L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 01 Juin. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q814m92m4k/
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L Echo de Sambre & Meuse Annonces la ligne 0.40 Ann. fintnc. (avis d'ass. de soc.) » 1.00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1-25 Faits divers corps » 150 Chronique locale » 2.0C Réparations judiciaires » 2.OC JOXJMVAL. Q"LT OTIDIKN Adminis ration-.Rédaction : J-B. GoLLARD 37, rueFossés Fleuris, M s mur Les Communiqes des Belligérants —«u*— autrigmikns Yienne, 29 mai (oMciel). Dans le secteur du Tonale, les combats sont redevenu» plus violents hier. Deux fortes attaques Italiennes, appuyées par un violent feu de canons et de lance-mines, et dirigées contre le Montlc8llo, situé au Sud du Tonale, se «ont écroulées. L'ennemi a continué à bombarder nos positions établies sur le cours inférieur de la Piave. Le pilote de camptgne fl. d'o*cier Ari-ghi a descendu deux avion* anglais pris de Durazzo, remportant ainsi ses 25* et 26* victoires aériennes. TURCS Constantinople, 27 mai (oMciel). Sur quelques points du front en Palestine, nos batteries ont été prises par intermittence sous le feu plus violent de l'artillerie ennemie. Dans la vallée du J .urdain, opérations peu importantes. A l'Est du Jourdain, l'ennemi a bombardé le terrain situé à l'arrière de notre front. Notre artillerie a pris sous un feuefflaaee la cavalerie ennemie près de la tête de pont et de la route de Jéricho. Le camp établi par les rebelles à Yadi-Hes a été de nouveau bombardé par nos aviateurs. Sur le front du Caucase, nos troupes postées à l'Est et au Sud-Est d'Alexandro-pol ont été attaqséas par d'importantes troupes arméniennes, 4ont toutes les attaques ont échoué d'une manière sanglante. Dans les lardanelles, la nuit du M mai, nos avions et nos hydroavions ont e>caco-ment attaqué à plusieurs reprises le champ d'aviation établi par l'ennemi sur l'iles d'Imbros. Plusieurs incendies ont éclaté et ont duré longtemps. Sur les autres frents, la situation ne s'est pas modifiée. ANGLAIS Londres, 29 mai (oMtial). Hier soir, nous avons exécuté d'heureux coups de main au Sud Est d'Arras; nous avons fait des prisonniers et pris des mitrailleuses.A l'Ouest de Mer vil le, nous avons fait quelques prisonniers la nuit. Nous avons repoussé an coup de main tenté par l'ennemi près de Givenchy, de Lens et de La Bassée. Les attaques ennemies dirigées contre un da nos postes établis au Sud du canal Ypres-Gomines ont aussi été enrayées après de violents combats. L'artillerie ennemie a é é active au Nord d'Albert, dans les environs de l'Ailette, à l'Est de Robecq et au Nord Ouest de Merville; la canonnade allemande a été localement un peu plus violente à l'Est d'Arras et au Sud de Lens. Londres, 30 mai. Officiel de l'Amirauté : Le vapeur de transport « Lestow Castle » (9,737 tonnes brut), a été torpillé le 26 mai dans la Méditerranée par un sous-marin ennemi et a coulé. Neuf employés de la Compagnie» manquent à l'appel; on croit qu'ils ont péri, y cm pris le capitaine et 2 radiotélégraphistes.Ea outre, 13 officiers et 79 soldats manquent à l'appel. ITALIEN» Rome, 19 mai (offisiel). Prés de Cape Sile, l'ennemi a dirigé deux violentes attaques, appuyées par l'artilierie lourde, contre nos nouvelles positions; elles ont été repoussees. Dans la vallée de Presena (Tonale), nous avens lait prisonnière une patrouille composée d'un officier et de 12 hommes. Près du col Gaprile, nous avons encore fait quelques prisonniers. Nous avons repoussé des détachements ennemis près du monte Corno et sur le monte Asoione. Berlin, 29 mai (oMcieux). Ls deuxième journée de l'offensive est une nouvelle jeurnée de victoire : les vastes espeirs fondés pir l'Intente sur le commandement unique qui devait sauver la situation pénible issue de la défaite des Anglais ne se sont pas réalisés. Dès la nuit du 28 mai, une partie de l'armée du général von Boehn avait réussi à franchir la Yesle sur plusieurs points et à occuper les versants au Sud de la rivière. La liaison entre les armées ennemies était complètement rempue et l'envoi des troupes derenforts manquait d'orientation. Une nouvelle preuve de la rupture du contact entre les unités ennemies nous a été fournie par la espture du commandant d'une division anglaise q«e nous avons fait prisonnier tandis qu'il allait en automobile aux informations auprès du commandant d'une division française voisine. Nous avons de nouveau fait hier tout le long du front d'attaque un butin important.A notre aile droite, l'ennemi a prononcé aux premières heures du jour des contre-attaques qui se sont écroulées et lui ont coûté de fortes pertes. Après l'avoir repoussé, nos troupes se BOnt ijncées jusqu'au delà deTerny Sorny, sur les nsuteurs qui se dressent au Nord-Est de Soisfeons, après avoir vaincu une résistance qui s'est accrue peu A peu jusque dans la région de Bi ;,isne. Là, de nouveaux bataillons ont été amenés eu hâte par dos coionnes d'auiomobi-les, mais c'est en vain qu'on Ibb a mis en ligne. Aussitôt pris Braisne et Fismes, ils ont cédé des deux cô.és. A 8 h. du matin, lermonville, et peu après Yillers-Franqueux tombaient entre nos mains, et nous y faisions un riche butin.L'allure de notre mirche en avant rappelle sur de nombreux endroits le meilleur temps de la guerre de mouvement. Berlin, 29 mai (offiaieux). Des témoins oculaires confirment que nos pertes sont minimes. Jamais, depuis la mobilisation de notre armée en 1914, une grande victoire à l'Oaest De nous a coûté moins de sacrifices. Certaines des compagnies qui ont pris d'assaut ce terrible massif de collines, ont franchi deux rivières et se sont emparées de canons de gros et de petit calibre, ne signalent aucun mort et n'ont que très peu de blessés. Sur des milles de distance, le long de la route suivie par l'armée, on ne voit pas un mort allemand : il faut l'attribuer à la surprise de l'ennemi et à l'habile tactique de nos troupes Le sentiment 4e leur supériorité absolue explique qu'elles ont poursuivi l'ennemi avec une rapidité qui a dépassé les prévisions de leurs propres chefs. Les pertes en chevaux sont, elles aussi, extrêmement minimes. Berlin, 19 mai (officieux). Sur tous les versants abrupts des collines, à l'ombre de tous les talus et à toutei les lisières des bois, le matériel de guerre s'amoncelle. Derrière le versant du Winterberg et i l'Est du. Chemin 4es Dames s'alignent presque au grand complet et la bouoht toujours .dirigée vers nos anciennes posl tions, les cinons des batteries anglaises L'assaut de notre infanterie a balsy< avec une telle rapidité tout ce terrain, oi les vallées et les collines vont se succé dant, qu'il n'a été possible à l'ennemi di transporter au-delà de l'Aisne qu'un peti nombre de ses canons. Il faudra des semaines pour classer tout) cette artillerie et lui donner sa nouvelli destination. Au surplus, tous cas canons et les gigantesques dépêts de munitions dont nous nous sommes emparés payés à eoups de millions par l'or anglais et français expédié eh Amérique, ne constituent qu'une minime partie du matériel tombé entre nos mains. Derrière le Chemin des Dames, de formidables dépêts s'en amoncellent. Toute la vallée de l'Aisne n'est qu'une série interminable de monoeaux de matériel de tout genre, les Français ni les Arg!ais n'ayant pu, dana la hâte de leur retralter soiger i sauver leur-matériel ni même à le détruire. C'est ainsi que nous avons trouvé 4ans la vallée de l'Aisne de vastes dépôts d'approvisionnements et dans les gares des trains qui n'ont pas eu le temps de partir ou ont manqué des locomotives nécessaires.La vallée de l'Aisne et la prise 4e Filmes. où un matériel 4e chemin 4e for et des quantités de munitions et d'approvisionnement particulièrement nombreux sont tombés entre nos mains, constituent pour nous un accroissement veau à point pour l'approvisionnement de notre araaee. In quoi le eoup est surtout dur pour l'ennemi, c'est que dans la vallée de l'Aisne et près de Fiâmes se trouvait le dépôt central des approvisionnements de tout genre destinés aux divers fronts 4e ses armées. Les nombreuses automobiles dont nous nous sommes emparés nous ont déjà rendu des services appréciables pour le transport de nos renforts, et c'est avec fierté que nos chauffeurs conduisent ces voitures dont les inscriptions en français et en anglais sont la preuve de notre nouvelle conquête. Près de Magneux, un grand champ d'aviation français avec son hall, son matériel et ses appareils intacts est tombé entre nos mains. nuire ie un«mm aes .uames et i Aisne, et et tre l'Aisne et la Yesle, les regards tombent à tout instant sur des caissous de munitions français démolis par notre canonnade au moment où ils fuyaient, ou abandonnes par leurs conducteurs qui avaient perdu la tête. Ils gisent dans les tranchées où nos soldats qui marchaient de l'avant se sont bâtés de les faire basculer. Il faudra des mois à l'industrie de guerre alliée, dont les conditions du travail sont diffle les en maints points de vue, pour boucher tous ces trous. Ceia a pour nous la double importance d'immobiliser chez l'ennemi un nombre d'ouvriers considéi abie de la sorte empêchés de renforcer leur stock de machines de guerre et de nous épargner à nous beaucoup de temps et de main-d'œuvre. LA GUERRE SUR MER — raie, zv mai. Du colonel Igli dans les « Basler Nach-richten > du 28 mai : — On ne cesse de répéter dans le camp des Alliés que le danger de la guerre sous-marine allemande est définitivement écarté et qu'à présent le nombre des sous-marins détruits dépassé celui des sous-marins que les Allemands peuvent construire. Cette aftrmation n'est pas nouvelle,mais malheureusement les Alliés n'ont pas encore publié de données exactes sur le nombre de sous-marins détruits. Comme sur d'autres points les Alliés sont beaucoup moins réservés, cela parait pour le myins étrange, car il va do soi que la confUncfl aurait beaucoup renforcée dans îeurs pays si les Amirautés faisaient connaître quand et où des sous-marins ont été détruits. Derniers Cnsioiiiés les Belligérants ALLIMANBS Isrlin, 81 mai. Théâtre do la guerre à 'Ouest. Groupe d'armées du Kronprins Rupprecht de Bavière. Lutte d'artillerie d'intensité intermittente.Escarmouches d'infanterie. Groupe d'armées 4u Kromprinc Impérial. Noas avons poursuivi do près l'adver-s»ire reculant du front 4e l'Ailette et, le rejetant au delà 4e la rivière du même non ainai que l'Oise, nous avons gagné la ligne Iretigny St.-Paul, Trosly-Loire. Au Nord 4e l'Aisne, nous avons, tout en combattant, refoulé i'enneaai par lieuxy-Chavlgny.Au Sud de Selasons, 'les Français ont fait déboucher 4os fantassins ot de la eavalerlo à 4e violentes contre-attaques. Nos tirs ont faaehé leurs vagues 4'asaaut ; l'onnemi a été battu. Nous avons franchi la route do Sols sons à Hertennes. Les divisions françaises amenées du Sud-Ouest par la Marne, de même que celles accourues du oêté Sed Ist n'ont pu résister nulle part à nos corps d'armé»! poussant 4e l'avant, malgré les contre-attaques les plus opiniâtres. Nos troupes ont percé les positions derrière l'ancien iront ennemi près d'Arcy et do Rocroy, Au Sud de Fère-en-Tardennois, nous avons atteint la Marne. Les hauteurs près doGhamvoisy, St-GtommeetRomlgny sont tombées entre nos mains. Sur la rive Sud do la Yesle, à l'Ouest de leims, nous avons pris Germigny, ffueux et Thillois. Le nombre 4e prisonniers ainsi que le butin vont toujours gran41ssant. On a compté jusqu'à présent plus de 4S 9M prisonniers, bien plus de 400 canons et des milliers de mitrailleuses, •sr erste Oenerslquartiormeister, LVHMBOIPF. FIANÇAIS Paris» 10 juin (3 h.). La bataille s'est poursuivie sans arrêt pendant la nuit. Nos troupes ont énergiquement maintenu les abords Ouest de Soissons d'oâ l'ennemi n'a pu déboucher malgré ses tentatives répétées. Plus au Sad, des combats d'une extrême violence se déroulent dans la région de la route de Soissons à Martennai. et sur le front Fère-en-Tardennois-Yezilly où nos troupes soutenues par leurs réierves, s'opposent à la marche de l'ennemi, avec une ténacité inlassable. A droite les troupes franco-britanniques : sur le front Irouillet Thillois ainsi qu'au | Nord-Ouest de Reims ont brisé tous les assauts et gardé leurs positions. Paris, 30 mai (11 h.) La bataille s'est poursuivie pendant la journée du 30 avec une violence égale sur toute l'étendue du front. Nos troupes cramponnées aux débouchés Ouest de Solssons ont empêehé de ce cêté toute progressions des allemands. Au Sud, nous tenons solidement la rive gauche de la Crise, au Centre la lutte n'a pas diminué d'intensité. Les Allemands se sont emparés de Fère-en-Tardenois et de Yizaly et multiplient leurs efforts dans la direction de Yllle-en-Tardenois.A leur droite, nous maintenons sensible ment nos positions ainsi qu'au Mord-Ouesl de Reims. Comme, d'autre part, on sait que la Presse allemande publie les communiqués des adversaires, la publication 4e ees portes produirait une influence déprimante sur la population allemande. Afin d'éviter que l'Amirauté allemande ait prématurément connaissance de la destruction de ses sous-marins, cette publication pourrait très bien se faire après un certain laps de temps. Dans cet ordre d'idées, 11 semble qu'en ce moment, par exemple, les Alliés n'ont plus de motif de garder le secret sur le nombre de sous-marlns détruits pendant la première année de la guerre sous-marine sans restriction. Aussi longtemps que cette publication ne se iera pas, toute personne sans prévention se dira que le nombre des sous-marins coulés est si minime qu'on doit le taire... » — Berlin, 30 mai. S'il était encore besoin de démontrer que le tonnage fait défaut en Angleterre, en trouverait un argument de valeur dana ce fait qu'un petit aehooner de 312 tonnes brut, coulé par un de noa sous-marlns, transportait un chargement de poix 4e Fieerwood à Cadix, avait réclamé comme fret la somme énorme de 75,#00 mark, soit lSê mark de la tonne, payable 4'avan-ee.Or, en temps normal, le fret n'était que de 10 mark la tonne pour cette courte distance.Ea coulant un navlro, on ne détruit donc pas seulement sa cargaison, mais encore le montant du fret. SUR LE FRONT A L'OUEST — Londres, 29 mai. Le correspondant au front 4u < Daily Mail » annonce que l'offensive allemande a été précédée des Indices habituels. La caronnade a été de courte durée, mais extrêmement vieloate. En se servant de gronades à gez, les Allemands ont obtenu un succès contestable, et les troupes alliées ont été forcées de se retirer. — Paris, 30 mai. Une vingtaine de divisions allemandes et un même nombre do troupes de réserve ont attaqué entre Soissons et Reims. Dans les salles dos Pas-Perdus de la Chambre et du Sénat, il a été déclaré que les réserves françaises venaient d'intervenir.— Paris, 29 mai. On mande de Raims à 1' < Echo de Paris » que Reims, Soissons et Compiègne sont prises depuis dimanche sous un feu très violent. — Berlin, 30 mal. On mande de Genève au « Lokal Anzei-gsr », de Berlin, que la ville de Rouen, cù se trouve accumulés une grande quantité de munitions, a été attaquée la nuit par des aviateurs ennemis. On ne donne pas de renseignements exacts sur les dégâts occasionnés, qu'on déclare iasignifiants, alors qu'on croit que, dans le quartier des magasins, les bombes ont touché leurs buts. On ne sait rien quant à la direction prise par les avions ennemis. — Lyon, 29 mai. •n mande du front britannique au «Progrès de Lyon » : — A Tpres, les troupes ne peuvent quitter leurs abris souterrains. Une telle quantité de gaz asphyxiants pèse sur la ville que ses défenseurs ne peuvent abandonner un seul instant leurs masques à giz. — Londres, 30 mai. Le < Daily Mail » annonce que la violente canonnade continue sur le front on Flandre. Il faut aussi tenir compte sur ce front des opérations que l'ennemi peut tenter d'exécuter. •plaises de la Prisse Du « Yaderland », de La Hsye : — Les armées allemandes n'ont pas seulement franchi l'Alano; elles ont en outre forcé le passage do la Yesle. In un jeur et demi, elles se sont avancées sur une profondeur qui atteint jusque 1S kilomètres près da Fismes. Les journaux de l'Iatento semblent convaincus qae cette attaque violente n'est qu'une manœuvre de diversion faite on vue de lier sur plaee lee réserves de Foeh et que l'offensive principale se déslanche-rait biontêt aur un autre point. Si une manesuvre de diversion est conduite avec une toile violence et une telle sûreté de main, on se demande non sans anxiété avec quelle force Inouïe rouleront les avalanches do l'offensive principale. > Du chroniqueur militaire de la € Post», de Zurich : — L'offensive allemande a repris et von lindenburg semble décidé à en finir; mais il serait fort téméraire d'emettre des prévisions quant à l'endroit où se livrera la bataille prinoipale. Nul ne le peut dire et seul l'avenir nous l'apprendra. Los préparatifs contiauent sur tous les points du front. Le colonel Repington, critique militaire du « Morning Post * éorit, en autres : — L'attaque eontro le Chemin des Dames n'a été vraisemblablement qu'un moyen pour jeter le désarroi dans les réserves du générai Foch. Il est vraisemblable que la bataille principale suivra une tout autre direction : peut-ê.re se llvrora-t-elle vers Amiens. Du correspondant du < Times » au grand quartier général français : — L'attaque allemande sur le Chemin des Dames a été exécutée avec une impétuosité extraordinaire. Des combats acharnés à la baïonnette et à coups do grenades à main se sont livrés. Les troupes françaises qui occupaient les hauteurs se sont laiaaees en partie littéralement exterminer homme par homme. Mais 11 faut reconnaître aussi que les Allemands so sont battus avoc une énergie farouche; ils étalent appuyés par uae formidable artillerie, qui a tire peu d'heures seulement. On a de nouveau constaté la romarqua-blo rapidité avec laquelle les canons ennemis ont été portés on avant, ce qui prouve que leurs servants avaient été exercés minutieusement. La ligne française a été repliée pour éviter un encerclement ; pour le même motif, les Anglais ont évacué leurs positions établies prés de Juvlneourt. Les Allemands ne semblent pas eDcore avoir mis en ligne des tanks. Par contre, l'infanterie allomaade est armée d'un nombre de mitrailleuses beaucoup plus important que précédemment. Paris sous les obus — Paris, 29 mai. L'Agence Bavas mande à ses correspondant» que ie Bombardement du secteur de Paria par le canon à longue distance continue.— Paris, 30 mai. De l'Agenoe Havas : — Le bombardement do Paris et de ses environs par les canons allemands à longue portée a continue mercredi. Au Laboratoire municipal, il a été constaté que les projectiles des caaons à longue portée sont du nouveau calibre, soit de 240 mm. et de 210 mm. Les explosions font plus da bruit, mala ne sont guère plus efficaces que celles dea précédents projectiles. > — Paris, 29 mai. Le « Petit Parisien > dit que l'explosion d'un obus du canon à longue portée a occasionné la mort de quatre personnes et en a blessé grièvement une viagtaiae. Le bombardement de Paris, qui avait cessé depuis le 1* mai, a repria avec l'offensive.Une bombe est tombée dans un quartier populaire, près d'une station de tramways. Les maisons environnantes ont été fortement endommsgées jusqu'au 3* étage. D'autres bombes sont tombées près d'un lycée et près d'une clinique chirurgicale, ne causant que dos dégâts Insignifiants. Paris n'a paa été surpris, les aviateurs ayant observé depuis quelque temps déjà que les Allemands mettaient un troisième canon en batterie à 96 kilomètres do la capitale. Hier soir, l'alarme a été donnéo, de nombreux gothas s'approchant do la villo. — Zurich, 30 mai. •e l'Agence télégraphique de la Presse suisse : — Il n'a pas été communiqué de rapport relatif à la deuxième journée du bombardement de Parla. Sans une note oftciolle, le gouvernement dit qu'il est interdit do donner des détails sur le résultat du bombardement, car l'ennemi serait ainsi en mesure de régler son tir avec plus de précision. Cette mesure est donc prise dans l'intérêt de la population. Le < Petit Parisien > écrit que le ministre de l'instruction publique examine eo oo momeat la question de savoir s'il na serait pas opportun de transférer hors de la capitale les écoles et les lycées. » En Hueele. — Kief, 23 mai. La première et brève séance plénière de la Cenférenco de la paix entre l'Ou-kraiae ot la fraude-Russie s'est tenue le 23 mai. Après l'examen des pouvoirs des délégués, le président de la délégation oukrai-nlenne, M. Seheijuchin, a demandé si la Grande-Russie reconnaissait l'autonomie de l'Oukraine; la réponse a été affirmative. A la question de savoir quels sont les Etats représentés par la délégation du gouvernement maximaliste, le président de cotte délégation a répondu qu'elle n'in-teressait que la Russie. M. Scheijuehin a répondu que plusieurs Etats — Russie Blansha, Siberie, République du Doa et République au C-ucine — n'acceptaient pas aêu-e représentés par les do.egues de la Grande Russie. Rakoifaki a demande que cette question lit liquidée par écrit. La séance a été onauite ajournée au 24 mai, a 3 heures de l'après-midi. En France. — Paria, 29 mai. L' « Exeelaior » a été suspendu pour trois jours pour avoir, sans autorisation de la censure, publié une photographie intéressant les préparatifs militaires des Alliés. — Paris, 29 mai. Ua député aosialiste, M. Laffent, à été arrêté dans une réunion où II prononçait un discours. — Paris, 29 mai. L' « Icho de Paris » annonce que les autorités militaires ont procédé à l'arrestation de plusieurs anarchistes accusés d'avoir tenté de fomenter des troubles dans les milieux ouvriers. Plusieurs perquisitions ont ou lieu. Le journal dit d'autre part que le groupe socialiate a décidé d'envoyer uao délégation auprès do M. Clemenceau en vue do le renseigner sur la situation des ouvriers dans certains centres de l'industrie métallurgique et pour protester oontre l'arrestation du député Ernest Laffont, qui a été arrêté au cours d'une réunion ouvrière. — Paris, 28 mai. De la « Yérité » : — Le soldat Chaplain, barbier au 1*' régiment de cuiraasiers, a été condamné par ie Conseil de guerre do Paris à 1 de prison. A la caserne, il aurait dit à un de ses camarades et à un sous-officier que le pro-cèi Caillaux était un procès politique. Chaplain, qui est Lorrain, aurait fait observer en outre que le président de la République a désire et appuyé la guerre». DERNIERES DEPECHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal). — Barlin, 31 mai (officiel). Sur le théâtre de la guerre septentrional, nos sous-marlns ont récemment coulé 9500 tonnes de cale marchande ennemie. — Washington, 30 mai. Le département du commerce a décidé d'accorder des passavants à des transports maritimes des Etats occidentaux verd les Indes noliandaises et Curaçao. On enverra périodiquement les matières indispensables à l'existence de la population des lies. La farine sera mise entre les mains du gouvernement hollandais pour obtenir ainsi une repartition équitable. — Paris, 3# mai (Havas). Dans la soirée do mercredi, l'ennemi a montré uno grande activité aérienne et a bombardé de nombreuses localités derrière le front. On signalait que plusieurs.] aviateurs ! s'approchaient de Paris. L'alerte a été ATiTiéa — N* 125 Le N° i JLO centimes Samedi lsr juin 1918

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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