L'étoile belge

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s.n. 1914, 06 Janvrier. L'étoile belge. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pn8x922z9h/
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Mardi 6 janvier I9!4 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELT.ES : Cn an : !"£ fr.; 6 trois, fr. «S; 3 mois, fr. S.SO POUR LA PROVINCE : T'n ril : T45 fr. ; 6 mois. fr. 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue dos Sables, 13, ouverts Je 9 è. 16 h. Eti province ii suffit de remettre le pria de Vabon nement au facteur Edition G 65' année. - O L'ÉTOILE BELGE France. Angleterre. Allemagne et 1 Q , par trimestro rsssp ,■ • r ANNONCES : 43 cmoi la ligne; minimum 4 lignes, fr. I.60l tous p iys (le i'L mon posiale, ) • ( payable d'avance J&sfo fifliTifBSInt?® S® ffUSIRtiPirA Les annonces remises avant, 2 heures à l'Oflice de Publicité, Hollande, i fr. —- UrunU-Duche, 6 fr. } mandat-poste wwflllfllisw© 3^ rue Neuve, paraissent le soir même. Baromètrs du 6 janvier •» liitarea Tempér. moy»» narn^, le 5, î»8 M.ixùnum de la >^rTtiO\ftR/r"^v veille, f> S Minimum dn la /\<S -JfâK nui:, ? 8 Baromètre, le 5. /T J/£\ i 8 i. Ï5J"-1 Quant £c clV-au , . de as h" '.X P'^h- Observations f(l!_, fB \\ ^ \ de midi Température. I &*?. Baromètre. si—'?\m Il TC^-U Humidifé(J;iO=j Vtt §) !J bum.aiwo....l*} Vent dominant V\gï? w • il SW Dècim. aiai^n., \\V// lX>:rr Eph in rides b G janvier Soleil: W, Lune. lever, 711. M * tevo?. Il h. coucher, lôh. : 3 couc.t ïr, 1 i. ' Pr6v.de l'Obs.:Vent W.àN.-W.fort; pluie: température stationnaire Service des malles <$stend«-6îoayrc* Etat de la ir.er, le 6, à 4 heures . agitée ETRANGER BULLETIN POLITIQUE Points Ce que ceux qui sont habitués à scruter l'horizon politique soupçonnaient depuis quelque temps du côté de l'Orient se confirme et se précise. Loin d'écoute? la voix de la sagesse, qui devrait l'entraîner à réorganiser sur de solides bases ce qui reste de l'empire, la Turquie s'oriente vers les plus périlleuses aventures. Après tant de revers, il semblerait qu'une seule aspiration soit possible pour elle : la paix pour panser ses blessures profondes. Eh bien, non 1 Malgré ses meurtrissures, elle essaye encore de se raidir et la voilà qui apparaît presque menaçante... 11 y eut un peu de surprise, il y a quelque temps, lorsque affluèrent les informations concernant la mission militaire allemande. Ce n'était pas une indication bien précise, mais c'était tout de même un indice qu'il y avait lieu de concntrer à nouveau toute son attention de ce cûté. Puis ce fut l'achat du dreadnoug'.it Rio de Janeiro. C'était plus précis. Préparatifs guerriers. Suprématie navale. La désignation d'Enver bev comme ministre de la guerre vient colorer le tout. Comme le constate très justement le Temps, « dans l'ordre international, l'arrivée aux affaires d'Enver bey n'est pas moins révélatrice des tendances de la Turquie. L'homme qui a refusé d'accepter la paix d'Ouchy, qui a soulevé l'armée contre Nazim pour reprendre Andrinople, n'apportera dans les questions qui restent à régler aucun esprit de conciliation. » Il est à la tête du parti qui déclare que la Turquie fera la guerre au printemps pour reprendre Mitylène et Chio. D représente, le maximum d'intransigeance — et peut-être d'outrecuidance. Il est, comme on dit, de ceux qui ne doutent de rien. » Certes, il est beau de ne point s'abandonner à la désespérance et, par ses attitudes et ses exploits, Enver bey est un de ces mortels dont l'existence illustre le dicton latin : Audaces jorluna juvat. Mais il est tel moment où l'audace confine à la folie. Et tout fait supposer que l'on s'achemine vers de folies entreprises.Ce qui se passe en Turquie, joint à l'attitude prise par les puissances de la Triplice dans la question des îles donne libre champ aux plus pessimistes prévisions. Et il n'est pas étonnant qu'on enregistre des informations telles que celles que vierst de télégraphier à son journal le correspondant du Temps à Va-lona : « De différents côtés, dit-il, je recueille le bruit qu'un complot serait organisé ayant à sa tête Izzet pacha, l'ancien ministre d.e la guerre ottoman, qui vient d'être remplacé par Enver bey. Izzet pacha serait à la veille de s'embarquer pour l'Albanie afin de s'emparer du pouvoir. Des navires autrichiens chargés d'armes sont partis de Constautinople à destination de Brindisi. C'est à Brindisi que serait fixé le point de débarquement en Albanie. Dans les milieux qui touchent de près à la commission de contrôle, on ne dément pas ce bruit. On ajoute même que Essad pacha et Ismal'l Kemal, séparément d'ailleurs et sans entente préalable, seraient en communication avec Izzet pacha. Ces nouvelles imprécises et non confirmées remettent en question la date de l'arrivée du prince de Wied. D'autre part, l'organisation de la gen-merie ne fait que des progrès très lents. » Que les choses en soient à ce point, cela paraît peu probable ; mais que la Turquie rêve sérieusement de coups de force de nature à répéter ce qui lui a si bien réussi avec Andrinople, on n'en peut plus douter. Et c'est ce qui fait la gravité de la situation. Il est certain qu'on ne peut plus compter sur sa bonne volonté au cours des difficultés qui restent à vaincre ; il est hors de doute qu'on doit s'attendre à des complications. Trop de points noirs surgissent à l'horizon. Une des caractéristiques du trouble de la situation se trouve dans une information de St-Pétersbourg où l'on soupçonne la Triplice de pousser la Turquie aux pires folies dans le machiavélique dessein de l'affaiblir plus encore afin de lui enlever de nouvelles dépouil-lss.Il ne s'agit, il est vrai, que d'impressions traduites par des hommes politiques qu'on no désigne pas. Mais rien que le fait qu'elles peuvent voir le jour sans trop jurer avec l'ambiance du moment est déjà impressionnant ! Voici ce que dit un de ces personnages russes : — La mission militaire allemande n'est qu'un épisode d'une action concertée par les puissances de la Triple-Alliance. Ce fait a moins d'importance en soi que parce qu'il peut être considéré comme une sorte de clef de voûte de toute une combinaison politique dont les basas auraient bien pu être jetées à Kiel lors do la dernière entrevue des souverains allemand et. itaiien. Et si même cette hypothèse était gratuite, si l'on ne veut pas s'exagérer la subtilité diplomatique des Allemands, n'oublions pas qu'ils agissent en ce moment. Et ils agissent pensant entraîner derrière eux leurs alliés quand il le faudra. Un fait indiscutable;, c'est l'action énergique de l'Allemagne et de l'Italie en Orient. Ce qui ne peut être nié, c'est que la succession turque est ouverte. Aujourd'hui, c'est la mission Sanders, ce sont les lignes allemandes qui vont représenter 5,000 kilomètres de voies ferrées en Asie-Mineure, c'est un camp allemand à Aiep, c'est l'Italie à Adalia. Demain, ce sera un port allemand en Turquie d'Asie pour l'escadre que l'on y entretient, bientôt ce sera l'Allemagne au cœur do l'Arménie avec ses concessions. I.a Triple-Entente s'est montrée l'amie des Turcs, elle n'a pas su assez le faire entendre, les jeunes-turcs n'ont pas voulu le comprendre. Il ne s'agit plus aujourd'hui de le leur démontrer. Mais devant une action combinée des puissances tri-pliciennes, il importe que les cabinets de Paris, de Pétersbourg et de Londres se concertent sans retard sur les mesures à prendre pour ne point être mis en infériorité du fait qu'ils délibéreront au moment où d'autres, ouvrant définitivement leurs cartes, agiront. Tant que les puissances, conscientes de leur rôle de gardiennes de la paix en Europe, avaient pu écarter la « politique des résultats », tout avait bien marché. Mais c'était trop beau. Cela ne pouvait durer. Voilà que les belles promesses échangées à Londres s'évanouissent. Et c'est que rien ne fait prévoir la saute de vent qui pourrait survenir pour chasser au loin tous les nuages qui obscurcissent l'horizon. Par Téléphone et Télénraphe Services spéciaux d FRANCE Impôt sur les fortunes consolidées Selon une dépêche de Poitiers au Matin, ûu cours d'un discours, M. Raoul Peret, sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur, aurait fait une allusion claire à l'établissement d'un prochain impôt sur les fortunes consolidées.Crue de la Meuse Par suite de la fonte de la neige tombée sur la région de Charleville depuis plusieurs jours, la Meuse subit une crue de 40 centimètres. Explosion Un compresseur a fait explosion lundi matin dans une fabrique de manchons à incandescence, dans le quartier Popin-court, à Paris. Une trentaine d'ouvrières travaillaient lorsque l'explosion se produi- j sit. Un jet de feu traversa tout l'atelier, ! blessant 12 personnes dont 4 assez griève- j ment. La violence de l'explosion jeta bas ; tout un pan de mur. Selon le Temps, une fuite de gaz aurait clftermfné la formation d'une poche de gaz dans la région supérieure de l'atelier. | 3 l'ETOILE BELGE Cette poche s enflamma dans des conditions qui sont à déterminer. Il ne peut être question d'un acte de malveillance. ALLEMAGNE Les manœuvres Selon la Gazette de Francfort, les manœuvres impériales auront lieu cette année dans la région de Cassel. L'aviation et les frontières La question du droit de voler au-dessus de la frontière russo-allemande a donné lieu à un échange de notes entre les gouvernements allemand et russe. Tous deux se déclarent disposés, à condition de réciprocité, à accorder dans chaque cas séparément-, lorsqu'il s'agira d'une entreprise sportive, l'autorisation de voler au-dessus de la frontière. Cette autorisation est soumise à des prescriptions arrêtées en détail. L'aviateur russe Vassiiief a été autorisé en principe à voler au-dessus du territoire allemand pour se rendre de Saint-Pétersbourg à Paris, mai3 à condition d'éviteÇ la zone interdite, Le comte von Herlîing Le baron von Hertling va recevoir le titre de comte. Le roi Louis III veut ainsi reconnaître les services rendus par le chef du gouvernement dans la question de la trans- \ mission de la couronne. D'autres distinctions seront accordées à M. von Thelemann, ministre de la justice, et aux députés catholiques von Orterer, Pichler et Lerno. Le docteur Casselmann, chef de la fraction libérale à la diète de Bavière, devait aussi être anobli, mais à la suite des attaques dont il fut l'objet pour son attitude dans la question de la liste civile, il a refusé toute distinction honorifique. Saverne sans garnison On mande à Strasbourg : Le bruit court que Saverne restera sans garnison pendant 18 mois. Les mauvais traitements dans l'armée Un procès On annonce que le commandant militaire de Strasbourg a porté plainte contre le Zabemer Anzeiger à cause d'un article publié par ce journal sur les mauvais trai^ temente infligés aux soldats par le lieutenant von Forstner et le sergent Hoflich. rr alise Une note officieuse Une note officieuse de Home déclare que les informations reçues de Saint-Pétersbourg par un journal français et relatives aux desseins de la Triple Alliance en vue du partage de l'empire ottoman sont complètement dénuées de fondement. Le Vatican sous l'égide des puissances Les hypothèses émises par les journaux français touchant l'internationalisation de la loi de garantie et touchant l'élection, au prochain conclave, d'un pape qui ne serait pas Italien, sont commentées par les. journaux italiens les plus divers, depuis la Tribuna jusqu'au Messfiggero. Ce dernier journal déclare que les deux hypothèses sont irréalisables. Plus .unis que jamais ! L'annonce de la prochaine visite de M. di San Giuliano à Vienne est accueillie avec faveur par la presse italienne. La plupart des journaux d'ailleurs, remarque-ton, s'attachent tout particulièrement, depuis quelque temps, à mettre en évidence la parfaite et étroite entente des puissances de la Triplice et relèvent avec soin tout ce qui est susceptible de prouver un prétendu relâchement de la Triple-Entente. Les questions de nature à troubler les rapports des puissances de la Triplice sem-Mém. êire, d'un commun accord, laissées de côté, au moins apparemment et par la diplomatie italienne et par la plupart des journaux. Inondation en Sicile Le village de Scicli a été inondé dimanche soir à la suite d'une pluie torrentielle. L'eau a envahi la place et le rez-de-chaus-sée de treize maisons longeant le torrent et causé des dégâts sérieux. On ne signale pas de victimes. La municipalité a hospitalisé les habitants sans logis. RUSSSE Une note antiallemande La Novoie Vremia, après avoir examiné la situation de la Russie de 1813 à 1913 et signalé les dangers que présente le mouvement d'encerclement de l'Allemagne pour la pénétration économique, conclut : « Il est temps d'opposer, à. l'idée pangerma-niste, l'idée pan-slave si naturelle pour nous. Il faut que nous cherchions de toutes nos forces à rétablir l'alliance balkanique détruite et à entrer en rapports avec les Etats slaves qui la composaient. Nous ; devons nous proposer comme but princi- i pal de notre politique extérieure un effort ; incessant pour rompre le cercle germani- 1 que qui nous enserre et qui menace la Rus- ! sie et le monde slave tout entier de fatales conséquences. » TURQUIE Les réformes en Anatolie Les pourparlers continuent Cl Constanti-nople entre les ambassades de Russie et d'Allemagne et la Porte au sujet des réformes à effectuer en Anatolie. Le point acquis à l'heure actuelle est que les puissances présenteront une liste d'inspecteurs généraux choisis parmi les puissances neutres. La Porte fera son choix sur cette liste. Un point reste encore en discussion, à savoir quels moyens pourraient être employés pour faire exécuter les réformes demandées par les inspecteurs généraux au cas où la Porte ne les appliquerait pas. Déclarations d'Enver pacha Enver pacha, le nouveau ministre de la guerre, félicité de sa rapide élévation aux hautes fonctions de ministre, après avoir rappelé quelques souvenirs de la révolution de 1908 en Macédoine, a dit que lorsque le sultan lui demanda de prendre le portefeuille de la guerre il accepta d'abord par obéissance et puis par patriotisme. Il a poursuivi : J'ai confiance dans la réussite de, la mission qui m'est confiée de réorganiser l'armée. Mon plan n'est Jis bien déterminé dans les détails, mais il est arrêté dans les grandes lignes. Je suis arrivé ici sans idée préconçue. J'examinerai les états de service des officiers supérieurs. Puis après une étude approfondie, je soumettrai au conseil des ministres un projet définitif de réorganisation. Cela ne signifie pas que le projet sera belliqueux, non, mais la Turquie doit organiser ce qu'on est convenu d'appeler la paix armée. L'incident de la mission militaire allemande Le Vetcherna Vremia de Saint-Pétersbourg, constate que les pourparlers entre la Russie et l'Allemagne continuent et déclare que le compromis envisagé ne satisfait pas les cercles dirigeants de St-Pétersbourg qui remarquent, non sans raison, que le maintien du général von Sanders à Constantinople, en qualité de membre du conseil supérieur de la guerre, donne à celui-ci des pouvoirs extraordinaires et toute possibilité d'intervenir directement dans les affaires de l'Empire ottoman, La nomination d'un autre général au commandement d'Andrinoplo - complique davantage la situation générale de laquelle il ressort que l'Allemagne tend à obtenir de la Turquie des privilèges exceptionnels. Aussi le compromis proposé; par l'Allemagne ne peut nullement donner satisfaction à l'opinion russe qui suit toujours avec la même émotion cette importants question. On paie les fonctionnaires Un nouveau plan de ' réorganisation de l'armée Le ministère des finances a payé un mois d'appointements aux fonctionnaires. Les fonctionnaires du ministère de l'intérieur ont abandonné un m^is de leurs appointements pour contribuer au développement de la flotte ottomane. Envc-r pacha, ministre de la guerre, a communiqué au général allemand Liman von Sanders un nouveau plan de réorganisation de l'armée ottomane.ROUMANIE Prochaine démission du cabinet Répondant à une interpellation, M. Ma joresco, président du conseil, déclare qu* le gouvernement fut formé avec la mêm* mission que le parlement actuel pour ré soudre le problème de la situation, internationale de la Roumanie pendant la cris( balkanique. Cette mission ayant été rem plie, le gouvernement démissionnera er faisant ressortir aux yeux du souverain 1e nécessité de faire appel au pays pour qu'i! se prononce par de nouvelles élections sui les problèmes de la politique intérieure. L< parlement entre en vacances pour les fêtes de Noël. Le gouvernement donnera sa dé mission avant la rentrée du parlement. BULGARIE La crise ministérielle Les députés du parti agricole qui représente la fraction la plus importante de l'opposition au sobranié, se sont réunis pour délibérer sur la situation créée par la démission du cabinet. Ils ont décidé de s'abstenir de toute participation dans le gouvernement, de n'assumer aucun engagement, de ne soutenir aucun ministère quel qu'il soit et de s'en tenir strictement aux décisions du récent congrès de leur parti. Le ministre de la guerre a ordonné la Libération de la 35° classe. Il ne reste plus que deux classes sous les drapeaux. Les préparatifs militaires On mande de Belgrade - ' u Temps : 1a ! correspondant dé la Poiiîika à Sofia m and* | à son journal que le ministère de la guerre bulgare presse fiévreusement les prépara | tifs fnilitaires dans tout le pays. Au coun des derniers six mois, la Bulgarie est parvenue à regarnir presque, complètement ses arsenaux vidés au cours des deux dernières guerres. Outre les 200,000 fusils commandés en Autriche et dont 80,000 on1 déjà été livrés au gouvernement bulgare et les énormes quantités de munitions pouj l'artillerie achetées chez Krupp et Erhart en Allemagne, les autorités militaires onl j commandé pour 1.500,800 francs de maté-; riel sanitaire à diverses fabriques allemandes. Toutes ces commandes ont ét€ faites à crédit, le trésor bulgare ne possédant actuellement aucune espèce de ressources.SEK3RE La situation politique La question du remplacement des minis^ très de la guerre et de l'instruction publique n'est pas encore résolue. La couronne estime qu'il n'y a pas lieu de recourir à de nouvelles élections. GRECE La tournée européenne de M. Venizelos M. Venizelos, quittant Athènes mardi, se rendra d'abord à Rome, puis à Paris. Le rôle de la mission militaire française L'état-major militaire publie un long communiqué en réponse aux accusations d'un journal parisien qui taxait le général Dousmanis de germanophiliste et déclarait que l'état-major était intervenu dans la désignation des postes où les officiers français devaient être placés. Ce communiqué dit que l'état-major ne fait pas de politique et établit que l'envoi de certains officiers français à Salonique fut décidé par M. Venizelos sur les conseils du général Eydoux et enfin montre la part prépondérante réservée à la mission française tant dans la question des fournitures que dans l'administration du ministère de la guerre où les différentes directions sont entre les mains des officiers français. ETATS-UNIS Un pétrolier à la dérive Un radio-télégramme du vapeur allemand Bavaria, actuellement près de Nan-tuck-et, annonce que le vapeur pétrolier Oklahoma s'en va à la dérive et est partiellement submergé. Le Bavaria a recueilli le capitaine, plusieurs officiers et un certain nombre de matelots. Une vingtaine d'hommes de l'équipage auraient péri. Le journal American pub,lie un message sans fil envoyé par le steamer espagnol Calvo annonçant qu'un canot contenant le premier officier et six matelots du Calvo a été mis à la mer pour aller au secours du pétrolier, mais qu'il'a été coulé par les vagues. Les hommes qui le montaient ont pu être sauvés. A 8 heures, l'installation de télégraphie sans fil du navire en perdition avait été m.'se hors d'usage par la tempête. On distinguait alors l'équipage du navire réfugié à l'avant. Suivant un rad 5 o télé g r am me reçu par la Compagnia et retransmis par le navire, le Calvo avait pris le pétrolier en remorque, mais celui-ci sombra à 15 milles environ à l'est de Saudy Hook. MEXIQUE On redoute une attaque de Tampico Une dépêche de Vera-Cruz dit qu'on s'attend à une attaque de Tampico par les insurgés.Le consul allemand a prié le croiseur allemand Brème de s'y rendre. Le capitaine du croiseur anglais Hcrmione a invité les sujets britanniques à se réfugier à bord du Breme. Voâr plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. lb tins mm La question des îles. La réponse de la Triplice Le correspondant du Temps à Saint-Pétersbourg signale la publication d'une dépêche de Rome suivant laquelle la réponse de la Triplice à la partie de la proposition de sir Edward Grey relative aux îles de la mer Egée occupées par les Grecs ne se fera pas attendre. Dans cette réponse, dit la dépêche signalée, les cabinets de la Triple Alliance se rallieront d'une façon générale au point de vue du gouvernement anglais. Incidents à la frontière gréco-albanaise On mande de Belgrade au Temps : Selon des informations de source privée parvenues ici de Monastir, d'importants détachements albanais auraient franchi ces ; jours-ci la frontière grecque dans les environs de Koritza. Un violent combat aurait eu lieu à peu de distance de cette ville eritre les envahisseurs et les troupes grecques accourues à leur rencontré. On ignore le résultat de l'engagement. Il paraîtrait que de nombreuses automobiles transportant des troupes et des munitions grecques auraient traversé Monastir, se dirigeant vers Koritza. Le banditisme en Macédoine et en Albanie De notre correspondant de Salonique : On télégraphie d'Uskub qu'une forte colonne de komitadjis bulgares a fait son apparition dans la région de Koumanova. Plusieurs détachements .serbes ayant été lancés à leur poursuite, les komitadjis, aidés de nombreux paysans bulgares, attendirent les Serbes dans une montagne voisine où ils leur livrèrent un combat acharné qui dura toute la journée. Ce n'est qu'à l'arrivée d'importants renforts serbes que les komitadjis bulgares prirent la fuite à travers le.s montagnes. Les pertes du côté serbe, durant cette rencontre, auraient été considérables ; celles du côté bulgare sont également sérieuses. Les paysans macédo-bulgares qui se trouvent dans les rangs des révolutionnaires ont lancé de nombreuses bombes contre les troupes serbes. Une dizaine de bandes albano-bulgares sont entrées dans le district de Liouma où elles livrèrent une attaque impétueuse contre la petite garnison serbe. Cette dernière opposa une résis-, tance énergique, mais elle dut céder devant le nombre imposant d'Albanais de Liouma qui s'étaient joints aux combattants bulgares, lesquels parvinrent à occuper de nombreuses positions stratégiques. Les troupes serbes ont à lutter chaque jour contre les bandes albanaises et bulgares qui seraient, dit-on, très bien organisées et disposent de fortes quantités de vivres et de munitions pour leur permettre de continuer la lutte pendant plusieurs mois. A la suite de cet état de choses, les autorités militaires serbes ont pris des mesures très rigoureuses contre Je banditisme en Macédoine et en Albanie. Ayant appris qu'une bande de komitadjis macédoniens s'était réfugiée dans le village de Vallan-dovo, plusieurs détachements serbes furent expédiés sur les lieux pour s'emparer de la bande en question, mais celle-ci, loin de céder, ouvrit le feu contre les troupes serbes. Se voyant dans l'impossibilité d'arrêter les Bulgares, le commandant ordonna de mettre le feu au village qui fut réduit en cendres. On signale plusieurs centaines de victimes !... D'autre part, on annonce d'Istip que des soldats serbes, ayant voulu pénétrer de force dans une maison turque, les locataires musulmans s'y opposèrent énergique-ment. Une bagarre sanglante s'ensuivit entre Turcs et Serbes ; des paysans bulgares vinrent prêter main forte aux Turcs et parvinrent à disperser les militaires serbes.Cet incident a produit une émotion profonde parmi la population d'Istip. FRANCE Notes parisiennes Les fantômes Les défis que se lancent, au sujet de la réalité des matérialisations d' « esprits », les spirites et leurs adversaires, estimant qu'il n'y a que supercherie dans ces apparitions fantomatiques, ces défis ressemblent, soit dit sans offenser personne, aux provocations des anciens cochers de fiacre « — Viens donc ici, pour voir... — Attends, si je descends... Après quoi, flcuettaiït leur cheval, ils s'en allaient tranquillement chacun de son côté. On ne voit pas trop à quoi pourrait servir une expérience acceptée par les deux partis, qui ont l'un et l'autre leur siège fait. Les incrédules n'admettront jamais ces apparitions, même s'ils ne pouvaient les expliquer, et les fervents de l'occultisme ne cesseront jamais de se déclarer parfaitement convaincus, même si la mystification était établie. De cet état d'esprit de ceux qui ne doutent point de la bonne volonté des fantômes à comparaître, dans une propice obscurité, il y a un exemple qui me paraît assez suggestif. C'est une histoire qui vient d'être contée. Apiès avoir fait surgir des spectres, autant qu'on a pu en désirer, le médium avoue que ces spectres ne sont pas venus sans l'aide de quelques artifices. Stupeur de quelques-unes des personnes qui avaient été le plus profondément impressionnées. Mais elles ne veulent pas renoncer à leurs illusions : il leur en coûterait trop, et, malgré la confession de la fraude, .elles concluent... que ces aveux n'ont aucune valeur. Que dire quand la foi veut être à ce point aveugle? Au demeurant, si les spirites trouvent tant de plaisir à voir des fantômes, ce qui, après tout, ne fait pas de tort à autrui et profite même au médium, ils ont bien raison de prendre ce plaisir où ils le trouvent. Pourquoi les affligerait-on par des dénégations superflues ? Dès qu'on s'est engoué du merveilleux, on lui appartient. N'est-ce pas une scène qui s'est plusieurs fois reproduite en justice que celle-ci? On demande compte à quelque, prétendu sorcier d'escroqueries avérées : tant que les faits soient probants, ses dupes continuent à lui manifester leur confiance, et c'est par ses victimes, en effet, qu'il est défendu. Il y a eu plusieurs histoires de médiums pris la main dans le sac, c'est-à-dire en train de favoriser, par des moyens simplement humains, les communications supra-terrestres. Ils n'en ont pas toujours été « brûlés » pour cela. Il est si dur de re noncer à des idées qui vous sont chères ! « Les hommes, disait Pascal, sont presque toujours emportés à croire, non par la preuve, mais par l'agrément. » Les spirites, surtout ceux qui se piquent, dans leurs expériences, d'apparences scientifiques, répondent à leurs détracteurs que ceux-ci se it bien hardis de déclarer qu'il n'y a aucun mystère autour de nous, certaines découvertes, en ces dernières années, n'ont-elles pas ébranlé des théories dont on avait fait d'immuables lois de la nature ? Sans doute. Nous ne savons vraisemblablement rien, à côté de ce qu'il y aurait encore à savoir, et nous avons toujours bien des secrets à surprendre. Il serait téméraire de repousser, a priori, la conception de forces inconnues. Mais quel singulier métier aussi, d'après les occultistes, que celui de fantôme ! Etr9 à la disposition du premier médium qui vous appelle, venir se livrer à toutes sortes de manifestations un peu ridicules, se déranger pour des choses aussi vaines, disparaître en hâte... L'agitation des vivants, pour stérile qu'elle soit souvent, semble l'être encore moins que celle des esprits matérialisés... Paul Ginistï. Correspondance particulière de {'Etoile brî.ge Paris, & janvier. La « Joconde » est foîen g-ardée Aujourd'hui, les masses populaires ont été admises à défiler devant la Joconde, réinstallée en son somptueux logis du Louvre, sans avoir à desserrer les cordons de leur bourse. Le Louvre, pour la circonstance, était gardé militairement et seul le salon carré était accessible aux susdites masses, représentées, à l'ouverture des portes, ce matin, par cinquante-six individus des deux sexes. On entrait par la galerie Daru où l'on avait tendu des cordages permettant un filtrage sévère des admirateurs de Mona Lisa. Lentement les amateurs purent se payer une passage à travers la phalange serrée des gardiens du Louvre,des agents de police, des gardes municipaux et des inspecteurs de la Sûreté. Là-haut, on entrait dans le salon carré par petits paquets de deux ou trois personnes, mais les agents de l'ordre encombraient le salon beaucoup plus sûrement qu'il ne l'était par les courtisans de Napoléon le jour où il épousa Marie-Louise.Cependant les petits paquets s'orientaient dans la direction présumée de l'œuvre de Léonardo di Vinci, très marris de n'apercevoir que les cuisses de l'Antiope et les faces extatiques des noceurs de Cana. Elle était cependant bien là. la Joconde, à son ancienne place, au même crochet, mais elle y était mieux vissée, mieux assujettie à la muraille et isolée du public par une double barrière avec, en plus, pour l'encadrer, deux gardiens de la patx, gantés de filoselle. C)ui dira le rôle de repoussoir qu'on a fait joiuer là, en faveur du isourine de Mona Lisa, aux braves agents de la force publique? Des gens obstinés, purent, en risquant un sérieux torticolis, jeter sur l'œuvre immortelle un regard furtif. Quiconque paraissait disposé à s'attarder en une contemplation attendrie était immédiatement rappelé à l'ordre : « Allons ! Circulez nonobstant ! », et la foule des cinquante-six admirateurs s'écoulait docile par la galerie du bord de l'eau. Dans l'après-midi, les spectateurs furent plus nombreux, et plus tassés encore si possible ; ils ne furent pas moins de no-nante-huit, nous assure-t-on. A l'heure où j'écris ces lignes, la Joconde n'a pas encore disparu ; le service d'ordre redouble de vigilance. Les mains des visiteurs, les plis de leurs pardessus, leurs parapluies et les manteaux de ces dames sont inspectés et visités à la sortie avec une rigueur qui achève de nous rassurer. A propos de Parsifa! Notre Académie Nationale de Musique, prévoyante et restauratrice, a coupé la représentation de Parsifal d'un long eri-tr'acte. Une heure d'arrêt ; tout le monde descend. Buffet ! Au lieu de passer cette heure dans les brasseries, selon la coutume bayreuthienne, je viens de longer le côté ouest du bâtiment qui s'arrondit sur-la rue Au.ber, laquelle me conduisit en deux minutes à une voie étroite, déserte et mal éclairée. C'est la rue Boudreau. l'ai fait vingt pas dans cette rue et tout seul j'ai médité devant des façades sombres. In j7>3m,oriam V cette place s'élevait autrefois une vaste salle dont la décoration intérieure était d'assez mauvais goût. Comme on y représentait des ballets, on l'appela l'Eàen Théâtre auirait dit Calino. Mais le ballet nourrit rarement son homme, chacun sait ça. Après quelques mois d'exercice, la scène devint vacante, ce qui donna an vaillant chef d'orchestre qu'était Charles Lamoureux l'idée d'y donner quelques représentations de Lohengrin. Par un beau soir de mai 1387, Charles Lamoureux convoqua donc le ban et l'ar* i4ière-ban des amateurs un peu las d'entendre à l'Opéra toujours les mêmes Prophète ou toujours les mêmes Guillaume* Tell. Ceci-, au reste, est une opinion que je laisse aux musiciens. Mais on avait compté ^ans M. Paul Déroulède. M. Dérouîède, nrésident de la L. D. P. (ligue des patriotes), nourrissait une haine partiicû'Kère sinon contre Lohengrin au moins contre Wagner. Aussi convoqua-t-il tous ses li- ] gueurs dans le but d'empêcher la représentation.Quel charivari ! De ma vie je ne vis autant de monde ni* autant de gens décidés à manifester contre une chose que bien certainement ils ignoraient la veille. Comme les ligueurs ne portaient aucun signe distinctif, je ne sais s'il y avait beaucoup de ligueurs. Mais à coup sûr, tous le^ marmitons de la capitale — et Dieu sait ^il y en a — étaient déchaînés con/tre Wagner. On le conspua, on siffla les invités, on acclama Boulanger. Ensuite, les manifestants se répandirent dans les brasseries, non pour se rafraîchir, mais po,ur les saocager, sous le prétexte que leurs propriétaires étaient des compatriotes de Wagner. A la fin de la soirée, oiv avait procédé à onze cents arrestations. Ce doit être un record. Depuis, on a joué Lchengrin à l'Opéra et quantité d'autres œuvres du même auteur avant d'arriver à Parsifal. Plus jamais, M. Déroulède n'a froncé son sourcil redoutable. Pourquoi? Mystère. Mystère dont personne ne songera à se plaindre. S'il vaut de s'arrêter sur lui un instant, ce setawsimplement pour dire que la politique quji provoque souvent des bêtises lorsqu'elle se meut dans son domaine particulier, en accomplit à tout .coup quand c-lle tourthe à des sujets étrangers. Aujourd'hui qudlquun qui troublerait une représentation de Parsifal serait considéré comme un» fou. 11 n'a fallu que vingt-cinq ans pour transformer la folie-dénigrante en enthousiasme quasiment universel. Où sont les marmitons et les ligueurs d'antan? Paris, 5 janvier. Une expérience malheureuse C'est vraiment un essai bien malheureux que la France a tenté en incorporant dans des régiments métropolitains des reernes créoles. Chaque jour des décès sont enregistrés parmi les petits soldats antillais. A Bordeaux, à Cette, à Marseçlle. où ils sont casernés, les hôpitaux 6<ont pleins de recrues noires atteintes de bronchite, de pneumonie, candidats à la tuberculose. Trois décès ont d'abord été enregistrés • à Bordeaux il y a huit jours, quatre h Cette, puis deux à Marseille, puis, le 3 janvier', deux encore à Marseille et deux à Cette, et, aujourd'hui, deux autres à Marseille. La liste s'allonge journellement Pourtant M. Noulens, ministre de la guerre, voici déjà plusieurs jours, a ordonné le licenciement des soldats antillais et leur rapatriement d'urgence dans leur pays qu'ils n'auraient jamais dû quitter. L'expérience, louable en principe, tentée d'ailleurs à la demande même des représentants des vieilles colonies antillaises de la France, est inhumaine, inutile et dangereuse. On s'étonne que les prescriptions du ministre de la guerre n'aient pas encore été appliquées et l'on trouve que le triste essai a assez duré. Attendra-t-on que les Quadeloupéens aient succombé pour exécuter les ordres de M. Noulens ? Que, vite, on renvoie sous leur beau soleil ces pauvres transplantés. S'ils aiment la France, ils l'aimeront davantage quand ils auront retrouvé avec la chaleur, la santé. Mile Lucienne Brévaï, envol© du papier timbré au directeur de l'Opéra Mlle Lucienne Bréval, qui a créé à l'Opéra le rôle de Kundry dans Parsifal, sera, dit-on, remplacée demain dans ce rôle par Mlle Demougeot. M. Messager ayant confirmé cette intention à Mlle Bréval, celle-ci, qui refuse d'abandonner son rôle, a fait signifier ce soir, par ministère, d'huissier, ses résolutions à la direction de l'Opéra. J.-M. Gros. Arrêtés à temps Encore une affaire d'auto Yoléa La Belgique, qui fut autrefois l'un des théâtres — à Gand et à Charleroi notamment — des exploits de la bande Bonnot, a failli recevoir la visite-d'une autre bande, analogue à la première et1 qui, elle aussi, • a débuté par le vol d'une automobile. La police parisienne a heureusement prévenu le coup. Samedi soir, M. Grencer, fils d'un riche propriétaire russe habitant Paris, se faisait conduire dans l'automobile de son père à un concert de la rue de l'Echiquier. Son chauffeur, M. Robert Boucher, attendit la fin du concert en faisant les cent pas sur le trottoir. Bientôt une autre voiture de maître s'arrêta derrière celle de M. Grencer. Les voyageurs en descendirent et les deux chauffeurs lièrent conversation. Ils ne prêtèrent aucune attention aux allées et venues d'un personnage de taille moyenne, vêtu comme le sont habituellement les mécaniciens, et qui, depuis une heure, n'avait pas quitté les abords du concert. Vers dix heures trente, M. Boucher et son camarade décidèrent de boire un bock dans un bar qui se trouve situé juste, à l'angle des rues où stationnaient leurs voitures. Robert Boucher eut la prudence d'emporter dans le café 1a. cantine de l'automobile de son patron et les couvertures fourrées qu'on eût pu aisément voler. Mais il négligea de faire .jouer le « secret » de

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