L'étoile belge

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s.n. 1914, 30 Avril. L'étoile belge. Accès à 03 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6d5p845414/
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Jeudi 30 avril 1914 ©£>• annae. — mr* 120 Baromètre du 30 avril 5 heures Eorm^.löS&lS0! veille.19'6 nuit,6'ó 48Ü., 761 n»4 prles24n., O^O de midi 2l«>5 763 mo4 bum. ahsol.i. 54 faible, varié I2«52*tv pour Ie 30 avril Lune: lever, 6 h. 46 coucher. Ou.00 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an :*M fr.; 6 mois, fr. «.SO; 3 mois, fr. S.5© POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. $.5«fc 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 a 16 h. En province il suffit de remettre leprix de Vabonnement au füeteur Edition G France, A nieterre. Allemagne et ) g jf tons pays de l'Lnion-postale. Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. par trimestre payable artie des anciennes populations de la Turquie d'Europe a substituer un asser\ issement a un autre. Et ces populations n'ont pas gagné au change. Les Bulgares et les Albanais macédoniens, qui constituent la majorité des populations m'Qcédoniennes conquises par la Serbie ! ia Grèce, regret tent aujourd'hui la .•ruination lurque. Gombien plus vifs ■^.n|ore doivent être les regrets de la population de la Dobroudja bulgare annexée a la Roumanie ! La Dobroudja bulgare cédée a la Roumanie comprend les quatre villes de Silistrie, Turtuchan, Dobritch et Baltchich et.environ 200 villages dont la population est bulgare dans une proportion de fej p. .c., turque dans la proportion de '■m pv-'eV-et róumaine dans la^proportiog. -<:y-^ p. G,-h/ei.üemi;-QL G'est une, alt e in te ui droit des gens que d'avoir annexe a !:i Roumanie ces populations qui se trouvaient tres heureuses d'etre bulgares et nedemandaient qu"a Ie rester. Il est déja assez malheureux pour elles qu'elles FRANCS L'Odéon va fermer Le ministre de l'instruction publique a decide d'arrêter les représentations de l'Oidéon le 30 avril, le gouvernement ne pouvant prendre plus longtemps a sa charge les frais de gestion de ce theatre. L'assassinat de M. Galmette M. CaMaux s'est rendu mercredi aiprèsukii, dans le cabinet de M Boucard. '.prés lui avoir donné quelques indications sur ses relations a vee son ex-b e a u-f rere \\. Gueydan de Roussel, M. Caillaux a complete ses premières declarations sur I'affaire Rochette et'sur le document Fabrp. 11 a notamment declare qu'il fut info rmé le matin du 14 mars, en presence de sa femme, que le document Fabre devait paraitre, non dans le Figaro, qu'on jugeait brülé, mais dans un journal du soir. Le même jour, dans l'après-midi, il >ut que M. Barthou détenait le procèsver->al et le dit a sa femme. Geile-ei ne pou»*ait»* done songer a arrêter, par une action auprès de M. Calmette, la production i'une pièce que possédait un homme politique, M. Caillaux a ensuite verse a l'instruc;ion; plusieurs documents tendant a établir que c'est bien a 4 heures, que IS'me Caillaux se rendit au Grédit Lyonnais et que sa visite au bureau de placement n'avait pu avoir lieu a 4 heures comme le declare la directrice du bureau. Eboulement tragique Une équipe d'ouvriers travaillait dans me tnanchée prof on de de trois metres, a Wattignies sur la route de Paris, a Lille, pour rét/abaissement d'une canalisation, quand le passage d'une automobile provoqua un abouleonent qui ensevelit plusieurs ouvriers. Deux de ceux-ci ont été tués dont un Beige de Zonnebeeke, nommé Ghesquière, agé de' 45 ans et père de quatre eüfants. ALLEMAGNE A la commission du reichstag Les affaires de Chine et du Maroc La légion étrangère La commission du budget du reichstag a examine mercredi plusieurs questions de politique extérieure, et en particulier la question du développement politique et commercial de la Chine. M. de Jagow a declare que la Belgique s'est assure en Chine des concessions particuilièrement importantes, mais il serait interessant de 'savoir, a-t-il ajouté, s'il s'agit la uniquement de capitaux belges. La Banque industrielle de Chine, qui est francaïse, s'est réserve, elle aussi, de grand es concessions de chemins de fer et de ports, en compensation d'un emprunt de 150 millions. Il est regrettable que la finance allemande se montre si reservée. A cöté de la Banque asiatique allemande, il s'est formé un deuxième■ groupe financier dont le but est précisément d'y faire participer, dans une plus large mesure que jusqu'a présent, la finance et l'industrie allemaudes. Les concessions, qui reviennent a 1'Allemagne d'après 1'ancien traite de TsingTau, sant assurées de facon sa'tisf ais ante. aient perdu leur nationalité contre leur gré. Elles pouvaient au moins espérer jouir des mêmes droits que les autres citoyens roumains. On va voir ce qu'il en est. Le gouvernement — un gouvernement qui se qualiile de liberal! — vient de faire voter une loi organisant l'administration du nouveau territoire. Gette loi privé les nouveaux Roumains de toute representation legislative. Elle restraint leur droit de reunion et dissociation. Les conseillers communaux et.cantonaux ne sont pas élus par les habitants, mais nommés par le gouvernement. Tout habitant qui, passé le délai d'un an, aura repoussé la nationalité róumaine, devra, dans un délai de deux ans, renoncer a 'sa propriété immobilière et ne pourra acquérir de propriété de ce genre dans aucune autre partie du royaume. La loi present a tous les détenteurs d'immeubles ruraux, quels qu'ils soient, de présenter leurs titres a une commission d'arrondissement. Tout détenteur qui n'aura pas produit ces documents dans l'année sera de plein droit déchu de sa propriété : l'État entrera en possession de ses biens sans sommation et sans autre forme de proces. Enfin Forganisation scolaire bulgare, une organisation modèle, est anéantie. L'État confisque la fortune des écoles bulgares, en se chargeant d'ailleurs de l'entretien des écoles. Mais il suffit de rappeler l'état pitoyable cle l'enseignement primaire en Roumanie — oü une grande partie de la population est toujours illettrée, tan dis que le nombre des illettrés est minime en Bulgarie — pour se rendre compte du coup ainsi porté a l'enseignement. Si c'est par des procédés pareus que le gouvernement roumain compte assimiler les populations nouvellement annexées, il se fait d'étranges illusions. Ji ne -^éü-ssirT. q-u-'i leur faire rogrcttei? plus amèrement la perte de leur nationalité bulgare. Et ces procédés ne sont pas faits non plus pour rétablir des rapports cordiaux entre les deux royaumes voisins. M. de Jagow declare encore, a propos de la Chine, que, contrairement a ceque l'on croit généralement, la Chine a engage un nombre respectable de conseillers allemands. Le rapporteur a constaté ensuite que la pacification du Maroc est presque complete et rend la presence des troupes eu-ro'péennes moins nécessaire. Le gouvernement allemand a demandé l'ouverture prochaine du port d'Agadir, mais la France a^ declare que ce n'était pas possible, l'insécurité étant encore trop grande. On peut espérer que l'Allemagne trou-vera la participation a laquelle elle peut prétendre dans la construction du che-min de fer de Tanger a Fez. Le gouvernement allemand regrette qu'un établissement financier allemand ait dü supprimer ses succursales du Maroc. Il espère, avec l'aide d'une autre banque, assurer la representation des banques allemandes au Maroc. Plusieurs membres demandant qu'on poursuive énergiquement la lutte contre la Légion étrangère, M. de Jagow a rappel é l'accord déja intervenu avec la France au sujet de 1'acceptation de sujets allemands agés de moins de vingt ans. D'autre part, il est établi que les cas de racolage signalés par la presse étaient de simples racontars ineocacts. Un depute socialiste a declare que le meilleur moven de combattre la Légion étrangère était de mieux traiter les sol-dats dans l'armée. L'incident de Metz Les journaux de Metz se montrent tres réserves au sujet des renseignements pu- I blies par un journal de Metz sur un fa- cheux incident qui se serait produit dans un café de cette ville entre le lieutenant- I aviateur --Weitzel et trois Lorrains. Le p-ro- ! priétaire du café declare que ce journal ; a donné de Ia scène un compte rendu tout a fait exagéré. L'incident, dit-il, a été presque insignifiant et rien absolument ne pouvait être reproché a rofneier. ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES COMMUNES La discussion sur l'ordre du jour de censure A la -re/prise de la discussion de l'ordre du jour de censure contre le gouvernement mercredi, M. Balfour dit qu'en som-me le gouvernement na pas répondu et que M. Winston Churchill semb-le si exas-piéré dü rejet des d e mi è res propositions gouvernementales par l'opposition, qu'il a adoptie pour sa part une politique tout a fait differente. Les discours du ministre I de la marine, de M. Redmond et de M. Devlin, poursuit l'orateur, ressemblent au contraire a des provocations. Cependant au mois de mars les préparatifs militaires et navals, presque aussi importants que ceux des Etats-Unis contre le Mexique, auraient pu aanener des consequences désastreuses pour l'eanpire britannique tont entier. M. Balfour qualifie M. Churchill d'agent provocateur. M. Churchill met .M. BaJfour au défi d'apporter des preuves de cette accusation. Ces preuves, réplique M. Balfour, se trouvent abondamment dans votre propre discours. D'ailleurs, l'enquête suffira a les établir. M. Balfour se livre ensuite a une longue dissertation sur la gravité de Ia situation actuelle. Il estime que les declarations faites mardi par M. Churchill laissent prévoir la possibilité d'une sokition qui em»pêcherait une catastrophe. Mais ces declarations n'étaient apiparemment qu'un ballon d'essai puisque M. Asquith vient de declarer qu'elles n'engagent pas le gouvernement. La seule solution du problème est de soustraire les provinces du nord-est a l'application du Home Rule. Dans une péroraison émouvante M. Balfour parle de son horreur pour le régime du Home Rule. Toute sa vie, dit-il, il a combattu pour le maintien de l'union dans le royaume; toute sa vie il a rêvé un parlement unique présidant aux destiriées du pays. Ces efforts et ce rêve vont-ils être réduits a néant au milieu des menaces d'une guerre civile ? La cnaimbre écoute l'orateur dans un silence imipressionnant et quand il a terminé elle lui fait une ovation qui dure plusieurs minutes. Après des discours de sir E. Carson et de M. Bonar Law, M. Asauith .prend la parole : On nous accuse, dit-il, d'une machination sinistre, sinon diabolique. On nous accuse d'avoir Finalemeht ,l'or.dre du jour de censure est repoussé par 344 voix contre 26-4. Au début de la séance, répondant a une question, M. Asquith avait declare aue M. Winston Churchill avait parlé mardi pour son compte personnel. Une escadre dans les eaux de l'Ulster Une escadre eonuposee de onze unites est arrivée mercredi matin devant Bedfast et a jeté l'ancre dans la bale deBangor. L'escadie-compren-ait un cro.iseur.et unediza.ine de contre-to-rpilleurs.; / - ■• • • •.' •■ - ' .-^3s^t;-.:' •■ ■:: '"': PAYS-BAS La legation du Pérou La legation du Pérou a Paris nous communique la dépêche suivante de Lima : M. Lizardo Alzamova, membre de la cour suprème, est nommé ministre du Pérou aux PaysBas et membre permanent de la cour d'arbitrage de La Have. Il repfésentera son gouvernement quand viendra la discussion du protocole franco-péruvien. AUTRECHE-HONGRBE La santé de l'empereur On annonce que l'empereur a passé une bonne nuit reposante et que toutes les manifestations de maladie s'en montrent influencées dans un sens favorable! L'ouverture des delegations Les delegations ont tenu mardi leur séance d'ouverture a Budapest. La delegation hongroise a élu le comte Auguste Zichy président et M. Ladislas Bochy viceprésident. A la delegation autrichienne les socialisites ont iprotesté contre la cloture du parlement autrichien et ont propose d'ajoiurner les delegations iusqu'a la réouvertuire du reichsrath. Cette proposition a été repoussée a une grande majorité La delegation a élu le comte Suva f arouch président et M. Leo vice-président. Le budget commun Le budget commun soumis mardi aux delegations accuse un total de dépenses net de 586 millions. En outre sont demandés 182 millions de credits spéciaux, dont 81 pour l'armée et 101 pour la marine. Le crédit spécial pour l'armée représente les quoteparts des credits déja votées par les delegations pour le développement de l'armée. Le crédit spécial pour la marine se. compose des dernières quote-parts des credits votées déja. par les delegations pour le développement de la fiotte et d'une première quote-part de 45 millions de nouveaux credits extraordinaires d'une totalité de 427 millions qui sont répartis sur cinq années et destines principalement a la construction et a l'armement de quatre dreadnoughts, de trois croiseurs, de six torpilleurs, de deux monitors du Danube, et?. L'exposé des motifs pour les nouveaux credits de la marine fait ressortir les .bouleversements qui se sont produits en Orient et qui laissent prévoir des changemenfcs importants dans les forces maritimes de la Méditerranée. C'est pourquoi il y a nécessité urgente de prendre a temps les mesures indispènsables pour le maintien de l'influence maritime de la monarchie dans la Méditerranée. Le ministère des affaires étrangères demande un crédit spécial de 120,000 couronnes pour participation aux secours internationaux qui ont pour but de faire face a la détresse en Albanië, conformément a la proposition anglaise. Le ministère des affaires étrangères, qui a déja verse cette somme,- se declare pret a donner encore 120,000 couronnes si les autres grandes puissances prennent une decision analogue. Réponse de rarchiduc-héiïtier aux presidents des delegations A l'occasion de la reception solennelle des delegations, l'archiduc FranqoisFer-dinand, répondant au nom de l'empereur a l'allocution des deux. presidents, a declare : Depuis la dernière session des delegations il s'est produit une détente dans la situation internationale. En contact tres étroit avec les allies, le gouvernement s'efforce de travailler au maintien et au raffermissement de la paix en Europe en cultivant et en rendant la plus grande confiance possible a nos rapports avec tous les autres cabinets. L'avènement du prince Guillaume d'Al- banië offre une garantie au développement prospère de la nouvelle principauté. Les meiUeurs souhaits de l'empereur accompagneert rillustre soirverain dans son travail de paix et de civilisation. Les exigences de l'armée se tiennent dans des limites normal es. Les progrès | rapides et le développement des fiottes' des autres puissances on4. rendu inevitable la demande de plus grands credits pour le développement ultériöur de la marine de j .luerr-a. Il faut commence" par construire de nouveaux chemins de fer dans la Bosnië et rHerzégovine afin- de satisfaire aux besoins urgents poïitiqaes et économiques. ITIÉ.IE Les drames de l'aviation Le sous-officier Wally, aviateur militaire, a fait une chute a raérodrome de Wienes tadt et s'est tué. SUfDE La santé du roi Il est probable qu'il se passera encore quelques semaines avant que les forces du roi permettent au sóuverain d'entreprendre le voyage dans le midi que les médecins lui recommandént pour hater sa guérison. On n'a encore pris aücune decision concerhant l'endroit oü il devra se rendre. Les médecins constitent que le s'éjour de Drottinghoim et les promenades en automobile que le roi fait tous les jours dans les environs de ce chateau en compagnie de la reine ont été profitables au sóuverain. Le dernier bulletin porte que le roi passé une grande partie de la journée au lit. Cela ne veut pas dire qu'il reste au lit complètement déshabillé. Il se p romen e au contraire tout habillé dans ses appartements, mais comme il lui est actuellement impossible de marcher longtemps, il est forcé de passer une grande partie de la journée sur une chaise-longue. L'appétit est bon. Le roi doit, il est vrai, se soumettre a une diète. TURQUIE Les négociations avec l'Allemagne On affirme dans les milieux bien renseignés de Constantino-pie que Hakki- pacha, dès que les négociations de Londres seront terminées, se rendra a Berlin oü il continuera les négociati^s déja commencées| par Dj avid bey avec le gouvernement allemand. Djaviö bey ne peut en effet quitter | Constantinople a l'heure actuelle car il doit présenter devant la mambre le budget general. Les commaades navales La Porte a signé méw'di avec un» constructeur frangais un cóptrat de commande pour 6 contretorpilleiirs .E3le a signééga-ïement- avec an' a-ufe^onjföuct&fr i'ranc^its un contrat de commande pour deux subrnersibles. En ce qui concerne 1'execution du contrat passé avec une . maison :-.anglaise pour la construction d'un dreadrfought, le gouvernement prendrait ses dispositions afin de trouver les ressources nécessaires au payement de ce mavire sans se servir de 1'emprunt frangais. ETATS-UNIS CATASTROPHE MINIERE 250 ouvriers ensevelis On a abandonné tout esp oir de sauver les 203 mineurs ensevelis par l'explosion de mardi, a Eccles (Virginie) ; quatre cadavres et cinquante-neuf survivants grièvement blessés ont été retrouvés. La catastrophe a été causée par une explosion de gaz. (De noiire envoyé spécial.) Le depart Luxembourg, 29 avril. On enlève déja les drapeaux et tantot les colonnes oü la Paix et la Liberté ont I fait pendant trois jours des prodiges d'é- j quilibre, iront, dans quelque magasin aux accessoires, attendre l'heure de la resurrection, qui coïncidera avec celle de la prochaine visite princière. ila Paix et la Liberté sont des figures symboliques que les peuples aiment a mettre sur le chemin des rois. Elles réapparaïtront dans quelques mois, quand viendront le grand-duc de Bade, oncle de la grande-duchesse, puis, a l'automne, la reine Wilhelmine. Luxembourg est devenu le boulevard des sonverains. Le temps continue a favoriser le voyage royal. Ce matin, le soieil fait plus beau encore le mélaricolique porte^masse qui, a l'entrée du palais grand-ducal, offre aux passants la vue de son taudrier jaune se détachant sur son uniforme bleu. Penset-il, ou est-il empaillé'?De temps a autre, au déclic d'un invisible ressort, il agite un bras ou remue un pied. C'est M. Fafner qui defend l'entrée du palais de la princesse. Pourquoi, dans une cité aussi paisible, au seuil d'un chateau qui n'abrite que la Jeunesse, ne point placer un page ? Les régisseurs, hélas! ne sont pas nés poètes. Mais le porte-masse a fait un geste et ce geste a été apercu par les quelques centaines de personnes qui sont groupées devant le palais. Les.' equipages de la cour apparaissent. Les piqueurs n'ont plus la casaque orange et or qui, lundi, resplendiss*ait au soleil. Ils portent un uniforme plus discret de drap bleu. La grande-duchesse et le Roi, la Reine, la grandeduchesse Marie-Anne sont accueillis par quelques vivats. Et, au trot, ce cortege, sans apparat,se dirige vers la gare. Dans les rues, dans lés avenues, quelques groupes stationnent." Peu de cris, mais des fleurs! On en jette dans les voitures. Il y a comme un regret dans les regards. Depuis trois jours, la ville est en fête; les fenêtres se sont ouvertes, on a vu flotter des drapeaux et le bal populaire s'est prolongé jusqu'au moment oü les merles sifflèrent le lever du jour. . A présent, la ville va fetomber dans la monotonie des habitudes'-.et dans la paix. CHINE Un navire anglais pris par les pirates Le vapeur Stanley, parti mardd soir a la recherche du Taion, qui avait été attaque par les pirates, l'a retrouvé couvert de lïomLreux cadavres. Il l'a ramene jusqu'a la limite du territoire britannique d'oü il sera remorqué a Hong-Kong. ms*-ZBS»4Z~*£m Lis BTiieiieits laKuiuoi Combat entre Albanais et Epirotes Dépêche de Janina, done de source grecque : Dès que les troupes hellènes eurent quitte Tepelen, les Albanais attaquèrent les Epirotes. De nombreux combats furent engages. On peut craindre que la lutte ne devienne générale. Remaniement du cabinet albanais Mardi soir on assurait, de source bien informée, le remaniement suivant du cabinet : Harsan bey Prichtinaa, la justice et l'intérim des postes et télégraphes; Mougist bey, les travaux publics; Nogga (catholique), les finances ; Poga (orthodoxe), l'instruction publique. Renforts albanais pour l'Epire ' Le gouvernement albanais, en j vue de renforcer les positions dans le suil, a envoyé dans les environs de Koritza une force de milice de 2,500 hommes tirés de Tirana, Berat, El Bassan et Staravo. Etats-ünis et fep La mediation sud-américaine Les gouvernements du Pérou et de Cuba viennent de notifier aux cabinets intéresses leur adhesion a l'offre de mediation de la République argentine, du Brésil et du Chili. L'attitude du Japon On dit a Washington que le Japon avait été sollicité d'intervenir dans la question mexicaine et qu'il s'y serait refuse. Proposition d'armistice Les républiques mediatrices ont invite les EtatsUnis et le Mexique a conclure un armistice. De Washington : On communique de source authentique que les Etats-UrJs ont accepté un armistice a la conditijn» que ^assurance leur .soit Jonnée qu'aucine agression ne sera dirigée contre des Arnéricains. Un train de réfugiés Un-train spécial, a quitte Mexico mardi, se vT.endant'a' Puerta Mexico pour prendre six cents réfugiés. Sir Lionel Cardel a organise ce train, qui est le dernier qui partira de Mexico. Le train arbore les drapeaux anglais et mexicain. II a été escorte par six cents fédéraux et six représentant© des legations étrangères, Le navire de guerre actuellement a Puerta Mexico protègera les réfugiés jusqu'a l'arrivée du transport que l'amiral Craddock a prié le contre-amiral Fletcher d'envoyer. Un gouvernement civil américain a la Vera-Cruz Les Etats-Unis ont établi a la Vera-Cruz un gouvernement civil avec l'avocat américain Kerr comme gouverneur. twvtvvvvvvvwvvvvvvwwi/vvvvvvvv^^ Voss- plus EoiiT nos Dernières Nouvelles de la. nuit. La grande-duchesse et la Reine portent aujourd'hui des toilettes bleues; des roses ornent leurs chapeaux La grande-duchesse douairiène est en robe noire. Point de fanfana; le passage en ville se fait presque silencieusement; il y a dans ce depart quelque chose de familial; les curieux ne sont pas refoulés derrière des cordons de troupes — toute l'armée granddu-cale Dans la belle lumière de ce matin, ce cortege, sur lequel on éparpille de-ci de-la des fleurs, évoque une belle image coloriée qui fait rever les enfants aux légendes des temps lointains oü les princes vivaient au milieu de leurs sujets. A 11 heures, la grande-duchesse Le signal du depart est donné; On entend une Brabangonne, jouée avec une lenteur solennelle; le train s'ébranle... Personne n'est dans la gare en dehors de la familie grand-ducale ; pas un cri n'est poussé ; la grande-duchesse repasse devant l'armée qui lui rend les honneurs. Et ,dans la clarté qui caresse la ville, la jeune souveraine, qu'accompagne sa mère, repasse avenue de la Liberté. Chacun se découvre. Le porte-masse du palais se meut par instants : il s'écarte ; il donne l'illusion de la vie. Les equipages disparaissent et la lourde porte se referme. Le massier défait son baudrïer et remise son bicorne... Le Luxembourgeois qui réflêchit pense peut-être a la fraternité des rois et des peuples et rêve a un avenir oü tous les grands de ce monde cèderont leur couronne a des enfants pour assurer le règne de la Jeunesse... Essor économique Le ministre d'Etat, M. Eyschen, nous disait hier : — Le Grand-Duché n'a pas seulement des attraits naturels dont il est fier; il a aussi une industrie naissante qui fait preuve d'une réelle activité et qui, petit a petit, transformera les conditions sociales d'une partie de nos populations. Allez done voir, a Eschsur-Alzette, les grandes aciéries qui sont la creation d'un groupe de Beiges et de Luxembourgeois... M. Lacroix, l'un des avocats les plus en vue du barreau luxembourgeois et l'une des personnalités du parlement, et notre confrère Weber nous conduisirent, par les belles routes blanches du GrandDuché, vers Esch-sur-Alzette. Avec une obligeance charmante, ils s'attachèrent a nous faire voir que leur pays s'ouvre a tous les progrès. Peut-être, dans quelques années, un regret se mêlera-t-il a la fierté que l'on éprouve aujourd'hui a voir sortir de terre des usines et s'élever les grandes cheminées fuligineuses ? Les A1111& des arbres maudissent déja le progrès, mais on leur objecte que l'on continue a entourer du respect qu'elles méritent les regions 'as plus . pittoresques. Le Luxembourgeoisgarde le culte des beautés naturelles de son pays et il trouvera toujours assez de bois et de clairières pour aller converser avec les ombres heureuses. Depuis trois ans, la contrée qui environne Esch-sur-Alzette se transforme a l'améri-aine-. La ville, qui comptait en 1912 8,00V habitants, a atteint aujourd'hui une population de 22,000 ames. On construit des maisons ouvrières; une population active et robuste, développée sous l'influence heu*"ftuse*" de l'instruction obiigatoire et des éco les d'artisans, s'est mise au service de l'industrie et lui apporte le ■ meilleur de sa force. Les capitaux belges et luxembourgeois se sont associés dans une oeuvre commune. Les Aciéries Réunies d'Esch dessinent ce matin sur le ciel bleu clair la silhouette de ses hautsfourneaux et la ligne noire de ses cheminées. Les poches oü coule la fonte en *nsion éparpillent des étoiles de feu; dan? les laminoirs s'étirent de larges serpents de feu; le fer, la fonte, racier s'élaborent ici, selon les derniers perfectionnements, ainsi que nous le font remarquer les ingénieurs Arthur Kipgen et Hoff, qui nous ont conduits par la main au milieu de ces forces de Vulcain, de ces cratères de volcans menagants, audessus desquels passent «t repassent de gigantesques ponts roulants. Presque toute la production de fonte et d'acier du Grand-Duché est exportée d^ns le Zollverein. On comprend, devant un développement si fiévreux a la fois et si méthodique, combien la question des transports est importante a résoudre, ici comme ailleurs. L'obligation pour la metallurgie luxembourgeoise de passer par les chemins de fer allemands est coüteuse et gênante. On étudia la question de la creation d'un canal de 50 kilometres, qui traverserait le Luxembourg de Rodange a Stadtbredimus pour aller rejoindrela Moselle canalisée, en pass&ut par lp region métqü-prg-icnie. Mais le gouvernement prussien déclara se refuser a la canalisation de la Moselle en raison du prejudice que cette mesure causerait aux chemins de fer allemands — et surtout a la metallurgie du nord de 1'AlIeRragne. . Un autre projet a surgi : cc-nduire a travers la France vers Anvers et Dunkerque l'exportation luxembourgeoise. Grace a la canalisation de la Chiers, décidée par ie gouvernement frangais, on prolongerait le canal du Nord-Est de 1 Escaut a la Meuse. Ce projet réaliserait une voie d'eau directe de Longwy a Anvers et Dunkerque. Ainsi le bassin métallurgique luxembourgeois ne serait qu'a 450 kilometres d'Anvers. On congoit l'importance que le gouvernement et l'industrie du Grand-Duché, qui vit surtout d'exportation, attachent a la solution de ces graves problèmes économiques — solution qui peut accélérer nonsidérablement son essor industriel et social. FRANCE (Correspondance particuliere de J'Etoile Belge) 28 avril. Tout le monde est content C'était sür. Le travail de chaque «leader» ce matin a été de simple arithmétique : Latapie comme Brosse, Almereyda comme Turot et Cassagnac fils comme Jaurès ont fait des additions et prévu le résultat des ballottages. Comme par hasard, chacun d'eux a conelu de fagon particuliere et arrange les choses a son contentement. Tout va done pour le mieux. Jusqu'au Gaulois qui est heureux ! La droite, -en effet, pour la première fois depuis vingt ans, ne perd aucun siège. Elle en gagne même quatre. Cela ne suffit pas pour faire rentrer le Roy, mais fait plaisir quand même, n'est-il pas vrai ? UHumanité resplendit et elle a raisöS; Chiffres revus, il convient, en bonne justice, d'améliorer le premier pronostic. Les socialistes unifies ne gagneront pas deux ou trois sièges, mais dix ou douze, pour I le moins, grace aux désistements radicaux. Car les radicaux observent la discipline du Bloc. Ferdinand Buisson, Dron, maire de Tourcoing, Massé, ancien ministre, se désistent en faveur de leurs concurrents collectivistes plus favorisés par le premier tour. D'autres suivent. Le parti socialiste ne pourra faire moins qu'ordonner le désistement a ceux des.siens dont dépend la reelection d'autres radicaux. Et la rue de Valois y gagnera encore, tres sensiblement. Grace a cette discipline, nombreux seront les modérés battus. En fin de compte, l'élément de gauche se retrouvera plus vigoureux, parce que plus dense, dans la nouvelle assemblee. Il y aura au parlement cent cinquante figures nouvelles, a peu prés, un peu moins qu'après les elections de 1910. La Federation de M. Briand n'amènera pas un tiers de ces nouveaux élus. L'action briandiste ne s'est guère fait sentir qu'en Seineet-Oise, en Seine et Marne, dans les regions asservies aux grands journaux parisiens. Dans l'Oise déja, les ruraux ont repris leurs droits en réélisant eet excellent Bouffandeau, en faisant échec r ix progressistes... M. Briand, s'il a vraiment dessein de ressaisir les radicaux, n'aura done pas plus a compter sur sa F. de G. que sur la comédie jouée a son profit dans Saint-Etienne par un pseudo-concurrent clerical. Il lui faudra trouver autre chose. Il en est, du reste, bien capable. Laissez-moi maintenant pousser, moi aussi, mon cri d'allégresse... Nous ne su- birons plus, en fin de séance, a la Chambre, le zézaiement du « père la Conscience », de M. Ferdinand Buisson, qui ne présentait avec Ferdinand le Noceur, de gandillesque mémoire, qu'une analogie, une seule mais terrible : il se répétait trop souvent... Emile Constant revient par contre : ce calicot unifié du Cher est l'être le plusvrafC sant de la terre. Mais nous aurons des oris réprobateurs. Georges Villiers du Temps (André Tardieu) est bien élu. La commission des affaires étrangères y gagnera un membrecompetent, plus competent que M. AlbinRozet. Tout arrive.Louis Maurice. ANGLETERRE iCorrespondance particuliere de J'Etoile BelgbJ Londres, 28 avril. Le débarquement d'armes et de munitions pour les révoltes ulstériensr Quand il s'agit de lTrlande, il faut toujours s'attendre a des'surprises. Nous venons d'en avoir une, et une grosse. Dans la nuit de vendredi a samedi, les Ulstériens ont débarqué a Larne, a Bangor et a Donaphodre, une quantité d'armes et de munitions. On estime diversement de 30,000a 70,000 le nombre des fusils débarqués, et de 1 a 3 millions le nombre des cartouches. Comment cela s'est-il fait? Sous le prétexte d'un essai de mobilisation des volontaires, les Ulstériens ont mis sur pied leurs 100,000 hommes. Pendant qu'on amusait les autorités de Belfast par un déploiement de volontaires a l'entrée dans le port d'un tyateau que l'on prétendait chargé d'armes et qui ne portait que du charbon, les trois ports ci-dessus étaient isolés, les routes barrées, le telephone et le télégraphe mis hors de service et, de 10 heures du soir a 3 heures du matin, le débarquement s'accomplissait avec une régularité et une précision admirables, et des voitures automobiles, au nombre de deux cents a cinq cents (les chiffres varient) transportaient par petits paquets armes et munitions dans toute les parties de l'Ulster. Mais que faisaient, pendant ce temps-la, les policemen, les douaniers, les gardescötes ? Tout d'abord, il faut se rappeler que les communications télégraphiques et téléphoniques étant interrompues, les différents postes ne pouvaient se prévenir ni se demander secours; puis,-cela -êtant, les postes avaient été cernés par des volontainïs ennomL-re supérieur, ce qui paralysait l'action des policemen, des douaniers et des gardes-cötes. Tres bien, dïra-t-on, mais comment se fait-il que pas un policeman, pas un douanier, pas un gardecóte n'ait tenté de résister, même au'risque de recevoir un mauvais coup ? Car enfin ces gens-la sont armés et il parait que les volontaires ne l'étaient pas. Ici, il faut expliquer une chose qui jette une lumière interessante sur la situation; c'est que les Irlandais sont Irlandais avant tout, comme dirait M. de la Palisse; mais cette naïveté apparente est une profonde vérité. Les policemen, les douaniers, les gardes-cótes de l'Ulster sont des Ulstériens et des protestants pour la presque majorité, et ils ont été seerètement heureux de se voir en face de forces supérieures écrasantes, ce qui a justifié leur inaction. Ils ont pu ainsi mettre d'accord le devoir et leurs sentiments secrets. Et ce n'est pas tout. La Fontaine a dit : « Notre ennemi, c'est notre maitre. » Pour tout Irlandais, qu'il soit du nord ou du sud, protestant ou cathoiique, « fajLre une niche », comme disent les enfants, a Pautorité, est toujours faire oeuvre méri-v toiire; et il est incontestable que les policemen, les douaniers et les gardes-cötes, cernés par les volontaires, ont assisté avec un vif intérêt et un profond amusement au débarquement des armes et des munitions* L'attitude du gouvernement C'est bien ce qui rend tres grave la situation et tres difficile, tres delicate la position du gouvernement. Aussi M. Ash quith, en homme sage, ne se hate-t-il pas d'agir et prend-il son temps. Dans les circonstances actuelles, une fausse manoeuvre, un acte imprudent poumait provoquer une veritable catastrophe, et c'est ce que le premier ministre désire éviter a tout prix. Sa declaration a la chambre des communes peut paraitre terne aux esprits violents et trop prompts a agir; mais elle est inspirge par un sentiment tres juste des faits et des responsabilités énormes du gouvernement. « La chambre peut être assurée, a dit Mi Asquith, que le gouvernement de Sa Majesté prendra sans délai les mesiures convenables pour a f firmer l'autorité de la loi et proté'ger les fon-ctionnaires et les serviteurs du roi et les sujets de Sa Majesté dans l'exercice de leurs devoirs et la jouissance de leurs droits légaux. » Déja des mesures ont été prises. Cinq regiments d'infanterie sont prêts a partir pour l'Ulster (Q,500 hommes environ), et des cuirasses, des croiseurs, des destroyers qui se trouvent dans les eaux d'Ecosse et d'Irlande sont également prêts a agre, le cas échéant. On a dit, au sujet de cette affaire de vendredi-samedi, qu'elle était la justification des mesures secretes des 18-19 mars derniers. Mais il suffira de rappeler a ce sujet que ce n'est que le 30 mars, bien après les mesures de precaution,que la Fanny a recu en vue des cötes du Danemark son chargement d'armes et de munitions, fait qui, d'aüleuris, a été^oté dans les journaux de Londres le loravril. Ce qui a eu lieu le 30 mars ne peut done pas avoir été le motif de ce qui s'est fait douze jours aupa* ravant. Les difficultés et les dangers de la situation Maintenant, la situation est différente. Le gouvernement peut envoyer des troupes et des batiments dans les comtés d'Ulster comme sur les cötes de cette province ; et il aura l'appui de ï'opinion publique du Royaume-Uni. Mais la difficulté est grande, au dire même de la presse ministé- \

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