L'étoile belge

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s.n. 1914, 17 Avril. L'étoile belge. Accès à 01 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w37kp7w96p/
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Véndredi 17 avril i9!4 s>" . a2iiiee..4- K* .±0^* Baromètre du 17 avrii 3 heareH Temper. moyn» Maximum do la Minimum do La Baromèfc.. Ie 16, Qüaniité d'e'au ; da 8 a 8 h*6*, Observations Temperature, Baromètre. Humidité(LO!)= Vent dóminan Déeliri. ma^n. Ephèm&rides Soleil: 'levér, ^stAli. 45 eoucher, 1811.39 ANNONCES :45 c™ la ligne: mininum 4 liq-nes, fr. 1.60. Les annonses rernïs3S avant 2 heare3 a l'Oince de Pablicité, 36, rue Ne ave paraisseno Ie soir mèna. e numero PRIX DE L'ABONNEMENtII POUR BRUXELLES'V\ Un an : 1* fr.;6 mois, fr. G.5©;3 moij*, fr. 3.5*1 POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouvei ts de 9 a 16 h. Ê^oinnceilsu/ntd€rernettrelep7iccde^abon7iement Edition G France, Angleterre, Allemagne et (, Q» ) partrimestre tous pays de runion postale,.. J yIr \ payable d'avance Hollande, / fr. —! Grand-Duché, 6 fr. J mandat-poste norm1*, !e 16,8 & vuille,1L"1 nuit,l°'i a.Sü.. 774 nu?4 p*les24h., ömre0 de midi list* ■ 77.>i?8 hum. absoi.). f» 7 NE' •• I2«5#0 pour Ie 17 avrit Lune: lever, 2 h. 15 coücher, Uli.48 Previsions de l'Insticut météorologique : Vent E. faiblo; beau. Service des malles Ostende^Donvreg Etat de la mer, Ie 17, a 4 heures : agitée ISTIR-AJ^O-EIR les batiments américains répond ent a son saint. Dépêche de Washington, jeudi midi 15: Le représentant amcricain a Mexico dit, dans ses .dépêches, que son entre,vue de mercredi so ir avec le general Huerta a été tres cordiale et satisfaisante. Les hauts fonctionnaires de Washington estiment qu'a moins que le diplomate américain ait mal .interprété les intentions du general Huerta, le Mexique aura dïci quelques heures donné plein e satis^ faction aux Etats-Unis et c;ue la crise sera terminée. 'Öépêche de Washington : On estime | dans les-milieux offieiels que la crise est teïrninée. $fcj& On annonce de source auto'ri&ée que le seul poiht qui reste en discussion est le nonubix? de coups de canon que devra tirer le Mexique. Ce point sera bientot réglé. Les hauts fonctionnaitces font reniaïquer que dans toutes les circonstances oü des salves de salmt ont été tirées, les EtatsUnis ont toujours répondu, mais qüe dans le. cas du general Huerta cette réponse n'impiique ancunement la reconnaissance du gouvernement preside par le general Huerta. De Washington ; Les Etats-Unis, augmenteront leurs forces navales dans les eaux mexicaines même après que les salves exigées du general Huerta auront été tirées. Une partie seulement des navires qui sont en route seront rap'pelés. L'intervention de la France et de l'Allemagne Les milieux offieiels de Washington font remarquer que la contre-propo'si-tion faite la semaine passée de saluer l'aviso Dolphin ne répondait a aucun caractère officiel. Il s'agissait simplement de saluer le navire. Le general Huerta ne se proposait pas du tout de saluer le pavilion américain comme on l'exigeait de lui. - Les milieux diplomatiques croient save ir que les efforts des ambassadeurs de France et d'Allemagne. agissant sur les instructions du Qutai d'Orsa*y et do h| Wilhehnstrasse, ont joué un role important pour ramener le general Huerta aux exigences de la situation. ' . ■ La situation des Espagnols Dépêche de Madrid : Le président du conseil a annoncé qu'il devait déjeuner jeudi avec le ministre des affaires étrangères et 1'ambassadeur de France k Madrid et qu'il s'entretiendrait avec ces persoimages de la situation des -Espagnols au Mexique. «03*^» nos voisins INDES ANGLAISES Nouvéaüx incendies a Bombay Depuis vingt-quatre heures, quatre nouveaux ineendies de magasins de coton se sont produits a Bombay. Les 'désats ne CHINE Les exploits des Loups blancs ^|n De Pékin"": Les troupes gouvernementales ont envoyé en toute hate, des différents eentres, dés troupes contre les Loups hlanos. Ceuxci auraient, parait-il, pris. la ville de-Yuan-Tchou, tuant et blessant de iiombreux habitants, mais .les détails mahquent a ce sujet. Les bandits se trouvent actuellement a environ 'vingt milles au no^rdouest de Yuan-Tcliou, mais leurs progrès a l'ouest se trouvent arrêtés par les troupes-gouvernementales. Les bandits semblent n'avoir que le pïEaige en vue et battent généralemeiit en retraite lorsqu'ils sont résolument attaques.' I^a situation s'aniéiiore. On dit que quelques villes pour éviter le pillage, ont payé de lourdes rangons. La oruauté des bandits no connaït pas de bornes partout.oü on leur off re de la resistance. JAPON L'installation du cabinet Le cabinet Okuma a été installé jeudi. "^ilS^lSf ^ iSr Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE FRANCE Une lettre de M Léon Bourgeois Les mnmm Pessimisme Le voyage que M. Zographos a fait a Corfou .ne paraït pas avoir donné de résultat. M. Zographos a declare que les propositions du gouvernement albanais étaient insignifiantes. H attribue l'attitude de ce gouvernement a une pression de 1'Italie et croit qu'on ne pourra éviter un confiit armé. En Epire De Durazzo : Le gouvernement albanais a re<?u des nou.velles disant que maigré le blocus de Santi Quaranta, environ 300 volontaires grecs ont débarqué mercredi dans ce port et se sont immédiatement dirigés vers l'intérieur de l'Epire. Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la. nuit. FRANCE NOTES PARISIENNES Paris, 15 avril. La crise des mannequins Il parait qu'il y a une crise du «mannequin». Lo mannequin, cette. jolie fille, choisie, en effet, pour ce qu'elle a d'avenant, qui, chez le grand couturier, fait valoir les modes nouvelles, déserte bientot la maison oü on l'habille le plus élégamment du monde, mais oü on ne lui attribue qu'un sal aire modique. -Le mannequin vent avoir mieux que l'illusion du luxe. Avouez qu'il faüdrait une maniere d'héroïsme pour résister aux tentations qui l'assaillent. On fait vivro dans une atmosphere un peu grisante une jeune femme qu'on pare do toutes les seductions pour présenter avec avantage les modèles qui viennent d'etre créés, on lui inspire la coquetterie comme une obliga.tion professionnelle, elle se joue a èlle-même une comédie d'élégance, — et, le soir venu, les salons d'essayage oü elle a parade toute la journée fermés, elle doit revenir aux réaiités, reprendre une tenue modeste, regagner, par le vulgaire autobus, le faubourg oü elle demeure... Comment ne souhaiterait-elle pas ten ir ques devront se conduire désormais k l'é gard des ballons et des aeroplanes de na tionalité étrangère qui franchiron-t la frontière russe. Dorénavant les* soldats de garde a la frontière ne devront plus tirer des coups de feu sur ces engins, comme ils le faisaient jusqu'a présent. Cette ordonnance du ministère de la guerre entrera en vigueur a parfcir du 19 juin prochain. ESFAGNE Reprise des travaux parlementaires Le parlement a repris ses travaux. Il s'est occupé exclusivement de la vérifica- i tion des mandats. SUEDE La santé du roi *Ö|_.: L'amélioration dans l'état de santé du roi continue. Le bulletin,-qui a été publié jeudi dans la matinee declare que le roi a tres bien dormi la nuit dernière, sans prendre de dormitif. La temnératuregest de 36°9, le pouls de 56. Si l'état du malade continue a s'améliorer les médeein^ ne publieront journellement qu'un seul fculletim MONAOO Le congres de la police judiciaire \ Le .congres de la police judiciaire, qui s'est tenu a Monte-Carlo, a terminé ses travaux par remission d'un vceu tendant k voir se généraliser et. s'améliorer les rapports offieiels. directs de police a police entre les différents pays. MONDENEGRO Incidents dans les territoires annexes Les tribus Hoti et Gruda, dont le territoire a été accordé _au Montenegro par la conférence des ambassadeurs de LondTes, prennent de nouveau une. attitude hostile et attaquent journeilement la population pacifique de Tuzi. Par suite de eet état dèéchoses, le gouvernement a pris des mesnres énergiques pour rétablir l'ordreet defend re ses droits. ROUMAftHE Prochaine visite du tsar On annonce è. Buvcairest que le tsar Nicolas fera rautomne praehain une visite aux souverains de Rounianie a Bucarest. Glxez La campagne electorale na pas tardé a. s'ouvrir aussitöt la separation des ehsmbres franchises. Les groupes ont pris position. Les inanifestes sont publiés. On est tout a la propagande. Le prince Victor Napoléon y a été de sa-dettre. au general Thomassin, vicepresident du comité pléb'iscitaire, et le poète Jean Richepiii doit déja avoir acquis la conviction qu'il est plus aisé «ie se faire acclamer par le public féminin des matinees mondaines que par les assistants des « reunions publiques et' cohtradictoires ». Nous n'avons nulle intention de suivre par le menu les incidents de cette lutte qui, on a tout lieu de le penser, sera sans éclat- et sans grandeur. Mais il nous paralt difficile, précisément en raison des rapprochements qu'il évocruera, de «e pas mettre sous les yeux de" nos lecloursje récit, fait par V Action, de la campagne menée lout prés de nos frontières des Fiandres, dans l'arrondissement d'Hazebrouck, par l'abbé Lemire : Si vous le voulez bien, dit Y Action, faisons un,i;ejtnur en arrière, revenons aux canipagnes -jlectorales passées, au moment oü tons les catholiques acclamaient Ja candidature de l'abbé Lemdre. A cette époque, dès que le prêtre-député apparaissait daJis les villages, on s'assemhlait en foule pour lui faire feta. Les enfants l'entouraient, tout le monde accourait potir serrer la main du «bon abbé», le pays tout entier>iibrait dans un élan de sympathie et 'de bienveoillance. Mais'ie'plus empressé de tous était, a rJï'en pas dputer, le curé de l'endroit. 'L'abbé Lemire était populaire, et snrtouttoutil «Hait du cöté de l'au'torité diocé; saihe. Done il f aliait lui faire bon accueil ' pqtir recueillir un peu de son arutorité et ;surtout pour se eoncilier les bonnes graces ■du hatiit clergé. iffj *w3r*y ï HH&Ü présent, le tableau a change : ïe « bon abbé » n'est plus en odeur de saHitetérauprès du haut clergé. Sa situafrG^lg^ songer «a celle du vieil abbé * Quand l'abbé visite les communes, dit YAcHoïi; les rues se vident devant lui. Ses 'partisans eus>mêmes, effrayés-par les menaces de.Mgr Charost, évêque. de Lille, n'osent pas répoadre a son-aalut et détournent la tête sur som passage. Il est probable* que dans risolotr ces mêmes électeurs retrouveront leur-courage, mais pqur le moment ils cachent leurs convicr üons et fuient le malheureux députéprêtre, qu'ils acclamaient autrefois, au temps .oü cela était permis... Et les mêriies cures qui jadis ne trouvaient pas de mots assez flatteurs pour leur coafrere,-,: se refusent aujourd'hui è, le recevoir, a l'écouter et même è. le saluar. M. Léon Bourgeois, a adressé aux associationiB républicaines de la Marne une ■lettre exposant ses vues sur la situation politique. Il exhort©' tous les républicains a rundon. La campagne pour la representation pr'oportioniielle a été pour beaucoup dans la situation-troaihlée actuelle, mais les dtóérentes fractions de la majorité peuvent conciliér leurs vues touchant les questions militaire, fiscale et religieuse. M. Bourgeois affirme que la loi de trois? ans est toujours nécessaire, mais il est corivaitojeu qu'uaie reaction inevitable • sortira bientot des exces d'armements.L'effort financier doit corresoondre è l'effort militaire. Pour éviter le deficit, il fautréglementer rigoureusement les dépensesbudgétaires, puis demander a la richesseacquise une juste contribution. M. Bourgeois prévoit une entente prochatne dans les deux chambres pour réaliser une réforme fiscale évitant toute vexation inntaie. Concemant' lés questions religieuses, ^•Jwrgeöis constate que pas un se ui répiiblicain ne songe a revenir sur la loi. de separation. Reste la question de la defense de recole laïque. « Nous ne prenons, dit-il, 1'offensive contre personae, mais nous ne pouvonsnous réfugier dans une timide defensive. » M. Bourgeois montre tout ce qui a été fait et tout co qui reste a accomölir dans le domaine des questions sociales en siibstituant pasrtout la prévoyance a l'assisitance et en encourageant l'association sous toutes ses formés, notamment les syndicats. « Nous n'acceptons pas la lutte des classes, dit-il, nous en poursuivons, au contraire, la reconciliation. » M. Bourgeois accepte le principe d'une réforme electorale basée sur le respect du principe majoritaire. Il préconise encore nne large decentralisation administrative, le vote d'un statut des fonctiannaikes, la separation de la politique et de la finance, une plus grande stabilité gouvernementale. - M. Bourgeois est conyaincu qu'un gou(?erneiment(? nèttem«nt laïc et déniocratique ^'adressant, audessus des groupes, au t'ceur même de la nation, pourra constikier une majorité stable et discaiplmée. L'assassinat de M. Calmette • JVL Boucard, juge d'instruction, a regu feucif la deposition d'un témoin qui a raconté avoir"entendu dans un wagon, Mmetrueyclan qui, disait a une autre damequ'elle avait quatre lettres de M. Caillauxet au'eïle les ferait paraïtre cc au moment«ü iTserait arrive au sommet ». Et comment le clergé est-il parvenu a semer ainsi la terreur parmi les électeurs ? Par les mênies moyens que ceux qu'il emploie chez nous, dans les regions' rurales oü il domine encore. : Lisez et vous serez édiüés: C'est d'abord au journal de l'abbé Lemire, le Cri des Fiandres, qu on s'est attaaué; Les -doyens d'Hazebrouck ont décidé que tout lecteur de ce Journal ne Dans certains villages, des prêtres zélés passrent dans toutes les maisons, — ,'.^èrl'heure oü les maris sont au travail — et substituent la Croix au Cri des Fiandres, Parfois ils écrivent eux-mêmes, sur la bande du journal, le mot «refuse» et le Cri retouime a Hazebrouck. A Lynde, le curé a annoncé en chadre que tous ceux qui liront le journal de M. Lemire ne feront point leurs paques. A Arneke, le curé fit mie declaration semblable», mais des murmures se firent. entendre dans l'église. Justement, au dehors, on oriait le journal defendu; alors le prêtre brava le mécontem&nt de ses paroissiens, et vêtu encore de son surpiij-, alia se placer a cöté du' vendeair. Ce jourla, les gens d'Arneke n'achetèren-t póint le Cri. A Hazebrouck, on ne compte plus ies Chretiens qua se sont agenouillés dans le confejssitonnoil sans ob'tenir f absolution,; paree qu'ils étaient suspects de sympathie pour le depute sortaut. Enfin, on a decrété que tout enfant dent le père voterait pour l'abbé ne feraifc pas sa première communion. M*.. Lemire ocoupait a son journal plusieurs jeunes filles, plieuses ou margeuses; un prètre se rendjt ciiez les parents de ces demoiselles et leur enjoijpait d'avoir a "reürer leurs ülles' de' ce iuiliêu de perditionet d'impiété. Et la Mste n'est pas close. Durant deux seimaines êncore, la lutte va se poursuivre sur oe terrain, de soi"te qu'en cette Flan- int qu'ajilears, des gens qui ne seront pas en» état de grace. Et nous. n© parlous pas des églises oü, a l'arrivée de l'abbé Lemire, les enfants de chceur et-les chantres s'enfuient dans la sacristie. Et passons aussi sur les injures venimeuses que les bedeaux lui orient quand il. sort du «lieu saint». L'abbé Lemire s'est rendu hier a Steenvoorde aux obsèques d'une religieuse de Thospice; comme il aliait a l'offrande, le depute d'Hazebrouck: a vu refuser son obole. L'abbé a fait constater le fait par des témoins. Que de laideurs et de tiïstesses ! Mais nous en avons vu bien d'autres chez'nous! M. Boucai>d a entendu jeudi soir Mme Remy, directrice de l'agence de placement, oü Mme Caillaux alia le' 16 mars dbercher une cuisiniëre. Mane Remy a declare que c'est a 4 heures que Mme Caillaux est venue chez elle. Cette^ deposition n'étant pas conforme a la declaration faite par 1'incul.pée lors de son dernier interrogatoire, notamiment en oe qui concerne Theure, M. Boucard confrontera la semaine praeïhaine "Mme Remy et Mme Qaillaüx. Le vol de la u Joconde » M. Drioux, ju ge d'instruction, ayant re-9Ul:a réponse aux deux commissions rogatoires qu'il avait envoyées a són mllègue de'Plo.rence au sujet du col de la Joconde, a.proiciédë jeudi a un nouvel interrogatoire de Vincent Lancelotti. Gelui-ci après avoir entendu la lecture des dléclariations de son complice Perïfg-: gia affi'ranant que Lancelotti avait conserve chez lui la Joconde pendant un mois et demi, a qualifie .ces declarations de mensonge et de crime.- * Lanoelotti a également nié avoir eu con-, naissance des pourparlers qui eurent lïeiïentre Perugigia et les antiquaires ■ C.orbineri et Gory pdu-r la vente de la Joconaé* Incendie d'une filature Un million de dégats Une filature située pres de la gare SaintSau'veur, a Lille, et occupant 3Ó0=ouvriers a été détruiteen partie jeudi matin par un violent incendie. Les pompiers ont pu localiser le feu dans les magasins d'étoupe et de lin. Les dégats sont évalués a prés d'un million. ALLEMAGNE A Corfou Le chancelier de 1 empire est a Corfou. Il a conféré avee l'empereur. M. Venizelos est attendu. L'empereur a fait jeudi matin sa promenade habituelle. Il était accompagné du chancelier. Pour le déjeuner a midi, l'empereur et l'impératrice avaient invite entre autres les ministres Venizelos et Streit, ainsi que le ministre pléniDotentiaire le comte Quadl. Dans le courant de la matinee le chancelier avait rer;u la visite des mïnistres Venizelos et Streit.- Le dirigeable (( Hansa » Le dirigeable Hansa panti mercredi soir, vers 11 heures, de Berlin, est arrive jeudi matin, vers 7 h. 1/2, a Hambourg, et a atterri noirmaleinent devant le hangar-de Fuhlsbuttel. Le vent était tres violent et soufflait de cöté, aussi le Hansa ne put-il être introduit dans le hangar. Il a dü re- prendre son vel. Après avoir évolué pendant deux hetires au-dessus de la ville, il a atterri de nouveau devant le hangar, mais le vent étant- toujours aussi violent, il a dü a nouveau s'élever dans les airs. La grève des chauffeurs a Berlin Le comité de g'rève des chauffeurs de taxi-autos. a -Berlin a établi qu'il y a, jeudi, 830 grévietès, soit 380 de plus que mercredi. On prévoit une grande extension du mouvement. - Un pair qui ne peut pas siéger Parmi les nominations a la chambre des seigneum de Prusse, récemment signées par l'empereur G'uülaume, figure. Geile de M. Otto Meyer, notable négociant de'Kcenigis'be^g. Selon l'usage, le nouveau Pftir du royaume adressa an bureau de la haute assemblee sa photagraphie et une fiche biographique. Il reent la réponse suivante.: « Le négociant -en gros, président du corps des mafohands d'e Kcenigsberg et prorpriétaire de terre' noble Otto Meyer ne pourra pa* exeroer le man dat qui lui a été conféré a la chambre des seigneurs, car, en sa qualité de consul general d'Autriche-Hon-grie, il se trouve encore au service d'un |Etat non al Iemand. (Paragraphs 7 de l'ordohnance du 12 oetobre' 1852.) » iVT. 'Otto Meyer aura la ressource de dé-j missionner'* comme consul general, sïl vent siéger comme pa^:.' La förme! M. Deumeland, déplité a la diète de Brunswick, signale le MïisuLvant quiconstitue un exemple remarquable de Tèsprit buiieaucratique dans son pays. Il y a quelques années, a la suite d'un accident, le balancier d'une pompe fut oassé dans une maison forestière. Le garde-forestier crut devoir faire procéd-sr a cette petite reparation urgente, puis il fiUfigurer le montant ^'75 centimes — sur son ralevé trimésiriel des déipenses. CeJa lui valut une verte semonce de ses supérieurs, et le ceh.éei.1 de transmettre désormais des demandes du même genre par la voie hiérarchique. Quelques années plus tard, le balancier cassa pour 4a seconde fois. Le gardéKforestier, assagi pair 1'experience, adressa a ses supérieurs un long processverbal. • Le papier fut transmis au service competent, qui chargea un surveillant de se rendre'sur place pour les constatat:.ons. ^^.■eut un second rapport, puis viilt un assistant des constructions. Sur un nouveau rapport, arriva l'ingériieur des ponts et ohanssees. Ce haut fonctionnaire vint en automobile, et, quelques semaines plus tard, la reparation était faite., Elle coü-ta aux contribuables 87 fr. 30 ! Accident au Zeppelin 5 De Johannisthai : Le dirigeable militaire Z 6', qui avait fait aujourdUiui une ascenEsion,-a.e-u, un atterv-issage -d-ifiicila sur raétodrome de Xohannistlial. A la suite d'un coup de vent le dirigeable a donné 'de la pointe contre le sol. Son couloir a.été enfonoé -a l'avant. Le dirigeal)le a pu être rentré dans le hang-ar. Un village incendie Un grand incendie a éclaté jeudi dans -un Village de la Poméranie, a AdligLon-ken. Tout Je village, compose de-31 maisons, a étéreduit en cendres. Beaucoup de bétail a péri dans les flammes. Il gèle;'k% La nuit de mercredi a jeudi le therm0mètre est descendu jusqu'a prés de O degré dans presque toute 1'Allemagne. Dans la For'êt Noire, on a constate jeudi matin 6 degrés au-dessous de ^éro. Dans la vallée du Rhin il y avait de 2 k 3 degrés de froid. Suicide d'un millionnaire Un multi-millionnaire, nommé Jacques Khoun, qui était fiancé a une artiste d'un theatre de la ville, s'est pendu la nuit de mercredi a jeudi, a Francfort s/Mein. On ignore les causes de ce suicide. Un moniunent en danger Les récentes tempêtes qui ont sévi sur la mer Baltique ont mis en danger un monument historique situé sur la-cóte de l'ïle de Rugen. C'est une statue du Grand Electcur de Brandebourg, érigée en 1855 pour rappeler la conquête de l'ïle sur les Su-édois en .1678. Au début, le monunnent s'élevait a une cinquantaine de metres du rivage. Le flot a peu a peu envahi les terres et, a la suite des tempêtes de ces jours dernjie^s, l«a mer vient maintenant baigner le pied du monument. Si des mesu-| res ne sont pas prises è, bref délai, le monument pourrait bien ne plus résister a] une prpchaine tempête. Le coüt d'une omission Quand eut lieu, au début de ce siècle, la revision générale du cadastre, la ville de' Lieg'nitz, .en Silésie, chargea son ancien architecte municipal, Werner, de faire le relevé du territoire urbain et rural. Ce travail est terminé depuis quatre ans, mais on vient seulement de s'apercevoir qu'il était sans voleur legale. M. Werner, maintenant décédé, n'était pas géomètre asse'rmenté.-La tache, qui a dure prés de dix années, devra être recommencée et, dans la - derniène assemblee communale, le bourgmëstre a demaradé le vote d'une première annuité sur les 112,500 francs que coütera tout le travail. AIVTGLETERRE A LA CHAMBRE DES COMMUNES Les Nouvelles Hebrides Répondant k une question, sir Edward Grey dit qu'une conférence entre la France et l'Angieterre aura lieu d'ici peu au sujet des Nouvelles Hebrides. Ni 1'Australië, ui la Nouvelle Zélande n'ont été invitees a envoyer des délégués a cette conférence, mais on a donné l'assu»rance a ces deux colonies queues seront averties avant que de nouveaux arrangements so lent con eins. Des suffragettes incendient un chateau Des suffragettes ont incendie un chateau inoccupé a Londonderry-(Ulster). La police a découvert un avis priant le propriétaire de s'adresser a sir Edward Carson pour la reparation des dommages et revendiquant le vote pour les femmes. Un drame aérien ? Un chalutier du port de Grimsby a ramene jeudi une partie d'un hydravion ou d'un hydroplane qu'il a trouvée en iuer, il y a une semaine, en- vue de la cöte-noxd de PEoosse. Cette pièce mesure 16 pieds de longueur et ne parte aucune indication. .' Elle a 'été déposée au bureau des naués de Grim&bv. Guillaume II n'ira pas a Bucarest Dépêche de Berlin. ; Dans les milieux politiques on declare quelle bruit qui a couru dernièrement d'une visite de l'empereur Guillaume è, Bucarest, est infondé. jHS- PAYS-BAS En vue de la IIP conférence de la paix Le ministre des aftèires éfcrangères a recu aw Palais de la .Fa'ixi. a La Haye, le comité exécutif de rünioir intcrparlementaiire. Le président, lord Weardaie.-a nrésenté le projet élaboré par la commission de l'Union au sujet de i'oi-ganisation du comité international de preparation de la IIP conférence de la paix. L'Union inIteirpanlementaire vomdrait que le conseil adiminjsitratif de la cour d'arbitrage, compose des müüstres acerédités a La Haye, fonctionnat comme cè-rpsl electoral pour la designation des memlires du coïnité. | Le ministre a répondu que les pourparlers engages par lui avec le gouvernement russe au sujet de .riifetitution du comité préparatoire ne sont nas encore terminés, mais qu'il esperait pöuvoir donne/r tres prochainement une réponse definitive au comité. ITALIË Un congres d'antivaccinateurs Le congres international contre la'vaccination a inauguré ses séanoes, a Rome, dans la. salie de l'Inftatut d'hygiène, en presence de nombreux délégués italiens et étrangers. Le eonflit des chéminots . Les -délégués du s-yndicat des chéminots, dont le siège est a.Ancone, ont été recus par le ministre des travanx publics. Le ministre leur a fait des.declarations qui peuvent se résumér ainsi :. 1° Le mois pro chain sera convoqué un conseil comprenant les représentants éius du personnel des ehemins de feir conformjément a La loi du 13 avril 191 f; 2° On procédera a la nomination d'une commission cnargée die faire une enquête sur la situation du personnel et de proposer les mesures nécessaires ; 3° On présentera prochainement au parlement des pro jets relatifs a une améüioKation immediate des'pensions et des.petite gailaires, a la reduction des. heures de travail et a laugmentation du tarif des. trains directs et-(M marfohandises sur ■des parcours rédufjte;:Ji AUTRICHE-HONGRIC L'entrevue d'Abbazia MAROG Prisonnier Le commandant Delval est toujours detenu prisonnier dans une tribu. II est garde è, vue, mais il est tres bien traite. Des vivres et des vêtements lui ont été envoyés par sa familie. Des pourparlers sent ouverts pour le rachat du"prisonnier. AFRfiOUE La delimitation du Cameroun Dépêche de Berlin : Les pourparlers entaméstamésa Bruxelles le 11 mars au sujet de la delimitation du Cameroun ont été clos le 9 avril par un* protocole auquel ne manque plus que 1'approbation des deux go uvernements. En general, l'accord complet s'est établi entre les commissaires' pour les 3,000 kilometres de frontière dont ol s'agissait. Des divergences subsistent pour un parcours de 6 kilometres sur l'Oubanghi, en amont de Singa et pour l'ïle Walsaehè dans le Logoné. 11 reste également a regier la question des iles en face des rives allemandes du Congo et de l'Oubanghi et des lies du Chari. La pretention allemande d'avoir le thalweg pour frontière n'a pas encore été recónnue par la France. ETATS-UNIS Les torpilles américaines La cour federale a rendu une decision defendant a la compagnie qui fournit -les torpilles a TEtat, d,"e divulguer aux puissanoes étrangères les methodes de construction des torpilles employees pa-r les Etats-Unis. La maniere forte Mercredi, a Tulsa, dans l'Okïahoma,' le gouvernement, désireux d'empêcher les paris aux courses, a fait tirer par la milice une salve de coups de fusil au-dessus •de la tête.des jockeys, au moment oü les ohevaux entraient en ïigne, Aucun jockey n'a été blessé, mais la course s'est terminée par une débandade. Les autorités déolarent que si une nouvelle course est organisée, elles feront tirer sur les chevaux. - L'excursion en mer projetée par le comte BerdhtaLd et 'le marqnis dl San Giuliano n'a pas pu avoir lieu pair «suite du mauvais tenifps. -Les minastres sont restés toute la mat^e dans leurs appPYtemen.t! |vailier. ïiift ont' diéieüne en'^e^J L'après-midi le rnarqu^di San Giuliano a fait avec.la comte^e^ de BerchtoM une excursion en automobile. Pendant ce temps les ambassadeurs, due de Avarna •. et • Merey-Kapos-Mere,. aveo d'autres personnages des .deux suites, ont fait une excursion a bord du torpiHeiir Tatra dans le golfe de Quarnero. Le comte de Berchtold avait accompagné les excuirsionnistes juscru'au navire. Après le diner, M.di San Giuliano a eu un entretien avec le comte Berchtold. L'ambassadeur d'ïtalie a" Vienne et I-ambassadeur- d'AutriebeHóngrie a Rome ont pris part a eet entretien. RUSSIE Le tsarevitch est rétabli Des nouvelles' recues de SaintPéters-bourg -a Berlin annoncent que le ts/arer vitch est eomplètement ïétabli et que la raideur de son genou gauche a eomplètement disparu. A la frontière allemande Dépêche de Berlin : Süïvant la Gazette de Hult heures, le ministère de la guerre de Russie a rédigé un nouvel ordre de service pour la surveillance dfe la frontière. Ce nouveau reglement dónne des indica BftESBL Une interview de M. Winceslao Braz M. Winceslao Braz, interviewé, a affirme la nécessité de ram en er les dépenses publiques au niveau des recettes et de dévelcpper .Fexploitation des richesses natu-1 relies du pays. La production. du coton 8 du caoutchouc esb suscöptible ele grands proigrès. Lé.Brésil. est dans 'des conditions! exeeptionneilies pour devenir un centre d'élevage et d'exploitation des viandes congelées, dont 1'Angleterre isurtout fait une grande consommation.' C'est surtont sur 1'industrie dn f er que nous devons fonder les plus grandes espéranees. Le jour oü le haut-fourneau électrique sera -adopté, TEtat de Minas Geraes produira' des quantités incalculables de fer et d'acier. Nos - nombreuses cataractes i>ermettent l'exploitation de l'électr o-metallurgie. Un jour viend'ra oü le chiffre de nos exportations de fer et d'acier dépassera de beaucoup le chiffre actuel du café et du caoutchouc. M. Winceslao Braz a ajouté qu'il était nécessaire de sélectionne-r les colons. Il a qualifie le dévêloppement"de l'instruction publique de problème capital par excellence. fVZEXIQ'UE LA SITUATION SE GOMPLIQUE L'action des Ëtats-Unis Les journaux anglais con&tatent la gravité de la situation au Mexiques et ia possibilité de complications avec les puissances européennes. Ils ne croient pas que Ies Américams avanceront sur la ville SïffisSISSSrS SS™~£s-»r« fermeté et de toute sa patience pour échapïper a la tentation d'imposer la paix au Mexique par les armes. Lorsque M. O'Slaughnessy avertit le président, mercredi, qu'une demonstration navale aliait avoir lieuv le general Huerta prétendit que l'arrestation des marins aanéricains % la Vera Cruz était un incident qui devait être'réglé par l'arbitrage de la Cour de La Haye. Le président Wilson répondit que cette demande n'était qu'un subterfuge pour gagner du temps et que les Etats-Unis ne l'admettraient pas. On rapporte que des demonstrations antiaméricaines se sont produites k la Vera Cruz et en d'autres endroits. Suivant un télégraanme de la Vera Gruz, un avis annohce qu'.il ne sera permis a aucune chaloupe d'aïler : a terre tant que la situation restera tendue. Le paquebot Esperahza a débarqué sa cargaison et se rendra a Galveston par ordre du gouvernement. M. Bryan a annoncé que toutes les ambassades et legations des Etats-Unis' ont recu, par télégraphe, Fexnosé des motifs pour lesquels la flotte amèricaine part pour les eaux mexicaines, afin de les faire connaitre aux gouve moments étrangers. Le département de la marine expilque que le paquebot Esperanza a été aff-rêté pour être place soils les o-rdires du contreamiral Fletcher, afin de reoevoir les réfugiés de Tampico. Huerta consulte le sénat Le general Huerta a soumis les demandes des Etats-Unis au sénat rnexicain. DÉTENTE Le salut au drapeau américain D'apfrès une dépêche officielle recue a Washington jeudi matin, all h. 40, lé président Huerta a virtuellement promis de saluer le drapeau américain. La crise est terminée, dit-on a Washington Dépêche de Washington ; M. Bryan dit que la situation est niaintenant meiMeure en raison de la decision du general Huerta. On annonce officieusement que si la reparation demanöee est accordée plusieurs vais&eaux, en route pour lé Mexique, pourront être rappelés. Dépêche de New-York : Le bruit court que le général Huerta veut'bien saluer le pavilion des Etats-Unis &' condition que effectivement le personnage dont on L'a chargée ? Comment. rie serait-elle . pas incitée a faire du mensonge une vérité? Elja se soit mieux armee pour plaire que. beaucoup des. 'riches clientes devant lesquellés elle défilé. N'est-il pas presque fatal qu'elle prête facilement 1'oreil.le a des propos qui lui promettent un changement "de condition? C'est la fonction même qu'on lui .avaitimposée qui compbrte en elle quelque perversion. Les maisons de couture en renom J s'étonnent un peu . in^énument,a ce qufjl semble, dene pas garder longtemps leurs mannequins. On ne. «figure» pas impünément une mondaine' ai qui la fortune a souri. Au demeurant, la rue ^ela Paix, oü se dé'citte la' mode, est un ,cbin.pittoresque et amusant de Paris, malselle n'est pas une école de morale; Il y'aune opposition trop manifeste, entre.^oeuvre somptuaire qui s'accomplit dans lesateliers et rhumilité * des retributions. L'heure de la sortie de cesateliers^est u-a: spectacle charanant, rnais-ce spectacle/'sJton .ne robserve- pas superficiellement,convie a des reflexions assez inquiétantes. Il y a des visages sur lesquels on lit des impatiences et des rancoeurs: C'est la.grosse question qui se pose'de 1'insuffisance des salaires féminins.. ;. Les «mannequins», encore, constituent,dans le monde de la mode," une espèce d'arisfocratie." Mais les autres! On* les appelle volontiers les «petites fées parisien*nes»; on* vante leur adresse, leur gout,leur ingéniosité. Cependaht, quel inflmebudget est celui que leur permet d'établirleur travail, avec les périodes de mortésaison et les chumages forces! Il y a la'de quoi comprendre, tout au moins, dés lassitudes et des aspirations,, si ionprudentes qu'elles puissent être, a secouer cejoug...Paul Ginjsty. (Corrcspondance particuliere de I'Etoile Belöb) Paris, 16 avril. Syndicalisme pourri Ce qui était prévu est arrive: Le nombre des adherents ouvriers a la C. G. T. diminue de jour en jour. I>a tactique outrancière a fait son ceuvre. D'etre toujours en grève sans rien obtenir les cotisants se sont lassés. C'est de moitié que la C. G. ï., cette an-née, devra.réduirè son budget de propagande. Ce n'est pas que les libertaires qui si.ègent a larde Grange-aaix-Belles manquent d'intedligence! Mais la doctrine'individualriste ne va pas sans autoritarisme et ces messieurs estiment que la oü ils sont ils doivent rester de i>ar ou ■maigré la volonté du peuple. Depuis longtemps vous connaissez la source du mal : Les syndiquès voudTaieiit clianger de dirigeants et ne peuvent y parvenir. Ils savent létruquage du vote cc par syndicat » et il se révolteht,''carr'ément, a l'idée qu'un groupement 'de cinq blanchisseurs a autant de puissance consultative que les 140,000 mineurs ou les -iO',000 metallurgist es .de France. Les libertaires;dirigeants ont conscience de cette révolte. Mais • pourquoi s"em aller quand les.places sont bonnes? Chaquè congres truqué comme chaque re^e|rendum| ne leur donne-t-il pas raison?, Bref, voici un résultat : La corporation' du Batiment vient de convoquer ses m.embres adherents et cotisants. EUe a dü con-i stater qu'au lieu de se chiffrer par' quatre-ï vingt mille et plus comme au 'témps passé, ils se trouvaient réduits a quanante1 cinq mille, è, peine... .C'est la fin du mouvement syndicalist^' en France si cela continue. Les délégués ont. reconnu eux-mêmes « que la tactique . n'était pas bonne ». Un déléguó allémand! le leur a assure, d'ailleurs, et leur a demande naïvement pourquoi ils avaient! abandonné' le f possib'ilisme -d'autrefois pour une' iatransigeance' superbe, mals nefaste?... Personne n'a répondu au dè. légué aililemand qui eut cette dernière.et','.. — Nr ous, a votre place, au lieu de faire f de 1'agitation, nous organiserions la vraie defense ouvrière par le perfectionnement technique... Incomprehension^' générale, ' 'd'aborfl', puis lueurs : L'oratéur d'Outre-Rhin expliquait obligeamment que si trois cent' [ mille ouvriers étrangers • trouvaient du travail en France c'était' uniquement paree que ia C. G. T. se préoccupait beaucoup plus .d'avoir du monde dans la rue pour consipuer, tel ou tel ministre que d'èduquer professionnellement sa cohue de nianceu'VreS'?' Le maitre d'école allemand a déja donné la lecon cru elle a la classe bourgeoise de Franco. Il l'offre,5a moins de frais, :a la; classe ouvrière. Il lui montre le but a atteindire pour povvoir tutter socialement : 1 organisation d'un enseignement pr'ofessionnel ét "technique qui' donnerait des armes. a l'ouvrler de France pour la lutte ineluctable. Mais allez done proposer aux libertaires de la C. G. T. de se consacrer uniquement au votede la loi Astièr en i'appliquant' par avance ! Cela n'aurait a, leurs .yeux que trop peu cFaililiure. Leur expulsion sans püirases de 1'immeuble federal en aura peut-êtrë plus, certain jour... Louis Maurice. {Correspondance particuliere de TEtoile BelgsJ Paris,' 15 avril. LES THEATRES A PARIS « Tout a coup »,, au Theatre Sarah Bernhardt Le Theatre Sarah-Bernhardt vient de rep resent er Tout a coup;.., piece en trois actes, de MM. Paul et Guy et Cassagnac. C'est l'ceuvre de début de deux jeunes journalistes qui portent un nom célèbre et respecté et qui eux-mêmes bénéficient d'une tres legitime sympathie. Tout a coup est.un drame bati sur une situation tragique et qui ne recourt a aucun evenement extérieur pour le développer psychologic

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