L'étoile belge

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s.n. 1914, 15 Juin. L'étoile belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cv4bn9zg28/
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L'ETOILE BELGE hp—WH Lundi 15 juin 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : l il ail : 19 fr.; 6 Diois, fr. fi.SO; 3 mois, fr. 3.5# POUR LA PROVINCE : Un an : 1« fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr, BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En prcvince.il suffit de remettre le pria de l'abonnement au facteur Edition G Baromètre du 15 juin 5 heures rempér. moya* norral*,lel4. L5»8 Maximum de la R/veille. 2J-8 llirumum de ta *■ 'nuiti Saromèt.. !e 14, JT à 8 lu. Î59mml Quantité d'eau //xOS de 8à 8 h «*, f/^'yp \ ^Uti" 4,0 Observations RlLj K \ i}\ W de midi rempérature, l[ S o(8 \ a)» II 5Z®5 3aromèrre, il \ iiizp [f 759ra®6 Jumidité(lOi=» • Jy Il buxn. ahsol.) ~S /ent dominant, J^L çm If faible, varié )£ciin. mayn. yy // I2"5r i JEphèmérides pour le 15 Juin Soleil: N^//. < -a »'vbr Lune: ever. 3U.2S lever, 23 h. 58 loucher, 19 11..",7 couclier. IL h. 2ii Prévisions de l'Institut météorol. ; Vent N.-E. à E. faible; nuageux. Service des malles Ostende-Monvres Etat de la mer, le 14, à 16 heures : agitée riauw, Auffieu»-re,( AiittuuigiiB eu i q fP F»1; wiuioçfcrw Ai>inui>uno : 40 c1"0» ia ligne; minimum 4 lignes, tr. heu. tous pays de l'Union postale. J M payable d'avance g®. ftfintimâC 1Q t1limàl*A Les annonces remises avant 2 heures àl'Office de Publicité. Hollande. 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. j mandat-poste uvISitliluO lu llUIllui U 36, rue Neuve, paraissent le soir même. ÉTIR,.AJtTŒEIR, Le cabinet Vivian! Après l'échec lamentable de M. Ri-bot, M. Poincaré a de nouveau fait appel à M. Viviani pour constituer le ministère. Le choix était tout indiqué. C'est à M. Viviani que le président de la iépublique s'était d'abord adressé après la démission de M. Doumergue, et sur le conseil de ce dernier. Et M. Viviani avait déjà réussi à former un cabinet, mais la combinaison a échoué au dernier moment parce que deux des collaborateurs choisis par M. Viviani n'ont pas voulu souscrire à la formule relative à la loi de trois ans imaginée par M. Poincaré. C'est donc en réalité l'intervention présidentielle qui avait fait avorter la première combinaison Viviani. Au dernier moment M. Poincaré avait même voulu obtenir une modification du cabinet, de façon à y faire entrer M. Jean Dupuy. Cette fois M. Viviani n'a plus rencontré d'obstacle. Son cabinet est presque identique à celui qu'il avait formé le 5 juin. Ce sont les mêmes personnalités à quelques exceptions près. On n'y voit plus figurer MM. Godard et Ponsot, qui avaient retiré leur adhésion lorsqu'ils avaient connu la formule relative à la loi militaire, ni MM. Milliès-Lacroix et Maunoury. Ils sont remplacés par MM. Augagneur, Couyba, Dalimier et Ajam. C'est donc un ministère essentiellement radical. M. Viviani n'a pas l'étiquette radicale ; il appartient, comme M. Augagneur, au groupe des républicains socialistes qui s'est jadis détaché du parti socialiste unifié. En fait, le programme des républicains socialistes ne diffère guère de celui des radicaux-socialistes unifiés. Le cabinet comprend aussi un certain nombre de radicaux qui n'appartiennent pas au groupe radical unifié ; c'est le cas de MM. Thomson, Pernand David,Ajam et Abel Ferry. C'est sans douteleur intervention dans ,1e. débat snr. laf potifflftie générale qui a désigné MM. Augagneur et Dalimier au choix de M. Viviani. Le cabinet Viviani pourra grouper une grosse majorité à la chambre, au moins à ses débuts. Il retrouvera sans doute les 374 voix qui se sont affirmées sur l'ordre du jour Dalimier, et probablement aussi celles d'un bon nombre d'autres députés qui tiennent à être du côté du manche. Sur la question du service de trois ans qui avait été la pierre d'achoppement de sa première combinaison il a trouvé une formule dont se contenteront les adversaires des trois ans. Sa formule du 5 juin, déclarée inacceptable par ,ces derniers, était ainsi conçue : « La loi militaire doit être appliquée dans son esprit et dans sa lettre. Le cabinet poursuivra la préparation militaire de la jeunesse et proposera des mesures de nature à augmenter la force de l'armée et c'est seulement lorsque ces mesures auront été mises à exécution, que leur efficacité aura été démontrée, que l'on devra songer, si les circonstances extérieures le permettent, à une réduction du service militaire. » Cette rédaction impliquait que le service de trois ans était , présentement une nécessité absolue. C'éait donc un désaveu de l'attitude des députés qui avaient voté contre les trois ans, puisqu'on déclarait implicitement qu'ils avaient repoussé une loi absolument indispensable dans les circons- ■ tances actuelles. : Voici la nouvelle formule : « Le gou-: vernement déposera à bref délai des i projets sur la préparation militaire de la , jeunesse et l'organisation des réserves, i projets destinés à augmenter la force i .défensive de la nation qui. ne songea i jamais qu'à défendre son honneur, ses s foyers et ses libertés. C'est seulement • quand ces projets seront votés et mis t en vigueur en tenant compte tout ensemble des résultats de l'expérience et ■ des exigences de la défense nationale - que le gouvernement pourra proposeï ; un allégement des charges militaires. » - On ne renvoie donc plus aux calendes ; la revision de la loi militaire. On pro- ■ clame le caractère purement défensif de : la politique de la France et on va pro- - poser immédiatement des mesures pro-[ près à assurer une meilleure utilisation, : dans ce but exclusivement défensif, des forces de la France. Quand ce résultai - sera atteint, on proposera la revision de . la loi militaire. C'est l'affirmation soleil-, nelle de la politique pacifique de la France, qu'il n'était-pas inutile d'oppc-. ser aux déclamations nationalistes, cl qui répond entièrement aux volontés de • l'immense majorité de la nation française.; Cette formule est de nature i salis-i faire même les socialistes, puisque ■ M. Marcel Sembat a déclaré /que les ; socialistes unifiés ne réclamaient pa: i le retrait- immédiat de la loi de trois ans, mais l'étude des moyens permettant de revenir le plus tôt possible à la loi de deux ans. De sorte que le cabinet Viviani peut se présenter en toute confiance devant la chambre. NOS DEPECHES FRANCE LA CRISE MINISTERIELLE La présentation du nouveau cabinet au président de la République M. Viviani a présenté dimanche matin à 11 heures, au président de la République les membres du nouveau cabinet. L'entrevue a duré environ un quar d'heure. Un conseil de cabinet aura lieu luud matin. Le cabinet et les partis Voici quelle est, au point de vue de li représentation des partis politiques, li composition du cabinet Viviani : Deux républicains socialistes : MM. Vi viani et Augagneur, députés. Onze radicaux unifiés : MM. les séna teurs Bienvenu Martin, Gauthier et Couy ba ; MM. les députés Malvy, Noulens, Mes simy, Raynaud, René Renoult, Jacquier Dalimier èt^Ajam. Trois radicaux non unifiés : MM. Fer nand David, Lauraine et Abel Ferry, dé putés. Un républicain de gauche : M. Thom son, député. ALLEMAGNE Un souvenir historique. — Commeni le grand-duc Adolphe-Frédéric devini un souverain libéral. La mort du grand-duc Adolphe-Frédéri< de Mecklembourg-Strelitz fournit à ur journal allemand l'occasion dJe rappelei un épisode historique auquel le prince s< trouva mêlé clans sa plus* tendre enfance C'était en 1858. Le mouvement révolu tionnaire parti die Paris avait gagne pei à peu le centre de l'Europe et, quelques mois plus tard, il se manifesta dans l< Mecklembourg-Strelitz. Le 25 août, un< troupe de mécontents armés de haches, di faux et de fléaux se présenta devant 1< château et demanda à parler au souve rain. Mais peu auparavant toute la cour prise de panique, s'était enfuie à traver: les jardins et en toute hâte avait gagné L château-fort dJe Zierke, où elle se trouvai à l'abri d'un coup de main. La fuite fu si soudaine que la famille princière oubli* dans un berceau le futur héritier de lt couronne, le jeune duc Adolphe-Frédéric alors âgé de quatre semaines. Mais un domestique des écuries, qu avait vu partir ses maîtres, se rappel* soudain que le nouveau-né ne se trouvai pas avec eux et il courut avertir le cham bellan von Dachroeden qui demeurait î proximité. Le chambellan accourut, réussi à pénétrer au château où il rassembla er hâte le personnel des écuries et à leur têt< se porta au devant des mutins. Pendan ce temps le domestique alla chercher 1< petit prince qu'il porta en lieu sûr. Mais le chambellan, voyant que sa petite troupe allait être débordée par les ré- j voltés, demanda à traiter avec les chefs du , mouvement. Ceux-ci exigèrent le retour £ du grand-duc, puis s'engagèrent à s'abs- ; tenir de toute hostilité jusque-là. Un émis- ( saire fut envoyé au souverain, îe grand- j [ I duc Georges, qui rentra dans la soirée et, , du haut du balcon du château, tint aux J ^ rebelles un discours bien senti. Il promit , d'examiner avec bienveillance les retendi- i ^ cations formulées, mais refusa de céder à toute contrainte. Les rebelles se retirèrent, mais, après un conciliabule, ils revinrent à nouveau i devant le château. Le chambellan avait mis t ce répit à profit pour requérir quelques . soldats montés et. avec leur concours, i] : . put mettre lies mutins en fuite. Le lende- 1 ! main les chefs du mouvement étaient ar-I rêtés, puis bannis, et c'est ainsi que finit la révolution de 1848 dans le grand-duché de Mecklembourg-Strelitz. Quant au domiestiqute qui avait sauvé le petit prince, il eut sa récompense. Le grand-duc en fit son cocher ordinaire et il I conserva ce poste de confiance sous son successeur jusqu'à l'avènement du grand-. duc Adolphe-Frédéric Le brave homme raconta volontiers, par la suite, que ce fut grâce à son intervention que le nouveau souverain devint un prince très libéral. On le crut volontiers, car il devait le savoir, le vieux cocher. I Le record fiscal de Grunewald Au sud-ouest de Berlin, à l'entrée de la . ' forêt domaniale de Grunewald. il y a une ' commune portant le même nom et qui se • ; compose uniquement de riches villas. Pour , Grunewald le montant de la contribution de guerre atteint le roquet chiffre de huit millions de francs. Or la commune compte ! : un total de 6,400 habitants. On peut admet-; tre que sur ce nombre il y a à peine un mil-. lier de personnes tombant sous le coup j de la contribution extraordinaire et cha-» cunle paiera donc une moyenne de 8,000 > t francs à l'Etat. ■ I Le serment des modernistes ; 1 Lors des incidents soulevés par le ser-î ment des modernistes, le curé bavarois t Constantin Wieland jeta son froc aux or-t ties et s'établit comme avocat à Ulm. Il l vient de comparaître devant le tribunal l des échevins pour avoir dit que tout ecclé-, siastique qui prête le serment contre le I modernisme était capable de se parjurer, i ! A la barre, l'accusé a dit que ses paroles t ; furent mal interprétées. Il dit en réalité t que la plupart des curés s'étaient rendus - compte de l'immoralité du serment dies mo- £ i dernistes, ce qui ne les empêcha pas de le c t prêter. Il ajouta qu'un prêtre qui avait t t prêté oe serment n'avait pas besoin de re- f i culer devant tout autre serment. f L'accusé a été acquitté et le plaignant, 1 i j un curé, s'est entendu condamner aux f frais du procès. l ITALIE Les élections administratives Dans plusieurs villes d'Italie, notai» niant à Rome, Milan, Gênes et Turin on eu lieu dimanche des élections administra tives auxquelles, pour la première fois, es appliqué le suffrage universel. On ne si gnale, jusqu'à présent, aucun incident ■ju Les élections dans les autres villes aurçn lie<u chaque dimanche à tour de rôle jas es qu'au 26 juillet. loi Les élections administratives ont ei on lieu à Rome au milieu d'urne» profond* tranquillité. Selon le Giornale d'Italia, 70,000 élec ;U~ teurs ont pris part au vote et la liste com ia- mune des partis constitutionnel et catho et lique aurait la majorité. A Gênes, Milan et Turin, les élection municipales ont eu lieu dans un calm parfait. ra Une nouvelle explication de l'agitation populaire 3r- (ij_ Le caractère du mouvement dans le ~ Marches et la Romagne est exposé par 1 Mattino sous une /orme tout à fait nouvelle ie. Dans ces deux régions, dit le journal [es 95 p. c. de la population sont organisé • dans les villes aussi bien que dans les cam pagnes, mais les organisations sont nette 'lit ment divisées en deux grands partis poli lu- tiques, le paiti bourgeois et républicaii 1S_ qui comprend.la classe riche jusqu'aux mé tayers, et le parti socialiste qui comprem les ouvriers des champs et des villes. Ce >u- deux grands partis qui se distinguent pa. [es leurs couleurs jaune et rouge luttent entr l„ eux par trois moyens différents : la ban que, la coopérative et les machines agri BSi coles et depuis 10 ans se disputent féroce 'Ce ment le terrain par la guerre faite de bo^ •ea cottage, de sabotage et d'agressions. Or ' la première idée des jaunes en apprenan s la proclamation de la révolution socialist 'Ht leur montra, en imagination, les banque lis saccagéles, les coopératives dissoutes, 1 ;n_ machinisme agricole détruit et, sans hé sifcer, les conservateurs ont proclamé 1; république jaune pour ne pas être devan île cés par la république rouge. 5er A Ravenne j Hes services qui ont été interrompu ies sont rétablis progressivement. Le coui PO- rier qui manquait depuis trois jours es de arrivé samedi. r0_ Le départ des troupes envoyées en pre vince pour rétablir l'ordre a commencé. I0" Dimanche matin ont eu lieu, avec un )n, grande solennité, les funérailles du corr les miss aire de police tué par um manifec tant. Les autorités civiles et militaires , assistaient. Plusieurs discoure ont ét prononcés. îii- Le calme est complet à Ravenne ains ]a que dans la province. )C- A Forli. — Une mise au point A Forli, malgré les faibles effectifs d de la garnison, les autorités ont pu teni in- tête avec, calme aux événements des jour passés. Tout conflit sanglant a pu êtr évité. Le calme est rétabli à Forli *aim 1S" qu'à Cesena et à Rimini. ue Le maire de Forli a télégraphié a les Itesto del Carlino pour démentir les noi ...q velles répandues par plusieurs journau et selon lesquelles la Basilique San Mei euriale» aurait été incendiée. Il n'y eut, e de réalité, qu'un incendie peu important qi ,îe a pu être rapidement éteint. La Basil i/i que n'a pas été sérieusement endomms gée. )n_ Aucun excès grave n'a été commis Forli. Une bombe A Ascoli-Piceno : Une bombe, muni d'une mèche, a été trouvée sur la voi ferrée aux environs de Porto San Gioi gio. AUTRICHE-HONG RUE L'entrevue de Konopicht P^- Après avoir pris congé de la duchesse d re~ Hohenberg et l'avoir remerciée de son ho^ pitalité, l'empereur Guillaume, accomp* gné' de -l'archiduc François-Ferdinand, s1e« rendu, à 10 h. 30* à la gare de Benescha* UfJ" d'où il est parti à destination de Wildpark ncJ" L'empereur et l'archiduc ont échangé de et; adieux empreints de la plus grande coi LU.^ dialité. Quelques instants auparavant l'ai T1^1 r.-hiduc avait remercié de sa visite le gran . amiral von Tiroitz. c a * res iau Naissance princière nis ,es De Madrid : L'infante Louise d'Oriéam ' j] femme de l'infant Charles s'est accouché heureusement d'une fille. ar- RUSSIE A LA DOUMA Le budget de la guerre Le La douma a discuté samedi le budget d t il la guerre. ;on m. Engelhardt, parlant au nom du cen "id- tre, a établi qu'en 5 ans, de 1907 à 1012, 1 budget dje la guerre a augmenté de 56. p. c fut et qu'en présence de la situation,interna iau tionale les dépenses ne peuvent qu'aug 9ri menter encore à l'avenir. Etant donné li )ir> réorganisation projetée de la puissance mi litaire du pays, réorganisation qui doi s'effectuer en cinq ans, les dépenses faite chaque année pour l'armée atteindron la probablement le chiffre de 1/2 milliard d me roubles. Les armements russes sont dépas se sés par ceux de l'Allemagne et de l'Autri >ur che-îiongrie. L'Allemagne a augmenté se ion effectifs du temps de paix de 30 p. c. e uit l'Autriche-Hongrie a accru les siens de 6 pte p. c., de sorte que l'équilibre se trouv iet- rompu au détriment de la Russie et cel; iil- est d'autant plus sensible que les condi up tions de concentration des forces russe aa- sont peu favorables. Bien que l'armée rus 000 se soit en ce moment pourvue de tout e que ses qualités militaires soient à un ni veau très élevé, il reste cependant ericoi'i des lacunes à combler surtout en ce qu er- concerne l'avancement des officiers, afin d ois faire en sorte qu« les postes supérieur; or- puissent être occupés par des hommes ca Il pables et expérimentés. îal Le chef de la chancellerie du ministèn :Jé- de la guerre a déclaré que le ministère par le tage absolument les vues de M. Engelhard er. et travaille avec acharnement à accroîtri les le degré de préparation de l'armée à lî ité guerre. Si des manoeuvres avec de grande: [us masses de troupes n'ont pas encore eu liei io- avec toute l'ampleur désirable, c'est poule des considérations d'ordre financier. Tou ait tes les écoles militaires ayant nour but d< re- préparer des officiers ont été l'objet de ré formes tendant à accroître non seulemen nt, leur éducation théorique, mais aussi leui ux formation pratique. (Appl. à droite et su: les bancs nationalistes.) Dans sa séa/nce de samedi, la douma a voté Le budget du ministère de la guerre. Le budget de la marine t Le ministrte de la marine a donné des - explications au sujet de l'annulation, par t voie judiciaire, d'un contrat conclu avec - un certain Vassilié* pour la livraison de charbon à la flotte de la mer Noire. L'en- t quête a révélé que dK s irrégularités avaient été commises par d^s fonctionnaires de la marine à Sébastôpoî. L'enquête est main-i tenant terminée. (Applaudissements au î centre et à droite.) Le budget du mini-stère de la marine est - ensuite adopté en uême temps qu'une résolution de la commission exprimant la - nécessité d'organisé--' le service de la marine de telle façon que les navires de prfe- 5 mière ligne soient constamment prêts à î entrer en campagne. Les communications i avec les Etats balkaniques 3 M. Tchichatchef a recommandé au jni- î nistre des communications de réclamer des . crédits pour étudier' la. question des corn- , munications par voie ferrée plus courtes 5 avec les pays balkaniques en passant par - la Roumanie. La commission, au moyen de différentes - modifications de détail, a augmenté la i somme totale des recettes de l'Etat de - 49,461,000 roubles, de sorte que le chiffre i total des recettes ordinaires et extraordi-3 naires atteindra 3,623,569.498 roubles. i* D'après les données officielles sur les re- 3 cettes de l'Etat durant les quatre premiers - mois de l'ex£reice en cours, les caisses - de l'Etat ont déjà reçu environ 26 p. c. du - produit supplémentaire proposé par la - commission. , Le budget a été voté dans le texte de la t commission. 1 ROUMANIE 2 L'entrevue de Constantza ~ De Constantza, 14 : Le tsar est arrivé dimanche à Constantza. Dès 8 heures, les chaloupes ayant à bord la mission spéciale s'étaient portées au devant du yacht impérial. A 9 h. 40, le yacht impérial Standarten-5 tre en rade, suivi du yacht Almaz. Les au-~ très navires viennent se ranger dans le port face aux vaisseaux roumains. Le Standart, à la coupée duquel se trouvait la famille impériale, échangea les saluts avec la terre. La famille impériale mit pied à terre à 10 heures. La famille royale se porta aussitôt à sa rencontre, tandis * que la musique entonnait les hymnes rou-main et russe. Les deux souverains s'embrassèrent cordialement à deux reprises. . Pkus, ils passèrent la revue des trou- I pes qui rendaient les honneurs. Le cortège se rendit » isuite à la cathédrale. Sur h parcours, le' tsa ayant exprimé son admiration pour la tenue du 5° régiment e de hussards rouges, le roi fit arrêter sa r voiture et donna à ce régiment le nom de s Nicolas II. Un Te Deum fut célébré à la ~ cathédrale et un déjeuner intime fut servi II dans le pavillon de la reine Elisabeth, tandis que le président du conseil offrait a un déjeuner en l'honneur de M. Sasonof. - A 4 heures, un thé a été servi à bord du x Standart. C'est en présence d'une foule énorme n que le tsar et le roi Carol ont passé la re-1 vue des troupes dimanche soir, à 6 heu-■" res. Les troupes ont défilé ensuite au mi-■* lieu d'ovations enthousiastes. 1 Les audiences Le tsar a reçu en audience le président du conseil, M Bratiano, et le ministre des s affaires étrangères. M. Petunbaru. e De son côté, le roi Carol a reçu en au-'- dience M. Sasonof, ministre des affaires étrangères de Russie. Le roi a conféré à M. Sasonof le grand cordon de l'ordre de Carol et au ministre de Russie le grand cordon de l'Etoile de B Roumanie. AFRSOUE - Désertions dans la Légion étrangère j La musique de la légion étrangère étant venue à Alger pour prêter son concours à s la remise du drapeau à la Société amicale - de la Légion, plusieurs légionnaires de na-. tionalité allemande et helge ont manqué 1 à l'appel. D'après la Dépêche Algérienne, quatre d'entre eux sont montés à bord des vapeurs allemands Pulow et Seydlitz, qui étaient dans le port. Ces vapeurs sont partis samedi soir. Une enquête a été ouverte. e Les Événements Maiipes LA REVOLTE ALBANAISE Envoi d'un navire anglais à Durazzo Conformément aux décisions prises par . les autres grandes.puissances, le gouver- 3 nement anglais a décidé d'envoyer immédiatement un navire de guerre à Durazzo. Nouvelles diverses x De Durazzo : Selon des nouvelles arri- - véee ici par radiogramme, le mufti de Di-t bra, Vehib, qui séjourne actuellement à s Tirana, aurait conseillé aux rebelles de t dépose® les armes et de se rendre. e Des rapports venant de Dibra annon- - cent que les chefs du mouvement organi- - sé dans cette vi-lle ont envoyé à Durazzo s trois l'ettres rédigées en langue turque t dont l'une est adressée au prince, une st. t conde à la commission de contrôle et une 5 troisième à Turkhan pacha. i Ces lettres expriment les sentiments de - fidélité de la pop-ulation de Dibra. 3 Dans la lettre destinée au prince, la po- - pulation proteste de sa fidélité et de son t dévouement et se déclare prête à mourir - pour le priince et à ne jamais permettre } que dans la partie du territoire de Dibra 1 accordée à l'Albanie flotte un autre dra- 2 peau que le drapeau albanais. En outre, 5 il y est rappelé qu'Arif Hikimet a été con- - train t de fuir et qu'on ne manquera pat de mettre hors d'état de nuire les qael- * ques partisans qu'il possède encore. t Les progrès des rebelles Prise de Guilima ; D'après des nouvelles venant d'Elbas- i san, les rebeUfc^sont entrés dans Guili- ' ma, dans le diS^Vt de Tirana. Ils se sont • avancés ensuite vers Bradeslech non loin > d'Elbassan. Ils allaient occuper cette place quand un détachement de troupes, ; composé de gendarmes et de volontaires, • leur barra la route. Il s'ensuivit un com-' bat près de Zagaleza. Les rebelles furent repoussés mais, après avoir reçu des ren forts, ils attaquèrent de nouveau les troupes du gouvernement et les forcèrent à battre en retraite. Les rebelles ont adressé aux autorités d'Elbassan un message dans lequel ils déclarent vouloir faire leur entrée dans cette ville vendredi à 11 heures du matin. Les habitants d'Elbassan se sont joints aux détachements de troupes qui se trouvent dans cette ville en vue d'une défense commune. Ils ont déclaré être en état de pouvoir tenir sans renforts jusqu'à dimanche soir. Cependant, on a envoyé à Elbassan des troupes de secours de Skra-pari et de l'artillerie de Valona, si bien que tout danger semble écarté. Le maire de Durazzo libéré Le maire de Durazzo, M. Gjourgevitch. qui avait été arrêté et interrogé samedi vsoir, a été remis en. liberté sur l'invitation du déilégué russe et de la commission de contrôle. LE CONFLIT TURCO-GREC Un télégramme de Talaat bey sur les incidents d'Asie-Mineure La Porte publie un télégramme du ministre de l'intérieur disant que l'enquête au sujet des bruits suivant lesquels des bandes commandées par des officiers se trouvent aux environs d'Aivali, a démontré la fausseté de ces bruits. Les habitants de 16 villages du district d'Edremitf ont émigré avant l'arrivée du ministre. Quelques individus ont pénétré dans les boutiques des maisons abandonnées par les émigrés pour les piller. Une quarantaine d'arrestations furent opérées. Il n'y a eu aucun mort ni blessé. Un seul musulman a été blessé par des chrétiens. En ce qui concerne l'incident de Kara-boroun le télégramme officiel dit qu'une bande venue d'une île a débarqué près de Karaboroun et a eu une rencontre avec les gendarmes. Un gendarme et un douanier ont été tués. Les bandits ont pris la fuite. Les réfugiés musulmans en Asie-Mi- neure s'installent dans les maisons des Grecs. Dépêche d'Athènes : A Kirsemi, à Tavlan-key et à Patras, dans le district de San-soun, les autorités ont procédé de force à l'installation des réfugiés musulmans dans les maisons des Grecs en obligeant ceux-ci à les nourrir. Le directeur de la police aurait déclaré aux habitants qui ne se conformeraient pas à ces ordres qu'ils devraient quitter le pays. De nombreux Grecs d'Asie-Mineure, en présence des exactions qui continuent, s'apprêtent à aller à Smyrne. Une lettre d'un chef de bande qui s'était signalé par ses mauvais traitements dans le distri-cf, de Tschesme, lettre qui prouve la connivence des officiers de gendarmerie, est tombée entre les mains de sujets étrangers. Après avoir été photographiée elle a été remise aux consuls étrangers à Smyrne. La Turquie appelle les recrues sous les armes Le ministre de la guerre de Turquie annonce officiellement qu'en exécution de la nouvelle loi militaire, les recrues des classes 1887 jusqu'à 1893 qui n'avaient pas servi sont appelées sous les amies. Ce que disent des émigrés grecs On télégraphie de Mytilène qu'un voilier vient d'arriver de Palaya-Phokea ayant à bord des émigrés dont plusieurs sont blessés. Ces derniers ont raconté avoir • subi des mauvais traitehients de la part des Bachi-Bouzouks, qui ont, disent-ils, pillé leurs maisons et leurs magavsins. Ils ajoutent que 15 chrétiens ont été tués et plusieurs blessés. 3,000 chrétiens sont arrivés aujourd'hui à Mytilène. De source officieuse, on déclare qu'il est inexact que le ministre de Grèce à Cons-tantinople ait notifié aux ambassadeurs que les Grecs d'Aivali, au nombre de 3,000, étaient armés. Le décret d'annexion de Chio et Mytilène à la Grèce Les puissances ayant adjugé les îles de la Mer Egée à la Grèce à condition que celle-ci retire ses troupes de l'Epire et cède l'île de Sasseno à l'Albanie, le> décret d'annexion de Chio, de Mytilène et des autres îles de la Mer Egée n'a pas été promulgué samedi, mais le sera aussitôt après la publication de la loi de cession de Sasseno. La terreur grecque à Salonique De notre correspondant de Salonique : Les persécutions contre les socialistes continuent ; un grand nombre de journaux grecjs, notamment ÏAlithia et le Nea Imera, qui se font remarquer par leur attitude hostile au mouvement socialiste de Macédoine, attaquent violemment la fédération socialiste ouvrière de Salonique. Sous prétexte que la plupart des membres qui la composent sont des israélites, ces journaux accusent les socialistes de Salonique d'être en rapport avec le comité révolutionnaire bulgare et incitent le gouvernement à ordonner leur expulsion de notre ville. Après les perquisitions qui ont eu liej ce6 derniers jours dans les clubs de la susdite fédération, Les autorité^ ont arrêté M. Albert Arditi, rédacteur en chef du journal socialiste Avanti. Cette arrestation a provoqué une vive émotion dans les milieux éclairés de notre ville. M. Arditi est accusé d'avoir critiqué les autorités qui ont ordonné à la population de fermer les magasins à l'oceajsion de la fête onomastique du roi de Grèce. Le bruit court que les autorités ont décidé la fermeture de tous les clubs socialistes de Salonique pour un temps indéterminé.La question des chemins de fer orientaux On télégraphie de Belgrade au Temps: On donne les détails suivants sur les comdiitions que le gouvernement serbe formulera en vue de la solution de la question des Orientaux. Le prix d'achat convenu entre les délégués du gouvernement et M. Mueller, s'élève à 38,700,000 francs. Ce prix fut établi sur la base des bilans de la Société des Orientaux pour les cinq dernières années. M. Mueller demandait, au cours des pourparlers, que le prix fût établi d'après les bilans des trois dernièrse années, qui présentaient une plus-value par rapport aux précédentes, mais la société ayant consenti dans son traité avec la Turquie à une pareille clause de cinq ans pour le tronçon Skoplie-Tetovo-Gostivar, M. Muel ler adhéra au point de vue serbe. La Société des Orientaux obtient aussi 4 millions pour sa renonciation à la concession touchant la construction de ce tronçon. Ainsi, le prix d'achat sera de 42,700,000 francs. La condition avait été émise par la société que les tarifs directs et le transit soient valables pour une durée de dix ans. Le gouvernement y consentit, sous la condition que préalablement soient élaborés des tarifs directs pour Resan-Ristovatz-Djevdjeli et Skoplie-Mitrovitza, qui furent auparavant des stations de transit. Concernant les concessions que la Serbie consentira à l'Autriche-Hongrie, comme plus fort actionnaire, elles seraient les suivantes : Jonction des chemins de fer serbes aux lignes austro-hongroises, à Var-dichte ou un autre point plus convenable, peut-être Ouvatz. Construction du réseau Rachka - Novi-Bazar-Senitza-Pribj-Ouvatz, à travers l'ancien sandjak, qui sera joint au réseau de Bosnie. Extension de la convention à quatre sur les tronçons Ouvatz-Stalatch et O u vatz-Mitrovitz a. Si la Grèce adhère à la convention à quatre, extension de celle-ci sur le réseau Bitalja-Skoplie. La Serbie concédera la construction de la Ligne susdite Rachka-Ouvatz, ainsi que les fournitures du matéHel pour la ligne à l'industrie austro-hongroise. L'achat du réseau des Orientaux doit s'effectuer par un accord direct entre le gouvernement serbe et la société. Toutes les conditions susmentionnées seront valables au cas seulement où l'accord définitif serait conclu.VVVVVVV'WVWWWWWWWWWWVWVWA'VVWVWVVWAWi Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv> AFRIQUE DU SUD .Correspondance particulière de î'Etoile Belgb, Kimberley, 21 mai. Les indigènes envoient une députation au roi d'Angleterre Les indigènes commencent à montrer dans le soin de leurs intérêts, une science de leurs droits, un esprit de suite et une clairvoyance qui leur font honneur et que le gouvernement ne pourra bientôt plus ignorer. Le temps n'est plus, en effet, où la population noire sud-africaine n'était qu'un troupeau de barbares, soumis, avec la résignation du fataliste, aux rigueurs, aux cruautés de notre loi, la loi souvent impitoyable du vainqueur. Au contact de notre civilisation, à la faveur de nos enseignements, ces barbares ont vite appris qu'au-dessus des droits de la force appliqués brutalement par le conquérant, il y avait des droits encore plus sacrés, les droits de justice et d'humanité, et ils n'ont pas tardé à s'en réclamer vis-à-vis de nous, leurs éducateurs et leurs maîtres. Les inégalités, les vexations, les injustices que nous leur avons imposées dès le début de notre occupation ont, depuis longtemps, soulevé de leur part des protestations qu'ils ne cessent de renouveler avec un nouveau degré d'insistance. Mais rien n'égale la violence de leur indignation quand on essaie d'ajouter une nouvelle mesure oppressive à la liste déjà trop longue de celles dont ils sont victimes. Le « Natives Land Act » en a été une occasion bien marquée. On se rappelle l'émotion causée par le vote de cette loi, qui enlève à quantité d'indigènes, pour un temps indéterminé, le droit à la terre, à sa terre, celle sur laquelle il est né. On se rappelle la campagne de presse aussitôt organisée par les intéressés, puis la décision votée par le congrès d'indigènes, tenu à Kimberley le 27 février dernier, d'aller, s'il le fallait, jusqu'au roi d'Angleterre et de lui demander justice. Eh bien cette décision n'a pas été un propos en l'air, une vaine menace. Une députation représentant toutes les races noires de l'Union sud-africaine est, en effet, partie pour l'Angleterre, il y a quelques jours. Ce fait n'a pas la banalité d'un simple incident. Il tiré, au contraire, uno importance considérable des circonstances qui l'ont précédé. Il faut savoir ce qu'étaient, il y a quelques années, toutes ces tribus noires sud-africaines séparées de temps immémorial par des haines implacables, pour réaliser le merveilleux progrès qu'elles ont accompli depuis dans la voie du rapprochement et de l'entente en vue d'une poitique déterminée. Mais ce qui est particulièrement remarquable et caractéristique de l'esprit nouveau de ces races indigènes, c'est la volonté persévérante dont leurs délégués viennent de faire preuve lors de leur passage par Cape-Town, en route pour l'Europe. C'est en vain que le gouverneur général lord Gladstone, et les deux hommes politiques les plus éminents de l'Afrique du Sud, le général Botha, président du conseil, et M. Merriman, ancien premier ministre, ont eu recours à leur éloquence la plus persuasive et essayé de décider la députation à renoncer à sa démarche près du roi. Il serait trop long de donner ici un résumé même très court des discours échangés, mais il peut être intéressant de reproduire très brièvement quelques points essentiels de l'argumentation du général Botha. Le général assure les délégués que le gouvernement fait tous ses efforts pour remédier aux torts, aux dommages que l'application de la nouvelle loi peut quelquefois causer. Il leur demande quelle peut être l'utilité de faire appel au roi,, alors que le gouvernement.de Sa Majesté a déjà donné son approbation à la question ; et il ajoute que d'ailleurs ni le gouvernement ni le peuple sud-africains ne toléreraient la moindre intervention dans leurs affaires intérieures, et que le plus clair résultat de leur démarche en vue de provoquer cette intervention sera d'éveiller contre eux l'animosité de la population blanche de l'Afrique du Sud. Il conclut par cette question : « Que comptez-vous faire si vous échouez dans votre mission ? » A quoi son interlocuteur, le Révérend Dube, répond fièrement : « Nous dirons aux indigènes que le roi, pas plus que le gouvernement de l'Union, n'a aucun souci de leur bien-être. » Le général Botha a raison. Le gouverne ment anglais ne peut guère user de son droit de veto contre la législation sud-africaine, surtout quand celle-ci touche aux affaires d'ordre intérieur, et les memDres de la députation sont peut-être également fixés sur ce point. Mais tout le monde sait i qu'à défaut d'une action officielle, susceptible d'amener des complications et probablement un conflit, rien n'est plus facile au cabinet de Londres que de recourir à des représentations officieuses par l'intermédiaire du gouverneur général, et l'on se doute qu'il a été souvent fait usage de ce mode d'action et cela avec efficacité. Ç'a été le cas, croit-on, à une date toute récente, à l'occasion de la discussion sur 1' « Indemnity BilJ », quand, au moment où l'on s'y attendait le moins, et 'alors que le bill avait déjà été voté par l'assemblée législative, le général Smuts a, de son propre mouvement, retiré la clause de bannissement perpétuel. Qui empêche de supposer que sous l'influence de l'opinion publique le gouvernement anglais ne soit en quelque sorte forcé de demander officieusement au général Botha d'apporter dans l'application du « Natives Land Act » beaucoup d'atténuation à ses rigueurs? N'est-ce pas la crainte de pareille intervention qui expliquerait l'insistance avec laquelle le général Botha s'est efforcé de détourner la députation de son voyage à Londres ? Le général ne redoute-t-il pas d'être placé dans la difficile position d'avoir à donner satisfaction au cabinet de Londres sans toutefois encourir le blâme de ses électeurs et du parlement ? Que la protestation des indigènes ait des résultats heureux et satisfaisants, c'est très douteux, mais, en supposant même qu'elle n'aboutisse à rien, elle aura eu, quand même, un effet utile, celui d'affir mer à nouveau que les indigènes ont conscience de leurs droits et de marquer ainsi une nouvelle avance dans la voie de leur affranchissement. INTÉRIEUR LES DEDTÔFFIOIE! L'officieux et le sous-officieux continuent à ergoter. Nous admirons leur zèle ; mais ils ne parviennent pas à nous convaincre. Le sous-officieux, — c'est le XX° Siècle— s'éciiine it plaider les circonstances atténuantes. Tout en faisant quelques réserves, pour la forme, sur l'exactitude de nos calculs, il ne conteste plus guère le « fait brutal ». Il admet que le parti clérical n'a pas, dans le pays, la majorité. absolue, mais il n'en revendique pas moins pour lui le droit de conserver le pouvoir et de gouverner. Il fait observer que, si le parti clérical n'a pas la.majorité absolue, c'est-à-dire plus de la moitié des suffrages, il a cependant la majorité relative, c'est-à-dire qu'il est le parti le plus nombreux. Et ce parti est unifié ; il constitue un bloc, le bloc clérical. Le parti clérical a contre lui des groupes, ou des tronçons de groupes, ennemis ou divisés entre eux. Donc le gouvernement appartient, non pas à la majorité, mais au parti le plus nombreux. Ce raisonnement ne tient pas debout. Le parti le plus nombreux, s'il n'a pas la majorité absolue des suffrages, ne peut pas prétendre à gouverner. Le gouvernement appartient à la majorité, quelle qu'elle soit. Si elle se compose de deux partis, la question se pose de savoir si ces deux partis alliés peuvent assumer le pouvoir. Si l'expérience démontre qu'ils ne Je peuvent, une nouvelle question se pose : celle dé savoir si le parti le plus nombreux peut former une majorité absolue en s'alliant avec l'un ou l'autre des partis d'opposition. Si cette combinaison échoue à son tour, la dissolution srimpose. Et si les élections ne modifient pas la situation, alors, mais alors seuleriient, le parti lé plus nombreux peut essayer de gouverner seul, parce qu'il faul bien que le pays soit gouverné, mais a\;iec la modération et. la prudence que l«^s circonstances commandent, et en s'-abstenn-nt de tout acte de parti. Telle est la vérité au point de vue du régime-représentatif. S'il en avait eu l'intelligence, le parti clérical aurait pu gouverner à condition de ne pas s'engager dans la voie des mesures d'agression, de guerre et de conquête. Il ruu'ait pu se contenter de vivre et d'administrer d'abord, et .môme ensuite, il aurait pu' tenter de résoudre, appuyé sur une majorité parlementaire i.-.j posante, dans laquelle tous les partis auraient été représentés, certaines questions qui ne sont pas des ^questions de parti. Ge rôle sage et patriotique, le parti clérical n'a pas voulu le remplir. Il ne le remplira pas demain ; bien au c.on traire, il continuera à gouverner clé-ricalèment, au nom d'uue minorité cléricale, contre la majorWé réelle du pays. Quant à la sincérité du régime représentatif, le XX' Siècle s'en moque, oai-, après avoir plaidé les circonstances ténuantes, iil finit par s'éer'..;:- : Ki puis, nous a.'vons douze voix de. majorité parlemen'Aiire. » Cela répond à toul. C'est la théorie nouvelle Au droit, rton des minorités, mais de la miriorile la plus nombreuse. Elle peut se jesmn-r ainsi : « Nous avons le dioil déire i pouvoir, puisque nous y s animes. 65' année. - 2V 166

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