Allemagne ne pouvait adhérer à une politique d'annexion déguisée qui eût singulièrement compliqué pour elle les problèmes de politique internationale. C'est pourquoi, elle a laissé les deux peuples résoudre à leur convenance les questions qui les divisaient. Les activistes wallons ont compris tout de suite cette situation. Aussi ont-iis tenu, dès le début du mouvement, à affirmer leur volonté de maintenir l'Etat belge comme un bloc, dualiste, mais solide et absolument indépendant des Etats avoisinants. A ceux qui préconisaient une annexion à la France, ils répondaient : « Gardez-vous de céder à l'attrait d'un mirage dangereux. Wallons et Flamands, nous avons un immense intérêt à rester Belges, parce que c'est l'unité économique de notre pays qui fait sa richesse. « Notre situation géographique spéciale de nation intercalaire nous permet d'expédier les produits de notre industrie vers les Etats centraux et réciproquement, d'amener les articles du bassin central européen jusqu'au seuil des marchés d'outre-mer. » Placés au confluent des trois civilisations les plus actives de l'Europe, l'Allemande, la Française et l'Anglo-saxonne, nous constituons le canal obligé de leurs échanges et nous devons mettre tout en œuvre pour sauvegarder cette situation idéale. Wallons et Flamands, nous n'avons pas trap de toutes nos forces réunies pour remplir dignement un rôle si considérable ». En ce qui concerne plus particulièrement la France, les Wallons savent parfaitement que les avantages résultant du vaste marché intérieur qu'elle ouvrirait à nos produits, risqueraient de n'être que de peu de durée. Pendant la guerre, en effet, nos voisins ont développé dans d'énormes proportions, leur outillage industriel. A côté de leurs nouvelles installations, Cockerill même n'apparaîtra plus comme une « survivance » métallurgique.D'autre part, le gouvernement français a construit des lignes de transport destinées à mettre le marché suisse en communication directe avec le golfe de Gascogne et les pprts de l'Atlantique. Tout cela, au détriment d'Anvers.Sans doute, au lendemain des hostilités, la France aura besoin de nos charbons domestiques.Mais, quand les mines des départements ravagés par la guerre seront réfectionnées, elle fera de moins en moins appel à notre production. On sait, d'ailleurs, que depuis quelques années, la frontière française s'était presque complètement fermée à nos marchandises. Quelle raison y a-t-il de supposer que cette situation se modifiej la France ayant ses industries à protéger et son marché intérieur à défendre ? D'autre part, n'oublions pas que la Wallonie est actuellement dépourvue de machines, de matières premières et de main-d'œu-vre qualifiée. Pour se relever, elle aura évidemment besoin de retrouver son ancienne clientèle ou de se créer de nouveaux débouchés. Cette tâche gigantesque n'est possible qu'à la condition de maintenir notre situation de peuple neutre et de rester fidèles à notre mission traditionnelle, qui consiste à mettre en rapport les uns avec les autres, les grands producteurs du monde et de participer à leur I COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux ComîMoiqués des Puissances Centrales ; Berlin, le 1er août. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kiionprinz Rupprecht de Bavière. Entre Ypres et Bailleul, au petit jour, vif combat de feu passager. L'activité d'artillerie, médiocre durant la journée, s'est avivée vers le soir en de nombreux endroits du front à la suite d'engagements de reconnaissance. A l'Est de Fère-en-Tardermois, dans l'après-midi, les Français ont à plusieurs reprises déclanchê de \ iolentes attaques partielles. Par une contre-poussée, nous avons contaaint l'ennemi à refluer dans ses positions de départ. Sur le reste du front de combat, feu d'artillerie de violence intermittente ; escarmouches dans le terrain devant nos lignes. Au Nord-Est de Perthes, après une forte préparation par le feu d'artillerie, 1 adversaire a essayé de reprendre le point d'appui lui enlevé Iq 30 courant. Il a été refoulé et a subi de lourdes pertes. Au Sud du Fichtelberg ainsi que dans les Argonnes, poussée couronnée de succès de nos propres détachements. Groupe d'armées du duc Albrecht. Engagemont d'infanterie sur la Moselle et dans le bois de Parroy. Des prisonniers y sont restés entre nos mains. Hier, sur le front, en combats aériens ainsi que par notre feu d'artillçije et de mitrailleuses, l'enpemi a perdu 25 avions. En dehors de cela, nos forces stationnées en Allemagne et sur le front ont exterminé une escadre anglaise de G grands appareils de bataille avant qu'ils eussent pu lancer leurs bombes sur leurs Objectifs a Sarre-brucken ou ils se dirigeaient. D'une deuxième escadre, suivant la première, nous avons descendu un autre grand appareil de combat anglais. * ¥ ¥ Berlin, 30 iuillet. — Officiel du soir. Après la défaite qu'il a subie hier, l'ennemi a été calme aujourd'hui. Berlin, 31 juillet. — Officiel. Au peuple allemand ! Quatre ans d'âpres combats ont passé, quatre ans aussi d'exploits mémorables. Ce sera un exemple pour tous les temps des performances dont un peuple est capable quand il a pris les armes pour la plus juste des causes et le maintien de son existence même. En même temps que nous révérons avec gratitude et reconnaissance la main protectrice de Dieu qui s'est étendue sur l'Allemagne, nous pouvons déclarer avec fierté que nous nous sommes montrés dignes de la haute mission qui nous a été dévolue par la Providence. Si, dans sa lutte suprême, notre peuple a eu à sa tète des hommes capables des plus grandes choses, il s'est lui-même montré digne, par sa confiance journalière, de.s ehpfs qui lui ont été donnés. Comment, en effet, notre puissante armée aurait-elle pu accomplir ses hauts faits hors frontières si le travail n'avait imposé les plus hautes exigences personnelles à ceux qui sont restés au foyer ? Tous ceux qui, dans les conditions les plus pénibles, ont prêté leur collaboration à la lourde tâche imposée à l'Etat et à la communauté, ont droit à notre gratitude. Merci tout particulièrement a notre lidèle et infatigable corps de fonctionnaires Merci à l'agriculteur; merci aux femmes, sur lesquelles pèsent tant de charges en ces temps de guerre. La cinquième année de guerre, à l'aurore de laquelle nous nous trouvons aujourd'hui, réservera encore bien des privations et des activité, dans la proportion de nos forces industrielles et de leur spécialisation. Pour réaliser ce plan de relèvement économique, la Belgique doit donc maintenir son indépendance aussi bien, vis-à-vis d'un groupe de belligérants que de l'autre. C'est la raison pour laquelle une annexion de la Wallonie à la France constituerait un saut dans l'inconnu. C'est là une. évidence dont les activistes wallons sont profondément convaincus. Aussi, le reproche que leur adresse le journal De Eendracht tombe-t-il absolument à faux. En français, cela s'appelle « prêcher des convertis ». En flamand, n'y a-t-il pas une expression qui veut dire « enfoncer une porte ouverte ? » C'est à un jeu de ce genre qu'on se livre quand .on veut démontrer aux Wallons qu'il n'est pas de leur intérêt de souhaiter F annexion de leurs provinces à la France. épreuves au peuple allemand, mais quoique nous réserve l'avenir, nous savons que les plus lourdes épreuves sont passées. Ce que nos armes ont accompli àvl'Est et ce qui y a été constitué sur des bases solides par la conclusion de la paix, les événements qui vont vers leur dénouement à l'Ouest s#nt pour nous une assurance certaine que l'Allemagne sortira forte et puissante de cette effroyable mêlée de peuples, qui déjà a anéanti mainte race puissante En ce jour de ressouvonance, nous pensons avec un cœur douloureux aux sacrifices offerts en holocauste à la Patrie. Nos familles ont été très éprouvées : la douleur de celte effroyable guerre n'a épargné aucun foyer allemand. Ceux qui. dans l'enthousiasme de leur première jeunesse, assistèrent au départ de leurs aînés, se trouvent aujourd'hui dans les combats, coude à coude avec leurs pères et leurs frères C'est un devoir sacré qui nous est imposé de tenter l'impossible pour que ce sang précieux n'ait pas été versé en vain. Nous n'avons négligé aucune occasion de ramener la paix dans le monde dévasté; mais, jusqu'à présent, la voix de l'humanité ne trouva pas d'écho dans le camp ennemi. A toutes nos paroles de réconciliation, il nous fut répondu par des cris de haine et d'insulte. Encore aujourd'hui, les ennemis refusent de conclure la paix, et ils continuent à souiller sans vergogne le nom pur de l'Allemagne, et leurs porte-parole ne cessent de proclamer toujours de nouveau que l'Allemagne doit être anéantie C'est pourquoi il nous faut continuer la lutte et agir ju-qu'à ce que l'ennemi soit prêt à reconnaître notre droit à la vie, comme nous l'avons défendu victorieusement contre i les assauts d'un ennemi supérieur en nombre. Que Dieu soit avec nous. En campagne, 31 juillet 191K. WILHELM I. R. Vienne, 31 juillet. — Officiel. Sur le théâtre de la guerre en Italie, dans le secteur du Sasso-Rosso, une opération fructueuse exécutée par nos troupes d'assaut nous a valu 25 prisonniers.Sur tout le front en Vénétie, très grande activité aérienne. E» Albanie, cédant sous notre pression persistante, l'ennemi a évacué ce matin ses lignes les plus avancées sur plusieurs points. Constantinople, 28 juillet. — Officiel. Pendant la journée d'hier, les opérations ont été plus actives sur tout le front. Dans le secteur de la côte, les Anglais ont attaqué nos lignes d'avant-postes après une violente préparation d'artillerie. Ils ont été partout repoussés d'une manière sanglante.Les troupes ennemies qui avaient pénétré passagèrement dans nos lignes ont été rejetées par corps à corps et nos positions sont restées entn- nos mains. Des deux côtés de la route de Jérusalem à Nablus, se sont livrés des combats d'artillerie de force variable.A l'Est de la route jusqu'au Jourdain, nos patrouilles ont pénétré dans les positions ennemies et en ont ramené des prisonniers. Sur la rire orientale du Jourdain, nous avons efficacement pris sous notre feu des troupes ennemies qui faisaient des tranchées et nous avons mis en fuite un escadron de reconnaissance. Une de nos patrouilles d'officiers a été engagée dans u» assez long combat fructueux avec de forts détachements de reconnaissance ennemis et a fait du butin. Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. —«o»— Berlin, 30 juillet. — Officieux. Les chilfres suivants montrent les résultats obtenus par l'armée allemande pendant la quatrième année de guerre : Nous avons arraché à l'ennemi et occupé : • Al'Est, 98,256 kilomètres carrés; En Italie, 14,423 kilomètres carrés; Sur le front à l'Oues-, 5,323 kilomètres carrés — non compris le terrain que nous venons d'évacuer sur la Marne — soit au total 218,002 kilomètres carrés. En outre, en Finlande, nos troupes ont contribué à forcer l'ennemi ou des bandes de pillards à évacuer 373,602 kilomètres carrés; En Oukraine, 452,033 kilomètres carrés; En Crimée, 25,727 kilomètres carrés, Notre butin comprend : 7,000 canons, 6,000 mi-tailleuses, 851,972 fusils, 2,867,500 obus. 102,250,900 cartouches, 2,000 avions, 200 ballons captifs, 1.705 cuisines de campagne, 300 tanks, 3,000 locomotives, En réalité, un l'ail domine l'histoire de la Belgique au XIXe siècle : ce fait est d'ordre intellectuel et d'ordre économique. Il peut s'énoncer en ces termes : la Belgique a été tributaire de la France au point de vue intellectuel, en vertu de la loi Historique qui soumet les petits peuples à l'influence prépondérante de leurs grands voisins lorsqu'ils parlent la même langue que ceux-ci. Mais en même temps la Belgique est tributaire économique de l'Allemagne qui forme son hinterland industriel et commercial. Cette influence économique allemande en contrebalançant la prépondérance intellectuelle française maintient dans notre pays cet équilibre merveilleux qui fait so;. < rigi-nalité culturale et sa richesse. Dr H. HliNQUINF//. 28,000 'wagons de chemin de fer, 65,000 véhicules divers. Le nombre des prisonniers faits pendant la quatrième année de guerre s'élève à 838,500. ce qui porte le chiffre total de nos prisonniers à près de 3 1/2 millions. Berlin, 30 juillet. — Officieux. D'importantes forces ennemies qui ont de nouveau hier assailli notre front ont eu un nouvel et grave échec sanglant. De même que le général Haig avait fait en Flandre et le général Nivelle sur l'Aisne, le général Foch persiste, entre Soissons et fieims. dans l'ancienne mélhode de combat rigide dont le seul résultat est de multiplier à l'infini les pertes sanglantes de ses armées. Après une forte préparation d'artillerie commencée à 5 heures de l'après-midi, des vagues d'assaut compactes nous ont attaqués au Sud de Hartennes. Leurs attaque? ont complètement échoué et leur ont coûté de fortes pertes. L'après-midi, des troupes fraîches ont repris l'assaut qui est resté tout aussi infructueux. Les attaques simultanément prononcées par les Anglais au Nord-Est d'Oulchy-le-Château ont été nettement repoussées. L'infanterie ennemie, qui a attaqué encore une fois vers 10 h. du soir, a dû se retirer devant le feu de nos mitrailleuses. Aux opérations vainement tentées par l'ennemi des deux côtés de Ville-en-Tardenois et renouvelées jusque tard dans la soirée, nous avons répondu par des contre-attaques au cours desquelles nous avons fait prisonniers 2 officiers et 70 soldats. Berlin, 30 juillet. — Officieux. Une attaque a été prononcée par l'ennemi à la lisière orientale du bois de Meunière après une préparation d'artillerie d'une heure hier à 7 h. du matin et a fourni à nos troupes l'occasion d'un pleiM succès. Plus à l'Est, jusque dans la région de Ville-en-Tar-dennois, les Français et les Anglais ont attaqué vers 7 h. du seir : leur attaque s'est de même écroulée avec de fortes pertes, brisée soit par notre feu destructeur, soit par nos contre-attaques. Au cours de l'attaque signalée au Sud du Fichtel-«■berg qui nous a remis en possession d«s positions occupées par l'ennemi depuis le 27 juillet, plus de 150 prisonniers sont tombés entre nos mains. * * ¥ Berlin, 30 juillet. — Officieux. Depuis le début de l'effensive du général Foeh, les Anglais ont prononcé journellement sur de nombreux points de leur front de petites attaques partielles : ils ont hier continué à attaquer, mais toujours sans obtenir d'autre résultat qu'un accroissement du total de leurs pertes sanglantes pendant le premier semestre. Nous avons hier nettement repoussé en leur infligeant de fortes pertes leurs attaques prononcées près de Merris, d'Ablanville et de la ferme de Signy ainsi que des deux côtés de l'Ayette. Nous avons fait des prisonniers. Communiqués <i$s Puissances Alliées Paris, 31 juillet (3 h.). Les xUlemands ont attaqué après un fort bombardement nos nouvelles positions à l'Est d'Oulchy-le-Château. Nous avons repoussé l'assaut ennemi et maintenu nos lignes intactes. Sur la rive droite de l'Ourcq, de vifs combats se sont livrés au Nord-Est de Fêre-en-Tardénois.Le village de Seringes est passé de main en main et a été finalement enlevé par une contre-attaque des Américains. De nombreux coups de main ennemis près de Mesnil-St-Georges, à l'Est de Montdidier, au bois le Prêtre, sur la rive droite de la Meuse et dans les Vosges n'ont obtenu aucun résultat. Nous avons effectué une incursion dans les lignes allemandes au Nord de Perthes-les-Hurlus et ramené des prisonniers. Nuit calme sur le reste du front. * « Paris, 31 juillet (11 h.) Sur l'ensemble du front de bataille journée marquée par des actions d'artillerie. Entre Montdidier et l'Oise, un coup de main allemand au Nord d'Antheuil n'a obtenu aucun résultat. Aviation : Dans la journée du 30, les équipages franco-britanniques ont abattu ou mis hors de combat, 18 avions allemands et incendié 1 ballon captif. ¥ ¥ Londres, 30 juillet. •— Officiel ; Au cours d'une heureuse opération exécutée dans les environs de l'Ayette, nous avons fait quelques prisonniers. Des patrouilles australiennes ont pénétré dans les positions ennemies près de Merris; elles, se sont nichées à l'Est du village, qu'elles ont cerné et conquis.196 prisonniers sont restés entre leurs mains. Nés pertes sont très minimes. * Rome, 30 juillet. — Officiel. Tout le long du front, activité de l'artillerie ennemie, qui a été contre-battue par la nôtre. En Judicarje et dans la Vallarsa, nos avant-pestes ont repoussé des détachements autrichiens Sur la Piave, des opérations de reconnaissance ont valu des armes et du matériel de guerre à nos patrouilles. Grande activité aérienne réciproque. Nous avons efficacement bombardé des champs d'aviation et d'autres buts militaires à l'arrière des lignes ennemies. Au cours de combats aériens, 12 avions ennemis ont été descendus et un treizième, touché par le feu de nos canons de défense, est tombé dans les environs de l'Asolone. En Albanie, nos détachements d'avant-garde ont diminué la pression qu'elles exerçaient sur l'ennemi sur le Semeni et à l'Ouest d'Ossum Devoli tant que nos lignes de défense n'étaient pas établies. Dans Teniretemps, les opérations sont devenues beaucoup moins importantes. >„ a. Guerre sur Mer Londres, 30 juillet.— On mande de New-York au « Daily Chronicle » : — En séance spéciale, le Sénat a discuté la question du torpillage de navires au large des côtes américaines. Les autorités ont pris des mesures extraordinaires contre les sous-marins. Le? journaux estiment qu'il est regrettable que le 4me année. — [V Î78 J0tP «AL QUOTIDllîlV — Le ]\° : HQ centras Vendredi 2 Août 1918

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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