L'étoile belge

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s.n. 1914, 03 Mai. L'étoile belge. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t727942f0x/
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Dimanche 3 mai 1814 PRiX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : 19 fr.; 6 mois, fr. 6.SO; 3 mois, fr. S.&® POUR LA PROVINCE : Un an : ï<» fr.; 6 mois, fr. SS.5©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre le prix de l'abonnement au facteur Edition G t es6 année, — ivr Baromètre du 3 mai r» iii^iipps L'ÉTOILE BELGE l eiu^cr. iuuy — M u o Maximum de la 11 R/ J' f Minimum delà P^f* —T.?,,, Baromèt. le 2, /F a 8 h" "3 2 Quantité d'eau , n,u w de8à8hres, /'^W^ Pr|es24tl" 0 0 Observations 1/lIj [s // ~W\ c&\ de midi Température, |(:E5a(|j #/ ÎUœ'§ J __h'°"[ Baromètre. lisière f Sf? j , .V""!?, Humidité(100= l\^ \& SI ^Il &um. absol.). *0 Vent ddminau \\'cï? srAc' // ■ -> . ,/'J Déclin. magn. ''' Ephémérides "<// pour le 3 viai Soleil : r=> Luno lever, 4 h. 14 lever 10 h. coucher, 19h.05 coucher, ih.40 Précisions de l'Institut météor. : Vent SE. faible; beau; récbaufl'. Service des malles Oslende-Donvres Etat de la mer, le 3, à 4 heures : peu agitée France. Angleterre, Allemagne et I 0 f ) par trimestre •« i * ANNONCES: 45 cmes. la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. tous pays de l'Union postale. f 9 > payable d'avance rat jPûlffifiijWQÔ mû lllIïïtÔS'Ift Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, Hollande, .7 fr. — Grand-Duché, 6fr. J mandat-poste V&ff UvlBlIIIIwi) BU IIUIIIWI v 36, rue Neuve, paraissent le soir même. -M-—mommmaumi ÉTŒ?,_AJfcT ŒEIR. Les affaires d'Irlande Encore une surprise ! Tant il est vrai ue lorsqu'il s'agit de l'Irlande on doit Jujours compter sur l'imprévu. Mardi 1. Austen Chamberlain devait propo-er à la chambre d'adopter une motion indant à demander une enquête impar-iale sur les événements de mars — ïouvements des troupes et de la flotte. >n s'attendait à des débats animés, à es séances mouvementées, à des scènes lus ou moins violentes et à des inci-ents. Rien de tout cela ne s'est produit. 4. Chamberlain a bien développé le ujet de sa motion, mais il a été modéré ans la forme et dans le fond. Il a tâché e démontrer qu'il y avait eu un véritable complot contre l'Ulster. Mais il tait manifestement gêné par l'affaire ;u débarquement d'armes et de muni-ions à Larne, car le gouvernement l'avait qu'à invoquer cet événement iour justifier ses mesures de précau-ion.M. Churchill a pris la parole après A. Chamberlain et il a revendiqué le Iroit pour le gouvernement d'envoyei n Ulster ou ailleurs autant de troupes >u de bâtiments qu'il lui plaît ou qu'il le uge nécessaire. Rien de plus juste et de 'lus sensé. Mais, tout à coup, M. Chur-hill a tourné court, et il a fait dévier la liseussion et l'a portée sur le terrain wli tique, où elle est restée jusqu'à la in, et il l'a fait en termes très confiants, très calmes, très sages. Il a fail in appel direct à sir E. Carson. Sii 1. Carson, i dit en substance M. Chur-bill, risque beaucoup en prévision d'un omplot ; ne peut-il risquer quelque h ose dans l'intérêt de la paix ? Que n« lit-il : a Donnez-moi les amendements [ue je réclame pour la sauvegarde et U lignité de l'Ulster protestant et, er etour, j'emploierai toute mon influenct t ma bonne volonté à faire de t'Ir ande nn tout intégral dans une fédéra ion britannique ? » M. Churchill a aussi déclaré qu'il par lit en son nom personnel et qu'il cou ait quelque risque à prendre cette atti ude. A partir de ce moment la chambr< perdu de vue le côté militaire de 1e notion Chamberlain et le débat a pri: 3S allures d'une discussion sur le horru ule. Quant aux libéraux ardents, iis ont ét( onsternés — le mot est de leur chob - par la proposition Churchill, cai lepuis samedi les radicaux jetaient fei t flammes et réclamaient une attitudi nergique et une répression rigoureuse le la part du gouvernement. Ils étaien' tupéfaits de voir le ministre de 1: •uerre se montrer aussi conciliant ussi tolérant. Aussi firent-ils un accuei -lus que frais à la proposition df 1. Churchill qui se rassit au milieu d'ur ilence qui n'avait rien de flatteur. Le lendemain, mercredi, sir E. Carsor épondait en termes non moins conci iants. Considérant, dit-il, que la propo ition de M. Churchill tend à l'exclusior le l'Ulster jusqu'au moment où l'or ëra la fédération des Etats britan liques, il s'est déclaré tout disposé < aire part aux Ulstériens de cette propo 'ition. i Plus encore : tout en répétant que le home rule lui est odieux, il a exprimé le vœu que le gouvernement du sud et de l'ouest de l'Irlande soit tellement sage et prospère que l'Ulster soit amené à désirer y être compris. C'est alors, après que M. Bonar Law eut exprimé son approbation de l'attitude de sir E. Carson, que M. Asquith a pris la parole. Il a déclaré que sa proposition (l'exclusion de l'Ulster pendant six ans) est toujours maintenue et qu'il ne fermera la porte à aucune tentative de conciliation. Quant à la proposition de M. Churchill, le premier ministre a dit qu'elle a été faite par ce dernier en son nom personnel, et que lui-même y est sympathique.M. Asquith, on le voit, a été moins conciliant que M. Churchill, du moins en paroles ; mais il a laissé entendre qu'il est disposé à reprendre, avec l'opposition, les conversations. Il est parfaitement évident que M. Asquith, voyant l'humeur des groupes de sa majorité, ne pouvait aller plus loin, et bien que l'on ne puisse être affirma-tif sur un point resté obscur et même répudié par les ministres, il parait moralement impossible qu'il n'existe pas Quelque accord entre le parti nationaliste et le gouvernement, accord qui ne permet pas à M. Asquith de s'écarter de certaines limites de concessions sans consultation préalable avec M. Redmond et sans s'être assuré le concours de celui-ci. Quoi qu'il en soit, au lieu d'une situation plus aiguë, il y a une détente marquée^ un esprit de conciliation évident. Mais il ne faut pas plus exagérer la détente que la tension qui l'a précédée. Les 1 difficultés sont énormes. D'abord il faut ■ amener les nationalistes à des conces- ■ sions sur la limite de temps, et M. Redmond se heurtera certainement à des • résistances. Cela fait, si l'on y arrive, il • y aura à régler les limites des provinces ■ exclues et une foule de questions de i détail. Dans l'intervalle, il peut se pro-. duire des incidents en Irlande qui vien-; nent tout compromettre: Cela paraît peu : probable aujourd'hui, mais enfin c'est toujours possible et, après les événements qui se sont succédé depuis huit jours, tout peut arriver. M. Asquith, qui savait peut-être ce que M. Churchill allait proposer, se rend très nettement compte de la situation. Jusqu'à présent, il n'a pas fait connaître les mesures qu'il allait prendre en Ulster, et il a décidé, paraît-il, de ne poursuivre personne, ce qui afflige profondément certains radicaux qui voudraient v'oir sir E. Carson « gémir sur la paille humide des cachots n. M. Asquith sait parfaitement ce qu'il ! fait,ce n'est pas lui qui recourra de gaîté de cœur à la force. Il n'y recourra, si cela était nécessaire, qu'à la dernière extrémité. D'un autre côté, il est bien décidé à faire voter son home rule bill, 1 avec des sous-amendements, et il a probablement, déjà conçu un projet de con-1 ciliation qu'il fera connaître au moment ■ opportun. Ce jour-là il aura, comme maintenant, l'opinion pour lui. PffOîS 13 3É3â C3 ZZ E3 SS Services spéciaux ( FRANCE Avant le ballottage Les résultats acquis Il est possible, à présent, de donner le 'ésnltat définitif du premier tour de scru-,in des élections législatives, toutes rectifications ayant été faites et les commissions de recensement s'étant prononcées. Ont été élus : Conservateurs 32 Action libérale1 27 Républicains progressistes ... 54 Républicains de gauche 52 Républicains radicaux 27 Radicaux socialistes 11 Radicaux socialistes unifiés... 89 Républicains socialistes 17 Socialistes, unifiés 40 Total... 349 Dans la 2e circonscription de la Martinique le résultat de l'élection n'a pas été u-oclamé et le dossier sera transmis à la 'hambre des députés. Il y a 252 ballottages répartis entre 'S départements, dont 1 algérien et 2 co-oniaux, le Sénégal et la Cochinchine. Les conservateurs gagnent 5 sièges. L'Action libérale gagne 4 sièges et en >erd 3. Les progressistes gagnent 7 sièges et en Perdent 8. Les républicains de gauche gagnent .? sièges et en perdent 10. Les républicains radicaux gagnent î sièges et en perdent. 7. Les radicaux socialistes gagnent 4 siè-îes et en perdent 3. Les radicaux socialistes unifiés gagnent 12 • i.èges et en perdent 15. Les républicains socialistes perdent J sièges. Les socialistes unifiés gagnent 5 sièges ït en perdent L l e l'ÉTOILE BELGE M. Caillaux envoie des témoins à M. d'Aillières M. Joseph Caillaux a adressé à M. d'Aillières, qui a été son concurrent aux élections de Mamërs, deux témoins, MM. le général Dalsteim et Ceccaldi. M. Caillaux reproche à M. d'Aillières d'avoir, dans une affiche, insulté les électeurs de Mamers en disant que ses propres électeurs s'étaient refusés de se faire les complices d'un crime et de se solidariser avec un ministre compromis avec un escroc. La Liberté, 2? édition, dit que M. D'Aillières a constitué comme témoins le duc de Doudeauville et le comte Ferry d-e Lù-dre, député de Meurthe-et-Moselle. L'assassinat de M. Calrnette M. Boaicard, juge d'instruction, a reçu à nouveau samedi MM. Ceccaldi et Caillaux.M. Ceccaldi s'est borné à protester contre les commentaires faits par un journal de Paris sur sa déposition de vendredi et a demandé à être confronté avec l'auteur de ces commentaires. M. Caillaux a remis à M. Boucard une liste de témoins pouvant attester que c'est bien à 4 heures que Mme Caillaux s est rendue au Crédit Lyonnais. M. Boucard a déclaré que sa conviction est maintenant faite d'une façon définitive et qu'il ne croit pas utile d'entendre de nouvea-ux témoins. M. Ceccaldi avait parlé au juge d'instruction d'une personne qu'il n'avait pas vouiu nommer, financier bien connu ayant de& intérêts au Figaro et qui avait renseigné M. Painlevé sur la date de la publication des lettres intimes. Cette personne s'est fait connaître samedi. C'est M. Gaston Dreyfus, qui s'est présenté au cabinet du juge d'instruction. Il a déclaré au juge qu'il connaissait MM. Calrnette et Caillaux. mais que contrairement au!s déclarations de MM. ue lettres intimes que m. uaimewe avait j_ l'intention de publier. Son rôle s'est borné à à parler de la publication du rapport 1 Paire. v f Le juge a entendu ensuite M. Dubarry, également mis en cause par M. Ceccaldi £ a.u sujet de la,.publication des lettres in- s times. A sa sortie dii cabinet du juge, M. r Dubarry s'est rénfermé dans le mutisme c le iplUs complet et a annoncé qu'il ferait i un procès, à tout journal qui publierait sa - déposition. c L'enveloppe d'un dirigeable détruite \ On annonce de Verdun que l'enveloppe ^ du dirigeable A djudant Beau a été détruite 5 pendant le gonflement. Il n'y a pas eu c d'accident de personne. L'aécident sei'ait dû à une rupture du ^ filet et l'éclatement de l'enveloppe. Un ballon allemand en France ] Trois aéro.nia.utes allemands allant de j Sarrjebruck à Metz ont franchi samedi ' matin la frontière, leur ballon étant poussé ' par un vent violent. S'apèroevant de leur erreujr, ils ont aussitôt déchiré l'enve- c loppe du ballon et l'aérostat a touché terre J près du village de Labry. L'atterrissage -, s'est effectué brusquement. L'un des passagers s'est fait une entorse. Les deux au-très se sont contusionnés. Le sous-préfet de Brièy, les commissai- } res spéciaux et les gendarmes se rendi-rent aussitôt sur les lieux. Les aéronautes < possédaient l'autorisation d'atterrir en terre française. Le ballon a été transporté à la gare de j Confians, d'où il sera expédié en Allema-gne. ; ALLEMAGNE j Exemple à suivre ! Le Zweckvarband, société d'embellissement de Berlin et des environs, a adopté, par 67 voix contre 27, une proposition de ; sa commission spéciale relative à l'achat de la forêt de Grunewald et d'autres forêts autour de Berlin d'une superficie totale de 10,000 hectares pour la somme de 50 millions de mark. La succession du cardinal Kopp L'élection du successeur du cardinal Kopp au siège archiépiscopal de Breslau semble être assurée. La liste des candidats soumise à l'empereur a été renvoyée à Breslau ces jours derniers. Le choix du nouveau prince évêque serait fait et le résultat de ce choix aurait été envoyé à Rome pour obtenir la confirmation du pape. Le prix du -passage à bord des transatlantiques Dépêche de Cologne : Les négociations en vue d'un accord avec les lignes canadiennes sont pour le moment interrompues. Les négociateurs se sont séparés jusqu'au 5 août à Londres. Par contre, les lignes continentales et anglaises se sont mises d'accord pour élever le prix de passage en entrepont à 150 mark pour les vapeurs rapides et à 140 mark pour les autres. Un instituteur tué par un sous-instituteur A Ellwangen (Wurtemberg), à la suite d'une querelle ayant commencé au cabaret entre l'instituteur Kienzler, âgé de 60 ans, et son subordonné, l'instituteur adjoint Kirchmeier, âgé de 20 ans, celui-ci tira sur le premier plusieurs coups de revolver sans l'atteindre, puis, l'ayant suivi dans sa maison, il s'empara d'un couteau st le fra-ppa seize fois au ventre et au corps et une fois au bras. Cette dernière blessure est la plus grave parce qu'une artère a été tranchée. La victime a été relevée sans connaissance et dans un état désespéré quelques heures après. L'assassin a pris la fuite et n'a pu jusqu'ici être rejoint. La neige Bien que la température fût de 6 degrés au-dessus de zéro, il est tombé de la neige samedi matin à Breslau. La constitution de Mecklembourg L'interpellation socialiste concernant la constitution des deux duchés de Mecklembourg s'est terminée en queue de poisson : ii ne pouvait guère en être autrement La façon dont l'extrême gauche avait formulé sa demande se trouvait en opposition avec celle admise par toute la gauche quoique au fond celle-ci soit d'accord avec la social-démocratie sur la nécessité de la réforme constitutionnelle dans les deux duchés. La gauche demande en effet depuis longtemps un article additionnel à la constitution .d'empire et par lequel les Etats confédérés . sont tenus d'avoir une représentation législative issue du suffrage universel. Les socialistes sont sortis de cette revendication générale en demandant au reichstag de s'immiscer dans les affaires intérieures de Beux Etats confédérés en leur imposant une constitution. La nuance est sensible. Le secrétaire d'Etat à l'intérieur n'a pas manqué de répondre qu'une immixtion dans les affaires intérieures d'un Etat confédéré est contraire aux principes qui ont présidé à la constitution de l'empire. Il a ajouté qu'une telle intervention, même si elle était admise par le reichstag, n'aurau jamais l'assentiment du conseil fédéral. Le délégué des deux duchés au conseil fédérai a dit, de son côté, que les deux gouvernements refusaient toute intervention dans ce sens et qu'ils espèrent faire seuls une réforme constitutionnelle. Mais, quelle que soit l'issue du débat, il a été rappelé à nouveau combien est imparfaite la constitution désuète des deux Mecklembourg et combien les deux duchés souffrent de la situation actuelle. Les deux souverains sont, comme on le sait, pour une révision partielle, mais elle ne peut se faire qu'avec l'accord des Etats et dans ceux-ci la noblesse refuse systématiquement tout amoindrissement de ses privilèges féodaux, donc toute, concession à l'esprit moderne. La question reste donc posée et on ne voit pas comment elle pourra recevoir une solution satisfaisante. Il y aurait bien une solution : celle d'un coup d'Etat fait par les deux ducs de Mecklembourg contre leur noblesse rebelle à tout progrès, mais pour eux le remède est pire que le mal car, réduits au concours des éléments libéraux et démocratiques de leur pays, ils seraient forcés d'aller très loin dans la voie de l'émancipation politique et ceci les fera sans doute toujours reculer. La manœuvre de Turckheim L'empereur Guillaume arrivera à Col-mair dans la matinée du 8 mai. Son train spécial empruntera aussitôt la petite ligne de Munster et il s'arrêtera à Turcklieim. leimiing, organisateur ae ia manœuvre e montagne à double action qui se dérou-î<ra à une dizaine de kilomètres de la rontière française. A cette opération participeront des troues de Colmar, de Neuf-Brisach. de Schle-tadt et de Strasbourg, ces dernières amenées par voie ferrée. Le thème est tenu se-ret, mais on sait cependant qu'il prévoit me surprise française partant de la base laïnt-Dié-Gérai'dmer et ayant Colmar pour hjectif. L'action décisive aura lieu à ouest du fameux pèlerinage des Trois-Cpis, au débouché de la haute vallée d'Or-tey et de La Bo.ro jie. Le quartier général era à la ferme d"E.\aux. Depuis cet endroit un a construit une route conduisant à un oanmét d'où tout 5e terrain de la manœu-Te peut facilement être aperçu. Le général ron Deimliiig a pris les précautions les )lus méticuleuses pour la parfaite réus- , ito des opérations. Depuis deux mois, il >arcourt tout ,1e n^assif montagneux avec on état-major pour étudier les moindres Lccidents de terrain, pour voir tous les che-nins. Ce sera une véritable mise en scène jui ne manquera pas de produire son effet iur l'empereur. Allés tip-top. disent les >fficiers (Tout ira comme sur des rou-ettes !). La manœuvre prendra fin vers onze heu-•es et demie. Après la critique, l'empereur ra déjeuner à son châ.tea.u du Haut-Kœ-ugsbourg. A ce repas assistera aussi i'an-:ien secrétaire d'Etat, M. Zorn de Rulach, >t son entrevue avec le souverain ne siéra )as sans comporter une leçon de haute )hilosophie. A 4 heures, l'empereur remontra dans son train garé à Schlestadt et, ;ans s'arrêter à Strasbourg, il rentrera à Harlsruhe d'où la même nuit, en compagnie de l'impératrice, il ira assister au >aptême de son dernier petit-fils, à Bruns-vick.ANGLETERRE je home rule. — Discours de M. Ballour M. Balfour, dans un discours qu'il a fait samedi à Coventry, a dit qu'il était enfin leureux de voir que quelques-uns des mern-j res du gouvernement reconnaissaient maintenant qu'une séparation complète de l'Ulster du reste de l'Irlande était la seule solution du conflit actuel. Même l'annula-ion à l'aide de nouvelles élections des vœux exprimés autrefois par le pays contre le home rule ne pourrait être considérée comme un facteur pacifique pour le règlement final du problème parce que l'opposition irréductible de la part de l'Ulster rendrait ce projet impraticable. L'escadre anglaise de Malte dans l'Adriatique L'escadre anglaise de la Méditerranée =;ous le commandement de l'amiral Berkley Milne est partie mardi'matin pour l'Adriatique. Elle se divisera en deux parties dont l'une visitera les ports italiens et l'autre les ports autrichiens. L'escadre autrichienne rendra cette visite le 22 mai. Un canot chavire. — Cinq victimes Dépêche de Londres : L'Amirauté annonce que cinq hommes, dont un officier, ont péri dans l'accident d'Aldeburgh. ITALIE A la manière de Bonnot Les journaux de Rome publient une dépêche de Gênes annonçant que deux garçons de banque ont été assaillis par un inconnu qui leur a dérobé une sacocihe contenant 150,000 francs. AUTR!C2H!E:-HONGÏ?!S La santé de François-Joseph On annonce officiellement que le repos de la nuit de vendredi à samedi a été troublé de temps à autre. L'état général est absolument satisfaisant. Bulletin de santé de samedi soir : « Aucune modification ne s'est produite depuis hier dans les manifestations catarrhales. En raison du mauvais temps, le souverain n'est pas ailé aujourd'hui dans la petite galerie. » RUSSIE Bruits de dissolution prochaine de la douma Lors de l'arrivée au pouvoir de M. Gome-rykine, le bruit, avait couru, assez timidement d'ailleurs, de la possibilité de la dissolution de 1a. douma, mais devant les intentions manifestées peu après par le gouvernement de collaborer avec-la chambre la situation politique avait paru se raffermir, quoique d'aucuns se soient demandé ce qu'il adviendrait si cette collaboration restait vaine, comme par le passé. Les bruits pessimistes qui se répandent à nouveau aujourd'hui et dont se font écho plusieurs journaux, tendent à représenter l'existence du parlement comme assez précaire. En raison de leur mécontentement contre la politique du gouvernement, à qui ils reprochent de ne pas entrer plus rapidement dans la voie des réformes attendues, et surtout pour réclamer la liberté de parole à la tribune de la chambre qu'ils jugent menacée par les poursuites intentées actuellement à un député pour un de ses discours ,quelques groupes d opposition seraient résolus à faire de l'obstruction au vote de certains crédits au cours de la discussion du budget. D'après les journaux, il serait possible que dans ce cas le gouvernement eût recours à la dissolution pour provoquer l'élection d'une nouvelle chambre plus favorable. Inondations en Sibérie La rivière Tobol, qui se jette dans l'Ob à Tobolsk, a débordé. Une partie de la ville de Kourgan est détruite. Les eaux recouvrent de vastes étendues de campagne. TURQUIE Le partage de la dette publique On annonce que la Porte a transmis au gouvernement français, dans le but de les faire distribuer aux délégués étrangers de la commission internationale pour les affaires {financières balkaniques, des tableaux indiquant la part revenant à chacun des Etats balkaniques dans la dette publique et les autres dettes de la Turquie, y compris la dette flottante. D'après ces tableaux, 14,315,406 livres turque.-; reviendraient à la Grèce, 4 millions 75,590 livres turques à la Bulgarie, 4,451,473 livres turques h la Serbie, 1 million 90,685 livres turques à l'Albanie, et 151,040 livres turques au Monténégro. re une ii«w; utss i ecicUUcii.Km5 jjuuii. uuiii- i mages causés pendant la guerre par les j Etats balkaniques à des particulière otto- £ maris. s Les commandes pour la flotte (r Le ministre des finances déclare que le ( comité de la flotte ottomane a pris l'engagement envers les constructeurs anglais i de faire face aux dépenses du nouveau c dreadnought FaUj Mohamed le Conque- 1 rant par des souscriptions volontaires, i sous la garantie du gouvernement otto- I man. ( Le ministre ajoute que sur sa proposi- j t'ion le conseil des ministres a accepté qu'aucune nouvelle commande navale ne puisse être faite à l'avenir si elle n'est pas , accompagnée de preuves que l'on disposera des ressources extraordinaires cou- ( vrant les dépenses en dehors des emprunts : consentis par la France. o i AFRIQUE Troubles au Congo portugais De Lisbonne : L'augmentation des impôts a occasionné des troulbles dans le Congo portugais. Les rebelles ont été poursuivis par les troupes. La région est eu voie de pacification. ETATS-UNIS La guerre sociale dans le Colorado Après une conférence entre le président Wilson et M. Carrison, secrétaire d'Etat à la guerre, des ordres ont été donnés pour quadrupler l'effectif des troupes dans la région des mines du Colorado. ANTILLES La révolution à Saint-Domingue Des radiotélégrammes de la canonnière : Petrel annoncent que dépuis une semaine les révolutionnaires ont repris une vigoureuse attaque contre Puerto Plata, dans ! la République Dominicaine. Le gouverneur e*t le commandant de la forteresse soutiennent la lutte contre le président Bordas. Celui-ci se trouve dans une situation critique. Sa ligne de retraite vers San Diego aurait été coupéJe et il tente de se sauver par la mer. Une canonnière a bombardé la ville. Le consul britannique aurait été grièvement blessé par un obus qui a détruit sa maison. Les résidents français ont envoyé un appel à Paris pour demander qu'on assure leur protection. Le consul des Etats-Unis dit que les étrangers sont sains et saufs. JAPON Le « Siberia » n'a jamais été en danger Le bruit de réchouement du vapeur Si-berïa dans le.canal de Foimose est inexact. Un r ad i o - télégramme du Siberia reçu à Manille annonce l'arrivée du vapeur dans le port samedi à 9 heures, en bon état. Il n'y a eu aucun accident et le bruit de l'échouement doit être attribué à un malentendu. Los rasnls Saliœ Incursions monténégrines en Albanie De notre correspondant de SaLonique : Les combats entre Albanais et Monténégrins continuent. Ces derniers poursuivent leurs attaques contre les populations albanaises habitant près de la frontière monténégrine. Prenant prétexte de l'agitation qui règne parmi les tribus des Hoty, les troupes monténégrines sont entrées de nouveau en territoire albanais et ont occupé plusieurs points du territoire de Kas-! trati ainsi que les villages de Bukavich et de Decich. Un grand nombre de familles albanaises terrorisées ont abandonné leurs foyers et se sont enfuies précipitamment à Scutari. Deux cents Albanais de Rap-chia, parmi lesquels se. trouvent plusieurs femmes et enfants, ont été faits prisonniers par les Monténégrins et expédiés sous escorte à Podgoritza. Plusieurs prisonniers ont péri en cours de route. Les chefs albanais de Scutari ont protesté auprès Jes représentants des grandes puissances contre l'envahissement du territoire albanais par les troupes monténégrines et ont envoyé une délégation auprès du prince de Wied pour faire mettre un terme à cet état de choses. Une grande émotion règne dans les milieux albanais de Scutari et notamment parmi les Mailissores. Dans l'Epire du Nord Prise de Kolonia par les rebelles D'après des télégrammes parvenus au 'gouvernement albanais, Kolonia aurait été pris par les Epirotes rebelles, qui disposent de nombreux canons et mitrailleuses. La gendarmerie étant partie de Kolonia pour se rendre à Korit.za dans le but de renforcer la garnison Kolonia n'avait plus qu'une petite garnison qui n'a pu résister à l'assaut. Des télégrammes parvenus au siège du commandant de la gendarmerie annoncent que les rebelles, après avoir pris Kolonia, auraient assassiné des femmes et des enfants et mis le feu à 1$ ville. On dit que les rebelles continuent leur marche en avant. La nouvelle a produit à Durazzo une vive agitation. Des cortèges ont parcouru les rues de la ville en signe de protestation. Des discours patriotiques, ont été prononcés dans lesquels on a protesté violéi'n-ment contre ces événements. Des cris ont été proférés contre la Grèce. On annonce pour- dimanche un grand meeting de protestation contre les cruautés exercées sur les Albanais. De Vienne : La Wiener Allgemeine Zei-tung, semi-officieuse, croit savoir que la prise de Kolonia par les Epirotes décidera le gouvernement à s'opposer dorénavant avec énergie à. l'action des bandes. L'événement toutefois n'a aucune portée internationale et reste strictement une affaire | intérieure de l'Albanie. Les négociations entre le gouvernement albanais et les Epirotes, qui durent encore, permettent d'espérer une solution favorable. Le mémorandum de la Porte aux puissances La Porte a remis vendredi soir, aux ambassadeurs des grandes puissances, un long mémorandum sur la situation des musulmans de Macédoine. La Porte se plaint que ceux-ci soient menacés continuellement par l'élément grec dans leurs personnes, leur honneur, leurs propriétés, leur religion, la mémoire de leurs morts, ainsi que dans leurs établissements religieux d'enseignement. Le mémorandum ajoute que des colon-I nés volantes de Grecs, parcourant les ré-! untnuuuoiKj eu argent ci en utimic et xo. lopulation musulmane. Des émigrés grecs, joute la note, qui arrivent dans la région, ont logés dansl les villages musulmans aalgré ies propriétaires des immeubles, [ui sont, chassés par les gendarmes, alors [ue ces derniers protègent les émigrés. Le mémorandum estime que, depuis le nois de novembre 1912, 163,000 musulmans >nt été ainsi obligés de s'expatrier. Toutes es démarches faites par la légation otto- : nane auprès du gouvernement hellénique >our faire respecter les articles du traité le paix turco-grec sont restées sans effet. j'incident greco-turc. — Appréhensions Un télégramme de Vi-en.ne à la Gazette le Vosa annonce que les milieux diploma-;iques russes «ont très inquiets au sujet le la tournure prise par la question greco-)urque, parce que la Grèce, ajoute cette iépêche, manifesterait l'intention de bloquer les Dardanelles afin de contraindre a Turquie à se montrer moins intransigeante dans la question des îles. Etats-Unis et ixiii Les rebelles se seraient emparés de Tampico On mande de la Vera Cruz au Daily Ex-oress : Selon un rapport digne de foi reçu de Tampico, les rebelles se sont emparés de la ville vendredi matin. Sapata fait cause commune avec les fédéraux Une dépêche de Mexico annonce que le chef rebetLle Zapata aurait fait cause commune avec les fédéraux. Il est actuellement à Mexico avec 3,000 partisans bien équipés.Démission de deux ministres mexicains M. Rojas, ministre des affaires étrangères, et M. Ruiz, sous-secrétaire d'Etat aux iffaires étrangères, ont démissionné. Le motif de leur démission n'est pas encore officiellement annoncé. Le cabinet avait rejeté la proposition de M. Rojas tendante i envoyer une commission à Washington st à essayer de faire la paix. Dans le cabinet mexicain L'ambassadeur espagnol à Washington apprend officiellement que M. Ruiz a remplacé M. Rojas comme ministre des affaires étrangères dans le cabinet du général Huerta. L'armistice Une dépêche de Mexico annonce que le gouvernement a ordonné la suspension des hostilités durant la médiation. Un armistice aurait été conclu par les représentants des Etats-Unis, des fédéraux et des insurgés.. Saltillo évacuée par les fédéraux Les fédéraux ont évacué Saltillo le 27 avril, se retirant sur San Luiz Potosi. Un télégramme du général insurgé Carranza au président Wilson Le général Carranza a télégraphié au président Wilson pour lui déclarer que les insurgés ne consentiraient pas formellement à l'établissement d'une zone neutre autour des puits pétroliteres de Tampico. Le général ajoute que pour ce qui concerne les rebelles, les compagnies peuvent reprendre leurs opérations sans crainte d'être molestées. VVV\VVVVVV»AAXA/YVVVVVVVl'VVWVWtVVV\4/VV<VVV\VW\A/VVV- Voir plus Soin nos Dernières Nouvelles de la nuit. Lire aujourd'hui en feuilleton « LES THEATRES A PARIS », par M. Schneider. VVVVVVV\a\A,WVV,\A,VVV\'VVtVVVVVVVVVVVVV\'VVVVVVVVVV\VV\ ANGLETERRE (Correspondance particulière ds Z'Etoile Belge) Londres, l8r maL Le prochain budget C'est lundi que M. Lloyd George va faire connaître son fameux budget. Si ce que l'on dit est vrai — et c'est fort probable — le budget de 1914 sera aussi sensationnel que.celui de 1909. On nous annonce, à mots voilés, des surprises qui ne seront peut-être pas' agréables, mais qui n'en seront pas moins très grandes. Entre autres choses, on nous parle d'une augmentation de l'impôt sur le revenu — sur les gros revenus.Le budget postal M. liobhouse, en développant son budget postal à la chambre des communes, hier, a donné des détails fort intéressants sur le fonctionnement de son administration. Il estime ses dépenses pour l'année à 26,150,000 livres sterling et ses recettes à 31,750,000 livres sterling, ce qui donnera un bénéfice de 5,500,000 livres sterling, qui iront grossir les recettes du ministre des finances. C'est sur les recettes postales que l'on iait ce bénéfice, car le service téléphonique ne donne qu'un bénéfice de 300,000 livres sterling et le télégraphe se solde chaque année, depuis quarante ans, par ut^e perte moyenne de 500,000 livres sterling ! Il paraît que tout télégramme de 6 pence (60 centimes pour douze mots) coûte à transmettre et à porter à domicile fr. 1.10, ce qui fait que chacun de ces messages cause une perte à l'administration de 50 centimes ! Le travail accompli par la poste est gigantesque et croît de jour en jour. Cette année, il a fallu augmenter le personnel de 11,000 employés ; la poste manipule chaque année 3,470 millions de lettres et en distribue 3,250,000 par semaine. La vente des timbres s'élève à 2,025.000 francs par-jour.Ce travail occupe 230,000 personnes, dont 160,000 font partie du personnel régulier, les autres étant employées dans les magasins qui. ont des bureaux de poste auxiliaires.Inauguration de la saison mondaine L'Académie royale ouvrira ses portes lundi. Ce matin, au vernissage, M. As- ju, e tsa,ujr~, iJ<i.ruuux a-it gcwcnco du Salon de Londres en compagnie de Mme Asquith, qui portait une merveilleuse toilette, et de miss Violet Asquith. Cela., c'est le commencement de la saison mondaine, qui promet d'être brillante et prospère. La visite du roi et de la reine de Danemark Un des événements de cette saison," le ' plus important, sera la visite que viennent faire au roi et à la reine le roi et la reine de Danemark. Les souverains danois arriveront le 9 mai. Il y aura un banquet en leur honneur le soir au palais. Le lendemain, dimanche, il n'y aura aucune cérémonie et les souverains passeront la jour., née dans l'intimité; le lundi 11 mai, il y aura une représentation de gala à Cov r:t Gard-en ; le mardi, déjeunea' à la Cité, et, le soir, bal de cour au palais Bucking-ham.Le mercredi, la visite officielle sera t.'-r-minée et les souverains danois seront les hôtes de la reine Alexandra à Marlborough House. On fait de grands préparatifs à Covent Garden pour le gala du 11 mai. La salle sera transformée eri un bosquet de roses et l'on donnera, comme toujours, un spectacle coupé où l'on entendra Mmes Melba, Destinn et Edvina. Les loges sont de 1,000, 750 et 400 francs, les fauteuils d'orchestre de 175 francs, les fauteuils de balcon de 100 francs, et les autres places varient entre 50 et 25 francs. ITALIE (Correspondance particulière de ^'Etoile BF.r.GE? Rome, 29 avril. Le prochain Consistoire et le nouveau Sacré Collège L'Osservatore Romano, organe officieux du Vatican, annonçait il y a trois jours que le pape tiendra consistoire, le 24 et 1<? 28 mai prochain, et qu'il créera à cette occasion treize nouveaux cardinaux. Cette annonce était attendue avec quelque impatience, non seulement dans les milieux ecclésiastiques, mais aussi dans 1-es milieux diplomatiques. En effet, la mort a creusé des vixles nombreux, ces mois derniers, dans le Sacré Collège, qui ne compte plus à ce jour que 50 membres. Ën outre, certaines nations — telle l'Allemagne — n'ont plus aucun cardinal. D'autres, comme l'Autriche-Hongrie, en ont moins que leui moyenne habituelle. Si bien que, dans l'é< ventu-alité d'un conclave, ces nations pouvaient craindre de n'être pas en mesure de plaider avec efficacité la cause de leur* intérêts respectifs auprès... du Saint-Esprit, lequel a charge, comme on sait, de faire élire les papes par les cardinaux. La distribution de chapeaux rouges que va faire Pie X, le mois prochain, fera cesser ces craintes. Sur les treize princes de l'Eglise qu'il va créer, Pie X en a choisi huit étrangers et cinq italiens. Il a pu ainsi donner satisfaction à tous les pays. Bien plus, il a comblé le vœu, jamais exaucé jusqu'ici, du Canada, en lui accordant un représentant dans le Sacré Collège. Avant le Canada, Pie X avait fait bénéficier du même privilège la République Argentine, puis la Hollande. Ainsi se confirme toujours davantage la tendance du pape actuel à multiplier les nationalités dans le sein de l'assemblée qui devra nom-mea; son successeur. Gette multiplication a lieu au détriment des cardin3Aix italiens, dont le total atteignait d'ordinaire, sous les pontificats précédents, près des deux tiers du total d'ensemble. Ce qui leur permettait d'imposer, non seulement un pape de leur nationalité, mais même le pape italien qu'ils avaient choisi. Car l'élu doit réunir, au moins, deux tiers des voix, plus une. Avec la promotion actuelle, le total des Italiens sera, de 34 contre 31 étrangers — auxquels il convient d'ajouter l'archevêque patriarche de Lisbonne, que Pie X a déclaré réserver in -pectorc au dernier consistoire. La comparaison çle ces chiffres montre bien que Pie X établit une proportion qui, tout em laissant aux Italiens le privilège de fairê nommer un d'entre eux, les obligera à le choisir de concert avec les étrangers. S'il fallait une preuve de plus de la tendance qu'a toujours eue Pie X à diminuer la prépondérance de l'élément italien dans le Sacré Collège, partant dans la direction suprême de l'Eglise, on la trouverait dans ce fait que, sur les 34 cardinaux air il a créés jusqu'ici depuis son avènement, ce pa»pe en a nommé 18 étrangers et 16 italiens.Une autre remarque qui s'impose, à propos de la nouvelle promotion, c'est que Pie X s'attache à donner à la France séparée de Rome le même nombre de cardinaux que possédait la France « fille aînée de l'Eglise ». Ce nombre s'élève à 7. La mort du cardinal Çoullîé, archevêque de Lyon, l'ayant abaissé à 6 depuis le der-. nier consistoire, Pie X s'empresse de le ramener à 7 en conférant le chapeau du défunt à son successeur. Mgr Sévin. L'élévation à la pourpre de ce prélat, intégraliste farouche et intransigeant renforcé,' a été fortinal accueillie par la grande majorité de l'épiscopat français. Mgr Amette, cardinal archevêque de Paris, avait fait le voyage de Rome, le mois dernier, tout exprès pour poser et défendre la candidature de Mgr Gauthey, archevêque de Besancon, dont le> idées, sans être libérales et tant s'en faut, -ont pourtant moins outrageusement médiévales que celles de Mgr Sévin. Pie X s'en serait voulu de manquer cette nouvelle occasion de montrer qu'il ignore tout de la France, j'entends de la France catholique. Il a donc choisi' Mgr Sévin, contre le désir respectueusemcni exprimé par un épiscopat de plus en plus las la lutte stérile qui lui est imposée contm la mentalité de son propre pavs tout comme il avait choisi, naguère, Mgr Andrieu, l'extraordinaire metteur de pieds dans Le

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