L'étoile belge

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s.n. 1914, 07 Janvrier. L'étoile belge. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jw86h4f65r/
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Mercredi 7 janvier IZtt PF.1X DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES: Cn ail : E9 fr.; 6 mois, fr. C.50; 3 mois, fr. JS.50 POUR LA PROVINCE : ta an : M» fr. ; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts Je 9 à 16 h» Sn province il suffit de remettre le pria: de Vabonnement au facteur Edition G OS" &LSSJCk.êi&. — PJ0 *7 r*w L'ÉTOILE BELGE Prince. Angleterre. Allemagne et » « * , psr tri meurtre r>«» ,« p> f ANNONCES : 45 e®01 la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.6<X ti.us p île l'L nion postale, j y 11 • l payai-le d'avance f,/?> PQWVHÎW-fllô Les annonces remises avant 2 heurôs à l'Office de Publicité, Hollande, 7 fr. — bran i-Duciiê, 6 fr. ) mand^t-posto %iuJ wvllWlilllvd iulstfSawli w 3ù, rue Neuve, paraissent le soir incme. Baromètre du 7 janvier 5 heures TVmpAr. moy* nnrn*\ le fi. !lî MiximumdeU x^^ttlkR/vei' ®» T?* \ inimum •!« 1 nmti> IJ Baromètre. I06, /£\ *•«»• ™a,Lt* Quant té d'eau fi <3" iASIl''' plSh.*, 7"31™* Observations fj■ [g \ \ \j\ ^ \ <i« wutff Tenipératura. fj rrr^/fl \t gkî'ëtM Baromètre, Il \ 3/oP^ :i 7K>®--lî Humidifêd «J=» t\~7 VÔ. * j?/ ^ i3 hum* *t>8ai-'«l " Vent dominant ,«£/ r* '/ Dec.m iu^q., VV /t 12"'o '.'2 Eph 'iri'rides Vv -<- /y * Je 1 janvier Soleil : Lune. lever, 7hu. 44 lever, lia.41 coucher, 15 h.. 4 eouc i^r. 3 t ti Prêv.del'Obs.:VentN.-W. rrodéré; pluie et neige; refroidissement Service des malles fiîsleaJe-iSouvpa-» Etat de la mer, le 7, à 4 heures : très agitéo ETRANGER BULLETIN POLITIQUE ■ m m» » «Ht ai I I » 3LjO 2p»3i'il ixLelioaa. Nous avons, l'autre jour, signalé la fermentation des esprits parmi les Arabes soumis à la /iomination turque. Voici que, dans le Journai des Débats, M. Robert de Gaix attire l'attention sur une autre partie de l'Asie où des cerveaux en ébullition sont en train de créer des complications prochaines. Ce n'est pas un fantôme, un simple épouvantait ; c'est une réalité qui s'ailirme et menace. Rappelons-nous les bombes lancées sur les trains portant des européens ; rappelons l'attentat qui faillit coûter la vie à lord Hardinge lui-môme et toutes les manifestations de mécontentement qui éclatent un peu partout et dont les dernières, particulièrement graves, témoignaient une véritable colère à la nouvelle du traitement fait aux Indiens dans l'Afrique du Sud. Loin de nous la pensée de voir dans ces manifeslaions les prodromes de l'affaiblissement de la puissance britannique aux Indes. On n'en est pas là. Mais la situation est telle cependant qu'elle appelle plus qu'une sérieuse attention ; elle commande l'application de remèdes. C'est la thèse que présente M. Robert de Gaix et son avis n'est pas isolé : il est partagé par de nombreux publi-cistes en Angleterre. Avec ces esprits clairvoyants, M. Robert de Gaix caractérise en ces termes la situation : Ce n'est pas la masse de 314 millions d'hommes qui peuple les Indes, neuf fois grandes comme la France, mais une infime minorité qui s'agite contre la domination ahgÏÏfise. Leg cinq sixièmes de cét^e population \*.vent sur la terre et n'aspirent °:uère qu'au riz ou au millet quotidien. Pour cette immense multitude de pauvres gens, le régime anglais a été bienfaisant. Après avoir fait réiner la paix sur toute la péninsule, il a combattu les épidémies, atténué les famines pires encore en développant le réseau ferré, en ouvrant dans les temps de disettes des chantiers de travaux publics et en suppléant aux pluies capricieuses par d'admirables travaux d'irrigation. Peut-être sans qu'ils en aient eux-mêmes bien conscience, les paysans de l'Inde se sont trouvés vivre une vie moins précaire. Mais l'agitation n'émeut guère encore leur foule passive. Elle n'entraîne même pas cette vingtaine de millions de lettrés que nous révèlent, les statistiques, donnant ce titre aux individus qui écrivent ou lisent plus ou moins une des cent dix-neuf langues indigènes dont la coexistence lait de l'Inde une si prodigieuse Babel. C'est parmi les hommes ayant reçu une éducation anglaise que se manifeste l'inquiétude. Et encore, s'ils sont au nombre d'environ 1,700.000. faut-il en défalquer beaucoup de chrétiens, de fonctionnaires, de loyalistes de tous genres pour isoler le résidu de quelque» centaines de mille personnages, en général avocats, journaliste.,, docteurs et maîtres d'école qui mènent le mouvement pour le Sîvadeshi et le Swaraj, mots auxquels leurs adeptes donnent volontiers un sens modéré, mais qui désignent une autonomie économique et politique plus ou moins complète dans l'esprit des partisans de l'Inde aux Indiens. Tels sont les éléments qui se rendent redoutables. Ce sont des européanisés qui appliquent les idées européennes à une propagnde en faveur du traditionalisme local, propagande de nature à répandre parmi les simples cette pensée que, quels que soient les bienfaits qu'elle répand, l'Angleterre n'est qu'une intruse et que les Indiens feraient beaucoup mieux leur bonheur eux-mêmes. M. Robert de Caix énuinère certains faits qui ont contribué à donner corps à ce mouvement : La guerre du Transvaal, écrit-il, a fait discuter la force britannique et donné plus d'audace aux ambitions des « lettrés » die l'Inde. Un peu après, la guerre russo-japonaise, rendue possible par la diplomatie britannique, avait un écho fâcheux dans l'Inde où elle inspirait les mêmes espérances que dans toute l'Asie dominée ou craignant de l'être par l'Europe. Les Anglo-Indiens considéraient les 80 millions de musulmans comme un roc inébranlable sur lequel ils pourraient s'appuyer : les mahométans avaient, en effet, tout lieu de craindre un régime fait par la majorité hindoue. Mais l'irritation que leur I unt causée les défaites turques, auxquelles 1 l'Angleterre n'a porté aucun remède — et ne pouvait le faire — a été plus forte que cette crainte : les éléments révolutionnai-1 ras se sont emparés de la ligue musulmane de l'Inde ; dans le dernier congrès national indien, Mahométans et Hindous ont fraternisé dans des sentiments qui ne survivraient sans doute pas à la curée, mais que stimule la chasse. Enfin la révolte des Indiens de l'Afrique du Sud contre les infériorités qui leur sont infligées est venue soulever une très grosse question. Tout ce qu'il y a d'opinion publique dans l'Inde a pris fait et cause pour eux. Sans doute un discours de lord Hardinge, soutenant leurs revendications, a produit le meilleur effet dans la péninsule, mais comment fera le gouvernement impérial, pris entre les Indiens dont les porte-parole réclament pour eux la qualité de citoyens dans tout l'empire et les colonies blanches autonomes, Afrique du Sud, Australie, Canada, qui excluent les asiatiques ou ne les admettent que comme un élément subalterne et provisoirement toléré? Tel est le problème. Son énoncé en montre l'importance et les périls, périls non immédiats mais qui, pour être détournés, nécessiteront, de la part des hommes d'État anglais, des prodiges de prudence et de sagacité. Par Téléalions et Télégraphe Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRANCE Le budget Dans nne lettre qu'il adresse à la com mission du budget, M. Caillaux annonc que les réductions apportées au projet d budget de 1914, sans nuire à la bonne exé cution des services, atteindront enviroi 50 millions. Mort du duc de Rolian On annonce la mort du duc de Rohan député du Morbihan. L'avion militaire des Français de Belgique Le gouvernement français vient de fa.ir< Tacquisition, avec les fonds mis à sa dis position par les Sociétés françaises de Be. gique, d'un avion militaire sur lequel a ét apposée une plaquette portant l'inscripiio] « Le® Français de Belgique. » Inondations Par suite des pluies abondantes et 1 fonte des neiges, le Chiers a débordé eau sant des dégâts importants depuis la frori tière belge jusqu'à la région de Montmedy y compris Lonçwy et Longuyon. De Charleville : La crue de la Meus s'accentue. Le fleuve est sorti de son lit. De nombreuses prairies sont inondées. Explosion meurtrière n De Dijon : Mardi après-midi, à 4 h. 1/2 une explosion s'est produite à la poudreri nationale de Vonses. Il y aurait deux mort et deux blessés grièvement. Lse causes d. l'accident sont encore inconnues. Les télégrammes du prince impérial La Gazette de Francfort publie une coït munica.Uon qui lui aurait été envoyée d'un source bien informée et d'après laquelle le prince impérial aurait adressé deux télégrammes au général Deimling, et non pas ■ au colonel von Reutter. 3 Le premier télégramme serait antérieur 2 aux événements du 28 novembre et serait - ainsi conçu : 1 « Allez-y toujours ferme. » Frédéric-Guillaume, prince impérial. » Le deuxième télégramme, du 29 novembre, ne contenait que ceci : > • « Bravo. » Frédéric-Guillaume, prince impérial. » Le Lohul Anzeiger dit apprendre de source autorisée qu'il est faux que le prince impérial ait adressé au général von * Deimling, à l'occasion des événements de - Saverne, un télégramme disant : « Allez-y - toujours ferme, bravo. « i 1 L'ouverture du landtag d'Alsace Mardi matin a été' ouverte, à Strasbourg, la session parlementaire de la seconde , chambre d'Alsace-Lorraine. La- séance officielle a eu lieu au palais . impérial. Le statthalter a prononcé un discours.Le secrétaire d'Etat, M. Zorn von Bu- 3 lach, et les secrétaires d'Etat aux différents ministères, assistaient à la cérémonie. Mardi après-midi les deux chambres ont tenu des séances. A la deuxième chambre le président d'âge a fait ressortir dans son discours d'ouverture les difficultés politi-, ques actuelles et, rappelant les incidents ■v de Saverne, il a démontré l'existence d'un s gouvernement militaire à côté du gouver-; nement civil. Il a ajouté que l'on devrait être reconnaissant au reioh?-tag d'avoir pris position pour la sauvegarde des intérêts alsaciens-lorrains. La faute de l'aggravation de la situation incombe à l'insuffisance de la Constit'.j- - tion. Il ne se produira de changement que q lorsque l'Alsace-Lorraine sera mise sur un pied d'égalité avec les autres' Etats confédérés.ESPftCNS Un entretien L'ambassadeur de France à Madrid et le président du conseil ont eu un long entretien, à la suite duquel M. Geoffray est parti pour Paris. L'attentat d'Almaraza — Arrestation L'auteur de l'attentat dirigé contre le chef d.u pai'ti libéral à Almaraza a été arrêté. On a trouvé à son domicile sept cartouches de dynamite prêtes à être lancées. La grève au Rio-Tinto On mande de Iluelva que dans les mines du Rio-Tinto on compte 5,000 employés qui travaillent et 8,000 grévistes. TURQUIE Encore des dreadnoughts La presse turque déclare que la Turquie doit maintenir sa supériorité navale sur la Grèce et préconise l'achat de nouveaux dreadnoughts. Le commandant du croiseur Hamidiè, Reouf bey, de retour d'Angleterre, est nommé commandant du super-dreadnought Sultan Osman (ancien Rio-de-Janeîro). BULGARIE Le sobranié s'ajourne au 10 Le cabinet n'étant pas encore formé, le sobranié s'est ajourné au 10 janvier. CRECE Au parlement La chambre va entrer en vacances. Elle se i<éunira après les élections municipales qui sont fixées au 22 février. Départ de M. Venizelos M. Venizelos est parti pour Rome. Une dépêche de Rome dit : Dans les cercles officiels on n'a aucune nouvelle de l'arrivé'e prochaine de M. Venizelos à Rome. On croit qu'il ira d'ahord à Paris. Secousses sismiques De fortes secousses sismiques ont été ressenties en Elide et dans le Péloponèse. Elles ont occasionné d'importants dégâts matériels. MAROC Erraissouli recommence ses exploits Erraissouli,q.ui a groupé autour de lui,en ces derniers temps, un certain nombre de rebelles, s'est mis à la tête d'une fraction de la tribu des Djebala. Il paraît vouloir attaquer les Espagnols dans la région d'El Ksar. Il vient de razzier, près d'Arzila, le petit village Tounsa. Prochain débarquement de troupes El Païs croit savoir que les troupes espagnoles débarqueront prochainement sur le territoire compris entre Âlhucemas et Penon de Velez. Ce journal ajoute que le commandant militaire de Melilla aurait demandé 25,000 hommes pour effectuer cette opération. PERSE Le départ des troupes russes de Kasvin La nouvelle reçue à Téhéran du départ imminent des troupes russes de Kasvin où il ne resterait que quelques sotnias de cosaques, cause une grande impression sur Le gouvernement persan et est commentée dans un sens très favorable à la Russie. ETATS-UNIS Un pétrolier à la dérive Suivant les dernières dépêches reçues à New-York par la télégraphie sans fil, le nombre des hommes de l'équipage de l'O-klahoma portés manquants serait de 32. MfcXSQUS Succès des fédéraux On signale de Mexico au Times que les fédéraux ont repris Vialle Panuco, près de Tampico. Les troupes gouvernementales auraient eu d'autres succès encore dams l'Etat de Michaocan, et on s'attendrait sous peu à l'extermination des rebelles. HA3T8 Le général Célestin exécuté On télégraphie au New-York Ilerpld que le général Célestin et plusieurs chefs révolutionnaires ont été capturés et trad %'ta devant une cour martiale. Ils ont été exécutés le Jour de l'An, à Thoma-zeau, à 26 milles de Port-au-Prince. Les rebelles avaient été surpris par une force gouvernementale envoyée en toute hâte de Port-au-Prince par chemin de fer. Le général Célestin, qui' était âgé de 75 ans, avait été ministre de la guerre sous le président Nord Alexis, en 1909, et fit exécuter alors comme rebelles un grand nombre de gens de mérite. Cet acte violent avait marqué la fm de sa popularité. m ièis!!s m Les points noirs Les dernières nouvelles des Balkans causent un certain malaise dans les milieux politiques de Vienne. La Zeit dénient que le voyage du prince de .Wied en Albanie soit diff'ré, puisqu'il n'est pas encore fixé, mais elle reconnaît que certaines divergences de vues existent encorç quant au lieu de la résidence prochaine du prince. - Un gros orage semble s'accumuler en Epire où, suivant la Correspondance Politique, la lutte des bataillons sacrés commencera avec le retrait des troupes régulières grecques. Les préparatifs de résistance sont poussés ouvertement avec , une grande énergie. La Croix-Rouge grecque de Salonique a. donné 35,000 francs pour l'organisation de services sanitaires en faveur des volontaires. Le bruit d'achat d'un superdreadnought chilien par le gouvernement grec trouve une certaine créance. La nomination d'Errver-bey comme ministre de la guerre est interprétée comme un signe que la Turquie est décidée à demeurer intransigeante. L'ambassadeur de Turquie à Vienne, Ilium paena, a déclaré a la Neue Freie Presse que la Porte maintient son point de vue. Elle doit rester en possession des quatre îles situées à l'entrée des Dardanelles et de celles situées à proximité do la côte d'Asie. En Albanie — Izzet pacha élu prince Le correspondant de la Gazette de Francfort à Constantiinople confirme que Izzet pacha a été élu prince d'Albanie dans une assemblée secrète des chefs albanais tenue à Durazzo. Izzet pacha se rendra dans le courant de la semaine prochaine à Valoria avec la députation albanaise qui est veuiue Je chercher à Constantinople. Les oonditions posées par Iz7„et pacha à son acceptation du titré de prince d'Albanie auraient été les suivantes : 1° L'Albanie sei*ait une principauté et non un royaume ; 2° L'Albanie restera, pendant dix ans sous le contrôle de l'Autriche et de l'Italie. La question des îles D'après une information de source italienne, la Triplice adhérerait à la proposition anglaise en ce qui concerne les îles occupées par la Grèce. La question des îles occupées par l'Italie serait disjointe. Voir pSus ïoirî nos Dernières NouvgUqs de la nuit. Lire aujourd'hui en feuilleton la a CHRONIQUE MUSICALE », par M. L. Solvay. fsmëœ LES VOLEURS D'AUTOS La « Bande du Japonais » Nous avons annoncé hier que l'automobile volée samedi soir rue de l'Echiquier, à Paris, a été retrouvée lundi matin, abandonnée, aux Liias. Les vuleurs, victimes d'une panne d'essence> avaient dû la laisser sur place. Il semule de plus en plus certain, à présent, que l'on se trouve en présence d'une bande organisée de malfaiteurs, décidés à renouveler les exploits des Bonnot, Gar-nier, etc. Au cours de l'interrogatoire qu'il a subi hier, Videmout a d<Uiaré que cetie Lande compiend huit hommes. 11 ajouta qu'à sa connaissance, le Japonais et Kazan avaient préparé le vol d'une première auto, avec l'intention, en cas de succès, de la vendre pour se procurer de l'argent Ils devaient en outre, avant de la vendre, tenter un « coup » à Verdun. Toutefois, Vide-mont ne put indiquer la nature de cette opération. Il suppose, d'après ce qu'il a entendu dire, qu'il s'agissait d'aller chercher des marchandises volées dans cette légion, à la suite de cambriolages. D'autre part, Kazan, tout en refusant de parler de l'affaire de la rue de l'Echiquier avant d'avoir un avocat, a reconnu être l'individu qui, le lor janvier, à Guyan-court (Seine-et-Oise) arrêta une auto-taxi et, sous la menace du revolver, se fit remettre par le chauffeur sa recette de la journée, soit une quarantaine de francs, il a refusé de faire connaître les individus qui l'aidèrent. Toutefois, le chauffeur dévalise affirme que Videmont en était Disons que Videmont appartient à une excellente famille. Ses deux frères sont de très honorables commerçants établis à Paris. Ils ont appris avec un grand chagrin que leur frère Abel était à nouveau compromis dans une grave affaire. Voilà dix ans qu'Abel Videmont a rompu avec les siens, préférant la débauche et le vol à une vie honnête. Les renseignements parvenus aux inspecteurs du deuxième district de police j?u-iiciaire permettront, sans aucun doute, de retrouver bientôt Chariot le Japonais et ceux des membres de sa bande encore libres.Tous ces individus svont de dangereux malfaiteurs. On sait qu'ils se réunissent habituellement dans différents débits de vin et bars des dix-neuvième et vingtième arrondissements. Tous sont armés. L'un d'eux, à l'instar de Lacombe, avec lequel il fut d'ailleurs en relations, serait muni d'une bombe qu'il lancerait sur les agents qui tenteraient de l'arrêter. Les complices du Japonais sont d'ailleurs résolus à vendre chèrement leur liberté.Sous les ordres du brigadier Marnet, une quinzaine d'inspecteurs ont battu le quartier de Belleville, mais sans résultat. Lundi soir, on savait que trois des malfaiteurs devaient se rencontrer dans un bar de la rue de Belleville. La police y courut. Il était sept heures du soir. Hélas 1 c'était trop tard : les trois hommes avaient fui depuis une quinzaine de minutes. D'après les indications de la police, la bande comprendrait au total une vingtaine d'affiliés. Déjà elle aurait à son actif de nombreux cambriolages. L'un d'eux, notamment, remonterait à trois jours. Il fut con>mis rue Alfred-de-Vigny. Dans le partage du butin réalisé au cours de l'opération, Kazan reçu:. pour sa part, le revolver dont il était porteur lors de son arrestation. Parmi les chefs que la police connaîtrait, deux individus, « le Grand Paul » et « le Marseillais » feraient l'objet de mandats d'amener de plusieurs parquets de province. Ces malfaiteurs auraient, au cours de l'année dernière, résidé pendant plusieurs mois en Belgique, où ils escroquèrent de nombreux bijoutiers en leur vendant du faux platine. A la suite de ces méfaits,ils furent î'obiet de recherches sur mandats de divers tribunaux belges et anglais. Revenus à Paris et se trouvant s<ans ressources, ils cherchèrent alors à exécuter l un coup important. Mais une auto était né cessaire. Une première voiture à carrosserie bleue fut volée récemment Pendant plusieurs jours, les bandits s'en servirent pour parcourir la région d'Epernay, où ils proje taient de dévaliser une maison de banque. D'Epernay, ils gagnèrent Verdun. Il avaient Pinitention de cambrioler égale ment une grande bijouterie de cette ville. La police recherche un individu résidani dans la banlieue parisienne qui servirait encore de receleur aux malfaiteurs et che? lequel ils auraient garé l'auto à caisse bleue. Cet homme serait possesseur d'une fortune à laquelle il doit de n'avoir pas été soupçonné jusqu'ici. C'est dans la propriété de ce complice que les voleurs conduisaient samedi l'auto mobile soustraite à M. Grenccr. Mais le receleur était absent. Les malfaiteurs rentrèrent alors à Paris, à la recherche d'un garage pour remiser leur voiture. D'autre part, on recherche une femme. Marguerite Aumont, maîtresse de Villlers, qui occupa sa chambre de la rue de la Collégiale. On rappelle à son sujet qu'au moment des exploits de la bai|de Bonnot, elle recevait fréquemment la visite d'individus aux allures suspectes. Et l'on pense qu'elle prit part, le 15 décembre, au vol de l'auto bleue, à Neuilly. Encore un détail : l'auto volée rue de l'Echiquier fut remisée pendant une partie de la nuit de samedi à dimanche, chez un charbonnier nommé Cafournelle, demeurant rue des Bruyères, aux Lilas. Cafour-nelle affirme ne connaître personne de la bande et avoir gardé l'auto chez lui moyennant cinq francs — qu'il n'a d'ailleurs pas reçus ni réclamés quand les voleurs sont venus reprendre la machine. Le juge d'instruction l'a gardé à sa disposition. Mort de M. Michel Ephrussi On signale le décès, à Paris, de M. Michel. Ephrussi, banquier, sportsman renommé et grand amateur d'art. âllehime (Par voie télégraphique.) LES INCIDENTS DE SAVERNE Le procès intenté au cclonel von Reutter Strasbourg, 6 janvier. L'audience de mardi Ce matin, à 9 h., ont repris les débats du procès intenté au colonel von Reutter. L'assistance est moins nombreuse qu'hier. On remarque cependant la présence de plusieurs généraux et d'un fonctionnaire du ministère de la guerre à Berlin Le premier témoin entendu est le lieutenant Bootgo, qui raconte comment il a été insulté et comment il a fait arrêter plusieurs personnes. La déposition de Mme Ebers Mme Ebers fait part des incidents des 10 et 11 novembre. Elle rappelle les insultes que la population adressa aux soldats Elle raconte qu'une prime de dix mark était accordée à celui qui insulterait le plus le lieutenant. Elle ajoute qu'un ouvrier socialiste est venu de Mulhouse et qu'il aurait dit à un ouvrier de Saverne que les compagnons viendraient de Mulhouse pour aider les habitants de Saverne à jeter le lieutenant à l'eau. Elle raconte la conver-satîon qu'elle eut avec le maire de Saverne. Le maire aurait déclaré que, si le lieutenant von Forstner était venu en ville, on ne l'aurait pas tué, mais battu. Mme Ebers affirme qu'un employé de la mairie, qu'elle ne peut nommer, a dit qu'il aurait fallu arrêter encore plus de Savernois qu'on ne l'avait fait. Le lieutenant Brunswick intervient à ce moment et raconte une scène qui se déroula dans un restaurant Neuf Alsaciens y étant entrés, trouvèrent plusieurs officiers attablés dans le restaurant Ils manifestèrent, dit le lieutenant, l'intention d'éteindre les becs de gaz et de faire un mauvais parti aux officiers. C'est à ce moment que le colonel von Reutter entra dans l'établissement. Mme Ebers continue ensuite sa déposition. Elle rapporte plusieurs faits qui sont à l'éloge du colonel. Mme Ebers est une immigrée. Elle est à Saverne depuis vingt ans. Sa déposition semble avoir produit sur le tribunal une profonde impression. Elle paraît accueillie avec joie dans la salle par l'élément militaire.L'audience est suspendue. A la sortie, les officiers serrent la main de Mme ELers. A la reprise de l'audience, M. Mahl, revenant sur l'entrevue qu'il eut sur le quai de la gare avec le colonel von Reutter, dé-1 clare que le statthalter ne lui avait pas défendu d'aller voir le colonel, mais avait approuvé sa conduite. Les témoins se contredisent On entend plusieurs dépositions de soldats qui présentent peu d'intérêt, puis paraissent à la barre plusieurs personnes qui ont été arrêtées lors des bagarres du 28 novembre dernier. Les dépositions des soldats et des personnes arrêtées sont contradictoires.Le résultat des dépositions est toujours le même. Les soldats affirment et les témoins civils nient. L'audience est -levée à 1 heure précise. Elle sera reprise à 4 heures. Des témoins se rétractent Avant la fin de l'audience, le conseiller Jahn a demandé que l'on ne fasse pas prêter serment aux témoins qui furent enfermés dans la cave des Pandours. Le procureur, par contre, a affirmé que ce serait se montrer prévenus vis-à-vis de ces person^ nés que de ne pas leur permettre de prêter .serment. Les juges se sont retirés pour délibérer. Après vingt minutes de délibération le tribunal a décidé en général de faire prêter serment à tout le monde, exception faite pour six personnes parmi lesquelles se trouvent les trois gamins qui ont sifflé des airs populaires. Tout le monde < est levé et les témoins cwit prêté serme.it. < Le conseiller Jahn au fur et à mesure 1 lue comparaissaient les Savernois, leur a appelé que le serment leur impose de graves devoirs. Deux jeunes gens ont modifié luelque peu leur première déposition. L'un l'eux se croit obligé de déclarer qu'il a n 'uand il fut arrêté, mais quelques soldats ' également ont des rectifications à faire. L'un d'eux déclare qu'il ne peut pas maintenir que l'homme qu'il a arrêté, c'est-•\-dire le témoin Simon, ait proféré des incultes.Cet important changement permet à M. Simon de prêter serment à son tour. Il avait été exclu par le tribunal du nombre le ceux qui prêteraient serment. Le procureur fait encore savoir au tribunal que M. Mahl, directeur d'arrondissement, a exprimé le désir, dans une lettre qu'il lui a adressée, que M. Fetter, avocat à Saverne, et M. OSrtner, assesseur, fussent invités à témoigner. Ils comparaîtront mercredi après-midi. L'audience de Vaprès-midi Le public s'intéresse de plus en plus aux débats du procès du colonel von Reutter. L'a foule stationne au dehors, attendant le moment où elle pourra apercevoir le colonel von Reutter et 1e lieutenant von Forstner. A l'intérieur toutes les places sont occupées avant l'heure d'ouverture des débats. Le colonel entre dans la salle en même temps que le chef d'état-major général von W-aldersee et se rend immédiatement à la place qui lui est affectée. < Le défilé des témoins recommence. Le soldat Pass a entendu chanter et crier le soir du 26 novembre. M. Simon, habitant de Saverne, a voulu se rendre compte de ce qoii se passait dans , La rue. Il est descendu, mais fut aussitôt arrêté par le soldat Pass. Le soldat Pass affirme que M. Simon a , chanté et crié. Ce dernier, par contre, affirme qu'il n'en est rien. M. Elsensohn, un petit homme sec ouvrier de fabrique, raconte ses mésaventures le sourire aux lèvres. Il vit les gamins se sauver devant les soldats, puis apparut le lieutenant Schadt qui l'emmena à la cave des Pandours où il contracta une inflammation des yeux. M. Elsensohn s'énerve et se fait rappeler à l'ordre, mais il ne veut pas se taire. Le témoin dit qu'il a été insulté par le colonel qui lui aurait dit : « Tu est un ivrogne ». L'impression pro- ■ duite est grande dans la salle. Le colonel s'excuse en disant que le témoin n'avait pas enlevé sa casquette devant un colonel prussien. Le soldat Doerr dépose ensuite. Il a arrêté un jeune homme qui criait dans la rue. L'ouvrier Deickel était en train de rouler une cigarette quand le soldat Dcerr vint lui dire qu'il était arrêté parce qu'il avait dit « sale Prussien ». Le soldat Doerr maintient sa version. M. Deickel réplique que son père est immigré et qu'il aurait par conséquent insulté son père. 1 La séance tend à devenir mouvementée. Les Savernois manifestent plus de vivacité que le matin. ■ L'adjudant Late, sur un ton monotone, ' raconte comment il courut après des ga- ( mins qu'il ne put rattraper. Pendant que se continue l'audition des témoins on voit entrer quelques députés au parlement d'Alsace-Lorraine. Un gamin de 16 ans raconte qu'il a sifflé une chanson. Les soldats affirment qu il a sifflé avec ses doigts. Il le nie. Les soldats l'on abordé en lui disant : « Au nom de la loi ». < On entend deux antres jeunes gens, puis ; c'est une nouvelle série de soldats qui viennent dire qu'on a crié. ' On entend ensuite un jeune homme de ( 17 ans qui rentrait chez lui lorsqu'il fut arrêté. _ < Anrès aueîques autres dépositions de peu , d'intérêt l'audience est levée à 6 heures et j sera reprise mercredi matin, à 9 heures. INTÉRIEUR LA DOULOUREUSE ! Pendant les premiers jours de l'an, ' on rencontre beaucoup de personnes et de tous les mondes. Il est intéressant de les écouter, car s'il y a toujours, le 1" janvier, un potin qui fait le tour de , Bruxelles, i! y a aussi une plainte qu'on ] entend partout. 1 Cette année, tout le monde 3e plaint | des nouveaux impôts. Gens d'affaires ; ou de finances, commerçants, indus- < triels, avocats, médecins, tous sont ^ unanimes à déplorer la politique finan- j cière du gouvernement. C'est un con- t cert de récriminations qui doit faire 1 tinter les oreilles de nos ministres, et celles de M. Levie en particulier. , Le mécontentement est général, et s l'on ne critique pas seulement les nou- 1 veaux impôts en eux-mêmes, on criti- J que encore, et avec une singulière vi- ( vacité, la manière dont ils sont établis, t On répète le mot sévère du Journal 1 des Tribunaux, qui tient le texte des [ lois nouvelles pour « un monument de s négligence ». r Ces récriminations ne nous étonnent j; guère. Qu'on se souvienne de la façon r dont les lois financières ont été impro- r visées par les bureaux, tripatouillées par 1 le ministre et par ses collègues, par les £ sections de la Chambre, et puis b.1- ] clées par la Chambre elle-même. Quand c on se laisse aller à légiférer de la sorte, J ont fait nécessairement de mauvaises s lois, et qnand on touche par des lois de c ;ette espèce à des matières complexes :t délicates entre toutes, on tombe fa-alement dans l'incohérence et dans la fâchis. Quoi qu'il en soit des incohérences, les contradictions et des absurdités re-evées dans le texte des lois nouvelles, )n est d'accord pour regretter que les mpôts frappent surtout le capital qui ravaille, et l'on ajoute que, si le gouvernement avait juré de décourager la nonde des affaires, il n'aurait pu s'y Drendre autrement. Une telle politique financière est dangereuse pour la prospérité nationale. Le nalaise est grand et pèse sur toutes les irofessions, sur toutes les classes de la ioc'élé. Comme il arrive toujours chez nous, l'opinion a été lente à s'émouvoir. 311e commence seulement à le faire. Les courses blessées injustement gémissent ;t c'est un toile universel. Que de gens se repentent de n'avoir :>as aidé les libéraux è renverser le gouvernement clérical ! Ils en sont réduits S payer les frais de leur accès de mo-lérantisme aigu. C'est la douloureuse I sroxiTEiis, 7 janvier. — Officiel ARMÉE La démission du grade et de l'emploi ju'il occupe dans l'armée, offerte par 1«, lapitaine cn second Lewuillon, est aocep-,ée.— Le capûtaine en second démissionné lewuillott, est nommé ingénieur d'artillerie de 3* classe. — Sont nommés : Adjoint du gémie de ï classe, l'adjoint du génie de 3e classe Sondack ; commis principal du génie de [re classa le commis principal du génie ie 2® classe Berkenbosch. SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE L'INDUSTRTB ET DU TRAVAIL Démission honorable de ses fonctions, ivec faculté de faire valoir ses droits à inte pension de retraite, a été accordée à VI. de Behault, chef de division à titre personnel à If administration de l'indois-rie. Il est autorisé à conserver le titre ho-îorifiqme de son grade et à en» porter l'uni-oime.ADMINISTRATION CENTRALE DES COLONIES La démission offerte par M. le comte do Lichtervelde, de ses fonctions de chef de )ureau (en disponibilité) au ministère dea colonies, est acceptée. M pnclal fi EraM SESSION EXTRAORDINAIRE Séance du 6 janvier Convoqué en session extraordinaire, le :oiiseil provincial du Brabant s'est réuni m séance publique hier après-midi. La séance est ouverte à 2 heures sous la ^résidence de M. Duray, président, assisté de MM. Bréart et De Brauwere, sacré» aires. VALIDATION DE POUVOIRS Au début de la séance, le conseil vérifie ît valide les pouvoirs de M. de Steenhauit le Waerbeek, conseiller provincial suppléant pour le canton de Lennick-Saint-^uentin, appelé à succéder à M. Van Cau--venberghe, décédé. M. de Steenhauit prête le serment consti-utionnel est est installé dans ses fonctions >ar M. le président qui lui souhaite la bienvenue.PRESENTATION DE CANDIDATS A LA COUR D'APPEL Le conseil procède à la désignation de se9 candidats à la place de conseiller vacante 1 la cour d'appel de Bruxelles par suite de a nomination de M. Wellens à la prési~ lence de la cour militaire. M. Morelle est désigné. comme premier candidat par 50 voix contre 7 à M. Driom Pour la seconde candidature M Drion est ïésigné par 41 voix contre 9 à M. Harasez fui proteste énergiquement et rôclam/9 'annulation du scrutin. M. Hansez. — Vous devez considérer :omme nuls les votes émis dans de telles circonstances, pour un membre de cette assemblée. (Bruit.) M. le président. — Lors d'un précédent rote similaire j'ai consulté le bureau sur le >oint de savoir s'il fallait considérer comme valable un vote attribué à M. Hansez. Le mreau estima que ce vote était nul et M. lansez protesta énergiquement (Hilarité générale.) M. Hansez. — C'est inexact. Je le prouverai par le compte-rendu. (Bruit.) M. le président. — Passons à dea choses dus sérieuses. L'AVANT-PORT DE BRUXELLES Le conseil aborde l'examen du rapport le M. Laneau au nom de la 4* section» sur e projet d'annexion, au territoire de la 'ille de Bruxelles, de parties de territoi-e des communes longeant le port, l'avant->ort et le canal maritime — Molenbeek->a.int-Jean, Laeken, Schaerbeek, Nedei> ►ver-Hembeek, Haren et Vilvorde. M. Laneau — à la tribune — examine a proposition faite au Sénat d'annexer à a ville de Bruxelles les parties des ternaires des diverses communes longeant e port, Tavant-port et le canal maritime, M. Laneau constate que le pont-rail de ^aeken forme un obstacle à la libre na 'igation et à la pénétration dans le bas-in Vergote des navires munis de mâts ixes ; le grand nombre d'emplacements iéj à retenus le long des quais de ce bassin »ar de nouvelles lignes de navigation né-essite impérieusement la prompte créa-ion de cet avant-port. Mais, celui-ci se rouve sur le territoire de trois communes t. l'on» ne saurait admettre que son exploi-afilon puisse être réglementée par trois utorités différentes et que les services de ali.ee, de surveillance et de voirie n'y oient pas exercés par une seule et même .utorité. Mais le projet de M Hanrez a rovoqué d'énergiques protestations de la art des communes intéiessées. L'honora-le rapporteur examine les griefs de cha-une des communes intéressées : Haeren, n cas d'annexion, réclame de l'Etat de irees subsides pour divers travaux ; Ne-er-over Ilembeek exijje une indemnité de .200.000 francs ; Molenbeek-Sainit-Jean ait o-bserver que la capitale dispose sur on territoire de l'Allée-Verte et de l'ave-,ua du Port, deux larges artères qui sont

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