L'étoile belge

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s.n. 1914, 19 Août. L'étoile belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/db7vm43j1n/
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1 "li11MM MIT 11 liWfciwuriTTCflB—Mh^ninraàagatgajaM—aMg—18B—EMMBa—j—BMg5MMB3P- l"ff rffM IKHIir VWrM»^W«IfcaMM5aWll»>l*«*¥illlÉTllW»WrXf> MMMWBBMMMBBBB—B—H3—EPhI III MI>aÇBÇgagij^.jL>^.&aBM^^li^^ IJ IIM^MBMBMÉaBMEMMWMMaMMMMaBaBMHWMEaaBHgaMM———q—1 Mercredi 19 août I9Î4 65' année, — 2*r° 2Bi Baromètre du 38 août 11 "'* heures —————— " L G E i'j ^coac/er^ "î"p .3 4 *4- t •»*■* L France, Angleterre, Allemagne et l 9 »-," ) par trimestre m , ANNONCES : 43 c™ la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. 1 u "'" de 1 institut métèorologuii.o. ^ ent faible, beau OjlllLlUll Tî tous paya de l'Union postale. ( payable d'avance S», pnntimno in IHlittoM Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, Servl«e 4c* malle* Orteade-Doavrêi Hollande, 7 fr. — Grand-Duchô, 6 fr. J mandat-poste tjy? tbiltliliCd 10 iSlIlliCI U 36, rue Neuve, paraissent lo soir mèma. Ftat do la mer le 18 à 16 heures • agité» LA GUERRE LA SITUATION Mardi 18 août, il heures matin. (Officiel) : Rien de changé depuis hier soir. La situation reste excellente ; polir notre armée. , Mardi, 18 août, 0 heures soir* (Officiel)-: La cavalerie allemande, repoussée dimanche et lundi par nos ( troupes, s'est retirée vers le nord-est. Rendue plus prudente par la sévère leçon i qui lui a été administrée, elle n'a fait aucune tentative contre notre armée. Au nord de la Meuse, la situation n'a pas changé. Les cavaliers allemands, loin de revenir à l'attaque, élèvent des retranchements sur divers points. LES FORTS DE LIÈGE Contrairement à ce qu'annonce YAlge~ fiieen Handelsblad d'Amsterdam, aucun l'ries forts do Liège ne s'est rendu aux Alle-j> mands* v ' sLe centre dn pays n'est pas menacé • D'après des renseignements qui nous \iennent-dc bonne source, nous croyons pouvoir annoncer que toute crainte d'in-icursion allemande vers le centre du pays semble devoir être écartée. Cependant on continue à prendre des précautions afin de f-rer à tout changement îide tactique chez l'ennemi, r A propos d'un communiqné officiel ; Nous publions volontiers cette lettre qui exprima une opinion que le sentiment publie approuve assurément. « Bruxelles, le 17 a'oût. ¥ Monsieur le Directeur de l'Etoile belge, E/V. » Un communiqué officiel, de source Jielge, croit utile de rectifier une note du 'Journal, de Paris, disant que « c'est grâce ?» aux forts de Liège, à l'aimée belge et » à la cavalerie française que les Alle-ifc mands restent accrochés à la ligne de la Meuse. » . î> Cotte rect'ficaJfcSoçi ?ia s'expliauû pas {l or- c'est le Journal qui est dans le vrai. En effet, s'il s'agissait simplement de la ligne de la Meuse, dans la province de T.iége, on ne conteste pas que c'est à l'armée belge seule, — qui s'est montrée héroïque et digne des plus vaillantes armées, — qu'on doit l'arrêt de la marche en avant des Allemands. ; » Mais la ligne de la Meuse part de i'Givet jusqu'à Visé, en Belgique, et c'est .cela que le Journal a voulu dire. Plusieurs combats d'escarmouches, dont plu-[sieurs importants ont été livré's dans la {province do Namur et ont donné !" avantage aux soldats français. ; » Il m'a donc paru étonnant qu'on ait >ru bon de rectifier la note du Journal, i'd'autant plus que cette rectification peut fj prêter à équivoque. » C'est ce que bon nombre de Belges et 'de Français m'ont fait observer. | » Que rien ne vienne troubler cette belle Confraternité d'armes franco-anglo-belge! ' / ' » Recevez, etc. Ë » Un Belge, m '» (Signature.) 3 Vhlans attirés dans une embuscade. Leurs exploits Lundi niatin on a signalé une escarmouche à Grand-Monil, près de Gem-bloux. Des soldats cyclistes français ont été poursuivis par des uhlans. Les cyclistes les ont attirés dans une embuscade. Deux uhlans ont été tués et les trois autres, blessés, sont .(morts peu 3près. Lundi matin des troupes allemandes ont tué à Grandleez un porteur de télégrammes qui ne voulait pas communiquer le texte de ses dépêches. Dimanche, à Gembloux, quatre lanciers qui défendaient un pont ont été attaqués par une cinquantaine d'Allemands. Un lancier a été blessé et les Jrois autres ont pu s'échapper. « Un habitant de la localité qui avait assisté à cette attaque a été tué par les Allemands. Deux personnes qui passaient à bicyclette près d'un champ et qui voulaient prendre la fuite en apercevant des uhlans ont été, l'une tuée et l'autre blessée. Mardi matin on ne signalait à Gembloux et aux environs aucun mouvement des troupes ennemies, Uhlans tués Un communiqué annonce que lundi friatin, à 6 heures, à Dinant, sept uhlans jfaisant partie d'une patrouille ont été iués. Les autres se sont enfuis. Caiitonnemenîs Héla cavalerie aliénais Une partie de la cavalerie allemande était cantonnée, mardi matin, entre ftVelm et Ottenhoven (Limbourg). JV [ Chute d'un avion allemand ' Un avion allemand faisant une reconnaissance au-dessus de Givet a essuyé des coups de feu et est .tombé à Has-I tières. 1 i A Landen et Ottignies i e" Mardi matin, aucune troupe ennemie ] e. n'était signalée dans els environs de j Landen et d'Ottignies, :e Le récit d'un officier français ? ^ blessé devant Binant i" Un officier français, qui a été blessé, sa- 1 u medi dernier, au cours de l'engagement ; 1- qui a eu lieu près de Dinant, fait le récit i. suivant : ] it « J'étais, vers G heures du matin, avec i ma compagnie en avant-garde ; je fis por- : ter mon unité en deux fractions — une à ' gauche, l'autre à droite de la Citadelle de ' îl Dinant. Je commandais celle de gauche — ' . comprenant 100 hommes. J'avais reçu l'or-J1 dre de tenir bon au-dessus des carrières 1 u" qui se trouvent à gauche du fond de Leffe : afin de permettre le débouché sur l'autre i rive de la Meuse. 1 » A 7 h. 1/2, bousculés par la colonne allemande qui descendait sur Dinant avec ce de l'artillerie, je reçus l'ordre de battre en lu retraite vers le pont de Dinant. ce » A ce moment, je reçus une balle à-la et tête qui ne fit qu'érafler le cuir chevelu, e- » Je tombai dans une carrière et me le fracturai la jambe. Au même moment les Allemands nous poursuivaient à 50 mètres, is Mes hommes- sont venus me chercher et li. m'ont transporté jusqu'à la crête des ro-la chers qui dominent le Couvent des pères ie Prémontrés. Pendant ce temps, le feu était r- si meurtrier que je dis à mes hommes de ié- m'abandonner. J'ajoutai que j'allais es-:s, sayer de me laisser rouler jusqu'au bas du nt petit bois. Je le fis tant bien que mal, toujours sous une pluie de balles. Les Aile-le mands ne dépassèrent pas la crête où ils st étaient, à 250 mètres de moi. Lorsque je u- fus au bas du bois je vis des maisons et u- quelques personnes aux fenêtres. Je criai: la « A moi les Belges! Je suis officier fran-n- çais1 » » Et exposant mille fois leur vie pendant lit 10 minutes — Marie Dissy, Camille Jac-!?, quet, Antoine Pire (ce dernier a été blessé ut au cours de la journée), Joseph Marette, Bobert Emblème, C. Michotte — vinrent et me chercher, me transportèrent d'abord chez eux puis chez les pères Prémontrés Ue qui me soignèrent admirablement, jusque e ! dimanche midi. Des brancardiers volontaires et des pères Prémontrés me transportèrent ensuite sur la rive gauche, dans un hôtel où se trouvait un lieutenant-aviateur du 4" de ligne qui me conduisit ensuite en ,g auto à Pliilippeville, au couvent des Sœurs de Notre-Dame, où l'on me fit un panse-î ment définitif. J'ai été soigné par tous r_ comme si j'étais un de leurs compatriotes. n_ Mon but est de faire savoir que si j'ai été I sauvé, c'est grâce aux Belges qui, au ris-_ que de se faire tuer, m'ont retiré des mains y* des Allemands. » s-esÎU Récit d'un sergent allemand 53 Un sergent allemand, d'origine alsa-,s. cienne, qui a pris part à la bataille de u_ Liège et a, à la fin de cette bataUle, quitté les rangs de l'armée allemande, a fait le récit suivant en arrivant en France : Convoqué à son ancien corps, la veille de la mobilisation, il a été envoyé immé-C- diatement à Aix-la-Chapelle, où il a été es habillé et équipé en compagnie d'un grand nombre d'autres réservistes et versé au [it 165* régiment d'infanterie (Quedainbourg, r,s IV corps d'armée), qui arrivait par voie ferrée, à demi-mobilisé. •D'après lui, ont pris part, au début, à 'T l'attaque de Liège : une bonne partie du n' IX' corps, le VIIe corps en entier, le X* -S corps en entier et une brigade du IV" re corps. Jusqu'au 7 août, date à laquelle il a déserté, il affirme n'avoir jamais enten-n- du parler de la présence sous Liège ou en g. arrière des III* et XI* corps. Mais on parlait de l'arrivée comme renfort du reste du IX" corps et aussi de la Garde. Avec la division de cavalerie qui a franchi la Meuse à Visé, il signale la présence . de trois ou quatre compagnies cyclistes. Son régiment (165*) se porta d'Aix-la-Cha-1S pelle sur Verviers, puis suivit la vallée de té la Vesdre. Jusque-là le moral des hommes était assez satisfaisant : le colonel, les chefs de bataillon, les capitaines surtout -, leur parlaient assez fréquemment et leur [{S annonçaient que les Anglais restaient neutres, que les Belges les laisseraient passer le sans résistance, que la situation était bien q meilleure qu'en 1870, car on allait arriver de suite sur le dos des Français, et on serait à Paris dans quinze jours. Cependant un certain nombre de réservistes n'étaient pas contents, car ils se demandaient pourquoi on faisait cette guerre. En approchant de Liège, on entendit en '* avant de violentes canonnade et fusillade S- (la brigade du VI* corps, dont faisait partie le 165*, marchant en échelons, en ar rière et à gauche du X* corps). Les hommes commencèrent à s'émouvoir, car on leur avait dit et répété que les Belges ne feraient aucune résistance. Le 4 août au soir, le régiment arriva enfin près du château, à 1 kilomètre nord de Massonheid, où il s'installa au bivouac. Beaucoup d'hommes étaient éreintés et tenaient à peine debout. Depuis leur départ d'Aix-la-Chapelle, ils avaient été nourris uniquement de vivres de conserve et d'eau. Le 5 août au matin, on distribua à chaque homme un petit morceau de saucisson. S Le régiment resta une partie de la jour-t née immobile près du château, avec un régiment d.u X° corps ; tous deux constituaient une réserve. Dans l'après-midi, le général von Em-mich, qui se tenait près de Saint-Hadelin, 3 fit appeler à lui les officiers supérieurs et l capitaines des deux régiments. Il leur annonça que la ligne de combat avait subi de fortes pertes, et que la brigade allait se ' porter en avant, en renfort. Le 165* commença son mouvement dans la direction du fort de Chaudfontaine ; mais, au bout de peu de temps, il vit arriver sur lui un flot de fuyards ; c'étaient les tirailleurs <^e la ligne de feu qui ve-. naient de recevoir une contre-attaque belge nî à la baïonnette, et qui s'enfiiyaient dans le e plus grand désordre. Un général arriva alors et il ordonna au 165* : « En arrière ! en arrière ! » Le régiment se retira en bon ordre jusqu'à Gof-fontaine, à une dizaine de kilomètres en arrière, où ils s'installa en cantonnement-bivouac. Les cuisines de campagne arrivè-sa. rent enfin et distribuèrent un repas chaud eut aux hommes, le premier depuis 3 jours, écit Les hommes, à ce moment, étaient complètement démoralisés ; d'abord ils ve-,vec naient de voir leurs camarades en fuite, )0r- ils étaient exténués de fatigue, ils cre-e à vaient de faim ; puis de mauvaises nou-: de velles leur parvenaient : quelques prison-3 — niers belges, puis des journaux saisis dans 'or- les fermes ou villages leur apprenaient ires que l'Allemagne avait déclaré la guerre à effe la Belgique, décidée de se défendre éner-itre giquement et que l'Angleterre se rangeait du côté de la France ; en un mot, le con-al- traire de ce que leur avaient raconté leurs lVec officiers. i en Le lendemain, 6 août, le 165" se reporta à son emplacement de la veille ; des frac-i-la tions furent poussées aux avant-postes et élu. se retranchèrent. Le sous-officier auteur me du récit passa la journée à patrouiller les dans des bois voisins ; son régiment, dit-res. il, ne bougea pas et le soir retourna à Gof-- rt îantein». ro- Dans la nuit du 6 au 7, le déposant, avec ïres neuf hommes, fut encore envoyé en partait trouille dans les bois. Il semble résulter de i de son récit qu'il s'égara et remonta vers le es- nord, dans le voisinage du fort de Fléron. s du il rencontra successivement deux patrouil-tou- les belges, l'une de trois, l'autre de qua-Llle- tre hommes, qu'il bouscula, et finalement i ils fut chargé par un parti de lanciers belges. 3 je Ses hommes se dispersèrent; lui grimpa s et dans un pommier où il resta une heure. Il iai : réussit ensuite à gagner un village et ayanl ran- pris la résolution de quitter l'armée allemande et de s'enrôler en France, il pul lant trouver des vêtements civils et cacha ses lac- effets militaires. Il réussit à gagner Liége; essé puis Bruxelles et enfin Paris, où il a con-itte, tracté un engagement dans le oorps de> rent volontaires alsaciens-lorrains. iord Dans le récit de ce sous-officier, qui pa très ra;t très intelligent, dégourdi et de bonn< 'l11^ famille, il y a lieu de noter encore les trois 'tai- points intéressants suivants : por- jo lcs fantassins allemands ont, paraît ! un il, une grande crainte du corps à corp: 'ciir à la baïonnette. Ils tirent sur l'ennemi qu ' °n s'avance, mais, s'ils aperçoivent que c< 3urs dernier marche quand même, malgré le: "se" pertes, et que l'abordage est inévitable °"3 ils lâchent pied ; ' ^ 2° Le sous-officier a entendu des offi ris_ ciers d'infanterie se plaindre violemmen lins ^ue l'artillerie n'appuyait pas suffisam ment les attaques d'infanterie ; 3° Les hommes de l'armée active resten silencieux ; ce sont, paraît-il, les réservis tes ,plus avertis et plus indépendants, qu font l'opinion et fixent le niveau du mora ilsa- de la trouPe allemande. Ce moral est de ; de venu détestable après les échecs sous Lié îitté ®e' surt°ut Parce que les hommes, en de it le hors I'extr6me fatigue et du manque di nourriture, ont été complètement surpri: eille * attitude des Belges, qu'on leur avai affirmé devoir être tout autre. été and ^ l'odyssée d'un caporal urg, voie Voici le pittoresque récit fait par un caporal du 11° de ligne qui fut fait prisonniei t, à par les Allemands à Queue-du-Bois, le ■ du jeudi 6 août dernier. > X* Dans cette localité, se trouvait une am- IV" bulance vers laquelle fut dirigé le prison- le il nier pour y remplir les fonctions d'infir- ten- mier. Il s'en acquitta avec dévouement, i en soignant indistinctement blessés belges et par- allemands. Un officier allemand, blessé este mortellement, le lieutenant Stockman, du 53' de ligne, pour le remercier des soins qui ran- lui furent donnés, lui fit cadeau d'une lia- ;nce gue de femme qu'il détacha de son doigt, ■s. Le samedi 8 août, le prisonnier belge fut 'ha- dirigé avec un convoi de blessés vers Aix- s de la-Chapelle, mais, arrivé à Clermont-Thi- mes mister, il parvint à prendre la fuite. Le les bourgmestre dè la localité, le prenant poui tout un déserteur de l'armée belge, 1e fit mettre leur en état d'arrestation, mais après explica- ieu- tions, la liberté fut rendu au fugitif, sser qui continua sa route, revêtu d'habits bien bourgeois, les effets militaires ayant été irri- déposés chez les religieux de Val-Dieu, t on La nuit du samedi 8 au dimanche 9, l'es- ?en- capé parvint à traverser les lignes enne- n'é- mies et à gagner le village de Barchon, oc- lan- cupé par l'armée allemande. II y arriva e. vers minuit. Après avoir passé la nuit dans t en une maison bourgeoise, il prit le chemir lade de Liège, vers 11 heures du matin, mais par- comme il traversait vers 1 h. 1/2 de l'après- ar- midi, le village de Saive, il fut requis pai n- un officier allemand ur procéder avec m d'autres habitants à I. ihumation de 350 si ie Prussiens, dont 9 offic ers. Cette opération terminée, il put conti- n n- nuer son chemin et an , a chez ses parents ti rd à Liège, dans la soiré<_ c. Quand il le put, il fiancliit la ligne de3 ;e- forts, pour sortir de 1, ége, fit vingt kilo- rt mètres à pied pour s' mbarquer dans un j 'is train près de Huy et là se rendit à Xa- 0 u. mur pour reprendre d service. j. ue De Namur, il fut env ,yê à Lierre et ren- j' voyé de nouveau à îv.'iui*, d'où il rejoin- e ir- dra son régiment. f, ? c h" l <1 Epi&cde t. . p n, Une SentineUe, da, j une localité du et Brabant septentrion; ' est préposée à la c ■n- garde d'un pont et a ->ente mélancolique- ç de ment l'amorce de la teussée. j se Tout à coup, à cen! oêtres de lui, il voit (_ deux uhlans, à chev : , Avec le plus par- , ns fait sang-froid, il les uste, il vise, il tire ; n e ; en trois coups de fe il les abat l'un et c ri- l'autre et leur fait m 1er les étriers. int II se précipite au?.- tôt pour s'emparer ^ ?e- de leurs chevaux. De paysans qui ont as- n ge sisté à cette scène i îide et dramatique ( le s'étonnent, au bout ■ : quelques minutes, de ne pas 1e voir re' mir. Ils s'enliardis-au sent, s'approchent et découvrent... quoi? gi- la sentinelle évanon ; auprès des deux of- cadavres des uhlan- : lo brave garçon en n'avait plus té mai e de ses nerfs, une c at- fois le danger passé ' >'è- Mais deux uhlans ' e plus manquaient 0 ud à l'effectif des armer impériales... h m- Ie- Un vlon te, , re- Le duc d'Orléans <i mis à la disposition c m- du gouvernement be'se deux mitrailleu- 1 m- ses et 40,000 cartoud1 i jl :nt i à Officiers ii iîiliaires er- e ait Le ~Monileur publi; m arrêté royal des- m- tiné à assurer le comi'Iment en cadres d'of- r jrs ficiers, au moyen de - ms-officiers de bonne c conduite et qui sont reconnus aptes à exer- r rta cer les fonctions d'ott ' ier auxiliaire, ac- L'arrêté s'exprime insi : 1 et Des sous-officiers 'e toutes armes, de r »ur bonne conduite, qu' ont reconnus possé- ■ 1er der l'instruction et qualités requises, t lit- peuvent être commis nnés par Nous com- ' iof- ine officiers auxil^"-' pour 1 durée de la 8 lir-v > eec Les officiers ai iHiires en service rece-pa- vront le même traitement et les mêmes aide locations que les sous-lieutenants et ils ( le porteront les insignes de ce grade. t on. Us pourront être admis dans les cadres t Jil- de l'armée. . lia- Le retrait de la commission d'officier ( ent auxiliaire sera prononcé par arrêté royal, , ;es. dans les cas prévus par la loi. ipa - ( . Il ! int Contrebande de guerre < lie- . . put Lo gouvernement fait savoir aux line- j ses ressés que, pendant le cours des hostilités, ge, il considérera comme articles de contre- on- bande, les articles suivants, savoir ! d®3 'Contrebande absolue i ; 1. Les armes de toute nature, y com- j ,ne pris les aimes de chasse et les pièces dé-,0js tachées caractérisées ; 2. Les projectiles, gargousses et cartou- j a;t_ elles de toute nature et les pièces déta-rpS chées caractérisées; | qUi 3. Les poudres et les explosifs spéciale- j ce ment affectés à la guerre ; , les 4. Les affûts, caissons, avant-trains, i 3le fourgons, forges de campagne et les pièces i détachées caractérisées ; ,ffi. 5. Les effets d'habillement et d'équipe-ent nient militaire caractérisés ; un- 6. Les harnachements militaires caractérisés de toute nature ; ent 7. Les animaux de selle, de trait et de vis- bât, utilisables pour la guerre ; qui 8. Le matériel de campement et les piè-iral ces détachées caractérisées ; de- 9. Les plaques de blindage ; ■né- 10. Les bâtiments et embarcations de de- guerre et les pièces détachées spécialement de caractérisées comme ne pouvant être uti->ris Usées que sur un navire de guerre ; 11. Les instruments et appareils exclusivement faits pour la fabrication de munitions de guerre, pour la fabrication et la réparation des armes et du matériel militaire, terrestre ou naVal ; 12. I.es aérostats et les appareils d'avia-ca- tion, les pièces détachées caractérisées, ier ainsi que les accessoires, objets et maté- le riaux caractérisés comme devant servir à l'aérostation ou à l'aviation. Lïïl- on_ Contrebande conditionnelle fir- ï. Les vivres ; '"t; 2. Les fourrages et les graines propres 'j à la nourriture des animaux; 3. Les vêtements et les tissus d'habille-. ment, les chaussures propres à des usages militaires ; 4. L'or et l'argent monnayés et en lin-juj gôts, les papiers représentatifs de la mon- naie ; lIA- 5. Les véhicules de toute nature pou-Le vant servir à la guerre, ainsi que les pièces 3ur détachées ; ,tre 6. Les navires, bateaux et embarcations ca- de tout genre, les docks flottants, parties tif, de bassins, ainsi que les pièces détachées ; lits 7. Le matériel fixe ou roulant des che-été mins de fer, le matériel des télégraphes, radiotélégraphes et téléphones ; 'es- 8. Les combustibles, les matières lubré-ne- fiantes ; oc- 9. Les poudres et les explosifs qui ne iva sont pas spécialement affectés à la guerre; ins 10. Les fils de fer barbelés, ainsi que les (lin instruments servant à les fixer ou à les ais couper ; •ès- 11. Les fers à cheval et le matériel de par maréchalerie ; \ 12. Les objets do harnachement et de touj sellerie ; L< 13. Les jumelles, les télescopes, les chro- pas nomètres et les divers instruments nau- Li tiques, décl Les achats de froment trar On sait qu'un arrêté royal du 10 août a peri désigné les membres du comité chargés des opérations de contrôle qui se rattachent à la garantie par le gouvernement belge do l'assurance contre les risques de guerre, en ce qui concerne les achats de froment J'la faisant l'objet de contrats conclus ou à conclure avec des maisons américaines par maisons belses'ou des maisons de na tionalité étrangère agréées au préalable par le ministre de la guerre. Un nouvel arrêté nomme membres du T comité : MM. Claessens, président de la I . Chambre arbitrale pour grains et graines à Anvers ; Dossaer, de la firme Van Put et Cie, négociant en grains, à Anvers ; Gri-sar, armateur, président de la Fédération ï n maritime, à Anvers ; Le Jeune, Charles, I H courtier et agent d'assurances, à Anvers. La démission de ses fonctions de membre dudit comité, offerte par M. Van Put, L négociant en grains, à Anvers, est accep- éau tée. Car La rémunération refi aux îamilles des soldats I1" des Le ministre de l'intérieur porte S la yac; connaissance des autorités intéressées que suivant les instructions données à nos "• agents consulaires à l'étranger la rému- mai nération due aux familles belges résidant g'ue hors du royaume leur sera payée par les trêr soins des dits agents sans l'intervention neu des administrations communales. timi Il a été décidé, d'autre part, que l'ac- tain croissement du taux de l'indemnité al- T louée aux femmes de militaires, en raison de l'existence d'enfants, sera étendu à cel- T les qui auraient retenu un ou plusieurs d'oj enfants d'un mariage antérieur et bien rési qu'il n'y ait aucun lien de parenté entre coir eux et le militaire. r-jn( Les commissaires d'arrondissement don- mal neront immédiatement connaissance de ce qui précède aux administrations commu- r/';> nales de leur ressort. Les allocations prévues par la loi du U1 4 août 1914 sur la rémunération pour la période de la mobilisation de l'armée, sont accordées, dans les conditions déterminées par cette loi, aux familles françaises éta- clev blies en Belgique qui en feront la demande p au bourgmestre de leur résidence.. Les envois aux soldats l)lu . Pui En vue d éviter des encombrements l'ac- pou ceptation des envois adressés par les par- jf ticuliers aux militaires est suspendue jus- qu'à nouvel ordre. P ^ Cette interdiction ne s'étend pas aux ,, colis envoyés par des particulière aux ^ unités, services et corps de troupes. ^Tes L'attention du public est attirée sur ce de que les colis expédiés par les militaires (chi aux particuliers continuent à être accep- lait ^ de Les bons de réquisition, ^ir ï , P01 ordonnances, etc. La Banque Nationale de Belgique porte ^ ^ à la connaissance du public que les or- ce^ donnances et mandats de paiement, les dép bons de réquisition n° 32 et les reçus 11 et lerr 116is, assignés soit sur Bruxelles, soit sur tru Anvers, continueront à être payés comme r par le passé. ; En ce qui concerne les mêmes assigna-tions émises payables sur les agences en province, les porteurs sont informés de qu'après visa par l'agent du trésor, ils re- str< cevront de l'agent de la Banque Nationale de un accréditif payable exclusivement, à pre leur choix, aux guichets de la Banque [a r Nationale à Bruxelles ou à la succursale p,u à Anvers. sèd Les correspondances costales We Toi] pour l'étranger Les correspondances à destination des Tel pays étrangers autres que la France et CQ[. l'Angleterre doivent être remises ouvertes à la poste ; celles qui ne rempliront pas î11.a cetto condition seront restituées aux ex- péditeurs ou mises en rebut. Por de Le transport des marchandises II r en Belgique et en France poi L'acceptation des transports de toute ^ nature échangés à l'intérieur de la Belgi- L , que entre stations de la partie non enva- '!rc hie du pays est autorisée en port payé, sf aux risques et périls des expéditeurs, I sans garantie de délai ni déclaration d'in- AU térêt à la livraison, mais pour autant qu'il an( ne puisse en résulter aucune entrave aux en transports de l'armée. , Jusqu'à nouvel ordre, les envois de marchandises dont le transport a été excep- en tionnellement autorisé entre les régions ( belges non envahies et la France seront pai effectués en petite vitesse. ter Lcs envois en grande vitesse restent sus- qC( pendus. Au départ de la France vers la Belgi- . que, les envois auront lieu en port payé par l'expéditeur pour le parcours français mf: et en port à payer par le destinataire pour vei le parcours belge. OÙ Réciproquement, pour les envois de la les Belgique vers la France, l'expéditeur ['o< paiera la taxe pour le parcours belge et rjq le destinataire celle pour le parcours français. ., Les frais de formalité, en douane ou de ( n toute autre nature suivent la même règle, na! c'est-à-dire que ces fraie, lorsqu'ils se produisent sur le parcours belge, sont I perçus de l'expéditeur belge ou du desti- jyi: nataire belge, selon que l'envoi est en pro- CQ| venance de la Belgique ou de la France. Les mêmes fi^is se produisant sur le parcours français sont perçus de l'expédi- ® teur français ou du destinataire français. 'es Quant aux droits de douane ils suivent rer à charge de la marchandise et sont donc chi ujours à encaisser du destinataire.-Les débours et remboursements ne sont is admis. * Les envois ne peuvent faire l'objet d'une ;claration d'intérêt à la livraison. Les :péditeuns sont prévenus de ce que le ansport sera effectué à leurs risques et irils. Le transport des marchandises en Angleterre Le transport direct de toutes les mar-îandises non frappées d'interdiction en-e la Belgique et l'Angleterre par la voie Ostende-Tilbury, a repris depuis diman che ; toutefois, la Société Cockerill ne peut garantir la régularité des départs. Les expéditeurs belges peuvent néan-i moins adresser leurs marchandises en s tout temps à la dite société ou s'informer i auprès d'elle, ponr les envois des pro* t duits périssables, des jours probables de départ» Les envois doivent être affranchis au départ, tout au moins pour le parcours jusqu'à Ostende; ils ne peuvent être gre-• vés de déboursés ni faire l'objet d'une dé- - claration d'intérêt à la livraison. ! Les transports auront lieu ans risques - et périls des expéditeurs. J8 ÉVÉNEMENTS e Japon ccMlemagoe „ qi L'ultimatum clu Japon à l'Allemagne [uivaut à une déclaration de guerre, m ir il est bien évident que l'Allemagne co ifusera de se soumettre ù l'injonction pi îi lui est faite de retirer ses navires tr :s eaux japonaises et chinoises et d'é- gi icuer le territoire de Kiao-Tcheou. A moins que le gouvernement aile- dî iand donne ordre à ses navires de le; îerre croisant dans les eaux d'Ex-ême-Orient de se rendre dans un port ni îutre et de s'y faire désarmer, ces bâ- d£ ments sont voués à la destruction cer- m ine par la flotte japonaise. Les troupes allemandes à' Iviao-chéou ne sont pas davantage en état c] opposer seulement un semblant de ce isistance aux forces japonaises. Elles imprennent en tout (infanterie de ma- d ne, artillerie de marine, pionniers de arine, détachement naval, matelots artillerie, etc.), 126 officiers, 401 sous-ïlciers et 2,503 hommes, soit un total un peu plus de 3,000 hommes. Us mt donc être faits prisonniers soit par s Japonais, soit même par les Chinois, ai manifestent à présent l'intention de D svancer les Japonais. Car Kiao-Tchéou est en Chine. La co-nie allemande proprement dite — ou lus exactement lo territoire affermé, G Liisque tel est l'euphémisme employé ti Dur atténuer aux yeux des Chinois le <*' :it brutal de l'annexion — ne com- b; rend que la ville et le port de Kiao- Ef chéou et un petit territoire attenant, ct 'une superficie totale de 552 kilomè- j es carrés et d'une population globale 3 192,000 habitants, dont 4,470 blancs l; hiffres de 1912). Mais l'Allemagne s'é-lit arrogé en même temps une sorte s protectorat économique, devant ser-ir de base à ses futures prétentions olitiques, sur toute la province de hantoung, une des plus populeuses de dj . Chine (sa superficie est quintuple de ;lle de la Belgique et sa population tr épasse 25 millions d'habitants). L'AI- qi magne, par exemple, y a déjà cons- re ■uit 436 kilomètres de voie ferrée. te L'Allemagne occupait donc à Kiao- ni chéou une situation importante à la ,ji )is au point de vue politique, au point i-e vue économique et au point de vue se tratégique. Car l'extrémité orientale e Chantoung est constituée par une H resqu'ile qui.barre au sud le milieu de 1)1 i mer Jaune, laquelle donne accès vers p! ékin. Il est vrai que les Anglais pos- ^ ^dent sur cette presqu'île le port de Vei-Hai-Wei, à l'entrée de la mer tr aune. p; La présence des Allemands à Kiao- s' 'chéou et au Chantoung était un in- s onvénient pour les Japonais, qui sont ^ îaîtres, par la Corée et la presqu'île de t£ iiao-Toung (avec Port-Arthur comme d, ort fortifié, de la rive septentrionale te e li mer Jaune et du golfe de Petchili, u i n'est donc pas surprenant que le Ja- tt on profite de l'occasion pour se débar-asser de cette rivalité allemande. Son tc lliance avec l'Angleterre lui fournit le j1 rétexte dont il avait besoin pour réa- 1 ser son dessein. Le Japon se bornera h. chasser les Jlemands du territoire chinois, à néantir la flotte de guerre allemande L n Extrême-Orient et à confisquer la otte marchande allemande naviguant n Extrême-Orient. On pouvait penser que le Japon s'em-arerait aussi, d'accord avec l'Angle- | 3rre, des possessions allemandes en icéanie (Nouvelle-Guinée, Kaiser Wil- A elm Land et archipel Bismark, Caro- j ines, Marshall, Marianes et îles Sa- r 10a). Mais cela n'eût pas manqué d'é- e eiller de l'inquiétude aux Etats-Unis, e ù on ne verrait pas, sans s'émouvoir, s 3S Japonais occuper des stations de 0 océan Pacifique sur la route de l'Amé- § ique. C'est pour cela sans doute que jî 'Angleterre et le Japon se sont mis l'accord pour décider que l'action japo- j, laisa ne s'étendra pas au-delà de la n ner de Chine. a Il est en tous cas à prévoir que les Aile- 1 nands, qui rêvaient de conquérir les £ :olonies françaises et belges, vont com-nencer par perdre toutes leurs propres j îolonies, puisqu'ils sont hors d'état de es défendre et de leur envoyer des ! 'enforts. Ce sera le commencement du v S À L'EXTÉRIEUR L'ACCORD ANGLO-JAPONAIS La légation d'Angleterre à Bruxelles nous communique le télégramme suivant qu'elle a reçu de Londres : « Après échange de vues, les gouverne' ments britannique et japonais sont d'ac-j cord qu'il est nécessaire que chacun d'eux protège les intérêts d'ordre général en Extrême-Orient, envisagés par le traité an-* glo-japonais. » Ils ont expressément en vue l'indépen-< dance et l'intégrité de la Chine telles qu'el-i les ont été définies par cette convention. » Il est entendu que l'action japonaise» ^ ne s'étendra pas à l'Océan Pacifique au-< delà de la mer de Chine, à l'exception des mesures qui pourraient devenir nécessaV res pour protéger les lignes japonaises def navigation dans le Pacifique ni au-delà des eaux asiatiques à l'ouest de la mer de Chine ni à aucun territoire étranger, exception faite du territoire occupé par la ! gouvernement allemand sur le continent ( de l'Asie Orientale. g (Signé) Grey. » , LES HOSTILITÉS Débarquement de forces anglaises; en France i On nous télégraphie de Londres, mardi • Ou annocuo qu'hier soir des forces oxpfdi» ' . ' tionnaires britanniques ont débarqué dans d'excellentes conditions en Fiance. Le dé-j barquement des hommes et des munitions i s'est effectué avec la plus grande précision j et sans le moindre accident. Situation générale La mobilisation autrichienne. — Mutineries de soldats autrichiens. — La kronprinz serait blessé à Aix-la-Chapelle. — La mobilisation russe. Communiqué à la presse de Paris, mar*j di, à 10 heures du matin : La mobilisation autrichienne ne s'effeo' tue pas avec l'élan patriotique et l'ordref' qui caractérisèrent la nôtre et provoqué"1 rent l'admiration générale. Il se confirme que de nombreux soldat^ tchèques ont été fusillés à Prague. On an-nonce de source sûre qiue, durant la nuit du 9 au 10 août, un régiment serbe du 15' corps et un régiment d'infanterie sa sont mutinés. ) ' Le bruit circule avec persistance à Loi Haye que le kronprinz serait grièvement blessé. Il serait actuellement à Aix-la-Cha-' pelle. Suivant des informations de source allemande, le kaiser s'y serait rendu de son côté. j Lt'tat-major .misse télégraphie qua lal t mstilisation s'est effectuée dans un ordre' parfait. Jusqu'au 14 août, l'ennemi n'a pu! s'avancer que jusqu'à la ligne Wloclawsk,' Sieratz, Novoradomsk (à l'ouest de la Po-' logne). Le reste de la ligne ne fut pas fran-j chi ; au contraire, plusieurs localités du territoire ennemi étaient occupées par des' détachements russes avancés. Le succès de tous les engagements fut exclusivement en! favetir des Russes, qui firent plusieurs centaines de prisonniers. Sur la côte maritime de la Finlande, tout est calme. Les Russes ont détruit uni aéroplane allemand près de Sarno. Quatre aviateurs ont été tués. A la frontière franco-allemande Les Français progressent sur toute l'étendue de la frontière allemande Communiqué du ministère de la guerre de Paris, lundi, 23 h. 30 : La situation continue à être bonne. Notre progression méthodique s'accentue. En Haute-Alsace les Allemands se sont retirés en grand désordre, les uns vers le nord, les autres vers l'est, abandonnant un énorme matériel qui est tombé entre les mains des Français, notamment des obus, des voitures, eûs. 11 se confirme que, dans les engagements qui ont eu lieu depuis le début de la campagne dans cette région, l'ennemi a subi des pertes beaucoup plus élevées que nous ne l'avions cru. Les Français progressent également dans la vallée Sainte-Marie. Dans la vallée de la Bruche, les Français, fortement appuyés sur Donon, continuent à' avancer dans la direction de Strasbourg. U se confirme que le3 troupes allemandes rencontrées dans cette région sont complètement désorganisées. Sur la ligne Lorquin-Azoudance-Maral les troupes françaises gagnent du terrain. Sur la ligne frontière jusqu'à Belfort, les Français ont gagné sur l'ennemi de dix ÎC vingt kilomètres et ont pris pied fortement [ en Alsace et en Lorraine*

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