L'étoile belge

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s.n. 1914, 19 Janvrier. L'étoile belge. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0z70v8bs39/
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L'ETOILE BELGE Lundi 19 janvier 1314 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : t'n an : S3 fr. ; 6 mois, fr. «î.SO; 3 mois, fr. 8,50 POUR LA PROVINCE: Un aa : til fr. ; 6 mois. fr. S.S0; 3 mois, 5 fp. BUREAUX : rue des Subies, 13, ouverts Je 9 à 16 tu En prosince il suffît de rcvwttrr Irprixdcrabonncmentau fticteur Edition G Baromètre do 10 janvier 5 beares Temp^r. mov» nnt"Ti'-\ 13. «-5 Maximum dp a & R / veive. .'î ^ '• inimum a JrJS nuit, — '.» •'*. Baromètre. 10, jS' . >£\ a&'!- -ï«*«r.4 Quant tè d*«au // ai- a s fer . 4 ^ 24 k, yjUï^ Observations j • (£' l ^ 1 de midi Température. I =£ol$ S iW» l&: il — ?*3 haro»noire» Z sj^ZS il T'.iJ'a ■» jHunndifêd K)=a tt*^" • jy <>?/# bum.àhsoi . +7 Vent dominant V^3 v^. >^y * '/ ENE! Duc.m im,'n., V g^tt§'&?// 1.'».>ÏD Eph m--rides // p? le 19 janvier Soleil: « =-^2^ Uune. lev»»r. 7H.34 ^lever. «n.47 coucher, loti. Il cane i îi\ b) !. <4 Prévisions do l'Observatoire : Vent N. à N.-E. faible; beau. ? ervU'e de* maltes OKl«ii(ie*l)oavre4 Etat il© la mer, la 19 a 4 toeures : peu agitée Ffanee. AOïie*eiTo.,Aneiiiagna et i - • , par trimartr» ses> ». ANNONCES 145 e™*" la ligne; minimum 4 llsne». fr. 1.60. p ), lie 11 mou pnauie, I ( payable U a\ anee JL-Efc S® fàiîYfà&FÛ Les annonces remises avant 2 heure:) â l'Offlca de Publicité. Hollande, 7 îr. —• ur<iii i-Duuiiê. G fp. J ni.iud.it-posL& wUMS&aSBfiW&ff ffltt 3ll«B«i&i U SG, rua iNeuve, paraissent le soir Ui^me. ETRANGER ■' BULLETIN POLITIQUE Les coi3séc|UGi3ces de gaverne Les regrettables incidents dont la f. <c petite garnison »de Saverne fut le I théâtre le 28 novembre dernier eurent | leur première répercussion au reichs-I tag les 4 et 5 décembre. Cette assemblée, | .composée des représentants les plus | autorisés de la nation allemande, défi ciara à une écrasante majorité que i'in-■tervention des militaires de Saverne l était illégale et que les explications du | chancelier étaient insuffisantes. Le len-E demain matin l'empereur, alors à Do-Knaueschingen, ordonna au régiment de I Saverne de se rendre au camp en atfcen-[ dant ia clôture des instructions en ■■cours. L'opinion publique recevait ainsi g. un commencement de satisfaction. ' Quelques jours plus tard, le lieute-| nant von Forstner était condamné à I quarante-lrois jours de prison pour ■ avoir frappé d'un coup de sabre un jeune infirme à Detlwiller. [ Le 10 janvier, le eolonel von Reutter iet le lieutenant Schadt comparaissent ■ devant le conseil de guerre pour avoir ■ empiété sur les attributions des auto- ■ rilés civiles et pour avoir arrêté et incar-f céré des citoyens de Saverne. Les juges militaires admirent que 3es autorités administratives de Saverne s'étant montrées impuissantes à protéger les officiers contre des manifestations blessantes, le colonel se crut en droit d'in-- tervenir conformément à un ordre de cabinet de 1820. Ils jugèrent que l'ordre | de cabinet était valable pour le régi-iment de Saverne, que dans tous les cas l'accusé était de bonne foi et qu'il # n'avait pas conscience d'avoir commis lune illégalité. Le colonel fut acquitté | et avec lui le lieutenant Schadt qui-avait ■ stricleinent exécuté les ordres reçus de son supérieur. Le même jour fut aussi acquitté, par le conseil de guerre .supérieur, le lieutenant von Forstner, la cour ayant admis, à ['encontre de la ■ juridiction de première instance, qu'il croyait de bonne foi se trouver dans le cas de légitime défense. ■ Entretemps la chambre des députés '«'Alsace-Lorraine avait été saisie, de quatre interpellations concernant les excès de Saverne. Comme on sait, cette assemblée a, par un vote rendu à l'una-aimité, déclaré « que les autori'és civiles de Saverne firent tout leur devoir, que !e gouvernement d'Alsace - Lorraine manqua d'esprit de décision et d'éner-jP<'- En même temps elle remercie le reichstag pour son intervention et le prie de continuer la lutte pour le droit çn assurant mienx la séparation des pouvoirs, en réformant la justice militaire et en remaniant la constitution d'AI-Sace-Lorraine en vue de l'autonomie complète comme État fédéral. » , Tel est le développement de celte affaire qui ne manquera pas de passionner longtemps encore la politique intérieure de ! Allemagne. Doux parlements ont déclaré que la loi et la constitution fuient violées à Saverne et deux conseils de guerre ont acquitté les officiers qui commirent les faits blâmés. Il y a con-flit manifeste entre l'administration mi-Maire et deux assemblées parlementaires issues du suffrage universel Le reichstag aura encore à s'occuper de hf Îj Sltl'at!0n qui a provoqué partout , *3 plus fâcheuse impression. Au parlement d'Alsace-Lorraine, dif- ! ^rents orateurs ont exprimé mercredi , encore le ferme espoir que le chef de la juridiction militaire et, à son défaut. , cnnïEfT"r-*.U"m?me intenoterait appel < con.re 1 arrêt qui sanctionne (nous ne | trouvons pas de terme mieux approprié) j les illégalités commises à Saverne le \ novembre. Mais à ce moment l'offl- < cieuse Gazette de l'Allemagne du Nord < annonçait que les arrêts d'acquittement avaien acquis force de chose jugée les • A d'appel étant expirés! La | même note tente d'atténuer l'effet de - cette noniintervention en disant que = dans l'affaire Forstner l'arrêt avant été ï rendu en seconde instance ta juridiction ' suprême ne pouvait juger au fond mais J seulement dans la forme et dans ce cas « l'acquittement était encore certain r puant au procès Reutter, la bonne foi (les accusés avait, été admise et l'ins- t tance supérieure ne pouvait en aucun c cas la mettre en doute. La note offl- - cieuse ajoute cependant que l'interpré- C talion de l'ordre de cabinet de 1820 a t pu donner lieu à des divergences tou- r chaut !a délimitation des pouvoirs et r qu'en conséquence U sera l'objet d'un f oouvel examen* ( Le bon billet 1 L'ordre de cabinet de 1820 est sans valeur légale en Alsace-i.orrajn.e. car il n'a pas été régulièremeni introduit dans la législation. C'est l'avis des jurisconsultes von Liszt et Rehm et c'est aussi l'avis exprimé au parlement d'Alsace-Lorraine par les ministres de la justice et de l'intérieur. D'ailleurs l'assemblée avait invité le ministère de Strasbourg à en référer à Berlin dans l'intérêt de l'armée elle-même. Dans ces conditions il eût été juste et surtout politique d'épuiser, en ce qui concerne le colonel von Reutter, toute la juridiction militaire. C'est ce que le reichstag se chargera sans doute de dire. Cette regrettable affaire de Saverne a donné lieu à d'autres incidents politiques marquants. Les deux chambres prussiennes se sont livrées ces jours derniers à des manifestations contre le reichstag. Le président de cette dernière assemnlée a énergiqueinent protesté contre une telle emprise qui est contraire aux traditions parlementaires. Ce nouvel incident reflète bien le désarroi régnant dans les milieux politiques allemands. Quand Bismarck élabora la constitution du nouvel empire germanique il fut guidé par le souci de ménager le plus possible l'autonomie des princes souverains et de leurs Etats et de ne soumettre au contrôle souverain de l'empire que ce qui était absolument nécessaire dans l'intérêt général. Les diètes des différents Etats conservèrent leurs attributions et on ne voulut soustraire à leurs délibérations et à leurs décisions que ce qui devait obligatoirement entrer dans la compétence de l'empire. C'est ainsi que les attributions législatives se trouvèrent bien délimitées entre le reichstag et les diètes et la politique impériale a toujours tenu à sauvegarder cette séparation.n y a eu. il est vrai, des tentatives pour déplacer les limites. Les libéraux du Mecklembourg tentèrent récemment, mais vainement, d'obtenir une revision de leur constitution réactionnaire et désuète en faisant appel au reichstag. Plus récemment, les Etats particula-ristes ont tenté d'exercer un droit de contrôle et de critique sur les attributions du reichstag. On ne saurait cependant considérer comme incorrectes les réserves faites par les diètes concernant la politique financière de 1 empire. Celui-ci s était réservé après 1S71 les contributions indirectes et avait laissé les contributions directes aux États confédérés. Mais il fallut rompre avec ce système quand sui*vint la crise' financière et que le parlement allemand refusa de suivre le chancelier dans la voie des monopoles de l'Etat. Ce qui. constitue un symptôme grave s'est que certaines diètes prétendent s'arroger le droit de critiquer le reichstag quand elles ne sont pas satisfaites te son attitude politique. C'est, ainsi ju'à propos du vote de défiance du 'eichstag le 5 décembre au sujet des ncidents de Saverne on a entendu des critiques déplacées formulées au sein les diètes saxonne et prussienne. Le tiscours du comte York à la chambre les seigneurs de Prusse est très carac-érislique à cet égard. Les majorités conservatrices des deux chambres orus-iiennes sont, bien entendu, mécon-entes du reichstag qui possède une ma-orité de gauche. La minorité de droite m reichstag est influente. Mais elle lemble avoir perdu le contact avec la :our et le gouvernement ; pour retrou-rer son influence elle a fait agir ses imis politiques dans les deux chambres irussiennes. M. de Bethmann Hollwe"- 1 censé, d'avoir sacrifié les intérêts proviens aux intérêts de l'empire, s'est dé-pndu sans conviction, presque en 'excusant, ce qui résulte de sa double malité de ch»f du gouvernement prus-ien et de chef du gouvernement impé- ! ial. Ainsi qu'il a été dit, le président du eichstag a énergiquement protesté ontre la critique adressée à cette ssemblée, mais le mal n'est pas écarté le conflit des parlements constitue.un rès fâcheux symptôme et le gouvernement impérial a le devoir strict d'y emédier avant que cette fissure dans les ondernents de l'empire ait eu le temps le s'élargir. Par Téléphone et Télégraphe Services spéciaux de l'ETOÎLE BELGE FfîAWCE Mort de l'explorateur Foureau Né en 1850, il s'était spécialement consacré à l'étude scientifigue de la région du Sahara, il y fit de nombreuses expéditions, dont l'une en compagnie du commandant Lamy. Foureau a publié nombre de ré cits de ses voyages. On lui doit aussi une carte d'une partie du Sahara septentrional, publiée en 1888, travail scientifique de première importance. Le froid Le froid continue en France et particulièrement dans le Midi. A Marseille, à l'abondante chute de neige, a sUccédé un froid de 8 degrés au-dessous de zéro. Les routes carrossables sont devenues impraticables à cause du verglas. On signaie de Cerbère que la circulation des trains ast rétablie entre cette ,;ille et Perpignan, mais à partir de Per-nignan la marche des trains est toujours suspendue dans la direction du Nord. De Hemiremont : Le froid très vif qui règne depuis huit jours a causé plusieurs accidents. La plus basse température constatée a été de 17 degrés au-dessous de zéro. La Moselle est pelée. D'Yssingeaux : Le thermomètre est descendu la nuit de samedi à dimanche à 20 degrés sous zéro. De Perpiq-nnr) : On signa,le de nombreux cas de co^o^stion provo<Tiié« par le froid, dont quelcTues-una saiivis de mort. A la -frontière franco-espagnole, deux carabiniers se sont petrdus dans la. neige. ALLEMAGNE Autour des incidents de Saverne Dimanche a eu lieu à Saverne une réunion organisée par le parti progressiste, à l'appel duquel avaient répondu un millier de Savemois. Plusieurs orateurs, notamment MM. Bruno \Veil, Wolf, avocats et députés au landtag. député an reichstaer, ont tour à tour flétri les illégalités commises à Saverne par l'élément militaire <•+ attaqué la validité des jugements acquittant le colonel von Reutter et le lieutenant von Forstner. Ils ont nettement accusé le jury militaire de partialité et réclamé la réforme de la procédure judiciaire militaire.ïls ont exprimé leur confiance dara le reichstag pour l'obtention de l'autopiomie de l'Alsace-Lorraine et ont fait d&3 vœux pour que l'incident du drapeau français insulté par le lieutenant von Forstner n'ait pas de graves conséquences pour les relations entre la France et l'Allemande. Une résolution de confiance dans r^dministràtion civile de Saverne et de blâme pour la façon dont les incidents ont été dénaturé* devant le conseil die guerre, a été ensuite votée. La résolution contient l'esoir de la nopulation que le reichstag s'emploiera à faire aboutir l'autonomie de l'Alsace Lorraine. Un capitaine prussien en retraite et retiré à Saverne. a pris e^-mte la parole et a vivement critiqué l'attitude des" officiers du 99e d'infanterie. Il a constaté que les moyens employés par le colonel von Reutter et le gé^-énpj von D^iimîing n'avaient servi qu'à combattre la germanisation du pays. L'assistance s'est ensuite, séparée au cri de : « Vive l'Alsace-Lorraine ! » #»WG!.ET£RRH Un lock-out en prévision dans l'industrie du bâtiment On mande de Londres au Petit Pari-sien : Un conflit a éclaté entre les entrepreneurs de bâtiment et les ouvriers. Un loçlyout intéressant 150.000 ouvriers est prévu pour samedi prochain. AUTRaCFE-HOrsiGRIlS Affaire d'espionnage On mande de Cracovie au Matin : Sept personnes ont été arrêtées sous l'inculpation d'espionnage au profit de la Russie.ESPACNE, La geîée ' Les journaux signalent que samedi trente-six personnes se sont grièvement blessées en glissant sur le sol gelé. L'une d'elles est agonisante. Une femme a été retrouvée morte sous la neige au milieu de la rue. PORTUGAL La grève des cheminots On espère que 50 p. c. des cheminots en 1 grève sur lès.réseaux-,du nord et de l'est 1 vont bientôt reprendre le service. La correspondance étrangère n'e^t pas parvenue à Lisbonne depuis le 15 janvier. TURQU2E ; Les négociations avec la Russie Le départ en congé de M. de Giers, a?n- ! bassa.deur de Russie, a de nouveau été ajourné sans doute pour permettre de continuer les négociations relatives aux ' réformes dans l'est de l'Anatolie pour les- ( quelles les divergences ne porteraient plus ) naintenant que sur un seul point. La Russie subordonne aussi d'autres, questions, lotamment la majoration de 4 p. c. sur les Iroits de douane, à l'admission d'un dé- s :ézué russe au conseil de la dette publi- i lue ottomane. < Mutations militaires \ Le général Pertow pacha, ancien aide c ie camp du général von der GoJtz. nommé < ierniôfement au commandement du 14® « ;orps, remplacera le général Liman von < Sandërs au commandement du lor corps. < Inondations en Anatclie ] Les pluies torrentielles qui sont tombées sur divers points de l'Anatolie et no- ï tamment dans la région du Tau rus et [ ians la vallée de Karasson ont causé de ^ jrave^ dégâts. Le tronçon de la partie en ' exploitation du chemin de fer de Baedad 1 ?n deçà du Taoïnis entre la station de Fchifté-Han et celle de Karapourna, ter-ninus actuel de la ligne, a eu partieul'è-rement à souffHr. Des éboulemer/ts répé- 1 :és s'étant produits dans une tranchée aux c abords de Tchifté-Hao, oa a été obligé de j i suspendre temporairement la circulation des trains sur une longueur de soixante kilomètres. De violentes tempêtes ont eu lieu égale-à Arifié, d'où part l'embranchement d.Ada-Bazar sur la grande rampe Biled jik-Karakeuy, causaiit des dégâts importants.Dans le vilayet d'Adaiia. le déchaînement des éléments a également provoqué d importants sinistres. "Plusieurs chalands et embarcations ont été jetés à la côte dans la rade de Mersina et de nombreux quartiers de la ville ont été inondés. SERBIE Le nouveau ministre de la guerre Le roi a signé un ukase nommant ministre de 1a guerre le colonel d'infanterie Douchan-Stefanovitch. Le môme ukase place 1e général Bojano-vitch à la disposition du ministre de la guerre. APRJQUE DU SU© iLes forces défensives De Préto.ria : On annonofe offlciellement que les forces de, la défense serbrit mainte-nues en service jusqu'à nouvel ordre. Les unités qui ont fait une période d'exercice l'année dernière seront congédiées.les premières, mais celles-ci sont peu nombreuses. Los autres unités .seront concentrées aussitôt.que la situation le permettra, dans les réjions où elles servent maintenant afin de se livrer à des manœuvres. Le quartier général do la défense prépare un projet de démobilisation graduelle des forces constituées par les Burgers. Des mesures rigoureuses seront prises pour assurer l'appel sous les-drapeaux de tous ceux qui ne répondirent pas aux dernières convocations. ; « " ■ ■ Encore une arrestation. La reprise du travail De Johannesburg : M. Williams, travailliste, membre du conseil municipal de Boksburg, a été arrêté en vertu de .la ioi relative à l'état de siège. La direr-t'on des chemins de fer sud-africains déclare crue les cihemincts se présentent en plus grand nombre qu'il ne faut pour reprendre le travail. BRES8L Un lock-out au port de Rio de Janeiro A la sadte d'une grève ^partielle. de leur personnel, les pairerr: rde Rio de Janeiro ont proclamé le lock-out. Le service de chargement et de déchargement des navires est paralysé. PANAMA La date de l'ouverture du canal La date officielle de l'ouverture du canal de Panama a été fixée au 1er janvier 1915 par une ordonnance du président Wilson, nommant les membres du gouvernement de la zone de Panama et de l'administration' du canal. Le coloré Goethals, ingénieur-directeur des travaux, est nommé premier gouverneur et administrateur, avec pleins pouvoirs sur la zone du canal. 11 sera assisté d'une commission composée des colonels du génie Hodges et Sibert* de M. H. Rousseau, ingénieur civil de la marine, et de M. R. Metcalf, actuellement chef de l'administration civile de la zone du canal.Cette commission devra prendre les dispositions pour assurer l'ouverture du canal le 1er janvier 1915, auprès quoi elle se retirera. Un personnel de 2,500 employés pour le service du canal va être engagé. «JAPON Nouvelles éruptions Dô Kagoshima : Samedi encore, de terribles éruptions se sont produites dans l'île Sakourashimo. Ces éruptions or/t continué rendant toute la "nuits Une 7"or,ri0 sortie habitants de Ka^oshima gui étaient revenus, se sont enfuis, pris i panicrue. Le vent appoirte. sur la ville les nuages d^ poussière et de cendres provenant du volcan. lus ÉïHSiS'Etî lûiijrs On prolongerait ie délai accordé ii la Grèce pour l'évacuation de l'Albanie La Tribuna de Rome dit que les décisions des puissances au sujet des limites 3e l'Albanie et les îles de la mer Egée 1 ioivent être notifiés à itf Grèce. Le jour-ial croit que la date du 18 janvier ne :>eùt plus être considérée comme le dernier ;erme pour l'évacuation de l'Albanie par 1 a Gj'èce. Ce terme devra être le 31 jam- ' ,'ier, correspondant au 18 janvier vieux sty la < La Tribuna apprend que les puissances 1 ;réparent d'accord une communication à aire à Athènes qui aura lieu le 16 ou ie -:7 janvier (vieux style). Il prévoit que ' .'évacuation grecque aura lieu aans inci- ' lent. 1 [.'évacuation de l'Albanie par les troupes grecques ( La Bçichspost de Vienne dit tenir de ( ouroe autorisée que M. Venfeelos a donné ' i M. di San Giuliano, pendant son séjour 1 i Rome, des assurances formelles au «u- î et de i'évacuatlon du sud de l'Albanie et ; l'est engagé à faciliter le maintien de l'or- ] ire .en Anatolie. Les troupes grecques quit-eront le pays progressivement. La Grèce iyant garanti le calme en Epire, elle peut '. :ompter en échange sur les dispositions ^ jon'ciliantes de la part de l'Italie et de l'Au- rlche-Hongrie en ce qui concerna l'éva- •' mation. r Le retard que cette évacuation a subi s ►our.diverses raisons ne provoquera donc J lucune de ces mesures extraordinaires luxquellës on a eu recours à.l'égard de la Serbie. J ^'Italie réclame une compensation r pour l'évacuation du Dodécanèse r La Tribuna dit qu'il est exact que l'Ita- i ie soutient !e principe que la Porte lui 1 loit une indemnité tout au moins pour c me partie des dépensas causées par le a manque a application' au traite ae Laii- n ,anne, mais le chiffre indiqué de 75 mil i lions est dénué de fondement, le mort tan , ie la somme n'ayant pas encore été fixé ,, Le journal ajoute aussi qu'il ignore qiu , l'Italie ait demandé de prétendues com pensations dans les cliemins de fer di 1 l'Asie-Mineure. La Tribuna a des motif; de croire que les informations à ce sujet manquent de tout fondement. i On craint une intervention de l'Italie en Albanie On mande de Vienne au Temps : Dans les cercles politiques on ne cachr -î pas les appréhensions que l'on ressen | J'une Intervention possible de l'Italie eh 0 Albanie. L'Autriche-Hongrie désire en ef . fet éviter une action militaire, mais d'autre part elle ne se risquerait pas à laisseï '' l'Italie agir seule. P Les variations d'Ismafl Khemal On mande de Valona au Temps : q La situation se complique ici de jour en r jour. Ismaïl Kliemal dément aujourd'hui qu'il ait demandé à la commission inter nationale de contrôle de se substituer au gouvernement provisoire. Il n'est pas dou ? teux cependant que cette demande a été t< formulée. Ismaïl Khemal fait aujourd'hui a machine en arrière, on ignore sous quelle b influence. Ci La question des îles ti Des journaux. turcs déclarent que puis- '' que les grandes puissances ne prennent pas en considération les réserves forma- 1< lées par la Turquie au sujet dos îles, la s; Turquie regardera leurs décisions. cOamne p nulies. Elle devra dè- lors agir comme dans la question <i*Andrinople. • • Les nouveaux tarifs douaniers grecs si De notre correspondant do Salonique : n A la suite de l'application des nouveaux r' tarifs douaniers grecs à Salonique, une 1 forte crise commerciale et financière rè-gne actuciilemeait sur notre place. Toutes c' les branches du commerce d'importat.on ti en sont éprouvées et la crise menace de s'étendre dans toute la Macédoine. Sous le rézime turc tous les produits im- f< portés «d notre ville étaient soumis à un droit d'entrée de U p. c. et ce mêine droit est resté en vigueur depuis l'occupation grecque jusqu'à fin décembre dernier. Or, Salonique qui est aujourd'hui privé de la « plus grande partie de son hlnteriand et des vilayets de Cossova et de Monastir a perdu beaucoup de son importance au "£ point de vue économique ; tous les vilayets a de l'Albanie du Nord qui s'approvisionnaient ordinairement en notre ville ont îr cessé toute transaction d'affaire avec celle- t£ ci vu les droits dé douane exorbitants im- Vl posés par les autorités serbes sur les pro-venances de Salonique dans les nouveaux r territoires. Malgré cat état de Choses pré judiciable à notre commerce, le gouverne- e' ment' grec a appliqué de nouveaux tarifs douaniers à Salonique et en Macédoine. Q D'après ces derniers, le nouveau droit de si douane, pour certains articles, s'élève à 15 p. c. et pour d'autres catégories d'arti- a; cles à 100, 200 p. c. au-dessus. p Ce sont les denrées coloniales telles que le sucre, café, riz, pétrole, benzine, al- , cool, cuirs, etc., etc., qui ont été soumises cî à des taxes excessivement élevées. En ou-tre, de grosses quantités de marchandises lu qui étaient arrivées à Salonique avant le <J> 1" janvier, date de la mise en vigueur des P< nouveaux tarifs douaniers, restent en souf- ce Crance à la douane, les destinataires re- ré fusant d'era prendre livraison parce que les autorités veulent taxer ces marchand!- d, ses selon les nouveaux tarifs. Le nombre de commandes aux fabriques pî européennes, et surtout autrichiennes an- s0 nulées ces derniers jours est consodéraible. De nombreuses dépêches de protestation ont été adressées nor le corps commercial pf à Athènes demandant la modification des ci tarifs en question qui menacent de ruiner e] le commerce salonicien et l'acceptation par les autorités du droit de douane de : 11 p. c. pour les marchandises arrivées à ;e Salonique avant la mise en vigueur des 'K nouvelles taxes douanières. vr Une commission serbo-grecque Le gouvernement serbe et le gouverne- to ment grec, désirant résoudre définitivement les questions économiques qui se d^ posent à Salonique, se préparent à dési vj gner une commission à qui eiv sera confié . le règlement. ^ Vois" pïus Soin nos Derrsâè- H' rés Nouvelles de la nuit. Jfr 'Correspondance particulière de {'Etoile belge) pr Paris, 18 janvier. a ch A propos ics (£ six jours d cyclistes do Paris pr Doit-on plaindre ou admirer les coureurs e^ ryclistes qui, depuis lundi soir, tournent sans arrêt sur la piste ovoïde du Vélo- Irome d'hiver,? gii J'entends déjà des grincheux s'écrier : i S'ils tournent ainsi, c'est qu'ils le veulent )ien ! Donc il ne sont pas à plaindre I » i Pardon ! Grincheux, mes amis, je vous | irrête : il y a, par le monde, quantité de ;ens qui, pour vivre, font des métiers qui fC( ie leur plaisent qu'à demi ou môme ne eur plaisent pas du tout, des métiers dont es salaires sont très souvent infimes et [ui parfois présentent, de réels et sérieux ] langers. C'est la nécessité qui commande toi in ces matières et bien malin celui qui coi >eut se flatter de choisir à sa guise. Car, de .vez-vous remarqué que peu d hommes sont de atisfaits de leur sort? Les rentieis eux- on nêmes gémissent... Alors ! qu Alors je pose la question : Doit-on plain- dé; Ire les concurrents de la course de six géi ours ou doit-on les admirer? la Pour ma'part, je serais plutôt tenté de 1 es admirer. Songez à l'effort physique et for moral énorme qu'exige d'eux, à tous les in- fa.l tants, cette folle randonnée de 144 heures, me Lans un cadre qui ne varie jamais, sous rib tne verrière, dans un hall glacial, devant sal m public de snobs et d'indifférents qui Le: rouve qu'on ne lui en donne jamais asse? cet iour son argent. C'est comme une lente l'oi .gonie en vase clos. La fatigue vous prend, vit a. défaillance vous guette : qu'importe? d'e 'ourne, malheureux cycliste, tourne en- qu' ore, tourne toujours : les spectateurs ne toi ont pas fatigués. Si tu t'arrêtes, si tu les Danaonnes ie comoai, aaieu ies engageants, adieu les gros cachets, adieu le ain quotidien !... Et ces braves gens, cai îs coureurs cyclistes sont de braves gens îttent avec rage, se dépensant sans cornp ïr et sans perdre leur bonne humeur. Car si l'appât des primes souvent éle ées incite les « six days men » à fourni' n effort pendant quelques tours de piste 3 qu'il faut souligner, c'est la bonne hu leur qui ne les abandonne point. Le moin re prétexte leur donne à rire et, à 1» rande joie du public, ils s'amusent com te des enfants. Vendredi après-midi, pen-ant plus d'une heure, tous les coureurs nt fait assaut'de fantaisie et des excen •Icités sans nombre ont. été commises. Le;-iconter n'est rien et je n'en parle que our marquer un état d'esprit particuliè îment caractéristique et particulièrement ^confortant. Fournir un effort, c'est quel ue chose, le fournir en gardant le sou re, c'est plus, c'est mieux. La race hu-taine n'est pas si déchue que de vagues Irébraux le donnent à entendre et il ït encore, fort heureusement, des athlè îs qui dament avantageusement le pion ux » petits maîtres » toujours prêts à tom 3i* en pâmoison. Ce sont ceux-là et non îux-ci qui feront la race forte et main endrorit saines les générations de avenir. Voilà les raisons qui me font admirer s concurrents de la course cycliste de x Jours qui se dispute préisentement à aris. Mais tout de même je ne puis m'empê-ler de les plaindre un peu, quand je pen i aux souffrances physiques, aux toitures lorales qu'ils sont contraints d'endurer our gagner leur vie. Car on ne peut dire ne cette grande course soit une manifes-ition sportive. Elle en e<?t tout l'opposé : est un spectacle, une exhibition, pas au-e chose. Et là est le triste de l'aventure. J.-M. Gros. Correspondance particuliùre de (^Etoile belge) Paris, 17 janvier. THÉÂTRES A PARIS La danse devant le Mircir »,|à l'Ambigu L'Ambigu restauré vient de représenter , Danse devant le Miroir, pièce en trois :tes, de M. François de Curel. C'est une œuvre psychologique, purement littéraire, telle qu'on pouvait l'at-ndre de l'auteur des Fossiles et de YEn->rs d'une Sainte. Elle s'appelle la Danse ivant le ù&roir parce que, selon M. de urel, les amoureux recherchent chacun i l'autre sa propre image idéalisée ; on jit et l'on pense simultanément, on n'est l'un alore qu'on croit être deux, comme l'on dansait devant un miroir. Une jeune fille libre et riche, Régine, me un jeune homme ruiné, Paul Bréan. aul, qui adore Régine et ne veut pas l'é-mser parce qu'il aurait l'air de faire un lIcuI, est désespéré et essaie de se suider. On le repêche, on le ranime ; Régine i avoue qu'elle l'aime. Or, Paul se figure ie cette jeune fille ne veut se marier que iree qu'elle va être mère. Régine joue de doute et laisse Paul croire qu'elle a à parer une faute. Ainsi les deux amants vont se torturer ms l'espoir de se connaître, mais sans y irvenir jamais. Paul voulant conserver n prestige aux yeux de Régine, honteux ; paraître vouloir vivre avec la honte et sireux de prouver son amour jusqu'à irtager le déshonneur de Régine, a dé-îé de se tuer le soir de son mariage avec le. Il s'est ainsi pa.ré d'héroïsme, mais il mpte bien en lui-même ajourner son ges-romantique pour savourer à loisir le nheur. Ôr, l'image héroïque qu'il décou-e de lui-même dans les yeux de Régine t tellement pure et grande que pris à son opre jeu et pour que le miroir conserve ujours ce reflet de beauté, Paul se tue. Cette tragédie est d'une subtilité parfois concertante et en même temps on y de-ne de lumineux moments, comme des lairs de beauté. Elle est écrite en un /le très lyrique ; elle honore grandement 3 deux directeurs, MM. Hertz et Coque-î, qui l'ont montée à l'Ambigu. Est-elle bien dans son cadre? Sera-t-elle com-tse du public ? N'appartient-elle pas ntôt au genre du théâtre d'exception ? Elle est supérieurement jouée par Mme mone. fort intelligente.et sincère dans le le de Régine, et par M. Claude Gnrrv, o^ond et vrai dans celui de Paul. Mme tdrée Mégard tient avec autorité et avec arme un rôle secondaire. Le spectacle avait commencé par la re-ise de Leurs Filles, de M. Pierre Woiff, cela nous rapnelait les débuts du célè-e auteur au ThéAtre. Libre ; on a ap-ludi dans Leurs Filles Mlles Véra Sérié, Nau et Leitner. Louis Schneider. IUTR1CHE-H0NQP.IE irrespondance particulière de FEtoii.e belge" Vienne, 14 janvier. Propos de théâtre Snfin, nous avons eu Parsifal, à notre îr. Et, somme toute, un Parsifal tirés ivenable, sans rien d'extraordinaire ni merveilleux, mais convenable et rien plus. La renrésentation a eu, comme dit, de bons moments et d'excellents arts d'heure ;. mais aussi, hélas ! de ïlorables secondes, tout au moins à la lérale. Espérons, qu'à la première, ce-marchera mieux. .a mise en scène en elle-même a, été t réussie. Mais quel malheur qu'il ait lu des entr'actes interminables pour la ttre au point. P«ien ne pouvait plus ter-lement nuire à l'atmosphère indispen-)le au drame sacré de Richard Wagner. 3 invités de la répétition générale, avec te impolitisse froide et préméditée que v ne trouve plius guère que chez des in-is, quels qu'ils soient, ont pris le parti n rire. Laissons les rire et espérons aux représentations suivantes, M. Gre--, ie directeur de notre Opéra, mettra rieurs de son côté. L,es enanxeurs viennois se cusung-uens — dans Parsifal — par leur grand art et, encore bien plu-s, par leur grand âge. Ce sont des vétérans. Mme von Miïidenburt? est une Kundry éminente, très appréciée à Bayreuth, et qui connaît toutes les tradi< lions du rôle. Avec elle on est bien* tranquille. M. Schm&des est un Parsifal beaucoup trop vieux, mais chantant impeccablement Et le reste est digne de Vienne, ; L'orchestre était dirigé par M. Schalk. U a été admirable. A propos de l'Opéra de Vienne, on raconte sous le manteau une assez bonne histoirei à laquelle l'empereur d'All&ma,. gne est mêlé. Récemment, Mme Cahier, une de nos premières chanteuses de Vienne, chantait « als Gast» à l'Opéra dé Berlin. Elle y chantait Orirude, et GuilaU-me II, qui adore Lohentjrin, assistait à La,-représentation. Ai)rè3 le second acte, iî fait appeler dans son avant-scène l'intor-nrète viennoise et lui dit, après les compliments d'usage : — Dites-moi donc, chère Madame, quel est à votre avis, à votre avis sincère, le. meilleur Opéra, celui de Berlin ou celui do Vienne? — Sire, si Votre Majesté me permet d'être absolument sincère... — Je l'ordonne, dit Guillaume II ext niant — Eh, bien, dans ce cas, je me permets de dire que l'Opéra de Vienne est supérieur, comme niveau artistique, à celui Berlin. — Et pourquoi ? dit l'empereur stupéfait— Pour mille raisons... Et Mme Cahier, courageusement, d'é-numérer ses raisons et de faire l'éloge do ses camarades de Vienne. Admirons, au passage, ce beau trait confrateamel, le seaii qui rende un peu méfiant quant à l'aar thentlcité de cette histoire... Lorsqu'elle eut fini, l'empereur lui baisa la main 1© plus galamment du monde et la remercia des renseignements qu'elle lui avait donnés. Au moment où Mme Calner sortait de la logo impériale, l'empereur la ra.ppela et lui demanda : — Qu'est-ce vous pensez de M. Gregor, le directeur de l'Opéra de Vienne? — Sa direction, sire, laisse beaucoup à désirer ! — Tiens, tiens, lui qui dirigeait 3i bien l'Opéra-Comique de Berlin... — Oui, ajouta malicieusement Mme Cahier, mais à Vienne ce.qu'on1 lui reproche, à Gregor, c'est, précisément de traiter les artistes à la prussienne... C'était un mot malheureux. Et l'empereur, soudain glacé, évidemment froissé, reconduisit Mme Cahier jusqu'à la fjoroe de la loge, lui serra les mains sa-ns mot dire, et la congédia du geste. Sans doute, Mme Cahier avait raison. Mais la vérité n'est pas toujours bonne à dire aux puissants et aux monarques. Et si cette histoire que tout Vienne raconte ce soir, est exacte, il est probable que Mme Cahier ne signera plus d'Jci quelque temps d'engagement avec l'Opéra de Berlin, dont le directeur est précisément le roi de Prusse et le grand admirateur des méthodes « prussiennes u. X. X. AFRIQUE DU SUD (Correspondance particulière de Z'Etoile belge) Johannesburg, 23 décembre 1913.' Les Indiens. — Commission d'enquête. Nouvelles difficultés La question des Indiens vient d'entre? dans une phase nouvelle. Le gouvernement a enfin décidé de nommer une commission d'enquête chargée de rechercher les caiuse3 de l'agitation des « coolies » dans la province de Natal. La commission se compose de sir William Solomon, juge à la haute cour du Transvaal; M. Esselen, avocat au Traris-vaal ; Lieutenant-colonel Wylie, homme de loi dans la province de Natal. Sir William Solomon en a été nommé président. La mission de la commission est ainsî définie : 1° Faire toute enquête nécessaire et rédiger un rapport sur les déso.rdfés se rattachait à La dernière grève des Indiens dans la province de Natal, les causes et le^ circonstances qui ont conduit à cette grève, l'importance de la force armée appelée à supprimer ces désordres et la nécessité d'avoir recours a cette force armée, les actes de violence rçui auraient prétendument été commis sur des prisonniers condamnés pour faits de grève; 2° Formuler des recommandations sur l'une quelconque des questions énoncées oi-deesus. La presse est.unanime A louer le général Botha et son gouvernement pour la sagesse qui les a inspirés en prenant la; seule mesure susceptible de jeter pleine lumière sur les difficultés'avec les Inda'èns de in provin-ce de Natal. Jusqu'à présent, en effet, U ne semble pas qu'il ait été possible d'étudier et de préparer sérieusement les réformes que réclament les difficultés en question quand ces difficultés ne sont suffisamment connues ni dans leurs causes, n.i dans leurs développements. Ce n'est pas cependant que rien n'ait été dit sur le malheureux conflit qui se manifeste avec une acuité toujours croissante entre le gouvernement et les Indiens de la province de Natal. Les journaux ontr au contraire, fourni d'abondants renseignements et commentaires sur ce sujet, mai" pouvait-on ajouter foi à des renseignement!* souvent puisés à des sources incertaines? Pouvait on se former une opinion basée sur des commentaires peut-être dictés par le préjugé de race et de couleur et aussi l'intérêt? Une enquête officielle s'imposait, parce qu'en résumé elle seule peut conduire à une parfaite connaissance.des faits et à l'adoption de mesures capables de mettre fin à la crise actuelle. Et d'ailleurs il était grand temps que la' gouvernement indiquât par son initiative personnelle qu'il n'avait besoin de conseils ai de l'Angleterre, ni des Inde© pour réglée *a.3aJEa.o©. =— 2M® 1.0

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Cet article est une édition du titre L'étoile belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1850 au 1940.

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