L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 28 Mars. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ns0ks6kb56/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 v Faits divers corps » 1-50 Chronique locale » 2 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURNAL QUOTIDIEN Adminis ration-Rédaciion : J -B. COLIARD 37, rueFossés Fleuris, Namur Les Communiques des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 25 mars (officiai) Yoici le texte des lettres autographes envoyées par l'EmpÊg-aur au feldmaréc'ial von Hindenburg et Jm général Ludendorff: Mon cher faldmaréchal, Nos troupes héroï jues viennent de livrer une bataille qui est sa as aucun doute la plus gigantesqua qu'ait enregistrée l'histoire du monde, battant une grande partie de l'armée anglaise et la rejetant hors de ses positions. Vous avfz uae fois encore fait brilam-ment la preuve de votre science profonde de chef i'armée. En récompense de sa victoire à Balle-Alliance, le feldmaréchal prince von B'ii-cher avait reçu la Ccoix de fer à rayoas d'or qui avait été spédalamaat créée pour lui : j'ai un plaisir tout particulier à vous octroyar cet insigne suprême qui ne l'a été qu'use seule fois jusqu'ici. Je sais que je suis d'accord avec la Patrie pour dire que cstte h»ute distinction ne revient à personne plus qu'à vous vers qui se tournent une fois encore aujourd'hui tous les cce irs allemands pénétrés de gratitude, de vénération et de confi nce. Votre roi reconnaissant, WILHELM R Grand quartier général, 24 mars 1918. Au général voj Baneckandorff und von Hindenburg. Mon cher général Ludendorff, La brillante et iocompirable victoire qaa nos trouoes héroïques viennent de remporter sur l'armée anglaise rendent témoignage de l'extraordinaire netteté de vues et de l'inlassable énergie avec lesquelles vous l'avfz préparée. Profondément rec nnaissant des émi-nents services que vous venez une fois eacore de rendre à la Patrie, de votre abnégation, de votre fidélité et de votre désintéressement, je vous octroie avec une joie particul'è^e la grand'croix de la Croix de fer. Votre roi reconnaissant, WILHELM R. Grand quartier général, 24 mars 1918. Au général d'infanterie et premier quartier-msître général Ludendorff. Berlin, 25 mars (officiel). Du champ même de la grande bataille de France, l'Empereur a envoyé le télégramme suivant à l'Impératrice : Grand quartier général, 25 mars, 11 keures du matin. A S. M. l'Impératrice, Berlin. Cette nHit, après un dur combat, Bi-pauma est tombé. Mes troupes victorieuses marchent de l'avant de Btpauma vers l'Ouest de même que plus au Sui. En aœoat de Péroane, la Somme a été franchie sur de nombreux points. Nos troupes sont aussi enthousiastes et au^si bien disposées qu'au premier jour. Puis de 45 000 prisonniers et 600 canons, de? milliers de mitrailleuses et d'immenses stocks de munitions e* de ravitaillement, comme après la bataille de l'Issnso en Italie. sont tombés entre nos mains. Qib Dieu nous aide! WILHELM. —«o»— TURCS Gonstantinople, 25 mars (cffloiel) y Las renseignements complémentaires du 22 mars signalent que, sur le front en Palestine, après une préparation d'artille-ria, l'ennemi a attaqué à l'aube près d'Amurie. Momentanément, il s'était empiré de la hauteur située au Nord de catta localité; il en a été ensuite rejeté par une contre-attaque rapidement déclanchés, de sorte que nos positions soat restées intég ale-ment entre nos mains. Le 25 mars, la caaonaade a été de nouveau violente tout Je long du front; sur certains points, elle est devenue des plus iatease. Nos batteries oat répoadu effisa- cement. A l'Est de la route de Nablus, fusillades et feu de mitrailleuses, mais pas d'opération importante d'infanterie. Des patrouilles ennemies ont tenté d'attaquer sur différents points du front; elles ont été mises en fuite par notre feu. Opérations fructueuses de nos patrouilles près d'Abjkin, d'Oichildschubije et de Sindschil. Sur le Jourdain, l'ennemi a prononcé le 22 mars au soir des attaques de diversion et a tenté de franchir le fleuve; il n'a pas réussi à se fixer sur la rive orientale. Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. L'avion ennemi descendu le 22 mars a été abattu par les vice feldwabel De'e Mal et von Obek Eassril. —«o»— ANGLAIS Londres, 26 mars (officiel du War Office) : Le 25 mars au matin, nos troupes ont repoussé de violentes attaques ensemies sur le front de la Somme. Le feu de nos canons et de nos mitrailleuses a infligé de fortes pertes à l'ennemi, tandis que nos avions, volant trè3 bas, ont à diverses reprises attaqué les colonnes aUamïndPS avançant à l'arrière du front. Li puissante pousséb exécutée par leis Allemands l'après-midi au moyen de troupes fraîches leur a permis de faire des progrès à l'Ouest et au Sud-Ouest de Bapaume. Au Sud de Péroane, nos troupes se sont légèrement retiré°s sur différents points sur la rire occidentale de la S»mme, tandis que plus au Sud l'ennemi réussissait à avancer et à occuper Nesle et Guiscart. i- Das renforts français sont arrivés dans ce secteur. Quoique fatiguées.nos troupes font bonne contenance et combatteat brillamment. L'ennemi n'avance qu'au prix de grands ï S8cHic98. | Nos pertes en matériel sont lourd»?; parmi le matériel perdu e& trouvent aussi I un certain nombre de tanks. ■ m Londres, 25 mars. Offlaial de l'Amirauté. Le 22 mars, un dragueur de mines anglais * touché une mire et a coulé. 2 effieiers et un homme ont péri. L* nuit du 23 mars, un contre-torpilleur a coulé après une collision. Tous les hommes ont été sauvés, sauf un effiefer et un matelot. —«o»— ITALIENS Rome, ?5 mars (officiel). Duel d'artillerie violent dans quelques secteurs de la ligne Garde-B.-eua et modéré sur le reste du front. Dans la vallée de Concei, nous avons re-pouspé des patrouilles ennemies. En JudicBrie, prés du lac de Roconl, | nous avons dispersé des détachements ennemis; il en a été de même près d'Asiago, derrière la vallée de la Brenta et au Nord de Ca*tell»zo Près de Novanta, sur le Piave, nous avons réduit au silence une batterie ennemie. Grande activité aérienne au-dessus des premières lignes. Sir la rive gaucha du Piave, 4 avions ont été descendus, dont 2 par des aviateurs anglais. LA SITUATION MILITAIRE Berlin, 25 mars (officieux) Les divisions allemandes engagées dans la bataille au Sui Est de Saint-Qientia avaient des tanks à leur disposition : ces machines se sont comportées brillamment et l'on a admiré généralement leur vitesse et leur mobileté. Toutes celles qui ont pris part à l'action sont rentrées indemnes. C'est en grande partie grâce à leur intervention que la résistance de l'ennemi a été brisée rapidement, que le silence a pu être imposé à ses mitrailleuses. A elles revient aussi le mérite d'avoir mis hors de combat la garnison d'une caserne en béton, située dans la vallée prè3 d'Urvillers. Berlin, 25 mars (officieux) Oi peut juger de l'esprit qui anime les officiers supérieurs français par un ordre tombé entre nos msios. Dans cet ordre, daté du 3 février 1918 et siené par l'état-mijor de la IIe division 3341 r., le commandant de la division Vuiilemo mande à ses iroupes : La commandant de la division a été informé de ce qu'une sorte de convention ta- Icite semble avoir été conclue entre les troupes d9 premîè-a ligne de l'ennemi au sujet du transport des blessés, aprèï la bi-1 taille. | C'est ainsi que le 69" régiment d'infan-terie signai à la date du 15 février qu'en | groupe de 7 Allemands a été aperçu circulant sous le cou-ert du drapeau de la Croix RougA, depuis la forêt de Le P<iya jusque vers Beau mont. On ne dit pas si ce groupa a été pris sous notre feu. Il faut qu'il soit mis un terme à ces agissements. | Le commandant orlonne exoressément que tout Allemand aperç i, en quelque lieu que ca toit, naêma occupé au transport de blessés, devra être pris immédiatement sous notre feu. » i ■ L'Entente et la Hollande — La Haye, 26 mars. Du Bureau de correspondance : — D'après une information télégraphique du consul général de Hollande à Lnadres, les capitaines des navires néerlandais qui se trouvent dan? les ports anglais ont reçu 1 ordre de débarquer leurs cargaisons et de mettre les navires à la disposition du gouvernement anglais la 25 msrs au matin. Le ministre néerlandais des affaires étrangères a fait savoir au consul général que si les navires ont été saisis brutalement, ils ne peuvent plus battre pavi'lon néerlandais et que leurs équipages sont r libres de rester à leur bord ou de le quitter. | — Amsterdam, 26 mars. Lî « Neederlander » prétend que las officiers anglais qui résident à La Haye ont envoyé eux gouvernements britaunique et américain uns protestatioa coatre le vol das navires hollandais. Ils ont iasisté sur l'accueil amicil et bienveillant que les prisonniers de guerre des pays alliés ont reçu en Hollande. m. Derniers Commaniques des Belligérants ALLEMANDS Barlia, 27 mars. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Les divisioas anglaises et françaises battues le 25 mars oat de aouveau essayé, hier, de s'opposer à aotre progressioa dans le terrain impraticable de la bataille de la Somme. Dès le petit jour, notre attaque a peraé les lignes eanemies; aussi l'adversaire commecçï-t-il à recaler sur ua large froat de part et d'autre de la Somme. Ea talonnant l'ennemi de près, la résista aca opiniâtre de ses arrière gardes fut brisée. Au Nord et au S ad d'Albert nous avons forcé le passage de l'Ancre Le soir, Albert même est tombé entre nos mains. Au Sui ie la Samme, après un combat violent, nous a vons refoulé l'adversaire au delà de Chaulnes et Lihons. Roya fut pris d'assaut, Noyon nettoyé de l'ennemi en combat de rue sanglant. Nous avons dépassé vers l'Oaest en de r ombreux endroits nos anciennes positions de la bataille de la Somma de 1916. Le nombre das prisonniers se multiplie, le butin va grandissant. Et Flandre, devant Vardun et en Lorraine, les luttes é'artillerie se maintiennent.Le capitaine vicomte de Richthofen a remporté ses 698 et 70* victoires aériennes. Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. Dar erste Generalquartiermeister. LUDENDORFF. —«0»— FRXNÇA.1S Paris, 26 mars (3 h.). La bataille a continué avec violenca dans la soirée du 25 et dans la nuit. L'en-! nemi multipl e ses attaques sur tout le front | de Noyon à Chaulnes. ! Notre artillerie, bien établie dans la région de Noyon, appuie efficacement not^e infanterie dont la résistance et les fréquentes contre attaques ratardent la poussée des Allemands en leur infl'gaant i des pertes élevées. Noyon a été évacué la nuit dans le plus grand ordre. Nous tenons solidement la rive gaueh9 de l'Oise. Rien à signaler sur le reste du frout. ■ • Paris, 26 mars (11 h.). Nos troupes tiennent solidement leurs positions anr la rive gaucha de l'Oise en amoat de Noyon. Le combat contiaue avec une violence non dimiauée sur la froat B'aye-sur-Somme, Ch*ulaes, Roya, Noyon. j Rien à signaler surle reBte du front. FRITZ LUNETTES PINCE-NES 82, rue Emile Cuvelisr SSUÎL.B 'Mtison d'Optique de Namur — La Haye, 25 mars. La défaase d'exportation des navires rhénans hollandais vers l'Allemagne a été levée. — Amsterdam, 25 mars. Da « Tijd » : — Un certain nombre d'étudiants de l'Université de Dalf se sont rendus mercredi soir à l'hôtel de la légation des Etats-Uaia à L* Haye et ont demandé à être reçus par le ministre. Aprè3 qu'on leur eut répondu que ce deraior était abseat, ils oat entonné devant la légation des chanta patriotiques et ont manifesté en criant et en siffimt. An bout de quelques minutes, ils ont poursuivi leur chemin en chantant des chansons satiriques k l'adresse de l'Amérique et de l'Angletarré. Devant le palais de la Reiae, les manifestants ont chanté, tête nue, l'hymne aa-tioaal.— Londres, 25 mars. Lord Robert Cecil a déclaré au correspondant à Londres de 1' « Algameen Han-delsblad » que rien na sera changé au système de coavoiement employé pour le trafic maritime entre la Hollande et l'Angleterre. L'offensive allemande à l'Ouest, — Berlin, 26 mars. Le « Berliaer Lokal Aazaiger » apprend de Genève que dans la journée de dimanche 15 obus, tirés par la pièce â longue portée allemande, sont tombés dans Paris. La circulation des voitures, qui avait complètement cessé le matia, reprit dans le courant de l'après-midi, quand on s'aperçut que le bombardement était interrompu.Le i journaux parisiens se montrent très sobres de détails au sujet des ravages causés à Paris et dans la banlieue. La police a arrêté les vendeurs d'éditions spàeiales dans lesquelles lea maisons atteintes par les obus dans les joaraées de samedi et de dimanche étaient désigaées assez clairement pour faire reconnaître les quartiers. Hier, le bombardement a repris, les coups se succédant de 7 en 7 minutes. Les obus soat tombés dans les environs de St Gobain. On croit que l'emplacament du canon monstre doit être cherché au Nord-Est ou Sud-Ouest des lignes allemandes. Le «Temps» dit que l'examen des éclats d'obus tirés par la pièce à longue portée ne laissent riei deviner quant à la nature technique de ce nouvel engin. — Paris, 25 mars. Coatrairement eux iastructiocs incompréhensibles des autorités ordonaaat de coatiauer le trafla malgré le bombarde-meat, tous les tramways de Paris, les automobiles, les fiacres, etc., oat suspeadu leur service. L' < Humanité > reeonusît que l'iacerti-tude su sujet de la ciuse des premières explosions avait paralysé toute la vie publique aussi bien que le travail de l'iadus-trie de guerre. — Zurich, 25 mars. Le « Neue Zurichar Nachrichten » ap-pread de Paris que les députés estiment que si le bombardemeat de la ville coati-nue, le gouveraemeat ira s'établir daas la Midi. — Paris, 26 ûiars. De l'Agence Havas : — Le bombardement de Paris à l'aide d'un canon à longue portée a été repris ce matin, à 6 h. 50 » De la « Liberté », de Paris : — On est convaincu, dans les cercles militaires, que le bombardemeat de Paris s'effactue à l'aide de canons à longue portée. Le dernier obus tombé hier à Paris éclata à 11 h. 52 précises. > De 1' < Intraasigeaat » : — D'après les déclaratioas recueillies au laboratoire de la Ville, le canoa qui bombarde Paris décrit uae très hîute trajectoire.Le gouvernement a décidé que, au cas où le bomb irdement par la pièce à longue portée continuerait, la vie normale re prendrait son cours à Paris, ainsi que les services administratifs et publics. Les trams du Métro et les trains circuleront comme en temps normal. Toutefois, la population sera avertie en cas de besoin pur- les batteries de tambaur et l?s sirèoe?. L<îs rassemblements sur la voie publique ont été interdits. L'alarme a été doaaée k nouveau dimanche après-midi, à 3 h 20 Un graad nombre de Parisiens avaient profité du beau temps pour serlir et les boulevards regorgeaient de monde. » — Genève, 26 mars. D'aprèî le « Matin » de Paris, un quartier de Paris a ou à souff ir particuiière-ment du bombirdsment. A mesure qu'on approche de la zona dangereuse, les rue3 deviennent de plus en plus désertes. La Bourse 89 tient dans les souterrains. i 'après d'astres journaux parisiens, la population a été littéralement affolée par cet événement. Une dépres&ion profonde te constate partout. Ls nombre des victimes surpasse évidemment 19 chiffre publié par le gouvernement. I doit è ro considérable, vu que la censure défend la publication da nouvelles listes de victimes Le « Progrès de Lyon » dit que dans la journée de samedi des aviateurs allemands ont survolé Paris pour régler le tir du canon à longue portée. L'autorité a interdit de donner la moia-dra indication au sujet des dégâts causés par le tir eanetni. Les journaux qui donaaient dat détails cireonstaaciés ont été saisis. Lps trains conduisant dans le Sad et l'Est de la Franea sont pris d'a??aut. L' « Intransigeant » propose d'évaeuer les vi<«ili6rds et les enfants. — Bâle, 25 mars. On mande de la frontière française que les départements situés à l'E«t de Paris ont été englobés dans la zone de guerre. — Genève, 2t mars. Le communiqué officiel français de cet aprè3-midi annonce que de violents combats sont engagés p^ès da Noyon. — Paris, 26 mars. La « Temps » annonce qua les troupes d'assaut et les tanks allemands se servent d'un aouveau gaz inconnu extraordiaaire-meat efficace. k Les soldats d'iafaaterie et les artilleurs anglais soat forcés de porter des masques protecteurs jour et nuit. — Londres, 26 mars. A la Chambre des Communes, M. Bonar L&w a déclaré qu'il ne fallait pas s'inquiéter parce que les Anglais avaient perdu du terraia sur leur froat, car la guerre a démontré qu'avec des forees suffisantes les assaillants peuvent toujours atteindre ce résultat. Avant-hier soir, M. Bonar Law a renouvelé ses déclarations et a ajouté que le maréchal Haig lui avait annoncé qu'il n'y avait pas de raison de s'inquiéter, bien que les Allemands aient pénétré sur différents points dans la zone de combat britannique. La bataille continue et prend une telle envergure que l'on doit s'attendre & des alternatives diverses. — Londres, 26 mars. La possibilité d'une défaite anglaise est vivement commentée dans les milieux compétents de Londrss. La population s'attend à tout, et sou moral est très déprimé. Optaaioxa de la Presse La Presse française ne publie plus les communiqués officiels allemands, mais elle reproduit le communiqué anglais qui signale que la ligne britannique cèle à l'Ouest da Saint Quentin. Le « Temps > indique nettement que le système de défense anglais a été percé à l'Ouest de Saint Qaentin sous la pression de l'offensive allemande. Le < Petit Parisien » écrit qu'il est hors de doute que les Allemands disposent de troupes suffisantes pour attaquer simultanément en Champygae et p; è3 de Verdun. Les autres journaux tergiversent. On mande de Washingtoa au « Petit Parisien » : — Dans les milieux militaires, on met ea doute la portée de l'offaasive allemande, tout ea reconnaissant qu'elle constitue la plus grande opération militaire engagée depuis la début de la guerre. On n'avait pas cru qu'il pût s'agir de la grande poussée décisive, le ministère de la guerre des Etats-Unis ayant annoncé que probablement les Allemands renonceraient à leur projet d'offensive : il est vrai que dans les milieux b ea informés on sait que les déclarations da département de la guerre sont souvent confuses. Il faut attendre les événements avec calme : les Alliés pareront le coup. Une autre information dit que la foule assiège les bureaux de veste des journaux et que de véritables batailles se livreat pour obteair que les journaux publient des éditioas spéciales. Du correspoadant au front du < Daily Chronicle » : — La bataille continue avec plus d'intensité encore. Mais la longue et formidable pression que l'ennemi exerce sur notre front, on n'aperçoit chez lui aucun indice quipuisse faira supposer l'épuisement de nos forces. L'avantage que recueille l'ennemi des nombreuses^éierves amenées de Russie se manifeste d'heure en haare. L 's troupes épuisées par le combat sont retirées du front et remplacées par des divisions fraîebes Et ce qui n'a pas été le moindre de nos étonnemanU, c« fat de voir qu'âne grande p*rtie de l'infanteria prenant p\rt À l'assaut était équipée à neuf, possédait de nouveaux uniformes, comma si la guerre ne venait vraiment que de commencer. Il faut convenir pleinement que les tro'ipps allemandes oat prononcé leurs I&ttrq jes avec un esprit de combativité vraiment héreïqiza, et il nous a été donné de voir qua dans les moments critiques ellsa faisaient preuve d'une admirable ténacité su milieu du feu le plus violent. Notra retraite s. été couverte par des contre attaques, et nos troupes se sont conduites aussi vaiHamme&t que l'adversaire.L'artillerie s'avançi à différentes reprises en avant pour couvrir la retraite de i l'infanterie, et las tarki profité-ent d'une | occasion favorable pour participer à l'ac- Ii tioo. Parfois, un de cïs monstres blindés fat atteint par un obus de gros calibre, et l'on | vit alors le tank se dresser, tel un monstre ? gigantesque, et s't ffondrsr avec un grand brsit, ta dis qua lea plaq ies blindées et les csnons de défasse furent lancés en l'air . et retombèrent sur les débris en fau. | L'équipage de ces tours ronlantes, qui fut fi-apné de milliers de billes, a fait preuve, au cours de la bataille, d'un cou-. rage quasi surhumain, mais 1? lutte gigan-/ tesqua contre la grosse artillerie ennemie \ fut par trop iEégaie. La lutte autour des positions près de 5 Hsrdacourt, Croisilles et Marquai!, au Nord Ouest de Péronno, fut particulièrement âpre et sarglanta. Ea cet endroit, l'ennemi, qui avait établi une position d'attaque très avantageuse au point de vue tactique, s'efforfiit de l'élargir d'heure en haara. Menacés sur les deux flanc», les troupes ang'û canadiennes cherchèrent avec une f admirsble ténacité à maintenir leurs posi-, tions, mais l'ennemi, qai venait d'enfoncer un pas plus au Su i un nouveau coin de notre froat, esquissa un mouvement dans ie but de les envelopper, et nos vaillantes }' troupes durent se décider h la retraite. 4me année - N9 73 Le N° JLO centimes Jeudi 28 Mars 1918

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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