L'étoile belge

3048 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 16 Janvrier. L'étoile belge. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d50ft8fx2j/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Vendreai !3 jsnvisr 1914 a.~n — kt* jlg» Béironsstrs du 26 jsnvisr 5 heures PRIX DE L'ABONNEMENT 3 rap #1 W'f eFWI ^fWï J?*® «Rfi 51S&TS POUR BRUXELLES: j££l V/ §<$ \l W M 11 £$ \\ W fc;| K.'j J iy, fa K*3 \1 |f?1 M $1 k ,-j \| BÏÏSflS Î!SÏ 7W--3 Un an : 13 /r.; 6 mois, fr. «.SO; 3 naois, te. 3.iO Lrf| fèt il §|S kÛ i<: ,1 îM b| fvîl | IJ f,J 11| h H 5:-'| kt'M B f'-'V $«« Qd?'ish"»u »,a«ii..Oouu^3 POUR LA PROVINCE: |fj ||J l || f £4jJ |: ,W |î%4 || f§l fei S^làJ / \*î """ - M Un an : ï© fr. ; 6 mois, fr. S.SO; 3 mois, 5 £r. |,<|j ai !&• S sa ci* i>/| |-j| t j ,_ ^m} n |!ïl pjlk b.*|ra r, fiil w tiji tM Oui «a HaœS^[iio«. Il":5» * FSg tam.Sbw.rs: BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts Je 9 à 16 U.' |§§ Il fe4s| p j fe'< Vil {■ ] ^-1 fe] ïf »( j »'f l .3 fojj [« £";'j fl tfj foi Rj'J f« Ktec?m°ïïK } «-w" MLM MLM M, U# M M il /I p| M o il m Jî^ m il M *»>•*»»<*> *,<**»*<«•. Enp)-ctinailsv.flitdermiettreleprixdcCat<mntn\entaufaçtcu* liifcakSBka. IRlfiSiSSaa WBSSSm E&ffial tÊiaï3$&@l W$8RSBr E£fe££M2l4 Ku^ËS^d lever®"1 7I« 53 levé?6' °lbô7 coucher, lCh. lit» coucixer. 9 U. 41 m m -m m » t, V • •«.uf.»» ^ir«irvn#n« m/t » nnn ♦L.t.a...«._■ . Prévisions de l'Observatoire : Vent E. faible ; beau; gelée Edition G Mshsï-toXS '!îlpffiïïr %3 centrales fe numéro ^pubîSt^ «««!«• —u». «.to^oo-vre. Hollande, 7 ir. urau.i uucue, o ir. j m-nilat-posta \,y? wviiasmavw ng «3W2IÏOI il» So, rue Neuve, paraissent le soir même. Etat de la mer, le 16 a 4 heures : peu agitée ETRANGER J BULLETIN POLITIQUE tL'abbé Lemire vice-président de la chambre française La chambre française a nommé mard l'abbé Lemire troisième vice-présiden de l'assemblée. C'est la première l'ois depuis la Convention, qui élit l'abbi Grégoire, qu'on voit en France un ec clésiastique appelé à cet honneur. Personne n'y songeait d'ailleurs il i a huit jours. C'est la nouvelle persécu lion dont vient d'être l'objet le députi d'flazebrouck qui a fait naître l'idée d< cette proteslation. L'abbé Lemire est un brave homme . plein de douceur évangélique, tout dé voué à la population paysanne fiamandi qui l'élit. C'est un démocrate, mais noi un démagogue. 11 est surtout conni pour ses efforts persévérants et qui on fini par aboutir en faveur de l'établis sement du bien de famille, le homesteac anglais. Au point de vue religieux le: catholiques les plus orthodoxes et le: plus pointilleux n'ont rien à lui repro cher et ne lui ont jamais rien reproché De même jamais aucun soupçon n'; effleuré sa vie privée. Mais il est répu blieain et un républicain tolérant, et ce!; est devenu une tare irrémissible au: yeux des cléricaux et de ses supérieur; ecclésiastiques. Tant que vécut Léon XIII, I'inventeui du ralliement, cela alla bien. Mais les choses ont bien changé sous son succès ?eur. Et ce qu'on n'a surtout pas pardonné à l'abbé Lemîre, c'est d'être restt fidèle à sa ligne de conduite sous tous les ministères qui se sont succédé depuis l'avènement du Bloc. L'abbé Lemire n'a pas voté la loi de séparation des Eglises et de l'Etat; il l'a combattue fil il sVsi efforcé —et y a réussi parfois — de la faire modifier dans un sens favorable à l'Eglise, mais il ne s'est pas associé aux outrages dont les cléricaux ont couvert le gouvernement et le parlement. Il ne s'est rnÇme pas cru obligé de voter contre les autres mesures proposées par les gouvernements républicains conformes à son programme et aux vœux de ses électeurs et ne s'est pas ému de l'épithète d'aumônier du bloc dont l'ont affublé ses adversaires. Tous les autres moyens employés par l'autorité ecclésiastique pour décider l'abbé Lemire à renoncer à son mandat de député ayant échoué, l'évê-que de Lille vient de lui signifier l'ordre de se soumettre, sous peine d'excommunication majeure. C'est à cette injonction que le parlement vient de répondre en élisant l'abbé Lemire vice-président par un nombre de voix supérieur à celui obtenu par les autres vice-présidents.Un rédacteur du Temps est allé demander à l'abbé Lemire son impression sur ce vote. L'abbé Lemire a répondu : Au premier tour de scrutin, des amis sont venus me dire que plusieurs collègue; avaient décidé de voter pour moi et ils m'ont demandé s'ils devaient me donnei B leurs suffrages et faire voter leurs amis. Je les en aï dissuadés. Je croyais, en effet, que je rie réunirais pas plus de trente où quarante vois et mes adversaires n'auraient pas manqué d'exploiter ce petit incident pour essayer de rae rendre ridicule. Mais au second tour, j'ai posé nettement irdi ma candidature parce que ceux quï e ent avaient été les promoteurs m'ont précis 0is le sens de cette manifestation. En votât pour moi, mes collègues ont tenu a se sol dariser avec iui memLre de la chambre dor les droits parlementaires et électorau étaient contestés. Ce n'est pas une man. i' Y festation contre l'autorité religieuse, mai iCU- une affirmation des droits civiques d'u >uté membre du parlement. de On m'avait sommé de désavouer troi de mes collègues qui avajfent été mes hôte dans ma circonscription, qui avaient dan leurs conférences parlé de ce qui unit, e "e" laissant soigneusement de côté tout ce qi: nde peut nous diviser. Cela, je ne le ferai ja ion mais, et mes collègues ont voulu, en vo mu tant pour moi, me marquer leur enti'èr ont solidarité. dis- J'ai dit à plusieurs d'entre eux : « S eacj j'étais à votre place, je ferais comm , vous. » Et c'est pour cela que je ne pou . vais pas me dérober... s Ainsi que je l'ai déclaré sur le premiîe ,r0" moment, la chambre a fait un geste d'un '■hé. rare élégaince. Elle s'est élevée au-dessu n'a des querelles de partis et des petites que; pu- tions de groupes, pour faire une manifesta ;e!a tion sur un député qui n'appartient à av nix cun groupe, mais qui titent à faire respec ter dans sa personne les droits électoral:; Elle a voulu protester en môme temps cor tre l'intrusion de la religion dans la pol: eur tique. les Si je suis heureux de cette manifesta :es- tion, c'est surtout pour mes électeurs d'He zebrouck, ces braves gens qui ont fa, ■sté preuve pour mon ami Bonté, directeur d 3ug Cri des Flandres, et pour moi, d'une fidi . lité, d'un dévouement vraiment touchant: j — Est-ce que vous avez, monsieur l'abbt , " l'intention de rester à la vice-présidence ion — Mais certainement. Et je présidera tue chaque t'ois que le président me le deman ar- 'fera. Je ne veux pas faire à -nés collègue »ns l'injure de croire que leur acte a été irré jas fléchi. En donnant ma démission de vice 1JX président, je diminuerais la portée de cett manifestation et c'est ce que je ne veux pas . * D'ailleurs, soyez assuré que la soutan 'S® que je porte sera aussi respectée au fau r0" teuil de la présidence qu'elle l'a été jus îJi- qu'à présent au banc du député ou dan et les couloirs de la chambre. Je dois dire est à l'honneur de mes collègues, que jamai du aucun d'eux ne s'est permis devant moi uni es plaisanterie déplacée envers la religioi catholique ou une observation blessant l . pour ses ministres. Aussi j'aiine cett' c'" chambre, et je crois y avoir acquis quel 0-l ques sympathies. Et je ne me dérobera vê- pas au devoir que m'impose la manifesta or- titan d'hier. ex" L'abbé Lemire a encore déclaré que ■tte sa réponse à la mise en demeure de r^" l'évêque do Lille n'était pas douteuse. ce_ Il n'abandonnera pas ses électeur; Pé- d'Hazebrouck. ce_ Si l'on en croit le correspondant romain d'Excelsior, le pape aurait lui-^e" même chargé l'évêque de Lille de rap-10n peler l'abbé Lemire à la soumission el u : à la résignation de son mandat politi-mig que sous peine d'excommunication ma-ues jeure. On a le droit d'être surpris de ite cette nouvelle, car le -Vatican avait jus-nei' qu'ici refusé d'intervenir, le conflit en-J1®- tre l'évêque et l'abbé n'ayant aucun ca-ractère religieux. Mais on ne sera pour-au- Pas autrement étonné de voii in- pie x Pendre le parti des cléricaux île. réactionnaires et sectaires contre l'abbé ent démocrate et tolérant. Par Téléphone et Télégraphe Stamrip.Aa on^AÎonv /ÎA ÎTTITOTT,!^ THET/TR services spéciaux a< FRANCE À LA CHAMBRE budget. — Les emprunts Après que M. Deschanel eût prononcé [ allocution d'usage, M. Caillaux a exposé ieuai la situation financière. Parlant du ^uwi -? . r=et actuel, do-nt le déficit ini-aul était, dit-il, de 794 millions, le ministre îxpose qu il n'a pas cru devoilr recourir à une émission dfe rente perpétuelle pour aire lace à un déficit budgétaire destiîné j se reproduire l'année suivante. Il a d'a-ora lait appel à l'esprit d'économie et a >u réduite le déficit à 744 mifllions. Il pro-)Ose encore d'autres mesures fiscales qu'il istime devoir abaisser le déficit à 700 mil-îons. De plu9 on peut appliquer au budget de lJlt une ressource de 112 millions >rovenant de l'excédent de 1912. Enfin, en aisant un compte di'stinct des dépenses lu Maroc et en rectifiant le chiffre de 1913 t une date ou les recouvrements sont con-rns, on arrive à réduire le déficit à 158 n niions, auxquels le gouvernement se pro->ose de pourvoir par une émission d'obli-;ations a court terme. M. Caillaux estime ensuite qu'il y a au tal l milliard 830 millions de dépenses . traordinaires tant pour la guerre que ur la marine à couvrir au moyen de 3, m ^r,enJPrunts, en un type qui comporte '+ iq??0 • ement raPide, émis entre 1914 in un échelonnement qui'évite ,_; a.rc^ des prélèvements tron lourds. trésor des ressources correspondant aux besoins immédiats ou prochains. Puis M. Caillaux envisage l'avenir : c'est pour équilibrer les budgets futurs q'u'il propose un impôt sur le capital qui, appli-ca.^î® 3 ti ' -Dr°duira au minimum 190 millions. Il pense faire obtenir 50 à 100 militons par une Modification des taxes existantes, notamment sur le prétrole. En-fin il espère de l'impôt sur le revenu 150 millions au minimum. AU SENAT M. Dubost a été élu président par 203 voix sur 228 votants. Le comité directeur de la fédération des gauches M. Briand a été élu à l'unanimité président du comité directeur de la Fédération des gauches. MM. Barthou, Millerand Kiotz, Poirier, Lourties et Maujan ont été élus à l'unanimité vice-présAlents, et M Chéron, secrétaire général. Encore un groupe de gauche Un certain nombre de députés appartenant à diVers groupes de gauche tiendront aujourd'hui urne réunion à la chambre en vue de constituer un groupe parlementaire composé de députés n'adhérant pas à la Fédération des gauches, ni au paili radical-uniflé. Ce groupe, qui se propose à la fois une activité parlementaire et électorale, se tiendrait à l'écart des deux groupements piWiWTBMIi'ILUIWHW^apTffnCTSBBBSaPKMCTPamWIT^H—'M , a actuellement existants et recruterait ses adhérents exclusivement à gauche. Une trentaine d'adhésions de principe seraient déjà acquises au nouveau groupement. L'affaire « Figaro w-Caillaux Un procès au « Figaro » A la demande de M. Schneider, représentant des héritiers Prieu, le tribunal a ordonné la mi'se sî>us séquestre des titres et papiers concernant l'affaire Prieu. D'autre part, M. Schneider adresse au gérant du Figaro, à M. Calmette et à la société en commandite du Figaro une assignation dans laquelle, parlant seulement du tort qui lui est. fait par les affir- 0 mations injustifiées de M. Calmette, il demande au tribunal de déclarer abusives les affirmations de M. Calmetjte sur le malfondé de la réclamation Schneider à pro- en POs de l'affaire Prieu, et de condamner sé solidairement les défendeurs à des dom-nt mages-intérêts à fixer par état et dès à présent à une provision de 100,000 francs, enfin de condamner M. Calmette et la so-ciété incriminée à des insertions dans des ax journaux qui seront indiqués par M. il- Schneider. Djavid bey à Paris Le ministre des finances de Turquie, Djavid bey, est arrivé jeudi matin à Paris r"> par 10rient-Express. es ns' L'attentat contre Cherif pacha !! a re^rouv® les marchands qui ont U1 vendu le chapeau et les vêtements que por- a- tait l'agresseur de Cherif pacha, mais ils 0- n'or>t pu fournil' aucune indication sur re l'identité de celui-ci. Le docteur Paul, qui a examiné superficiellement le cadavre, ti gi relevé la trace de quatre projectiles ; l'un à la base du nez, l'autre derrière l'oreille droite, le troisième dans le bras droit et le dernier dans la cuisse gauche. Le docteur fera demain l'autopsi'e de cet inconnu. Sup-ter posant que l'agresseur du général Cherif ne pacha aurait des complices, M. Djïou, us juge d'instruction, a ouvert une enquête ,s_ contre inconnu sous l'inculpation de ten-a_ tative d'homicide volontaire et compli-,u- cité. Selon lo Petit Journal le parquet aurait ' dès maintenant son opinion faite en ce qui concerne le caractère politique de l'at-n- tentât commis au domicile de Cherif pâli- cha. Celui-ci aurait fourni au procureur et au juge d'instruction' dans une longue a- conversation toutes les justifications et la a_ preuve de ses assertions à ce sujet. C'est ce qui détermina le parquet à ouvrir une 2U instruction et à ne pas considérer que la ,, mort du criminel éteignait l'action judi-_ ciaire. D'après le Matin, l'état du valet de •é, chambre de Cherif pacha, qui fut griève- 1 ? ment blessé, s'améliore et les médecins ai ne désespèrent pas de le sauver. "c~ Une affaire d'escroquerie •é- Le parquet parisien, saisi de plaiîntes en »e- escroquerie et abus de confiance par plu-sieurs clients d'une banque parisienne, a désigné un expert pour examiner la comp-^ taUlité de cette banque. u- Explosion d'acétylène ® Une explosion d'acétylène s'est produite jeudi à Paris, dans un ateliter. impasse ?> l'Orillon. Un générateur d'acétylène a is sauté éventrant le plancher et le* plafond ie do l'atelier élevé d'un étage. Sept ouvriers >n ont été blessés. Aucun ne paraît être en te danger de mort. £ ALLEÎV3ACIVSE ai' AU REICHSTAG Le cas du préfet de police de Berlin [e Le ministre de l'intérieur déclare qu'il ip désapprouve en général les fonctionnaires - 4ui interviennent sans nécessité par la voie de la presse dans des procès en cours, *3 mais il se refuse à donner des précisions sur des représentations quelconques qui auraient été faites au préfet de police Von Jagow à cause de sa lettre relative au 1- procès de Saverne. C'était-, dit le ministre, ). uniquement l'affaire du chef de service de savoir s'il devait ou non approuver son subordonné. 1- x. Les incidents de Saverne e devant le parlement d'Alsace-Lorraine La deuxième chambre d'Alsace-Lorraine 1- a repris jeudi,1 matin la discussion des in-i_ terpellations relatives à l'affaire de Saverne.M. Wolff, du parti progressiste, proteste r contre les attaques de la presse panger-x maniste contre l'Alsace-Lorraine, à pro-^ pos du procès von Heutter et contre les insultes que ces attaques contiennent. Il parie ensuite de l'affaire de Saverne en elle-même .et fait ressortir les illégalités m commises par le militarisme. M. Wolff attaque le jugement du conseil de guerre. Le conseil, affirme-t-il, n'a eu aucunement l'intention de rechercher objectivement la vérité. Il a voulu satisfaire un sentiment de faux nationalisme. En outre au cours de toute l'affaire le militarisme a fait tout son possible pour empêcher que la population fût satisfaite. La punititan de six jours d'arrêts infligée au lieutenant von Forstner pour insulte au peuple d'Alsace-x Lorraine n'a pu être connue du public qu'au cours du dernier procès. M. Wolff en revient ensuite à l'insulte il au drapeau français. Comment se fait-il, [_ dit M. Wolff, que cette insulte ayant été i0 prouvée on n'en ait pas encore dit un seul 10 mot? L'insulte d'ailleurs est adressée ù tous les Alsaciens, et ils sont nombreux, qui ont l'honneur de servir sous ce dra-,0 Peau. M. Muller, membre du centre, trouve que la déclaration du gouvernement n'est pas assez catégorique. Il demande que la ffcn-i3 stitution de l'Alsace-Lorraine soit complétée.M. Donnevert (progressiste) fait ressortir l'accord parfait des groupes de l'assemblée. 1 M. Peyrotes, socialiste, pense que le rnii-litarisme, à Saverne. n'a cherché qu'une chose : la guerre. Il avait l'intention de J" provoquer notre voisin de l'Ouest. J" M. Drumra conclut ainsi : « L'affaire de ; Saverne a tout de même du bon. Il n'y a re plus de partifc dans le pays, il n'y a plus que des Alsaciens-Lorrains. » Et il termine au cri de : «■ Vive l'Alsace-Lorraine ! » Ce cri est répété par les tribunes. On pusse ensuite au vote. La résolution est. votée à -■ l'unanimité aux cris répétés de : « Bravo ! » n Les procès Heutter et Forstner e Pas de revision Mais on revisera les règlements s Lai personnalité militaire investie de i e l'autorité judiciaire supérieure dans la pro- ! s cédure pénale engagée contre le lieutenant i von Forstner, a renoncé à demander la revision du jugement d'acquittement rendu par le conseil de guerre supérieur. De même elle a renoncé à son droit d'appel en ce qui concerne l'acquitteihent du colonel vo Reutter. Cette décisib-n a sans doute été inspirée par ce fait que des preuves très complètes ont établi! d une manière incontestable que les inculpés croyaient de bonne foi avoir le droit de faire intervenir la troupe. Il est exact que le règlement de service de 1899 a utilisé, en ce qui concerne l'usage de leurs armes par les militaires, certaines parties de l'ordre de cabihet de 1320. Jusqu'ici ils n'en était résulté aucun fait in ad* missible dans la pratique, mais les événements de Saverne ayant permît* de se demander si le règlement, de 1899 délimite comme il convient les droits des autorités militaires et civiles, l'empereur a ordonné que le règlement en question fût examiné de nouveau à cet égard. Prochaine interpellation au reichstag Les députés radicaux ont déposé une interpellation sur le jugement de Strasbourg et sur sa répercussion possible sur la sécurité individuelle des sujets de l'empire.Les inconvénients du métier de journaliste en Alsace-Lorraine Jeudi matin, Je rédacteur responsable du Journal d'Alsace-Lorraine, M. Yung, est entré à la prison de Strasbourg où il va subir la peine d'un mois de prison qui' fut prononcée contre lui comme rédacteur responsable de ce journal, ù l'occasion de la publication d'un article dans lequel le ministère prussien-se jugea offensé et où il était question des recrues alsaciennes. AUT&SCME-HONGmfc Une séance de 48 heures La séance de la commission du budget au cours de laquelle on a discuté le budget provisoire, et. qui s'était ouverte le 13 janvier, a duré 2 jours et 2 nuits par suite de l'obstruction faite par les Agrariens, les Tchèques et les Tchèques radi'caux. E)|e a été levée jeudi après-midi après un grand vacarme fait par les membres de l'opposition.STALSE Le froid. — Secousses sismiques Un froid rigoureux sévit dans diverses régirons. La neige est signalée à Livourne, Florence, Bologne, Venise et dans toute la haute Italie. A Rome le temps est froid et pluvieux. A Livourne, cinq secousses de tremblement de tertre se sont produites et ont provoqué une panique. H n'y a aucun dégât ESPAGNE Le b 'd&et Le conseil des ministres tenu dans la mati.'née de jeudi sous la présidence du roi, a examiné le budget de 1913 qui présentera, d'après les calculs officiels, un déficit de 20 millions environ. La grève du Rio Tinto Tout le travail est arrêté à Rio Tinto. Seuls, un certain nombre d'ouvriers jaur nés travaillent. Les délégués ouvriers se sont retirés de la commission d'arbitrage chargée de mettre fin au conflit du Rio-Tinto. Ils accusent le gouvernement de partialité et jugent inadmissibles les propositions de la compagnie. L'union générale des travaifl-leurs espagnols doit tenir cette nuit une réunion dans le but de préparer une protestation ouvrière. L'hiver. — Un accident Le froi'd est très vif en Catalogne. A Gi-rona le thermomètre marque —14°. A Ma-taro, troiis personnes ont été frappées de congestion. A Villafranca un autobus a dérapé sur la glace et s'est renversé avec onze voyageurs qui ont été blessés. PORTUGAL Une grève de cheminots De Lisbonne : Un service d'automobiles est organisé pour le transport de la cor-respondance entre les points desservis par les chemins de fer du nord et de l'est dont les employés sont en grève. Les autos sont également chargées du transport des voya geurs. Les revendications des cheminots concernent seulement le service de leur cadsseï de secours. Un train parti de la gare centrale de Lisbonne et qui portait un détachement de la garde républicaine chargé de garder l'embranchement des lignes du Nord et de L'Est r/a pas pu dépasser la station de Braco de Prata, près de Lisbonne. Les grévistes ont fait dérailler une locomotive sur la ligne de l'ouest entre les stations de Mafra et de Malveira. Toutes les mesures sont prises pour que le service des postes soiuffre le moins possible. Explosion dans une poudrerie Une explosion s'est produite à la poudrerie de Chelas, près de Lisbonne. Il y a un tué. Cette explosion n'a aucun* rapport avec la grève des cheminots. TURQUflE Une compensation Le général Liman von Sanders est pro- j mu au grade de maréchal turc. SE£!B6E Le dissentiment entre le gouvernement et les militaires En ce qui concerne l'attitude des mi- ' lieux militaires qui ne so montrent pas disposés à accueillir les demandes du gouvernement au sujet d'une diminution-éventuelle du budget de la guerre, on déclare dans les milieux dirigeants que le gouvernement, en cas de besoin, proposera à la couronne de faire choix d'un civil pour le poste de ministre de la guerre. MONTENEGRO Résultats des élections Voici les résultats définitifs des élections pour la skoupchtifta. Sont élus : 46 membres du parti gouvernemental et 16 membres de l'opposition, dont 9 radicaux.ALG£R2E La neige et le froid Une vague de froid s'est abattue sur l'Algérie. Sur Ja région des hauts plateaux, les chutes de neige sont abondantes. Dans la Grande Kabylie et dans la régi'on com- 1 prise entre Bougie et Djedjelhi quelquef u gourbis se sont effondrés sous le poids di i- la neige. e On signale la mort de 14 personnes, don' trois femmes et huit entants. û Sur la ligne du chem. . de fer d'Alger ï s Constantine la marche des trains a été iîn i- terrompue pendant trois jours, i- A Vialar, un cantonnier a été trouvé! sui a la route à moitié enseveli' sous la neige. ,® AFRIQUE DU SUD LA GRÈVE DES CHEMINOTS !» A Johannesburg Les trains chargés de marchandises e continuent à arriver régulièrement. Lee s environs de la bourse du travail soni é maintenant déserts et un cordon de po é lice, baïonnette au canon, empêche toute entrée à la bourse. La police aurait l'intention. de garder les meneurs dans la bourse et de les arrêter au moment con e venable. ^ Un journaliste a réussi à pénétrer mer r credi soir dans la bourse du travail. Il j i- a trouvé les portes et les fenêtres barri cadées à l'aide de boîtes remplies de bri ques près desquelles se trouvaient d'au tics boîtes pleines de munitions. Les dé-s Tenseurs de la bourse se déclarent résolus il ne pas se rendre tant qu'ils auront entre e les mains une barre de fer ou un gourdin. La plupart ne sont vêtus que d'une clie , mise et d'un* pantalon. Ils ont des visages noircis, maigres, hagards et comme nour-e riture disposent surtout de fruits. e La bourse du travail de Johannesburg transformée en forteresse De Johannesburg : Le chef travailliste Bain que la police cherche vainement à arrêter reste sous la protection des travailleurs à la Bourse du travail, qui est bar-t ricadée et sur laquelle flotte un drapeau it rouge. De l'eau potable et des provisions i- de bouche ont été amassées en abondance e dans le bâtiment, mais il se pourrait que s l'éclairage fut supprimé par ordre des au-a torités. Toutes les rups adjacentes sont dé-d blayées. A l'intérJeur de la Bourse du tra-L- vail se trouvent 2 à 300 travailleurs arméa, prêts à repousser de vive force toute tentative d'assaut. Des pierres ayant été lancées contre elle, la police, baïonnette au canon, dispersa s une foule considérable de manifestants qui , entouraient la Bourse du travai'l. Il y a a' deux blessés et dix-sept arrestations. £ De Johannesburg, jeudi après-midi : La Bourse du travail s'est rendue. Le chef travailliste Bain a été arrêté, ainsi que I. six autres des principaux chefs. En conformité de l'état de siège, tous les habitants sont contraints de rester chez eux de 8 heures du soir à 5 heures du matin. Personne ne peut sortir ni entrer dans la ville sans un laissez-passer. Des patrouilles parcourent continuellement less 3- rues. Chez les cheminots De Johannesburg : La grève des cheminots semble avoir échoué ; 250 hommes ont demandé jeudi mati'nja permission de reprendre le travail dans laJ banlieue de i. Braomfontein. Au Cap e Le service des tramways fonctionnait . dans la matinée de mercredi, mais les _ wattmer.- sont prêts à abandonner les voi-_ tures au premier signal. L'ordre de grève l générale ne vise jusqu'ici que le Trans-. vaal et l'Orange. Toutefois la Fédération e des syndicats attend les événements et est . prête à donner ses ordres dans la province du Cap. Un certain nombre d'arrimeurs indigènes, au service de maisons privées du Cap, se sont mis en grève et réclament une aug-" mentation de leurs salaires et la jouir-l née de 8 heure?. Le service des navires n'a " subi jusqu'ici qu'une légère perturbation " parce que le travail des arrimeurs est " fait par l'équipage avec l'aide de quelques hoanmes qui sont restés à l«ur poste, mais le travail subit du retard. Le secrétaire et tous les membres du conseil du syndicat des cheminots ont été arrêtés dan3 la Standard Arcade, située ' au centre de la ville. | Les autorités des chemins de fer estiment que le service aura, d'ici trente-sLx heures, ^ repri's son fonctionnement normal. Les nègres continuent à travailler L'embauchage des travailleurs cafres continue comme d'habitude. On espère , qu'il ne sera pas nécessaire de l'interrom-i pre. Les plus influents parmi les travail-. leurs nègres ont promis de faire tout leur possible pour que leurs compatriotes res-tent calmes. Dans les mines > S Les employés de la mine City and Su-i burban ont cessé le travail et. se sont mis , en grève. Par contre ceux de la Simmer Jack, principalement les travailleurs du fond, se sont presque à l'unanimité déclarés contre la grève. Toutes les mines . dans le P.and West fonctionnent, sauf la t West rand Consolidaded, où on s'attend à ce que les employés reprennent le travail lorsqu'ils s? rendront compte qu'une protection complète leur est assurée. La situation des miens du Rand continue à être en général favorable. D'après des informations prises mercredi' soir ù l'East Rand, ù Germiston, au Central Rand et au West Rand, tout .ludique que les employés sont vraiment peu disposés ù faire la grève. Les mesures d'ordre Les grévistes ayant mercredi, à Réveil, près de Durban, arrêté une machine, puis enlevé et maltraité le mécanicien qui la conduisait, l'officier commandant la lo-. calité les a sommés de remettre cet employé en liberté. 11 a obtenu qu'il t'ftt relâché. Il a frappé d'une peilno de treize mois de travaux forcés l'aiguilleur qui a arrêté une machine en manœuvrant un signal. A Bloemfontein, l'état de siège est ap rliqué do façon rigoureuse. A Orangia, il a été interdit aux grévistes de quitter leurs maisons. Il a été défendu de leur fournir aucune aide. A Pieterniaritzburg, au cours d'un- meeting tenu en vue de la nomination d'un comité de salut public, le maire ayant exprimé l'avis qu'un tei comité n'était pas nécessaire, le colonel Clarke, commandant des forces stationnées dans la ville, a déclaré que l'état de siège l'autorisait au besoin à le nommer lui-même. Il a ajouté que, dans co cas, le maire en serait nommé membre. Après une discussion, le comité a été constitué et on a erganisé un corps spécial de police. tes MEXIQUE ^ Les banques fermées jusqu'au 31 mar: mt Selon une dépêche de Mexico, la périod de fermeture des banques décrétée par 1 ' à général Huerta a été prolongée jusqu'ai 31 mars prochain. Le gouvernement a frappé d'un impô ur de 1 p. c. tout l'argent placé en hypothè ques, sauf les hypothèques détenues pa des institutions charitables. CANADA Tous les passagers du navire nauiragi sont sauvés La compagnie à laquelle appartient 1 ses Cobequid a reçu d'Halifax une dépêch ■es annonçant que tous les passagers sont sau >nt vés et sont en bonne santé. L'équipage i >o- été débarqué. 'te JAPON 'fa LA CATASTROPHE ,n" Nouveau tremblement de terre 5r_ Nouveaux désastre* y Lé volcan en éruptïon dans l'île de Sa ri- kurashima s'est partiellement écroul ri- dans son propre cratère. L'éruption com n- mence à diminuer d'intensité. lé- Une dépêche ultérieure de N&gasak us porte : Suivant des télégrammes radâiogra re phigues le navire de guerre Kagoshima es in. enseveli sous une épaisseur de 15 pieds d îe- cendres. 600 maisons se sont effondrées L'île de Sakurashilma est considérée com ir" me perdue. Elle est enveloppée de masse de fumée à travers lesquelles jaillissen . des gerbes de flammes. La chaleur est s ^ intense qu'aucune embarcation ne peu approcher. Un typhon souffle. Les gronde ments souterrains continuent. >te ir- 13,000 maisons détruites, il- 70,000 disparus Selon une dépêche de Kumamoto mer ns credi soir, la côte occidentale de Sakuras ce hima a sauté. Les flammes jaillissaient d< ue tous les côtés. u Un nouveau raz de marée est passé su la ville. L^s tremblements de terre se son .a" renouvelés. Des maisons, des chemiins e i des voiles ferrées sont détruits sur une Ion gueur de plusieurs kilomètres. Les mai sons détruites sont au nombçe de 13,000 le II y a 70,000 disparus, sa Récit d'un escapé 111 Le premier réfugié est arrivé mercred a soir à Tokio, venant de Kagoshima. Il di que le bruit souterrain et les éruption: -•a ant commencé le 10 janvier. Personne n'e ef dormi. Tout le monde préparait des vivres ue et s'apprêtait à fuir. Le 12 janvior au ina tin, le volcan de l'île de Sakurashima (qu es était au repos depuis 130 ans), est entre ez en é'ruption. La population s'est alors pré a" cipitée au Lord de la mer, cherchant de* ns bateaux afin de faire la traversée et d( a- gagner la terre ferme. Gb; Des trois fissures qui s'étaient produites sur les côtés du volcan on vit jaillit de^ flammes s'élevant à 1,000 mètres, et une • fumée épaisse suivie d'une plui'e de rocher: : brûlants. II. est impossible de décrire la scène ter rible, mais magnifique de l'éruption, accompagnée du bruit du tonnerre dépassant le bruit causé par le bombardement de Port-Arthur. Les habitants de la terre ferme ont en-es voyé tous les bateaux disponibles pour se-)j_ courir les malheureux, mais il n'y en ve avait pas suffisamment. De nombreux ré* |S_ fugiés ont tenté de faire la traversée à la )n nage, mois la plupart ont pévri. Kagoshima ressemblait à un champ de 0_ bataille. Les maisons ont été détruites par les rochers et par? les tremblements de terre. x p Des traifns spéciaux sont partis à tous ÎJ' les moments pour éloigner les habitants des lieux du désastre. Beaucoup de per-•a sonnes n'ont pas pu y trouver place et se )n sont accrochées à l'extérieur des voitures. Le réfugié qui fait ce récit a dû lui-^ même voyager de cette façon jusqu'à Hi-jg toyoshi. Il conclut qu'il est absolument impossible d'évaluer le nombre des morts. u On ne le saura probablement jamais. té j 5e Voir plus loirs nos Demie- nt res Nouvelles do la nuit. s, ■■ li fiiiil !■ I . Miiis liais 5s ne En Albanie. — La situation 'J" On mancfe de Valona au Temps : Lc|j succès des troupes d'Essad pacha continuent. La prise d'Elbassan n'est qu'une question d'heures. Starova et Hussein ont déjà, dit-on, capitulé. A Valona l'attitude d'Essad pacha paraît incompréhensible s'il n'est pas sûr de }- l'appui d'une ou de plusieurs grandes puis-is sauces. Et l'on s'étonne que les bateaux ir italien et autrichien annoncés ne soient u pas encore arrivés. D'autre part, ou mande de Vienne au 's Temps que le gouvernement autrichien ne a fera pas d'opposition à ce que la commis-d sion internationale de contrôle prenne en mains le gouvernement de l'Albanie à con-ie dition toutefois qu'il soit bien entendu que la commission se retirera dès l'arrivée du i- priVice de Wied. Enfin, on mande de Saint-Pétersbourg r- au même journal : L'e gouvernement russe u ne donnera des ordres pour l'envoi d'un i- croiseur dans les eaux.albanaise que si les u autres puissances sont unanimes à ce sujet-Un appel de la commission internationale En raison de l'approche du délai1 d'évacuation par les troupes grecques des territoires du sud de l'Albanie, la commis-sion de contrôle a adressé au peuple alb.i-[" nais une proclamation dans laquelle elle ' fait ressortit que le but des grandes puis-® sances est de créer une Albanie autonome, sous la conduite d'un prince dont la tâche principale sera de procéder en commun avec la commission de contrôle à l'organi-sation complète du pays. Les organisateurs hollandais de la gen-r darm<rie ont également lancé un appel r dans lequel il est dît que dans l'Albanie •' libre tout ilndividu, à quelque nationalité a ou religion qu'il appartienne, est assuré •j de trouver toujours entière protection et •j pleine égalité de droits. L'appel menace 1 des peines les plus sévères quiconque trou-~ blera la paix ou s'insurgera contre l'occu- 0 pati'on et les mesures militaires nécessai-r res dans les terrifoires échcVmt à )'^1-e banie. 1 La duplicité d'Ismaïl Kemal Le Deutsche Volhsblalt de Vienne estime vraisemblable la démissibn d'Ismaïl Ke- • mal, président du gouvernement provisoire albanais, qui, ainsi que Essad pacha, fut ■s informé du complot jeune-turc. le De Valona : On dit qu'Ismaïl Kemal, prèle sident du gouvernement provisoire, a offert m sa démission. Aucune décision n'a encore été prise à ce sujet. ût Les îles et la question albanaise , ~ Suivant une note communiquée aux journaux de Londres chacune des notes remises mercredi respectivement par les puissances de la Triple Alliance, renferme .a l'assuranoe que l'Italie remettra à la Tur-' quie les îles occupées par elle.- L'île 3e Cas-tellerizo, qui' en dépend géographique-le ment,, sera également remise à la Turquie. ie Les conditions mises par la Triple Alliance u_ à l'acceptation des propositions de Sir Ed-a ward Grey sont que la Grèce prenne l'engagement de faciliter le maintien de l'ordre en Albanie et de l'évacuer complètement avant le 18 janvier. Toutefois les six puissances possèdent des renseignement* montrant que la situation albanaise est autrement plus compliquée et inquiétante îs que le publi'c ne so l'imagine, et consé-a- quemment certains milieux estiment qu'onl lé n'insistera pas sur la date d.u 18 janvier en n. présence notamment des obligations imposées à la Grèce de faciliter le maintien de kj l'ordre. a_ La remise de la décision de l'Europe à' st Athènes et à Constantinople va nécessiter! je beaucoup de pourparlers 11 est probable ,3 qu'on attendra que Af. Venizelos ait vu1 Sir Edward Grey avant de mettre la der~ es nière mailn au texte, nt » »■ ■ w" » — ï FRANCE Notes parisiennes Le plomb et l'or •s- L'omLre de Bernardin de Saint-Pierra 'e pourrait avoir, en ce moment, quelques su-i jets d'inquiétude. On va célébrer dimanche le centenaire da-e{ la mort de l'auteur de Paul et Virginie. Ca u- serait un hommage flatteur pour sa mé. j- moire. Mais on a tout dit sur Paul et Vir-> 0. ginie, même que cette chaste idylle était, au fond, un livre troublant, qu'on avais tort de considérer comme du « Berqirin eu-ji périeur ». il Alors, quand il est questibn de Bernar-îs diii de Saint-Pierre, pour sortir des sen~ 'a tiers battus, on prend un malicieux plai-îs sir à restituer la vraie physionomie de cet étrange bonhomme — qui fut, en fait, tout autre chose qu'un bon homme. Ridiculiser est assurément plus amusant que de louer. >s II se pourrait bien que, dimanche, le le pauvre Bernardin, sous le prétexte d'êtra glorifié, reçût quelques nouveaux brocards, VS' -qu'on insistât sur son mauvais caractère, !s reste de l'accès de folie dont il fut frappé !,e pendant quelques moife, sur ses habitudes * de despotisme, jointes à, celles de quéman-r_ der insatiablement, sur 6es tyrannies con- jugales, sur soai égoïsme. Mais il y a pite, 3- car son humeur atrabilaire ne gène plus it personne. Il y a la bizarrerie et la niaiserie, qui restent, de ses théories scientiFi-1_ ques et philosophiques. Il y a sa concep-^ tion sur la constitution du soleil « qui doit 5. être en or » ; il y a son obstination à sou-'a tenir que la terre n'était pas ronde ; il y ai surtout ses compliments décernés à la Pro-e vidence sur la façon dont elle avait tout r prévu, par de merveilleuses appropriations e aux besoilns de l'homme ou à l'équilibre des sociétés. Le melon, divisé par côtes, est ® évidemment destiné à être mangé en fa-. mille. La nature a créé des arbres funè-e bres pour décorer nos tombeaux et le pal-mier pour être le symbole de la gloire. l1- Rien n'est inutile. Le tremblement de terra i- purifie l'atmosphère, la grêle détruit les t insectes malfaisants. Il n'est pas jusqu'à '• la puce qui ne serve à l'ordre universel. Elle a obligé les riches à employer comme 5 domestiques ceux qui n'ont rien pour en-, tretenir la propreté autour d'eux... Les Etudes et les Harmonies de la Nature abondent ©n raisons de cette profondeur, » en arguments de ce genre. Le système de gouvernement que propose Bernardin de Saint-Pierre pour assurer définitivement le bonheur de l'humanité est d'un chimérique souvent comique. Comment résister à la tentation de se ' moquer de tout cela, en le prenant d'un ~ peu haut avec une renommée fort usurpée j par tant de côtés? Oui, ces extravagances, basées sur l'abus . du sentilment, sont véritables. Il est peu e d'hommes illustres qui aient écrit — d'une - façon qui n'est pas toujours indifférente* * d'ailleurs — autant de sottises. 1 Mais il y a, tout de même, Paul et Yir- 1 ginie, et ces pages domitaent tout, et elles 2 sont demeurées singulièrement pénétnan-. tes. On s'en aperçoit quand on les relit, i après longtemps, abstraction faite du per- - sonnage du Vieillard, qui est un peu fiken- - dreux. Bernardin de Saint-Pierre n'a eu 1 qu'une foi!s l'inspiration du génie ; mais, cette fois-là, en mêlant aussi intimement ^ la nature aux mouvements de l'âme, il a ! été vraiment un rénovateur. Puisqu'il ne i survit qu'à cause de Paul et Virgini-e, - pourquoi ne pas prendre le sage parti d'oublier tout le reste ? Pourquoi, sans utilité, évoquer ce qui a justement disparu ? L'histoire littéraire semble se plai're, parfois, à être cruelle. Ce qui importe, ce- . pendant, c'est ce qui subsiste. On devrait bien aussi renoncer aux commentaires superflus qui cherchent à ' démêler la vérité sous le roman. Qu'est-ce que cela peut bien nous faire, par exemple, que le matelot « nu et nerveux comme Hercule » qui, dans le roman, veut sauver Virginie, se soit mis, en râalité, pendant le naufrage du Saint-Gèran, au service d-e son capitaine, ne consentant pas, même pour son salut, à quitter son uniforme do commandant ?... Est-il rien de plus stérile que cbs prétendus éclaircissements? La vérité supérieure, c'est ce qui est beau et émouvant... Paul Ginistï. /Correspondance particulière <ta I-Etoile belge) ■

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes